Dont variations de juste valeur des instruments fi nanciers, charge IFRS 2, etc Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3. Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3. Dont variations de juste valeur des instruments financiers, charge IFRS 2, etc Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3. Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3. Les intérêts financiers nets versés incluent les impacts liés aux retraitements des contrats de location (IFRS 16). Trésorerie hors concours bancaires. Trésorerie hors concours bancaires. Trésorerie hors concours bancaires. Les intérêts financiers nets versés incluent les impacts liés aux retraitements des contrats de location (IFRS 16). Trésorerie hors concours bancaires. Trésorerie hors concours bancaires. Trésorerie hors concours bancaires. iso4217:EUR iso4217:EUR xbrli:shares xbrli:shares 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 969500MGFIKUGLTC9742 2022-12-31 rubis:ReservesAndRetainedEarningsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-01-01 2023-12-31 rubis:ReservesAndRetainedEarningsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2023-12-31 rubis:ReservesAndRetainedEarningsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-01-01 2024-12-31 rubis:ReservesAndRetainedEarningsMember 969500MGFIKUGLTC9742 2024-12-31 rubis:ReservesAndRetainedEarningsMember
Not named
DOCUMENT
D’ENREGISTREMENT
RAPPORT
FINANCIER
ANNUEL 2024
UNIVERSEL
Not named
3
Facteurs de risque,
contrôle interne
et assurances
Sommaire
45
46
60
69
3.1 Facteurs de risque
3.2 Contrôle interne
3.3 Assurances
MESSAGE DE LA GÉRANCE
RUBIS EN BREF
2
4
4
État de durabilité
Préambule
73
74
1
Présentation du Groupe
7
Fiches de synthèse par ESRS
4.1 Informations générales [ESRS 2]
4.2 Environnement
75
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
8
85
Histoire
8
114
173
Stratégie
9
4.3 Social
Engagement et mécénat
Principes fondamentaux
Modèle d’affaires
15
17
18
20
22
24
24
29
4.4 Travailler de manière intègre
et responsable
214
222
231
4.5 Note méthodologique
Chiffres clés
4.6 Annexes
Bourse et actionnariat
PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS
Distribution d’énergies
Production d’électricité renouvelable
4.7 Rapport de certification
des informations en matière
de durabilité et de contrôle des
exigences de publication
des informations prévues à l’article 8
du règlement (UE) 2020/852
251
2
Rapport dactivité
33
34
5
2.1 Rapport d’activité pour l’exercice 2024
Rapport du Conseil
2.2 Événements postérieurs à la clôture
42
de Surveillance
sur le gouvernement
dentreprise
257
258
259
265
5.1 Code de gouvernement d’entreprise
5.2 Direction de la Société
5.3 Conseil de Surveillance
5.4 Rémunérations des mandataires
sociaux
291
320
5.5 Éléments complémentaires
Le Document d’enregistrement universel a été déposé le 28 avril 2025 auprès de lAMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du Règlement
(UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être
utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est
complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’enregistrement universel.
L’ensemble alors formé est approuvé par lAMF conformément au Règlement (UE) 2017/1129.
Not named
6
LEXIQUE
Informations
sur la Société
et son capital
325
LE GROUPE OU RUBIS
Ces termes regroupent les deux branches
Distribution d’énergies et Production
d’électricité renouvelable, c’est-à-dire Rubis
SCA, Rubis Énergie, Rubis Renouvelables, ainsi
que leurs filiales respectives telles qu’elles
sont présentées en note 12 de l’annexe des
comptes consolidés.
6.1 Renseignements sur la Société
326
6.2 Renseignements sur le capital social
et l’actionnariat
332
341
343
6.3 Dividendes
6.4 Actionnariat salarié
6.5 Options de souscription d’actions,
actions de performance
et actions de préférence
344
352
LA SOCIÉTÉ OU RUBIS SCA
6.6 Relations avec les investisseurs
Ces termes désignent la holding constituée
sous la forme d’une Société en Commandite
par Actions et dont les actions sont cotées
sur Euronext Paris.
et analystes financiers
7
États financiers
355
7.1 Comptes consolidés 2024 et annexe
356
BRANCHE DISTRIBUTION D’ÉNERGIES
OURUBIS ÉNERGIE
7.2 Comptes sociaux 2024 et annexe
415
7.3 Autres informations relatives
Ces termes désignent la société Rubis Énergie
SAS, filiale à 100 % de Rubis SCA, et ses
filiales, dont les deux activités sont le Support
& Services (négoce-approvisionnement,
transport maritime et raffinerie des Antilles) et
le Retail & Marketing (distribution d’énergies
et de bitumes).
aux comptes sociaux
428
429
7.4 Rapports des Commissaires
aux comptes
8
Informations
complémentaires
441
8.1 Attestation des personnes
BRANCHE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE OU RUBIS
RENOUVELABLES
Ces termes désignent la société Rubis
Renouvelables SAS, filiale à 100 % de Rubis
SCA, qui détient une participation majoritaire
dans Rubis Photosol SAS et une participation
minoritaire dans HDF Energy.
responsables
442
443
8.2 Incorporation par référence
8.3 Table de concordance du Document
d’enregistrement universel
444
446
8.4 Tables de concordance du Rapport
financier annuel
et du rapport de gestion
ACTIVITÉ PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
PHOTOVOLTAÏQUE OU RUBIS PHOTOSOL
Ces termes désignent la société Rubis Photosol
SAS, filiale détenue majoritairement par Rubis
Renouvelables, et ses filiales.
JV RUBIS TERMINAL OU RT INVEST
Ces termes désignent l’activité de stockage,
qui a été consolidée jusqu’au 31 mars 2024.
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1
Not named
MESSAGE
DE LA GÉRANCE
Face à la croissance démographique et aux enjeux
climatiques, dans un monde où les besoins en énergie
ne cessent de croître, le groupe Rubis affiche un modèle
unique. Fondé sur un état d’esprit entrepreneurial lui
procurant toute l’agilité nécessaire, le Groupe s’adapte
en permanence pour :
exceptionnel du cash-flow opérationnel qui a augmenté
de 18 % à 665 millions d’euros. Face aux aléas du court
terme, notre modèle a démontré sa résilience tout en
optimisant notre capacité à saisir les opportunités qui
se présentent dans nos métiers.
Aux Caraïbes, les performances remarquables de Rubis
se confirment une nouvelle fois, notamment à travers
notre réseau de stations-service et les ventes de
carburant aviation.
fournir de l’énergie et des solutions de mobilité dans
plus de 40 pays ;
garantir un accès fiable et pérenne répondant aux
besoins de chaque territoire ;
En Afrique, la croissance se poursuit avec d’importants
gains de parts de marché, malgré des coûts de
financement élevés et des fluctuations de devises
encore importantes.
développer des solutions bas-carbone pour favoriser
la transition énergétique.
Nous sommes fiers de notre contribution dans les pays
où nous opérons : nous soutenons le développement
social et économique, nous garantissons la sécurité de
l’approvisionnement et nous favorisons des solutions
énergétiques et de mobilité innovantes, contribuant
ainsi au développement des économies, des
En Europe, dans un marché en contraction, les ventes
de gaz liquéfiés ont dépassé les chiffres atteints
en 2023. Le marché de l’énergie photovoltaïque a quant
à lui connu un développement significatif, le portefeuille
sécurisé de Rubis Photosol atteignant 1,1 GWc, dont
523 MWc en exploitation en France. Ce développement
a notamment été marqué par le démarrage de
la construction du parc photovoltaïque sur l’ancienne
base aérienne de Creil, dont la première tranche a été
mise en service en février 2025. Une fois achevé
en 2026, ce site sera capable de produire l’équivalent de
la consommation électrique annuelle d’environ
85 000 foyers.
communautés, des entreprises et des personnes.
2024 : UNE ANNÉE SOLIDE GRÂCE
À LA SINGULARITÉ DE NOTRE MODÈLE
Le Groupe a enregistré des résultats solides en 2024,
portés par la Distribution d’énergies, avec une
croissance des volumes sur tous les segments et une
forte dynamique dans les Caraïbes. En dépit d’un
environnement macroéconomique volatil, les résultats
opérationnels ont été proches de notre record de 2023,
avec un résultat brut d’exploitation de 721 millions
d’euros. Il convient également de souligner le niveau
Enfin, nous avons cédé notre participation dans Rubis
Terminal, permettant le versement d’un acompte sur
dividende exceptionnel, en ligne avec notre stratégie
de diversification et de création de valeur pour nos
actionnaires.
2
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Not named
“Les résultats aeints en 2024 sont le fruit de lengagement
del’ensemble de nos collaborateurs qui œuvrent
chaqueꢁjourpourꢁgarantir une qualité de service exceptionnelle.
Nous sommes convaincus que notre approche unique
continuera à faire de nous un acteur de référence
pour répondre aux besoins quotidiens des communautés
que nous servons.”
Dans cette dynamique, nous avons lancé de nouvelles
offres solaires à destination de nos clients
professionnels sur nos trois zones géographiques, dont
certaines en partenariat avec Rubis Photosol.
ÉVOLUTION DE LA GOUVERNANCE
Des mesures importantes ont été prises avec, en
premier lieu, la proposition de nomination(1) de deux
nouveaux Gérants, Jean-Christian Bergeron et Marc
Jacquot, qui apporteront leur expérience et leur
expertise complémentaires. Cette évolution s’inscrit
dans le processus de succession des deux fondateurs
de Rubis, Gilles Gobin et Jacques Riou, qui quitteront
leurs fonctions au sein du Collège de la Gérance à
l’issue de lAssemblée Générale de 2027.
Ce dernier maintient sa dynamique de croissance
avec l’ambition d’atteindre un développement
commercial important dans les années à venir. Nous
avons pour objectif de totaliser 2,5 GWc de portefeuille
sécurisé d’ici 2027 et de poursuivre notre expansion,
notamment en Europe de l’Est.
Enfin et surtout, les résultats atteints en 2024 sont le
fruit de l’engagement de l’ensemble de nos
Par ailleurs, le Conseil de Surveillance a engagé avec la
Gérance un travail de plusieurs mois ayant abouti à un
renforcement de ses missions. Ainsi, les règlements
intérieurs du Conseil et de ses Comités ont été mis à
jour afin notamment d’intégrer une opinion préalable du
Conseil de Surveillance sur les opérations importantes
ou stratégiques et de formaliser une information
annuelle sur la stratégie et sur le budget.
collaborateurs qui œuvrent chaque jour pour garantir
une qualité de service exceptionnelle. Nous sommes
convaincus que notre approche unique continuera à
faire de nous un acteur de référence pour répondre aux
besoins quotidiens des communautés que nous servons.
Nous remercions également nos actionnaires pour
leur confiance ; elle nous permet de poursuivre
notre développement avec ambition et détermination.
L’AVENIR SERA RICHE EN NOUVELLES
OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE
Limplication, le talent et l’esprit de collaboration de nos
équipes ont permis de dépasser les objectifs que nous
nous étions fixés pour 2024 et nous leur en sommes
très reconnaissants.
Au cours des cinq dernières années, la Distribution
d’énergies a enregistré une croissance solide des
volumes de 5 % en moyenne par an. Ces résultats
illustrent la richesse du vivier actuel et le potentiel de
croissance à venir. En effet, l’augmentation de la
population, le développement des économies et la
hausse des besoins en énergie et infrastructures
constituent autant de leviers de croissance pour le
Groupe qui poursuit sa diversification pour
L’ensemble de la Gérance tient également à remercier
les actionnaires pour leur fidélité et la confiance qu’ils
nous témoignent dans la stratégie long terme que nous
menons.
La Gérance
accompagner l’évolution des besoins.
Gilles Gobin, Jacques Riou, Clarisse Gobin-Swiecznik
(1) Sous réserve de l’agrément de lAssemblée Générale de juin 2025.
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3
Not named
SERVIR LES ÉNERGIES
DAUJOURD’HUI ET DE DEMAIN
Ancré en Afrique, aux Caraïbes et en Europe, Rubis distribue une large gamme de solutions
énergétiques et de mobilité. Du GPL au bitume, en passant par les carburants de transport et
l’électricité renouvelable, le Groupe intervient sur des marchés très diversifiés en s’adaptant aux
besoins locaux. Rubis s’appuie sur l’expertise et l’engagement de ses 4 375 collaborateurs répartis
dans 44 pays pour fournir des biens et services répondant aux meilleurs standards internationaux.
Depuis 1990, nous allions vision, agilité et rigueur financière pour construire un modèle de
croissance durable.
Nos métiers
Production
Distribution
d'électricité
dénergies
renouvelable
“Je suis
particulièrement
ère de
nosꢁéquipes
quiꢁont maintenu
6 644 M
+ 18 %
une croissance
opérationnelle
malgré un
Chiffre d’affaires
Cash-flow
opérationnel
environnement
volatil.”
342 M
87
Résultat net
Parcs photovoltaïques
en exploitation
Clarisse
Gobin-Swiecznik,
Gérante
4 375
- 3 %
Collaborateurs
Résultat net
part du Groupe
4
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Not named
Présence dans plus de 40 pays
Europe
13% du chiffre d’affaires
17% du RBE
25% des effectifs
Caraïbes
49 %
du chiffre d’affaires
Afrique
52%
du RBE
38% du chiffre d’affaires
31% du RBE
30%
des effectifs
45% des effectifs
GPL
Carburant
Électricité renouvelable
Bitume
Principaux objectifs en matière de durabilité (1)
Définition
d’un nouveau projet
sociétal Groupe
d’ici 2025
- 20 %
30 %
d’émissions de CO₂e
d’ici 2030,
de femmes en moyenne
dans les Codir
scopes 1 et 2
des branches d’ici 2025
- 20 %
100 %
100 %
d’émissions de CO₂e
d’ici 2030,
de collaborateurs
formés chaque année
d’ici 2025
des business units ont
mis en œuvre des actions
sociétales répondant
scope 3A objectivé
à un besoin local d’ici 2025
(1) Voir détails chapitre 4.
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5
Not named
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Not named
1
PRÉSENTATION
DU GROUPE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
8
Histoire
Stratégie
8
9
Engagement et mécénat
Principes fondamentaux
Modèle d’affaires
Chiffres clés
15
17
18
20
22
Bourse et actionnariat
PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS
24
Distribution d’énergies
Production d’électricité renouvelable
24
29
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7
Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Histoire
1
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
HISTOIRE
Un groupe en mouvement
Depuis plus de 30 ans, nous mettons notre énergie au service
des territoires et des communautés pour répondre aux besoins
essentiels de nos clients particuliers, industriels et
professionnels. Nous opérons dans plus de 40 pays, au plus
proche des enjeux locaux, pour fournir un accès pérenne et
fiable à l’énergie.
1990
2019
Création de Rubis.
OPA réussie sur KenolKobil
et démarrage des activités
de distribution en Afrique
de l’Est.
1993
Acquisition de la
Compagnie Parisienne
des Asphaltes qui deviendra
Rubis Terminal. Démarrage
de l’activité Stockage
de produits liquides.
2020
Rubis Terminal devient
une joint-venture.
2021
1994
Prise de participation
dans HDF Energy.
Acquisition de Vitogaz.
Démarrage de l’activité
Distribution d’énergies en France,
qui deviendra Rubis Énergie.
Première feuille de route RSE
Think Tomorrow 2022-2025.
“Rubis
diversie
2022
1995
ses activités
et son offre vers
des solutions
bas-carbone
pour répondre
aux besoins
Acquisition de 80 %
Introduction en bourse.
de Photosol France et création
de la branche Production
d’électricité renouvelable
(Rubis Renouvelables).
2000
Lancement des activités
de distribution à l’international :
Europe et Maroc, puis Antilles
en 2005, Afrique en 2010,
Caraïbes en 2011.
2023
Lancement des activités
de Photosol à l’international.
2008
croissants
de ses clients.”
2024
Développement de l’activité
Stockage à l’international :
Anvers et Rotterdam,
Cession de la participation
dans la joint-venture Rubis
Terminal (devenue Tepsa)
et recentrage des activités
autour de l’énergie.
puis l’Espagne en 2020.
2015
Acquisition d’Eres, spécialisé
dans la distribution de bitume,
et création de l’activité
Support & Services, comprenant
le négoce-approvisionnement
et le transport maritime.
8
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Not named
STRATÉGIE
Grandes tendances du marché de lénergie
Portée par la croissance démographique et économique, la demande mondiale en énergie continue
de croître, marquée par des contrastes qui se creusent entre les régions du monde. Si
l’électrification et les énergies renouvelables progressent en Europe sous l’impulsion du
changement climatique et des enjeux de souveraineté, l’évolution rapide des besoins en transport
en Afrique alimente la demande en produits pétroliers.
AUGMENTATION GLOBALE DE LA DEMANDE EN ÉNERGIE
AVEC DESBESOINS CONTRASTÉS SELON LES RÉGIONS
Les estimations du Fonds monétaire
international (FMI) prévoient une
croissance du PIB mondial de 3,3 %
par an en 2025 et 2026, avec de forts
contrastes : 1 % en Europe et 4,2 %
pour lAfrique subsaharienne.
géopolitiques au Moyen-Orient, la
guerre en Ukraine avec les sanctions
contre le secteur pétrolier russe et la
politique énergétique de la nouvelle
administration américaine.
appelés à se renforcer dans
le mix énergétique.
L’accélération des besoins en
électricité constitue la tendance
majeure au sein du mix énergétique
mondial, avec une hausse prévisible
de 3 % par an d’ici à 2035 dans
le même scénario STEPS. Sous la
pression du changement climatique
et de la baisse des coûts des
technologies, les énergies
renouvelables ont connu une forte
accélération depuis 2015. Les
transitions prennent cependant
des rythmes très différents selon
les énergies, les régions du monde
et même d’un pays à l’autre.
Les estimations actuelles des
principaux organismes internationaux
(AIE et OPEP) prévoient une
augmentation de la demande en
produits pétroliers pour 2025
comprise entre 1,1 et 1,5 million de
barils par jour. La demande en pétrole
continue à être tirée par le
développement des transports –
route, aviation, maritime – ainsi que
par la pétrochimie. Afin de réduire
l’intensité carbone des carburants
liquides, les biocarburants sont
Pour accompagner ces développe-
ments, la demande mondiale en
énergie continuera de croître à un
rythme annuel estimé à + 0,5 % d’ici
2035 dans le scénario STEPS de
lAgence internationale de l’énergie
(AIE) (1)
.
Les estimations mondiales
concernant le marché pétrolier
seront influencées par une série de
facteurs, tels que les tensions
(1) Le scénario STEPS (Stated Policies Scenario) représente les perspectives énergétiques mondiales et européennes basées sur les
politiques actuelles et les engagements pris par les gouvernements.
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9
Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Stratégie
1
AFRIQUE: URBANISATION, TRANSPORTS
ETACCÈS ÀL’ÉNERGIE PLUS PROPRE
Le développement des besoins en
transport devient l’un des principaux
moteurs de la consommation
Environ 600 millions de personnes
(près de 60 % de la population en
Afrique) n’ont pas encore accès à
l’électricité. LAIE prévoit que le taux
d’accès passera de 40 % à 70 % d’ici
2030 dans son scénario STEPS. Les
énergies renouvelables, notamment
le solaire, jouent un rôle crucial dans
cette expansion.
énergétique en Afrique. La tendance
conduit lAIE à anticiper une hausse
de la demande en produits pétroliers
dédiés au transport de 20 % d’ici
à 2030 dans son scénario STEPS.
Le continent connaît une très forte
accélération de l’urbanisation. Près de
60 % de la population africaine
devrait vivre en milieu urbain en 2050
contre environ 44 % actuellement
selon les projections de l’Undesa
(département des affaires
économiques et sociales de l’ONU).
Cette tendance se concrétise déjà
par une augmentation significative
de la demande en infrastructures
de transport, aussi bien pour les
personnes que pour les marchandises.
En Afrique, comme aux Caraïbes,
un accès fiable à lélectricité
constitue une attente forte pour les
populations et pour les entreprises,
pénalisées dans leurs activités et
leur développement par l’insuffisance
ou la vulnérabilité des réseaux
électriques. Ces problématiques
d’interruptions de service obligent
de nombreuses entreprises à investir
dans des solutions d’autoproduction
d’électricité, avec une demande
accrue pour les systèmes
L’accès aux solutions de cuisson
propre représente également un
enjeu majeur pour lAfrique. Environ
900 millions de personnes utilisent
encore des combustibles
traditionnels, comme le bois ou le
charbon, pour cuisiner. Le gaz de
pétrole liquéfié (GPL) devient une
alternative de plus en plus populaire
pour la cuisson propre en raison de
sa capacité à réduire les émissions
polluantes par rapport aux foyers
traditionnels.
Les progrès pour l’électrification
du continent ont également repris.
photovoltaïques.
EUROPE: DÉCARBONATION
ETSOUVERAINETÉ
En Europe, les perspectives
énergétiques sont dominées par
la transition vers les énergies
renouvelables, notamment le solaire
photovoltaïque, qui connaît une
croissance rapide. Le solaire pourrait
passer de 13 % à 35 % de la capacité
installée de production d’électricité en
Europe, devenant la première source
d’électricité du continent (1). La France
a pour ambition de tripler sa capacité
solaire d’ici 2030 pour atteindre
49 GW installés.
Le GPL continue de jouer un rôle
dans les applications domestiques
et industrielles, mais sa demande
pourrait stagner à mesure que
les alternatives décarbonées
se développent, selon la disponibilité
de ces dernières.
Les énergies renouvelables sont
portées aujourd’hui par les enjeux
autant de souveraineté que
d’atténuation du changement
climatique. La dépendance aux
importations d’énergie, en particulier
en gaz, incite l’Europe à investir
massivement dans les énergies
renouvelables pour sécuriser son
approvisionnement et réduire les
vulnérabilités géopolitiques, même
si les chaînes de production et
certaines matières premières
critiques sont aujourd’hui en grande
partie délocalisées hors d’Europe.
L’efficacité énergétique joue
La montée en puissance des besoins
en électricité pour alimenter des
technologies comme l’intelligence
artificielle (IA) reste encore
insuffisamment prise en compte
dans les politiques énergétiques
européennes. LIA favorisera les
investissements pour la production
d’électricité décarbonée qui
bénéficiera au secteur du solaire,
mais le rythme de son
développement et les besoins induits
pourraient aussi mettre en difficulté
les objectifs climatiques dans
certaines régions.
également un rôle clé dans cette
transition, permettant de réduire
la demande énergétique tout en
favorisant la décarbonation des
secteurs industriels et résidentiels.
(1) Source : NIECP, BMI – Fitch solutions.
10
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Stratégie
Servir les énergies daujourd’hui et de demain
1
Dans ce contexte, nous avons construit une stratégie autour de trois piliers reposant sur trois
leviers d’action inscrits dans lADN même de notre Groupe.
1
2
3
Poursuivre
Devenir un
Renforcer notre
nos développements
sur des marchés
à forte
acteur majeur
contribution
sociétale et
de la production
délectricité
renouvelable
en Europe
environnementale
croissance
Excellence
opérationnelle
Organisation
agile
Performance
financière
robuste
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11
Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Stratégie
1
POURSUIVRE NOS
1
DÉVELOPPEMENTS
SUR DES MARCHÉS À FORTE
CROISSANCE
Dans un monde en mutation, où la demande en énergie
ne cesse de croître, nous nous engageons à être un
catalyseur de progrès en soutenant le développement
économique, la sécurité de l’approvisionnement et des
solutions énergétiques plus durables. Fidèles à notre
pragmatisme commercial et à notre sens des
opportunités, nous ciblons des acquisitions raisonnées
et des investissements mesurés, en nous concentrant
sur des marchés pérennes et en forte croissance.
Notre ambition est de répondre aux besoins énergétiques
actuels tout en anticipant ceux de demain. En 2024, nous
avons consacré 57,8 millions d’euros à la croissance et la
transition énergétique de notre branche Distribution
d’énergies et 82 millions d’euros à notre activité
Production d’électricité photovoltaïque.
Grâce à notre maîtrise logistique et à notre ancrage local,
nous connectons l’offre et la demande avec agilité et
efficacité. Notre approche décentralisée nous permet
d’offrir à nos clients des solutions adaptées à leurs besoins
spécifiques, tout en garantissant des prix compétitifs
et des services de qualité. Notre offre multi-énergies
répond aux meilleurs standards européens et
DEVENIR UN ACTEUR MAJEUR
DE LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE ENEUROPE
2
Acteur majeur du secteur de l’énergie photovoltaïque
en France, nous développons des projets sur mesure
et possédons un savoir-faire sur l’ensemble de la chaîne
de valeur. Nous avons atteint des taux de réussite inégalés
dans le cadre des appels d’offres de la Commission de
régulation de l’énergie (CRE) et tous les projets obtenus
ont été construits. Nous développons parallèlement
des contrats long terme avec des sociétés privées
(Corporate Power Purchase Agreements).
internationaux. Nous misons également sur le
développement des énergies bas-carbone dans nos zones
géographiques. Nous proposons désormais une offre
solaire aux clients commerciaux et industriels de notre
branche Distribution d’énergies, en partenariat avec des
acteurs locaux en Afrique, aux Caraïbes et en Europe.
En renforçant nos positions sur nos marchés et
en investissant dans des solutions innovantes, nous
assurons une performance financière robuste tout
en accompagnant le développement économique
et social des pays où nous opérons.
En tant que pionnier dans le domaine de l’agrivoltaïsme,
nous œuvrons à la conception de projets qui optimisent
l’utilisation des terres agricoles tout en soutenant la viabilité
économique des exploitations grâce à l’augmentation
de leurs revenus. Nos installations participent à l’objectif
de l’UE en matière d’énergie renouvelable, à savoir de
parvenir à une part de 32 % d’énergies renouvelables
dans la consommation finale brute d’énergie d’ici 2030,
réduisant de surcroît les émissions de gaz à effet de serre.
Face aux enjeux de décarbonation et de souveraineté
énergétique, nous élargissons également notre gamme avec
des solutions novatrices dédiées au stockage d’électricité,
à l’autoconsommation et à la mobilité électrique. Nous
déployons notre savoir-faire à l’international, notamment
en Italie et en Espagne, mais aussi en Pologne, pays
européen le plus exposé au charbon. Les perspectives de
croissance au niveau européen sont considérables.
Notre résultat brut dexploitation provenant de la vente
délectricité (Power EBITDA) devrait atteindre 80
à 85 millions deuros d’ici 2027, avec un portefeuille
sécurisé de plus de 2,5 GWc, renforçant ainsi notre position
d’acteur majeur européen dans la production d’électricité
photovoltaïque.
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Stratégie
1
RENFORCER NOTRE CONTRIBUTION SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE
3
En tant qu’acteur de l’énergie, nous soutenons le
l’effectif global (27,8 %). Nous nous sommes également fixé
un objectif de 100 % des collaborateurs formés chaque
année d’ici 2025 et avons atteint plus de 92 % en 2024.
développement économique, la sécurité de
l’approvisionnement et le déploiement de solutions
énergétiques et de mobilité sur mesure qui permettent aux
pays, aux communautés, aux entreprises et aux personnes
de prospérer.
Souhaitant également promouvoir le développement social
et économique des communautés que nous servons,
100 % de nos business units devront mettre en œuvre une
action sociétale d’ici 2025. En 2024, 94 % ont soutenu
une action sociétale pour un total de plus de
441 000 bénéficiaires.
Nous utilisons notre position privilégiée pour apporter des
solutions durables aux communautés, notamment en
Afrique, où nous facilitons la transition du charbon de bois
vers le gaz liquéfié pour la cuisine domestique. En
collaboration avec les autorités locales, nous augmentons
les investissements dans les gaz liquéfiés dont l’usage
réduit les émissions domestiques et contribue à
l’amélioration de la santé, notamment des femmes et des
enfants. Selon lAIE (1), près d’un tiers des personnes qui
auront accès à la cuisson propre en Afrique d’ici 2030
l’auront grâce au GPL.
Conscients de la nécessité de réduire les émissions de gaz
à effet de serre, nous avons pris l’engagement de
développer nos activités en réponse aux besoins d’une
transition juste et de contribuer activement à la réduction
des émissions à l’échelle mondiale. Dans notre feuille de
route Think Tomorrow 2022-2025, le Groupe s’était engagé
à réduire de 30 % ses émissions de CO2e en 2030 par
rapport à 2019. Après une évaluation approfondie, nous
avons ajusté notre objectif et visons désormais une
réduction de 20 % de nos émissions (scopes 1 et 2) en
valeur absolue entre 2019 et 2030. Cet objectif
Nous employons des collaborateurs de plus de
70 nationalités dans 44 pays et nous nous engageons
à développer les talents et à promouvoir l’inclusion
et l’égalité des chances. Plusieurs initiatives ont d’ailleurs
été mises en œuvre pour faire émerger les talents sans
distinction de genre. Aujourd’hui, 37,8 % des postes
à responsabilité sont occupés par des femmes, soit une
proportion bien supérieure à leur représentation dans
s’accompagne d’un plan de décarbonation concret, qui
s’appuie sur l’utilisation d’énergies moins carbonées,
l’électrification de certains usages et des actions
d’efficacité énergétique, tout en conservant la viabilité
économique de notre modèle.
EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE
Lexcellence opérationnelle vise en premier lieu à garantir
la sécurité des installations et des personnes.
de surveillance avancés et la maintenance prédictive,
le Groupe améliore les performances de ses actifs et peut
accroître sa rentabilité. À ce titre, le Groupe a investi
51 millions deuros en sécurité/maintenance et adaptation
de ses installations en 2024.
Des programmes de formation complets, des inspections
régulières et le respect des procédures sont des éléments
essentiels d’une approche opérationnelle axée sur
la sécurité. Le Code éthique de Rubis précise que chaque
collaborateur doit adopter un comportement responsable
sur site, se conformer aux procédures de sécurité
et de protection de lenvironnement et prêter une attention
particulière au respect de ces règles par tous (collègues,
fournisseurs, prestataires extérieurs, etc.). Depuis 2015,
le taux de fréquence des accidents du travail a diminué
de 38 % au sein du Groupe.
Notre fiabilité nest pas le fruit du hasard. Elle est le fruit
de notre décision pragmatique de gérer lensemble de
la chaîne de valeur, du contrôle des moyens de transport
et de stockage jusquaux équipements de distribution.
Nous sommes notamment fiers daccueillir nos clients
dans 1 143 stations-service proposant des services variés
aux standards internationaux.
Nous sommes un partenaire de confiance pour les pays,
les entreprises et les communautés, engagés à fournir
des solutions énergétiques adaptées aux besoins actuels
et futurs. Nous maîtrisons cette approche depuis des
décennies et avons démontré notre capacité à la reproduire
avec succès en intégrant de nouveaux marchés.
Lexcellence opérationnelle implique également
la rationalisation des processus et la mise en œuvre
des meilleures pratiques dans toutes nos opérations.
En encourageant une culture de lamélioration continue
et en tirant parti de la technologie, comme les systèmes
(1) Source : AIE, International Energy Outlook, octobre 2023.
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Stratégie
1
ORGANISATION
AGILE
PERFORMANCE
FINANCIÈREROBUSTE
Notre efficacité repose sur une organisation décentralisée
et agile. Cette approche permet aux responsables
de chaque filiale de maîtriser parfaitement leur zone
géographique et de mener une stratégie opérationnelle
adaptée aux enjeux et besoins locaux. Dans le contexte
actuel du secteur de l’énergie, l’agilité organisationnelle est
primordiale pour rester compétitif et répondre à l’évolution
des demandes du marché, aux changements
réglementaires et aux avancées technologiques. En effet,
les régions dans lesquelles Rubis est présent ne sont pas
homogènes dans leur développement économique, leur
structure de marché, leurs opportunités et leurs défis.
Comme en témoignent les indicateurs clés du Groupe
depuis plus de 30 ans, la performance financière de Rubis
est robuste et durable. Elle se manifeste par une politique
généreuse de dividende avec un taux de distribution
historique de plus de 60 % et un taux de croissance
annuel composé du dividende par action de 7 % sur
10 ans.
Outre la performance opérationnelle, le développement
de Rubis repose sur des acquisitions stratégiques qui
renforcent des positions de marché solides et protégées
par des actifs tangibles, garants de la rentabilité
du Groupe sur le long terme. Lacquisition de Photosol
en 2022 en témoigne : nous prévoyons d’atteindre en 2027
un résultat brut d’exploitation consolidé de l’ordre de 50
à 55 millions d’euros pour cette activité.
Ce modèle, éprouvé au sein de nos activités historiques
depuis de nombreuses années, se traduit par des équipes
motivées et responsables. Le Groupe, qui emploie près
de 99 % de ses collaborateurs localement, valorise
la diversité des compétences et des points de vue.
Cette organisation encourage le partage
des connaissances, la créativité et la responsabilisation,
ce qui se traduit par une plus grande adaptabilité
et réactivité. En effet, en accélérant le processus
décisionnel, la décentralisation permet d’évoluer
rapidement afin d’apporter plus de solutions innovantes
à nos clients. Cela favorise l’amélioration continue
et la résilience du Groupe et se matérialise par des gains
de parts de marché.
Notre ambition en termes de performance repose
sur une discipline financière stricte, des multiples
d’acquisition attractifs et une utilisation prudente
des leviers financiers permettant de maintenir un faible
ratio d’endettement du Groupe. Aujourd’hui, nous sommes
particulièrement bien placés pour saisir des opportunités
dans les secteurs de l’énergie et des services de mobilité,
par le biais d’acquisitions ciblées ou de partenariats à
faible intensité capitalistique.
C’est cette approche qui nous permettra de couvrir
les besoins en énergie d’aujourd’hui et de demain, de créer
de la valeur pour l’ensemble de nos parties prenantes
et de construire un avenir durable.
Notre organisation agile nous positionne idéalement
pour répondre efficacement aux besoins locaux, tout
en respectant les standards HSE et éthiques rigoureux
définis par le Groupe.
Taux de croissance annuel composé
1 an
3 ans
5 ans
10 ans
15 ans
2023-2024
2021-2024
2019-2024
2014-2024
2009-2024
Chiffre d’affaires
0 %
- 10 %
- 19 %
- 3 %
+ 13 %
+ 11 %
+ 9 %
+ 5 %
+ 5 %
+ 3 %
- 5 %
- 6 %
- 4 %
- 2 %
- 1 %
- 3 %
+ 9 %
+ 12 %
+ 12 %
+ 11 %
+ 8 %
+ 7 %
+ 14 %
+ 13 %
+ 13 %
+ 14 %
+ 8 %
+ 7 %
Résultat brut d’exploitation
Résultat opérationnel courant
Résultat net part du Groupe
Bénéfice par action
- 4 %
Dividende par action
+ 2,5 %
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Engagement et mécénat
1
ENGAGEMENT
ET MÉCÉNAT
Agir en faveur de léducation
et de la santé
Les actions sociétales du Groupe et ses filiales reposent sur deux priorités :
l’éducation : permettre un meilleur accès à l’éducation et encourager
la formation et l’entrepreneuriat ;
la santé : permettre un meilleur accès à la santé et à l’hygiène et soutenir la
recherche.
Dans une volonté d’ancrage local et de contribution au développement
des régions où il opère, Rubis soutient, avec ses filiales, des associations
qui œuvrent auprès des populations les plus vulnérables. Notre objectif est
de faciliter l’accès à l’éducation et aux soins pour tous.
Parallèlement, nous soutenons ponctuellement, à travers des donations
exceptionnelles, des actions d’urgence pour venir en aide aux populations
touchées par des catastrophes naturelles ou des crises humanitaires.
Au-delà des initiatives portées par le Groupe, chaque filiale s’engage librement
dans des projets associatifs locaux, de manière ponctuelle ou sur le long terme.
Pour poursuivre et renforcer notre démarche volontariste, nous avons inscrit
l’engagement suivant dans notre feuille de route RSE Think Tomorrow
2022-2025 : en 2025, 100 % des business units auront mis en œuvre
des actions sociétales répondant à un besoin local en lien avec léducation
ou la santé.
En 2024
Plus de 2 300 000 euros
engagés par Rubis SCA
et les filiales du Groupe
Plus de 60 associations
soutenues dans les pays
du Groupe
1 donation exceptionnelle
en Jamaïque pour
la réhabilitation d’une école
touchée par l’ouragan Béryl
Plus de 441 000 bénéficiaires
94 % des business units
engagés
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Engagement et mécénat
1
Notre engagement à travers trois initiatives
L’ÉCOLE À L’HÔPITAL
L’ÉCOLE PRIMAIRE DE
TOAMASINA
LES BOURSES D’ÉTUDES
France
Kenya
Madagascar
Lutter contre la déscolarisation
des enfants malades
En 2024, pour la 11e année
Accompagner les élèves défavorisés
dans la poursuite de leurs études
Permettre aux enfants défavorisés
daccéder à une éducation de qualité
Depuis 2019, Rubis Energy Kenya
soutient les étudiants défavorisés
grâce au Rubis Energy Kenya
consécutive, Rubis a renouvelé son
engagement aux côtés de l’École
à l’Hôpital pour lutter contre la
déscolarisation des enfants malades.
Depuis près de 95 ans, cette
association permet à des jeunes
patients de 5 à 25 ans de poursuivre
leur scolarité grâce à des cours
individuels et gratuits dispensés par
500 professeurs bénévoles. En lien
avec les équipes médicales, des
coordinatrices de scolarité adaptent
l’accompagnement à chaque élève.
Au cours de l’année scolaire
Depuis 2015, lécole primaire
Toamasina Primary School, créée et
soutenue par notre filiale Galana,
permet chaque année à 300 enfants
daccéder à léducation et
accompagne plus de 100 anciens
élèves jusquau secondaire. Grâce à un
programme de qualité, elle affiche un
taux de réussite de 100 % aux
examens nationaux de fin de primaire
depuis quatre promotions.
Education Scholarship Fund
(REKESF). Cette bourse aide les
étudiants brillants confrontés à des
obstacles financiers pour poursuivre
leurs études secondaires et
universitaires. Elle prend en charge
les frais de scolarité, de logement et
autres dépenses essentielles pour les
étudiants admis dans les universités
locales. Les collaborateurs de Rubis
Energy Kenya sont impliqués dans
le processus de sélection et offrent
un mentorat aux bénéficiaires afin
de les guider dans leurs études et
leur développement professionnel.
En 2024, 22 élèves ont bénéficié
de ce programme.
Convaincue que l’éducation est
essentielle au développement,
Galana s’engage sur le long terme
pour offrir aux enfants des quartiers
défavorisés une scolarité qu’ils
n’auraient pas eue, contribuant
ainsi à la lutte contre le travail des
enfants et la déperdition scolaire.
2023-2024, plus de 20 000 cours
ont ainsi été donnés à près de
4 000 élèves.
Rubis Mécénat
FONDS DE DOTATION POUR DES PROJETS ARTISTIQUES ET SOCIAUX ENGAGÉS
Le fonds de dotation Rubis Mécénat, créé par le groupe
Rubis en 2011, mène des projets artistiques et sociaux
engagés ayant pour objectifs de favoriser la création
contemporaine, accompagner des artistes en devenir
et valoriser une jeunesse vulnérable par l’art.
insertion. Il a ainsi lancé en 2012 le programme Of Soul and
Joy en Afrique du Sud autour de la photographie, suivi
du projet InPulse en Jamaïque, centré sur les arts visuels,
et du laboratoire Ndao Hanavao en 2018 à Madagascar,
dédié au design social.
Le fonds s’engage pour favoriser une création
CHIFFRES CLÉS DEPUIS 2011
contemporaine à la fois exigeante et démocratique, en
accompagnant des artistes émergents et en milieu de
carrière grâce à des aides à la production pour la création
d’œuvres nouvelles, en partenariat avec des institutions
culturelles en France. En parallèle, Rubis Mécénat favorise
la professionnalisation de jeunes artistes à travers
plusieurs dispositifs, notamment le Prix Rubis Mécénat
avec les Beaux-Arts de Paris, le soutien au workshop Jeune
création des Ateliers Médicis et la Bourse Jeune création.
44 artistes émergents soutenus en France.
3 projets pérennes déducation artistique et culturelle
développés en Afrique du Sud, en Jamaïque et à
Madagascar totalisant plus de 500 bénéficiaires.
Plus de 200 artistes et professionnels invités
à partager et à transmettre leurs savoirs au sein
de ces projets.
Plus de 50 événements (expositions, festivals,
résidences et échanges culturels) organisés en
collaboration avec des institutions culturelles : Magnum
Photos, documenta, Hakanto Contemporary, etc.
Convaincu du rôle social de l’art, Rubis Mécénat développe
par ailleurs des projets d’éducation artistique et culturelle
pour valoriser une jeunesse vulnérable et favoriser son
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Principes fondamentaux
1
PRINCIPES
FONDAMENTAUX
Nos actions
SÉCURITÉ
Ambition 0 accident
02
01
AGIR
RESPECT
ÉTHIQUE
Un programme complet déployé
au sein du Groupe
DESPERSONNES
Respecter et promouvoir
le respect des droits humains
partout où nous opérons
03
Respect
Sécurité
Éthique
des personnes
Règles HSE
Code éthique
applicables à tous (Hygiène,
Sécurité, Environnement)
disponible en 6 langues
Respect de référentiels
internationaux
> 99 % des collaborateurs
sensibilisés aux règles éthiques
et anticorruption
Déclaration universelle des
droits de l’Homme
Formations
à la prévention des risques
pour les collaborateurs
et les intervenants sur site
Principes directeurs des Nations
Unies relatifs aux entreprises
et droits humains
Conventions fondamentales
de l’Organisation internationale
du travail
Principes directeurs de l’OCDE
pour les entreprises
internationales
Organisation dédiée
une Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe
des Comités Conformité
dans chaque branche
36 Référents Conformité dans
les entités opérationnelles
Sécurité routière
Déploiement de
systèmes d’assistance
par informatique embarquée
et formation à la conduite
défensive pour prévenir les
risques routiers
Formations obligatoires
aux réglementations locales, au Code
éthique et au Guide anticorruption
Engagements volontaires
Pacte mondial des Nations Unies
Actions de mécénat sociétal
mis en place dans 94 %
des business units en lien avec
les besoins locaux
Rémunération variable
des dirigeants et de la Gérance
intégrant des critères de sécurité
Système d’alerte
permettant aux collaborateurs et
à certaines autres parties prenantes
d’effectuer des signalements
sur des potentiels manquements à
la réglementation, au Code éthique
ou au Guide anticorruption
Rubis
integrity line
Pour en savoir plus sur le traitement des risques sécurité, consultez le chapitre 4, section 4.3.1.
Pour en savoir plus sur la politique éthique de Rubis, consultez le chapitre 4, section 4.4.
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Modèle d’affaires
1
MODÈLE D’AFFAIRES
Ressources
NOS DÉFIS : TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
CAPITAL HUMAIN
4 375 collaborateurs, répartis dans 44 pays
Plus de 27 % de femmes
Servir les énergies
Notre modèle
daujourd’hui et de demain
Plus de 70 nationalités
Plus de 92 % de collaborateurs formés
31 Référents Durabilité et 36 Référents
Conformité
• Poursuivre nos développements sur
des marchés à forte croissance
Notre
stratégie
• Devenir un acteur majeur de la production
d’électricité renouvelable en Europe
• Renforcer notre contribution sociétale
et environnementale
CAPITAL SOCIÉTAL
Membre de l’UN Gloobal CCoomppactt
Plus de 2,3 M€ consacrés aux actions
sociétales et au mécénat
Distribution dénergies
Politique HSE robuste
soutenue par 32 Référents
33 % d'achats locaux
DISTRIBUTION - Support & Services
- Retail & Marketing
D’ÉNERGIES
Production délectricité renouvelable
26 partenariats agrivoltaïques
12,8 M€ collectés en
financement participatif depuis la mise
en place des projets
6 595 M€
Chiffre d'affaires
731 M€ RBE
Approvisionnement
Transport maritime
81 % d'achats locaux
165 M€ Capex
(dont 1 % alignés
taxonomie)
CAPITAL INDUSTRIEL
Distribution dénergies
93 % des effectifs
Savoir-faire logistique
80 sites industriels dans le monde
1 143 stations-service dans 23 pays
• 10 navires en pleine propriété
Chiffre d'affaires
par zone géographique
Raffinerie
800 kt/an
38 %
Production délectricité renouvelable
87 parcs photovoltaïques en exploitation
en France (523 MWc de capacité
opérationnelle)
• 564 MWc de projets en construction
ou attribués
49 %
13%
Caraïbes
Afrique
Europe
(Bio)carburants
et (bio)combustibles
Gaz
liquéfiés
5,4 GWc de pipeline de projets
CAPITAL ENVIRONNEMENTAL
Répartition des
volumes par catégories
de produits distribués
Bitumes
Lubrifiants
Distribution dénergies
Plus de 370 000 m3 de pétrole brut acheté
2 MWc de panneaux photovoltaïques achetés
(installés) au cumul depuis le premier achat
22 %
36 %
Production délectricité renouvelable
88 MWc de panneaux photovoltaïques achetés
Stations-
service
Livraisons
Panneaux
photovoltaïques
sur toitures
22 %
7 %
CAPITAL FINANCIER
13 %
2,5 Md€ de capitalisation boursière du Groupe
2 961 M€ de capitaux propres
248 M€ d’investissements industriels
Stations-service
Gaz liquéfiés
Carburants (hors aviation
et stations-service)
Aviation
Clients
PARTICULIERS
ET PROFESSIONNELS
Bitumes
18
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Modèle d’affaires
1
Création de valeur
BESOINS MONDIAUX CROISSANTS EN ÉNERGIE
CAPITAL HUMAIN
290 M€ de masse salariale
Près de 99 % de collaborateurs employés localement
Plus de 98 % de collaborateurs bénéficiant
d’une couverture santé
28 % de femmes en moyenne dans les Comités
de Direction
Nos
• Excellence opérationnelle
Organisation agile
Performance financière robuste
leviers
daction
CAPITAL SOCIÉTAL
230 M€ d’impôts et taxes
0 accident industriel majeur
Pour en savoir plus sur notre stratégie et nos leviers d'action voir chapitre 1
section Stratégie.
Près de 25 000 emplois directs et indirects générés
Plus de 441 000 bénéficiaires de nos actions
sociétales
Production délectricité renouvelable
Compléments de revenus versés aux exploitants
agricoles
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE
Plus de 220 000 personnes approvisionnées en
électricité renouvelable (estimation en équivalent
production)
49 M€
Chiffre d'affaires
Distribution dénergies
Continuité de l’approvisionnement essentielle aux
26 M€ RBE
économies des pays où le Groupe opère
82 M€ Capex
(dont 99 % alignés
taxonomie)
CAPITAL INDUSTRIEL
6 : taux de fréquence des accidents du travail
(- 38 % depuis 2015)
6 % des effectifs
Distribution dénergies
Plus de 6 millions de m3 de produits vendus
Chiffre d'affaires
Parcs
photovoltaiques
au sol
Panneaux
photovoltaïques
sur toitures
par zone
Production délectricité renouvelable
88 MWc de capacités mises en exploitation
géographique
100 %
100 % des projets de parcs photovoltaïques de plus
de 1 MWc ont fait l'objet de concertation
CAPITAL ENVIRONNEMENTAL
Distribution dénergies
282 ktCO2e émis (- 5 % depuis 2019) scopes 1 et 2
Europe
88 ktCO2e émis (- 3 % depuis 2019) scope 3A
Répartition
du portefeuille
sécurisé
objectivé(1)
Électricité
Production délectricité renouvelable
460 GWh d’électricité décarbonée produite
100 % des projets développés de plus de 1 MWc ont
fait l'objet d'une étude d'impact environnemental
préalable
1 %
99 %
CAPITAL FINANCIER
342 M€ : résultat net part du Groupe
2,03 € * : montant du dividende par action
10,8 % : rentabilité des capitaux investis 2020-2024
(moyenne sur 5 ans)
Parcs au sol
Toitures
Clients
(1) Incluant le transport maritime et routier externalisé, les déplacements
professionnels et l’amont de l’électricité (45 % du scope 3A de 2019).
Pour en savoir plus sur
la chaîne de valeur,
consultez le chapitre 4,
section 4.1.3.1.3.
ENTREPRISES
DU SECTEUR PUBLIC ET PRIVÉ
*
À lAG du 12 juin 2025, le montant total du dividende proposé sera de
2,78 euros par action, dont 2,03 euros à titre de dividende ordinaire annuel
et 0,75 euro correspondant au paiement exceptionnel de l’acompte sur
dividende versé le 8 novembre 2024.
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19
Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Chiffres clés
1
CHIFFRES CLÉS
“Dans un
environnement
4 375
volatil, le Groupe a
démontré une nouvelle
fois sa résilience et
généré un sultat
net part du Groupe
en léger retrait (- 3 %)
par rapport au record
de2023.”
collaborateurs
44
pays
+ 98 000
heures de formation
dispensées
- 20 %
objectif de réduction
des scopes 1 et 2,
d’ici 2030
6
millions de m3
de produits distribués
460
GWh d’électricité
photovoltaïque produite
20
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Chiffres clés
1
Performances financières
Résultat brut
dexploitation
(en millions d’euros)
Investissements industriels
(en millions d’euros)
Chiffre daffaires
(en millions d’euros)
798
283
7 135
6 644
6 630
258
721
248
669
2022
2023
2024
2022
2023
2024
2022
2023
2024
Résultat net
part du Groupe
(en millions d’euros)
Ratio dette
nette corporate/RBE
Résultat
opérationnel courant
(en millions d’euros)
621
354
342
1,5x
1,4x
1,4x
263
509
504
2022
2023
2024
2022
2023
2024
2022
2023
2024
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21
Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Bourse et actionnariat
1
BOURSE ET ACTIONNARIAT
Évolution du dividende
et du bénéfice par action
3,42
3,30
3,09
1,75
2,86
1,86
2,84
1,50
2,72
1,80
2,63
1,59
2,55
1,92
2,32
1,34
2,03*
1,98
2,03
1,21
1,52
1,03
1,49
1,46
1,19
1,15
1,03
0,71
0,98
0,92
0,84
0,76
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023 2024
Dividende par action (en €)
Bénéfice par action (dilué) (en euros)
*
À lAG du 12 juin 2025, le montant total du dividende proposé sera de 2,78 euros par action, dont 2,03 euros à titre de dividende ordinaire
annuel et de 0,75 euro par action correspondant au paiement exceptionnel de l’acompte sur dividende versé le 8 novembre 2024.
Actionnariat de Rubis
(au 15/04/2025)
Public 68,45 %
Concert Compagnie nationale de navigation/Molis (1) 9,37 %
Plantations des terres rouges 6,01 %
Groupe Industriel Marcel Dassault 5,71 %
M. Ronald Sämann 5,58 %
Associés commandités et Gérants 2,28 %
FCP Rubis Avenir 2,09 %
Autodétention (2) 0,47 %
Conseil de Surveillance (3) 0,04 %
(1) Concert composé de Compagnie nationale de navigation, M. Patrick Molis, son Président, Mme Jade Molis, Mme Agathe Molis,
Mme Victoire Molis et M. Charles Gravatte.
(2) Incluant les 400 000 actions achetées entre le 21 janvier et le 3 février 2025 dans le cadre du programme de rachat d’actions en vue
d’être cédées à des salariés et/ou des mandataires sociaux de la Société et/ou des sociétés qui lui sont liées dans le cadre de l’opération
d’actionnariat salarié en cours à la date de dépôt du présent document.
(3) Hors détention de M. Ronald Sämann (membre du Conseil de Surveillance détenant au moins 5 % du capital). En incluant M. Ronald
Sämann, le Conseil de Surveillance détient 5,62 % du capital.
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Bourse et actionnariat
Agenda 2025
1
Jeudi 13 mars
Jeudi 12 juin
Jeudi 19 juin
Paiement du dividende
en numéraire
Mardi 4 novembre
Activité du 3e trimestre
et des 9 premiers mois
2025
Résultats annuels 2024
Assemblée Générale
Lundi 5 mai
Mardi 17 juin
Activité du 1er trimestre
2025
Détachement du coupon
et cotation des actions
ex-dividende
Mardi 9 septembre
Activité du 2e trimestre
et résultats semestriels
2025
Jeudi 12 mars 2026
Résultats annuels 2025
Renforcement de la communication avec nos actionnaires
LANCEMENT
DE LA LETTRE AUX
ACTIONNAIRES:
UN LIEN DIRECT
AVEC NOS
ACTIONNAIRES
INDIVIDUELS
Rubis propose désormais à
ses actionnaires individuels
de recevoir par courriel une
Lettre aux Actionnaires. Cette
PREMIÈRE JOURNÉE INVESTISSEURS:
«PHOTOSOL DAY» POUR ÉCHANGER
ETPARTAGER NOTRE VISION
initiative s’inscrit dans la volonté du
Groupe de renforcer la transparence et
Le 17 septembre 2024, Rubis a organisé sa première
journée investisseurs, une initiative marquante visant
à renforcer le dialogue avec la communauté financière et
à présenter la vision stratégique du Groupe pour sa filiale
Rubis Photosol. Cet événement a réuni des investisseurs
institutionnels, des analystes financiers et des
partenaires clés, offrant une plateforme d’échange
privilégiée autour des ambitions de développement
de cette activité.
de maintenir un lien direct avec ses actionnaires, en
leur offrant une meilleure compréhension de la stratégie,
des résultats et des perspectives du Groupe.
Publiée à des moments clés de la vie de la Société –
notamment lors de l’annonce des résultats annuels,
de lAssemblée Générale, ou encore à l’occasion
de nominations importantes au sein de la Direction –
la Lettre aux Actionnaires offre un décryptage clair
et synthétique des actualités du Groupe. Elle permet
également de mieux comprendre les décisions
stratégiques et les perspectives de développement
dans un secteur énergétique en pleine mutation.
Lors de cette journée, les Directions de Rubis et de
Photosol ont détaillé une analyse complète du marché du
photovoltaïque, le modèle de création de valeur, les axes
stratégiques majeurs et les perspectives de croissance.
Des présentations approfondies ont permis de mettre
en avant le modèle financier, la gestion d’un projet
photovoltaïque en France, le développement des petites
installations et de la toiture et l’expansion à l’international.
Pour découvrir nos Lettres ou les recevoir directement
dans votre boîte mail, rendez-vous sur notre site internet
ou écrivez à investors@rubis.fr.
Cette première journée investisseurs illustre la volonté
du Groupe de maintenir une transparence accrue
avec ses parties prenantes et de consolider la confiance
des investisseurs dans sa stratégie et sa capacité
à générer une croissance durable.
Site internet de Rubis et publications actionnaires
investisseurs institutionnels dans l’onglet « Investisseurs ». Vous pourrez y retrouver le cours de l’action en temps réel,
les résultats, l’agenda financier, les communiqués de presse, etc.
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23
Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Distribution d’énergies
1
PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS
DISTRIBUTION
D’ÉNERGIES
Notre branche Distribution d’énergies place les clients
au cœur de sa stratégie. Dans un secteur en constante
évolution, nous adaptons nos offres et nos services pour
répondre aux besoins spécifiques de chaque segment
de clientèle, qu’il s’agisse de particuliers ou de
p rofess i o n n el s d u t ra n spo r t , d e l ’ h ô tel l e r i e,
de l’aviculture, etc. Nous développons des solutions
énergétiques plus flexibles et améliorons continuellement
l’expérience client notamment grâce aux nouvelles
technologies.
Notre maîtrise de la chaîne d’approvisionnement nous
permet de garantir un service fiable et performant,
assurant une distribution pérenne de l’énergie. Cette
expertise nous permet d’optimiser nos flux, d’anticiper
la demande et de sécuriser l’approvisionnement,
quelles que soient les conditions de marché.
Ce métier est constitué
de deux activités :
Retail & Marketing : distribution
de solutions énergétiques,
principalement des carburants,
des gaz liquéfiés et, uniquement
en Afrique, des bitumes ;
Retail & Marketing
Support & Services : logistique
dont négoce-approvisionnement,
transport maritime et raffinage
(SARA).
Cette activité bénéficie d’une diversification à la fois géographique
et par segment de produit qui assure une performance stable et
résiliente, peu affectée par la géopolitique et les cycles économiques.
Rubis maîtrise
lensemble de la chaîne
dapprovisionnement :
Depuis deux ans, nous diversifions nos offres autour de trois
thématiques clés pour répondre aux enjeux de la transition
énergétique. Tout d’abord, nous avons enrichi nos services liés
à la mobilité, en proposant des solutions adaptées aux nouveaux
modes de déplacement et aux besoins évolutifs de nos clients.
achat de produit – acteur
de place sur les marchés
de matières premières ;
Ensuite, nous avons élargi notre offre de biocarburants. Issus de
matières premières renouvelables telles que les huiles végétales,
les résidus agricoles ou les déchets organiques, les biocarburants
représentent une alternative plus respectueuse de l’environnement
par rapport aux carburants fossiles traditionnels. Enfin, nous avons
introduit des offres solaires ou hybrides intégrant une part
d’énergie solaire, pour proposer des solutions énergétiques à la fois
performantes et durables à nos clients.
transport – utilisation de navires
en pleine propriété et affrétés
à temps ;
stockage – détention en propre
de terminaux d’importation
dans ses lieux d’implantation ;
distribution – centres emplisseurs
de bouteilles (gaz liquéfié),
réseau de 1 143 stations-service,
avitaillement dans plus de
20 aéroports.
24
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Distribution d’énergies
Rubis distribue des carburants
et du gaz liquéfié (réseau de
645 stations-service) ainsi
Afrique
1
que du bitume en Afrique de l’Ouest.
Les entités africaines du Groupe
se positionnent dans le top 3 (1) dans
la plupart des pays, sur tous les
segments de marché.
Dans la distribution de carburants
et de gaz liquéfié, les principaux
concurrents dans cette zone sont
Puma, TotalEnergies, Vivo Energy,
ainsi que des acteurs locaux
indépendants. En ce qui concerne
la distribution de bitume, Rubis est
leader sur l’ensemble de ses marchés
et la concurrence est locale.
Leviers de croissance
Développement des offres
en stations-service
Promotion du gaz liquéfié
comme énergie de transition
Expansion de lactivité bitume
Le besoin en infrastructures
routières ne cesse de croître
dans la zone. Présent dans trois
pays au moment de l’entrée
dans ce secteur (en 2015 lors
de l’acquisition d’Eres), le Groupe
est désormais implanté dans neuf
pays et dispose de plus
de 100 000 tonnes de capacité
de stockage pour garantir
un approvisionnement fiable
à ses clients.
Pour s’adapter aux nouvelles
attentes des consommateurs,
nos stations-service deviennent
des centres multifonctionnels
offrant des magasins de proximité,
des services de restauration,
de lavage de voitures, etc.
Nous nous associons avec
des acteurs de renom pour
proposer les meilleurs services
et accroître la fréquentation
des stations, leurs volumes
et leurs marges.
Le gaz liquéfié constitue
une alternative de transition
pour un tiers de la population
mondiale qui cuisine au bois,
à la paraffine et au charbon,
ce qui génère une pollution de l’air
domestique nocive. Lusage
de ce combustible est promu
par lAgence internationale
de l’énergie et les gouvernements
dAfrique du Sud, de Madagascar
ou du Kenya, qui investissent dans
des infrastructures dédiées
(dépôts de stockage notamment)
et montrent l’exemple en lançant
des programmes de rénovation
des installations administratives
à son profit.
Répartition des volumes distribués
par catégorie de produits
38 %
18 %
47 %
des volumes
14 %
16 %
33 %
de la marge
brute
GPL
15 %
Carburant
Bitume
Stations-service
Gaz liquéfiés
Aviation
1 956
collaborateurs
Bitumes
Carburants
(hors stations-service et aviation)
(1) Estimation Rubis.
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Distribution d’énergies
1
Caraïbes
Rubis distribue des carburants et du gaz liquéfié dans 19 territoires (412 stations-service) et maîtrise l’ensemble de
la chaîne d’approvisionnement. Le Groupe se positionne dans le top 3 (1) dans la plupart des pays, sur tous les segments
de marchés. Les principaux concurrents dans cette zone sont Parkland (Sol), TotalEnergies, ainsi que des acteurs locaux
indépendants.
Leviers de croissance
Renforcement de notre offre sur
des marchés à forte croissance
Pour répondre aux besoins
des professionnels, Rubis continue
de développer son activité
commerciale dans des marchés à
fort potentiel, tels que le Suriname
et le Guyana.
38 %
Développement des offres
en stations-service
des volumes
Rubis enrichit ses offres
en stations-service de magasins
de proximité, services
de restauration, lavage
de voitures, etc. Le Groupe
a également déployé une nouvelle
offre de bornes de recharge
aux Antilles françaises, V-City, pour
accompagner le développement
de la mobilité électrique.
40 %
de la marge
brute
860
GPL
Carburant
collaborateurs
Déploiement d’une offre solaire
6 %
Que ce soit en collaboration
avec la branche Production
d’électricité renouvelable dans
les Antilles françaises ou en
partenariat avec Soléco Energy
dans les Caraïbes anglophones,
le Groupe propose des installations
solaires à destination de ses clients
professionnels. Lobjectif
est de développer aussi bien
des installations en toiture que
des parcs au sol pour faciliter
la transition énergétique
Répartition des volumes
distribués par catégorie
de produits
16 %
42 %
Stations-service
Carburants
(hors stations-service et aviation)
Aviation
37 %
Gaz liquéfiés
de nos clients.
(1) Estimation Rubis.
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Distribution d’énergies
1
Europe
En Europe, Rubis distribue essentiellement du gaz liquéfié pour des clients
résidentiels (près des deux tiers) et professionnels. Ce segment représente
73 % des volumes de la zone. En Corse et dans les îles anglo-normandes,
Rubis distribue des carburants à travers un réseau de 86 stations-service
et propose des carburants aviation et marin. Dans ses implantations, le Groupe
se positionne dans le top 3 (1) du marché, face à des concurrents tels que
Cepsa, DCC, Galp, Repsol, SHV, UGI.
Leviers de croissance
Développement du GPL-carburant
Le Groupe distribue du GPL-carburant en France, en Espagne, en Suisse
et au Portugal. Cette alternative aux carburants classiques produit moins
de CO2 et quasiment aucune particule. Le marché poursuit sa croissance
avec des volumes en augmentation de 13 % par rapport à 2023 (2)
.
Mise à disposition de biocarburants
Rubis distribue des biocarburants et biocombustibles, tels que le HVO
(biocarburant à base d’huiles usagées qui réduit de 90 % les émissions
de CO2 par rapport à l’utilisation d’un diesel classique) ou l’EcoHeat100,
un combustible domestique 100 % renouvelable.
Création de solutions hybrides
Le Groupe accompagne ses clients dans leur transition énergétique
en élargissant son offre avec des projets solaires pour des professionnels
ou des offres hybrides combinant du gaz liquéfié et des panneaux solaires
notamment pour les particuliers.
Répartition des volumes distribués
par catégorie de produits
1 %
16 %
9 %
GPL
Carburant
74 %
Gaz liquéfiés
Stations-service
15 %
27 %
792
collaborateurs
Carburants
(hors stations-service et aviation)
des volumes
de la marge
brute
Aviation
(1) Estimation Rubis.
(2) Source CPDP (Comité professionnel du pétrole).
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Distribution d’énergies
1
Support & Services
Support & Services regroupe les activités dapprovisionnement et de transport maritime des
produits commercialisés par le Groupe et l’activité de raffinage et de stockage de SARA.
Approvisionnement et transport maritime
Rubis dispose de 17 navires pour assurer l’ensemble de ses
opérations de transport maritime. Dix d’entre eux sont la
propriété du Groupe (cinq bitumiers, trois tankers pour les
carburants et deux navires de transport de gaz liquéfié).
Les autres sont affrétés en time-charter.
Dans ce cadre, afin de répondre aux objectifs de
décarbonation des Nations Unies et aux objectifs
de réduction des émissions de CO2 fixés dans la feuille de
route RSE Think Tomorrow 2022-2025 du Groupe, notre
filiale Rubis Énergie adhère à la Sea Cargo Charter, une
initiative en faveur d’un transport maritime responsable,
transparent et efficient.
Raffinage et stockage
La raffinerie des Antilles (SARA), détenue à 71 %
par le Groupe, est implantée en Martinique et assure de
façon exclusive lapprovisionnement en carburants et
combustibles des trois départements français dAmérique
(DFA). Les prix de mise à disposition des produits et la
rentabilité de SARA sont régulés par les pouvoirs publics
à travers un décret. Sa capacité de production est de
800 000 tonnes par an et elle produit une gamme
complète aux normes environnementales européennes :
carburants pour la mobilité terrestre, aérienne et maritime,
gaz liquéfié, etc. SARA veut aller encore plus loin et se
positionne à la fois comme producteur et fournisseur de
465
carburants moins carbonés, tels que l’hydrogène et les
biocombustibles.
collaborateurs
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Production d’électricité renouvelable
1
PRODUCTION
D’ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE
Ce métier est constitué de l’activité Production d’électricité photovoltaïque et d’une participation
de 17,2 % dans HDF Energy, un groupe international spécialisé dans l’hydrogène-électricité.
Production délectricité
photovoltaïque
Rubis est l’un des leaders indépendants de la production
photovoltaïque en France avec 523 MWc de capacité en
opération (dont 87 grands parcs photovoltaïques au sol) et
322 MWc en construction. Du développement
d’installations au démantèlement en passant par la
conception, le financement, l’exploitation et la
maintenance, nous sommes présents sur toute la chaîne
de valeur.
Le Groupe s’adresse principalement au marché
des grandes installations au sol ou en ombrières avec un
savoir-faire reconnu dans le domaine de l’agrivoltaïsme.
Nous nous sommes volontairement concentrés sur
des localisations stratégiques moins concurrentielles
et sur le développement de projets complexes pour
nous démarquer des grands groupes présents sur ce
marché ; une stratégie très similaire à celle développée
pour la branche Distribution d’énergies.
L’électricité produite est principalement revendue par le
biais de contrats long terme obtenus grâce au mécanisme
d’appels d’offres de la Commission de régulation
de l’énergie (CRE). Nous nous positionnons également
sur le marché des Corporate Power Purchase Agreements
(CPPA), des contrats long terme avec des sociétés privées.
En France, nos principaux concurrents sont des filiales
de multinationales telles qu’Engie, TotalEnergies, EDF ENR
ou le groupe Mulliez (Voltalia), ainsi que des producteurs
indépendants tels que Neoen ou Tenergie.
En 2024, nous avons poursuivi notre développement
à l’international : en Italie, avec l’acquisition de plusieurs
projets prêts à construire tarifés lors du premier appel
d’offres dédié à l’agrivoltaïsme, ainsi qu’en Espagne et en
Pologne.
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
1
Production d’électricité renouvelable
1,1GWc
5,4 GWc
273
de capacités en
opération, en construction
et attribuées
de projets en
collaborateurs
développement
Électricité photovoltaïque
Leviers de croissance
Diversification clients
Petites installations
photovoltaïques
Diversification à l’international
Jusqu’à présent, l’énergie produite
via nos grandes installations
au sol était principalement
revendue via des contrats CRE.
Pour accompagner la demande
croissante des entreprises
souhaitant décarboner leur mix
énergétique, nous nous
développons également sur le
marché des CPPA, des contrats
d’approvisionnement d’électricité
à tarif fixe pour des sociétés
privées pour une durée
Forts du socle que constitue la
France, nous avons mis en place
une stratégie visant à devenir un
acteur majeur de la production
d’électricité photovoltaïque
en Europe, zone dans laquelle
la demande d’électricité
renouvelable est croissante. Après
l’Italie et l’Espagne, nous nous
sommes implantés en Pologne.
Nous étudions également
l’Outre-mer et les Caraïbes, aussi
bien pour le segment des grandes
installations au sol que les petites
installations pour nos clients
professionnels en partenariat avec
notre branche Distribution
Suite à l’intégration de Mobexi
en 2022 puis d’ENER 5 début 2024,
nous avons créé une division
dédiée aux petites installations
dès 100 kWc à destination des
industriels, du monde agricole et
des collectivités pour leur apporter
des solutions durables, innovantes
et compétitives. La réglementation
française, imposant
progressivement la solarisation
des bureaux de plus de 500 m2 et
des parkings de plus de 1 500 m2,
nous conforte dans cette
de 10 à 20 ans.
diversification stratégique.
d’énergies.
30
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Not named
PRÉSENTATION DU GROUPE
Production d’électricité renouvelable
1
Hydrogène-électricité
Dans le cadre de son entrée au capital de HDF Energy, Rubis a conclu un accord industriel
et financier qui prévoit notamment une priorité d’investissement dans les projets développés en
Afrique, dans les Caraïbes et en Europe.
Le Groupe soutient la construction de deux centrales
Renewstable® en Guyane et à la Barbade. Chacune de ces
centrales aura une capacité totale de 50 MWc (puissance
maximale des panneaux solaires en conditions optimales).
L’électricité produite servira à alimenter le réseau, avec
une puissance continue pouvant atteindre 13 MW.
Pour y parvenir, l’électricité excédentaire des panneaux
photovoltaïques sera utilisée pour produire de l’hydrogène
grâce à un électrolyseur. Cet hydrogène sera stocké grâce
à des batteries, puis reconverti en électricité via une pile
à combustible.
Ces solutions sont particulièrement adaptées aux îles,
où le coût de l’électricité produite à partir de combustibles
fossiles est élevé.
Pour assurer une production d’électricité stable, même
la nuit ou en cas de faible ensoleillement, ces centrales
stockeront l’énergie sous forme d’hydrogène.
R U B I S
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31
Not named
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
2
2.1 RAPPORT DACTIVITÉ POUR LEXERCICE 2024
34
Branche Distribution d’énergies
Branche Production d’électricité renouvelable
Contribution de la JV Rubis Terminal
Annexe
36
41
42
42
2.2 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE
42
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
33
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
2
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
2.1
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
Dans un environnement global complexe et volatil, le Groupe
a démontré une nouvelle fois sa résilience et généré un
résultat net en base comparable et à périmètre constant
en léger retrait (- 5 %).
des volumes de 5 %. La branche Production d’électricité
renouvelable, tirée par le déploiement du secteur
photovoltaïque, a accéléré son plan de développement
conformément aux annonces du Photosol Day en
septembre 2024, accroissant son portefeuille de projets
sécurisés de 22 % à 1,1 GWc. Enfin, l’exercice a vu se
concrétiser la cession des 55 % détenus dans la JV Rubis
Terminal, générant une plus-value nette de 83 millions deuros.
Le positionnement multi-pays et multi-segments de la
branche Distribution dénergies ainsi que sa structure duale
midstream/downstream ont permis d’absorber les chocs
externes de toutes natures et d’enregistrer une croissance
RÉSULTATS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
2024
6 644
721
2023
6 630
798
742
2024 vs 2023
0 %
Chiffre d’affaires
Résultat brut dexploitation (RBE)
Résultat brut dexploitation (RBE) base comparable(1)
Résultat opérationnel courant (ROC), dont
- 10 %
- 3 %
723
504
549
(8)
621
647
4
- 19 %
- 15 %
- 307 %
- 3 %
Distribution d’énergies
Production d’électricité renouvelable
Résultat net part du Groupe
Résultat net PdG – base et périmètre comparables (2)
342
314
354
329
3,42
1,98
725
283
206
77
- 5 %
Bénéfice par action dilué (en euros)
3,30
2,03 (3)
697
- 4 %
Dividende par action (en euros)
+ 2,5 %
- 4 %
CAF avant coût de l’endettement financier net et impôt
Investissements industriels, dont
248
165
Distribution d’énergies
Production d’électricité renouvelable
82
Cash-flow libre (4)
320
198
+ 61 %
(1) Hors hyperinflation, IFRS 2, ajustements Nigéria et Madagascar 2023 et autres non-récurrents.
(2) Idem (1) plus : ajustements pour effet impôt Pilier 2 et gain de cession Rubis Terminal.
(3) Montant proposé à lAssemblée Générale du 12 juin 2025. Le montant total du dividende proposé sera de 2,78 euros par action, dont 2,03 euros à titre de
dividende ordinaire annuel et 0,75 euro correspondant au paiement exceptionnel de l’acompte sur dividende versé le 8 novembre 2024.
(4) Correspondant aux flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, diminués des investissements industriels et des intérêts financiers nets versés
(y compris ceux de la holding).
La situation financière du Groupe en fin d’exercice s’est
renforcée avec un ratio d’endettement net rapporté au RBE
de 1,9 x (hors IFRS 16) et représentant 35 % des fonds
propres. Par ailleurs, Il est rappelé que les postes d’actifs du
bilan « Autre actifs long terme » et « Clients et autres
débiteurs » comprennent à hauteur de respectivement
174 millions d’euros et 87 millions d’euros les créances
correspondant aux règlements différés (sur la période
octobre 2025 à octobre 2027) de la cession des 55 %
détenus dans la JV Rubis Terminal, portant intérêt et
bénéficiant d’une garantie à première demande.
34
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
STRUCTURE FINANCIÈRE AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
31/12/2024
2 961
676
31/12/2023
2 763
590
Fonds propres totaux
Disponibilités
2
Dette financière brute(1)
Dette financière nette(1)
dont dette financière sans recours (2)
Ratio dette nette/fonds propres (1)
Ratio dette nette/RBE(1)
1 969
1 292
431
1 950
1 360
367
44 %
1,9
49 %
1,8
(1) Hors IFRS 16.
(2) Au niveau des SPV de Photosol.
Si la capacité dautofinancement est en retrait de 28 millions
d’euros (- 4 %), la génération de 39 millions d’euros de
trésorerie liée à la variation du BFR, contre une
consommation de 92 millions d’euros de trésorerie en 2023
au même titre, contribue largement à l’amélioration globale
de la position financière du Groupe. Ce mouvement est
renforcé par des investissements en retrait de 35 millions
d’euros, après un exercice 2023 qui avait vu des
investissements en navires importants. Le cash-flow libre
atteint 320 millions d’euros, en forte hausse par rapport
à 2023, attestant de la bonne qualité des résultats.
ANALYSE DU MOUVEMENT DE LA POSITION FINANCIÈRE NETTE DEPUIS LE DÉBUT DE LEXERCICE
(en millions d’euros)
Dette financière nette (hors obligations locatives) au 31 décembre 2023
Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement financier net et impôt
Variation du BFR
(1 360)
697
39
Impôts payés
(71)
(97)
(165)
(82)
(295)
103
1
Intérêts financiers nets versés
Investissements Retail & Marketing
Investissements Production d’électricité renouvelable
Dividendes aux actionnaires et minoritaires
Cessions (Acquisitions) nettes d’actifs financiers
Photosol – Entrée de minoritaires et variations de la dette de put sur minoritaires
Autres flux d’investissements avec les coentreprises (principalement dividendes reçus)
Variation des prêts, dépôts de garantie et avances
Autres flux dont obligations locatives
6
13
(38)
9
Augmentation de fonds propres
Rachat d’actions (réduction de capital)
(25)
(27)
(1 292)
Incidences des variations de périmètre et change
Dette financière nette (hors obligations locatives) au 31 décembre 2024
R U B I S
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35
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
2
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
Branche Distribution d’énergies
La branche Distribution dénergies regroupe, d’une part, l’activité Retail & Marketing de distribution de carburants (réseaux
de stations-service, gaz liquéfiés, bitume, fioul commercial, aviation, marine, lubrifiants) sur trois zones géographiques
(Europe, Caraïbes, Afrique) et, d’autre part, l’activité Support & Services, regroupant les activités en amont de Retail
& Marketing : raffinage, approvisionnement, négoce, shipping et logistique.
RÉSULTATS DE LA BRANCHE DISTRIBUTION D’ÉNERGIES AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
2024
2023
2024 vs 2023
Volumes distribués (en milliers de m3)
6 018
6 595
731
5 718
6 581
797
+ 5 %
0 %
Chiffre d’affaires
RBE
- 8 %
- 15 %
- 3 %
ROC
549
647
CAF avant coût de l’endettement financier net et impôt
Investissements
687
710
165
206
Retail & Marketing
COTATION DES PRODUITS PÉTROLIERS (ULSD)
Les cotations de l’ULSD ont poursuivi au deuxième semestre
leur mouvement de retrait (- 12 %), dans le prolongement
du premier semestre (- 9 %), par rapport au second
semestre 2023 pour se situer à 678 USD/t en décembre 2024.
Il n’en demeure pas moins que des volatilités extrêmes des
devises telles le shilling kényan ou le naira nigérian ont
perturbé les équilibres, générant des écarts de change
matériels dans les comptes du Groupe en 2022 (- 84 millions
d’euros) et 2023 (- 105 millions d’euros), ramenés à
- 47 millions d’euros en 2024.
D’une façon générale, Rubis est positionné sur des marchés
qui lui permettent de transférer au client final la volatilité
des prix (système de prix libres ou régulés) et ainsi de
constater sur une longue période une relative stabilité de
ses marges. Les cotations records de l’année 2022
(1 053 USD/t au S2 2022) avaient amené les gouvernements
du Kenya et de Madagascar à sortir temporairement du
système de structure de prix, tout en mettant en place, en
parallèle, un mécanisme de subventions aux distributeurs.
L’accalmie sur les cotations en 2023 et 2024 a mis
progressivement fin à ces mesures et les gouvernements,
tant au Kenya qu’à Madagascar, ont respecté leurs
obligations vis-à-vis des distributeurs pétroliers.
Les cotations de l’ULSD sont en retrait de 10 % en moyenne
sur l’année 2024 pour des marges unitaires moyennes en
retrait de 4 %. Ce retrait s’explique par la situation
exceptionnelle au Kenya : le mix produit a évolué
défavorablement en raison de la forte hausse des volumes
aviation, réalisée avec des marges unitaires structurellement
plus faibles et des effets stocks négatifs, liés à lappréciation
de la monnaie. En excluant ces éléments, la marge unitaire
est en hausse de 1 %, en cohérence avec la baisse des prix
d’approvisionnement.
36
R U B I S
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Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
Stabilité des marges malgré la volatilité des prix pétroliers
%
1 200
120
103 %
100
2
1 000
80
1002
22 %
60
800
600
765
54 %
687
40 645
542
22 %
528
15 %
20
438
7 %
321
493
-5 %
2 %
24 %
-6 %
359
-2 %
9 %
-2 %
-4 %
0
-20
-40
-60
451
400
200
0
1 %
2 %
-10 %
-9 %
-21 %
-24 %
-30 %
-39 %
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
2024
Variation cotation ULSD
Variation marge unitaire
Prix pétroliers (ULSD en €)
SYNTHÈSE DE LACTIVITÉ EN VOLUMES SUR LEXERCICE 2024
Opérant à travers ses 31 implantations, la branche a commercialisé 6 millions de m3 sur la période en distribution finale
(+ 5 %). On notera les bonnes croissances de l’aviation (+ 25 %) et du bitume (+ 10 %).
ÉVOLUTION DES VOLUMES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en milliers de m3)
Europe
2024
925
2023
876
2024 vs 2023
+ 6 %
Caraïbes
Afrique
2 267
2 826
6 018
2 219
2 623
5 718
+ 2 %
+ 8 %
TOTAL
+ 5 %
En 2024, ces volumes se répartissent selon les trois zones
géographiques : Europe (15 %), Caraïbes (38 %) et Afrique
(47 %), fournissant au Groupe une excellente diversité à la
fois climatique, économique (pays émergents et économies
développées) et par type d’utilisation (résidentielle,
transports, industries, utilities, aviation, marine, lubrifiants).
Les volumes/marges par catégorie de produits se
répartissent ainsi : 36/29 % pour les réseaux de stations-
service, 35/24 % pour l’ensemble des autres carburants
(aviation, fioul commercial, gazole non routier, lubrifiants,
naphta), 22/38 % pour le GPL et 7/9 % pour le bitume.
MARGE COMMERCIALE
La marge commerciale brute atteint 815 millions d’euros, stable comparée à 2023 (806 millions d’euros après ajustement
au Nigéria et à Madagascar).
MARGE BRUTE RETAIL & MARKETING AU 31 DÉCEMBRE 2024
Marge brute
(en millions
d’euros)
Marge
unitaire
Répartition 2024 vs 2023*
(en euros/m3) 2024 vs 2023*
Europe
Caraïbes
Afrique
TOTAL
220
328
267
815
27 %
40 %
33 %
+ 6 %
+ 7 %
- 8 %
+ 1 %
237
144
93
0 %
+ 5 %
- 15 %
- 4 %
100 %
135
*
Données 2023 ajustées en Afrique (Nigéria et Madagascar).
R U B I S
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37
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
2
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
RÉSULTATS DE LACTIVITÉ RETAIL & MARKETING
Les agrégats opérationnels RBE et ROC enregistrent un retrait respectivement de 12 % et 20 % en 2024 ramenés à
respectivement - 5 % et - 12 %, ajustés des marges inflatées au Nigéria de 31,6 millions d’euros et d’un remboursement de
manque à gagner de 11,3 millions d’euros reçu à Madagascar en 2023 au titre de 2022.
RÉSULTATS DE L’ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
2024
6 018
5 597
508
2023
5 718
5 548
576
2024 vs 2023
+ 5 %
Volumes distribués (en milliers de m3)
Chiffre d’affaires
+ 1 %
RBE
- 12 %
ROC
382
475
- 20 %
Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement financier net
et impôt
473
144
488
155
- 3 %
Investissements
LEurope, principalement positionnée sur la distribution de
GPL affiche des volumes en hausse de 6 % pour des
températures hivernales stables par rapport à 2023 (source :
Météo France).
Enfin, l’Afrique enregistre une bonne performance en termes
de volumes (+ 8 %), avec des volumes réseau en hausse de
5 % et une envolée des volumes aviation au Kenya (+ 42 %).
Les investissements de l’exercice atteignent 144 millions
d’euros se répartissant sur les 27 filiales opérationnelles et
concernent des investissements courants (stations-service,
terminaux, réservoirs, bouteilles, installations en clientèle),
destinés principalement à accompagner la croissance des
parts de marché d’une part et la maintenance des
installations d’autre part.
La région Caraïbes a réitéré ses bonnes performances en
volumes (hors Haïti) : + 6 % en 2024 (après + 5 % en 2023)
tirée par la bonne dynamique du secteur tourisme avec ses
effets sur les volumes aviation (+ 10 %) et réseaux (+ 5 %).
Retail & Marketing Europe
Espagne – France – îles anglo-normandes – Portugal – Suisse
RÉSULTAT DE L’ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING EUROPE AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
2024
925
816
106
59
2023
876
800
100
60
2024 vs 2023
+ 6 %
Volumes distribués (en milliers de m3)
Chiffre d’affaires
+ 2 %
RBE
+ 6 %
ROC
- 1 %
CAF avant coût de l’endettement financier net et impôt
Investissements
100
40
101
38
- 1 %
La zone Europe présente le positionnement GPL le plus fort
du Groupe : près de la moitié des volumes du Groupe y sont
commercialisés et le GPL représente trois quarts des
volumes de la zone, avec une clientèle estimée aux deux
tiers résidentiels.
Le GPL France continue d’être porté par une dynamique
favorable avec des gains de parts de marché sur son
segment historique (petit vrac propane : + 9 %) et une forte
demande en GPL-carburant (+ 16 %).
Les volumes sont en progression de 6 % sur l’ensemble de
l’exercice, avec des marges unitaires stables, à un haut
niveau, permettant d’assurer une hausse de la contribution
RBE de 6 %.
38
R U B I S
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Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
Retail & Marketing Caraïbes
Antilles et Guyane françaises – Bermudes – Eastern Caribbean – Jamaïque – Haïti – Western Caribbean – Guyana –
Suriname
RÉSULTATS DE L’ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING CARAÏBES AU 31 DÉCEMBRE 2024
2
(en millions d’euros)
2024
2 267
2 350
232
2023
2 219
2 355
227
2024 vs 2023
+ 2 %
Volumes distribués (en milliers de m3)
Chiffre d’affaires
0 %
RBE
+ 2 %
ROC
190
194
- 2 %
CAF avant coût de l’endettement financier net et impôt
Investissements
218
209
57
+ 4 %
51
Au total, 19 implantations assurent la distribution locale de
carburants (plus de 400 stations-service, aviation,
commercial, GPL, lubrifiants et bitume).
On notera également la forte croissance des contributions
de la Jamaïque et des îles Caïmans, alors que les Antilles
françaises et les Bahamas (retrait des volumes et des
marges en aviation notamment) ont enregistré un recul.
Dans les Caraïbes anglophones, plus gros contributeur de
la zone en RBE (55 %), la demande de produits pétroliers a
continué de bénéficier d’une forte activité touristique et de
l’impressionnante croissance économique au Guyana
(44 %), favorisant la bonne tenue des volumes (+ 19 % sur
la zone Eastern Caribbean). Linfléchissement des prix du
baril sur le deuxième semestre a permis de soutenir la
progression des marges unitaires.
Au total, les RBE et ROC se maintiennent au niveau record
de 2023.
La situation à Haïti reste chaotique et incertaine (volumes :
- 18 %, ROC : - 20 %), le début du déploiement d’une force
internationale chargée de maintenir l’ordre n’a pas eu à date
le résultat escompté. La filiale gère ses coûts et
investissements a minima.
Retail & Marketing Afrique
Carburants et GPL : Afrique du Sud – Botswana – Burundi – Djibouti – Eswatini - Éthiopie – Kenya – La Réunion –
Madagascar – Maroc - Ouganda – Rwanda – Zambie - Zimbabwe
RÉSULTATS DE L’ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING AFRIQUE (HORS BITUME) AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
2024
2 397
2 115
119
2023
2 045
2 394
173
2024 vs 2023
+ 17 %
Volumes distribués (en milliers de m3)
Chiffre d’affaires
RBE
- 12 %
- 31 %
ROC
86
149
- 42 %
Investissements
43
47
Les volumes Afrique (hors bitume) augmentent globalement
de 7 %, avec :
remboursement de 11,3 millions d’euros obtenu à
Madagascar en 2023 au titre de 2022.
une bonne progression des ventes en réseaux, + 4 %,
tirées par Madagascar, l’Éthiopie et le Rwanda. Les
volumes au Kenya se sont normalisés avec la fin du
programme de rebranding et de lagressivité commerciale
de petits intervenants en réseaux dans un contexte
macroéconomique complexe ;
Ce recul s’explique par une dégradation de la marge unitaire
en réseau au Kenya et en volumes BtoB au Kenya et à
Madagascar.
Au Kenya, une revalorisation des marges unitaires réseau
par l’État est attendue mi-2025.
Si la marge unitaire Afrique est en retrait de 21 %, la moitié
du retrait s’explique par la très forte augmentation des
volumes aviation au Kenya (+ 42 %) qui réalisent des
marges unitaires structurellement inférieures aux autres
segments.
une très forte augmentation des volumes aviation au
Kenya.
Les agrégats RBE et ROC sont en fort repli en 2024 :
respectivement de 26 % et de 37% après ajustement d’un
R U B I S
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39
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
2
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
Bitume (Retail & Marketing et Support & Services) : Afrique du Sud – Angola – Cameroun – Gabon – Guinée – Libéria
– Nigéria – Sénégal – Togo et sous-région
RÉSULTATS DE L’ACTIVITÉ BITUME AFRIQUE AU 31 DÉCEMBRE 2024 (RETAIL & MARKETING ET SUPPORT &
SERVICES)
(en millions d’euros)
2024
429
132
383
94
2023
391
188
434
131
122
18
2024 vs 2023
+ 10 %
Volumes distribués Retail & Marketing (en milliers de m3)
Volumes Support & Services (en milliers de m3)
- 30 %
Chiffre d’affaires
RBE
- 12 %
- 29 %
ROC
82
- 33 %
Investissements
13
L’exercice a enregistré en 2024 une hausse des volumes en
clientèle de 10 %, tirée principalement par lAfrique du Sud,
le Cameroun et la Guinée alors que le marché historique au
Nigéria était perturbé par la concurrence des routes en
ciment.
ressortir des retraits respectifs de 6 % et 10 % en 2024 vs
2023.
On notera sur l’exercice 2024, et comme anticipé, le retour
à une situation quasi normalisée au Nigéria en matière de
taux de change, avec un résultat de change passé de
- 67 millions d’euros en 2023 à - 12 millions d’euros.
Il est rappelé qu’en 2023, les RBE et ROC avaient bénéficié
de la capacité de la filiale nigériane à intégrer le différentiel
de taux de change entre le taux officiel et le taux de marché
dans ses prix aux clients, représentant un montant de
31,6 millions d’euros. Ce mécanisme n’a plus lieu d’être
en 2024 depuis que le taux de change officiel est aligné sur
le taux de marché. Les RBE et ROC ajustés font ainsi
En parallèle, l’amont (trading) a souffert d’un déficit
d’opportunités sur les marchés US/Canada réduisant les
opérations d’approvisionnement sur cette zone au départ
de la Méditerranée et se traduisant par un retrait des
volumes en trading de 30 %.
Support & Services
Madagascar – Martinique (SARA) – Haïti – La Barbade et Dubaï (négoce) Shipping
RÉSULTATS DE L’ACTIVITÉ SUPPORT & SERVICES AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
Chiffre d’affaires
RBE
2024
998
223
167
46
2023
1 032
221
172
2024 vs 2023
- 3 %
+ 1 %
ROC, dont
- 3 %
SARA
38
+ 21 %
- 10 %
- 4 %
Support & Services
121
214
22
134
222
51
CAF avant coût de l’endettement financier net et impôt
Investissements
Ce sous-ensemble regroupe les outils d’approvisionnement
de l’activité Retail & Marketing en produits pétroliers et
bitume :
bitume dans la zone Afrique/Moyen-Orient avec un siège
opérationnel à Dubaï ;
en support-logistique, l’activité shipping (17 navires)
active en bitume et produits blancs dans les Caraïbes et
l’activité « stockage et pipe » à Madagascar.
la participation de 71 % dans la raffinerie des Antilles
(SARA) ;
l’activité négoce-approvisionnement, active en produits
blancs dans les Caraïbes (la Barbade) et surtout en
40
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
Rapport d’activité pour l’exercice 2024
Les résultats de la raffinerie SARA, quand bien même
régulés par une formule garantissant un retour de 9 % sur
les capitaux propres, ont enregistré les effets de
reclassements comptables entre RBE et provisions (pour
grands travaux) expliquant la variation (+ 21 %) observée
au niveau du ROC.
La contribution de l’activité Support & Services (hors SARA)
est en retrait de 10 % à 121 millions d’euros reflétant
principalement la baisse des opérations de trading en
bitume (développée plus haut), l’activité se maintenant à
un bon niveau dans la zone Caraïbes et à Madagascar.
2
Branche Production d’électricité renouvelable
RÉSULTATS DE LA BRANCHE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ RENOUVELABLE AU 31 DÉCEMBRE 2024
(en millions d’euros)
2024
523
460
49
2023
435
472
49
2024 vs 2023
+ 20 %
- 2,5 %
0 %
Capacité installée (en MWc)
Production d’électricité (en GWh)
Chiffre d’affaires
RBE
26
29
- 11 %
CAF avant coût de l’endettement financier net et impôt
Investissements
23
22
+ 2 %
82
77
Dette financière nette
567
431
507
334
dont dette financière brute SPV
Au 31 décembre 2024, le portefeuille de Rubis Photosol
comprend :
Du côté de l’international, l’accélération du développement
est lancée :
1 087MWc de capacités sécurisées (contre 893 MWc fin
décembre 2023, soit + 22 %), comprenant les capacités
en opération (523 MWc contre 435 MWc) et en
construction ou attribuées (564 MWc contre 458 MWc) ;
en Italie : la construction de 44 MWc a démarré suite à
l’obtention en tant que lauréat du premier appel d’offres
national agrivoltaïque (PNRR, équivalent des appels
d’offres CRE français) pour un tarif sécurisé sur 20 ans.
150 MWc de projets complémentaires sont en
développement préliminaire à fin 2024 ;
un pipeline de projets en développement de 5,4 GWc
contre 4,3 GWc, en augmentation de 25 %.
en Europe de l’Est (Bulgarie, Roumanie, Pologne) :
242 MWc de projets sont en phase de développement
avancé à travers des DSA (Development Service
Agreement) ;
Malgré des ralentissements administratifs dans l’octroi des
permis de construire et des raccordements au réseau, le
volume d’activité s’est accéléré. En 2024, Photosol a, en
effet, déposé 650 MWc de permis de construire et 250 MWc
ont été obtenus sur l’année. Notons que le taux de réussite
en première décision pour les permis de construire est de
plus de 80 %.
en Espagne : 440 MWc de projets sont entrés en pipeline
qualifié (le foncier est sécurisé mais le raccordement ne
l’est pas) principalement dans le nord du pays, région en
déficit de projets photovoltaïques.
Dix installations sont actuellement en construction dont
celle de Creil, qui sera la deuxième plus grande installation
photovoltaïque au sol en France. Aucun retard de
construction n’est constaté à ce jour. Les premiers
mégawatts de Creil ont été mis en service en février 2025
et l’ensemble des mégawatts restants sera mis en service
de manière échelonnée sur l’année 2025 et le début de
l’année 2026.
L’ambition 2027 a été annoncée au cours de la journée
investisseurs dédiée à Photosol, le 17 septembre 2024 :
portefeuille sécurisé supérieur à 2,5 GWc ;
RBE consolidé de 50-55 millions d’euros, dont
contribution à hauteur d’environ 10 % du RBE des
initiatives de farm-down :
RBE power : 80-85 millions d’euros,
RBE sécurisé : 150-200 millions d’euros.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
41
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
2
Événements postérieurs à la clôture
Contribution de la JV Rubis Terminal
La cession définitive de Rubis Terminal (renommé Tepsa) a eu lieu en octobre 2024 générant une plus-value nette de
83 millions d’euros dans les comptes du Groupe. Un accompte sur dividende exceptionnel de 77 millions d’euros a été versé
début novembre 2024.
Annexe
31/12/2024
31/12/2023
2024 vs 2023
RBE (publié)
721
798
- 10 %
Hyperinflation
(24)
(22)
RBE (publié) hors hyperinflation
697
776
(32)
(11)
9
- 10 %
Répercussion en marge de l’impact de change naira
Remboursements de manques à gagner à Madagascar
Impacts divers relatifs aux rémunérations (y compris IFRS 2)
Autres
21
5
RBE (sur une base comparable)
723
742
- 3 %
2.2
Événements postérieurs à la clôture
Néant.
42
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DACTIVITÉ
2
Page laissée blanche intentionnellement
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
43
Not named
Not named
FACTEURS DE RISQUE,
3
CONTRÔLE INTERNE
ET ASSURANCES
3.1 FACTEURS DE RISQUE
46
3.1.1 Introduction
3.1.2 Présentation détaillée des facteurs de risque
46
48
3.2 CONTRÔLE INTERNE
60
3.2.1 Dispositif de gestion des risques et de contrôle interne
3.2.2 Dispositif de contrôle interne
60
64
3.3 ASSURANCES
69
3.3.1 Holding (Rubis SCA)
3.3.2 Distribution d’énergies (Rubis Énergie)
3.3.3 Production d’électricité photovoltaïque (Rubis Photosol)
69
69
70
R U B I S
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45
Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3
Le Groupe organise ses activités autour de deux branches (cf.chapitre1):
la Distribution d’énergies;
la Production d’électricité renouvelable.
La diversité des activités et des produits manipulés expose le Groupe à des risques identiés, actualisés régulièrement et surveillés
rigoureusement afin de les atténuer au maximum, en conformité avec les réglementations applicables, les standards
internationaux et les bonnes pratiques professionnelles.
Rubis a identié 15facteurs de risque relatifs à ses activités, considérés comme signicatifs et spéciques, répartis en quatre
catégories (section3.1).
Par ailleurs, le Groupe a mis en place depuis de nombreuses années des procédures de contrôle interne (section3.2) qui contribuent
à la maîtrise de ses activités et à l’ecacité de sa politique de gestion des risques.
Enn, pour les risques résiduels qui ne peuvent être complètement éliminés, le Groupeveille, lorsqu’ils sont assurables, à ce qu’ils
soient couverts par des polices d’assurance adaptées (section3.3).
3.1
Facteurs de risque
3.1.1 Introduction
Rubis procède annuellement, au moyen de cartographies, à
une revue des risques financiers, juridiques, commerciaux,
technologiques et maritimes susceptibles d’avoir un effet
défavorable et significatif sur son activité, sa situation
financière, y compris ses résultats, sa réputation ou ses
perspectives. En complément de ces cartographies, les
Directions concernées passent en revue les risques afin de
sélectionner ceux à présenter dans le présent chapitre, qui
sont ensuite présentés au Comité dAudit et RSE.
Les catégories ne sont pas présentées par ordre
d’importance. Dans chaque catégorie, le facteur de risque
dont l’impact est le plus important à la date d’évaluation
des risques est présenté en premier.
Il est précisé que les résultats de l’analyse de double
matérialité réalisée dans le cadre de la préparation de l’état
de durabilité du Groupe figurent dans le chapitre 4.
L’évaluation des impacts, risques et opportunités devant
faire l’objet d’un reporting dans l’état de durabilité est
soumise à un processus distinct des cartographies des
risques. Les deux processus sont toutefois interconnectés :
les cartographies des risques ont été prises en compte dans
le cadre de l’analyse de double matérialité et les facteurs
de risque ont fait l’objet d’une revue afin de s’assurer de leur
cohérence avec les résultats de l’analyse de double
matérialité (chapitre 4). Des renvois sont effectués au
chapitre 4 « État de durabilité », qui aborde dans le détail la
gestion par le Groupe des impacts et risques
environnementaux, sociaux et de gouvernance (volet
éthique des affaires).
Seuls les risques jugés spécifiques auGroupe et importants
à connaître par les investisseurs à la date d’élaboration du
présent document sont décrits dans ce chapitre. Les
investisseurs sont invités à prendre en considération
l’ensemble des informations contenues dans le présent
document. D’autres risques, non identifiés à la date de ce
Document d’enregistrement universel ou dont la réalisation
nest pas considérée, à cette même date, comme susceptible
d’avoir un effet significativement défavorable sur l’activité,
la situation financière et les résultats de Rubis, ses
perspectives, son développement et/ou sur le cours des
titres de Rubis, peuvent exister ou survenir.
La description des principaux facteurs de risque de Rubis
(cf. infra) présente les conséquences éventuelles en cas de
survenance du risque et donne des exemples de mesures
mises en œuvre afin de les réduire. Le niveau d’évaluation
des risques présenté est relatif, c’est-à-dire qu’il permet de
mesurer l’importance (impact/probabilité) des risques
présentés dans ce document les uns par rapport aux autres
et non par rapport à des risques similaires présentés par
d’autres émetteurs. Ainsi, le niveau le plus élevé des risques
présents dans ce document ne correspond pas
nécessairement au niveau le plus élevé des risques d’autres
opérateurs.
Les facteurs de risque sont répartis en quatre catégories
en fonction de leur nature :
risques industriels et environnementaux ;
risques liés à l’environnement externe ;
risques juridiques et réglementaires ;
risques financiers.
46
R U B I S
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
Probabilité : Faible Moyenne ▲ ▲ Élevée ▲ ▲ ▲
Impact : Faible Moyen ● ● Élevé ● ● ●
Catégorie
Risque
Probabilité
Impact
Risques liés au transport de produits
Transport maritime
Transport routier
▲ ▲
● ● ●
Risques d’accident majeur dans les installations industrielles
Risques d’accident majeur dans les installations de distribution
Risques liés aux systèmes d’information
Risques liés au développement de projets de parcs photovoltaïques
Risques pays et environnement géopolitique
Risques climat
● ●
Risques
industriels et
environnementaux
▲ ▲
▲ ▲
▲ ▲
▲ ▲
3
● ●
Risques liés à
lenvironnement
externe
Risques liés à l’évolution de la concurrence
Risques liés à une évolution significative de la réglementation
Risques éthiques et de non-conformité
Risques juridiques
▲ ▲
● ●
● ●
Risques juridiques
et réglementaires
Risques de change
▲ ▲
▲ ▲
● ●
Risques de variation des prix des produits
Risques liés aux acquisitions
Risques financiers
R U B I S
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47
Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3
3.1.2 Présentation détaillée des facteurs de risque
3.1.2.1 Risques industriels etenvironnementaux
La branche Distribution d’énergies, décrite en détail dans le chapitre 1, présente des risques industriels et environnementaux
qui, selon les activités et la nature des produits manipulés (carburants, combustibles, bitumes, gaz liquéfiés) peuvent avoir
des impacts de nature et d’ampleur diverses. Ces activités sont soumises, dans la plupart des pays, à de nombreuses
réglementations très strictes en matière d’environnement, de santé et de sécurité, imposant la mise en place de dispositifs
de prévention des risques (par exemple, les réglementations européennes Seveso ou ADR pour, respectivement, les
établissements industriels et les transports routiers de matières dangereuses).
RISQUES LIÉS AU TRANSPORT DE PRODUITS (1)
Transport maritime
Transport routier
>
Probabilité : Impact : ● ● ●
>
Probabilité : ▲ ▲ Impact :
Description des risques
Les produits distribués par les entités de distribution sont considérés comme dangereux dans la mesure où ils sont
inflammables ou, pour certains, explosifs, et où ils peuvent également faire l’objet de déversements accidentels
susceptibles de générer des pollutions des sols et des eaux. Leur transport comporte donc un risque, tant du fait de la
nature du produit que des modes de transport utilisés, principalement par voie maritime ou routière.
Transport maritime
Dans le cadre de ses activités d’approvisionnement et de shipping, Rubis exploite 17 navires, dont 10 lui appartenant en
propre, les autres navires étant affrétés en time-charter. Le Groupe affrète également des navires au voyage.
La survenance d’un accident majeur, ycompris généré par des actes de piraterie, impliquant un navire (incendie, explosion,
pollution, accident de navigation), dont la probabilité de survenance demeure faible mais dont l’impact serait
potentiellement important, pourrait occasionner des dommages aux personnes, à l’environnement et/ou aux biens ainsi
qu’à la réputation du Groupe. La responsabilité du Groupe, de ses dirigeants ou salariés pourrait être recherchée.
Transport routier
Le transport des produits vers les sites de distribution ou chez les clients nécessite la circulation de nombreux camions
susceptibles de générer des risques pour les personnes et l’environnement. Les risques d’accidents sont accrus dans
certaines zones (Afrique, certaines îles des Caraïbes) en raison de la mauvaise qualité des infrastructures routières, des
distances parcourues et/ou de la densité de population présente sur les routes et à leurs abords immédiats. Les
conséquences d’un accident de la route impliquant des matières dangereuses sont généralement limitées dans l’espace,
du fait des faibles quantités transportées, mais pourraient générer des dommages aux personnes, à l’environnement et/
ou aux biens ainsi qu’à la réputation du Groupe en cas d’accident grave de la circulation.
Exemples de mesures de gestion des risques
Transport maritime
Transport routier
Outre le respect de la réglementation applicable à la
navigation internationale (principalement les standards de
l’Organisation maritime internationale), des mesures sont
mises en place, telles que :
Outre l’application de la réglementation applicable au
transport de marchandises dangereuses, des mesures
complémentaires sont prises, en particulier dans les pays
où les risques sont les plus élevés pour prévenir les risques
d’accidents de la circulation, notamment :
le vetting systématique des navires affrétés auprès de
filiales du Groupe ou darmateurs tiers, effectué par une
société spécialisée, Rightship ;
des programmes de formation des chauffeurs à la
conduite défensive (defensive driving) ; des consignes
particulières sont également appliquées (par exemple,
l’interdiction de circuler la nuit) ;
ladhésion à Oil Spill Response Ltd, une société pouvant
porter assistance en cas de pollution maritime
susceptible de se produire lors d’opérations de
chargement/déchargement de produits dans les
terminaux ;
des programmes de renouvellement des flottes de
camions et d’installation d’équipements de surveillance
des véhicules en déplacement, tels que la
vidéosurveillance et/ou le suivi par géolocalisation
(tracking).
en tant qu’affréteur ou armateur, le Groupe place son
risque shipping auprès de P&I Clubs d’envergure
internationale (cf. section 3.3.2.3).
(1) Ce risque fait l’objet de développements complémentaires dans l’état de durabilité, chapitre 4, sections 4.2.2.6 et 4.3.3.6.
48
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
RISQUES DACCIDENT MAJEUR DANS LES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES (1)
Probabilité : Impact : ● ●
Description des risques
Au sein de sa branche Distribution d’énergies, le Groupe exploite des sites industriels dans lesquels sont principalement
manipulés des produits pétroliers (carburants, combustibles, bitumes, gaz liquéfiés). Ces produits sont par nature
inflammables et, dans certains cas, explosifs.
Il s’agit de terminaux d’importation ou de stockage de produits pétroliers, de centres emplisseurs de bouteilles de gaz
ainsi que d’une raffinerie. Seize sites (dont six non détenus à 100 % par une entité du Groupe) sont classés Seveso (seuil
haut et bas) dans l’Union européenne et 49 sites assimilés (dont quatre non détenus à 100 % par une entité du Groupe)
sont exploités en dehors de l’Union européenne.
3
Bien que les entités veillent à ce que ces installations et leur exploitation soient strictement conformes aux standards
prédéfinis par le Groupe et à la réglementation qui leur est applicable, un accident majeur (incendie, pollution) est un
risque inhérent à ces activités et justifie généralement leur assujettissement à une réglementation ainsi qu’à des
procédures internes strictes. Aucun site à lui seul n’ayant une contribution significative aux résultats du Groupe, seul
l’arrêt simultané de plusieurs d’entre eux pourrait entraîner des conséquences défavorables sur la situation financière
du Groupe.
Exemples de mesures de gestion des risques
Du fait de la nature des activités de la branche Distribution
d’énergies, la sécurité des opérations constitue une
préoccupation constante des équipes. Pour prévenir les
risques accidentels et notamment les événements
industriels majeurs, outre le strict respect des
réglementations applicables type Seveso, d’importants
moyens sont mis en œuvre, tels que :
des investissements en matière de sécurité/défense
contre l’incendie/maintien/adaptation des installations
de 51 millions d’euros en 2024 ;
ladhésion à des organismes professionnels tels que le
Gesip (Groupe d’étude de sécurité des industries
pétrolières et chimiques), l’Ufip Énergies et Mobilités, le
JIG (Joint Inspection Group) ou le WLGA (World Liquid
Gas Association) qui apportent une assistance générale
en matière dopérations, de formation et de sécurité ;
une démarche active de prévention des risques par la
mise en place de systèmes de management HSE
(hygiène, sécurité et environnement) et Qualité éprouvés,
garantissant la mise en œuvre de processus opérationnels
rigoureux ;
l’instauration d’organisations de gestion de crise
pouvant être mises en œuvre rapidement en cas
d’événement majeur afin d’en limiter les conséquences.
(1) Ce risque fait l’objet de développements complémentaires dans l’état de durabilité, chapitre 4, section 4.2.2.4.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3
RISQUES DACCIDENT MAJEUR DANS LES INSTALLATIONS DE DISTRIBUTION (1)
Probabilité : Impact :
Description des risques
La branche Distribution d’énergies exploite un réseau de 1 143 stations-service dans 23 pays, le plus souvent en confiant
leur gestion à des gérants ou à des revendeurs indépendants.
Bien que les quantités de produits stockés dans une station-service soient limitées (fréquemment moins de 80 m3), les
stations-service sont souvent situées en zone urbaine ou périurbaine et sont accessibles au public, ce qui constitue le
risque principal.
Un incendie ou une fuite de produit, y compris causé par acte de malveillance, pourrait occasionner des dommages au
personnel (le plus souvent non salarié du Groupe), aux clients et riverains, à l’environnement et/ou aux biens, ainsi qu’à
la réputation du Groupe.
Exemples de mesures de gestion des risques
Pour prévenir les risques et notamment les accidents
majeurs, outre le strict respect des réglementations
applicables, des mesures sont mises en œuvre, telles que :
carburants, avec notamment le remplacement progressif
des réservoirs et canalisations enterrés par des
équipements à technologie double enveloppe équipés de
détecteurs de fuite assurant un contrôle permanent de
leur étanchéité pour se préserver de toute éventuelle
pollution ;
l’établissement d’une base documentaire dexploitation
des stations-service axée sur la prévention/protection
des risques, incluant notamment la définition
d’instructions et de consignes de sécurité pour les
opérations, la formation régulière des gérants et du
personnel et la gestion rigoureuse des stocks de
carburant ;
le déploiement de programmes de maintenance
préventive dans les stations-service selon des cahiers
des charges descriptifs régulièrement mis à jour, ainsi
que l’inspection régulière de la bonne réalisation de ces
actions de maintenance.
la mise en œuvre de programmes de mise en conformité
technique des installations de distribution de
RISQUES LIÉS AUX SYSTÈMES D’INFORMATION
Probabilité : ▲ ▲ Impact :
Description des risques
Le Groupe est exposé, comme la plupart des entreprises, à des risques liés à l’usage de systèmes d’information. La gestion
quotidienne des activités du Groupe, notamment la conduite de ses processus industriels, logistiques, commerciaux ou
comptables repose sur le bon fonctionnement de l’ensemble des infrastructures techniques et des applications
informatiques. Le risque de dysfonctionnement ou d’interruption des systèmes critiques, d’origine technique (coupures
électriques ou de réseaux, défaillances de prestataires, etc.) ou malveillante (virus, intrusion informatique, etc.) ne peut
être écarté. La survenance d’un tel incident serait susceptible d’impacter le travail des équipes, quelle que soit l’activité
concernée (administrative, commerciale ou industrielle) en ralentissant leurs activités, et de conduire à la fuite de données
personnelles ou sensibles. Lessor du télétravail et le développement de la digitalisation de l’ensemble des métiers, incluant
le recours au cloud, pourraient augmenter le risque. Le compartimentage des systèmes d’information des différentes
entités du Groupe rend toutefois peu probable la propagation d’une attaque d’amplitude majeure. En cas de survenance
d’un risque lié aux systèmes d’information, seule l’entité concernée, voire seul le service concerné, serait localement
affecté.
Exemples de mesures de gestion des risques
Le Groupe adapte en permanence ses mesures de
prévention, de détection et de protection de ses systèmes
d’information et de ses données critiques, notamment par :
surveillance des systèmes d’information et des données
afin de s’adapter aux évolutions constantes ;
la mise en œuvre de plans de continuité informatique
(PCI) et de plans de reprise informatique (PRI) ;
la réalisation d’audits des infrastructures informatiques
et de campagnes de tests ;
des campagnes d’information et de formation des
utilisateurs afin de les sensibiliser aux cyber-risques.
des plans daction et programmes d’investissements pour
renforcer de manière continue la sécurité et la
(1) Ce risque fait l’objet de développements spécifiques dans l’état de durabilité, chapitre 4, section 4.2.2.4.
50
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
RISQUES LIÉS AU DÉVELOPPEMENT DES PROJETS DE PARCS PHOTOVOLTAÏQUES
Probabilité : ▲ ▲ Impact :
Description des risques
L’activité de Production d’électricité photovoltaïque (via la filiale Rubis Photosol) gère la construction et l’exploitation de
parcs photovoltaïques en France. Au 31 décembre 2024, cette activité opère 523 MWc de capacité installée et dispose
de 5,4 GWc de portefeuille de projets (pipeline) dont 1,8 GWc en phase de développement avancé. Le succès de
développement de ces projets pour leur mise en service dans les délais attendus repose sur la satisfaction d’un certain
nombre de conditions et comporte des incertitudes dont les principales portent sur :
3
le résultat des études environnementales : ces études génèrent un coût important par projet et peuvent conduire à
l’abandon d’un projet notamment en raison de la découverte d’enjeux faune/flore trop importants. Dans une telle
hypothèse, aucun recouvrement des sommes engagées ne peut intervenir ;
les autorisations administratives et permis de construire : Rubis Photosol ne peut garantir qu’ils seront obtenus pour
les sites en cours de développement. Ils peuvent également faire l’objet de délais d’instruction plus longs en raison
principalement de l’augmentation du nombre de projets soumis aux services instructeurs, rendant les calendriers de
réalisation des projets plus incertains ;
la construction de l’installation : la défaillance d’un prestataire clé au titre d’un contrat de construction est susceptible
d’entraîner un retard plus ou moins significatif dans le délai de construction ainsi que dans le coût du projet si un
changement de prestataire devenait nécessaire. Un retard de mise en service de l’installation photovoltaïque
impacterait le contrat de vente délectricité au titre de la durée dudit contrat. Par ailleurs, le prix de certains équipements
essentiels à l’installation peut augmenter du fait de la hausse du prix des matières premières et les délais de fourniture
sont susceptibles d’entraîner une hausse des coûts. Enfin, l’insuffisance des capacités de raccordement actuelles
dans le réseau français peut également entraîner un décalage de la mise en service des installations en raison de
l’impossibilité de procéder à court terme au raccordement de certains projets ;
le développement progressif des activités photovoltaïques à l’international : réalisée dans un premier temps en Italie,
en Espagne et en Pologne, cette expansion internationale dans de nouveaux environnements (réglementation du
secteur, règles de permiting, etc.) est susceptible d’avoir un impact sur le rythme de développement de ces projets,
bien que ces incertitudes restent limitées du fait de leur localisation au sein de l’Union européenne.
Exemples de mesures de gestion des risques
Analyses préalables internes approfondies afin d’évaluer
les probabilités de réalisation des projets et d’éviter le
lancement d’études sur des projets dont les conditions
de réalisation présentent d’importantes incertitudes.
Sélection des prestataires sur la base de critères
exigeants et inclusion de pénalités de retard et de
garanties financières conséquentes dans les contrats.
Analyses préalables internes et externes des conditions
de réalisation des projets dans les pays envisagés et
accompagnement local par des cabinets expérimentés
et reconnus dans le développement de projets d’énergies
renouvelables. Une agence a été ouverte en Italie afin de
superviser au plus près le développement des projets en
ligne avec les standards de Rubis Photosol.
Analyse de l’évolution des jurisprudences en matière
d’autorisations de construire et diffusion d’une veille
hebdomadaire.
Mise en place d’une charte d’engagements en faveur de
la concertation visant notamment à adapter les projets
à leurs territoires d’accueil.
R U B I S
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3
3.1.2.2 Risques liés à l’environnement externe
La branche Distribution d’énergies, et par conséquent Rubis SCA, est sensible à des facteurs de risque conjoncturels et
structurels du fait de son secteur d’activité et des pays dans lesquels elle est présente.
RISQUES PAYS ET ENVIRONNEMENT GÉOPOLITIQUE
Probabilité : ▲ ▲ Impact : ● ●
Description des risques
Le Groupe est implanté dans 44 pays au 31 décembre 2024. En 2024, il a réalisé 10 % de son ROC en Europe, 56 % dans
les Caraïbes et 34 % en Afrique (en incluant les filiales implantées dans les DROM dans la zone Europe, la ventilation
est la suivante : 23 % Europe, 46 % Caraïbes et 31 % Afrique). Une partie des activités de la branche Distribution
d’énergies est exposée aux risques et incertitudes de pays ayant une gouvernance fragile ou pouvant connaître, ou
ayant connu, une situation politique, économique, sociale et/ou sanitaire pouvant être analysée comme instable
(notamment Haïti, le Nigéria, Madagascar ou le Suriname). La hausse des prix de marché des carburants et combustibles
peut accroître cette instabilité en raison du poids croissant du coût de l’énergie dans le budget des particuliers et des
entreprises.
Outre les conséquences habituelles, cette instabilité peut notamment se traduire, pour les filiales locales, par une révision
unilatérale des marges de distribution des carburants ou la non-application des structures de prix par les États régulant
les prix des produits pétroliers afin de réduire la pression liée au coût de l’énergie. Le point d’équilibre reste néanmoins
l’octroi de marges suffisantes aux opérateurs pour assurer une pérennité d’approvisionnement de produits de première
nécessité et pour maintenir des standards adéquats de sécurité.
Une autre facette du risque géopolitique concerne la sécurité des collaborateurs du Groupe pour laquelle des mesures
de protection strictes sont mises en place dans les pays à risque. La sécurité des personnes est, dans ces pays, un axe
prioritaire de management au même titre que la sécurisation des installations de stockage de produits pétroliers.
Hors cas extrêmes, la continuité de l’activité de distribution d’énergies des filiales est en principe assurée, ces produits
répondant à des besoins essentiels pour les populations. La survenance de manière concomitante dans plusieurs pays
de tels événements pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats du Groupe.
Enfin, l’activité de transport maritime pourrait être exposée à des actes de piraterie dans certaines zones dans lesquelles
elle est opérée (notamment dans le golfe de Guinée ou dans l’océan Indien), susceptibles de générer des dommages sur
les personnes à bord, sur le navire lui-même et sa cargaison, ainsi que des pertes financières du fait de retards dans les
livraisons attendues, voire l’impossibilité de livrer les cargaisons.
Conflit russo-ukrainien : Rubis ne dispose pas d’implantations en Russie ou en Ukraine ni ne s’approvisionne auprès de
fournisseurs implantés dans ces pays. Ce conflit a notamment contribué à l’augmentation des prix des produits pétroliers
et gaziers sur les marchés internationaux. À la date de publication du présent document, l’évolution du conflit demeure
toujours incertaine. Le Groupe reste attentif à la situation et à ses potentiels impacts sur ses activités et ses résultats,
ainsi qu’aux effets indirects du conflit sur la chaîne d’approvisionnement du secteur au niveau mondial.
Exemples de mesures de gestion des risques
La diversité géographique des implantations duGroupe
permet datténuer son exposition aux risques d’un pays
donné en limitant la concentration des activités et donc
la dépendance à ce pays. Les risques existants sont, par
ailleurs, appréciés au moment des acquisitions et sont
pris en compte dans la gestion opérationnelle des filiales
qui en assurent un suivi régulier afin de les anticiper.
Face aux risques sanitaires, des plans de continuité
dactivité sont établis et des mesures de lutte contre les
maladies virales ou infectieuses (peste, malaria, Ebola,
Covid, etc.) sont prises (vaccinations, campagnes
d’information, etc.).
Concernant le risque de piraterie, les installations
portuaires et les navires du Groupe respectent le Code
international pour la sûreté des navires et des
installations portuaires (International Ship and Port
Facility Security – ISPS). Les recommandations relatives
aux territoires qualifiés de « zones à haut risque » par
l’Organisation maritime internationale sont également
prises en compte.
Dans les zones plus particulièrement exposées aux
risques sécuritaires, les mesures de protection des
collaborateurs et des sites sont renforcées selon
lévaluation des risques environnants, afin de faire face
aux actes de malveillance, d’intrusion, de kidnapping, de
vandalisme ou de vol.
52
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
RISQUES CLIMAT (1)
Probabilité : ▲ ▲ Impact :
Description des risques
Risque physique
Le Groupe a réalisé, en 2024, 56 % de son ROC dans la zone Caraïbes, plus particulièrement exposée à des risques
naturels et climatiques dont l’intensité a tendance à augmenter (cyclones, etc.). La survenance d’événements extrêmes
pourrait porter atteinte à l’intégrité des sites, en particulier les terminaux d’importation nécessaires à l’approvisionnement
en produits pétroliers généralement situés en zones côtières, et entraîner la perturbation des opérations des filiales
concernées et donc des pertes d’exploitation. Les derniers cyclones survenus dans les Caraïbes ont néanmoins
modérément affecté les résultats du Groupe.
3
Dans une moindre mesure, la branche Distribution d’énergies est exposée aux variations de températures, principalement
en Europe (10 % du ROC consolidé du Groupe) lors d’hivers doux, affectant les volumes de vente de gaz liquéfiés sur le
marché du chauffage.
Risque de transition
Rubis est exposé aux enjeux de son secteur en matière de transition énergétique. Bien qu’ayant initié la diversification
de ses activités vers des énergies renouvelables, l’essentiel de l’énergie vendue aujourd’hui par le Groupe est d’origine
fossile. L’évolution parfois rapide de l’environnement réglementaire et des politiques vers une économie bas-carbone
(taxe carbone, certificats d’économie d’énergie, obligation d’incorporation des biocarburants) pourrait imposer une
réduction significative des émissions de CO2 et rendre d’autres énergies moins carbonées plus compétitives à terme. En
outre, les préoccupations croissantes, bien que diverses, des parties prenantes (clients, investisseurs, assureurs,
collaborateurs, société civile, etc.) en matière de changement climatique sont susceptibles d’affecter défavorablement
les activités de distribution de produits pétroliers du Groupe, sa situation financière, son image, son attractivité et ses
perspectives, avec des niveaux d’incertitude variables et parfois difficilement mesurables sur le long terme. Limpact
immédiat est considéré comme faible à modéré selon les produits et les zones concernés.
Exemples de mesures de gestion des risques
Le Groupe a créé en 2022 une nouvelle branche dactivité
de production délectricité renouvelable, un nouveau
pilier de la stratégie de Rubis, qui construit et exploite
des parcs photovoltaïques en France (523 MWc de
capacité installée et 5,4 GWc de portefeuille de projets
dont 1,8 GWc en phase de développement avancé).
notamment un objectif de réduction de 20 % des
émissions deCO2 (des scopes 1 et 2), (année de référence
2019) d’ici 2030 et un objectif complémentaire de
réduction de 20 % des émissions de CO2 du scope 3A
d’ici 2030 (périmètre branche Distribution d’énergies,
postes transport maritime et routier externalisés
principalement, soit 45 % du scope 3A). Rubis a
notamment mis en place des mesures visant à accroître
lefficacité énergétique de ses installations industrielles
les plus consommatrices dénergie afin de réduire leur
empreinte carbone, telles que la raffinerie en Martinique
ou les navires.
Le Groupe s’attache à surveiller la vulnérabilité de ses
installations existantes et futures ainsi que de ses
activités en tenant compte des prévisions en matière
d’évolution climatique et en prenant toutes les mesures
appropriées en matière de sécurité, notamment par la
prise en compte des risques naturels dans la conception
et l’exploitation des installations exposées. Cela se
matérialise notamment par :
Linstauration d’une gouvernance et déquipes en charge
du suivi des enjeux climatiques (évolutions
réglementaires, techniques, sociétales) et l’identification
dopportunités de développement accompagne les
réflexions des instances dirigeantes. Un Comité
Stratégique Durabilité Groupe ainsi qu’un Comité
Énergies Nouvelles auxquels participent des dirigeants
du Groupe sont en place. Ces Comités ont notamment
pour rôle de suivre la politique Climat du Groupe, incluant
la trajectoire de décarbonation du Groupe pour le
premier, et les projets de diversification des activités pour
le second. Léquipe Climat & Énergies Nouvelles de la
branche Distribution dénergies, créée en 2020, coordonne
les efforts opérationnels menés par toutes les filiales de
la branche.
la diversification géographique (présence sur trois
continents) et lélargissement du périmètre duGroupe,
limitant fortement l’exposition aux aléas climatiques
susceptibles d’intervenir sur une zone ;
la diversification des métiers et des produits vendus
par la branche Distribution dénergies, tant par
catégorie de produits que par type d’utilisateurs
(carburant automobile, carburant aviation, gazole, fioul
combustible, gaz liquéfiés, bitume et lubrifiants),
limitant les impacts d’un événement climatique.
La stratégie de décarbonation (détaillée dans le
chapitre 4, section 4.2.1.4.1 du présent document) inclut
(1) Des informations détaillées sont présentées dans l’État de durabilité (norme ESRS E1), chapitre 4, section 4.2.1.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3
RISQUES LIÉS À LÉVOLUTION DE LA CONCURRENCE
Probabilité : Impact :
Description des risques
La distribution d’énergies est confrontée à un environnement concurrentiel dynamique. Le profil des concurrents évolue
avec l’entrée dans la distribution d’acteurs du trading, qui bénéficient alors d’un avantage compétitif sur une plus grande
partie de la chaîne de valeur dans les marchés très dépendants de l’importation de produits pétroliers, ou d’acteurs
locaux soutenus par les gouvernements. En outre, l’utilisation des énergies fossiles est progressivement concurrencée
par d’autres énergies, bien que cela reste encore limité à ce jour à quelques zones géographiques où le Groupe opère,
principalement en Europe de l’Ouest.
L’absence de prise en compte de ces diverses évolutions dans la stratégie du Groupe serait susceptible de limiter ses
perspectives de développement.
Exemples de mesures de gestion des risques
La branche Distribution d’énergies privilégie les marchés
sur lesquels le Groupe a une position de leader, maîtrise
son approvisionnement et/ou possède un outil logistique
(terminal maritime d’importation, raffinerie, liaison
oléoduc) stratégiquement situé. La croissance externe
autour de ses zones d’activité contribue à augmenter les
synergies intragroupes et à accroître la compétitivité.
Le respect de standards élevés en matière de sécurité,
de qualité des produits et déthique constitue un
avantage concurrentiel différenciant, notamment sur les
marchés où les acteurs locaux ne sont pas en mesure de
répondre aux exigences de clients internationaux.
L’élargissement régulier du portefeuille de fournisseurs
(stockistes, raffineurs, traders) de la branche Distribution
d’énergies contribue
approvisionnements.
à
la compétitivité des
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FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3.1.2.3 Risques juridiques et réglementaires
RISQUES LIÉS À UNE ÉVOLUTION SIGNIFICATIVE DE LA RÉGLEMENTATION
Probabilité : ▲ ▲ Impact : ● ●
Description des risques
Réglementation environnementale
La tendance croissante au renforcement des réglementations en matière environnementale et de sécurité industrielle
auxquelles est soumise la branche Distribution d’énergies pourrait générer des coûts supplémentaires importants pour
la mise en conformité des installations, susceptibles d’avoir des impacts sur l’activité des entités et sur les résultats du
Groupe. Tant en France qu’à l’international, les sites et les produits sont soumis à des règles de plus en plus strictes de
protection de l’environnement (eau, air, sol, bruit, protection de la nature, gestion des déchets, études d’impact, etc.), de
la santé (poste de travail, risques chimiques des produits, etc.) et de la sécurité des salariés et des riverains. Lactivité
Production délectricité photovoltaïque est également soumise à de nombreuses réglementations en matière d’urbanisme,
d’environnement ou d’agriculture pour l’activité agrivoltaïque.
3
Par ailleurs, pour la plupart des activités du Groupe, le respect des réglementations applicables nécessitera, lors de leur
fermeture, la mise en sécurité puis le démantèlement des sites et leur réhabilitation sur le plan environnemental après
leur mise à l’arrêt. Les coûts liés à ces opérations pourraient sensiblement dépasser les provisions comptabilisées par le
Groupe et avoir un impact négatif sur ses résultats opérationnels. Les dépenses futures pour restitution des sites sont
comptabilisées par le Groupe selon les principes comptables indiqués dans la note 4.11 de l’annexe des comptes
consolidés.
Réglementation relative aux énergies renouvelables
La filiale Rubis Photosol exerce son activité en France, dans un environnement fortement réglementé et protecteur des
opérateurs. La mise en application de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production
d’énergies renouvelables a donné lieu à la publication de plusieurs décrets d’application dont le décret n° 2024-318 du
8 avril 2024 relatif au développement de lagrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations photovoltaïques
sur des terrains agricoles, naturels ou forestiers. Un arrêté du 5 juillet 2024 relatif à ces projets a complété ce décret.
Enfin, un guide de la DGEC en date du 18 février 2025 a été publié afin dexpliciter les conditions dapplication de larticle 54
de la loi du 10 mars 2023 relatif aux conditions de développement de l’agrivoltaïsme et du photovoltaïque au sol dans
les espaces agricoles, naturels et forestiers. En risquant de complexifier le déploiement des projets par l’insertion de
nouvelles contraintes réglementaires aux conditions dapplication complexes, cette évolution réglementaire est susceptible
d’entraîner un décalage du calendrier de mise en service, voire de remettre en cause la faisabilité de certains projets. Par
ailleurs, l’évolution des orientations gouvernementales est susceptible d’exposer le Groupe à la remise en cause des prix
et tarifs réglementés d’achat d’électricité par les autorités françaises ou toute autre entité publique habilitée. La vente
d’électricité étant la finalité des installations photovoltaïques, une remise en cause des mécanismes d’obligations d’achat
(soit direct soit via des compléments de rémunération) pourrait entraîner des conséquences défavorables sur la rentabilité
des projets, selon leur niveau de maturité. En effet, une diminution du chiffre d’affaires réduirait la capacité des sociétés
projets (SPV) à rembourser leur dette bancaire ainsi que les comptes courants qui leur sont consentis par Rubis Photosol.
L’évolution des réglementations relatives aux énergies renouvelables est néanmoins de plus en plus favorable à ces
activités de production d’énergie renouvelable.
Réglementation fiscale
La réforme de la fiscalité internationale arrêtée par l’OCDE fin 2021, dite Pilier 2, visant à établir un taux d’imposition
minimal de 15 %, a été adoptée par la France dans le cadre de la loi de finances pour 2024 votée avant le 31 décembre
2023. Elle est entrée en application en France pour tout exercice ouvert à compter du 1er janvier 2024.
En raison de son chiffre d’affaires, le Groupe entre dans le champ d’application de cette réforme. Cette directive se traduit
pour le Groupe par une charge complémentaire d’impôt sur les sociétés s’élevant à 23 millions d’euros. Ce chiffrage intègre
les réformes fiscales locales adoptées dans le contexte de cette taxe minimale mondiale.
Exemples de mesures de gestion des risques
Une veille réglementaire est assurée en permanence par
les équipes. En outre, une revue régulière de la situation
des sites est effectuée au regard des obligations
réglementaires existantes ou à venir.
Rubis Photosol participe au débat public, notamment
via le Syndicat des énergies renouvelables (SER), afin
de défendre les intérêts de la filière. Il procède à une
veille réglementaire rigoureuse et continue, afin de se
conformer aux réglementations ou de se prémunir
contre les éventuelles modifications légales pouvant
affecter la construction ou l’exploitation de ses parcs.
Le Groupe contribue, notamment via les organisations
ou syndicats professionnels sectoriels, au développement
de normes adaptées aux enjeux de l’industrie.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3
De plus, Rubis Photosol est membre, via sa filiale
Photosol Développement, du conseil d’administration de
Soren, éco-organisme agréé par les pouvoirs publics
pour la collecte et le traitement des panneaux
photovoltaïques usagés en France.
Les sociétés du Groupe s’assurent que les déclarations
fiscales et les paiements sont effectués conformément
aux réglementations locales. Elles établissent les
déclarations fiscales requises selon les juridictions dans
lesquelles le Groupe exerce ses activités.
L’évaluation par Rubis des risques afférents a conduit le
Groupe à comptabiliser des provisions à hauteur de
55 millions d’euros pour dépollution et renouvellement
des immobilisations (cf. note 4.11 de lannexe des comptes
consolidés).
Conformément à ses obligations légales, Rubis a effectué
son country-by-country reporting en déclarant la
répartition de ses bénéfices, impôts et activités par
juridiction fiscale et a établi sa documentation des prix
de transfert pratiqués entre les sociétés du Groupe
(Transfer Pricing Documentation – Master File).
RISQUES ÉTHIQUES ET DE NON-CONFORMITÉ (1)
Probabilité : Impact : ● ●
Description des risques
Compte tenu de la localisation géographique d’une grande partie de ses activités, le risque de manquement aux règles
éthiques et de conformité fait l’objet d’une attention particulière du Groupe. Rubis veille à ce que l’ensemble de son
personnel agisse en adéquation avec les valeurs d’intégrité et de respect des normes internes et externes applicables
et à ce que le même standard soit respecté dans les entités dans lesquelles il détient une participation significative.
Dans un contexte de judiciarisation accrue, avec des autorités de contrôle disposant de pouvoirs étendus, la non-
conformité aux lois et réglementations (telles que lois anticorruption, sanctions économiques internationales, RGPD,
concurrence) ou la mise en cause de la responsabilité de l’entreprise et/ou de ses dirigeants exposerait le Groupe à des
conséquences néfastes sur ses équilibres financiers (sanctions administratives, civiles, pénales), sa réputation, son
attractivité, ses valeurs, ses sources de financement et, à terme, sa croissance et ses résultats.
Exemples de mesures de gestion des risques
Le Groupe veille très attentivement aux risques éthiques et
de non-conformité, en mettant en place des mesures
destinées à prévenir la réalisation de tels risques,
notamment :
un dispositif d’alerte interne Rubis Integrity Line
permettant à chaque collaborateur d’alerter sur des
manquements aux règles éthiques (dispositif détaillé
dans le chapitre 4, section 4.4.2.3.2) ;
une gouvernance au niveau du Groupe incluant : la
Direction Durabilité, Conformité & Risques, chargée de
superviser et de coordonner l’élaboration et la mise en
œuvre de la politique de conformité du Groupe ainsi que
la gestion des risques et les questions relatives à la
durabilité, la nomination d’un Responsable Conformité
au niveau de la branche d’activité Distribution d’énergies
et au niveau de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque et un réseau de 36 Référents Conformité
répartis dans la plupart des pays d’activité du Groupe.
un dispositif spécifique de prévention des risques de
corruption et de non-respect des règles de sanctions
économiques internationales (cf. chapitre 4, section 4.4),
incluant notamment :
un référentiel documentaire formalisant le cadre
éthique dans lequel l’ensemble des collaborateurs du
Groupe doit exercer son activité professionnelle,
des formations dédiées à ces thématiques incluant un
module d’e-learning pour tous les collaborateurs,
(1) Ce risque fait l’objet de développements spécifiques dans l’État de durabilité, chapitre 4, section 4.4.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
RISQUES JURIDIQUES
Probabilité : Impact :
Description des risques
Rubis exerce ses activités en France et à l’international dans des environnements légaux et réglementaires complexes
et en constante évolution.
La distribution d’énergies est généralement soumise à une réglementation rigoureuse et complexe en matière de
protection de l’environnement et de sécurité industrielle. Du respect de cette réglementation découle l’obtention ou le
renouvellement des autorisations d’exploiter, des concessions portuaires ou des baux, portant sur les terrains sur lesquels
se situent les installations. La perte d’autorisation d’exploiter un site majeur, tel que la raffinerie de Martinique, un site
d’importation clé pour l’approvisionnement d’un pays ou de toute autre infrastructure essentielle, dont la contribution
aux résultats du Groupe est significative, serait susceptible d’entraîner des conséquences défavorables sur les résultats
du Groupe ou ses perspectives.
3
Les autres risques juridiques majeurs résident dans les litiges auxquels le Groupe pourrait être confronté avec des clients,
des fournisseurs et des prestataires de services, ou encore avec des riverains en cas de pollution majeure. Des litiges
peuvent également intervenir à la suite d’acquisitions de sociétés ou dans le cadre de partenariats. En matière fiscale,
les filiales du Groupe peuvent être soumises à des contrôles fiscaux et douaniers ou faire l’objet de procédures menées
par les autorités nationales, dans le cadre desquels il n’est pas garanti que les autorités fiscales valident les positions
prises par le Groupe, même s’il les juge correctes et raisonnables dans le cadre de ses activités. Ces litiges pourraient
porter sur des montants significatifs, susceptibles d’affecter les résultats du Groupe, notamment en matière de politique
des prix de transfert entre pays.
À ce jour, hormis la procédure judiciaire mentionnée dans la note 4.11 de l’annexe des comptes consolidés, il n’existe pas
de procédure gouvernementale, judiciaire ou darbitrage, ycompris toute procédure dont Rubis a connaissance, en suspens
ou dont le Groupe est menacé, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur
la situation financière ou la rentabilité du Groupe.
Exemples de mesures de gestion des risques
La gestion et le suivi de ces risques sont assurés
principalement par les départements financiers et
juridiques de la branche Distribution dénergies, en lien
avec les filiales, avec l’assistance de conseils et de
cabinets spécialisés extérieurs. La Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe est en relation avec les
Directions des filiales pour toutes les questions ou les
litiges importants pouvant avoir un impact significatif
pour le Groupe.
En matière fiscale, les sociétés du Groupe sassurent que
les déclarations fiscales et les paiements sont effectués
conformément aux réglementations locales. Le Groupe
n’a par ailleurs aucune filiale qui ne soit pas sous-tendue
par des raisons d’activité économique (opérations
commerciales locales pour l’essentiel).
Le Groupe évalue les risques liés aux litiges en cours et
constitue des provisions conformément aux principes
comptables applicables afin de couvrir les risques qu’il
est en capacité d’évaluer de façon fiable (cf. note 4.11 de
l’annexe des comptes consolidés).
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
3
3.1.2.4 Risques nanciers
RISQUES DE CHANGE
Probabilité : ▲ ▲ Impact : ● ●
Description des risques
Du fait de son implantation internationale et de son secteur d’activité, Rubis est naturellement exposé aux fluctuations
de devises étrangères (hors euro, sa devise fonctionnelle et de reporting) et principalement à celles du dollar US, la
majeure partie du chiffre d’affaires du Groupe étant réalisée dans cette monnaie. En effet, le Groupe achète les produits
pétroliers sur les marchés internationaux en dollars alors que les ventes et dépenses des filiales à l’étranger, hors zone
euro, sont généralement exprimées dans leur monnaie locale, qui, pour certains pays, est très fluctuante (par exemple,
le naira nigérian, le shilling kényan ou le dollar surinamien). De fait, ces fluctuations sont susceptibles d’impacter les
résultats du Groupe, à la hausse comme à la baisse.
En outre, dans certains pays (Nigéria, Zambie, Suriname et, dans une moindre mesure, Burundi et Rwanda), le manque
de disponibilité des devises (pénurie de dollars) peut générer des difficultés temporaires d’exposition au change et, dans
une moindre mesure, d’approvisionnement en produits pétroliers, achetés en dollars sur les marchés internationaux,
impactant l’activité des filiales qui y sont implantées.
Exemples de mesures de gestion des risques
La facturation des clients finaux se fait dans la devise
fonctionnelle de lentité distributrice, sauf exception.
La dépréciation de la monnaie locale est répercutée
dans les prix de vente dans la mesure du possible,
lorsque la mise en place de couvertures de change n’est
pas possible et que les prix de vente ne sont pas
administrés.
Lorsque cela est possible, des couvertures de change
sur les achats de produits sont mises en place dans le
cas où le cours de change du dollar, utilisé pour établir le
prix de vente du produit en devise locale, est fixé à
l’avance, et ce, afin de maintenir la marge.
Des lettres de crédit sont négociées avec les banques
des pays concernés afin de faciliter l’obtention de dollars
au cours officiel.
RISQUES DE VARIATION DES PRIX DES PRODUITS
Probabilité : ▲ ▲ Impact :
Description des risques
Les activités de distribution sont assez peu sensibles, à quelques exceptions près, aux prix des produits et à leur variation.
Dans certaines zones où Rubis opère, les prix des carburants sont administrés, ce qui permet une préservation des marges
dans ces pays (35 % des volumes sont réalisés dans des pays où les prix sont administrés). Toutefois, dans certains
pays, les mécanismes encadrant les structures de prix administrés ne sont pas toujours scrupuleusement appliqués ou
tiennent insuffisamment compte de la variation du prix des produits sur les marchés internationaux, notamment lors de
périodes préélectorales ou dans un contexte de forte hausse des prix de lénergie, générant un manque à gagner temporaire
pour les entités concernées (Madagascar, Kenya, Bermudes). Les subventions ou compensations pour dédommager les
distributeurs comme Rubis peuvent être payées tardivement et en devise locale, ce qui crée une exposition aux risques
de change. En outre, dans certains pays, les gouvernements peuvent réquisitionner des volumes de carburants et
combustibles à des prix moindres que ceux du marché, ce qui peut entraîner une perte financière pour Rubis. Enfin, face
à la hausse des prix de l’énergie, certains concurrents peuvent décider de proposer des remises spontanées, susceptibles
de réduire l’attractivité des stations-service du Groupe qui n’auraient pas la capacité de s’aligner sur les prix. Pour les
quelques rares sociétés du Groupe portant des stocks, des effets à court terme sur la valorisation des stocks de produits
peuvent également impacter la performance financière. Ces variations de valorisation, qui peuvent résulter de fluctuations
rapides des prix du marché, affectent temporairement la valeur des stocks détenus par le Groupe.
L’activité de distribution de GPL, moins régulée, est plus exposée au risque de variation des prix des produits. La
répercussion sur les clients des variations pouvant être plus longue à mettre en œuvre sur certains marchés, des décalages
temporaires peuvent naître à la hausse comme à la baisse.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Facteurs de risque
Exemples de mesures de gestion des risques
La diversification de la branche Distribution dénergies,
tant géographique que par catégorie de produits, permet
de réduire les conséquences de la réalisation du risque
sur les résultats.
Des couvertures sur les achats de produits peuvent être
mises en place lorsque le prix de vente du produit est fixé
et déterminé à l’avance.
La branche Distribution d’énergies dispose d’un
département en charge de lapprovisionnement, qui
permet de sécuriser et d’optimiser en amont les flux
physiques de fourniture des produits.
Les hausses de coût du produit sont généralement
répercutées sur le client de manière contractuelle ou
unilatérale, lorsque les conditions de marché le
permettent. À défaut, des décalages temporaires
peuvent naître.
3
RISQUES LIÉS AUX ACQUISITIONS
Probabilité : Impact :
Description des risques
Les acquisitions font partie intégrante de la stratégie de croissance de Rubis. Les risques de ces opérations dépendent
essentiellement des difficultés ou des retards liés à l’intégration des acquisitions par le Groupe et, notamment, à la mise
en place des standards de gestion du Groupe. Des risques liés à l’évaluation de l’actif et du passif pourraient également
apparaître à l’issue de la réalisation de l’acquisition, la qualité de l’information transmise étant parfois limitée par le cadre
réglementaire local. Enfin, des facteurs d’environnement externe pourraient influer sur la réalisation des bénéfices
escomptés, notamment l’environnement macroéconomique, les risques pays tels qu’ils sont décrits dans la section 3.1.2.2,
l’évolution des marchés spécifiques sur lesquels la transaction a lieu, la réponse ou l’évolution de la concurrence ou la
perte d’un avantage logistique concurrentiel. Il existe un risque de perte de valeur liée à ces risques.
À la suite d’acquisitions importantes ces dernières années, le Groupe a enregistré des écarts d’acquisition significatifs
(1 763,4 millions d’euros au 31 décembre 2024).
Par ailleurs, la stratégie de diversification du Groupe vers des énergies moins carbonées s’est notamment matérialisée
depuis 2021 par les deux principales opérations suivantes :
l’acquisition de 80 % de Photosol France (devenu Rubis Photosol), en avril 2022, l’un des principaux développeurs
indépendants d’électricité photovoltaïque en France ;
la prise de participation à hauteur de 18,5 % dans HDF Energy lors de son entrée en bourse en juin 2021. Cet
investissement est classé dans le bilan consolidé du Groupe en « Actifs financiers à la juste valeur » avec contrepartie
dans les autres éléments du résultat global. À ce titre, le Groupe est exposé à des pertes de valeur.
Exemples de mesures de gestion des risques
La Gérance de Rubis SCA, en lien avec les Directions
Générales des filiales têtes de branche, examine en détail
les sociétés ou actifs qu’ils envisagent d’acquérir dans le
cadre de due diligences afin de mieux appréhender les
incertitudes, danticiper les risques et de les intégrer
dans la valorisation du projet.
comptabilisée si la valeur recouvrable devient inférieure
à la valeur nette comptable, la valeur recouvrable étant
la plus élevée entre la valeur d’utilité et la juste valeur
nette des coûts de cession.
La Gérance de Rubis SCA, en lien avec les Directions
Générales des filiales têtes de branche, analyse en détail
les programmes d’investissements des différentes
filiales du Groupe pour s’assurer que la création de valeur
attendue est réaliste.
Une procédure structurée d’intégration des acquisitions
est mise en œuvre, incluant notamment la nomination
d’un Directeur Général au fait des règles et procédures
du Groupe et du métier.
Concernant l’acquisition de Photosol, léquipe dirigeante
ayant pris la suite des fondateurs est composée de
dirigeants historiques de cette entité ayant une
parfaite connaissance de leur métier pour assurer la
continuité et le développement des activités.
Conformément aux normes IFRS, Rubis effectue des
tests de perte de valeur des écarts dacquisition au
moins une fois par an et à chaque fois que la Direction
identifie un indice de perte de valeur (cf. note 4.2 de
l’annexe des comptes consolidés). Une dépréciation est
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3
3.2
Contrôle interne
3.2.1 Dispositif de gestion des risques et de contrôle
interne
3.2.1.1 Environnement de contrôle
CADRE DE RÉFÉRENCE
l’efficacité des processus internes du Groupe ; et
la fiabilité des informations financières et en matière de
durabilité.
La description des procédures de gestion des risques et de
contrôle interne, s’appuie sur :
Comme tout dispositif de gestion des risques et de contrôle
interne, celui mis en place par Rubis ne peut constituer une
garantie absolue quant à la capacité du Groupe à atteindre
ses objectifs et à éliminer tous les risques.
le Cadre de référence relatif aux dispositifs de gestion
des risques et de contrôle interne de lAutorité des
marchés financiers du 22 juillet 2010, adapté tel que
requis par l’activité et les caractéristiques propres du
Groupe ; et
PÉRIMÈTRE
les exigences de publication prévues par l’ESRS 2 GOV 5
(Gestion des risques et contrôle interne concernant
l’information en matière de durabilité) de la directive (UE)
2022/2464 sur la publication d’informations en matière
de durabilité par les entreprises (dite directive CSRD).
La présente section décrit le dispositif de gestion des
risques et de contrôle interne applicable au périmètre de
consolidation des informations comptables, financières et
en matière de durabilité du Groupe, qui couvre :
la branche Distribution d’énergies, contrôlée par Rubis
SCA (détention à 100 %), et ses filiales contrôlées ; et
OBJECTIFS
Le dispositif de gestion des risques et de contrôle interne
du Groupe poursuit les objectifs suivants :
l’activité Production d’électricité photovoltaïque,
contrôlée par Rubis SCA (détenue à 80 %), et ses filiales.
la conformité des activités du Groupe aux lois et
règlements applicables ;
Le périmètre exact de remontée des informations
comptables et financières, d’une part, et en matière de
durabilité, d’autre part, est présenté respectivement dans
les chapitres 7et 4 du présent Document d’enregistrement
universel.
lapplication effective des instructions et des orientations
définies par les organes de Rubis SCA et de ses filiales ;
l’existence d’un processus d’identification des principaux
risques liés à l’activité de l’entreprise ;
3.2.1.2 Référentiel
Le Groupe a défini un référentiel de politiques, procédures
et modes opératoires précisant la manière dont doivent être
réalisées les opérations des entités du Groupe. Ces normes
internes permettent de minimiser les risques de chaque
processus. Elles sont conçues et adoptées par les directions
fonctionnelles de Rubis SCA, de la branche Distribution
d’énergies, de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque et des entités opérationnelles. Elles sont
mises à jour en fonction des évolutions dans le domaine
concerné, des bonnes pratiques et de la réglementation.
Au sein de la branche Distribution d’énergies, le manuel de
contrôle interne définit les principes majeurs de contrôle
interne et les principaux points de contrôle à réaliser dans
le cadre des processus métiers et supports (finance,
ressources humaines, juridique, éthique et anticorruption,
ventes, achats, gestion des stocks, opération & projets, etc.).
60
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3.2.1.3 Les acteurs de la gestion des risques et du contrôle interne
MODÈLE MANAGÉRIAL ET GESTION DES RISQUES
& CONTRÔLE INTERNE
Cette délégation de responsabilité est étroitement liée au
respect du référentiel présenté ci-après (cf. section 3.2.1.2)
et au suivi et au contrôle régulier par les directions
fonctionnelles concernées de la branche Distribution
d’énergies, de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque et de Rubis SCA.
Rubis SCA élabore la stratégie du Groupe, anime et finance
son développement, arrête les principales décisions de
gestion qui en découlent et s’assure de leur mise en œuvre,
tant au niveau de ses filiales directes que des filiales de ces
dernières. Il dispose de structures et de procédures
comptables et financières qui participent à la mise en place
d’un contrôle interne fiable. Le modèle managérial
décentralisé du Groupe confère à chaque directeur de filiale
ou de site industriel une large autonomie dans la gestion de
son activité.
SPÉCIFICITÉS DES BRANCHES ET ACTIVITÉS
3
Compte tenu des spécificités de la branche Distribution
d’énergies et de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque, les modalités de la gestion des risques et
du contrôle interne peuvent varier entre ces deux
organisations. Les développements qui suivent mentionnent
ces différences lorsque nécessaire.
CONSEIL DE
SURVEILLANCE
(et son Comité
dAudit et RSE)
GÉRANCE
ASSISTÉE DU COMITÉ DE DIRECTION
Contrôle permanent
de la gestion
de la Société
Suivi de l’évolution des risques et validation des orientations proposées pour la mise à jour et l’évolution
du dispositif de gestion des risques et de contrôle interne
1
2
3
DIRECTIONS
FONCTIONNELLES
AUDIT
INTERNE
FILIALES OPÉRATIONELLES
Audit interne
Directions Générales
des entités opérationnelles et des sites
et leur Comité de Direction
Rubis SCA
(Branche Distribution dénergies)
Branche
Distribution
dénergies
Activité
Production
délectricité
photovoltaïque
Participation aux cartographies
Réalisation des contrôles de troisième
des risques
niveau
Gestion des risques au niveau local
Certification à la mise à jour des
procédures de gestion des risques et à
lamélioration continue du dispositif de
gestion des risques et contrôle interne
(y compris les cartographies des
risques)
Mise en œuvre des procédures définies
par les directions fonctionnelles
Participation aux cartographies des
risques
Contrôles de premier niveau
Conception, déploiement et mise à jour
des procédures de gestion des risques
Reporting sur les risques
Suivi des risques
Réalisation des contrôles de deuxième
niveau
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3
LA GÉRANCE
LE CONSEIL DE SURVEILLANCE DU GROUPE
ET SON COMITÉ DAUDIT ET RSE
La Gérance du Groupe suit lévolution des risques et sassure
que les mesures de gestion et de contrôle interne
nécessaires sont effectivement mises en œuvre. Elle
s’appuie sur les directions fonctionnelles de Rubis SCA, les
Directions Générales de la branche Distribution d’énergies
et de l’activité Production d’électricité photovoltaïque et
leurs directions fonctionnelles, ainsi que sur les Directions
Générales des entités opérationnelles. Le Comité de
Direction du Groupe, dont la composition est précisée au
sein du chapitre 5, assiste la Gérance pour l’exercice de ses
responsabilités en matière de gestion des risques et de
contrôle interne.
La composition et le fonctionnement du Conseil de
Surveillance et de son Comité dAudit et RSE sont décrits
au chapitre 5, section 5.3.2.
Conformément au règlement intérieur du Conseil de
Surveillance du Groupe, celui-ci est tenu informé par la
Gérance des procédures de contrôle interne définies et
élaborées par les sociétés du Groupe.
Le Conseil de Surveillance est assisté par le Comité dAudit
et RSE qu’il a constitué en son sein, en particulier pour les
missions suivantes :
procéder à l’examen des comptes, s’assurer de la
permanence des méthodes, de la qualité, de lexhaustivité
et de la sincérité des états financiers ;
LA DIRECTION DE LAUDIT INTERNE
(DISTRIBUTION D’ÉNERGIES)
Au sein de la branche Distribution d’énergies, qui a le
périmètre d’opérations le plus important en termes de
contribution au résultat du Groupe, de nombre de
collaborateurs et de pays d’activité, la Direction de lAudit
interne a la responsabilité de contrôler la mise en œuvre
adéquate par les filiales de la branche du dispositif de
contrôle interne présenté dans le manuel de contrôle interne
de la branche (cf. section 3.2.1.4).
prendre connaissance de l’organisation des procédures
de contrôle interne en matière comptable et financière
et d’exposition aux risques ;
superviser la procédure de sélection des Commissaires
aux comptes (ou leur renouvellement), recommandation
au Conseil de Surveillance et contrôle de la conformité
de leurs conditions d’exercice.
En ligne avec l’ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre
2023 de transposition de la directive européenne CSRD en
droit français, les missions du Comité dAudit et RSE ont été
étendues au suivi de la production de l’information en
matière de durabilité. En outre, ce Comité s’est également
vu confier le suivi de la politique de durabilité du Groupe et
notamment de sa feuille de route RSE, incluant les objectifs
et engagements climat, le suivi des évolutions
réglementaires significatives (par exemple, taxonomie verte
européenne, devoir de vigilance) et de leurs enjeux pour le
Groupe et le suivi des principaux risques éthiques, sociaux
et environnementaux.
Les audits couvrent l’ensemble des processus métiers et
supports de la branche (à l’exception des opérations
couvertes par les audits d’inspection technique qui sont
réalisés par la Direction Technique et HSE de la branche)
comprenant par exemple la trésorerie, la comptabilité, les
ressources humaines, les ventes, les achats, les
approvisionnements, les stocks, l’éthique et l’anticorruption
(liste non exhaustive).
Les rapports d’audit sont transmis au Directeur Général de
la société auditée et à la Direction Générale de la branche.
Les préconisations d’audit sont accompagnées d’un
planning de mise en œuvre des actions correctives qui doit
être impérativement respecté par la société concernée.
Pour accomplir ses travaux, le Comité dAudit et RSE entend
les principaux dirigeants et directeurs concernés. Il
sentretient également avec les Commissaires aux comptes.
Les membres du Comité dAudit et RSE ont accès aux
mêmes documents que les Commissaires aux comptes dont
ils examinent la synthèse des travaux.
En outre, un suivi de la mise en œuvre des recommandations
d’audit est réalisé de façon régulière par la Direction de
lAudit interne et ce, jusqu’à ce que toutes les mesures
préconisées par l’audit interne aient définitivement été
appliquées.
LES SALARIÉS DU GROUPE
Les facteurs de risque identifiés dans le cadre des missions
d’audit interne servent également à mettre à jour les
cartographies des risques de la société concernée.
Les dirigeants, les grandes directions fonctionnelles et
opérationnelles et les membres des Comités de Direction
des différentes entités du Groupe sont les relais du contrôle
interne et de la gestion des risques, en tant que principaux
bénéficiaires, mais aussi contributeurs clés à sa bonne
exécution.
La Direction de lAudit interne appuie ses travaux sur un outil
digital permettant un pilotage optimisé des risques et des
plans d’action associés. Il permet également une évaluation
plus poussée et détaillée de la performance du dispositif
de contrôle interne de chaque filiale.
Les activités de contrôle effectuées au niveau de chaque
entité sont de la responsabilité de son Directeur Général,
conformément au cadre défini au niveau de leur branche ou
activité. Ils sont assistés par les directions fonctionnelles
de leur branche ou activité et s’appuient sur leur équipe de
direction locale. Ils sont chargés de remonter à leur branche
et à Rubis SCA toute information sur les risques et
événements significatifs et contribuent à la mise à jour de
la cartographie des risques via celle réalisée pour leur(s)
entité(s).
62
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3.2.1.4 Identication et suivi des risques
Le processus de gestion des risques du Groupe repose sur
l’élaboration de cartographies et sur un éventail d’outils
complémentaires permettant d’identifier les risques et de
définir les actions afin de mieux les maîtriser.
LE SUIVI PERMANENT DES RISQUES
ET INCIDENTS
Ces dispositifs de cartographie des risques sont complétés
par un suivi permanent par les directions fonctionnelles et
opérationnelles des risques relevant de leur périmètre de
responsabilité.
LES CARTOGRAPHIES DES RISQUES
Ces cartographies permettent d’identifier et d’analyser les
principaux risques auxquels les activités du Groupe sont
exposées et qui sont susceptibles d’avoir un effet
défavorable et significatif sur l’activité du Groupe, sa
situation financière, y compris ses résultats, sa réputation
ou ses perspectives. Les risques analysés appartiennent à
différentes familles : risques de marché, financiers,
commerciaux, environnementaux, industriels, climatiques,
logistiques, sociaux, juridiques, informatiques et de
corruption/trafic d’influence. La catégorie relative aux
risques juridiques inclut notamment les questions de
fraudes et de manquements contractuels. Les cartographies
sont élaborées et/ou mises à jour une à deux fois par an en
collaboration entre les acteurs suivants : directions
fonctionnelles de Rubis SCA, directions fonctionnelles de la
branche Distribution d’énergies et de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque et Directeurs Généraux des
entités opérationnelles.
Enfin, les Directeurs Généraux des entités opérationnelles
doivent reporter les incidents significatifs et principaux
litiges à leur branche ou activité, en ligne avec la procédure
interne, qui en informe la Gérance, la Direction Financière
et la Direction Durabilité, Conformité & Risques Groupe. La
Gérance du Groupe et la Direction Générale de la branche
d’activité concernée sont ainsi tenues informées de la
survenance de tout incident susceptible de porter atteinte
aux résultats, aux objectifs ou à l’image du Groupe et des
mesures de gestions adoptées.
3
En particulier, en matière de :
risques industriels techniques et HSE, des systèmes de
remontée d’informations relatives aux accidents sont en
place. Ces systèmes permettent de générer des
indicateurs de suivi qui sont régulièrement présentés aux
directeurs fonctionnels concernés et, pour la branche
Distribution d’énergies, à la Direction Générale ;
Les risques significatifs pour le Groupe en 2024 sont décrits
à la section 3.1 du présent chapitre. Les cartographies
consolidées ainsi qu’une revue des événements majeurs et
litiges de la période écoulée sont présentés au Comité
dAudit et RSE, qui en rend compte au Conseil de
Surveillance, a minima lors de chaque clôture des comptes
annuelle et semestrielle (cf. chapitre 5, section 5.3.2).
durabilité, la Direction Durabilité, Conformité & Risques
Groupe effectue une veille externe active sur les risques
émergents. En 2024, elle a également initié un cycle de
conférences prospective et durabilité à destination des
membres des Comités de Direction de la holding, de
Rubis Énergie et de Rubis Photosol afin d’anticiper au
mieux les évolutions en matière de durabilité, de cultiver
un état d’esprit orienté vers l’avenir et de sensibiliser les
participants à la multiplicité des tendances en cours et
aux enjeux qui pourraient en résulter à court, moyen et
long terme.
Dans le domaine de la corruption, des cartographies
spécifiques sont réalisées par les filiales conformément à
la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la
transparence, à la lutte contre la corruption et à la
modernisation de la vie économique (dite loi Sapin 2). Ces
cartographies font partie du dispositif de prévention et de
détection de la corruption présenté en détail au sein du
chapitre 4, section 4.4.
GESTION DE CRISE
Au sein de la branche Distribution dénergies, la plus exposée
eu égard à son activité et son périmètre d’opérations, une
procédure de gestion de crise s’applique en cas de crise
susceptible d’affecter la continuité des opérations de la
branche ou de celle de ses clients. Ce guide fixe les règles
d’alerte et de mobilisation de la Cellule de Management de
Crise du siège de la branche, détermine le cadre de la
gestion de crise en cas de crise au sein d’une filiale de la
branche, propose un sommaire type de procédures locales
à adopter par toutes les filiales et rappelle les grands
principes en matière de communication de crise.
En outre, dans le cadre de la préparation de son état de
durabilité conformément à la directive (UE) 2022/2464 sur
la publication d’informations en matière de durabilité par
les entreprises (dite directive CSRD), le Groupe a procédé
à une analyse de double matérialité des activités du Groupe.
Celle-ci a notamment été alimentée par les cartographies
des risques et une revue de cohérence de ces cartographies
a été réalisée à la lumière des résultats de l’analyse de
double matérialité. Cet exercice est présenté plus en détail
au sein du chapitre 4, section 4.1.4.1.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3
3.2.2 Dispositif de contrôle interne
3.2.2.1 Information comptable et nancière
3.2.2.1.1 ÉLABORATION DES BUDGETS
Ces budgets, et le modèle budget par voie de conséquence,
ET REPORTING DE GESTION
font ensuite l’objet d’une mise à jour semestrielle, avec des
focus sur les budgets sur lesquels des écarts budgété/
réalisé significatifs sont relevés. Lors de chaque clôture
trimestrielle, les données réalisées sont comparées avec les
projections et les écarts font l’objet d’analyses et
d’explications.
Branche Distribution dénergies
Les budgets sont élaborés en fin d’année par les filiales de
la branche Distribution d’énergies, dans le cadre d’un plan
budgétaire de cinq ans glissants en fonction d’éléments de
gestion et d’indicateurs budgétaires définis et standardisés
par métier. Les indicateurs sont définis par la Direction
Générale et les directions opérationnelles de la branche
Distribution d’énergies conformément à la stratégie du
Groupe.
Un modèle de projections à long terme (dit modèle long
terme) est également élaboré, à partir des hypothèses du
modèle court terme, de la stratégie long terme du Groupe
et d’hypothèses internes (par exemple, évolution du
portefeuille et MWc projetés) ou externes (par exemple,
évolution du prix de l’électricité).
Les budgets sont élaborés par pays, par chaque filiale. Ils
sont revus par la Direction Consolidation, Audit &
Conformité, qui, après discussion et/ou révision, élabore un
budget consolidé. Ce budget consolidé est revu par la
Direction Générale de la branche puis transmis à Rubis SCA.
Par ailleurs, un reporting, produit et diffusé mensuellement,
permet à la Direction Générale de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque de suivre précisément les
éléments clés de l’activité de l’entité de tête Rubis Photosol
et de ses filiales. Ce reporting présente les évolutions du
portefeuille de projets, la production d’électricité du mois, le
chiffre d’affaires correspondant, ainsi que les explications
des écarts avec les projections et les exercices précédents.
La Direction de la Consolidation de la branche élabore les
reportings mensuels et analyse les écarts entre les
réalisations effectives de l’année, les prévisions budgétaires
et les réalisations effectives des exercices précédents. Les
reportings sont diffusés dans les 10 jours calendaires
suivant la fin de chaque mois. Ils sont ensuite examinés et
comparés avec les prévisions initiales par le Comité de
Direction de la branche, en présence de la Gérance de Rubis
SCA.
3.2.2.1.2 ÉLABORATION ET CONTRÔLE
DES COMPTES CONSOLIDÉS
Les sociétés du périmètre de consolidation financière
établissent les liasses de consolidation trimestrielles,
semestrielles et annuelles.
Les consolideurs sont également chargés d’analyser les
résultats mensuels et la cohérence des données fournies
chaque mois par l’ensemble des sociétés du périmètre. Ce
travail permet d’anticiper les éventuelles erreurs de
comptabilisation et de renforcer la fiabilité des comptes du
Groupe.
Ces liasses sont établies selon des principes comptables
établis par la Direction Consolidation & Comptabilité de
Rubis SCA. Ces principes comptables sont élaborés
conformément aux normes émises par l’IASB (International
Accounting Standards Board) et adoptées par l’Union
européenne. Ils sont déployés dans l’ensemble du Groupe
via les fonctions financières de la branche Distribution
d’énergies et de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque. Les procédures de consolidation prévoient
une série de contrôles garantissant la qualité et la fiabilité
de l’information financière. Les principes comptables et les
contrôles y afférents sont décrits au sein de l’annexe des
comptes consolidés présentée au chapitre 7 du présent
document.
Activité Production délectricité
photovoltaïque
Sur la base des orientations stratégiques définies par la
Direction Générale de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque en lien avec la Gérance de Rubis SCA, les
budgets sont élaborés en fin d’exercice civil par chacune
des directions opérationnelles, pour leur périmètre de
responsabilité respectif et avec un horizon de deux ans.
Les comptes semestriels et annuels sont revus et audités
par les Commissaires aux comptes qui ont la responsabilité
de certifier que les comptes consolidés sont réguliers,
sincères et donnent une image fidèle du résultat des
activités du Groupe. À chaque audit des comptes
consolidés, les Commissaires aux comptes établissent un
rapport à destination du Comité dAudit et RSE du Conseil
de Surveillance. Ce rapport présente notamment l’étendue
des travaux daudit et le programme de travail mis en œuvre,
ainsi que les conclusions découlant des travaux d’audit. Le
cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne
identifiées sont mentionnées au rapport.
Ces budgets sont intégrés dans un modèle de projection à
deux ans (dit modèle court terme) incluant les données de
la quasi-totalité du périmètre de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque, ainsi qu’une vision consolidée
au niveau de l’entité de tête Rubis Photosol. Ce modèle
permet notamment la production des indicateurs clés
indispensables au suivi de l’activité.
Les indicateurs issus du modèle font ensuite l’objet d’une
revue par la Direction Générale de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque, qui s’assure notamment de la
cohérence avec les orientations stratégiques définies en
lien avec la Gérance de Rubis SCA et de la cohérence des
budgets entre eux. Certains budgets peuvent alors faire
l’objet d’une révision.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3.2.2.1.3 FINANCEMENT ET GESTION
3.2.2.1.5 SYSTÈMES D’INFORMATION
DE LA TRÉSORERIE
Branche Distribution dénergies
La branche Distribution d’énergies utilise un système
d’information centralisé permettant de regrouper la
globalité de l’information financière :
Branche Distribution dénergies
La Direction Financière de Rubis SCA et celle de la branche
Distribution d’énergies ont la responsabilité de négocier
auprès des banques les besoins de financement des
acquisitions et, ponctuellement, des besoins en fonds de
roulement (BFR). Elles analysent les covenants bancaires.
Les placements de trésorerie sont effectués sur des
instruments répondant à la notion de trésorerie, à l’exclusion
de tout placement spéculatif ou à risque.
reporting de gestion de chaque société, standardisé et
uniformisé par type de métier/activité ;
comptes trimestriels, analyses mensuelles de marge, suivi
des dépenses d’investissement, suivi budgétaire et de
gestion prévisionnelle en trois phases (budget initial
validé au cours de l’année N-1 avec un plan quinquennal,
actualisation de la prévision budgétaire au deuxième
trimestre puis au quatrième trimestre de l’année N).
3
Activité Production délectricité
photovoltaïque
La Direction du Financement de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque a la responsabilité de négocier
auprès des banques les financements de projets d’une part
(dette sans recours) et le financement corporate d’autre
part (financement bancaire ou auprès d’investisseurs
institutionnels).
Ces données financières sont archivées et sécurisées
quotidiennement.
Des contrôles de cohérence automatiques sont également
réalisés directement par le système informatique pour
limiter les éventuelles erreurs de saisie. Les documents
hébergés dans le système central servent également de
référence et de base de rapprochement aux équipes d’audit
interne dans le cadre de leurs missions.
Les covenants bancaires sont contrôlés deux fois par an,
sur la base des comptes annuels et semestriels.
La gestion de la trésorerie, le contrôle du respect des
différentes conditions imposées dans les conventions de
crédit et les conventions de trésorerie sont assurés par le
pôle Trésorerie au sein de la Direction Administrative et
Financière.
Activité Production délectricité
photovoltaïque
Linformation comptable et financière de Rubis Photosol est
produite et enregistrée via un logiciel de gestion financière
modulaire intégrant le suivi des investissements, auquel
sont connectés un système de gestion de la trésorerie et
une solution de dématérialisation des factures fournisseurs.
Lhébergement de loutil de gestion financière est externalisé
via un prestataire sur des data centers en Europe, certifiés
ISO 27001/ISAE 3402. Le plan de sauvegarde et reprise
prévoit des sauvegardes quotidiennes avec une rétention
sur 32 jours glissants.
3.2.2.1.4 FISCALITÉ
Chaque trimestre, les équipes consolidation vérifient que le
calcul de l’impôt et la reconnaissance des passifs fiscaux
ont correctement été identifiés et chiffrés dans les liasses
de consolidation statutaires soumises par chaque filiale.
Limpôt différé est calculé soit au niveau local (pays ayant
opté pour des référentiels comptables incluant des impôts
différés) soit par les équipes consolidation de la branche
Distribution dénergies et de lactivité Production délectricité
photovoltaïque. Ces calculs sont revus par l’équipe
consolidation de Rubis SCA lors des clôtures semestrielles.
Les systèmes d’information sont paramétrés de façon à
intégrer un certain nombre de contrôles, à limiter et/ou
bloquer les opérations en fonction des pouvoirs de chacun
et à intégrer certaines règles de contrôle interne,
notamment :
Pour chaque entité, les équipes consolidation établissent
une preuve d’impôt c’est-à-dire une rationalisation des
écarts existants entre l’impôt théorique local et l’impôt
constaté dans les comptes consolidés. Cet exercice est
réalisé pour les clôtures semestrielle et annuelle. Il donne
lieu à publication lors de la clôture annuelle.
la règle dite des « quatre yeux » est systématiquement
intégrée dans la définition des profils dans lensemble des
systèmes impactant les flux financiers ;
les pouvoirs d’engagement de dépenses de l’ensemble
des collaborateurs concernés sont paramétrés dans le
système de validation des factures ;
Les équipes consolidation passent également en revue tous
les risques et litiges fiscaux identifiés dans chaque filiale
dans le cadre des travaux de clôture.
des contrôles de cohérence automatiques sont intégrés
dans le système comptable pour limiter les erreurs de
saisie (doublons, nature et calcul de la TVA).
Le Groupe est soumis à la nouvelle disposition OCDE dite
Pilier 2. Il s’est fait assister par un expert depuis 2023 pour
anticiper les effets et produire les premiers calculs pour la
clôture 2024.
L’ensemble de ces outils est administré par la Direction
Administrative et Financière de Rubis Photosol, avec
l’assistance d’intégrateurs et éditeurs pour les opérations
les plus complexes.
Les droits d’administration des systèmes d’information sont
accordés à un nombre de personnes restreint auxquelles
sont dispensées des formations spécifiques.
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3
Les documents financiers, juridiques et opérationnels sont
produits et sauvegardés via un système de gestion
documentaire équipé d’un système de back-up avec serveur
redondant et sauvegardes quotidiennes.
Pour l’exercice 2024, les travaux relatifs aux comptes
consolidés ont été réalisés par l’activité Production
d’électricité photovoltaïque, sous le contrôle de l’équipe
centrale de Rubis SCA sur l’outil Groupe (SAP BFC) et selon
les procédures suivies couramment.
3.2.2.2 Information en matière de durabilité
Au sein du Groupe, le contrôle interne relatif à la production
des informations en matière de durabilité est intégré dans
le processus de remontée de ces informations. Ce processus
consiste à collecter, contrôler, analyser et publier les
informations nécessaires pour le suivi par le Groupe des
enjeux de durabilité en application de la directive CSRD.
suivre la performance, le pilotage des engagements de
la feuille de route RSE 2022-2025 et analyser des leviers
d’actions et de progrès ;
communiquer sur la performance du Groupe en matière
de durabilité auprès de ses parties prenantes.
Le schéma ci-dessous présente les principales étapes de
ce processus et lenvironnement de contrôle interne associé.
Le processus de remontée des informations de durabilité
poursuit les objectifs suivants :
satisfaire les obligations réglementaires du Groupe en
matière de publication d’information de durabilité ;
Processus simplifié de remontée de l’information en matière de durabilité et environnement/activités de contrôle
interne associés
1
2
3
4
Collecte des
informations
Rédaction de létat
Publication de létat
Préparation
de durabilité
de durabilité
Identification/
Préparation et saisie
des données
par les contributeurs
Consolidation
Publication de létat
de durabilité au sein
du Document
mise à jour des points
de données à collecter
des données quantitatives
Rédaction de létat
de durabilité
denregistrement universel
Identification des
collaborateurs à solliciter
(contributeurs & valideurs ;
rédacteurs & relecteurs)
ACTIVITÉS
DU PROCESSUS
Paramétrage de loutil
digital de remontée
de l’information
Mise à jour du Manuel
de Reporting Durabilité
et des référentiels
thématiques de reporting
Manuel de Reporting
Formation des
Contrôle du projet détat
de durabilité
NA (cf. étapes 1, 2 et 3)
Durabilité fixant le cadre et
les principes de reporting
contributeurs et valideurs
sur le Manuel de Reporting
Durabilité et les
par les relecteurs
Référentiels par
Présentation de létat
de durabilité au Comité
dAudit et RSE
EN
INTERNE
référentiels thématiques
et sur loutil de remontée
d’information
thématique de reporting
définissant précisément
les points de données
attendus
Contrôle des données
par les valideurs avant
approbation
Collaborateurs sélectionnés
selon leur connaissance
directe des sujets
concernés par les points
de données et leur niveau
de responsabilité approprié
Listes des contrôles
ENVIRONNEMENT
ET ACTIVITÉS
DE CONTRÔLE
INTERNE
à appliquer disponibles
dans les référentiels
(pour les indicateurs clés)
ASSOCIÉS
Contrôle du correct
paramétrage de loutil
digital de remontée
d’information (contenu,
droits, méthodes
Disponibilité des
référentiels pour tous
les intervenants
Accompagnement
des contributeurs/
valideurs par des équipes
supports
de consolidation, etc.)
66
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3.2.2.2.1 DÉFINITION DES RÔLES
ET DES RESPONSABILITÉS DES
COLLABORATEURS IMPLIQUÉS LORS
DE LA COLLECTE DES INFORMATIONS
EN MATIERE DE DURABILITÉ
3.2.2.2.3 PROTOCOLE DE REPORTING DE
DURABILITÉ
Le processus de remontée de l’information en matière de
durabilité du Groupe est encadré par des procédures
définies par la Direction Durabilité, Conformité & Risques
Groupe en lien avec les fonctions RSE et reporting de
durabilité de la branche Distribution d’énergies et de
l’activité Production d’électricité photovoltaïque. Ces
procédures définissent un cadre commun communiqué à
tous les intervenants et orientent les activités de contrôle
interne sur le processus de remontée de l’information de
durabilité.
Les rôles et responsabilités des collaborateurs impliqués
dans la phase de collecte des informations de durabilité
sont définis dans le protocole de reporting de durabilité
interne, diffusé à l’ensemble des acteurs concernés.
Les contributeurs sont chargés de collecter et saisir les
informations de leur entité en assurant la fiabilité des
informations qu’ils saisissent et en fournissant les
explications et pièces justificatives nécessaires. Ils assurent
également la traçabilité des informations en réalisant le
stockage des données sources sur lesquelles s’appuient les
informations saisies.
3
Le protocole de reporting de durabilité fixe le cadre et les
principes généraux applicables au reporting de durabilité. Il
présente les enjeux, la gouvernance et les objectifs du
reporting de durabilité. Il détaille également les modalités
de la collecte des informations en matière de durabilité
(acteurs, rôles et responsabilités, périodicité, périmètre,
outils, etc.).
Les valideurs sont chargés du contrôle et de la validation
des informations saisies par les contributeurs. Ils doivent
disposer d’un niveau de responsabilité et d’expertise
suffisant pour juger de la validité des informations saisies
et effectuer les contrôles appropriés.
Le protocole de reporting de durabilité est complété par des
référentiels thématiques qui traitent spécifiquement des
différentes thématiques incluses dans le processus de
remontée de l’information en matière de durabilité
(environnement, bilan carbone, social, anticorruption,
sociétal). Pour chaque thématique, les référentiels
présentent notamment les définitions précises associées à
chaque point de données collecté afin d’assurer une
cohérence sur la teneur attendue des points de données
sollicités et consolidés, la méthode de calcul, la source de
l’information et le type de contrôles réalisés pour certains
indicateurs. Il liste également les documents justificatifs à
fournir et définit des méthodes d’estimation ou
d’extrapolation des données le cas échéant.
Une articulation similaire s’applique, pour les collaborateurs
impliqués dans la phase de rédaction de l’état de durabilité,
sur les informations qualitatives (cf. section 3.2.2.2.4).
3.2.2.2.2 MÉTHODES ET OUTILS DE COLLECTE
ET DE CONSOLIDATION DES INFORMATIONS
EN MATIÈRE DE DURABILITÉ
Différents types d’informations sont collectés pour la
production de l’état de durabilité. Les informations
quantitatives sont reportées via un logiciel de reporting
déployé en 2020 par Rubis SCA dans l’ensemble des entités
du périmètre de reporting. Cet outil permet une séparation
des rôles (contributeurs et valideurs), l’ajout de pièces
justificatives pour chaque indicateur et la traçabilité des
actions réalisées (piste d’audit). Des indicateurs de contrôle
sont intégrés dans l’outil de reporting afin de permettre aux
contributeurs et aux valideurs de vérifier la fiabilité des
données remontées.
Ce protocole de reporting et les référentiels thématiques
sont diffusés à tous les collaborateurs impliqués dans le
processus de remontée de l’information en matière de
durabilité. En début de campagne de collecte des
informations de durabilité, des formations sont organisées
pour présenter leur contenu aux collaborateurs impliqués
dans le processus. Tout au long du processus de reporting,
les collaborateurs et responsables impliqués peuvent
adresser des questions et demander le support des
collaborateurs de la Direction Durabilité, Conformité &
Risques Groupe et des fonctions RSE et reporting de
durabilité de la branche Distribution d’énergies et de
l’activité Production d’électricité photovoltaïque.
Les informations qualitatives sont reportées soit via ce
même logiciel, soit via des échanges tracés avec les équipes
et entités concernées. Enfin, les informations monétaires
sont communiquées par les équipes financières et font
l’objet d‘un récapitulatif dans un fichier dédié.
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67
Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Contrôle interne
3
3.2.2.2.4 TYPES DE CONTRÔLES
RELATIFS AU PROCESSUS DE REMONTÉE
DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ
Contrôle de la préparation de létat
de durabilité
Les rédacteurs sont chargés de préparer l’état de durabilité
en s’appuyant sur les données validées en application du
processus décrit ci-dessus. Le projet d’état de durabilité est
contrôlé et validé par des relecteurs de la branche
Distribution dénergies et de lactivité Production délectricité
photovoltaïque qui disposent d’un niveau de responsabilité
suffisant pour juger de la fiabilité et validité des informations
incluses dans l’état de durabilité.
Les contrôles relatifs au processus de remontée des
informations en matière de durabilité sont définis par la
Direction Durabilité, Conformité & Risques Groupe qui est
responsable de superviser ce processus.
Contrôle des informations en matière
de durabilité collectées
Que ce soit via le logiciel de reporting ou via des tableurs
Excel, les valideurs contrôlent et valident les informations
de durabilité collectées et saisies par les contributeurs. Ils
appliquent les contrôles listés dans les référentiels
thématiques et s’appuient sur leur expérience et leur
connaissance des situations concernées par les
informations demandées.
Une fois réalisé, le projet d’état de durabilité fait l’objet de
revues par la Direction Durabilité, Conformité & Risques
Groupe et, pour les parties les plus sensibles/stratégiques,
par le Comité de Direction Groupe et le Comité Stratégique
Durabilité. Des sessions de relecture sont organisées pour
valider le contenu du rapport.
Il est ensuite transmis au Comité dAudit et RSE du Conseil
de Surveillance qui a la possibilité d’émettre ses remarques
et commentaires.
Contrôle des estimations calculées
Lorsque des estimations sont calculées pour produire des
informations en matière de durabilité, des mesures sont
définies en central afin dassurer une méthodologie uniforme
au sein du Groupe : indications sur le recours à des
estimations et les méthodes à appliquer, le cas échéant,
dans le protocole de reporting et les référentiels. En outre,
un contrôle est réalisé sur les proxys utilisés. Par ailleurs, le
recours à des estimations est transparent pour le lecteur
de l’état de durabilité. Ceci est indiqué en note des
informations concernées dans l’état de durabilité.
Passé cette phase de présentation et d’échange, et après
finalisation de ses travaux par le vérificateur des
informations en matière de durabilité, l’état de durabilité est
publié au sein du Document d’enregistrement universel du
Groupe.
68
R U B I S
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Assurances
3.3
Assurances
Afin de pallier les conséquences financières de la réalisation
d’un risque, le Groupe a souscrit plusieurs polices
d’assurance. Les principales concernent, d’une part, les
dommages aux biens et les pertes d’exploitation et, d’autre
part, la responsabilité civile.
Les programmes d’assurance sont souscrits auprès
dassureurs et de réassureurs internationaux de premier plan
et le Groupe estime qu’ils sont en adéquation avec les
risques liés à ses activités. Cependant, le Groupe ne peut
garantir qu’en cas de sinistre, notamment en matière
environnementale, toutes les conséquences financières
seraient prises en charge par les assurances. Le Groupe ne
peut également garantir qu’il ne subira aucune perte non
assurée.
Des couvertures spécifiques liées aux activités nouvellement
développées par le Groupe ont également été mises en
place.
3
Enfin, le Groupe a souscrit une police couvrant la
responsabilité civile de ses dirigeants.
3.3.1 Holding (Rubis SCA)
Responsabilité civile desdirigeants
Sont assurés les dirigeants de Rubis SCA et de ses filiales
contrôlées ainsi que les dirigeants des joint-ventures
désignées détenues à 50 %.
Le plafond des garanties est fixé à 10 millions d’euros par
an en première ligne, à 10 millions d’euros par an en
deuxième ligne et à 30 millions d’euros par an en troisième
ligne tous sinistres confondus.
Sont prises en charge les conséquences pécuniaires des
sinistres résultant de toute réclamation mettant en jeu la
responsabilité civile, individuelle ou solidaire et imputable à
toute faute professionnelle commise par les assurés dans
l’exercice de leur fonction de dirigeant.
3.3.2 Distribution d’énergies (Rubis Énergie)
Les programmes internationaux souscrits par Rubis Énergie pour son compte et celui de ses filiales ont été renouvelés
auprès d’assureurs de premier plan.
3.3.2.1 Dommages aux biens et assurance paramétrique
La police « tous risques sauf » a été renégociée pour un an
avec les mêmes assureurs.
La police d’assurance paramétrique sur les ouragans
couvrant les sites dans les Caraïbes a été reconduite et
étendue aux DROM avec une limite d’indemnité de 5 millions
d’euros.
La garantie des risques dommages en matière d’incendie
et d’événements assimilés s’élève à 200 millions d’euros par
sinistre pour les dépôts et à 15 millions d’euros par sinistre
pour les stations-service. Elle a été portée à 300 millions
d’euros pour la raffinerie SARA. Ces limitations
contractuelles d’indemnité ont été calculées en fonction du
sinistre maximal possible.
Dans le respect des législations locales, le programme
international Rubis Énergie est souscrit, dans les filiales
implantées hors Union européenne, auprès du réseau local
de notre apériteur, la police Rubis Énergie venant en
différence de conditions et de limites.
L’exposition du Groupe aux événements naturels,
notamment dans la zone Caraïbes, est garantie par une
couverture de 15 millions d’euros par sinistre et par
événement.
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69
Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Assurances
3
3.3.2.2 Responsabilité civile
Le programme Rubis Énergie mis en place couvre la
responsabilité civile exploitation et la responsabilité civile
après livraison. La garantie est de 150 millions d’euros par
sinistre, tous dommages confondus, et le programme a été
renouvelé avec les mêmes assureurs.
par sinistre est de 40 millions d’euros et couvre la
responsabilité environnementale, l’atteinte à la biodiversité
et les frais de dépollution.
SARA, du fait de ses activités de raffinage, avait renégocié
au 1er janvier 2023 son contrat pour une couverture
spécifique en première ligne pour deux ans, pour un montant
de 20 millions deuros par période dassurance, le programme
Master venant en deuxième ligne.
Dans le respect des législations locales, le programme
international Rubis Énergie est souscrit, dans les filiales
implantées hors Union européenne, en première ligne avec
une couverture minimale auprès du réseau local de notre
assureur, la police Groupe venant en différence de
conditions et de limites.
L’assurance responsabilité civile aviation, souscrite par
Rubis Énergie pour ses filiales distribuant du carburant
aviation, est renouvelée à l’identique à hauteur de 1 milliard
de dollars pour les risques liés aux dommages causés aux
tiers lors des avitaillements.
La police Groupe responsabilité civile atteintes à
l’environnement a été renégociée en janvier 2024 pour une
durée d’un an pour Rubis Énergie et ses filiales. La garantie
3.3.2.3 Transport maritime
Une police responsabilité civile affréteur est souscrite
auprès d’un P&I Club, membre de l’International Group, pour
une garantie de 500 millions de dollars et de 1 milliard de
dollars en cas de pollution pour l’ensemble des activités/
filiales de Rubis Énergie. Les 10 sociétés armatrices de
navires sont couvertes auprès du même P&I Club, membre
de l’International Group, pour leur responsabilité civile.
L’assurance Groupe marchandises transportées a été
reconduite pour couvrir les dommages aux marchandises
pour un montant maximal de 40 millions d’euros pour Rubis
Énergie et ses filiales.
Une police corps de navires a été souscrite pour les garantir
en dommages et bris de machines.
3.3.2.4 Autres risques
Une police violences politiques (hors pools obligatoires) couvre les dommages aux terminaux et aux stations-service du
Groupe pour 20 millions d’euros avec une sous-limite à 5 millions d’euros pour Haïti.
3.3.2.5 Captive de réassurance
En août 2022, le Groupe a constitué la société RD3A,
entreprise captive de réassurance. RD3A est une filiale
française détenue à 100 % par Rubis Énergie et dédiée à
la réassurance des risques de Rubis Énergie et de ses filiales.
Elle a été agréée le 8 décembre 2023 par lAutorité de
contrôle prudentiel et de résolutions (ACPR) pour opérer
comme réassureur non-vie. Sa gestion est confiée à un
gestionnaire de captive agréé par les autorités compétentes.
Cette captive de réassurance a été créée, d’une part, pour
réassurer une partie du programme dassurances dommages
et, d’autre part, pour avoir la possibilité d’effectuer un rachat
de franchise. La mise en place a été effective au 1er janvier
2024 avec le renouvellement du programme dommages
(cf. section 3.3.2.1).
3.3.3 Production d’électricité photovoltaïque
(Rubis Photosol)
Les programmes d’assurances souscrits par Rubis Photosol pour son compte et celui de ses filiales ont été renouvelés auprès
d’assureurs de premier plan spécialisés dans le secteur des énergies renouvelables.
3.3.3.1 Dommages survenant pendant la phase de construction
Pendant la phase de construction des installations
photovoltaïques, Rubis Photosol dispose de deux polices
d’assurance : une police responsabilité civile du maître
d’ouvrage (RCMO), d’une part, et une police tous risques
chantier montage essais (TRCME), d’autre part.
Ces deux polices ont fait l’objet d’un renouvellement pour
l’année 2025 avec le même assureur. Le renouvellement est
survenu dans des conditions identiques à celles en vigueur
en 2024.
70
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Not named
FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
Assurances
Ces polices couvrent toutes les installations photovoltaïques
en construction dès lors qu’une déclaration préalable auprès
de l’assureur est réalisée.
L’ensemble des biens constituant l’installation, à l’exception
des postes HTB, sont couverts.
Les capitaux assurés représentent 10 % du montant de la
garantie dommage par installation avec un maximum de
1 million d’euros.
La RCMO couvre chaque société déclarée développant un
projet d’installation photovoltaïque contre les conséquences
de sa responsabilité civile durant les chantiers à hauteur
d’un montant de 10 millions d’euros tous dommages
confondus.
Une police perte de recettes anticipées est également mise
en place pour l’ensemble des projets à hauteur des recettes
annuelles de l’installation concernée au cours d’une période
de 12 mois. Aucune recette nayant été générée à cette date,
il s’agit d’une estimation des recettes annuelles.
La policeTRCME couvre notamment contre les sinistres liés
aux incendies, attentats, vandalisme, vol, intempéries
(tempête, neige, grêle) et catastrophes naturelles.
3
3.3.3.2 Dommages survenant pendant la phase d’exploitation
Le programme d’assurances Rubis Photosol en phase
d’exploitation comprend, d’une part, la police bris
d’installations photovoltaïques et dommages aux biens et,
d’autre part, la police perte de recettes.
ombrières et sols) à hauteur de la valeur déclarée de
chacune d’elles. Les sinistres consécutifs aux incendies,
attentats, vandalisme, vol, intempéries (tempête, neige,
grêle) et catastrophes naturelles sont couverts au titre de
cette police.
Ces deux polices ont fait l’objet d’un renouvellement pour
une durée de trois ans en janvier 2024 sans modification du
montant de franchise.
Les pertes de recettes visent à indemniser la société
couverte au titre des pertes de recettes engendrées par
tout sinistre pendant la phase d’exploitation et ce, pendant
une période de 12 mois.
La police bris d’installations photovoltaïques et dommages
aux biens couvre l’ensemble des installations (toitures,
3.3.3.3 Responsabilité civile
Une police responsabilité civile du producteur d’électricité
couvre chaque société développant une installation
photovoltaïque, quel que soit le type d’installation.
La filiale d’entretien et de maintenance de Rubis Photosol,
Photom Services, possède sa propre couverture en matière
de responsabilité civile. Ainsi, Photom Services a souscrit
une responsabilité civile professionnelle à hauteur de
10 millions d’euros par sinistre avec un plafond annuel à
15 250 000 euros. Elle bénéficie également d’une
responsabilité civile décennale.
Les dommages survenant en cours de construction en
matière de responsabilité civile sont couverts annuellement
à hauteur de 10 millions d’euros et en phase d’exploitation
à hauteur de 6,5 millions d’euros.
L’ensemble de ces polices ont été renouvelées à compter du
1er janvier 2025.
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71
Not named
Not named
4
ÉTAT DE DURABILITÉ
PRÉAMBULE
74
FICHES DE SYNTHÈSE PAR ESRS
75
4.1 INFORMATIONS GÉNÉRALES [ESRS 2]
85
4.1.1 Base d’établissement de la Déclaration [BP]
4.1.2 Gouvernance [GOV]
85
88
4.1.3 Stratégie [SBM]
93
4.1.4 Gestion des impacts, risques et opportunités [IRO]
4.1.5 Politiques, actions et cibles [MDR-P, MDR-A et MDR-T]
109
113
4.2 ENVIRONNEMENT
114
4.2.1 Répondre aux défis climatiques : atténuation, diversification et adaptation [ESRS E1]
4.2.2 Prévenir la pollution [ESRS E2]
4.2.3 Préserver les ressources en eau [ESRS E3]
4.2.4 Préserver la biodiversité et les écosystèmes [ESRS E4]
4.2.5 Sécuriser nos ressources via l’économie circulaire [ESRS E5]
4.2.6 Taxonomie
114
139
151
154
165
167
4.3 SOCIAL
173
4.3.1 Offrir un cadre de travail sûr et stimulant [ESRS S1]
173
195
202
209
4.3.2 Veiller au respect des droits humains dans la chaîne de valeur [ESRS S2]
4.3.3 S’engager auprès des communautés affectées [ESRS S3]
4.3.4 S’engager pour les consommateurs et utilisateurs finaux [ESRS S4]
4.4 TRAVAILLER DE MANIÈRE INTÈGRE ET RESPONSABLE [ESRS G1]
214
4.4.1 Impacts, risques et opportunités matériels
4.4.2 Informations transverses
4.4.3 Risque éthique des affaires et conformité
4.4.4 Corruption dans la chaîne de valeur pétrolière amont
214
215
218
221
4.5 NOTE MÉTHODOLOGIQUE
222
4.5.1 Périmètre de consolidation des données de durabilité
4.5.2 Méthode de remontée des informations
4.5.3 Comparabilité et fiabilité des informations
4.5.4 Mesures de contrôle
4.5.5 Changements de méthode
4.5.6 Limites méthodologiques
222
223
223
224
224
224
225
4.5.7 Méthodologies
4.6 ANNEXES
231
4.6.1 Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative
à la durabilité de l’entreprise
4.6.2 Bilan carbone - Méthodologie
231
240
244
4.6.3 Annexe Taxonomie
4.7 RAPPORT DE CERTIFICATION DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ
ET DE CONTRÔLE DES EXIGENCES DE PUBLICATION DES INFORMATIONS PRÉVUES
À LARTICLE 8 DU RÈGLEMENT (UE) 2020/852
251
R U B I S
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73
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Préambule
4
Préambule
Cette année marque une étape importante pour Rubis avec
la publication de son premier état de durabilité, en
conformité avec les exigences de la Corporate Sustainability
Reporting Directive (CSRD). Ce document remplace la
Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) et
s’inscrit dans un processus d’amélioration continue. Il
conviendra, au fil des années à venir, de préciser, compléter
et améliorer les informations publiées.
réalisées par ESRS afin de rendre le propos plus accessible
au-delà des exigences de la norme (cf. fiches de synthèse
par ESRS en pages suivantes).
Il est important de souligner que ce premier état de
durabilité a été réalisé dans un temps court compte tenu (i)
des changements majeurs que la CSRD impose dans la
manière de présenter l’information et (ii) de la parution
tardive des documents d’orientation.
L’état de durabilité ne reflète pas l’intégralité des actions de
durabilité du Groupe mais uniquement les éléments
matériels au sens de la CSRD. Afin de faciliter la lecture et
la lisibilité des informations, Rubis a choisi d’indiquer entre
crochets les références aux exigences de publication de la
norme. De plus, pour une approche plus synthétique des
différents thèmes abordés, des pages introductives ont été
L’annonce par la Commission européenne le 25 février 2025
du projet visant à simplifier et à réduire le nombre de data
points prescrits dans les exigences normatives conduira la
société à adapter le contenu de son état de durabilité en
fonction de l’issue du processus législatif.
74
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Fiches de synthèse par ESRS
Fiches de synthèse par ESRS
RÉPONDRE AUX DÉFIS CLIMATIQUES :
atténuation, diversification et adaptation
E1
cf. section 4.2.1
3 ENJEUX
5 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
1 NÉGATIF 1 POSITIF
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
2 RISQUES 1 OPPORTUNITÉ
4
POLITIQUE TRANSVERSE
Feuille de route RSE Think Tomorrow 2022–2025
OBJECTIFS
(Extraits)
Émissions GES scopes 1 et 2
Périmètre : Groupe
Cible 2030 : - 20 %
Résultats 2024 : - 5 %
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
Décarbonation
des activités
historiques
Utilisation de biocarburants
Électrification et énergies renouvelables
Efficacité énergétique
Émissions GES
Scope 3A objectivé
Périmètre : Distribution
d’énergies
Cible 2030 : - 20 %
Résultats 2024 : - 3 %
Développement de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque
Développement du portefeuille d’offres
moins carbonées de la branche Distribution
d’énergies
Diversication
dans les énergies
renouvelables
oude transition
Portefeuille sécurisé
Périmètre : Production
d’électricité photovoltaïque
Cible 2027 : > 2,5 GWc
Résultats 2024 : 1,1 GWc
Analyse et suivi des risques physiques
climatiques pour en limiter les impacts
Adaptation de la stratégie assurantielle
pour prendre en compte les risques
physiques climatiques
Adaptation
auchangement
climatique
3B
18 125 ktCO₂e
CHIFFRES
CLÉS 2024
SCOPE 3B
Produits vendus
Émissions des produits
vendus aux clients
Émissions indirectes
générées par l’utilisation
des produits vendus
3A
248 ktCO₂e
Chaîne de valeur
hors produits vendus
SCOPE 3A
Distribution d’énergies
Transport
Émissions indirectes
générées par l'ensemble
du cycle de vie des activités,
à l'exclusion des produits
vendus
Photovoltaïque
Objectivé
de l'électricité
Voyages
Amont
d’affaires
2
Non
11 ktCO₂e
objectivé
Achats
SCOPE 2
Approvisionnement
en énergie
Émissions indirectes
relatives à l’achat
d’énergie à des tiers
Investissements
1
Amont
de l'énergie
(hors
271 ktCO₂e
SCOPE 1
Transport
(actifs opérés)
électricité)
Émissions directes
générées par les sources
détenues ou contrôlées
par le Groupe
Installations
et équipements
de l’entreprise
Déchets
R U B I S
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75
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Fiches de synthèse par ESRS
PRÉVENIR LA POLLUTION
E2
cf. section 4.2.2
4 ENJEUX
10 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
4 RISQUES
6 NÉGATIFS
POLITIQUE TRANSVERSE
OBJECTIFS
Code éthique
(Extraits)
Feuille de route RSE Think Tomorrow 2022–2025
Charte HSE Rubis Énergie/Charte QHSE Rubis Photosol
Zéro accident
industriel majeur
Périmètre : Groupe
Cible annuelle : 0
Résultats 2024 : 0
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
Nombre de déversements
accidentels majeurs
Suivi des réglementations
Formations des salariés
Maintenance préventive
Audits de sites par la Direction
Technique & HSE
Périmètre : Distribution
d’énergies
Cible 2025 : < 20
Résultats 2024 : 18
Accidents
majeurs
Analyse des accidents
Processus de gestion de crise
Limiter les rejets en opérations
Respect des seuils réglementaires
(notamment pour la raffinerie SARA)
Utilisation de carburant marin à faible
teneur en souffre
Pollution
de l’air, des eaux
et des sols
(hors accidents
majeurs)
Efficacité énergétique, réduisant
la consommation de carburants
Limiter les déversements accidentels
Cf. enjeu Accidents majeurs
Mise en place d’équipements renforçant
l’isolement des produits par rapport aux
écosystèmes (réservoirs double-enveloppe,
bassins de rétention étanches)
76
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Fiches de synthèse par ESRS
PRÉSERVER LES RESSOURCES
EN EAU
E3
cf. section 4.2.3
1 ENJEU
2 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
2 NÉGATIFS
4
POLITIQUE TRANSVERSE
Charte HSE Rubis Énergie (pour les opérations)
OBJECTIFS
(Extraits)
Réduire les consommations
deau douce au profit
de leau de mer
ENJEU
ACTION CLÉ
Limitation de la consommation
d’eau douce via l’utilisation
d’une unité de dessalement
d’eau de mer pour la raffinerie SARA
(projet Green Water)
Consommation
d’eau dans
les opérations
Prélèvement d’eau : 422 710 m3 (dont 276 712 m3 d’eau de mer)
Rejets d’eau (dans le même milieu, après retraitement) : 276 712 m3
CHIFFRES
CLÉS 2024
R U B I S
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77
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Fiches de synthèse par ESRS
PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ
ET LES ÉCOSYSTÈMES
E4
cf. section 4.2.4
4 ENJEUX
6 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
5 NÉGATIFS
1 RISQUE
POLITIQUE TRANSVERSE
Charte QHSE Rubis Photosol
OBJECTIFS
(Extraits)
Projets photovoltaïques > 1 MWc
ayant fait lobjet d’une étude
d’impact environnemental
Périmètre : Production
d’électricité photovoltaïque
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 100 %
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
Production délectricité photovoltaïque
Réalisation d’études d’impact
Zéro perte nette de
biodiversité pour les projets
bénéficiant d’un permis
de construire
environnemental préalables, pouvant
conclure à un abandon des projets
Perturbation
de la faune
et de la ore
Mise en œuvre de mesures ERC
(éviter, réduire, compenser)
Périmètre : Production
d’électricité photovoltaïque
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 100 %
Pratiques d’exploitation durables des
espaces, notamment pour les projets
d’agrivoltaïsme, ou impliquant la gestion
d’espaces boisés
Changement
d’aectation
des terres
Distribution dénergies
Démarche en cours de structuration
78
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Fiches de synthèse par ESRS
SÉCURISER NOS RESSOURCES
VIA LÉCONOMIE CIRCULAIRE
E5
cf. section 4.2.5
1 ENJEU
1 IMPACT, RISQUE ET OPPORTUNITÉ
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
1 NÉGATIF
4
POLITIQUE TRANSVERSE
Charte QHSE Rubis Photosol
OBJECTIFS
(Extraits)
Taux de modules
photovoltaïques hors d’usage
collectés par léco-organisme
sur sites
ENJEU
ACTIONS CLÉS
Périmètre : Production
délectricité photovoltaïque
Cible 2024 : 80 %
Résultats 2024 : 7,4 %
Partenariats avec des fournisseurs
favorisant la circularité des matériaux
lors de la fabrication des panneaux
photovoltaïques (écoconception,
incorporation de matière recyclée
dans les panneaux)
Collecte des panneaux photovoltaïques
et participation à la filière de gestion
de fin de vie par un éco-organisme
Utilisation des
ressources
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
79
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Fiches de synthèse par ESRS
OFFRIR UN CADRE DE TRAVAIL
SÛR ET STIMULANT
S1
cf. section 4.3.1
4 ENJEUX
11 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
1 RISQUE
9 NÉGATIFS
1 POSITIF
POLITIQUE TRANSVERSE
OBJECTIFS
Code éthique
(Extraits)
Feuille de route RSE Think Tomorrow 2022–2025
Taux de femmes dans
les Codir
Périmètre : Distribution
d’énergies et Production
d’électricité photovoltaïque
Cible annuelle : 30 %
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
Résultats 2024 : 27,4 %
Dialogue social avec les salariés ou
leurs représentants
Conditions
Audit et prévention des risques (dont travail forcé)
concernant le recrutement et les conditions
de travail des équipages des navires
Rémunération conforme au minimum légal,
et, en l’absence de ce minimum, aligné
sur le niveau de vie local
Taux de salariés sensibilisés
à la lutte contre les préjugés
et les résistances concernant
les personnes en situation
de handicap
detravail des
salariés et
dialogue social
Périmètre : Groupe
Cible 2025 : 100 %
Résultats 2024 : 52,5 %
Prévention des risques professionnels par la
formation, les audits de sécurité et des plans
d’action adaptés à chaque filiale
Engagement en faveur de l’équilibre vie
professionnelle/personnelle via le renforcement
des congés légaux et familiaux
Santé-sécurité
etqualité
de vie autravail
Taux de salariés formés
chaque année
(hors évolution des métiers)
Mise en place d’une protection sociale volontaire
dans certains pays sans obligation légale
Périmètre : Groupe
Cible annuelle : 100 %
Engagement volontaire pour l’égalité
professionnelle au-delà des obligations légales
Renforcement de la mixité dans les équipes
Sensibilisation du plus grand nombre à l’inclusion
des personnes en situation de handicap
Résultats 2024 : 92,4 %
Diversité
et équité
Taux de salariés formés
aux évolutions des métiers
Formation et
développement
des compétences
Offre de formations adaptées aux besoins
des salariés, ainsi qu’aux évolutions
de leurs métiers
Périmètre : Groupe
Cible annuelle : 10 %
Résultats 2024 : 43,7 %
Taux de fréquence des
accidents avec arrêt > 1 jour
(hors accidents de trajet)
CHIFFRES CLÉS 2024
4 375 salariés (dont 44,7 % en Afrique, 30,3 % dans les Caraïbes
et 25 % en Europe)
Périmètre : Groupe
Cible 2025 : < 4,5
Résultats 2024 : 6
Présence dans plus de 40 pays avec 73 nationalités représentées
Recrutement privilégié de talents locaux dans les filiales (98,7 %
des salariés embauchés localement)
80
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Fiches de synthèse par ESRS
SASSURER DU RESPECT DES DROITS
HUMAINS DANS LA CHAÎNE DE VALEUR
S2
cf. section 4.3.2
3 ENJEUX
3 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
3 NÉGATIFS
4
POLITIQUE TRANSVERSE
OBJECTIFS
Code éthique
(Extraits)
Feuille de route RSE Think Tomorrow 2022–2025
Charte HSE Rubis Énergie/Charte QHSE Rubis Photosol
Nombre daccidents
de prestataires avec arrêt
> 1 jour déclaré
Périmètre : Groupe
Cible annuelle : < 32
Résultats 2024 : 22
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
Taux daudit HSE mensuel
sur les chantiers de production
délectricité photovoltaïque
Conditions
detravail des
prestataires
sursite
Mise en œuvre et suivi des chartes HSE
de chaque branche applicable
à tout prestataire externe intervenant
sur les sites du Groupe
Périmètre : Production
d’électricité photovoltaïque
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 65 %
Audits en matière de droits humains
des fournisseurs de panneaux solaires
(Norme SA8000)
Conditions
% des fournisseurs
detravail dans
lachaîne
de modules faisant réaliser
un audit ESG de leurs usines
de fabrication
Exigence imposée aux fournisseurs directs
de répercuter les normes éthiques du Groupe
tout au long de leur chaîne
de valeur amont
d’approvisionnement (photovoltaïque)
Périmètre : Production
d’électricité photovoltaïque
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 100 %
Déploiement de procédures et d’outils
d’informatique embarquée pour réduire
les accidents de la route lors du transport
et de la distribution des produits
Vérifications des navires dans le cadre
du processus de vetting incluant notamment
le contrôle du respect de la Convention
du travail maritime de l’OIT
Conditions
detravail
chez les
fournisseurs
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
81
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Fiches de synthèse par ESRS
S’ENGAGER AUPRÈS DES
COMMUNAUTÉS AFFECTÉES
S3
cf. section 4.3.3
3 ENJEUX
4 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
2 NÉGATIFS
1 POSITIF
1 RISQUE
POLITIQUE TRANSVERSE
OBJECTIFS
Code éthique
(Extraits)
Feuille de route RSE Think Tomorrow 2022–2025
Taux de business units
mettant en œuvre des actions
sociétales répondant
à un besoin local
Charte HSE Rubis Énergie/Charte de concertation Rubis Photosol
Périmètre : Groupe
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 94 %
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
% des projets > 1 MWc
développés dans lannée
ayant fait lobjet
d’une concertation publique
dans le respect de
la charte de concertation
Création d’emplois directs et indirects
dans les régions d’implantations
Travail avec des fournisseurs locaux
Application de standards au-delà
des réglementations locales
Développement
économique
local
Périmètre : Production
d’électricité photovoltaïque
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 100 %
Relations régulières avec les autorités
locales et les autres parties prenantes
en fonction des enjeux locaux
Recueil des avis des parties prenantes
lors du développement de nouveaux projets
photovoltaïques (Greenfield)
Information et
consultation des
communautés
% des enquêtes publiques
ayant abouti à un avis
favorable du commissaire
enquêteur
Périmètre : Production
d’électricité photovoltaïque
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 84 %
Santé-sécurité
des communautés
riveraines
dessites liée au
transport routier
Formation des chauffeurs à la prévention
des risques routiers et aux bonnes pratiques
de sécurité routière
Sensibilisation des communautés riveraines
aux risques de sécurité routière
Création d’environ 4 400 emplois directs et de plus de 20 000 emplois indirects
CHIFFRES
CLÉS 2024
440000 personnes ont bénéficié des actions sociétales mises en œuvre via le soutien
à des associations par Rubis SCA
82
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Fiches de synthèse par ESRS
FOURNIR UNE ÉNERGIE ACCESSIBLE
EN TOUTE SÉCURITÉ
S4
cf. section 4.3.4
2 ENJEUX
3 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
1 NÉGATIF 1 POSITIF
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
1 OPPORTUNITÉ
4
POLITIQUE TRANSVERSE
OBJECTIFS
Code éthique
(Extraits)
Charte HSE Rubis Énergie
Nombre daccidents clients
dus à une non-conformité
des produits ou une mise
à disposition inadéquate
Périmètre : Distribution
d’énergies
Cible annuelle : 0
Résultats 2024 : 0
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
Information des consommateurs sur
les dangers liés à l’utilisation des produits
(notamment carburants, GPL)
Dispositifs de sécurité au sein des
stations-service et sur certains produits
pouvant présenter des risques
Santé–
sécurité des
consommateurs
Taux de business units ayant
fait au moins une opération
de sensibilisation des clients
à lefficacité énergétique
Périmètre : Distribution
d’énergies
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 40 %
Offres d’énergies moins carbonées (GPL)
que celles traditionnellement utilisées,
notamment dans les territoires isolés
Contribution à la sobriété énergétique
via la sensibilisation des consommateurs
et le financement (CEE) de projets liés
à l’efficacité énergétique des bâtiments
Accès à l’énergie
et désenclavement
des territoires
Distribution de bitume permettant
de répondre au besoin de construction
d’infrastructures routières
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
83
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Fiches de synthèse par ESRS
TRAVAILLER DE MANIÈRE INTÈGRE
ET RESPONSABLE
G1
cf. section 4.4
2 ENJEUX
2 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
1 NÉGATIF
1 RISQUE
POLITIQUE TRANSVERSE
OBJECTIFS
Code éthique
(Extraits)
Programme de prévention de la corruption
Système d’alerte éthique Rubis Integrity Line
Taux de salariés sensibilisés
aux règles éthiques
et anticorruption
Périmètre : Groupe
Cible annuelle : 100 %
Résultats 2024 : 99 %
ENJEUX
ACTIONS CLÉS
Formation et sensibilisation des salariés
et équipes dirigeantes aux règles éthiques
et dispositifs anticorruption
Cartographie et suivi des risques
de corruption
Dispositif de contrôle interne des processus
comptables à risque en matière
de corruption
Risque éthique
des aaires
etconformité
Évaluation éthique des fournisseurs
de produits pétroliers (risque de corruption
et sanctions internationales)
Contrats d’approvisionnement intégrant
des clauses contractuelles spécifiques
excluant les produits originaires de pays
faisant l’objet de sanctions internationales
et prévoyant la transmission d’un certificat
d’origine des produits achetés
Corruption
danslachaîne
devaleur
pétrolière amont
Contrôle des certificats d’origine
des marchandises transmis par
les fournisseurs
84
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
4.1
Informations générales [ESRS 2]
4.1.1 Base d’établissement de la Déclaration [BP]
4.1.1.1 Base générale d’établissement de la Déclaration relative àladurabilité
[BP-1]
Ce chapitre du Document d’enregistrement universel
constitue la Déclaration relative à la durabilité, dite « état
de durabilité », conformément aux exigences de la Directive
européenne 2022/2064 du 16 décembre 2022 Corporate
Sustainability Reporting Directive (CSRD) entrée en vigueur
le 1er janvier 2024.
Disclosure Requirements (MDR) sont présentées lorsque
celles-ci sont disponibles, le Groupe poursuivant ses
travaux en la matière.
Dans le contexte rappelé ci-dessus de première année
d’application, un certain nombre de données quantitatives
et qualitatives n’ont pas pu être collectées à l’échelle du
Groupe ou ont été collectées de façon partielle. Le Groupe
a identifié les thématiques sur lesquelles les travaux vont
se poursuivre dans les années à venir. Ces travaux
concernent par exemple les indicateurs liés à la rémunération
(cf. section 4.3.1.5) et à la biodiversité (cf. section 4.2.4).
4
Cette directive a été transposée en droit français via le
décret n° 2023-1394 du 30 décembre 2023 pris en
application de l’ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre
2023 relative à la publication et à la certification
d’informations en matière de durabilité et aux obligations
environnementales, sociales et de gouvernement
d’entreprise des sociétés commerciales.
Méthodologie
Les informations environnementales, sociales et de
gouvernance présentées dans ce rapport doivent être
interprétées en complément des informations fournies
dans la note méthodologique (cf. section 4.5). Cette note
précise notamment les méthodes de calcul, les hypothèses
retenues et les méthodes d’estimation utilisées pour les
indicateurs les plus pertinents. Les données sociales et
environnementales sont collectées au niveau des entités
juridiques.
4.1.1.1.1 PRÉCISIONS MÉTHODOLOGIQUES
RETENUES PAR LE GROUPE POUR
LÉTABLISSEMENT DE LÉTAT DE DURABILITÉ
Eléments spécifiques liés à la première
application de la CSRD par le Groupe
La première année d’application de la directive a été
marquée par des incertitudes concernant l’interprétation
des textes, l’absence de pratiques établies, ainsi que des
difficultés dans la collecte des données, notamment au sein
de la chaîne de valeur. Dans ce contexte, Rubis a veillé à
respecter les exigences des European Sustainability
Reporting Standards (ESRS) sur la base des informations
disponibles au moment de l’établissement de l’état de
durabilité. En raison de l’accès limité à certaines données,
des estimations ont été utilisées, conformément aux
normes ESRS. Ces interprétations pourront être affinées à
mesure que la qualité des données s’améliore, avec
l’apparition de nouvelles informations et le renforcement
des pratiques de contrôle interne en matière de reporting
sur les informations de durabilité.
Périmètre de consolidation
L’état de durabilité a été préparé sur la base du périmètre
de consolidation des états financiers consolidés du Groupe
en prenant en compte le contrôle opérationnel pour les
données environnementales. En effet, il n’existe pas de
différence significative entre le périmètre des entités sous
contrôle financier et le périmètre des entités sous contrôle
opérationnel. Le traitement de la JV Rubis Terminal dans
l’état de durabilité est précisé dans la section 4.1.1.1.2.
Toute acquisition ou cession d’entité est prise en compte
simultanément dans l’état de durabilité lors de son entrée
ou de sa sortie du périmètre de consolidation financier.
L’état de durabilité présente les politiques et les plans
d’action fixés pour répondre aux enjeux de durabilité
matériels du Groupe, ainsi que les cibles et indicateurs
retenus. Les informations requises par les Minimum
Il est précisé quaucune filiale incluse dans létat de durabilité
consolidé du Groupe n’a l’obligation de publier son propre
état de durabilité individuel ou consolidé et bénéficie donc
de l’exemption prévue par la directive 2013/34/UE.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
Par ailleurs, l’activité de shipping nécessite le recours à des
équipages embauchés en contrat temporaire (contrat à
durée déterminée d’usage). Ces effectifs non permanents
du Groupe (166 personnes en 2024) ne sont pas pris en
compte dans le suivi des indicateurs sociaux publiés.
Précisions sur les données environnementales
Les émissions de gaz à effet de serre des activités du
Groupe sont publiées pour l’ensemble des entités pour
lesquelles l’entité exerce un contrôle opérationnel.
La fiabilité des données liées au scope 3 peut être influencée
par divers facteurs, notamment le recours à des estimations,
des données secondaires, ainsi que des facteurs démissions
provenant de sources de qualité variable (cf. section 4.6.2.6).
À noter que la notion de contrôle opérationnel n’est pas
pertinente pour les normes sociales (voir la norme ESRS 1
et Implementation Guidance 2 «value chain» de l’Efrag
paragraphe 61).
S’agissant du plan de transition d’une société pour
l’atténuation du changement climatique, celui-ci vise à
permettre une compréhension de ses efforts d’atténuation
passés, actuels et futurs afin de garantir la compatibilité
de sa stratégie et de son modèle économique avec la
transition vers une économie durable. Toutefois, il n’existe
pas à ce jour de consensus sur des cibles ou trajectoires de
réduction déclinables à l’échelle des secteurs d’activité du
Groupe. Rubis estime que ses cibles actuelles ne sont pas
alignées avec l’objectif de lAccord de Paris visant à limiter
le réchauffement planétaire à 1,5 °C d’ici la fin du siècle (cf.
section 4.2.1.2.2).
Précisions sur les données prospectives
En ligne avec les normes ESRS, les informations présentées
dans l’état de durabilité peuvent contenir des indications
prospectives, notamment concernant les objectifs en
matière climatique. Ces informations prospectives sont
fondées sur des données, hypothèses économiques et
estimations relatives à un contexte donné (situation
économique, concurrentielle et/ou réglementaire, état des
connaissances scientifiques, etc.) et considérées comme
raisonnables par le Groupe à la date de publication du
présent document. Les déclarations prospectives ne doivent
pas être interprétées comme des garanties que les
perspectives, objectifs ou ambitions présentés seront
réalisés. Ces déclarations sont susceptibles d’évoluer ou
d’être affectées de manière significative en raison
d’incertitudes liées notamment à l’environnement
économique, concurrentiel et réglementaire ou de la
matérialisation de risques connus ou inconnus à la date de
publication du présent rapport. Il est rappelé que toutes les
informations publiées dans le présent rapport reflètent létat
des connaissances disponibles à ce jour et prennent en
compte le caractère récent et évolutif des exigences
réglementaires ainsi que des bonnes pratiques applicables.
Précisions sur les données sociales
Les données sociales sont collectées au niveau des entités
juridiques.
En 2024, les entités de moins de 10 salariés (représentant
14 entités et 76 salariés au total, soit 1,7 % des effectifs
totaux du Groupe) ont bénéficié d’une liasse de reporting
allégée sans que cela n’impacte significativement les
indicateurs sociaux publiés. Il est important de noter que
les informations quantitatives ou qualitatives relatives aux
droits humains (telles que la santé, la sécurité, le travail des
enfants, etc.) sont systématiquement collectées, quelle que
soit la taille de l’entité.
4.1.1.1.2 CHANGEMENT DE PÉRIMÈTRE SIGNIFICATIF AU COURS DE LANNÉE DE RÉFÉRENCE
Rubis a finalisé en octobre 2024 la cession de sa participation de 55 % dans la JV RubisTerminal, suite à l’accord définitif
signé en avril 2024. En l’absence de données disponibles à la date de préparation de l’état de durabilité du Groupe, les
données environnementales, sociales et de gouvernance relatives à la JV Rubis Terminal, désormais dénommée Tepsa,
ne figurent pas dans l’état de durabilité relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2024. Les données 2023 ont été retraitées
afin d’exclure celles de la JV Rubis Terminal.
La sortie de cette entité du périmètre de reporting n’a pas altéré l’identification des enjeux de durabilité importants pour
le groupe Rubis. En effet, cette activité ne présente aucun enjeu de durabilité important qui n’ait été également identifié
dans au moins une autre branche d’activité du Groupe.
86
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
4.1.1.1.3 PÉRIMÈTRE SUR LA CHAÎNE DE VALEUR AMONT ET AVAL
Le présent état de durabilité inclut des informations sur les
impacts, risques et opportunités (IRO) matériels liés au
Groupe en raison de ses relations d’affaires directes et
indirectes, en amont et en aval de sa chaîne de valeur, outre
les IRO liés à ses propres activités.
la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025, qui
comprend notamment des objectifs applicables à la
chaîne de valeur tels que la réduction de l’empreinte
carbone générée par notre chaîne de valeur (scope 3A
objectivé).
Dans le cadre de l’analyse de double matérialité, les enjeux
importants des principaux maillons de la chaîne de valeur
amont et aval ont été pris en compte. Cela couvre la
production, la transformation, le transport des principales
matières premières qui interviennent dans l’activité du
Groupe jusqu’à l’utilisation finale des produits et services
ainsi que la fin de vie des installations.
Sauf exceptions dûment mentionnées, les informations sur
les données quantitatives relèvent du périmètre consolidé
des opérations du Groupe.
Il est à noter qu’une disposition transitoire pour les trois
premières années de publication s’applique pour les
informations concernant la chaîne de valeur amont et aval.
Pour cette première publication, des efforts ont été déployés
par l’entreprise pour obtenir des informations qualitatives
concernant la chaîne de valeur amont et aval. Un travail
damélioration continue sera réalisé au cours des prochaines
années afin d’obtenir plus d’informations. Les détails de ces
informations et les plans d’action associés sont précisés
dans les parties concernées.
Selon la nature des enjeux traités et de la capacité
d’influence du Groupe, des politiques, actions et cibles
peuvent s’étendre au-delà du périmètre de ses opérations
pour s’appliquer à des acteurs de la chaîne de valeur ou
s’appliquer spécifiquement à la gestion de ces relations,
comme par exemple :
4
le Code éthique et le programme anticorruption, qui
s’adressent à toutes les parties prenantes du Groupe,
incluant les partenaires, fournisseurs, sous-traitants ;
4.1.1.2 Publication d’informations relatives à des circonstances particulières
[BP-2]
4.1.1.2.1 HORIZONS TEMPORELS
données internes et externes utilisées. Les estimations
concernant la chaîne de valeur amont et aval sont traitées
dans la norme E1. Certaines informations, telles que les
données prospectives, les données manquantes et la
quantification des données environnementales, reposent sur
des estimations et des jugements, fondés sur notre
expérience, les référentiels internationaux et les meilleures
informations disponibles à ce jour. Ces estimations sont
sensibles par les choix méthodologiques et les hypothèses
retenues. La nature et la portée des estimations ou des
limitations de périmètre de collecte sont détaillées dans la
section 4.6.2.
Le présent état de durabilité porte sur l’exercice courant du
1er janvier au 31 décembre 2024. Il inclut également des
estimations, des perspectives ou des objectifs à court,
moyen ou long terme.
Le court terme est défini comme une période allant d’un à
trois ans. Le Groupe a retenu la possibilité ouverte par la
norme de définir des horizons de temps moyen et long terme
plus adaptés aux spécificités et dynamiques de ses activités.
Court terme
Moyen terme
Long terme
1 à 3 ans
3 à 8 ans
8 ans et +
4.1.1.2.3 CHANGEMENTS DANS LA PRÉPARATION
OU LA PRÉSENTATION DES INFORMATIONS
EN MATIÈRE DE DURABILITÉ
Ces horizons temporels permettent de mieux prendre en
compte les cycles d’investissement et de développement
des projets ainsi que les métiers du Groupe.
Bien qu’il s’agisse de la première année de reporting sous la
CSRD, Rubis mentionnera les données comparatives pour
les indicateurs déjà rapportés par le Groupe. Pour les autres
données, la comparaison sera effectuée à partir du reporting
2026, sur les données de 2025.
Les objectifs fixés pour 2025 ou annuellement relèvent du
court terme, tandis que ceux prévus pour 2030 s’inscrivent
dans une perspective de moyen terme.
4.1.1.2.2 ESTIMATIONS CONCERNANT LA CHAÎNE
DE VALEUR AMONT ET AVAL ET SOURCES
D’INCERTITUDES QUANT AUX ESTIMATIONS ET
AUX RÉSULTATS
Le calcul du bilan carbone a été modifié afin de répondre
aux exigences de l’ESRS E1 (cf. section 4.2.1).
Les informations de durabilité peuvent comporter une
incertitude en raison des limites des connaissances
scientifiques et économiques, ainsi que de la qualité des
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
4.1.1.2.4 INCORPORATION D’INFORMATIONS AU MOYEN DE RENVOIS
Localisation de
l’information incorporée
ESRS
Exigence de publication
Chapitre 5, sections 5.2.1
pour la Gérance, 5.2.2 pour
le CDG et 5.3 pour le CS
Présentation détaillée des rôles et responsabilités des organes de gouvernance
et de leurs activités en matière de durabilité
ESRS 2
GOV-1
ESRS 2
ESRS 2
ESRS 2
ESRS 2
ESRS 2
ESRS 2
GOV-1 Conseil de Surveillance
Chapitre 5
Chapitre 5, section 5.4.4
Chapitre 3, section 3.2
Chapitre 1
GOV-3 Politique de rémunération
GOV-5 Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité
SBM-1 Modèle d’affaires
SBM-1 Grandes tendances du marché de l’énergie et stratégie
SBM-1 Présentation des activités
Chapitre 1
Chapitre 1
ESRS 2
ESRS E1
SBM-1 Chiffre d’affaires consolidé, RBE, Capex et Opex
Chapitre 7
ESRS E2 E2-6
Effets financiers
Chapitre 7, section 7.1, note 4.11
4.1.2 Gouvernance [GOV]
Rubis, du fait de sa forme juridique de Société en
Commandite par Actions, dispose d’une structure de
gouvernance dissociée lui permettant d’assurer un équilibre
des pouvoirs au bénéfice de toutes ses parties prenantes.
La Direction de la Société, instance collégiale, yest assumée
par la Gérance tandis que le contrôle permanent de la
gestion de la Société repose sur le Conseil de Surveillance.
Au sein de la Société, les organes d’administration, de
direction et de surveillance sont ainsi la Gérance (cf.
chapitre 5, section 5.2.1), assistée de son Comité de
Direction Groupe (CDG) (cf. chapitre 5, section 5.2.2), et le
Conseil de Surveillance (CS) (cf. chapitre 5, section 5.3).
4.1.2.1 Rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance
et prise en compte des enjeux de durabilité par ces organes
[GOV-1etGOV-2]
4.1.2.1.1 COMPOSITION ET DIVERSITÉ DES MEMBRES DES ORGANES DADMINISTRATION,
DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE DE LENTREPRISE
Incorporation par référence
Chapitre 5, sections 5.2.1 pour la Gérance, 5.2.2 pour le CDG
La composition et la diversité des organes de gouvernance
et 5.3 pour le CS
sont décrits au sein de ce document dans le rapport du Conseil
Chapitre 5, sections 5.2.3 pour le CDG et 5.3.1 pour le CS
de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise
pour la mixité des genres
Au 31 décembre 2024, le Conseil de Surveillance de la
Société ne compte aucun membre représentant les salariés ;
les seuils d’effectifs visés par l’article L. 225-79-2 du Code
de commerce n’étaient pas atteints.
la Gérance détermine les orientations stratégiques (y
compris en matière de durabilité) du Groupe dont la mise
en œuvre est assurée par le Comité de Direction Groupe ;
le Conseil de Surveillance supervise les décisions
stratégiques en matière de durabilité et les impacts,
risques et opportunités (IRO) associés, avec le concours
de ses deux Comités spécialisés, le Comité dAudit et RSE
et le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance.
4.1.2.1.2 RÔLES ET RESPONSABILITÉS DES
ORGANES DADMINISTRATION, DE DIRECTION
ET DE SURVEILLANCE
Les instances associées à la définition de la politique de
durabilité au sein du Groupe, aux actions menées ainsi quau
contrôle de leur mise en œuvre sont les suivantes :
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R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
Identité et responsabilité des organes dadministration, de direction et de surveillance en matière
de durabilité (détermination, gestion et suivi des IRO)
Dispositif de gouvernance de la durabilité au sein du Groupe
RUBIS SCA
CONSEIL
DE SURVEILLANCE
(ET SES COMITÉS)
GÉRANCE
(OU COLLÈGE DE LA GÉRANCE)
Supervision
Contrôle
permanent
de la
de l’approche générale
de durabilité et suivi
des projets afférents
Détermine la stratégie de durabilité et veille au suivi
de sa mise en œuvre
gestion de
la Société
6 membres du Conseil
disposent d’une
compétence en matière
de durabilité/climat
Proposition
Décision
4
COMITÉ DE DIRECTION GROUPE
Le Comité, dont la Directrice Durabilité, Conformité & Risques
Groupe est membre, assiste la Gérance
(qui participe au Comité) dans l’exécution de ses missions
COMITÉ
DE DIRECTION
PAR PAYS/ZONE
Au cours de ces réunions,
chaque Directeur de
pays aborde les enjeux
de durabilité locaux
spécifiques à ses
activités ainsi que la
mise en œuvre de la
stratégie de durabilité
et les différents projets
de décarbonation
Décision
Proposition
DIRECTION DURABILITÉ, CONFORMITÉ & RISQUES GROUPE
Propose et pilote la stratégie de durabilité Groupe
Participe à la communication ESG auprès de la communauté
financière et assure l’engagement auprès
des différentes parties prenantes
Pilote la veille réglementaire et sociétale
Mène des études et projets exploratoires
FONDS DE DOTATION
Organise le reporting de durabilité du Groupe
et réalise l’état de durabilité
FILIALES PAYS
DIRECTIONS DURABILITÉ
DES BRANCHES
DIRECTIONS
FONCTIONNELLES
DES BRANCHES
Déclinent la stratégie
de durabilité au sein de
leur entité
Coordonnent la déclinaison
opérationnelle de la stratégie
de durabilité Groupe dans
leur périmètre
Déclinent
Contribution
Support
Contribution
Support
la stratégie
de durabilité
au sein
Proposent des
initiatives en matière
de durabilité propres
à leur entité
Accompagnent les réflexions
des directions fonctionnelles
de leur métier
Contribuent au
reporting des données
de durabilité
Animent le processus
de reporting des
données de durabilité
dans leur périmètre
Proposent
des initiatives
en matière de
durabilité propres
à leur métier
Contribuent au
reporting des
données de
durabilité
31 RÉFÉRENTS DURABILITÉ
Animent la stratégie en matière de durabilité au sein de leur entité
et pilotent des plans d’action
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
GOV-1
Détermination des cibles sur les IRO
matériels et suivi de leur progression
Organe
Rôle
Responsabilités
Détermination de la stratégie de durabilité et suivi de sa mise
en œuvre, fixation de la feuille de route RSE.
Examen et arrêté de l’état de durabilité.
Prise de décision
stratégique,
supervision de
la politique
en matière
de durabilité
Validation de la stratégie de durabilité
liées aux IRO, suivi de la mise en œuvre
avec l’aide du Comité de Direction.
Gérance
Validation de l’analyse de double matérialité.
Information du Conseil de Surveillance sur l’évolution.
de l’environnement d’activité et les principaux enjeux de durabilité
(dont climatiques) auxquels la Société est confrontée.
Chargé, en appui
à la Gérance, de la
gestion des enjeux
de durabilité
Comité
de Direction
Groupe
Assiste la Gérance dans l’exécution de ses missions y compris sur les
enjeux de durabilité.
Assiste la Gérance dans le suivi des
cibles et des mesures sur les IRO.
Définition de la stratégie de durabilité et supervision de la mise en
œuvre des actions.
Mise en place des processus et des contrôles pour assurer une gestion
efficace des IRO.
Pilotage des travaux de l’état de durabilité incluant l’analyse de double
matérialité.
Supervision de la gestion des IRO et coordination avec les fonctions
concernées pour définir les objectifs de durabilité.
Supervision de la gestion des IRO,
coordination des efforts pour définir
les objectifs de durabilité et suivi
structuré des progrès réalisés.
Proposition des cibles pour validation
auprès du Comité de Direction.
Reporting aux organes de surveillance
et à la Gérance.
Direction
Durabilité,
Conformité &
Risques
Définition
de la stratégie
et supervision
de sa mise
en œuvre
Groupe
Pilotage de la trajectoire carbone du Groupe (objectifs de réduction
des GES, plan de décarbonation, etc.).
Projection des activités du Groupe dans un environnement évolutif
en tenant compte des scénarios de risques climatiques prospectifs,
suivant les évolutions des marchés du CO2 et suivant les évolutions
réglementaires.
Suivi de la mise en œuvre de la démarche en matière de durabilité.
Définition des messages clés à intégrer dans la communication du
Groupe et des filiales sur les enjeux de durabilité.
Définition et pilotage des indicateurs
clés de performance (KPI) et des
données de reporting nécessaires pour
structurer la démarche de durabilité
du Groupe.
Mise en place des moyens nécessaires
pour assurer la remontée des
informations de durabilité au sein du
Groupe.
Validation
Comité
Stratégique
Durabilité
des décisions
stratégiques
sur la durabilité
Examen annuel (et à chaque mise à jour) de la stratégie de durabilité
du Groupe.
Examen des processus d’élaboration de l’information en matière
de durabilité et des informations afférentes sur les processus
de contrôle interne et de maîtrise des risques.
Examen des politiques en matière de durabilité et de leur mise
en œuvre.
Examen de la qualité de l’information de durabilité fournie par la
Gérance aux actionnaires et au marché.
Émission d’observations éventuelles dans son rapport à lAssemblée
Générale sur les informations en matière de durabilité.
Examine les résultats de la feuille de
route (en particulier climat) sur la base
du compte rendu annuel établi par
la Direction Durabilité, Conformité &
Risques Groupe.
Examen
de l’état
de durabilité
annuel
Conseil de
Surveillance*
Examen des sujets suivants en matière
de durabilité :
Supervision de
la production
des données
de durabilité
au même titre
que les données
financières
Suivi du processus d’élaboration de l’information en matière
de durabilité.
Suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des
risques concernant les procédures d’élaboration et de traitement de
l’information en matière de durabilité.
Suivi de la désignation/renouvellement de l’auditeur de durabilité et de
la mission de certification de ce dernier.
Restitution de ses travaux au Conseil de Surveillance.
Informé des engagements de la Société mis en œuvre en matière de
durabilité (dont climat).
la feuille de route RSE, incluant les
objectifs et engagements climat,
ainsi que la production de l’état de
durabilité (CSRD) à partir de l’exercice
2025 ;
Comité dAudit
et RSE*
les évolutions réglementaires
significatives et leurs enjeux pour le
Groupe, pouvant impacter les IRO ;
Suivi de la
démarche de
durabilité
les principaux risques éthiques,
sociaux et environnementaux
du Groupe.
Veille au respect de la politique de diversité et à la représentation
de compétences en matière de durabilité au sein du Conseil de
Surveillance et de ses Comités (dans le cadre des propositions
de renouvellement de mandat ou les nominations de ses membres).
Examine les critères de performance de durabilité proposés
par les associés commandités.
Intégration
Comité
des enjeux de
durabilité dans
la rémunération
des dirigeants
Rémunérations,
Nominations et
Gouvernance*
Non applicable
Émet un avis sur la politique de rémunération de la Gérance (incluant
des critères de performance en matière de durabilité).
*
90
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
GOV-2
IRO traités
au cours de
l’exercice
Compétences
et savoir-faire en matière de durabilité
Modalités d’information des organes sur les enjeux de durabilité au cours de
l’exercice et de prise en considération des IRO et fréquence
La Gérance et le Comité de Direction intègrent les IRO dans la définition
des objectifs stratégiques.
Pour cette première année, la Gérance a validé l’analyse de double matérialité
et a suivi l’avancement du projet.
Parallèlement, la Gérance évalue régulièrement les risques et opportunités
liés à la durabilité, y compris les risques climatiques et les engagements
de décarbonation, afin de garantir l’alignement de la stratégie du Groupe
avec les objectifs environnementaux et les attentes des parties prenantes.
Lun des Gérants a préalablement occupé la fonction
de Directrice Générale en charge des Énergies
Nouvelles, de la RSE et de la Communication.
Tous
Tous
Tous
Le Comité de Direction, incluant la Directrice Durabilité, Conformité &
Risques Groupe, se réunit deux fois par mois. Il suit régulièrement les projets
sur les sujets de durabilité et les risques environnementaux et sociaux.
Des séminaires de Direction sont également organisés pour approfondir les
enjeux de durabilité et garantir leur diffusion au sein des équipes dirigeantes.
La fonction Durabilité est représentée au sein du Codir
4
Expertise en climat, environnement, social, compliance
et gestion des risques.
Direction en charge de la coordination des IRO
Le Comité Stratégique Durabilité se réunit trois fois par an. Un point
d’avancement sur les projets et sur l’ensemble des questions de durabilité
est réalisé avec la Direction Générale de chaque entité.
Expertise en climat, environnement, social, compliance
et gestion des risques.
Tous
Au 13 mars 2025, 6 membres du Conseil de Surveillance
sur 12 (soit 50 %) disposent d’une compétence en
matière de RSE/climat.
Le Conseil de Surveillance examine les décisions de la Gérance et l’impact
de la stratégie du Groupe en matière de durabilité, en s’appuyant sur
les travaux du Comité dAudit et RSE afin d’apprécier les initiatives mises
en œuvre.
Il se voit systématiquement présenter le compte rendu des travaux
de ses Comités spécialisés (respectivement restitués par la voix de
leurs Président(e)s).
En 2024, les enjeux de durabilité ont été formellement abordés à trois reprises
en séance du Conseil de Surveillance (suivi régulier de la feuille de route
RSE, désignation de l’auditeur de durabilité, avancement des travaux relatifs
à l’analyse de double matérialité, revue du projet d’état de durabilité).
Entre décembre 2023 et novembre 2024, les membres
du Conseil ont suivi un cycle de 5 sessions de formation
afin de renforcer leur compréhension des enjeux de
durabilité (en particulier climatiques) et leur lien avec
la stratégie. Ils se sont vu présenter le contexte et
l’évolution du cadre réglementaire, le périmètre et le
contenu du rapport de durabilité, l’analyse de double
matérialité, les clés d’analyse et l’impact de la directive
CSRD et des normes ESRS pour le Groupe et ses
activités.
Tous
Au 13 mars 2025, 1 membre du Comité dAudit et RSE
sur 4 (soit 25 %) dispose d’une compétence en matière
de durabilité/climat.
Le Comité dAudit et RSE procède notamment, dans
le cadre de ses travaux de suivi, à l’analyse de double
matérialité des informations de durabilité et dispose à
ce titre d’une connaissance fine de ces enjeux.
Il s’est réuni à quatre reprises en 2024 pour analyser les progrès réalisés
et les actions mises en œuvre en matière de durabilité.
En 2024, le Comité dAudit et RSE s’est notamment vu présenter les grands
attendus de la directive CSRD et des points d’avancement réguliers sur
l’avancement des travaux de durabilité. Il a également examiné l’analyse de
double matérialité et le projet d’état de durabilité.
Tous
Au 13 mars 2025, 2 membres du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance sur 3 (soit 67%) disposent
d’une compétence en matière de durabilité/climat.
Le Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance éclaire, par ses travaux, le Conseil de
Surveillance et lui permet de rendre un avis sur les
éléments (liés notamment à la durabilité) de la politique
de rémunération de la Gérance.
Il s’est réuni à deux reprises en 2024 et a notamment examiné, sous l’angle de
la durabilité, les critères de performance en matière de durabilité proposés
par les associés commandités et intégrés à la politique de rémunération de
la Gérance.
NA
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ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
Afin de renforcer l’intégration des enjeux de durabilité au
sein de sa gouvernance, Rubis a mis en place des initiatives
de formation pour ses instances dirigeantes. Entre
décembre 2023 et novembre 2024, les membres du Conseil
de Surveillance ont suivi un cycle de cinq sessions de
formation dédiées à la durabilité. Parallèlement, un cycle
« Durabilité au cœur de la stratégie » a été lancé à partir du
quatrième trimestre 2024, pour la Gérance et le Comité de
Direction Groupe, avec une session par trimestre. Ce
programme vise à mieux appréhender les enjeux de
durabilité, analyser les évolutions externes et intégrer ces
thématiques dans les réflexions stratégiques du Groupe et
de ses branches.
La structure hiérarchique de reporting au sein de Rubis
garantit que les informations sur les IRO remontent :
aux directions fonctionnelles des branches et des pays
qui déclinent la stratégie de durabilité et adaptent les
actions en fonction des enjeux locaux ;
à la Direction Durabilité, Conformité & Risques Groupe
qui coordonne l’état de durabilité, veillant à ce que les
informations relatives aux IRO soient remises aux
organes de direction et de surveillance régulièrement
pour garantir un suivi précis.
Les organes de gouvernance de Rubis, ycompris la Gérance,
le Comité de Direction et le Conseil de Surveillance, sont
régulièrement informés des IRO matériels identifiés, ainsi
que de l’évolution des actions mises en place pour y
répondre.
4.1.2.2 Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes
d’incitation [GOV-3]
Une partie de la rémunération variable annuelle des Gérants
est liée, depuis 2015, à des critères éthiques, sociaux et
environnementaux. Ces critères sont également intégrés
dans les lettres de cadrage des dirigeants de la branche
Distribution dénergies qui fixent leurs objectifs annuels. Une
présentation des actions menées et des résultats obtenus
en la matière est faite chaque année au Comité dAudit et
RSE du Conseil de Surveillance.
Les critères en matière de durabilité présents dans la rému-
nération variable de la Gérance au titre de l’exercice 2024
sont, en raison de leur caractère stratégique, les suivants :
Critères en matière de durabilité (25 %)
Objectifs
Pondération
Taux 2024 taux 2023
= 100 %
Taux 2024 > taux 2023
= 0 %
Sécurité au travail : taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt > 1 jour
(hors accidents de trajet)* en 2024 chez Rubis SCA, Rubis Patrimoine, Rubis Énergie
et Rubis Photosol (correspondant à la holding, à la branche Distribution d’énergies
et à l’activité Production d’électricité photovoltaïque) stable ou inférieur à 2023 ;
en cas de décès d’un collaborateur, le critère est, en tout état de cause, considéré
comme non réalisé
10 %
et
décès d’un
collaborateur = 0 %
Ratio 2024 < ratio
2023 = 100 %
Ratio 2024 ratio
2023 = 0 %
Climat : ratio des émissions de CO2e (scopes 1 et 2) rapportées au RBE en 2024 en baisse
par rapport à 2023
15 %
*
Cf. section 4.5.8.2.1.
Le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance détermine annuellement les éléments de rémunération à verser ou
à attribuer à la Gérance au titre de lexercice, conformément à la politique de rémunération approuvée par lAssemblée Générale.
Le Conseil de Surveillance émet un avis sur la politique de rémunération de la Gérance réalisée par les associés commandités.
Incorporation par référence
Lintégration de critères de performance en matière de durabilité dans les politiques de rémunération
Chapitre 5,
de la Gérance et la réalisation de ces critères au cours de l’exercice 2024 sont décrits au sein de ce
section 5.4.2
document dans le rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise
La rémunération des membres du Conseil de Surveillance se compose d’une part fixe (40 %) et d’une part variable liée à
l’assiduité aux réunions (60 %). Une part est, par ailleurs, attachée aux Présidences du Conseil de Surveillance et des Comi-
tés. Aucun autre élément de rémunération n’est versé ou attribué aux membres du Conseil de Surveillance.
92
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
4.1.2.3 Déclaration sur la vigilance raisonnable [GOV-4]
Éléments essentiels de la vigilance raisonnable
Section de l’état de durabilité
Sections 4.1.2, 4.1.3 et chapitre 1
Section 4.1.3.2
a) Intégrer la vigilance raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique
b) Collaborer avec les parties intéressées concernées à toutes les étapes de la vigilance raisonnable
c) Identifier et évaluer les impacts négatifs
Sections 4.6.1.1.1 et 4.6.1.1.2
Sections 4.2.1 à 4.4
d) Prendre des mesures pour remédier à ces impacts négatifs
e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer
Sections 4.2.1 à 4.4
4.1.2.4 Gestion des risques et contrôle interne de l’information enmatière
dedurabilité [GOV-5]
4
Incorporation par référence
La gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité est décrite
au sein du chapitre « Facteurs de risque, contrôle interne et assurances »
Chapitre 3,
section 3.2
4.1.3 Stratégie [SBM]
4.1.3.1 Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur [SBM-1]
4.1.3.1.1 STRATÉGIE DU GROUPE
Incorporation par référence
La stratégie du Groupe est décrite au sein de la section Stratégie dans la présentation du Groupe
Chapitre 1
Acteur indépendant du secteur de l’énergie, Rubis est
présent dans une quarantaine de pays en Europe, dans les
Caraïbes et en Afrique. Le Groupe œuvre depuis plus de
30 ans pour apporter au plus grand nombre un accès
pérenne et fiable à l’énergie. Il contribue à répondre aux
besoins essentiels de mobilité, de cuisson et de chauffage
des populations et à fournir l’énergie nécessaire au
fonctionnement des industries et professionnels.
site de raffinage, le transport, le stockage et la distribution
de carburants, de gaz liquéfiés et de bitumes. Elle est
subdivisée en deux activités :
Retail & Marketing : distribution de carburants,
combustibles, gaz liquéfiés et bitumes,
Support & Services, en appui de l’activité Retail &
Marketing : négoce-approvisionnement, shipping et
raffinage ;
La croissance démographique et économique mondiale
entraîne une augmentation des besoins en énergie, variables
selon les zones géographiques. La stratégie du Groupe vise
à répondre à ces besoins différenciés en proposant des
solutions adaptées aux réalités locales pour répondre aux
défis énergétiques, climatiques et sociaux. Conscient du
rôle clé du secteur de l’énergie dans la lutte contre le
changement climatique, Rubis diversifie ses activités vers
des solutions moins carbonées.
la Production d’électricité renouvelable, qui représente
0,7 % de son chiffre d’affaires en 2024 avec l’ambition
d’atteindre 50 à 55 millions d’euros de RBE en 2027,
comprend l’activité Production délectricité
photovoltaïque opérée par Rubis Photosol, l’un des
principaux producteurs indépendants d’électricité
photovoltaïque en France.
Depuis sa création, le Groupe s’est construit sur un modèle
de gestion décentralisé qui s’appuie sur un socle commun
pour les sujets financiers, conformité/éthique et durabilité.
Ce modèle a fait ses preuves tant en période de croissance
que dans l’instabilité provoquée par des événements tels
que la crise du Covid-19 ou celle découlant de la situation
géopolitique actuelle. La forte décentralisation des activités
du Groupe a en effet permis à la fois une réactivité sur le
Pour répondre à ces enjeux, Rubis est structuré autour de
deux branches :
la Distribution dénergies opérée par Rubis Énergie, qui
représente 99,3 % de son chiffre d’affaires en 2024. Ses
métiers couvrent l’achat de produits (produits pétroliers
et bitume, et dans une moindre mesure pétrole brut), un
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ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
terrain, au plus près des opérations, et une capacité à gérer
des situations multiformes et complexes, tant en France
qu’à l’international, avec cohérence et résilience, tout en
générant de la confiance dans la pérennité du Groupe pour
ses 4 375 collaborateurs et ses parties prenantes.
L’activité Production d’électricité photovoltaïque, acquise
en 2022, est quant à elle gérée de manière plus centralisée,
du fait de sa présence limitée à l’international (activités en
France, démarrage des activités en Italie en 2024).
Les infographies ci-après présentent les principaux élé-
ments d’information sur les activités du Groupe, ses actifs,
ses ressources humaines et leurs implantations ainsi que les
grands axes de stratégie en lien avec les enjeux de durabi-
lité sur ses marchés.
Le modèle de Rubis, fondé sur des valeurs communes dont
la responsabilisation des Directeurs Généraux des pays,
s’est ainsi révélé particulièrement efficace, facilité par une
ligne de commandement courte et efficiente.
DES PROFILS D’IMPACTS ET DE RISQUES SENSIBLEMENT DIFFÉRENTS
DISTRIBUTION D’ÉNERGIES
PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE
Enjeux contrastés liés aux territoires d’implantation
Implanté uniquement en Europe dans un contexte
très réglementé :
Contexte très réglementé en Europe et dans les DROM :
moins d’enjeux d’impacts mais des risques de transition
Implantations en Afrique et aux Caraïbes, avec quelques pays
aux réglementations sociales peu protectrices et une crise
politique et humanitaire à Haïti
Peu d’enjeux d’impact dans les opérations propres
Risques liés aux relations parties prenantes,
à la conformité réglementaire et à la capacité
à les transformer en opportunités
Risques de transition moins importants dans ces territoires
émergents, dont les défis sont aussi sources d’impacts
positifs et d’opportunités
Caractéristiques du Groupe qui limitent les enjeux
de gouvernance usuels du secteur O&G
Positionnement exclusivement dans l’aval pétrolier
Taille relative du Groupe vs majors
Pratiques éthiques reconnues
Des enjeux de matérialité répartis tout au long
de la chaîne de valeur
L’essentiel des enjeux importants situé dans la chaîne de valeur
amont (matières premières extraites en Chine
et fabrication des équipements)
Poursuivre le développement dans des marchés
confrontés à des défis daccès à lénergie
Devenir un acteur majeur de la production
délectricité renouvelable en Europe
Afrique et Caraïbes, où
Zones rurales européennes,
où la demande tend à baisser
avec une rentabilité qui reste
forte
Croissance du marché européen
pour répondre à lambition du Green deal
la demande pour des solutions
de mobilité et les énergies
domestiques fiables et propres
est en pleine croissance
CAPEX 165 M€
CAPEX 82 M€
Cultiver et valoriser nos atouts :
confiance et proximité
Moteur d’un développement économique de qualité avec de hauts standards sociaux, environnementaux et éthiques partout où nous opérons.
Fiabilité de nos opérations, tenue des délais dans les nouveaux projets solaires, continuité de service et maîtrise de la chaîne logistique dans
les activités pétrolières.
Multi-local et multi-produits avec une forte capacité dadaptation aux besoins des clients et des territoires locaux, développement doffres hybrides
pour accompagner la transition et valoriser les synergies de nos métiers.
Incorporation par référence
Les éléments de stratégie de Rubis sont détaillés dans la présentation du Groupe
Chapitre 1
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
Un groupe présent dans deux secteurs
(données 2024)
PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE
Secteur production d’électricité
et utilités
DISTRIBUTION D’ÉNERGIES
Secteur pétrole et gaz
RBE 26 M€
RBE 731 M€
Retail & Marketing
Distribution de carburants,
de gaz liquéfiés,
Support & Services
Logistique dont négoce-
approvisionnement, transport
maritime et raffinage
Électricité photovoltaïque
4
Parcs solaires
photovoltaïques
de bitumes et de lubrifiants
RBE 508 M€
RBE 223 M€
ACTIFS
ACTIFS
ACTIFS
1 143 stations-service
• 71 % de la
raffinerie SARA
en Martinique :
- cap. de prod.
800 kt/an
80 sites industriels
de logistique
en Europe,
Afrique
523 MWc de capacité en operation
6 millions de m3 de produits
pétroliers distribués :
(87 parcs photovoltaiques)
322 MWc en construction
47% en Afrique, 38 % aux
Caraïbes et 15 % en Europe
et Caraïbes
17 navires, dont 10
en pleine propriété
pour ses besoins
propres, et négoce
de produits
- approvisionne
en carburants
et combustibles
Guyane,
Guadeloupe
et Martinique
pétroliers
CLIENTS
CLIENTS
Professionnels
CLIENTS
Particuliers
Professionnels
Clients des stations-service
et utilisateurs de gaz liquéfiés
(en bouteille ou en vrac)
Retail & Marketing de Rubis
(activité intragroupe à titre
principal)
EDF
Entreprises privées (corporate PPA)
Distributeurs de produits
pétroliers (marginal)
Professionnels
Distributeurs (stations-service hors
CoCo(1), distributeurs GPL, etc.)
Industriels, aviculture, hôtellerie,
BTP, transports, etc.)
4 073 collaborateurs
273 collaborateurs
en Europe, Afrique et Caraïbes
en Europe
4 375
collaborateurs dans le Groupe
(incluant les 29 collaborateurs de la holding)
25 % en Europe, 45 % en Afrique, 30 % aux Caraïbes
(1) CoCo - Company Owned, Company Operated.
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Informations générales [ESRS 2]
En 2021, le Groupe a publié sa première feuille de route RSE
Think Tomorrow 2022-2025 qui soutient la stratégie de
développement et de transformation du Groupe. Elle traduit
en objectifs et plans d’action l’amélioration des pratiques à
mener afin de :
Elle couvre ainsi 10 enjeux clés et 24 objectifs à atteindre
au plus tard en 2025, ou en 2030 pour certains objectifs
climat, en ligne avec les Objectifs de développement durable
(ODD) des Nations Unies.
Le détail complet et mis à jour en juin 2024 de cette feuille
de route, déployée dans les filiales qui ladaptent en fonction
de leurs enjeux locaux, est disponible sur notre site internet.
réduire l’empreinte environnementale et notamment
l’empreinte carbone de ses activités (opérations et
produits) ;
En 2025, une nouvelle feuille de route pour la période 2026-
2030 sera définie. Dans ce cadre, le Groupe intégrera une
revue des cibles du premier cycle, permettant d’évaluer leur
pertinence et leur niveau d’atteinte et de déterminer de
nouvelles cibles.
offrir un cadre de travail sûr et stimulant ; et
contribuer à un impact socio-économique positif par le
respect des standards internationaux en matière
d’éthique et de droits humains.
4.1.3.1.2 MODÈLE ÉCONOMIQUE
Incorporation par référence
Le modèle économique de Rubis est décrit dans la présentation du Groupe
Chapitre 1
96
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
4.1.3.1.3 CHAÎNES DE VALEUR
Les activités de la branche Distribution dénergies de Rubis
se situent en aval de la production et de la transformation
du pétrole. Ces activités du Groupe ont pour but d’assurer
la logistique et la distribution des produits jusqu’aux clients.
Elles mobilisent une diversité de métiers aux enjeux de
durabilité très divers. Le Groupe compte un seul site de
raffinage, SARA en Martinique (Antilles françaises), qui est
l’une des plus petites raffineries au monde. Les produits
pétroliers commercialisés par le Groupe sont donc
transformés préalablement par d’autres sociétés ayant des
activités de raffinage et sont achetés par Rubis auprès de
sociétés de négoce.
des pure players, et de raffinage. Le Groupe achète
principalement des produits pétroliers finis, non pas
directement auprès de ces sociétés de production mais via
des sociétés de trading. Comme défini par les règles de
l’ICC, l’origine des produits pétroliers finis ne peut être
identifiée au-delà du pays dans lequel ils ont été raffinés,
dans la mesure où le raffinage est considéré comme une
des transformations substantielles du produit. Les seuls
achats de pétrole brut concernent la raffinerie SARA (6 %
des volumes annuels de produits achetés par le Groupe) qui
se fournit principalement en pétrole brut provenant de la
mer du Nord.
La chaîne de valeur de la branche Distribution d’énergies se
caractérise par une forte internationalisation, liée à la fois
aux marchés pétroliers ainsi qu’aux implantations variées
de Rubis, générant des contextes contrastés en matière de
durabilité. La chaîne de valeur amont pétrolière et gazière
de Rubis est constituée de sociétés de production telles
que les majors pétrolières, les compagnies nationales ou
Le reste de la chaîne de valeur amont et aval de la branche
Distribution d’énergies est principalement constitué de
prestations de transport (maritime et terrestre) lorsqu’elles
ne sont pas internalisées, ainsi que d’achats de matériel et
de prestations de maintenance et de services, principale-
ment réalisés dans les pays d’activité concernés.
4
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
97
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
Chaîne de valeur de la branche Distribution d’énergies
MATIÈRES
PREMIÈRES
NÉGOCE
TRANSPORT
RAFFINAGE
S2 S3 G1
S1 S3 G1
E1 E2 E3 E4 S2 S3 G1
E1 E2
E1 E2 E3 E4
Amont
Raffineurs produisent
du GPL, des carburants,
des bitumes par
transformation du
pétrole brut et du gaz
naturel
Une unique raffinerie au
sein de Rubis : SARA
L’essentiel des produits
pétroliers commercialisés
par Rubis est acheté
auprès de sociétés de
négoce
Sociétés de négoce qui
achètent et vendent les
productions aux raffineurs
Sociétés de transport
pétrolier et gazier
maritime qui livrent les
raffineurs
Production et stockage
du pétrole brut et du gaz
naturel
Onshore ou offshore
Raffinerie SARA (site
Seveso) située en
Martinique (zone à
risque de sécheresse)
Activités de raffinage
mondialisées
L’achat de produits
pétroliers finis ne
permet pas d’identifier
l’origine du brut
Production mondialisée
Réserves potentielles
dans des milieux naturels
sensibles
Réglementations sociales
peu protectrices dans
certains pays producteurs
Transport maritime
mondialisé
Réglementations sociales
peu protectrices dans
certains pays
Enjeux de durabilité
concernés
Changement
climatique
E1
Brut traité par SARA
produit en mer du Nord
E2
E3
Pollution
Eau et ressources
marines
Biodiversité et
écosystèmes
E4
Économie
circulaire
E5
S1
Raffineurs et
stockistes
Nos effectifs
Sociétés d’extraction
internationales
ou nationales, qui
commercialisent ensuite
la production aux sociétés
de négoce
Sociétés
Effectifs de la
chaîne de valeur/
conditions de
travail
Sociétés internationales
de négoce
Sociétés de transports
maritimes spécialisées
internationales
de négoce auprès
desquelles Rubis
achètent les produits
pétroliers
S2
Communautés
affectées
S3
S4
Autorités délivrant les
autorisations
Consommateurs
Conduite des
affaires/corruption
et loyauté
G1
des pratiques
98
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
FIN DE VIE
ÉQUIPEMENTS
ET SITES
TRANSPORT
MARITIME
STOCKAGE
TRANSPORT
TERRESTRE
DISTRIBUTION
USAGE PRODUITS
ET SERVICES
S4 G1
S4
S1 S2 S3 G1
S1 S2 S3
S2
E1 E2 E4
E1 E2 E4
E1 E2
4
Opérations
Aval
Transport des produits
par la route vers les
clients professionnels
ou particuliers et sur
des lieux de distribution
(stations-service,
Hors bitumes, combustion
des produits dans leur
phase d’usage pour des
besoins de mobilité,
chauffage, procédés
industriels de traitements
thermiques
Transport maritime
des produits pétroliers
vers les centres de
stockage de ses entités
opérationnelles
Durée de vie des
équipements de 15 à 30
ans (cuves, équipements
industriels ou des
stations)
revendeurs agréés)
Gestion du stockage
Installation chez les
clients d’équipements de
stockage des produits
Exploitation de stations-
service et contrats de
franchise
Carburants
Démantèlement des
navires
Conditionnement de
certains produits (GPL,
lubrifiants)
commercialisés en ville
comme en zone rurale,
GPL en usage domestique,
professionnel ou industriel
80 sites industriels situés
en Europe, Afrique et
Caraïbes
Dont 16 sites classés
Seveso en Europe et 49
sites assimilés en dehors
de l’Union européenne
10 navires en pleine
propriété et 7 navires
affrétés en time-charter
Réglementations sociales
peu protectrices dans
certains pays hors
Europe
En Europe, Afrique et
Caraïbes
Spécifications produits
imposées par les
réglementations
nationales
Prix réglementés dans
certains pays
En Europe,
réglementation pour
interdire les véhicules
neufs thermiques à long
terme (2035)
1 143 stations-service
en Afrique, Caraïbes et
Europe
Certaines régions à risque
accru pour le transport
routier de produits, lié à
la mauvaise qualité des
infrastructures routières
et aux usages de conduite
Filières de traitement des
équipements en fin de vie
Chantiers de
démantèlement des
navires pétroliers
Réglementations sociales
peu protectrices dans
certains pays hors
Europe
Réglementations sociales
peu protectrices dans
certains pays hors Europe
Fournisseurs de matériels
industriels situés princi-
palement en Europe et en
Amérique du Nord
Prestataires de service
industriels locaux
Propriétaires-exploitants
de stations-services aux
couleurs de Rubis
Revendeurs (bouteilles
GPL, lubrifiants)
Fournisseurs de matériels
industriels situés
principalement en Europe
et en Amérique du Nord
Prestataires de services
industriels locaux
Armateurs
Sociétés de traitement
des équipements en fin
de vie principalement en
Europe et Amérique du
Nord
Chantiers de
démantèlement des
navires
Clients particuliers,
professionnels,
collectivités
Autorités délivrant les
autorisations
Transporteurs routiers
Autorités délivrant les
autorisations
Clients particuliers, pro-
fessionnels, collectivités
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99
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
Les activités de Production délectricité photovoltaïque
de Rubis Photosol couvrent principalement le
développement d’installations solaires photovoltaïques au
sol, leur exploitation et leur maintenance. La construction
des parcs solaires requiert des équipements manufacturés
tels que des modules photovoltaïques (panneaux), des
structures en acier ou des onduleurs notamment, qui sont
produits dans la chaîne de valeur amont de Rubis Photosol.
La chaîne de valeur amont est orientée vers la France et
l’Europe (70 à 80 %) pour ce qui concerne les structures de
montage, le câble et les équipements à haute tension. Seuls
les modules solaires et certains onduleurs peuvent provenir
des États-Unis ou dAsie, où 94 % des panneaux solaires
photovoltaïques mondiaux sont produits. Les opérations et
la chaîne de valeur aval se situent quant à elles en Europe.
Chaîne de valeur de l’activité Production d’électricité photovoltaïque
MATIÈRES PREMIÈRES
EXTRACTION
ET TRANSFORMATION
FABRICATION
DES MATÉRIELS
ET TRANSPORT
E1 E2 E4 E5 S2 S3
E2 E5 S2 S3
Amont
Fabrication des matériels (panneaux,
structures, câbles, onduleurs,
Extraction et transformation des
matières premières nécessaires à la
fabrication des matériels installés sur
les parcs solaires
transformateurs, batteries, etc.)
Transports des matériels sur les sites
de Rubis
Enjeux de durabilité
concernés
Rubis : panneaux fabriqués aux USA,
Vietnam ou Malaisie
Plus de 75 % du silicium mondial
Environ 3 % du marché mondial des
panneaux produits en Amérique du
Nord et en Europe qui représentent
plus du 1/3 de la demande mondiale
Changement
E1
provient de Chine
climatique
Le silicium provenant du Xinjiang
est estimé à 40 % de la production
mondiale
E2
E3
Pollution
Eau et ressources
marines
Nouveaux critères d’écoconception
applicables en France à partir de
2025
Biodiversité et
écosystèmes
E4
Économie
circulaire
E5
S1
Nos effectifs
Société américaine fournisseur
de panneaux, fabriqués aux USA,
Vietnam ou Malaisie
Effectifs de la
chaîne de valeur/
conditions de
travail
S2
Sociétés d’extraction et de
Diversification des fournisseurs
envisagée vers lAsie pour
accompagner la croissance
de l’activité
transformation des matières premières
(pas de traçabilité de l’origine des
matières premières par les fabricants
de matériels)
Communautés
affectées
S3
S4
Consommateurs
Fournisseurs fabricants de matériels
Transporteurs
Conduite des
affaires/corruption
et loyauté
G1
des pratiques
100
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
Rubis Photosol exige que tous les sites de production des
fournisseurs soient certifiés ISO 14001 avant la signature
de tout contrat. Cette certification garantit qu’ils disposent
d’un système de gestion environnementale efficace, visant
une amélioration continue.
entreprises indépendantes accréditées et doivent être
soumis avant le début de la fabrication et certifiés à l’issue
de celle-ci. En cas de non-conformité, Rubis Photosol peut
résilier les contrats, refuser les produits et/ou exiger des
mesures correctives. Ses fournisseurs de niveau 1 sont
contractuellement tenus de répercuter les normes éthiques
tout au long de leur chaîne d’approvisionnement. Rubis
Photosol demande régulièrement à ses fournisseurs de
procéder à des audits environnementaux et sociaux de leurs
propres fournisseurs par des tiers.
Rubis Photosol impose aux fournisseurs de panneaux
solaires des audits conformes à la norme SA8000, qui
portent sur les droits humains et les normes
environnementales. Ces audits sont réalisés par des
4
FIN DE VIE
ÉQUIPEMENTS
ET SITES
CONSTRUCTION DES PARCS
ET INSTALLATIONS
RÉSEAU DE
DISTRIBUTION
D’ÉLECTRICITÉ
EXPLOITATION
ET
STOCKAGE
PHOTOVOLTAÏQUES
E1 E2 E4 S1 S2 S3 G1
E1 E2 E4 S1 S3 G1
E1 E5 S2
Opérations
Aval
Exploitation des
parcs
Identification des sites potentiels,
contractualisation avec les
propriétaires des terrains, réalisation
études d’impact et obtention des
autorisations nécessaires
Démantèlement
des installations
Suivi et optimisation
des niveaux de
production
Électricité produite
injectée dans le
réseau local ou
national en exécution
de contrats de vente
Collecte et
recyclage des
matériels
Maintenance et
entretien paysager
des parcs et
Conception et construction
des projets
Module usagé
valorisable à 94 %
Raccordement au réseau électrique
installations
322 MWc de parcs en construction
en France, Italie et Espagne
Actuellement 87
parcs solaires en
opération en France,
avec une capacité
de 523 MWc
La programmation
pluriannuelle
de l’énergie (PPE 3)
acte pour le
En France,
création d’une
filière nationale
de collecte
Principalement grandes installations
au sol ou en ombrières
Emprise foncière de 1 à 2 ha/MWc
photovoltaïque des
objectifs de 54 GW
installés en France
en 2030 et 65
et recyclage
des panneaux
photovoltaïques
en fin de vie
Pionnier de
Exploitation des friches pour limiter
les conflits d’usage
l’agrivoltaïsme, créant
des compléments
de revenus pour
les agriculteurs
Activité portée par les réglementations
européennes et nationales
à 90 GW en 2035
Contrats de vente
long terme passés
avec la puissance
publique ou contrats
d’achat long terme
avec des entreprises
ou des collectivités
(dits Power Purchase
Agreements)
Démantèlement
des installations
réalisé par Rubis
Photosol
Propriétaires fonciers
Autorités délivrant les autorisations
Fournisseurs de matériels
Agriculteurs
Éco-organisme
de collecte et de
recyclage des
panneaux, agréé
par les pouvoirs
publics (Soren en
France)
Prestataires de service (apporteurs
d’affaires, bureaux d’étude,
prestataires de travaux
exploitants sur les
parcs agrivoltaïques
uniquement
et d’installation, etc.)
Consommateurs
d’électricité en
utilisateurs finaux
(particuliers ou
professionnels)
Gestionnaires des réseaux
électriques locaux ou nationaux
R U B I S
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101
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
4.1.3.2 Intérêts et points de vue des parties prenantes [SBM-2]
Les parties prenantes du Groupe sont constituées des collaborateurs et de leurs représentants (délégués syndicaux, CSE, etc.),
des banques, investisseurs et actionnaires individuels, des pouvoirs publics nationaux et locaux (Dreal, Driee, etc.), dorganismes
de régulation, d’associations professionnelles et d’autres organismes privés intervenant sur des problématiques sociales et
environnementales, des clients et des fournisseurs, ainsi que des populations riveraines des installations des filiales.
COMMUNAUTÉ
COMMERCIALE
COMMUNAUTÉ
FINANCIÈRE
RESSOURCES
HUMAINES
ADMINISTRATION
SOCIÉTÉ CIVILE
• Clients particuliers
et professionnels
• Fournisseurs
• Investisseurs/
actionnaires
• Analystes financiers
• Collaborateurs
• Instances
représentatives
du personnel
Le respect de tous
nos collaborateurs
permet de
travailler dans un
environnement
sûr et stimulant.
• Collectivités
territoriales
• Autorités nationales
• Autorités
de régulation
En adéquation avec
ses valeurs d’intégrité
et de responsabilité,
le Groupe veille
au respect
des normes
réglementaires
• Associations
• Populations
riveraines
• Fédérations
professionnelles
et sous-traitants
La solidité financière
du Groupe ainsi que
la prise en compte
des enjeux
environnementaux,
sociaux et de
gouvernance à tous
les niveaux de
lentreprise permettent
d’instaurer des
La volonté du Groupe
est de proposer
une offre diversifiée
en fonction de la zone
géographique de
Le développement
des territoires dans
lesquels Rubis
est implanté
chaque filiale et de
donner la possibilité
à nos clients de
et lengagement
des populations est
source dopportunités
et de partenariats
pour le Groupe.
consommer mieux.
établies par les plus
hautes autorités.
relations durables avec
notre communauté
financière.
Le dialogue avec les parties prenantes est entretenu, selon
la qualité ou la mission de ces dernières, au niveau local
(filiale), à l’échelle de l’ensemble d’une branche ou
directement par la société mère (Rubis SCA). Du fait de son
mode d’organisation très décentralisé, les points de vue et
les intérêts des parties prenantes sont, selon celles-ci, pris
en compte au niveau local ou au niveau Groupe.
de concertation avec les parties prenantes concernées par
les projets qu’elle entreprend. Un dialogue transparent, via
des mécanismes de concertation, permet de s’assurer de
l’acceptabilité du projet de la part des communautés
locales.
Enfin, Rubis s’engage également auprès des communautés
par une politique de mécénat active et ciblée, via son fonds
de dotation Rubis Mécénat et ses actions sociétales avec
les filiales, orientées essentiellement vers l’éducation et la
santé.
La branche Distribution dénergies conduit le dialogue social
à l’échelle locale, offrant à chaque filiale la possibilité de
définir des actions en fonction des spécificités de leur
activité. Cette approche pragmatique favorise des
échanges de proximité, facilitant ainsi l’anticipation des
enjeux locaux, la gestion efficace des risques et la saisie
des opportunités, tout en respectant les besoins et attentes
des équipes.
Le Groupe a intégré dans sa stratégie les enjeux de
durabilité, au premier titre desquels la transition énergétique,
la sécurité, la mise en œuvre de standards éthiques élevés,
notamment en réponse aux attentes de parties prenantes,
telles que ses collaborateurs, des investisseurs, la société
civile ou les pouvoirs publics.
L’activité Production d’électricité photovoltaïque, qui
développe de nouveaux projets, s’inscrit dans une démarche
102
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
Niveau du Groupe où se
réalise le dialogue/prise
en compte des points de vue
Parties
prenantes
Intérêts communs
et attentes exprimées
Finalités et modalités
du dialogue
Collaborateurs
Sécurité et santé au travail
Conditions de travail/horaires
Rémunérations
Développement des compétences
et évolutions professionnelles
Équité et inclusion
Bien-être/sens au travail
Climat social et attentes
des salariés
Instances représentatives
du personnel dans les filiales
Signature d’accords
dans les filiales
Entretiens avec les managers
Mécanismes d’alerte
Enquêtes de type baromètre
social
Réunions d’équipe
avec les salariés
Enquêtes auprès des
collaborateurs
Groupe
Branche Distribution
d’énergies
Activité Production
d’électricité photovoltaïque
Salariés
Représentants
du personnel
Boîtes à suggestion
Communauté financière
Gouvernance
Performance financière
et de durabilité
Publications financières et
en matière de durabilité
Assemblée Générale annuelle
des actionnaires
Roadshows, réunions bilatérales
et collectives
Groupe
Investisseurs/
4
actionnaires
Analystes financiers
Retour aux actionnaires
Stratégie
Trajectoire climat
Gestion des risques
Transparence
Questionnaires d’agences
de notation extra-financière
Clients
Conformité des produits
et services (respects des
spécifications et sécurité)
Réclamations
Qualité de service, fiabilité
des délais
Prix des produits et services
Offres bas-carbone
Accès à une énergie fiable
Relations bilatérales
commerciales
Enquêtes de satisfaction
et études sur attentes clients
Conventions gérants
et propriétaires réseau
Service clients
Groupe
Particuliers
Branche Distribution
d’énergies (auprès
du responsable
commercial, service
consommateur, etc.)
Activité Production
d’électricité photovoltaïque
Professionnels
Mécanismes d’alerte
Benchmarks et études de marché
Réseaux sociaux (LinkedIn,
Instagram, Facebook)
Travailleurs de la chaîne
de valeur
Sécurité et santé au travail
Conditions de travail/horaires
Rémunérations
Pas de processus de dialogue
généralisé en centralisé
(cf. section 4.3.2)
Groupe
Branche Distribution
d’énergies
Activité Production
d’électricité photovoltaïque
Travailleurs intervenant
sur les sites du Groupe
Travailleurs de la chaîne
de valeur amont des
matières premières
Équité et inclusion
Travailleurs des
fournisseurs de matériels
Fournisseurs
Pratiques responsables
Appels d’offres
Groupe
Branche Distribution
d’énergies
Activité Production
d’électricité photovoltaïque
Fournisseurs
d’équipements
(négociations, respect des
contrats, délais de paiements)
Accompagnement dans
le développement d’offres
bas-carbone
Respects des engagements
en matière de normes sociales
et environnementales
Processus de qualification
Contractualisation
Partenariats
Programme de formations
pour prestataires intervenant
sur les sites de Rubis
Mécanisme d’alerte
Audit fournisseurs
Fournisseurs de service
Prestataires intervenant
sur site
Respect de la sécurité et santé
des personnels prestataires
intervenant sur les sites de Rubis
Ligne d’alerte éthique
Administration
Conformité réglementaire
des pratiques
Sécurité des opérations
et maîtrise des risques
Contribution au développement
économique
Procédures d’autorisations
et audits réglementaires
Signature de plans de prévention
des risques
Mécanismes de concertation pour
les nouveaux projets
Accords et conventions
de coopération
Exemple de partenariat
avec Association de maires ruraux
en France pour le développement
de l’agrivoltaïsme
Branche Distribution
d’énergies
Activité Production
d’électricité photovoltaïque
Collectivités territoriales
Autorités nationales
Autorités de régulation
Investissement et
accompagnement dans
le développement d’énergies
renouvelables
Continuité de service
Réduction de l’empreinte
environnementale
Développement de l’accès
à l’énergie
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
103
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
Niveau du Groupe où se
réalise le dialogue/prise
en compte des points de vue
Parties
prenantes
Intérêts communs
et attentes exprimées
Finalités et modalités
du dialogue
Société civile
Sécurité-santé des populations
et prévention des risques dans la
gestion des opérations
Nuisances liées au trafic routier
Écoute et respect des droits des
parties prenantes
Développement économique des
territoires et créations d’emplois
Changement climatique,
préservation de l’environnement et
de la biodiversité
Concertations autour des
nouveaux projets qui permettent
de faire évoluer le design des
projets
Publications d’études d’impact
Réunions publiques, informations
publiques
Mécanismes d’alerte/traitement
des plaintes
Soutien financier et
Groupe
Branche Distribution
d’énergies
Activité Production
d’électricité photovoltaïque
Communautés riveraines
Associations
Propriétaires terriens
(dans les projets de
développement des
parcs solaires)
accompagnement d’associations
dans le domaine de la santé et de
l’éducation
Soutien aux actions de solidarité
et de développement local
Via les autorités locales
Via des associations
Via les médias
Outre le dialogue régulier entretenu avec les parties prenantes financières au niveau du Groupe, les résultats des agences
de notation extra-financière sont également un moyen de répondre aux attentes en témoignant des efforts continus de
Rubis SCA en matière de durabilité. En 2024, ces efforts ont été particulièrement reconnus par :
MSCI, qui a renouvelé la note AA ;
le CDP, qui a attribué, pour la quatrième année consécutive, la note B au questionnaire Climate Change.
Agence
Performance
versus secteur
Oil & Gas
2022
2023
2024
Élevée
AA
AA
AA
Supérieure
30,2
C-
B
29,2
C
29,2
C
à la moyenne
Dans la
moyenne
Supérieure
à la moyenne
B
B
104
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
4.1.3.3 Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien aveclastratégie
et le modèle économique [SBM-3]
Au terme de l’analyse de double matérialité, dont la
méthodologie et le processus sont présentés à la section
suivante, 47impacts, risques et opportunités (IRO) matériels
ont été identifiés pour le groupe Rubis. Il s’agit d’IRO bruts,
c’est-à-dire avant prise en compte des mesures
d’atténuation des impacts négatifs ou des risques.
les termes « Risque » ou « Opportunité » concernent
l’évaluation de la matérialité financière d’un enjeu de
durabilité, c’est-à-dire comment les enjeux sociétaux et
environnementaux affectent la performance économique
de l’entreprise (Outside-In). Ils couvrent des enjeux
environnementaux, sociaux et de gouvernance qui
renvoient aux 10 normes thématiques (ESRS)
d’information de durabilité.
Pour rappel :
le terme « Impact » concerne l’évaluation de la matérialité
d’impact d’un enjeu de durabilité, c’est-à-dire comment
l’entreprise impacte l’environnement et la société (Inside-
Out) ; et
4
Ci-dessous une synthèse des résultats de l’analyse de double matérialité :
47 impacts, risques et opportunités matériels
Matérialité d’impact
Matérialité financière
35
12
Impacts négatifs et positifs
Risques et opportunités
Environnement
8
16
3
18
Social
1 moyen
1 moyen
Gouvernance
(éthique des affaires)
L’essentiel des risques importants est lié aux enjeux environnementaux.
Des impacts importants et sévères plus nombreux sur les questions sociales mais sans matérialité financière.
Des enjeux de gouvernance qui se limitent aux risques de corruption.
Plus de la moitié des impacts potentiels matériels le sont
uniquement d’un point de vue impact mais non financier.
Les sources de risques (matérialité financière) concernent
principalement les enjeux environnementaux (normes E1 à
E5). Les sources d’impacts potentiels (matérialité d’impact)
concernent principalement les thématiques sociales
(normes S1 à S4) et sont moins susceptibles de générer des
risques matériels (matérialité financière).
Le tableau ci-après présente une synthèse des impacts,
risques et opportunités (IRO) matériels pour Rubis. La
présentation détaillée de ces enjeux pour le Groupe est
décrite au sein des sections thématiques correspondantes
de cet état de durabilité.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
105
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
SYNTHÈSE ANALYSE DE DOUBLE MATÉRIALITÉ
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
Matérialité Significativité Risques
de l’IRO de l’information et opportunités
Matérialité Significativité
ESRS
Enjeux
Impacts
ou
CV
ou
CV
de l’IRO
de l’information
AM
O
Émissions de gaz
à effet de serre
Distribution
dénergies
LT
Groupe
Risques de transition
LT
MT
LT
0
0
Groupe
Atténuation
du changement
climatique
AV
Chang.
Climatique
E1
Diversification dans
les énergies renouvelables
et de transition
Opportunités de
diversification dans les
énergies renouvelables
O-
AV
MT
Groupe
Groupe
Adaptation
au changement
climatique
Risques physiques
liés au changement
climatique
AM
O
AV
Distribution
dénergies
Groupe
Groupe
Accidents
industriels/
Pollution
E2
Pollution liée
à un accident
majeur
Risque
daccident
majeur
Accidents
majeurs
AM
O
Distribution
dénergies
Distribution
dénergies
CT
CT
Groupe
CT
O
O
Exigences
Pollution atmosphérique
en opérations
(hors accident majeur)
AM
O
Distribution
dénergies
environnementales
renforcées sur
la pollution de lair
MT/
LT
Distribution
dénergies
Groupe
Groupe
Groupe
Pollution de lair
Pollution atmosphérique
lors de la production
du silicium
Production
électricité PV
CT AM
Exigences
Pollution accidentelle
eau et sol
(hors accident majeur)
environnementales
renforcées pour
prévention pollution
eau et sol
AM
Distribution
dénergies
MT/
LT
Distribution
dénergies
CT
O
Groupe
O
O
Groupe
Pollution
E2
Pollution
des eaux
et des sols
Distribution
d‘énergies :
Support &
Services
Qualité des eaux
de rejet
CT
O
Groupe
Groupe
(raffinage)
Substances
Coûts liés à
AM
O
AV
préoccupantes
et extrêmement
préoccupante
Distribution
dénergies
l’interdiction de
composants dans
les émulseurs
CT/
MT
Distribution
dénergies
Substances
MT
CT
Groupe
Consommation
deau en opération
Distribution d‘énergies :
Support & Services (raffinage)
O
Eau et
ressources
marines
E3
Consommation
deau
Consommation deau
lors de lextraction des
matières premières
CT AM
Groupe
Groupe
Perturbation de
la faune
et de la flore en
opération
Perturbation
de la faune et de
la flore en opération
Conformité biodiversité
et coûts de mise en
œuvre
CT/MT
O
O
CT
O
Groupe
Pollution sonore
et lumineuse
Pollution
CT
Groupe
Groupe
Changement daffectation
des sols lié à lextraction de
matières premières
Biodiversité
E4
CT/MT AM
Changement
d’usage
des sols
Changement daffectation
des sols liés à des
opérations
CT/MT
CT
O
O
Groupe
Groupe
Espèces
Espèces exotiques
envahissantes
exotiques
envahissantes
Économie
circulaire
E5
Ressources
sortantes/
circularité
Circularité
des matériaux
Production
Groupe
MT AM
électricité PV
CV = Chaîne de valeur AM = Amont O = Opérations propres AV = Aval
Impact : Positif Négatif
Horizons : CT = Court terme MT = Moyen terme LT = Long terme
Risques et opportunités : Risques Opportunités
106
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
Significativité de
l’information
Risques
et opportunités
Matérialité
de l’IRO
Significativité
de l’information
Enjeux
Impacts
ou
CV Matérialité de l’IRO
ou
CV
Distribution dénergies :
Support & Services
(transport maritime)
Sécurité de
lemploi
CT
CT
O
O
Groupe
Groupe
Distribution dénergies :
Support & Services
(transport maritime)
et Retail & Marketing
(transport routier)
Temps de travail
Salaire décent
Distribution dénergies
(quelques pays
à risque hors Europe
et DROM)
CT
CT
O
O
Groupe
Groupe
Groupe
4
Liberté
Distribution dénergies
(quelques pays
à risque hors Europe
et DROM)
dassociation
et négociation
collective
Nos
employés
S1
Distribution dénergies
(quelques pays
à risque hors Europe
et DROM)
Protection sociale
CT
CT
O
O
Équilibre vie
professionnelle/vie
privée
Groupe
Santé-sécurité
CT
CT
O
O
Groupe
Groupe
Diversité et équité
Formation et
Attractivité
et développement
des compétences
MT/
LT
développement
des compétences
MT
CT
O
O
Groupe
O
Groupe
Distribution dénergies :
Support & Services
(transport maritime)
Travail forcé
Groupe
Conditions
de travail des
prestataires
sur site
AM
AV
CT
Groupe
Conditions de
travail dans la
chaîne
de valeur amont
de production
des matières
premières
Employés
CT AM
Groupe
Groupe
dans la chaîne
de valeur
S2
Condition de
travail chez les
fournisseurs (hors
prestataires sur
site et chaîne
AM
CT
AV
de valeur amont)
Santé-sécurité
des communautés
riveraines des sites
liée au transport
routier
Distribution dénergies :
Retail & Marketing
(Transport routier hors
Europe et DROM)
CT
O
Groupe
Information et
consultation des
communautés
locales
Défaut d’information
et consultation et
retards de projets
Communautés
affectées
S3
CT/ AM
MT
CT/
MT
Groupe
O
Groupe
O
Développement
économique local
de qualité (normes
sociales et
environnementales
du Groupe)
CT/ AM
Groupe
MT
O
Santé-sécurité
des
consommateurs
si non–conformité
d’un produit ou
mise à disposition
inadéquate
Opportunité de
développement
de marchés
Distribution
dénergies
CT
O
Groupe
CT
O
Groupe
Consommateurs
S4
CT/
MT
Accès à lénergie
O
Groupe
CV = Chaîne de valeur AM = Amont O = Opérations propres AV = Aval
Impact : Positif Négatif
Horizons : CT = Court terme MT = Moyen terme LT = Long terme
Risques et opportunités : Risques Opportunités
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
107
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
MATÉRIALITÉ D’IMPACT
MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
Matérialité
de l’IRO
Significativité
de l’information
Risques
et opportunités
Matérialité
de l’IRO
Significativité
de l’information
Enjeux
Impacts
ou
CV
ou
CV
Risque éthique
des affaires et
conformité
CT
O
Groupe
Conduite
des affaires
Distribution
dénergies
(chaîne de valeur de
lamont pétrolier)
G1
Corruption dans
la chaîne de valeur
pétrolière amont
CT AM
Groupe
CV = Chaîne de valeur AM = Amont O = Opérations propres AV = Aval
Impact : Positif Négatif
Horizons : CT = Court terme MT = Moyen terme LT = Long terme
Risques et opportunités : Risques Opportunités
Ces IRO matériels sont liés au modèle économique du
Groupe et aux activités de la branche Distribution dénergies
et de l’activité Production d’électricité photovoltaïque.
Les risques de transition y sont également moins
importants dans les horizons de temps définis pour
l’évaluation.
Les activités de la branche Distribution dénergies de Rubis
présentent des enjeux matériels répartis tout au long de la
chaîne de valeur.
La taille du Groupe et sa culture éthique ainsi que son
positionnement concentré dans l’aval pétrolier (aucune
activité dans l’amont) concourent à limiter les enjeux
usuellement identifiés comme potentiellement importants
pour le secteur Pétrole et Gaz sur les enjeux de gouvernance
(cf. section 4.4).
Ces enjeux sont tout d’abord liés à son secteur d’activité
(Pétrole et Gaz) et donc au type de produits manipulés et
vendus :
L’activité Production délectricité photovoltaïque présente
un profil différent. Son cœur de métier constitue une
opportunité en termes de durabilité, son activité constituant
une réponse aux enjeux de transition énergétique. Rubis
Photosol exerce en outre ses activités uniquement en Europe,
dans un contexte très réglementé. Elle présente des impacts
sociaux ou environnementaux plus limités dans le cadre de
ses propres opérations. Ses risques en opération sont ainsi
plutôt liés à des enjeux de relations parties prenantes
(acceptabilité des activités et de conformité réglementaire)
et à sa capacité à les transformer en opportunités.
produits vendus principalement de source fossile avec
un impact climatique ;
produits intrinsèquement dangereux générant des
risques santé-sécurité pour les opérateurs à tous les
maillons de la chaîne de valeur et des risques de pollution
à toutes les étapes des processus industriels.
Par ailleurs, les territoires dans lesquels le Groupe opère
recouvrent des situations contrastées en termes d’enjeux
de durabilité :
présence en Europe et dans les DROM dans des
contextes très réglementés en matière sociale et
environnementale, avec peu d’enjeux d’impacts
importants mais plutôt des risques de transition
(renforcement des réglementations environnementales,
sociales, éthiques et sociétales) ;
L’essentiel de ses enjeux sociaux et environnementaux
importants est situé dans sa chaîne de valeur amont, en
relation avec la fabrication des matériels nécessaires au
développement des installations photovoltaïques et à
l’extraction des matières premières utilisées pour fabriquer
ces matériels.
implantations en Afrique, avec quelques pays aux
réglementations sociales peu protectrices, qui génèrent
des impacts potentiels plus nombreux et plus sévères.
Dans ces territoires, au-delà de la gestion par le Groupe
de ses potentiels impacts négatifs, sa présence est
également source d’impacts positifs en termes de
développement économique et d’accès à l’énergie.
47 IRO matériels sont couverts par les exigences de
publication des ESRS, tandis que deux IRO font l’objet de
publications spécifiques dans le cadre d’informations
supplémentaires, à savoir :
la santé et la sécurité des communautés riveraines ;
le développement économique local de qualité.
108
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
Pour plus d’informations concernant les IRO matériels se reporter aux sections suivantes :
Incorporation par référence
ESRS E1
Section 4.2.1
Section 4.2.2
Section 4.2.3
Section 4.2.4
Section 4.2.5
Section 4.3.1
Section 4.3.2
Section 4.3.3
Section 4.3.4
Section 4.4
ESRS E2
ESRS E3
ESRS E4
ESRS E5
ESRS S1
ESRS S2
ESRS S3
ESRS S4
ESRS G1
4
4.1.4 Gestion des impacts, risques et opportunités [IRO]
4.1.4.1 Description des procédures d’identication et d’évaluation desimpacts,
risques et opportunités importants [IRO-1]
4.1.4.1.1 DESCRIPTION DES MÉTHODES
ET HYPOTHÈSES UTILISÉES DANS LE PROCESSUS
D’IDENTIFICATION DES IRO
4.1.4.1.2 SYNTHÈSE DU PROCESSUS VISANT
À IDENTIFIER, ÉVALUER, CLASSER PAR ORDRE
DE PRIORITÉ ET SURVEILLER LES IRO
Les textes réglementaires de la CRSD définissent les
principes généraux de l’analyse de double matérialité à
réaliser.
Conformément aux prescriptions issues des normes, le
périmètre du Groupe soumis à l’analyse de double
matérialité correspond au périmètre financier du Groupe
(ESRS 1 – § 62), afin d’assurer une cohérence entre ces deux
périmètres de reporting utilisés pour les besoins de
publication du Groupe (reporting financier et reporting de
durabilité). Il est précisé que les produits et services des
activités comprises dans ce périmètre ont été intégrés. En
outre, les chaînes de valeur amont et aval de ces activités
ont également été prises en compte. Celles-ci incluent
l’ensemble des acteurs de cette chaîne de valeur, de la
production des matières premières à l’utilisation du produit
et à la gestion de sa fin de vie ou de la fin de vie des
équipements nécessaires aux activités de l’entreprise.
Le cadre de l’analyse de double matérialité réalisée par
Rubis, les étapes de l’analyse et les résultats obtenus sont
formalisés dans une note méthodologique qui a été
présentée au Comité de Direction et au Comité dAudit et
RSE et dont une synthèse est présentée dans les
paragraphes qui suivent.
La méthodologie appliquée par Rubis est présentée dans
la section 4.5. En complément des normes ESRS, l’approche
développée par Rubis s’est appuyée sur les guides suivants :
Guide d’application de la Double Matérialité publié par
l’Efrag (dernière version de mai 2024) ;
L’analyse de double matérialité des IRO a été réalisée en
suivant les étapes recommandées par l’Efrag dans son
Guide d’application :
Déployer les ESRS publiés par lAutorité des normes
comptables en France (dernière version d’octobre 2024) ;
Double matérialité des enjeux de durabilité publié par
l’ORSE en décembre 2023.
compréhension du contexte ;
identification des impacts, risques et opportunités réels
ou potentiels ;
évaluation de la matérialité des impacts, risques et
opportunités ;
consolidation des scores et fixation des seuils de
matérialité.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
109
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
Étape #1
Étape #2
Étape #3
Étape #4
Cadrage : Constitution
d’une liste d’enjeux
& définition du plan
de consultation
Constitution d’une liste
d’impacts, risques
et opportunités
Consolidation des scores
et fixation des seuils de
matérialité pour valider
les enjeux matériels
Évaluation
de la matérialité par IRO
(consultation)
pour chaque enjeu
Liste d’enjeux réalisée
sur la base :
Pour chaque enjeu :
Notation des IRO, afin
d’obtenir une note de
matérialité consolidée pour
chaque enjeu
Consolidation de la matrice de
double matérialité et définition
de deux seuils de matérialité :
construction d’une liste
d’impacts positifs &
négatifs liés aux activités
de l’entreprise et de
sa chaîne de valeur
1. des enjeux existants
2. du cadre CSRD
3. de benchmark
1 seuil « impacts »
4. de référentiels
validation préalable
d’une méthodologie
de notation
internationaux de reporting
5. du mapping de la chaîne
de valeur
6. des parties prenantes
impactées
sur l’environnement
et ses parties prenantes
1 seuil « risques/opportunités »
Ceci permet de déterminer
les IRO qui seront couverts/
matériels par des informations
fournies dans l'état de
durabilité
construction d’une liste de
consultation des experts
internes et/ou externes
risques et d’opportunités
des éclairages sur des enjeux spécifiques réalisés par
des institutions internationales, des groupements
scientifiques ou des acteurs reconnus et influents de
la société civile,
une revue des tendances sociétales pertinentes pour
le contexte des activités de Rubis (géopolitique,
économie, environnement et société).
Étape 1 : Constitution d’une liste denjeux
et définition du plan de consultation
La première phase du processus d’analyse a consisté à
rassembler et à formaliser l’ensemble des informations
éclairant les enjeux de durabilité en lien avec les activités
de Rubis : son modèle économique et sa stratégie
(cf. chapitre 1) ainsi que les éléments déterminants de ses
chaînes de valeur : type d’actifs et d’opérations, ressources
humaines, relations d’affaires et contextes géographiques
pour les différents maillons de la chaîne de valeur (cf.
section 4.1.3.1.3). Cette analyse s’est appuyée sur la
connaissance, par les métiers et les diverses fonctions du
Groupe, des opérations, de leurs spécificités et de leurs
enjeux, ainsi que sur les travaux réalisés depuis de
nombreuses années par les équipes durabilité pour la
définition de leur stratégie de durabilité et la réalisation de
leur reporting réglementaire (DPEF).
Sauf mention au sein des ESRS, Rubis n’a pas consulté de
parties prenantes. Cette première étape a permis d’élaborer
une liste d’enjeux pertinents pour le Groupe.
Étape 2 : Constitution d’une liste d’impacts,
risques et opportunités pour chaque enjeu
La deuxième étape a consisté à analyser chaque enjeu
identifié comme pertinent, afin de déterminer s’il pouvait
entraîner des impacts, des risques ou des opportunités, et
de les évaluer en conséquence. À cette fin, le Groupe a
notamment étudié ses sites et activités afin d’identifier les
IRO matériels dans ses propres opérations ainsi que dans
sa chaîne de valeur amont et aval.
Rubis a choisi de se faire accompagner par un cabinet
externe, ayant une bonne connaissance de son secteur, afin
dobjectiver son analyse. Une importante base documentaire
a été réalisée à cette fin. Elle a notamment été alimentée
par :
Il est à préciser que, conformément aux exigences des ESRS,
le processus d’identification des enjeux pertinents à évaluer
pour l’activité de Rubis et sa chaîne de valeur a conduit à
examiner l’ensemble des enjeux listés dans l’ESRS 1,
Appendix A – AR16 et dans le projet de norme ESRS
sectorielle pour le secteur Pétrole et Gaz.
des analyses internes de Rubis menées dans le cadre de
diligences raisonnables (1) conduites notamment avec
l’accompagnement d’experts internes et externes
(cartographies des risques notamment) ;
la revue des matérialités sectorielles des principales
agences de notation ESG et des standards internationaux
de reporting ainsi que les résultats des notations
attribuées à Rubis ;
Étape 3 : Évaluation de la matérialité par IRO
Chacun des impacts, risques et opportunités a d’abord fait
lobjet d’une évaluation au niveau Groupe. Lors de ce premier
exercice, tous les IRO matériels le sont au niveau du Groupe,
à l’exception d’un seul, qui est « la consommation d’eau en
opération » (cf. section 4.2.3).
des analyses documentaires réalisées par le cabinet de
conseil ayant accompagné le Groupe pour l’analyse de
double matérialité, notamment :
(1) Une diligence raisonnable désigne la procédure par laquelle les entreprises identifient, préviennent et atténuent les incidences négatives,
réelles et potentielles de leurs activités sur l’environnement et les populations concernées par celles-ci et rendent compte de la manière
dont elles remédient à ces incidences (ESRS 1 – § 59).
110
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
Les évaluations menées portent toujours sur l’impact ou le
risque brut avant politique pour l’éviter ou l’atténuer.
la position sur les marchés ; et/ou
le coût du capital ou l’accès à des financements.
Les enjeux de durabilité peuvent impacter ses ressources
de différentes manières :
Les impacts
Conformément aux normes ESRS, les impacts ont été
évalués :
impact sur les prix et marges ;
impact sur le marché de la ressource et sa disponibilité ;
selon leur gravité (ampleur + étendue + rémédiabilité) et
leur probabilité d’occurrence pour les impacts négatifs ;
ou
la capacité et le coût pour maintenir la ressource ou la
restaurer/recréer si elle se dégrade ;
selon leur bénéfice (ampleur + étendue) et leur probabilité
d’occurrence pour les impacts positifs.
la contrainte réglementaire ;
etc.
Chacune de ces dimensions a été évaluée sur une échelle
de 1 à 5 adaptée à l’activité et à la taille de Rubis. Cette
évaluation prend en compte, pour l’ampleur, différentes
gravités sur les personnes et lenvironnement, pour létendue,
des périmètres adaptés à nos implantations géographiques
et, pour la réversibilité, des préjudices pertinents avec nos
activités. Une échelle détaillée a été définie et est détaillée
au sein de la note méthodologique interne, avec des
indications précises sur les différences dans les évaluations.
Le recours à la notion de cash-flows cumulés permet de
mieux apprécier l’importance relative d’événements
ponctuels ou de ceux se manifestant dans la durée.
4
Les risques et opportunités ont été évalués selon plusieurs
critères définis selon l’activité et la taille de Rubis :
l’ampleur de l’effet financier est définie par :
la nature de l’effet produit sur les ressources de
l’entreprise (disponibilité/évolution des coûts) et
l’horizon de temps (court, moyen ou long terme) sur une
échelle de 1 à 5, et
La vulnérabilité d’une partie prenante ou la sensibilité d’un
milieu naturel a également été prise en compte pour évaluer
la gravité d’un impact. De plus, pour les impacts négatifs
potentiels sur les droits humains, la gravité de l’impact l’a
emporté sur la probabilité.
le montant des effets financiers, soit les cash-flows
cumulés à l’horizon de temps concerné ;
la probabilité d’occurrence sur une échelle de 1 à 5.
Les horizons de temps retenus pour Rubis, y compris pour
l’analyse de double matérialité, sont détaillés à la
section 4.1.1.2.1 de ce rapport.
Les risques et opportunités
Conformément aux normes ESRS, un enjeu de durabilité a
ou est susceptible d’avoir des effets financiers matériels sur
l’entreprise lorsqu’il génère des risques ou des opportunités
qui peuvent avoir une influence importante à court, moyen
ou long terme sur :
Consultation des experts internes et/ou externes
La prise en compte des intérêts et attentes des parties
prenantes a été intégrée aux différentes étapes de l’analyse
de double matérialité. Elle s’est appuyée sur des dispositifs
existants, complétés par des interviews externes et un
atelier collectif d’évaluation en interne.
les cash-flows ;
le développement des activités ;
les performances ;
Intégration des visions des parties prenantes à l’analyse menée
RESSOURCES
HUMAINES
COMMUNAUTÉ
FINANCIÈRE
COMMUNAUTÉ
COMMERCIALE
SOCIÉTÉ CIVILE
NATURE
AUTORITÉS
EXPERTSώINTERNES
• 47 collaborateurs
impliqués
dans l’évaluation
• Feedback
roadshows
• Via les analyses de
matérialité menées par
les secteurs du Groupe
• Consultants
communautés pour
nouveaux projets
• Rapports
institutions
scientifiques
• Cadre réglementaire
pris en compte
• Évaluation
agences de
notation
• Cartographie risques
corruption conduite
par des experts
• Entretiens experts
internes
• Entretiens spécifiques
avec deux clients
et fournisseurs
• Cartographie
droits humains
conduite par
des experts
• Rapport ONG
environnementales
extra-financière
• Cartographie droits
humains conduite
par des experts
externes
• Pré-analyse
biodiversité
conduite par
expert externe
• Débats sur évolutions
réglementaires
de Vitogaz
• Entretiens
spécifiques avec
un investisseur et
une banque
• (Cartographie risques
achats en cours)
• Rapports ONG
• Expert externe
tendances sociétales,
incluant géopolitique
• Expert externe
tendances
sociétales
• Matérialité des
concurrents.
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D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
111
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Informations générales [ESRS 2]
L’analyse a été alimentée par les préoccupations et intérêts
exprimés et s’est également appuyée sur les pratiques
d’engagement menées par des filiales de Rubis dans
l’exercice de leurs métiers et à l’occasion d’analyses de
matérialité aux bornes de leurs activités. Des experts
externes (investisseur, banque, fournisseur et client) sont
également impliqués dans les processus de due diligence,
permettant d’apporter leur connaissance dans
l’identification des impacts et risques et l’évaluation de leur
importance, par exemple dans le cadre de l’analyse des
risques droits humains ou l’analyse des scénarios
climatiques. Ce processus de diligence raisonnable continue
permet d’intégrer au fil de l’eau les enjeux de durabilité dans
les réflexions et prises de décision du Groupe.
Groupe représentant les fonctions clés pour l’appréciation
des enjeux de durabilité dans les domaines de
l’Environnement, du Social et de la Gouvernance.
Cet atelier a été complété tout au long du processus
d’analyse de double matérialité par des échanges réguliers
avec des experts internes de façon à préciser l’évaluation
d’enjeux spécifiques ayant fait l’objet de questions lors de
l’atelier.
Quelques entretiens externes complémentaires ont été
menés pour échanger sur les premiers résultats de
lévaluation entre décembre 2023 et février 2024, notamment
avec deux parties prenantes utilisatrices du reporting
(investisseur et banque de financement).
L’analyse documentaire, via la prise en compte de rapports
spécifiques, a également permis de prendre en compte la
vision de parties prenantes telles que des ONG, les
communautés scientifiques ou les institutions spécialisées.
Étape 4 : Consolidation des scores et fixation
des seuils de matérialité
Les résultats de la notation ont été consolidés et des seuils
de matérialité ont été définis : un seuil pour les impacts et
un autre pour les risques/opportunités. Cela a permis
d’identifier les IRO les plus matériels pour Rubis.
La phase d’évaluation des IRO a mobilisé, lors d’un atelier
en octobre 2023, près de 40 collaborateurs et dirigeants du
Un impact négatif ou positif a été défini comme matériel dès lors que son évaluation a atteint le niveau suivant :
Probabilité
1. Rare
2. Peu probable
3. Possible
4. Probable
5. Quasi certain
5. Majeur
4. Sévère/significatif
3. Important
2. Mineur
Gravité/
bénéfice
1. Négligeable
non matériel
matériel
Un risque ou une opportunité a été défini comme matériel dès lors que son évaluation a atteint le niveau suivant :
Probabilité
1. Rare
2. Peu probable
3. Possible
4. Probable
5. Quasi certain
5. Majeur
4. Sévère
Ampleur
risque
financier
3. Important
2. Mineur
1. Négligeable
non matériel
matériel
Le Comité dAudit et RSE a validé l’analyse en juin 2024, après sa présentation en avril 2024 au Codir.
112
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Informations générales [ESRS 2]
4.1.4.1.3 INTÉGRATION DU PROCESSUS DÉCISIONNEL DES IRO DANS LE PROCESSUS GLOBAL
DE GESTION DES RISQUES
L’analyse de double matérialité a été menée dans le cadre
d’un processus distinct de celui relatif à la mise à jour
annuelle des facteurs de risque Groupe. Néanmoins, ces
travaux concernant les facteurs de risque ont contribué à
alimenter l’identification des enjeux de durabilité et
l’évaluation de leur importance. Lanalyse de double
matérialité va désormais également alimenter ces
processus d’évaluation des risques du Groupe. Ces deux
processus relèvent des mêmes instances de gouvernance
pour leur validation et supervision afin d’assurer leur
cohérence.
4.1.4.2 Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la Déclaration
relatives à la durabilité de l’entreprise [IRO-2]
Incorporation par référence
4
Les tableaux IRO-2 sont détaillés dans les annexes de l’état de durabilité
Cf. sections 4.6.1.1.1 et 4.6.1.1.2
4.1.5 Politiques, actions et cibles [MDR-P, MDR-A
et MDR-T]
Un tableau de visualisation, présenté en début de chaque
ESRS, permet d’identifier, pour chaque IRO, la disponibilité
des politiques, actions et cibles associées.
Lorsque des politiques, actions ou cibles sont présentes,
elles sont détaillées pour chaque IRO selon les modalités
suivantes :
L’absence de politiques ou d’actions pour un IRO peut être
justifiée, par exemple, par un enjeu récemment identifié lors
de l’analyse de double matérialité ou par le périmètre de
l’IRO (chaîne de valeur amont ou aval) où le Groupe a peu
d’influence. De même, l’absence de cible peut résulter, par
exemple, de son caractère non pertinent pour les activités
du Groupe ou d’une prise en charge prévue dans le cadre
de la nouvelle feuille de route (cf. section 4.1.3.1.1).
un tableau fournit les politiques, qu’elles soient
transverses à l’ESRS ou spécifiques à chaque IRO,
incluant la description du document, son champ
d’application, ainsi que la personne responsable de sa
mise en œuvre opérationnelle, lorsque disponible ;
les actions clés menées durant l’année de référence sont
présentées pour chaque IRO, en précisant, le cas échéant,
les activités concernées. Sauf mention contraire, les
actions répertoriées concernent l’année du reporting. Les
ressources financières et non financières liées à ces
actions ne sont pas détaillées individuellement, sauf pour
l’ESRS E1, car elles ne peuvent être isolées des ressources
globales ;
En raison de la diversité des activités de la branche
Distribution dénergies et de lactivité Production délectricité
photovoltaïque et de lorganisation décentralisée du Groupe,
toutes les informations requises sur les politiques, actions,
mesures ou objectifs n’ont pas pu être systématiquement
communiquées de façon consolidée.
les cibles des objectifs sont également présentées,
incluant l’indicateur, le périmètre, l’année de reporting et,
le cas échéant, les données de l’année N-1 si ces
dernières sont disponibles.
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113
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2 Environnement
4.2.1 Répondre aux défis climatiques : atténuation,
diversification et adaptation [ESRS E1]
Le Groupe reconnaît l’importance et l’urgence de la lutte
contre le changement climatique et est pleinement
conscient des enjeux liés à la transition énergétique dans
notre secteur. En effet, le secteur pétrolier et gazier joue un
rôle clé dans l’accès à l’énergie et le développement des
populations.
à la réduction des émissions à l’échelle mondiale. Cela
implique de prendre en compte les besoins d’accès à
l’énergie, essentiels pour garantir cette transition équitable,
notamment dans les régions en développement comme
lAfrique où une grande partie de la population n’a pas
encore accès à l’énergie.
Face à l’évolution des attentes sociétales et à la nécessité
de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre,
Rubis a pris l’engagement de développer ses activités en
réponse aux besoins d’une transition juste et de contribuer
Dans ce contexte, le Groupe a évolué pour devenir un acteur
multi-énergies, en développant des solutions adaptées à la
transition énergétique tout en tenant compte des réalités
et des besoins locaux.
4.2.1.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS 2 SBM-3, IRO-1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés au changement climatique identifiés et jugés
matériels par le Groupe lors de l’analyse de double matérialité réalisée en 2024 (cf. 4.1.3.3).
CHAÎNE DE VALEUR
OPÉRATIONS PROPRES
NOM
DE LIRO
ENJEUX
AMONT
AVAL
Groupe
Impact négatif sur le changement climatique
Risques de transition
Émissions
de gaz à effet
de serre
LT
Distribution
d’énergies
Groupe
Atténuation
du changement
climatique
Impact positif de la diversification dans les énergies
Groupe
Diversification
dans les énergies
renouvelables
renouvelables et de transition
MT
LT
et de transition
Groupe
Opportunité de transition
Adaptation
au changement
climatique
Distribution
d’énergies
Groupe
Risques physiques liés au changement climatique
Impact : Positif
Négatif
Risques et opportunités :
Risques
Opportunités
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Ces IRO matériels sont liés à la stratégie et au modèle économique du Groupe dans la mesure où ce dernier est un acteur
du secteur de l’énergie, dont les chaînes de valeur ont un rôle clé à jouer dans la transition énergétique et climatique.
4.2.1.1.1 ATTÉNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
4.2.1.1.1.1 Émissions de gaz à effet de serre
Impact négatif sur le changement climatique
En 2024, le Groupe a émis 18,7 MtCO2e sur ses scopes 1, 2
et 3 (cf. section 4.2.1.4.1.3), contribuant ainsi au
réchauffement climatique. La majorité de ces émissions est
liée à l’utilisation des produits vendus par le Groupe, ce qui
correspond à la combustion de gaz et de combustibles
fossiles. Ces émissions proviennent à plus de 99 % de la
branche Distribution d’énergies, (le reliquat provenant de
l’activité Production d’électricité photovoltaïque).
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Risque de transition –
Matérialité financière
Opportunité de transition –
Matérialité financière
Une analyse des risques de transition a été réalisée en 2024
par le Groupe, sur la base d’un scénario de réchauffement
à + 1,5 °C. Les résultats associés sont présentés de manière
plus détaillée dans les sections 4.2.1.4.1.1 et 4.2.1.4.1.6.
La diversification des activités du Groupe dans les énergies
renouvelables constitue une opportunité de gains de
nouveaux marchés et est un levier de croissance. De plus,
cette diversification pourrait être appréhendée de manière
positive d’un point de vue réputationnel du fait d’un
positionnement stratégique axé sur des solutions moins
carbonées (cf. section 4.2.1.4.2).
La transition vers une économie décarbonée peut
notamment impacter progressivement les conditions
d’accès au financement, les coûts de décarbonation et les
marchés desservis par le Groupe.
4.2.1.1.2 ADAPTATION AU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Le Groupe a analysé la résilience de ses activités face aux
risques de transition à horizon 2030. Il a conclu que ses
mesures de mitigation lui permettent d’être résilient face à
ces enjeux (cf. section 4.2.1.4.1.6).
Risque physique lié au changement
climatique
4
4.2.1.1.1.2 Diversification dans les énergies
renouvelables ou de transition
Risque physique – Matérialité financière
Une analyse des risques physiques liés au changement
climatique a été réalisée en 2024 sur la base d’un scénario
de réchauffement à + 4 °C afin de réaliser un stress-test
des actifs et activités du Groupe. Les résultats associés
sont présentés en section 4.2.1.5.
Impact positif
Le Groupe développe son activité Production d’électricité
photovoltaïque et travaille à la diversification des activités
historiques de sa branche Distribution d’énergies. En 2024,
le développement de l’activité renouvelable du Groupe a
continué, renforçant ainsi l’impact positif de cette
diversification. En effet, cette dernière contribue à la
transition énergétique en proposant des produits moins
carbonés.
Le changement climatique accroît la probabilité et
l’intensité d’événements climatiques pouvant interrompre
ou ralentir les opérations du Groupe. Ces aléas climatiques,
déjà présents et pouvant se renforcer à l’avenir, tels que
cyclones, incendies ou inondations sont susceptibles
d’entraîner des impacts financiers. Le Groupe a évalué ses
actions de mitigation et estimé que ses activités étaient
résilientes face aux risques physiques liés au changement
climatique à horizon 2030 (cf. section 4.2.1.5.3).
4.2.1.2 Informations transverses
4.2.1.2.1 GOUVERNANCE [ESRS 2 GOV-3]
4.2.1.2.1.1 Gouvernance générale
Rubis a structuré sa gouvernance pour intégrer les enjeux
climatiques à tous les niveaux de l’entreprise, afin d’assurer
une approche cohérente et stratégique.
notamment les enjeux climat. En 2024, le Conseil a examiné
les enjeux relatifs à la stratégie et les démarches climat du
Groupe à l’occasion de trois réunions. Dans le cadre de ses
travaux sur les enjeux liés à la durabilité et au climat, le
Conseil de Surveillance sappuie sur ses Comités spécialisés :
le Comité dAudit et RSE qui a notamment examiné les
enjeux climatiques actuels pour le Groupe en 2024 et
revu les résultats de l’analyse de double matérialité ;
La Gérance de Rubis SCA valide les objectifs du Groupe et
porte la responsabilité de ces questions qui sont
régulièrement abordées au niveau des différentes instances
du Groupe : le Comité de Direction Groupe, les Comités avec
les filiales et le Comité Stratégique Durabilité.
le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
qui a examiné l’atteinte des critères en matière de
durabilité, dont le critère climat de la rémunération
variable annuelle de la Gérance et proposé la nomination
de nouveaux membres au sein du Conseil de Surveillance
ayant une compétence sur les enjeux climat.
Le Conseil de Surveillance de Rubis SCA examine la
stratégie du Groupe incluant les enjeux de durabilité,
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
du Groupe diminue au cours de l’année de reporting par
rapport à l’année précédente. Il concerne les émissions
opérationnelles du Groupe (scopes 1 et 2) rapportées au
résultat brut d’exploitation (RBE). Ainsi, pour 2024, il se
déclenche si le ratio entre les émissions des scopes 1 et 2
et le RBE est plus faible en 2024 qu’en 2023 (cf. section
4.1.2.2).
4.2.1.2.1.2 Rôle du management
Le Comité Stratégique Durabilité, présidé par un des
Gérants, est un organe clé mis en place pour suivre la
gestion des questions climatiques et de responsabilité
sociétale (RSE). Ce Comité, animé par la Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe, s’est réuni trois fois en 2024
et regroupe les Directeurs Généraux, Financiers et RSE/
Climat de la branche Distribution d’énergies et de l’activité
Production d’électricité photovoltaïque. Son rôle principal
est de veiller à ce que la démarche durabilité et climat du
Groupe soit conforme aux différents enjeux auxquels le
Groupe doit répondre. Les missions de ce Comité
comprennent notamment :
4.2.1.2.1.4 Implication de lensemble
des métiers et des collaborateurs
La sensibilisation et la formation sont des étapes clés de la
mise en œuvre de la démarche climat du Groupe. Elles
permettent aux collaborateurs de comprendre les enjeux et
de se saisir des sujets pour déployer des actions au sein de
leurs métiers.
le pilotage de la trajectoire carbone du Groupe,
définissant les objectifs de réduction des émissions de
gaz à effet de serre (GES) et suivant le plan de
décarbonation ;
En 2022, Rubis a organisé un séminaire RSE pour travailler
sur la feuille de route du Groupe. Cet événement a réuni les
Directeurs Généraux des filiales, les Référents Durabilité
ainsi qu’une partie de la Direction Générale du Groupe, et a
inclus une session de la Fresque du climat, un atelier
pédagogique pour mieux comprendre le réchauffement
climatique, rassemblant près de 80 participants. Un
séminaire RSE est prévu en 2025 afin de préparer la
prochaine période de la feuille de route RSE du Groupe pour
2026-2030.
l’anticipation des risques climatiques, en projetant les
activités du Groupe dans un contexte en constante
évolution, en tenant compte des marchés du carbone et
des évolutions réglementaires ;
la définition des messages clés à intégrer dans la
communication du Groupe et des filiales sur les enjeux
durabilité et climat.
La décarbonation des activités du Groupe est mise en
œuvre par ses filiales. Les Directeurs Généraux ont pour
mission d’assurer l'exécution de la démarche de
décarbonation de leurs entités respectives et de s’assurer
de leur adéquation avec les objectifs du Groupe. Ils
définissent ainsi les leviers de décarbonation, évaluent les
Opex et Capex nécessaires à leur mise en place et assurent
le suivi des actions déployées.
Afin de sensibiliser l’ensemble de ses collaborateurs, Rubis
organise régulièrement des webinaires pour présenter la
démarche climat du Groupe et aborder des thèmes liés à
la transition comme la solarisation, l’hydrogène ou encore
la compensation carbone.
Enfin, les filiales du Groupe peuvent être amenées à
organiser des actions de sensibilisation locales, par exemple
en 2024 :
Enfin, en 2024, Rubis a continué à étoffer ses équipes RSE
et Climat. Un poste d’Expert Climat & Biodiversité a
notamment été créé au sein de la Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe pour soutenir la définition de
la stratégie de durabilité du Groupe, en particulier sur les
sujets liés au climat et à la biodiversité.
des Fresques du climat en Corse, à Djibouti ou à
Madagascar ;
des sessions de sensibilisation sur le climat en Ouganda
ou au Rwanda ;
des réunions du personnel au Portugal abordant les
résultats liés à la réduction de l’empreinte carbone.
Le Comité Énergies Nouvelles, réunissant la Gérance et les
Directions Générales de Rubis SCA et de la branche
Distribution d’énergies, se réunit régulièrement pour
examiner les opportunités de diversification dans les
énergies nouvelles. Qu’il s’agisse de croissance organique,
de partenariats stratégiques ou d’acquisitions, ce Comité
explore des options pour renforcer la position de Rubis dans
la transition énergétique. En 2024, ce Comité s’est réuni
quatre fois.
En juin 2024, le Groupe a lancé la Rubis Climate School, un
outil de sensibilisation et de formation destiné à ses
collaborateurs sur le changement climatique. En 2024,
336 collaborateurs ont participé à ces formations en ligne,
dont 238 ont complété l’intégralité du parcours de formation
d’environ deux heures. Ce parcours, conçu en lien avec
l’objectif de notre feuille de route RSE « 10 % des
collaborateurs formés aux évolutions des métiers du
Groupe, tels que la transition énergétique, la durabilité, les
nouvelles technologies, l’IA, etc. », permet de comprendre les
grands principes du changement climatique, le calcul de
l’empreinte carbone et les principaux leviers pour réduire
cette empreinte.
4.2.1.2.1.3 Rémunération variable annuelle
Depuis 2019, un critère de performance basé sur l’intensité
carbone a été introduit, représentant 15 % de la rémunération
variable annuelle de la Gérance. Ce critère est déclenché si
l’intensité carbone monétaire des émissions opérationnelles
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Dans ce cadre, Rubis a élaboré une première feuille de route
RSE Think Tomorrow 2022-2025 intégrant ses objectifs
climat à horizon 2030. Lors des travaux de définition de sa
feuille de route pour la période 2026-2030, les enjeux climat
seront réexaminés.
4.2.1.2.2 STRATÉGIE CLIMAT DU GROUPE
Le Groupe porte une attention particulière aux solutions de
décarbonation existantes et futures, ainsi qu’au
développement des énergies moins carbonées. Il est
également conscient des besoins énergétiques de certains
territoires qui n’ont pas d’accès suffisant à l’énergie pour
soutenir leur développement. Lobjectif de Rubis est de
promouvoir une transition juste et équitable en proposant
des solutions adaptées aux spécificités de chaque territoire.
Une étude des impacts, des risques et des opportunités de
transition a été menée et a conduit à la définition des objectifs
climat actuels du Groupe. Ces objectifs ont été validés par
la Gérance. Ils se déclinent sur trois axes stratégiques.
4.2.1.2.2.1 Plan de transition [E1-1]
3B
18 125 ktCO₂e
4
SCOPE 3B
Produits vendus
Émissions des produits
vendus aux clients
Émissions indirectes
générées par l’utilisation
des produits vendus
3A
248 ktCO₂e
Chaîne de valeur
hors produits vendus
SCOPE 3A
Distribution d’énergies
Émissions indirectes
Photovoltaïque
générées par l'ensemble
Transport
Objectivé
du cycle de vie des activités,
à l'exclusion des produits
vendus
Amont
de l'électricité
Voyages
d’affaires
2
Non
11 ktCO₂e
objectivé
SCOPE 2
Achats
Approvisionnement
en énergie
Émissions indirectes
relatives à l’achat
d’énergie à des tiers
Investissements
1
Amont
de l'énergie
(hors
271 ktCO₂e
SCOPE 1
Transport
(actifs opérés)
électricité)
Émissions directes
générées par les sources
détenues ou contrôlées
par le Groupe
Installations
et équipements
de l’entreprise
Déchets
Les émissions de GES de Rubis sont comptabilisées et
présentées sur trois périmètres (ou scopes), conformément
au GHG Protocol :
le scope 3A, qui inclut toutes les catégories du scope 3
à l’exception de la catégorie 11 (utilisation des produits
vendus). Ce scope comprend le scope 3A objectivé qui
correspond aux catégories d’émissions du transport
maritime et du transport terrestre externalisé, de
l’amont de l’électricité et des voyages d’affaires de la
branche Distribution d’énergies. Il représente environ
45 % des émissions du scope 3A de 2019 de la
branche,
scope 1 : les émissions directes provenant des
installations et équipements sous contrôle direct de
l’entreprise ;
scope 2 : les émissions indirectes résultant de la
consommation d’électricité, de chaleur ou de froid ;
scope 3 : les autres émissions indirectes générées par
des activités en amont ou en aval des opérations de
Rubis. Ce scope est divisé en deux catégories :
le scope 3B, qui correspond à l’utilisation des produits
vendus (catégorie 11).
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Environnement
4
Axe1 – Réduire les émissions de gaz à effet de
serre des opérations (scopes1, 2 et3A objectivé)
Axe2 – Développer et diversifier les activités pour
réduire l'intensité carbone des produits (scope3B)
Le Groupe s’engage à réduire de 20 % ses émissions de
scopes 1 et 2 entre 2019 et 2030 et à réduire de 20 % les
émissions de son scope 3A objectivé sur la même période.
Cette évolution passe par la diversification des activités de
la branche Distribution d’énergies, ainsi que par le
développement de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque. Elle permet au Groupe de proposer des
produits moins carbonés à ses clients.
Rubis estime que ses cibles actuelles ne sont pas alignées
avec l’objectif de lAccord de Paris visant à limiter le
réchauffement planétaire à 1,5 °C d’ici la fin du siècle. En
effet, le Groupe vise une réduction de ses émissions des
scopes 1, 2 et 3A objectivé de - 20 % en valeur absolue
entre 2019 et 2030, non alignée avec la trajectoire + 1,5 °C
du GIEC qui projette une réduction mondiale des émissions
de - 43 % entre 2019 et 2030. Cette référence du GIEC a
été considérée en l’absence de trajectoire sectorielle
adaptée.
Distribution dénergies
La diversification des activités de la branche Distribution
d’énergies se structure autour de deux enjeux :
molécules : développer le portefeuille de molécules bas-
carbone ;
électrons : accompagner les clients de la branche dans
l’électrification des usages.
En 2024, Rubis a émis 282 ktCO2esur ses scopes 1 et 2, soit
une réduction de 15 ktCO2eou 5 % par rapport à 2019. Pour
atteindre son objectif, le Groupe prévoit de réduire ses
émissions de 45 ktCO2e supplémentaires entre 2025
et 2030 en se concentrant notamment sur ses activités les
plus émettrices. En effet, près de 84 % des émissions des
scopes 1 et 2 sont liées aux activités de raffinage et de
shipping du Groupe et sont générées par des actifs à longue
durée de vie, entraînant des émissions verrouillées à horizon
2030 et nécessitant la mise en place de plans de
décarbonation spécifiques. Ces plans ont été construits et
intégrés au plan stratégique du Groupe. Ils s’appuieront
principalement sur l’utilisation de biocarburants,
l’électrification des procédés, des projets d’efficacité
énergétique et la solarisation des actifs. Les coûts des plans
de décarbonation sont présentés en section 4.2.1.4.1.4.
En complément, des solutions spécifiques aux enjeux
énergétiques des territoires sont développées.
Production délectricité photovoltaïque
D’ici 2027, le Groupe a pour ambition d’avoir un portefeuille
sécurisé supérieur à 2,5 GWc et un RBE consolidé de 50
à 55 millions d’euros. Le développement de l’activité se
poursuivra en France, bastion de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque. Lactivité s’appuiera sur cette
base pour étendre ses activités à l’international. Laccent
sera mis sur certaines zones géographiques dont l’Italie et
l’Europe de l’Est.
En 2024, l’activité Production d’électricité photovoltaïque
représentait 4 % du RBE du Groupe. La capacité installée
à la fin de l’année était de 523 MWc contre 435 MWc fin
2023, soit une augmentation de 20 %. À fin 2024, l’activité
comptait 1,1 GWc de portefeuille sécurisé (1) et 5,4 GWc de
projets en développement. Ce développement a été soutenu
par des investissements dans cette activité, qui
représentaient 32 % des Capex du Groupe en 2024, dont la
quasi-totalité alignée avec la taxonomie.
En 2024, Rubis a émis 88 ktCO2e sur son scope 3A objectivé,
soit une réduction de 3 ktCO2e ou de 3 % par rapport à 2019.
Pour atteindre son objectif à horizon 2030, le Groupe prévoit
de travailler avec ses prestataires de transport maritime et
routier sur l’utilisation de biocarburants, l’optimisation des
trajets et le renouvellement des flottes de véhicules. Le
Groupe travaille encore à la quantification des impacts et
des ressources liées à son plan de décarbonation sur le
scope 3A objectivé (cf. section 4.2.1.4.1.4).
(1) Inclut les actifs ready-to-build, en construction et en opération.
118
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Le tableau ci-dessous présente une correspondance entre les différentes parties du plan de transition du Groupe et les
sections du rapport.
Élément du plan de transition
climatique ([E1-1 §16])
Périmètre
considéré
Sections correspondantes
Décarbonation
4.2.1.4.1.2 Politiques et objectifs de décarbonation
Diversification
4.2.1.4.2.2 Politiques et objectifs de développement des énergies
renouvelables et de transition
(a) Cibles de réduction des émissions de GES
Groupe
Groupe
Décarbonation
4.2.1.4.1.4 Plan de réduction des émissions, Leviers de décarbonation
Diversification
4.2.1.4.2.4 Leviers de développement des énergies renouvelables -
Actions et ressources
(b) Explication des leviers de décarbonation
identifiés
4.2.1.4.1.3 Bilan carbone et mix énergétique, Investissements et
actions dans la décarbonation et dans la diversification sur la
période de reporting (2024)
4
(c) Description et quantification des investissements
et des financements de l’entreprise visant à soutenir Décarbonation
la mise en œuvre du plan de transition
Dont référence aux Capex alignés sur la taxonomie
et aux plans Capex
4.2.1.4.1.4 Plan de réduction des émissions, Leviers de décarbonation Groupe
Diversification
4.2.1.4.2.4 Leviers de développement des énergies renouvelables -
Actions et ressources
4.2.1.4.2.5 Effets financiers des opportunités de transition
(d) Évaluation qualitative des émissions de GES
verrouillées potentiellement liées aux principaux
actifs et produits de l’entreprise
4.2.1.4.1.4 Plan de réduction des émissions, émissions verrouillées
Groupe
Groupe
(e) Pour les activités liées aux codes NACE B.05, C.19, Les activités du Groupe sont liées aux codes NACE indiqués, le plan
D.35.1, D.35.3, G.46.71, explication des objectifs fixés de transition du Groupe (cf. section 4.2.1.2.2.1) devrait lui permettre
pour aligner ses activités avec la taxonomie des
activités durables
d’aligner une partie de ses activités avec la taxonomie des activités
durables.
(f) Montants de Capex significatifs investis
au cours de l’exercice en rapport avec des activités
économiques liées au charbon, au pétrole et au gaz
4.2.1.4.1.3 Bilan carbone et mix énergétique, Investissements et
actions dans la décarbonation et dans la diversification sur la
période de reporting (2024)
Groupe
Groupe
Rubis est exclu des indices de référence « Accords de Paris ».
En effet, plus de 10 % du chiffre d’affaires du Groupe est dédié
à la distribution de combustibles liquides.
(g) Lentreprise est exclue des indices de référence
« Accord de Paris »
(h) Description de la manière dont le plan
de transition est intégré dans la stratégie générale
et la planification financière de l’entreprise
et aligné sur celles-ci
Le plan de transition de Rubis fait partie intégrante de la stratégie
générale et de la planification financière de l’entreprise. Les éléments
qui la composent sont notamment présentés
Groupe
Groupe
dans le chapitre 1.
(i) Informations indiquant si ce plan de transition est Le plan de transition est approuvé par la Gérance
approuvé par les organes de gouvernance
(cf. section 4.2.1.2.1)
Décarbonation
4.2.1.4.1.3 Bilan carbone et mix énergétique
4.2.1.4.1.4 Plan de réduction des émissions
Diversification
4.2.1.4.2.3 Production d'énergie
4.2.1.4.2.4 Leviers de développement des énergies renouvelables -
Actions et ressources
(j) Progrès réalisés par l’entreprise
dans la mise en œuvre du plan de transition
Groupe
4.2.1.2.2.2 Plan dadaptation
Axe3 – Anticiper les risques physiques du changement climatique et renforcer la résilience des activités
du Groupe
En 2024, Rubis a mené une étude sur les impacts physiques
du changement climatique lié à un scénario de
réchauffement de + 4 °C. Plusieurs risques bruts ont été
identifiés comme matériels pour certains actifs du Groupe.
Après avoir analysé les mesures d’atténuation en place,
notamment ses mécanismes assurantiels, le Groupe estime
que ses actions d’atténuation permettent à ses activités
d'être résilientes face à ces risques à horizon 2030.
La suite des développements de la présente section décrit
plus en détail la démarche climat du Groupe.
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119
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.1.3 Synthèse des politiques, actions, cibles existantes [E1-2,E1-3,E1-4]
IRO
Politiques
Actions
Cibles
Décarbonation des activités historiques
Oui
Oui
Oui
Partiel
Diversification dans les énergies renouvelables et de transition
Adaptation au changement climatique
Oui
Oui
Oui
Activité Production
d’électricité photovoltaïque
Partiel
Non
4.2.1.4 Atténuation du changement climatique
Le Groupe a construit sa démarche d’atténuation du
changement climatique autour des deux enjeux suivants :
diversifier ses activités dans les énergies renouvelables
et de transition pour proposer des produits à plus faible
intensité carbone (impact sur notre scope 3B).
réduire les émissions de gaz à effet de serre opérationnelles,
notamment de ses sites industriels, de ses navires et de
ses camions (scopes 1, 2 et 3A objectivé) ;
4.2.1.4.1 DÉCARBONATION DES ACTIVITÉS HISTORIQUES
4.2.1.4.1.1 Matérialité de latténuation du changement climatique [ESRS 2 IRO-1]
Risque de transition - matérialité financière
Les risques de transition liés à l’atténuation du changement
climatique ont été analysés sur la base de deux scénarios :
le scénario Rubis, interne au Groupe
Ce scénario a été conçu en confrontant les résultats du
scénario NZE + 1,5 °C de lAIE à la vision stratégique du
Groupe. Sa construction repose sur des projections liées
à l’évolution des marchés, des régulations et des
technologies, ainsi que sur les retours obtenus lors de
consultations avec les différentes branches et certaines
filiales clés du Groupe.
le scénario Net Zéro Émissions (NZE) + 1,5 °C de lAIE
Ce scénario inclut notamment l’évolution du cadre
réglementaire, en particulier en Europe avec le programme
Fit for 55 de l’Union européenne, ainsi que les attentes
des parties prenantes. Lanalyse a été menée par un
cabinet externe en distinguant notamment les secteurs
d’activité et les différentes régions d’opération du Groupe
qui sont exposés à des réalités très diverses ;
Les risques de transition ont été analysés à horizon 2030,
à la date de publication du présent document. Les principaux
risques identifiés sont présentés dans le tableau ci-dessous.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Description du risque brut
Risque
Périmètre
avant action d’atténuation du risque
Impact financier potentiel brut
Risque scénario + 1,5 °C :
très élevé
Risque scénario Rubis :
Risque
de marché
Baisse de la
demande de GPL Marketing
en Europe
Distribution
d’énergies
Retail &
À l’horizon 2030, la demande en GPL en Europe sur les marchés
desservis par Rubis devrait diminuer. Limpact de cette baisse
variera selon chaque pays européen où le Groupe est implanté,
en fonction de sa position sur ces différents marchés.
très élevé
Conséquences financières
potentielles : diminution
des volumes de vente
Europe
Risque
Distribution
d’énergies
Retail &
Marketing
Europe
À horizon 2030, la demande en carburants routiers en Europe
sur les marchés de Rubis devrait baisser. Cette baisse devrait
être différenciée en fonction des géographies, notamment
avec un impact plus faible dans certaines zones périphériques
comme les territoires d’outre-mer.
Risque scénario + 1,5 °C : élevé
Risque scénario Rubis : modéré
Conséquences financières
potentielles : diminution des
volumes de vente
de marché
Baisse de la
demande de
carburant routier
en Europe
Risque
Les conditions d’accès aux crédits se sont durcies ces dernières
années. Cette nouvelle donne s’explique principalement
par la mise en œuvre de nouvelles réglementations applicables
au système bancaire.
Les réglementations européennes, telles que la Taxonomie et
la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), orientent
désormais les financements vers des activités durables.
Risque scénario + 1,5 °C :
très élevé
Risque scénario Rubis : élevé
Conséquences financières
potentielles : difficulté d’accès
aux financements
de marché et
de réputation
Accès et
augmentation
du coût de
financement
4
Distribution
d’énergies
Le risque réglementaire est considéré pour les activités
de raffinage et du shipping. À moyen terme, les réglementations
du Green deal prévoient, pour les entreprises du secteur
pétrolier, l'obligation de décarboner leurs activités. Le système
d’échange de quotas d’émissions (ETS 1), marché carbone
européen, qui concernait initialement les installations à fort
impact environnemental, a été étendu en 2024 au secteur
maritime.
Risque
Risque scénario + 1,5 °C : élevé
Risque scénario Rubis : élevé
Conséquences financières
potentielles : hausse des coûts
opérationnels
réglementaire*
Marchés du
carbone et
taxes carbone
Distribution
d’énergies
Europe
La directive FuelEU Maritime qui est entrée en vigueur
le 1er janvier 2025 impose également aux société exploitant des
navires de réduire l’intensité carbone de leurs opérations.
Risque
Risque scénario + 1,5 °C : élevé
Risque scénario Rubis : très
élevé
Conséquences financières
potentielles : hausse des coûts
opérationnels
technologique et
réglementaire*
Coût de la
décarbonation
de SARA et
du shipping
Distribution
d’énergies
Support
Plusieurs actions devraient permettre la décarbonation
des actifs les plus émetteurs du Groupe. Les impacts financiers
de cette décarbonation sont présentés en section 4.2.1.4.1.4.
& Services
*
Les risques de transition liés aux marchés du carbone, aux taxes carbone et à la décarbonation des activités du Groupe sont interconnectés.
La hausse du prix du carbone est susceptible d'affecter la rentabilité des activités intensives en émissions, tout en renforçant la viabilité économique des
solutions bas-carbone. Elle peut ainsi rendre certaines alternatives décarbonées plus compétitives que les solutions historiques à forte intensité carbone.
Les risques de transition sont intégrés aux processus
d’analyse des risques du Groupe (cf. chapitre 3, section
3.1.2.1). Ainsi, chaque business unit évalue chaque année
son exposition aux risques climat.
Impact sur le changement climatique
En 2024, le Groupe a émis 18,7 MtCO2e sur ses scopes 1, 2
et 3.
Afin de prendre en compte les risques de transition dans sa
stratégie et de réduire son impact sur le changement
climatique, le Groupe a développé un programme de
décarbonation de ses activités.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
121
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.1.4.1.2 Politiques et objectifs de décarbonation [E1-2 & E1-4]
Responsable de la mise
en œuvre opérationnelle de la
politique
Champ
d’application
Nom de la politique
Description de la politique
Feuille de route RSE
Think Tomorrow
2022-2025
La Gérance avec l’appui
de la Direction Durabilité,
Conformité et Risques Groupe
La feuille de route définit la démarche du Groupe pour
contribuer à l’atténuation du changement climatique
Groupe
La réduction de l’empreinte environnementale du Groupe
est l’un des trois axes de la feuille de route RSE 2022-2025
de Rubis. Parmi les priorités de cet axe figure la réduction
des émissions de gaz à effet de serre du Groupe. Celles-ci
sont majoritairement générées par la branche Distribution
dénergies, qui représente 99,9 % des émissions des scopes 1
et 2, ainsi que plus de 99,5 % du scope 3.
vendus) du Groupe en 2019. Ces objectifs sont compatibles
avec l’évolution future des technologies et des marchés
envisagés par le Groupe. Les actions de décarbonation et
leurs hypothèses sous-jacentes sont détaillées dans les
sections suivantes de ce rapport. À ce jour, la trajectoire de
décarbonation n’a pas fait l’objet d’une mission d’assurance
externe et n’est pas alignée avec un scénario limitant le
réchauffement climatique à 1,5 °C.
La branche Distribution d’énergies a réalisé une étude
approfondie, en collaboration avec un cabinet spécialisé,
afin de définir une trajectoire de décarbonation pour les
scopes 1, 2 et 3A objectivé. Cette étude a été fondée sur
une comparaison entre des trajectoires de décarbonation
pour maintenir le réchauffement mondial sous + 1,5 °C et
la faisabilité stratégique et technique du déploiement d’un
plan de décarbonation, avec l’implication des différentes
fonctions et directions de la branche. En 2024, le Groupe a
décidé de réviser partiellement ses objectifs, à la suite de
la mise en place des premières étapes de son plan de
décarbonation et après avoir mis à jour son analyse des
progrès technologiques et des plans de développement du
Groupe.
L’efficacité du plan de décarbonation du Groupe est
mesurée et évaluée régulièrement, notamment par les
organes de gouvernance (cf. section 4.2.1.2.1). Plus
spécifiquement, une évaluation annuelle est réalisée sur la
base de la mise à jour du bilan carbone du Groupe,
accompagnée d’une analyse de l’avancement des actions
de décarbonation et de leurs impacts.
Distribution d’énergies
La branche Distribution dénergies a élaboré un plan daction
afin d’atteindre ses objectifs de décarbonation. Il a été
conçu avec les filiales ainsi que les directions fonctionnelles,
avec l’appui de consultants spécialisés dans chacun de ses
métiers clés (transport terrestre, maritime, raffinage, gestion
de sites de stockage). Sur la base de ce plan d’action
consolidé et défini sur la période 2019-2030, des objectifs
de réduction des émissions spécifiques aux entités sont
progressivement définis. La trajectoire de décarbonation
du Groupe prend en compte l’évolution des volumes vendus
à court et moyen terme ainsi que les différentes technologies
telles que le recours aux biocarburants pour réduire les
émissions des opérations propres du Groupe.
Ainsi, les objectifs de décarbonation sont aujourd’hui
associés à des leviers de décarbonation clairement
identifiés et alignés avec la stratégie de développement du
Groupe. Rubis a ainsi deux objectifs clés :
réduire de 20 % ses émissions des scopes 1 et 2 entre
2019 (1) et 2030 ;
réduire de 20 % ses émissions du scope 3A objectivé
entre 2019 et 2030 (périmètre Distribution d’énergies,
incluant les postes de transport maritime et routier
externalisés, les déplacements professionnels et l’amont
de l’électricité, soit 45 % du scope 3A de la branche
Distribution d’énergies en 2019).
Production d’électricité photovoltaïque
L’activité Production d’électricité photovoltaïque représente
moins de 0,5 % des émissions de GES du groupe Rubis,
néanmoins elle veille à maîtriser son empreinte carbone.
Les objectifs actuels de décarbonation ont été validés par
la Gérance et couvrent 100 % des scopes 1 et 2 et 45 %
du scope 3A (hors émissions liées à l’utilisation des produits
(1) Lannée 2019 est considérée comme représentative de l’activité opérationnelle du Groupe et a été retenue comme année de référence
pour la définition des objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
122
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
TABLEAU DE SYNTHÈSE DES CIBLES DE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS CARBONE EN VALEUR ABSOLUE
2019
Année de
référence
2030
Année cible réduction
% de
Objectif
Indicateurs
Périmètre
Réduire l’empreinte
carbone des
Émissions de
CO2e des scopes 1
297 ktCO2e
237 ktCO2e
20 %
Groupe (1)
opérations du Groupe et 2 en valeur absolue
Branche Distribution d’énergies
scope 3A objectivé incluant le
transport maritime et routier
Réduction des
émissions du
scope 3A objectivé
Émissions de CO2e
du scope 3A objectivé 91 ktCO2e
en valeur absolue
73 ktCO2e
20 %
externalisé, les déplacements
professionnels et l’amont de l’électricité
(45 % du scope 3A (2)
)
(1) Correspond à 100 % des émissions des scopes 1 et 2 du Groupe. Les émissions du scope 2 sont calculées selon la méthode location-based.
(2) Les émissions du scope 3A objectivé correspondent à 45 % du scope 3A de 2019 et à 0,5 % des émissions du scope 3 de 2019.
4
Les objectifs de réduction des émissions en valeur absolue
du Groupe ne permettent pas de refléter pleinement ses
efforts opérationnels de décarbonation, car la croissance
des activités impacte à la hausse les émissions des scopes
1 et 2. En 2024, le Groupe a donc choisi de suivre un
indicateur complémentaire permettant de mieux mesurer
ses efforts de décarbonation. Depuis cette année, l’objectif
de réduction des émissions absolues est ainsi complété par
le suivi d’un indicateur tenant compte du niveau d’activité
du Groupe.
Méthodologie du bilan carbone
La méthodologie du bilan carbone est présentée en section
4.6.2.
Changements et ajustements de méthodologie
sur les émissions passées (dont lannée de référence
2019) et projetées à horizon 2030
Afin d’assurer la conformité du reporting des émissions
de gaz à effet de serre avec le GHG Protocol et la CSRD,
le Groupe a ajusté son périmètre de consolidation pour
le rendre conforme à la méthodologie de contrôle
opérationnel tel qu'exigé par la norme ESRS E1. Le Groupe
utilisait jusqu’à présent l’une des options ouvertes par le
GHG Protocol, à savoir la prise en compte des entités
non consolidées en intégration globale dans le périmètre
financier, au taux de détention (part du Groupe). Cet
ajustement a entraîné un impact sur la valeur absolue
des émissions (pour les scopes 1 et 2 entre + 11 % et
+ 15 % d’émissions reportées entre 2019 et 2024, soit
+ 24 à + 37 ktCO2e). En revanche, il n’a pas d’impact sur
les objectifs, ni sur la capacité du Groupe à les atteindre.
Ces changements ont également peu d’impact sur les
variations des émissions entre 2019 et 2024 et sur les
projections des variations d'émissions entre 2019
et 2030.
Indicateur opérationnel de suivi en intensité
Ce nouvel indicateur prend en compte les émissions des
scopes 1 et 2, corrigées des variations liées aux volumes de
produits vendus. Il permet de mesurer l’impact des actions
de décarbonation des opérations du Groupe tout en
neutralisant les effets des fluctuations des volumes de
ventes. Cet indicateur, appelé isoactivité, est calculé en
référence aux volumes de vente de 2019. Lobjectif de
diminution des émissions absolues des scopes 1 et 2 de
20 % entre 2019 et 2030 devrait correspondre à une baisse
des émissions à isoactivité sur le même périmètre de 40 %.
4.2.1.4.1.3 Bilan carbone et mix énergétique
[E1-5 & E1-6]
Le Groupe a également apporté des ajustements à sa
méthodologie de calcul des émissions pour mieux laligner
avec d’autres référentiels, tels que l’EU ETS. Ces
ajustements ont eu peu d’impact sur les émissions
passées, présentes et sur les projections à l’horizon 2030
(< 5 % pour les scopes 1 et 2).
Bilan carbone [E1-6]
Contexte et définition
Depuis 2019, Rubis réalise le bilan de l’ensemble de ses
émissions de gaz à effet de serre (GES), y compris celles
liées à ses produits vendus.
Le Groupe a également revu le périmètre de reporting
des émissions du scope 3B, correspondant aux émissions
de la catégorie 11 liées aux produits vendus, et a intégré
certains volumes exclus du périmètre de reporting. Cet
ajustement de périmètre a un impact compris entre + 3
et +4 MtCO2e sur le scope 3B.
Initialement réalisé selon la méthodologie de lAdeme et
conforme à la norme ISO 14064-1, ce bilan a été affiné
en 2021 conformément au GHG Protocol. Les facteurs
d’émissions utilisés sont issus de sources reconnues
(cf. section 4.6.2.3). Le bilan carbone de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque est réalisé depuis 2022, année
de son acquisition par Rubis, également en conformité avec
le GHG Protocol.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
123
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
Reporting des scopes 1, 2 et 3
TABLEAU DE SYNTHÈSE ET DE PILOTAGE DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DU GROUPE
Rétrospective
Années clés et objectifs
2019
Année de
référence
Réduction
en % vs année
de référence
Poste d’émissions(1)
(en ktCO2e)
%
2023
284
2024
271
2024/2023
2030
Émissions de GES du scope 1
Distribution d’énergies
287
287
N/A
- 5 %
- 5 %
-
-
-
-
-
-
283
271
Production d’électricité photovoltaïque
0,20
0,23
+ 14 %
Émissions de GES du scope 2
location-based
9,2
9,2
9,2
9,1
11,1
11,0
0,09
+ 20 %
+ 20 %
+ 47 %
-
-
-
-
-
-
Distribution d’énergies
Production d’électricité photovoltaïque
N/A
0,06
Émissions de GES des scopes 1 et 2
location-based
297
293
282
- 4 %
237
- 20 %
Émissions de GES – scopes 1 et 2
location-based à isoactivité (2)
297
281
259
- 8 %
-
-
Émissions de GES du scope 3A objectivé
(Distribution d’énergies, transport maritime
et routier externalisé, voyages d’affaires
et amont de l’électricité)
91
197
74
278
234
44
88
248
178
69
+ 18 %
- 11 %
- 24 %
+ 59 %
+ 4 %
+ 4 %
- 36 %
+ 4 %
73
-
- 20 %
Émissions de GES du scope 3A (3)
-
-
-
-
-
-
-
Distribution d’énergies
197
-
Production d’électricité photovoltaïque
Émissions de GES du scope 3B
Distribution d’énergies
N/A
-
18 193
18 193
N/A
17 382
17 379
2,5
18 125
18 124
1,6
-
-
Production d’électricité photovoltaïque
Émissions de GES du scope 3
-
18 390
17 659
18 373
-
ÉMISSIONS TOTALES DE GES
(SCOPES 1 + 2 + 3)
18 686
17 952
18 655
+ 4 %
-
-
(1) Les données présentées dans le tableau sont des valeurs exactes, arrondies à un nombre de chiffres significatifs suffisant pour en faciliter la lecture et
la compréhension, notamment en ce qui concerne leurs variations. En conséquence, la somme des données ne correspond pas toujours exactement au total
affiché, qui demeure une valeur exacte. Ce même effet peut également être observé dans les variations de données entre plusieurs années.
(2) Émissions des scopes 1 et 2 ajustées aux volumes de vente en m3 de l’année 2019. Les volumes vendus incluent l’ensemble des produits distribués par le
Groupe, notamment les volumes de GPL unbranded ainsi que les volumes issus des activités du trading bitume.
(3) Inclut les émissions des catégories du scope 3 suivantes : catégorie 1 – Biens et services achetés, catégorie 2 – Biens d’investissements, catégorie 3 –
Activités relevant des secteurs des combustibles et de l’énergie (non incluses dans les scopes 1 et 2), catégorie 4 – Transport et distribution amont, catégorie 5
– Déchets produits lors de l’exploitation, catégorie 6 – Voyages d’affaires.
Les émissions des scopes 1 et 2 ont diminué entre 2023
et 2024. Bien que les activités du Groupe aient augmenté,
les émissions ont baissé, notamment suite à une variation
à la baisse des conditions opérationnelles de la raffinerie
SARA et, dans une moindre mesure, à l’utilisation de
biocarburants.
Les émissions du scope 3A objectivé ont augmenté entre
2023 et 2024, principalement en raison de l’augmentation
des volumes vendus par le Groupe, ce qui a entraîné une
hausse des activités du transport maritime et terrestre
externalisé.
124
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
TABLEAU DE SYNTHÈSE DES ÉMISSIONS DES SCOPES 1, 2 ET 3
Rétrospective
Années clés et objectifs
2019
Année de
référence
Réduction
Poste d’émissions(1)
(en ktCO2e)
%
en % vs année
2023
2024
2024/2023
2030
de référence
Émissions de GES du scope 1
287
284
271
- 5 %
-
-
Pourcentage d’émissions de GES du scope 1
résultant des systèmes d’échange de quotas
d’émission réglementés (2)
38,9 % (3)
11,1
-
-
-
-
-
-
Émissions de GES du scope 2 location-based
9,2
9,2
+ 20 %
NA
Émissions de GES du scope 2 market-based
NA
NA
11,3
Part des émissions liées à des instruments
tels que des garanties d’origine ou des
certificats d’énergies renouvelables
NA
18 390
45
NA
17 659
74
0 %
18 302
89
-
-
-
-
-
-
-
-
4
Émissions de GES du scope 3
Cat. 1 – Biens et services achetés
Cat. 2 – Biens d’investissement
+ 4 %
+ 19 %
- 57 %
19
83
36
Cat. 3 – Activités relevant des secteurs des
combustibles et de l’énergie (non incluses
dans les scopes 1 et 2)
42
85
45
68
35
81
- 22 %
+ 19 %
-
-
-
-
Cat. 4 – Transport et distribution amont
Cat. 5 – Déchets produits lors de
l’exploitation
1
4
2,0
5
1,7
6
- 16 %
+ 16 %
+ 4 %
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Cat. 6 – Voyages d’affaires
Cat. 11 – Utilisation des produits vendus
Émissions totales de GES
18 193
17 382
18 125
Émissions totales de GES location-based
Émissions totales de GES market-based
18 686
NA
17 952
NA
18 584
18 584
+ 4 %
NA
(1) Les données présentées dans le tableau sont des valeurs exactes, arrondies à un nombre de chiffres significatifs suffisant pour en faciliter la lecture et
la compréhension, notamment en ce qui concerne leurs variations. En conséquence, la somme des données ne correspond pas toujours exactement au total
affiché, qui demeure une valeur exacte. Ce même effet peut également être observé dans les variations de données entre plusieurs années.
(2) Cf. définition en section 4.5.7.1.1.
(3) Données communiquées à titre provisoire, pouvant évoluer à la suite de prochains audits.
Émissions biogéniques(1) (hors scopes 1, 2 et 3) – Non incluses dans le bilan carbone
Les émissions de CO2 biogénique résultent de processus biologiques naturels, tels que la respiration des organismes
vivants et la dégradation de la matière organique. Bien que ces émissions soient significatives, elles font partie du cycle
naturel du carbone, où le CO2 émis est généralement réabsorbé par les plantes. Elles n’ont donc pas d’impact net sur
l’accumulation de carbone dans l’atmosphère, contrairement aux émissions de CO2 d’origine fossile.
Poste d’émissions (en tCO2)
2024
1 308
NA
Émissions de CO2 biogéniques issues du scope 1
Émissions de CO2 biogéniques issues du scope 2
Émissions de CO2 biogéniques issues du scope 3
17 393
Les émissions de CO2 biogéniques du Groupe proviennent de la combustion de biocarburants, directement par les actifs
du Groupe ou par des acteurs de sa chaîne de valeur.
Reporting des scopes 1 et 2, ventilés par types de contrôles(2)
Émissions des scopes 1 et 2 par périmètre de consolidation (en ktCO2e)
Alignement avec le groupe comptable consolidé
2024
281,7
0,1
Sociétés ne faisant pas l’objet d’une consolidation complète dans les états financiers
(1) Cf. définition en section 4.5.7.1.1.
(2) Cf. section 4.5.1.1.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
125
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
Répartition des scopes 1,2 et 3
Répartition des scopes 1, 2 et 3
hors émissions liées à l’utilisation des produits vendus
Scope 1 1,4 %
Scope 2 0,1 %
Scope 3 47 %
Scope 1 51 %
Scope 3 98,5 %
Scope 2 2 %
Répartition des scopes 1, 2 et 3 par activité
Répartition des scopes 1 et 2 par activité
Support &
Services 22,6 %
Production d’électricité
photovoltaïque 0,4 %
Shipping 47,1 %
Raffinage 37,2 %
Production
d’électricité
photovoltaïque
0,1 %
Retail &
Marketing 77 %
Retail & Marketing 15,6 %
La branche Distribution d’énergies du Groupe représente 99,9 % des émissions des scopes 1 et 2. Ces émissions sont
majoritairement issues des activités de raffinage (37,2 %) et de shipping (47,1 %).
INTENSITÉ CARBONE SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES NET
Intensité des émissions par produit net (en tCO2e/k€)
Émissions totales de GES (location-based) par produit net
Émissions totales de GES (market-based) par produit net
2023
2,71
2024
2,80
2,80
Évolution
+ 3,3 %
N/A
N/A
Les indicateurs d’intensité ont été calculés en utilisant :
au numérateur, les données d’émissions des scopes 1, 2 et 3, respectivement en location-based et market-based de la
section précédente ;
au dénominateur, les données de chiffres d’affaires nets reportées au chapitre 7 dans le compte de résultat consolidé.
Rapprochement revenus nets (en millions d’euros)
2023
6 630
0
2024
6 644
0
Produit net utilisé pour le calcul de l’intensité des émissions par produit net
Produit net (autre)
Produit net total (états financiers)
6 630
6 644
126
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Mix énergétique [E1-5]
Rubis consomme de l'énergie pour alimenter ses installations fixes et mobiles et se raccorde aux réseaux électriques locaux,
l’électricité utilisée est généralement issue du mix énergétique propre à chaque pays où le Groupe est implanté.
Le mix énergétique du Groupe est présenté dans le tableau suivant :
Consommation d’énergie et mix énergétique (en MWh) *
2023
2024
0
1) Consommation de combustible provenant du charbon et des produits à base de charbon
2) Consommation de combustible provenant du pétrole brut et de produits pétroliers
3) Consommation de combustible provenant du gaz naturel
980 894
32 275
0
4) Consommation de combustible provenant d’autres sources fossiles
5) Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir
de sources fossiles
339 882
1 353 051
98,4 %
1 702
6) Consommation totale dénergie fossile (somme des lignes 1 à 5)
Part des sources fossiles dans la consommation totale d’énergie
7) Consommation provenant de sources nucléaires
4
Données non
disponibles
pour 2023.
Le reporting
de ces indicateurs
a débuté en 2024.
Part de la consommation provenant de sources nucléaires dans la consommation
totale d’énergie
0,1 %
8) Consommation de combustible provenant de sources renouvelables, y compris
de la biomasse (comprenant également des déchets industriels et municipaux d’origine
biologique, du biogaz, de l’hydrogène renouvelable, etc.)
9 159
9) Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir
de sources renouvelables
9 792
1 380
10) Consommation d’énergie renouvelable non combustible autoproduite
11) Consommation totale dénergie renouvelable (somme des lignes 8 à 10)
Part des sources renouvelables dans la consommation totale d’énergie
Consommation totale dénergie (somme des lignes 6 et 11)
20 330
1,5 %
1 375 084
*
Les données présentées dans le tableau sont des valeurs exactes, arrondies à un nombre de chiffres significatifs suffisant pour en faciliter la lecture
et la compréhension, notamment en ce qui concerne leurs variations. En conséquence, la somme des données ne correspond pas toujours exactement au total
affiché, qui demeure une valeur exacte. Ce même effet peut également être observé dans les variations de données entre plusieurs années.
La stratégie de décarbonation des opérations du Groupe s’appuie sur l’utilisation d’énergies moins carbonées telles que
l’énergie solaire ou des biocarburants. La part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique du Groupe devrait donc
augmenter à l'avenir. Les différents leviers de décarbonation prévus par le Groupe sont présentés en section 4.2.1.4.1.4.
Consommation dénergie correspondant au calcul des émissions du scope 2
Consommation d’énergie associée au scope 2
2023
2024
Consommation d’énergie totale (en MWh)
Données non
disponibles
pour 2023.
352 755
Part de la consommation d’énergie groupée avec des instruments contractuels
tels que des garanties d’origine ou des certificats d’énergies renouvelables
0 %
0 %
Le reporting
de ces indicateurs
a débuté en 2024.
Part des instruments contractuels tels que des garanties d’origine ou des certificats
d’énergies renouvelables non groupés avec des achats d’énergies
Les instruments contractuels utilisés pour garantir l’origine de l’énergie consommée incluent des garanties d'origine. Ces
dernières sont non significatives au regard de la consommation totale d’énergie du Groupe.
Intensité énergétique des activités à fort impact climatique
Toutes les activités du Groupe sont des activités à fort
impact climatique. Cela inclut à la fois celles susceptibles
de contribuer au changement climatique et celles qui
participent à sa limitation. Les activités liées à la stratégie
de diversification du Groupe vers des énergies moins
carbonées (cf. section 4.2.1.4.2) sont ainsi également
considérées comme des activités à fort impact climatique.
Le tableau suivant présente la consommation d'énergie
issue de ces activités à fort impact climatique.
Intensité énergétique par chiffre d’affaires net
2023
2024
Évolution
Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans des secteurs
à fort impact climatique (en GWh)
Données non
disponibles
1 375
pour 2023.
NA
Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans des secteurs à
fort impact climatique par chiffre d’affaires net provenant d’activités dans
des secteurs à fort impact climatique (en MWh/k€)
Le reporting de
ces indicateurs a
débuté en 2024.
0,21
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
127
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
Rapprochement chiffre d’affaires nets (en millions d'euros)
2024
Chiffre d’affaires net provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique utilisé pour calculer
l’intensité énergétique
6 644
0
Chiffre d’affaires net (autre)
Chiffre d’affaires net total (états financiers)
6 644
Variations des émissions passées (2019-2024)
Scopes 1 et 2
350
340
330
21
320
310
297
300
290
280
270
260
250
-19
282
-16
-1
2019
Hausse
des ventes
Baisse
Variations
Incorporation
de biodiesel
2024
d’activité shipping opérationnelles
SARA - 2024
Facteur de variation
des émissions
(2019-2024)
Variation
2019-2024
(en ktCO2e)
Détails
Depuis 2019, les volumes de produits distribués par le Groupe ont augmenté, entraînant
mécaniquement une augmentation des activités du Groupe, notamment des activités
shipping et Retail & Marketing, et donc une hausse des émissions des scopes 1 et 2.
Hausse des volumes
de ventes
+ 21
(19)
Baisse d’activité
du shipping
Cette baisse d’émissions résulte d’un changement de modèle d’approvisionnement
effectué en 2020 par le Groupe.
Les émissions de SARA varient chaque année en fonction des conditions opérationnelles
de la raffinerie. En 2024, ces conditions opérationnelles ont entraîné une baisse de
consommation de combustibles, ce qui explique en partie la baisse d’émissions observée.
Des actions permettant d’améliorer l’efficacité énergétique de certains équipements ont
également contribué à cette baisse d’émissions.
Variation des conditions
opérationnelles
de SARA et leviers
(16)
(1)
d’efficacité énergétique
Incorporation
progressive
de biodiesel dans les
chaudières du Groupe
et dans la flotte
maritime et terrestre
Cette baisse d’émissions correspond aux émissions biogéniques du scope 1 reportées
dans le tableau en section 4.2.1.4.1.3.
128
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Scope 3A objectivé
100
95
90
85
80
75
91
2
88
4
-9
70
65
60
4
2019
Transport terrestre
Transport maritime
Voyages d’affaires
2024
Facteur de variation
des émissions
(2019-2024)
Variation
2019-2024
(en ktCO2e)
Détails
Baisse des émissions
du transport terrestre
externalisé
Mise en place de relations partenariales avec les prestataires pour les inciter à renouveler
progressivement leur flotte terrestre, à former les chauffeurs à l’écoconduite et à
optimiser les tournées.
(9)
+ 4
+ 2
La hausse des volumes vendus a entraîné l’augmentation du transport maritime
externalisé et une hausse des émissions.
Ces émissions ont également augmenté avec l’adaptation de certaines chaînes
logistiques desservant certains territoires.
Augmentation de
l’activité de transport
maritime
Augmentation des
émissions liées aux
voyages d’affaires
Les voyages d’affaires ont augmenté entre 2019 et 2024, entraînant une hausse
des émissions associées.
Investissements et actions dans la décarbonation et la diversification sur la période de reporting* (2024)
(en milliers d'euros)
Capex 2024
230 662
2 956
Opex 2024
84 525
31
Dépenses en rapport avec des activités économiques liées au pétrole
Total
Dépenses dans la décarbonation
Alignés avec la taxonomie (6.5, 7.4, 7.7)
des opérations du Groupe
1 820
3
Autres investissements de décarbonation
1 135
28
Total
109 214
109 211
3
6 993
6 990
3
Dépenses dans la diversification
Alignés avec la taxonomie (4.1, 7.6)
Autres investissements de diversification
TOTAL GROUPE
342 832
91 549
*
Périmètre aligné avec la Taxonomie.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
129
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.1.4.1.4 Plan de réduction des émissions [E1-3, E1-4, E1-8]
Émissions verrouillées
Actifs de l’entreprise – Émissions des scopes 1 et 2
mises en place pour limiter ces risques. Parmi ces mesures,
le plan de décarbonation du Groupe prévoit des actions sur
ces actifs, afin de garantir l’atteinte de ses objectifs. Ces
actions sont essentielles pour s’assurer que les émissions
verrouillées du Groupe n’entravent pas la réalisation de ses
objectifs climatiques.
Conformément aux exigences du DP 16-d, les émissions
verrouillées correspondent à des émissions liées à des actifs
existants ou en projet, générant des émissions de gaz à effet
de serre jusqu’en 2030 et 2050.
Rubis a mené une évaluation qualitative de ses émissions
verrouillées sur les scopes 1 et 2. Ces dernières sont
majoritairement générées par ses activités de raffinage et
de transport maritime. Les actifs liés à ces émissions
incluent la raffinerie ainsi que les navires appartenant au
Groupe et servant au transport maritime des produits du
Groupe. Lautre partie du transport est assurée par des
navires en location longue durée, la date de fin de location
ne dépassant pas 2030. Un renouvellement de ces contrats
est en revanche probable.
Utilisation des produits vendus par lentreprise –
Émissions du scope 3 catégorie 11
Les émissions liées à l’utilisation des produits vendus par
l’entreprise représentent 18,1 MtCO2e, soit plus de 97% des
émissions totales. Ces émissions sont majoritairement liées
à la combustion de produits énergétiques. Les projections
actuelles des ventes de produits à horizon 2030 incluent
une hausse globale des volumes de vente, concentrée sur
des énergies moins carbonées et des zones géographiques
en développement économique et en transition.
La durée de vie de la raffinerie et des navires détenus par
le Groupe est comprise entre 20 et 30 ans et la fin de vie
de la plupart de ces actifs est prévue après 2030. Ces actifs
émettront pour la plupart des émissions directes au-delà
de 2030.
Dans l’hypothèse où les facteurs d’émissions du scope 3
catégorie 11 restent constants et où les volumes de produits
vendus seront supérieurs en 2030 aux niveaux de 2024, les
émissions verrouillées liées à l’utilisation des produits vendus
à horizon 2030 seront supérieures à 18,1 MtCO2e par an.
La section 4.2.1.4.1.6 aborde les risques de transition
associés à ces actifs, ainsi que les mesures d’atténuation
Leviers de décarbonation
Scopes 1 et 2 (1)
340
36
320
300
280
260
240
220
200
297
282
-15
- 35,3
237
-0,4
- 45
(1) Les données présentées dans le tableau sont des valeurs exactes, arrondies à un nombre de chiffres significatifs suffisant pour en faciliter
la lecture et la compréhension, notamment en ce qui concerne leurs variations. En conséquence, la somme des données ne correspond
pas toujours exactement au total affiché, qui demeure une valeur exacte. Ce même effet peut également être observé dans les variations
de données entre plusieurs années.
130
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Variation
Variation
d’émissions
2024-2030
(en ktCO2e)
d’émissions
2024-2030
(en ktCO2e)
Capex
Opex
cumulés
2025-2030
cumulés
Type d’activité
SARA
Levier
2025-2030
Variation des conditions opérationnelles
Augmentation des activités
Utilisant de biocarburants
Électrification des procédés
Efficacité énergétique
+ 16
+ 20
(16)
(12)
(7)
+ 36
Shipping
SARA
(35,3)
45 – 55 M€ 110 – 130 M€
Solarisation des actifs
(0,3)
Utilisation de biocarburants
et optimisation des procédés
Shipping
(45)
(45)
Retail & Marketing
(0,4)
Actions de décarbonation
(0,4)
4
Le Groupe a défini un plan de décarbonation qui lui
permettra d’atteindre ses objectifs de réduction des
émissions de scopes 1 et 2 d’ici 2030.
Le Groupe vise à décarboner les émissions de SARA via
un plan de décarbonation entre 2019 et 2030. Cette
décarbonation est pilotée par une task force et une
feuille de route dédiée. Le plan est composé des quatre
piliers suivants :
Le financement du plan de décarbonation est intégré au
business plan du Groupe et est évalué à :
l’intégration de biocarburants dans le processus de
45 à 55 millions d’euros de Capex cumulés entre 2025
et 2030 ;
raffinage : l’intégration de biocarburants pour la
production d’électricité et de vapeur permet une
décarbonation rapide du scope 1 de la raffinerie. Ce
levier se concrétise par l’intégration de B30, B100 et
HVO en remplacement du reformat moyen ;
110 à 130 millions d’euros d’Opex cumulés entre 2025
et 2030.
Limpact de ce plan de décarbonation est estimé entre
- 30 et - 50 millions d’euros de RBE cumulé entre 2025
et 2030.
lélectrification des installations : ce levier se traduit
par la modification d’équipements consommateurs de
vapeur, notamment de certaines turbines à
combustion, par des moteurs électriques ;
Les estimations des Opex, des Capex et de l’impact sur le
RBE du plan de décarbonation sont notamment basées sur
des hypothèses concernant l’évolution des marchés, des
taxes carbone, des coûts des biocarburants et des
régulations à horizon 2030. Limpact réel sur les Capex et
les Opex, ainsi que l’effet sur le RBE, dépendra ainsi des
hypothèses formulées dans le cadre du plan de
décarbonation et des incertitudes qui leur sont associées.
Par ailleurs, le déploiement des actions de décarbonation
se fera de manière progressive entre 2025 et 2030, avec un
impact croissant sur le RBE au cours de cette période. En
effet, au vu de l’inertie de la mise en place de certaines
actions de décarbonation, la trajectoire de décarbonation
entre 2019 et 2030 prévue par le Groupe n’est pas linéaire
mais accélère en fin de période pour atteindre les objectifs.
lefficacité énergétique : il s’agit des actions
permettant une meilleure maîtrise des consommations
énergétiques. Principalement utilisé sur la raffinerie,
ce levier comprend des actions de réduction des fuites
de vapeur, de calorifugeage de ligne, de suivi et
d’amélioration des consommations, de réduction des
consommations de vapeur, etc. ;
la mise en place de panneaux photovoltaïques sur les
toitures des terminaux. Cette solution est privilégiée
pour les terminaux situés en Guadeloupe et en Guyane
afin de baisser les émissions du scope 2.
L'atteinte des objectifs de décarbonation de SARA dépendra
notamment des travaux qui seront effectués lors des arrêts
intermédiaires et lors du grand arrêt prévu en 2027.
La décarbonation des scopes 1 et 2 du Groupe est prévue
sur les trois principaux types d’actifs suivants :
2. Shipping
1. SARA
À horizon 2030, le Groupe prévoit une hausse de ses
volumes vendus qui nécessitera une augmentation des
activités opérationnelles en particulier celles relatives
au transport maritime. Pour contenir et ainsi maîtriser la
hausse d’émissions associées, le Groupe prévoit de
décarboner en partie ses activités de transport maritime
en s'appuyant sur deux leviers :
SARA a un objectif de réduction de ses émissions
absolues des scopes 1 et 2 de - 30 % entre 2019 et 2030.
En 2024, les émissions des scopes 1 et 2 de l’actif ont
diminué, principalement en raison de variations des
conditions opérationnelles de la raffinerie. Les émissions
futures pourront également fluctuer en fonction des
évolutions des conditions opérationnelles de l’actif.
loptimisation des procédés : notamment grâce à
l’optimisation des trajets, les contrôles et surveillances
du chauffage du bitume transporté pour réduire la
consommation des soutes ;
R U B I S
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131
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
l’utilisation de biocarburants : le Groupe a déjà
expérimenté l’usage de certains biocarburants pour
ses navires. Parmi ceux testés, figurent le HVO
(HydrotreatedVegetable Oil) et le biodiesel. Ce dernier
est utilisé en mélange dans du fioul traditionnel jusqu'à
un taux de 30 % maximum. Ces carburants intègrent
tous une part de matière issue de la biomasse,
permettant ainsi de réduire les émissions de
combustion.Tous les carburants utilisés sont certifiés
par des organismes tiers tels qu’ISCC et chaque
biocarburant acheté est accompagné de documents
attestant de son origine et de ses émissions de gaz à
effet de serre.
filiales ont commencé à utiliser des biocarburants pour
leur flotte logistique. Cette initiative devrait se renforcer
pour réduire l’impact lié à la distribution des produits. Par
ailleurs, des opérations d’optimisation des tournées de
livraison, le renouvellement de flottes vers des véhicules
moins consommateurs et la formation des chauffeurs à
l’écoconduite se poursuivront dans les prochaines
années.
Enfin, pour décarboner leur flotte de véhicules légers et
lorsque les conditions s’y prêtent, certaines entités
convertissent progressivement leur parc avec des
véhicules à motorisation hybride ou électrique.
3. Retail & Marketing
Scope 3A objectivé
Les émissions de l’activité Retail & Marketing devraient
diminuer à horizon 2030. Lactivité a une faible
contribution aux émissions des scopes 1 et 2 du Groupe.
Elle prévoit néanmoins la mise en place de plans et
d’actions de décarbonation.
Entre 2019 et 2024, les émissions du scope 3A objectivé ont
diminué de 3 ktCO2e. La branche Distribution d’énergies a
défini un plan de décarbonation pour atteindre ses objectifs
de réduction des émissions du scope 3A objectivé d’ici 2030.
Les émissions du scope 3A objectivé proviennent en grande
partie du transport terrestre et maritime et dans une
moindre mesure des déplacements professionnels et de
l’amont de l’électricité.
Un des leviers de décarbonation pour cette activité
repose sur la solarisation de dépôts et de locaux
administratifs. En 2024, la solarisation des actifs s’est
intensifiée via l’installation de panneaux photovoltaïques
sur les bâtiments des filiales, représentant désormais
l’équivalent de 2 MWc installés. Le rythme de solarisation
des actifs est en augmentation et s’intensifiera ces
prochaines années.
Le Groupe travaille encore à la quantification des impacts
et des ressources liées à son plan de décarbonation sur le
scope 3A objectivé. Les leviers reposant en grande partie
sur les partenaires de sa chaîne de valeur, les ressources
nécessaires au déploiement de ces leviers de réduction sont
complexes à évaluer. Ce sujet sera revu au cours des
prochaines années.
Concernant l’impact du transport terrestre, composante
importante de l’activité Retail & Marketing, certaines
Les principaux leviers de décarbonation du scope 3A objectivé sont les suivants :
Variation d’émissions
Capex
2024-2030
cumulés Opex cumulés
Type d’activité
Leviers de réduction
(en ktCO2e)
2025-2030
2025-2030
Optimisation des trajets et
renouvellement de la flotte de véhicules
Transport terrestre externalisé
Transport maritime externalisé
En cours
d’évaluation
En cours
d’évaluation
En cours
d’évaluation
Utilisation de biocarburants
Utilisation de biocarburants
Maîtrise de la croissance des émissions – Tarification interne du carbone [E1-8]
Distribution dénergies
Pour accompagner sa prise de décision d’investissements,
Rubis a défini en 2022 une méthodologie d’utilisation d’un
prix interne du carbone (PIC) dont la mise en œuvre a
démarré en 2023 et s’est poursuivie en 2024. Les équipes
s’approprient de manière progressive cet outil dont la mise
en place répond à plusieurs enjeux :
la sensibilisation du management et des équipes aux
enjeux climatiques dans les critères décisionnels et
l’appréciation des risques, notamment dans les pays non
directement soumis à un marché carbone.
L’approche retenue pour l’application du PIC repose sur le
principe du shadow price ou prix directeur via lequel une
valeur économique attribuée en interne au carbone est
intégrée aux décisions d’investissement en affectant la
rentabilité attendue d’un projet et en mettant en exergue le
risque carbone qui y est associé.
l’anticipation de l’évolution des prix externes du carbone ;
la contribution à latteinte des objectifs de décarbonation
de l’entreprise. Le PIC est un outil de soutien à la stratégie
favorisant les investissements dans des activités à plus
faibles émissions carbone ;
132
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Le PIC intervient dans le cadre de prise de décisions
relatives à la stratégie de diversification. Cette approche
est particulièrement adaptée aux Capex Growth et aux
acquisitions que la branche Distribution dénergies envisage
de mener.
implantations géographiques de la branche Distribution
d’énergies. La branche a ainsi déterminé des valeurs PIC en
fonction de la zone géographique en se basant sur :
les projections du prix carbone établies par l’IEA déclinées
par zone : advanced economies, selected emerging
market and developing economies et other emerging
market and developing economies ;
Le mécanisme du PIC est principalement dicté par l’analyse
de risques relative à la mise en œuvre de taxe carbone plus
ou moins mature selon les pays : l’application de prix
différenciés par zone géographique a été considérée
comme l’approche la plus pertinente au regard des
les tendances du prix carbone constatées dans le cadre
du marché européen EmissionsTrading System (ETS) sur
le marché européen.
Volume
concerné
Prix appliqués Description
pour la période 2024-2030 du périmètre
Types de prix internes du carbone
Prix fictif des Capex
NA*
NA*
3-15 USD/tCO2e pour les pays les
moins développés, 45-90 USD/
tCO2e pour les pays en
développement et 100-130 USD/
tCO2e pour les pays développés
Prix fictif de l’investissement en recherche et développement (R&D)
Redevance ou fonds carbone interne
NA*
NA*
NA*
NA*
4
NA*
Prix du carbone pour les tests de dépréciation
NA*
*
Pour l’année 2024, les mécanismes de tarification interne du carbone ont été testés sur un projet d’investissement clé, ayant un impact faible sur les émissions
du Groupe. Rubis prévoit de déployer plus largement ce mécanisme dans la seconde période de son plan de décarbonation, entre 2025 et 2030.
ministère de la Transition écologique. Leur objectif est de
restaurer les forêts publiques dégradées de la région, en
replantant des arbres, en soutenant la croissance des forêts
existantes et en protégeant les écosystèmes forestiers
fragiles. Ces initiatives contribueront à l’absorption du CO2
atmosphérique à travers ces puits de carbone naturels.
4.2.1.4.1.5 Absorption et contribution
carbone [E1-7]
À ce stade, Rubis n’a pas pris d'engagement de contribution
à la neutralité planétaire. Le Groupe a un recours très limité
à des actions de contribution dans certains contextes bien
déterminés, mais ne souhaite pas fonder sa stratégie climat
sur ce mécanisme. Le Groupe veille avant tout à mettre en
œuvre des mesures de réduction de ses émissions et de
diversification de ses activités. Les quelques projets de
contribution à la neutralité carbone mis en œuvre sont
sélectionnés en tenant compte des co-bénéfices et de
l’implication et de la présence locale d’une filiale.
Les volumes de carbone absorbés sont estimés en suivant
les méthodes de calcul validées par le Label bas-carbone,
qui intègre notamment les risques liés à la permanence de
la capture de carbone. La capture de CO2 résultant de ces
projets de reboisement est évaluée sur une période de
30 ans, avec une estimation totale de 1 650 tCO2e.
Pour la période de reporting de l’année 2024, aucun crédit
carbone n’a été comptabilisé et le Groupe ne déclare pas
encore de tonnes de gaz à effet serre absorbées. En effet,
La première délivrance des crédits carbone issus de ces
projets est prévue entre fin 2026 et 2027après approbation
du ministère de la Transition écologique et réalisation d’un
audit, pour un volume de 367tCO2e. La seconde délivrance
des crédits, pour un volume de 1 283 tCO2e, est prévue pour
2027.
Si le Groupe est amené à utiliser des crédits carbone, ceux-
ci sont reportés séparément des informations relatives aux
émissions de GES des scopes 1, 2 et 3 et séparément de
ses cibles de réduction des émissions de GES.
À ce jour, seule la filiale Vitogaz France mène un projet de
compensation carbone (Label bas-carbone avec l’ONF) et
ce dernier a lieu hors des propres opérations de l’entité.
En 2020, Vitogaz France a établi un partenariat avec
lentreprise WeNow et l’Office national des forêts (ONF) pour
financer trois projets de reforestation en Auvergne-Rhône-
Alpes. Ces projets, couvrant une superficie totale de
25 hectares, sont certifiés Label bas-carbone par le
Le volume total de CO2 séquestré grâce à ce projet
correspond à environ trois années d’émissions des scopes 1
et 2 de l’entité Vitogaz France.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
133
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.1.4.1.6 Effets financiers liés aux risques de transition [E1-9]
Les risques de transition bruts sont présentés en section 4.2.1.4.1.1. Pour diminuer ces risques, le Groupe met en place des
actions d’adaptation présentées dans le tableau ci-dessous.
LISTE DES RISQUES DE TRANSITION, ACTIONS D’ADAPTATION ET ÉVALUATION DE LA RÉSILIENCE DU GROUPE
À HORIZON 2030
Actions d’adaptation
ou d’atténuation
Horizon temporel
et progrès réalisés
Type de risque
Périmètre
Résilience du Groupe
Prise de parts de marchés
sur les marchés traditionnels
Développement du GPL en
tant que carburant alternatif
Développement d’activités
complémentaires
Distribution
d’énergies
Retail &
Marketing
Europe
Haute
Baisse de
la demande
GPL
Horizon : 2025-2030
Progrès : analyse des
opportunités de développement
d’activités complémentaires
La baisse des volumes est
en partie compensée par
les développements de
nouvelles offres.
en Europe
Baisse de
la demande
de carburant
routier
Distribution
d’énergies
Retail &
Marketing
Europe
Très haute
Horizon : 2025-2030
Progrès : analyse des
opportunités de développement
d’activités complémentaires
La baisse des volumes est
en partie compensée par
les développements des
nouvelles offres.
Développement d'offres
non liées aux carburants
en Europe
Horizon : 2025-2030
Progrès :
Construction du plan
de transition du Groupe
Mise en place de
financements désintermédiés
et élargissement du pool
de banques
Haute
L’accès aux crédits
est plus difficile mais
Accès et
Construction du plan de
transition du Groupe
augmentation
du coût de
financement
Distribution
d’énergies
Mise en place de financements les actions d’adaptation
désintermédiés et
élargissement du pool de
banques
permettent de limiter
l’impact sur le RBE.
Horizon : 2025-2030
Progrès :
Évaluation des coûts du plan
de décarbonation du Groupe
Déploiement des leviers de
décarbonation
Intégration du plan de
décarbonation dans le plan
stratégique du Groupe
Détails du plan de
Distribution
d’énergies
Europe
Coût de la
décarbonation
Haute
Cf. section 4.2.1.4.1.4
décarbonation en
section 4.2.1.4.1.4
Horizon : 2025-2030
Progrès :
Estimation des coûts
associés, en prenant en
compte certaines exemptions
dont bénéficient certaines
régions d’opération ultra-
périphériques (Guadeloupe,
Guyane)
Intégration des coûts
additionnels dans le plan de
transition du Groupe
Analyse de l’impact des
marchés carbone sur les Opex
du Groupe
Marchés
du carbone
et taxe
Distribution
d’énergies
Support &
Services
Haute
Cf. section 4.2.1.4.1.4
carbone
Décarbonation des activités
concernées
Création d’un prix interne du
carbone
Le Groupe estime avoir une forte résilience aux risques de transition à horizon 2030 grâce aux actions d'adaptation qu'il
met en place. L'impact financier net des risques de transition est donc considéré comme faible à horizon 2030. L'analyse ne
porte pas au-delà de cet horizon de temps à ce stade.
4.2.1.4.2 DIVERSIFICATION DANS LES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET DE TRANSITION, AFIN DE
PROPOSER DES PRODUITS À PLUS FAIBLE INTENSITÉ CARBONE
Le Groupe cherche à réduire l’intensité carbone de ses produits vendus en diversifiant ses activités.
4.2.1.4.2.1 Opportunités de diversification dans les énergies renouvelables et de transition
[ESRS 2, IRO-1]
Les opportunités de transition liées à l’atténuation du
changement climatique ont été analysées sur la base du
scénario NZE + 1,5 °C de lAIE à horizon 2030.
cette transition n’est pas homogène, chaque région dans
laquelle le Groupe opère présente des enjeux spécifiques,
ce qui implique une approche différenciée et locale.
La transition énergétique offre au Groupe l’occasion
d’innover et de développer des produits et services adaptés
aux réalités locales et régionales, en s’inscrivant dans des
cadres internationaux tels que lAccord de Paris. Cependant,
Le Groupe a identifié des opportunités de transition avec
le développement de solutions permettant de contribuer
activement à la transition vers une économie moins
carbonée.
134
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Opportunité
Périmètre
Description
Impact financier potentiel
La démocratisation de l’usage domestique du GPL
comme énergie de transition pourrait stimuler la
croissance du marché, comme l’anticipe lAgence
internationale de l’énergie.
Outre les enjeux climatiques, cette énergie peut
apporter des bénéfices environnementaux et sociaux
en se substituant par exemple au bois de chauffe et
au pétrole lampant.
Opportunité scénario + 1,5 °C : très
élevée
Opportunité scénario Rubis : très
Opportunité de
marché
Hausse de la
demande en GPL Marketing
en Afrique
Distribution
d’énergies
Retail &
élevée
Conséquences financières
potentielles : augmentation des ventes
de GPL pour des usages de transition
Afrique
Opportunité de
marché
Développement
du portefeuille
d’installations
photovoltaïques
La stratégie française pour l’énergie et le climat
prévoit une forte croissance de la production
d’électricité photovoltaïque d’ici 2030.
Plus généralement, la production d’électricité
photovoltaïque devrait se développer dans les
régions d’opération du Groupe à horizon 2030.
Opportunité scénario + 1,5 °C : élevée
Opportunité scénario Rubis : élevée
Conséquences financières
potentielles : développement du
portefeuille d’offres photovoltaïques
Groupe
Opportunité de
marché
Développement
de solutions
de stockage
d’électricité
Opportunité scénario + 1,5 °C : élevée
Opportunité scénario Rubis : élevée
Conséquences financières
potentielles : développement de
nouvelles activités
4
Dans un scénario de transition, lAIE prévoit une
croissance mondiale du marché des batteries.
Groupe
4.2.1.4.2.2 Politique et objectifs de développement des énergies renouvelables et de transition
[E1-2 & E1-4]
Responsable de la mise
en œuvre opérationnelle
de la politique
Champ
d’application
Nom de la politique
Description de la politique
Feuille de route RSE
Think Tomorrow
2022-2025
La feuille de route présente la démarche
de diversification des activités du Groupe, notamment Groupe
via le développement d’énergies renouvelables
La Gérance avec l’appui
de la Direction Durabilité,
Conformité et Risques
La diversification des activités du Groupe repose sur deux
piliers de la stratégie de la feuille de route RSE du Groupe :
Selon lAIE, le marché du GPL pourrait connaître une
croissance soutenue entre 2023 et 2050 dans un scénario
NZE, sous réserve d’une volonté politique renforcée et de la
levée de certains obstacles opérationnels. À titre d’exemple,
bien que la distribution de GPL soit encore marginale à
Madagascar, la consommation par habitant reste faible,
offrant de fortes perspectives de croissance pour le marché.
La branche Distribution d’énergies prévoit ainsi de
développer ses offres de GPL en Afrique pour capter des
parts de marché dans des pays où la demande est en forte
expansion.
promouvoir la transition énergétique sur ses marchés en
développant la distribution d’énergies moins carbonées
et ainsi réduire l’intensité carbone des produits vendus ;
compléter ses métiers historiques par la recherche
d’investissements dans les énergies renouvelables.
La réalisation de ces deux enjeux passe, d’une part, par la
diversification des activités Retail & Marketing de la
branche Distribution d’énergies du Groupe pour développer
des offres moins carbonées sur ses marchés et, d’autre part,
par le développement de Photosol (producteur d’électricité
photovoltaïque) acquis en avril 2022.
Développement d’énergies moins carbonées
En ligne avec son ADN, le Groupe privilégie une approche
décentralisée pour identifier des solutions adaptées aux
spécificités de chaque contexte local. Ces projets sont
développés autour des thématiques suivantes :
Diversification des activités de la branche
Distribution d’énergies
Développement d’énergies de transition
Développement du GPL en Afrique
1. Molécules : développer notre portefeuille de molécules
bas-carbone
La production actuelle de carburants alternatifs devrait
augmenter sur les 10 prochaines années. Dans ce
contexte, la feuille de route de la branche Distribution
d’énergies se focalise sur un nombre limité de molécules,
proposant des alternatives bas-carbone de son
portefeuille historique comme les sustainable aviation
fuels (SAF) ou le biodiesel.
La branche Distribution d’énergies est déjà présente sur les
marchés du GPL en Afrique et prévoit de renforcer son rôle
dans la transition énergétique en développant
l’approvisionnement en GPL comme énergie de substitution
plus propre et moins carbonée. Ce carburant peut remplacer
des énergies polluantes telles que le pétrole lampant, le
charbon ou le bois provenant de la déforestation, notamment
pour des usages spécifiques comme le clean cooking
(cf. section 4.3.4.5.2).
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
2. Électrons : accompagner les clients de la branche
Distribution d'énergies dans lélectrification des
usages
Par ailleurs, la branche prévoit de saisir les opportunités de
développement d’activités décarbonées sur des offres
spécifiques à ses marchés locaux. Ces offres pourront par
exemple inclure la production d’électricité et de vapeur
décarbonées, basées sur d’autres sources d’énergie que les
biocarburants ou le photovoltaïque.
La branche a identifié le développement de solutions
photovoltaïques comme une opportunité d’élargir son
portefeuille d’offres à destination des clients
commerciaux et industriels.
Développement de l'activité Production
d'électricité photovoltaïque
Le Groupe s’est fixé des objectifs ambitieux pour guider sa
stratégie de développement de son activité Production
d’électricité photovoltaïque à horizon 2027 :
La branche proposera à ses clients de développer,
construire et exploiter des installations photovoltaïques
de 100 kWc à 4 000 kWc en toiture, sur des ombrières
de parking ou du foncier inoccupé.
Ces solutions d’énergie photovoltaïque viennent
compléter et élargir les offres existantes (gaz liquéfiés,
carburants routiers, carburants aviation et marine, fioul
commercial, lubrifiants) et répondent à la volonté de la
branche d’accompagner ses clients dans leur transition
énergétique et l’électrification de certains usages.
RBE consolidé de 50-55 millions d’euros ;
portefeuille sécurisé supérieur à 2,5 GWc.
2024
26
Objectif 2027
50 - 55
RBE de l'activité Production d'électricité photovoltaïque (en millions d'euros)
Portefeuille sécurisé (en GWc)
1,1
> 2,5
4.2.1.4.2.3 Production dénergie [E1-5]
La stratégie de diversification de Rubis repose entre autres sur la production d’énergie renouvelable. Le tableau ci-dessous
présente la production d’énergie renouvelable et non renouvelable du Groupe.
Production d’énergie (en GWh)
2023
173
2024
157
Production d’énergie non renouvelable
Production d’énergie renouvelable
473
461
La production d’énergie non renouvelable correspond
majoritairement à des activités de production et
d’autoconsommation de la raffinerie du Groupe. Sur ce site,
la raffinerie utilise les coproduits de ses processus
industriels pour alimenter deux chaudières et une turbine à
cogénération.
4.2.1.4.2.4 Leviers de développement des
énergies renouvelables – Actions et
ressources [E1-3]
Diversification de la branche Distribution
d’énergies
La branche est en train de développer sa démarche de
diversification sur deux axes, via le déploiement de plusieurs
projets. Les ressources nécessaires à cette démarche de
diversification sont encore en cours d’évaluation.
La production d’énergie renouvelable correspond à la
production d’électricité solaire dont 99,8 % provient de
l’activité Production d’électricité photovoltaïque du Groupe.
En tant que producteur d’électricité photovoltaïque, le
Groupe contribue à la transition énergétique en fournissant
une énergie décarbonée aux territoires. Lactivité Production
d’électricité photovoltaïque reste propriétaire des
installations et les exploite pendant toute leur durée de vie.
En 2024, 94 250 foyers (1) ont été alimentés en électricité
d’origine renouvelable par ses installations solaires
(vs 96 750 en 2023). La production d’électricité
photovoltaïque (460 GWh en 2024) a ainsi contribué à éviter
224 900 tCO2e(2) (vs 230 800 en 2023).
1. Molécules : développer notre portefeuille de molécules
bas-carbone
La branche étudie des opportunités de développement
de molécules bas-carbone dans ses territoires
d’implantation.
Un premier projet de biodiesel basé sur la collecte
d’huiles de cuisson usagées est notamment en cours de
développement dans la zone Caraïbes et devrait
permettre la production et la vente de biocarburants en
petites quantités dans cette région.
(1) Estimation – Facteur appliqué à la production d’électricité, selon la consommation unitaire des résidences principales hors chauffage,
publiée par lAdeme : chiffres clés 2018 – climat, air et énergie.
(2) Estimation – Facteur appliqué à la production d’électricité, selon l’évaluation du CO2 évité par l’électricité solaire et éolienne, publiée par
RTE dans la note « Précisions sur les bilans CO2 ». Méthodologie : scénario de référence reflétant le merit order simulé sur la zone Europe
par RTE.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
2. Électrons : accompagner les clients de la branche
dans lélectrification des usages
Cette solution s’adresse principalement aux entreprises,
aux administrations et aux collectivités disposant d’une
flotte de véhicules. Loffre de mobilité électrique répond
ainsi aux enjeux de décarbonation des professionnels et
complète loffre de carburants existante de la filiale Rubis
Antilles Guyane. Cette offre est en adéquation avec les
besoins de flexibilité des entreprises dans la gestion de
leur flotte de véhicules en proposant :
Solarisation
La branche a mis en place trois partenariats stratégiques
permettant d’accompagner les clients C&I dans leur
transition énergétique en proposant une offre de
solarisation de leurs actifs :
Photosol Mobexi, en Europe, accompagnera Vitogaz
France, Rubis Antilles Guyane et la SRPP à La Réunion.
La branche Distribution d'énergies capitalisera ainsi
sur le savoir-faire de sa société soeur Photosol ;
une application pour localiser les points de recharge
et gérer la recharge de son véhicule ;
une solution de gestion de la flotte en ligne pour piloter
les usages et la maîtrise des budgets de recharge ;
des solutions de paiements adaptés aux politiques de
chaque entreprise ;
Soléco Energy, dans les Caraïbes anglophones,
permettra aux différentes filiales de Rubis Eastern
Caribbean (Jamaïque, Barbade, Bahamas,
Bermudes, etc.) d’élargir leur portefeuille d’offres multi-
énergies ;
l’accès à un large réseau de bornes ;
des bornes adaptées aux usages des clients et à la
flotte de véhicules.
4
Solarise Africa, en Afrique de l’Est, accompagnera
Rubis Energy East Africa dans un premier temps au
Kenya, en Ouganda et au Rwanda avant de se déployer
dans d’autres pays de la zone.
Développement de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque
En 2022, Rubis a acquis la société Photosol, lui permettant
d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables et
la décarbonation. Avec un portefeuille sécurisé de 1,1 GWc,
ainsi que 5,4 GWc de projets en développement, Rubis
Photosol est l’un des principaux développeurs d’électricité
photovoltaïque en France.
Le portefeuille de projets représente 30 MWc de capacité
déployable à court terme et un potentiel à horizon 2030
de l’ordre de 100 MWc.
La mobilité électrique
Une étape supplémentaire a été franchie dans la
stratégie de diversification de la branche Distribution
d’énergies avec le lancement d’une offre d’installation et
d’exploitation d’infrastructures de recharge de véhicules
dans la zone Antilles Guyane.
En 2024, 32 % des Capex investis par le Groupe étaient
dédiés à des projets de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque, correspondant en grande majorité à des
activités éligibles et alignées avec la taxonomie.
4.2.1.4.2.5 Effets financiers des opportunités de transition [E1-9]
Horizon temporel
et progrès réalisé
Impact
financier net
Opportunité
Périmètre
Actions
Hausse de la
demande en GPL Retail & Marketing
en Afrique
Distribution d’énergies
Horizon : 2025-2030
Progrès : cf. section
4.2.1.4.2.2
Sécuriser les parts de marché de Rubis
dans les marchés à forte croissance
Élevé
Élevé
Afrique
Développer l’activité Production
d‘électricité photovoltaïque
Développer des offres photovoltaïques
dans les marchés d’implantation de la
branche Distribution d’énergies
Développement
du portefeuille
d’installations
photovoltaïque
Horizon : 2025-2030
Progrès : cf. sections
4.2.1.4.2.3 et 4.2.1.4.2.4
Groupe
La stratégie de diversification du Groupe vers des énergies
moins carbonées, passant notamment par l’investissement
dans les énergies renouvelables (électricité photovoltaïque)
est un levier clé d’atténuation des risques de transition. En
investissant dans des technologies et des produits en phase
avec la transition énergétique, Rubis peut anticiper la
moindre croissance des activités liées aux énergies fossiles
au-delà de 2030 dans certaines zones géographiques (en
particulier en Europe) tout en capturant de nouvelles
opportunités de croissance.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.1.5 Adaptation au changement climatique - Risque physique
4.2.1.5.1 SCÉNARIO ET MODÉLISATION DU RISQUE PHYSIQUE LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
[ESRS 2 IRO-1]
La matérialité des impacts a été estimée pour chaque type
Modélisation des risques
d’actif et pour chaque type de risque en fonction de la
Rubis a réalisé une évaluation des risques physiques liés au
probabilité d’occurrence des aléas climatiques et de
changement climatique auxquels seraient exposés ses
l’importance des dommages potentiellement engendrés par
actifs et activités avec l’aide d’un cabinet de conseil
cet aléa.
spécialisé. À ce stade, l’analyse ne couvre par la chaîne de
valeur du Groupe, qui fera l’objet d’études plus approfondies
à l’avenir.
Synthèse des risques physiques
Le tableau ci-dessous présente les risques physiques liés
Rubis a analysé l’impact potentiel des risques physiques sur
au changement climatique en fonction des types d’actifs
ses activités à horizon 2030 et 2050, en prenant en compte
et des catégories de risques. Ces risques sont évalués avant
un scénario à fort réchauffement (RCP 8.5 du GIEC) de
toute mesure d’adaptation mise en œuvre par le Groupe. Le
+ 4 °C. Les données utilisées pour modéliser l’évolution des
tableau ne mentionne que les risques physiques ayant un
risques climatiques sont issues du modèle CMIP 5 du GIEC.
impact significatif sur certains actifs. Par conséquent, les
La principale conséquence d’un aléa climatique, aigu ou
chronique, pour les actifs du Groupe serait une interruption
ou un ralentissement des opérations propres du Groupe et
de sa chaîne de valeur.
autres risques physiques, tels que les précipitations
extrêmes, les vagues de sécheresse, les froids extrêmes ou
les vagues de chaleur, ont été considérés comme non
significatifs dans le cadre de cette étude.
L’analyse des risques climatiques a été menée sur les quatre
types d’actifs prioritaires identifiés, sur la base de leurs
géolocalisations respectives :
Si les risques physiques bruts sont évalués à horizon 2030
et 2050, l'impact financier brut est uniquement évalué à
horizon 2030 et à l'échelle du Groupe. Par exemple, bien que
les risques liés à la grêle présentent un niveau de risque
modéré pour lactivité Production délectricité photovoltaïque,
ces risques sont jugés non significatifs au niveau du Groupe.
1. la raffinerie SARA ;
2. les dépôts ;
3. les stations-service (clusters) ;
4. les installations photovoltaïques.
Type d'actif
Risques climatiques bruts pour les actifs
Feu
NA
Cyclones
Inondation
Raffinerie
Dépôts
Stations-service
NA
NA
NA
NA
Installations photovoltaïques
NA
Moyen
Faible
Élevé
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.1.5.2 POLITIQUES ET ACTIONS [E1-2 & E1-3]
Dépôts
L’analyse des risques climatiques a été menée sur les 108
dépôts identifiés comme matériels pour le Groupe.
Des actions de limitation des impacts physiques des
événements climatiques sont mises en place et suivies par
le Groupe (cf. paragraphe suivant).
À horizon 2050 :
De plus, dans le cadre de sa démarche d’adaptation aux
risques climatiques, bien que le Groupe ne dispose pas
encore d’une politique formelle dédiée, il a mis en place une
stratégie assurantielle intégrée pour prendre en compte les
risques physiques liés au climat. Cette approche se
matérialise par la création d’une captive et par l’utilisation
d’assurances paramétriques adaptées aux enjeux
climatiques spécifiques auxquels Rubis fait face.
28 % des dépôts sont exposés au risque inondation. Des
systèmes de pompage et des bassins de rétention sont
en place pour limiter le volume d’eau sur site et accélérer
la reprise des activités ;
19 % des dépôts sont exposés au risque feu. Pour limiter
les vapeurs d’essences, des toits flottants ont été
installés dans les cuves et il est également possible
d’interrompre le remplissage de ces dernières en cas
d'incendie ;
La captive permet de mieux maîtriser les risques financiers
associés aux événements climatiques extrêmes, en offrant
une couverture dédiée tout en assurant une gestion plus
flexible et ciblée des sinistres. Parallèlement, les assurances
paramétriques, basées sur des indices mesurables (tels que
les précipitations, les températures ou les vents), permettent
une réponse rapide et prévisible en cas d’incidents
climatiques, en réduisant le délai d’indemnisation.
39 % des dépôts sont exposés au risque cyclone. Les
réservoirs peuvent être remplis en amont de l’arrivée d’un
cyclone afin de stabiliser les structures et réduire les
potentiels dégâts matériels.
4
Le montant maximal des dégâts potentiels liés à la
matérialisation d’un de ces risques est inférieur au montant
maximal d’indemnisation de la police d’assurance générale.
Par ailleurs, si l’un de ses dépôts est affecté par un
événement extrême, Rubis a la possibilité de mettre en place
une logistique alternative pour garantir la continuité de ses
activités, dont le surcoût est pris en charge par l’assurance
(aux conditions actuelles). Ainsi, l’impact financier net de
ces risques est non matériel pour le Groupe.
4.2.1.5.3 EFFETS FINANCIERS DES RISQUES
PHYSIQUES LIÉS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
[E1-9]
Pour lensemble des risques évalués, les actions dadaptation,
incluant pour chaque cas au minimum la couverture
assurantielle, sont estimées suffisantes pour couvrir tous
les risques physiques à horizon 2030, démontrant la
résilience du Groupe face à ces derniers.
Stations-service
D’après la valeur des stations-service dans les comptes de
Rubis et les dégâts potentiels d’un événement climatique
extrême sur une station-service, seul un événement
impactant concomitamment un ensemble de plus de
30 stations-service peut avoir un impact financier matériel
pour le Groupe. La concentration du réseau de stations-
service rend ce cas de figure possible vis-à-vis du risque
cyclonique sur cinq zones géographiques regroupant au
total 188 stations. Le montant maximal des dégâts
potentiels est inférieur au montant maximal d’indemnisation
de la police d’assurance générale, ce qui rend l’impact
financier net non matériel pour le Groupe.
Raffinerie
La raffinerie SARA est exposée et vulnérable au passage
d’un cyclone de catégorie 4 ou 5 à proximité de la Martinique
(dans un rayon inférieur à 50 km). La communauté
scientifique exprime une confiance modérée quant à
l’évolution des phénomènes cycloniques dans les Caraïbes.
Les projections indiquent une augmentation de leur intensité,
accompagnée d’une diminution de leur fréquence (1)
.
Le montant maximal des dégâts potentiels liés au passage
d’un cyclone de catégorie 4 ou 5 à proximité de la raffinerie
est inférieur au montant maximal d’indemnisation de la
police d’assurance générale.
4.2.2 Prévenir la pollution [ESRS E2]
Les activités du Groupe présentent des enjeux en matière
de pollution qui, selon les activités et la nature des produits
manipulés (carburants et biocarburants, gaz liquéfiés,
bitumes et électricité solaire), peuvent avoir des impacts
environnementaux de nature et d’ampleur diverses. La
production et la fourniture d’énergies, en particulier celles
issues de produits pétroliers, peuvent contribuer à la pollution
de l’air, des eaux et des sols, particulièrement en cas
daccidents ou de déversements involontaires dans les milieux
naturels. Lactivité Production d’électricité photovoltaïque
ne présente pas de risque significatif en termes de
déversements accidentels dans ses opérations propres, la
construction et lexploitation des installations photovoltaïques
ne nécessitant pas de manipulation (transport ou stockage)
de substances polluantes en quantité.
Le Groupe adopte une approche proactive pour minimiser
les risques de pollution. Des mesures rigoureuses sont mises
en place pour éviter l’occurrence d’accidents majeurs et de
déversements. En parallèle, pour les pollutions liées aux
opérations ou à la chaîne de valeur, le Groupe veille à ce que
les atteintes à l’environnement soient minimisées et que des
mesures appropriées soient adoptées, allant parfois au-delà
des exigences réglementaires applicables localement. Enfin,
cette démarche de gestion des risques environnementaux
vise à maîtriser les risques financiers associés à de tels
événements.
(1) Source Climate change 2021 : The Physical Science Basis p. 1840.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.2.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS 2 SBM-3, IRO-1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés aux enjeux de pollution de Rubis, jugés matériels
lors de l'analyse de double matérialité de 2024 (section 4.1.3.3).
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
ENJEUX
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Pollution de
Distribution
d’énergies
Groupe
Groupe
CT
CT
Pollution de l’environnement
l’environnement
Accidents
majeurs
Risque financier potentiel associé au risque
industriel majeur, incluant notamment :
Risque
d’accident
majeur
Distribution
d’énergies
indemnisation des dommages
pertes liées à l’indisponibilité des actifs
Pollution
atmosphérique
en opérations
(hors accidents
majeurs)
Conséquence potentielle sur la santé et l’environnement
en raison de pollutions de l’air liées aux opérations propres du Groupe
et à sa chaîne de valeur
Distribution
d’énergies
Groupe
Groupe
CT
Risque potentiel de non-respect
ou de rattrapage réglementaire en lien
avec l’augmentation des exigences
environnementales au niveau de la pollution
de l’air, entraînant des coûts supplémentaires
liés à la mise en conformité
Exigences
environnementales
renforcées
Distribution
d’énergies
MT/
LT
Pollution
de lair
Conséquence
potentielle sur la
santé des opérateurs
et les communautés
riveraines en raison
de l’extraction des
matières premières
et de la production
de silicium
Production
de silicium
par les
Production
électricité
PV
Groupe
CT
CT
fournisseurs
Pollution
Dégradation potentielle de l’environnement (écosystèmes, ressources
naturelles) liée à une pollution accidentelle eau et sol (hors accident
majeur) en lien avec les activités propres du Groupe et de sa chaîne
de valeur amont et aval
accidentelle
(hors accidents
majeurs)
Distribution
d’énergies
Groupe
Groupe
Risque de non-respect ou de rattrapage
réglementaire en lien avec l’augmentation des
exigences environnementales au niveau de
la pollution des eaux et des sols, entraînant
des coûts supplémentaires liés à la mise en
conformité
Exigences
environnementales
renforcées
Pollution
des eaux et
des sols
Distribution MT/
d’énergies
LT
Distribution
d’énergies :
Support &
Services
Dégradation potentielle de l’environnement
(écosystèmes, ressources naturelles) du fait
de rejets d’eaux de procédés contenant des
polluants
Qualité
des eaux
de rejet
Groupe
CT
MT
(raffinage)
Mise en danger potentielle de la santé des travailleurs des opérations de Rubis
et de sa chaîne de valeur étant exposés à des substances au-delà des seuils
d’exposition, et atteinte à l'environnement
Distribution
d’énergies
Substances
Groupe
Groupe
Substances
préoccupantes
et extrêmement
préoccupantes
Coûts liés
Coûts engendrés par l’interdiction de
composants dans les émulseurs entraînant leur
remplacement progressif
à l’élimination de
composants dans
les émulseurs
Distribution CT/
d’énergies MT
Impact : Positif
Négatif
Risques et opportunités :
Risques
Opportunités
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Ces IRO matériels sont liés au modèle économique du Groupe, dans la mesure où celui-ci transporte et distribue
principalement des produits pétroliers. Le Groupe a historiquement intégré la prévention et la gestion des enjeux de pollution
dans son fonctionnement.
140
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D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.2.2 Informations transverses
4.2.2.2.1 CONTEXTE
des sites industriels, notamment de stockage. Parmi
ces derniers, 12 sites sont classés Seveso dans l’Union
européenne et 49 sites sont assimilés en dehors de
l’Union européenne (sites de stockage de produits
pétroliers ou chimiques et centres emplisseurs de
bouteilles de gaz liquéfiés),
1 143 stations-service, qui stockent en général moins
de 80 m3 d’hydrocarbures, mais qui sont des sites
accessibles au public.
Branche Distribution dénergies
Les activités de la branche Distribution d’énergies
consistent à transporter et distribuer des produits pétroliers
et, dans une moindre mesure, à les transformer (une unique
raffinerie). Les principaux enjeux de pollution sont ainsi liés
à des risques d’accidents ou de déversements accidentels
et à des pollutions liées aux opérations et à la chaîne de
valeur de la branche. Cette dernière opère les actifs
suivants :
Support & Services
Activité Production délectricité
photovoltaïque
4
la raffinerie SARA, où se déroulent des procédés de
transformation industrielle, et trois dépôts, constituant
quatre sites classés Seveso,
Au 31 décembre 2024, l’activité Production d’électricité
photovoltaïque exploitait 87 sites, non classés ICPE (1). Ces
sites ne génèrent généralement pas de pollution directe car
leur exploitation ne nécessite pas de flux de matière.Toutefois,
un module photovoltaïque endommagé pourrait entraîner
des pollutions de l’air, en cas d’incendie, et des rejets toxiques
localisés sur le sol en cas de ruissellement. De plus, des
enjeux de pollution peuvent survenir en amont de la chaîne
de valeur, notamment lors de la production de silicium.
17 navires, dont 10 sont détenus en pleine propriété ;
Retail & Marketing
des camions pour une partie du transport terrestre des
produits, l’autre partie du transport terrestre étant
externalisée,
4.2.2.2.2 POLITIQUES [E2-1]
Champ
Responsable de la mise
en œuvre opérationnelle
Nom de
la politique
Description
de la politique
d’application
de la politique de la politique
Le Code éthique énonce les principes et règles à suivre pour
respecter les valeurs du Groupe au quotidien. Les règles d’or de Rubis
incluent le maintien d’un environnement de travail sûr et stimulant
et la conduite de nos opérations de manière responsable. Le Groupe
est notamment vigilant quant à l’impact de ses opérations sur les
populations et la planète.
Direction Durabilité,
Conformité & Risques
Groupe
Code
éthique
Groupe
Groupe
Un cadre général en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et
d’environnement (QHSE) a été défini par Rubis afin de limiter les
impacts négatifs de ses activités et de prévenir les risques de
pollution.
Direction Durabilité,
Conformité & Risques
Groupe
Feuille de
route RSE
Les filiales de Rubis Énergie s’engagent dans la Charte Hygiène,
Sécurité et Environnement (HSE) à mettre en œuvre des mesures
préventives et correctives, en particulier en matière de pollution.
Branche
Distribution
d’énergies
Direction Technique et HSE
de la branche Distribution
d’énergies
Charte HSE
Rubis Énergie
Direction du
Activité
L’activité Production d’électricité photovoltaïque s’engage à travers la
Charte QHSE à éviter et réduire les incidences de ses activités sur les
milieux naturels, dont les pollutions.
Développement, Direction
Engineering Procurement
Construction et Direction
Exploitation & Maintenance
Charte QHSE
Rubis Photosol
Production
d’électricité
photovoltaïque
Le Groupe a défini un cadre général en matière de qualité,
d’hygiène, de sécurité et d’environnement (QHSE) afin de
limiter les impacts négatifs de ses activités et de prévenir
les risques. Ce cadre constitue le socle commun à lensemble
des activités du Groupe.
Le cadre général en matière de QHSE, rappelé dans le Code
éthique du Groupe, précise que chaque collaborateur doit
adopter un comportement responsable dans l’exercice de
ses fonctions, se conformer aux procédures d’hygiène, de
sécurité et de protection de l’environnement sur site et
prêter une attention particulière au respect de ces règles
par tous (collègues, fournisseurs, prestataires externes, etc.).
(1) ICPE : installations classées pour la protection de l’environnement.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
Afin que les enjeux et risques spécifiques à la branche
Distribution d’énergies et à l’activité de Production
d’électricité photovoltaïque soient gérés de manière
adéquate, chacune a élaboré sa propre politique HSE ou
QHSE dans le respect des principes généraux du Groupe.
Ces politiques, pour lesquelles une gouvernance dédiée a
été mise en oeuvre, explicitent les principes du Groupe en
les traduisant par des exigences opérationnelles.
4.2.2.2.3 ACTIONS [E2-2]
Distribution d'énergies
Pilotage HSE des filiales
Les Directeurs Généraux rendent compte de leurs actions
dans le domaine HSE aux Comités de Direction, qui se
tiennent chaque semestre pour les filiales principales et
chaque année pour les autres, en présence de la Gérance
de Rubis SCA. La branche prévoit de développer et de
formaliser le suivi de ces comptes rendus à l’avenir.
Distribution dénergies : la charte HSE de Rubis Énergie est
définie pour toutes les entités et activités de la branche.
Des politiques HSE locales sont déclinées sur la base de
cette politique de référence afin de ladapter aux spécificités
locales. Elles sont définies par les Directions Générales des
filiales et mises en œuvre par leur Direction Opérations/
HSE.
Assurances
Afin de pallier les conséquences financières de la réalisation
d’un risque lié à un incident de pollution, le Groupe a souscrit
et mis en place plusieurs dispositifs assurantiels présentés
au sein du chapitre 3, section 3.3.
Production délectricité photovoltaïque : au sein de
l’activité, la sécurité des opérations est assurée par
différentes directions selon l’état d’avancement du projet :
la Direction du Développement, la Direction Engineering
Procurement Construction et la Direction Exploitation &
Maintenance.
Activité Production délectricité
photovoltaïque
Pilotage de la politique QHSE
Le Groupe continue à investir régulièrement pour faire
évoluer ses installations, afin de respecter les normes
environnementales et de sécurité les plus strictes et garantir
ainsi la protection des individus et de leur environnement
(air, eau, sol et urbanisme à proximité de ses établissements).
Ces investissements sont garants de la fiabilité des
opérations et donc de la compétitivité du Groupe. En 2024,
ils ont été de 51 millions d’euros pour la branche Distribution
d’énergies (contre 56 millions d’euros en 2023).
L’activité exécute sa politique QHSE en s’appuyant sur les
différentes directions concernées (Exploitation &
Maintenance, Développement, etc.), selon la phase du projet
(chantier, exploitation du site, etc.) et les thématiques à gérer.
Certifications de sites
Aucune installation solaire de l’activité Production
délectricité photovoltaïque ne possède de certification. Une
fois construits, les sites sont totalement autonomes, ce qui
nengendre aucun flux de matière ni de personnel permanent
sur place, ni de visite de client.
4.2.2.2.4 MESURES [E2-4]
Air
(en tonnes)
Eau
(en kg)
Sol
(en kg)
Rejets dans l’air, eau et sol en 2024
NOx
1 534
410
1 816
510
NA
NA
NA
NA
NA
1 969
302
0
NA
NA
COV
SO2
NA
PM
NA
Matières en suspension
NA
Hydrocarbures (rejets en opérations)
NA
NA
Bitume
Diesel
NA
14 607
2 637
42 148
11 048
2 625
51
NA
2
Fioul
NA
5 160
0
Essence
Kérosène
Lubrifiants
Autres
NA
NA
0
NA
0
NA
0
3 473
76 589
TOTAL
4 270
7 433
Les méthodologies appliquées sont décrites au sein de la section 4.5.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.2.2.5 EFFETS FINANCIERS [E2-6]
Aucune dépense opérationnelle ou dépense
d’investissement en lien avec les dépôts et les incidents
majeurs n’a été engagée au cours de la période de reporting.
L’évaluation par Rubis des risques afférents a conduit le
Groupe à comptabiliser des provisions à hauteur de
55 millions d’euros pour démantèlement et dépollution
(cf. note 4.11 de l’annexe des comptes consolidés).
4.2.2.3 Synthèse des politiques, actions et cibles existantes
Matérialité Significativité
IRO
de l’IRO
de l’information
Politiques Actions Cibles
Distribution
d’énergies
Pollution liée à un accident majeur
Groupe
Oui
Oui
Oui
Non, car respect de seuils
réglementaires exigeants,
notamment pour la
raffinerie
Pollution atmosphérique de la
branche Distribution d’énergies
Distribution
d’énergies
Groupe
Oui
Oui
4
Pollution
de l’air
Pollution atmosphérique lors
de la production du silicium,
chaîne de valeur amont
Production
d’électricité
photovoltaïque
Groupe
Groupe
Non
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Pollution accidentelle des eaux
et des sols (hors accidents
majeurs)
Distribution
d’énergies
Pollution
des eaux
et des sols
Distribution
d’énergies :
Support & Services
(raffinage)
Non, car respect de seuils
réglementaires exigeants,
notamment pour la
raffinerie
Eaux de rejet de la raffinerie
Groupe
Oui
Oui
Réhabilitation des sites en fin
de vie
Distribution
d’énergies
Groupe
Groupe
Non
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Substances préoccupantes (SoC) et
extrêmement préoccupantes (SVHC)
Distribution
d’énergies
4.2.2.4 Pollution liée à un accident majeur
Un accident majeur est défini comme un accident de
niveau 5, le niveau maximal sur l’échelle de classification
des accidents du Groupe. Ce niveau est atteint si l’accident
dépasse certains seuils en termes d’impact humain,
environnemental, financier ou médiatique et s’il nécessite
la mobilisation d’une cellule de suivi au siège.
d’être matériels, ceux liés à l’activité Production d’électricité
photovoltaïque sont non significatifs.
Pour la branche Distribution d’énergies, le principal risque
est la survenance d’un accident majeur au sein des
installations industrielles ou des stations-service. Une
explosion ou un incendie pourrait causer des dommages
importants, tant aux personnes qu’à l’environnement ou
aux biens.
La gravité potentielle d’un accident majeur sur les personnes
et l’environnement varie considérablement en fonction des
activités du Groupe.
Le risque financier lié à l'impact d'un accident majeur
réside dans l'indemnisation des dommages et des pertes
résultant de l'indisponibilité des actifs.
Les activités de la branche Distribution d’énergies
présentent les impacts et les risques les plus susceptibles
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.2.4.1 POLITIQUES [E2-1]
Maintenance préventive des sites
Les politiques transverses (cf. section 4.2.2.2.2) s’appliquent
à l’IRO. Plus précisément, il est abordé à travers la Charte
HSE de la branche Distribution d’énergies. En respectant
cette dernière, les filiales s’engagent à appliquer les
meilleures pratiques pour minimiser les risques d’accident
et garantir une réaction adaptée en cas d'accident majeur.
Cette charte impose le respect d’objectifs HSE essentiels,
parfois au-delà des exigences légales locales, et renforce
la sensibilisation des collaborateurs à la sécurité afin de
prévenir les accidents industriels majeurs.
La branche utilise des outils de maintenance préventive,
comme la Gestion de la Maintenance Assistée par
Ordinateur (GMAO), déployée dans 80 % des filiales, pour
prévenir les accidents majeurs. Ces systèmes planifient les
opérations de maintenance, assurent un suivi rigoureux des
sites sensibles, comme ceux soumis à la réglementation
Seveso, et créent un historique d’entretien détaillé. Ils
anticipent les besoins en pièces de rechange et préparent
les budgets prévisionnels, réduisant ainsi les risques
daccident majeur et optimisant la gestion des équipements.
Ces politiques visent à prévenir les risques afin de garantir
la protection des personnes et de l’environnement, tout en
limitant les conséquences en cas d’accident majeur.
Analyse des accidents
Les accidents sont systématiquement enregistrés, analysés
et déclarés à la Direction Technique HSE pour partager les
retours d’expérience avec toutes les filiales. Cette approche
vise à éviter la répétition d'événements en tirant des leçons
de chaque situation. Une base documentaire interne est
disponible et des recommandations sont émises après
analyse, portant sur l'adaptation des mesures
organisationnelles, la mise à jour des procédures, le
renforcement de la formation, la modification des
installations ou l'amélioration de la surveillance des
équipements. Chaque année, environ 15 retours dexpérience
sont partagés au sein de la branche.
4.2.2.4.2 ACTIONS [E2-2]
Afin de réduire les risques industriels inhérents aux activités,
qu’elles soient soumises ou non aux réglementations
européennes et conformément à l’objectif « zéro accident
industriel majeur » que le Groupe sest fixé, les équipes QHSE
sont amenées à travailler sur les éléments suivants :
Suivi des réglementations
Une grande majorité des sites de stockage et centres
emplisseurs de bouteilles de gaz liquéfiés de la branche
Distribution d’énergies, en France et dans l'Union
européenne, sont soumis à la réglementation Seveso. Cette
réglementation impose des normes strictes en matière de
sécurité industrielle et de protection de l’environnement,
avec des évaluations régulières des risques et des mesures
pour prévenir les accidents et gérer leurs conséquences. Ces
bonnes pratiques sont également étendues à l’ensemble
des filiales du Groupe. En Europe, y compris en Suisse, la
réglementation TMD (Transport de Marchandises
Dangereuses) s’applique également, incluant les règlements
ADR, ADN et RID, qui régissent le transport routier, fluvial
et ferroviaire de matières dangereuses, renforçant ainsi la
sécurité et réduisant les risques d’accidents.
Par ailleurs, les paramètres de sécurité des activités de
transport sont régulièrement analysés dans une logique
damélioration continue et les navires de transport maritime
sont soumis à des normes strictes de vetting pour garantir
leur conformité aux standards de sécurité.
Audits de site par la Direction Technique & HSE
La prévention d’accidents majeurs est assurée par la
réalisation d’inspections régulières des sites et des filiales
du Groupe, effectuées par la DirectionTechnique & HSE de
la branche. Elles font l’objet de rapports établis en
concertation avec les Directeurs Généraux et les
responsables des filiales concernées, afin d’analyser les
anomalies et/ou les insuffisances potentielles et de prendre
les mesures nécessaires pour y remédier. En 2024, 25 audits
de sites ont été conduits au sein de la branche Distribution
d'énergies.
Formation des salariés
Afin de maintenir le niveau de sécurité dans le Groupe et
prévenir les pollutions, Rubis forme ses salariés à la sécurité
(cf. section 4.3.1.9).
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Gestion de crise en cas de survenance
d’unaccident majeur
En cas de survenance d’un accident majeur sur l’une de nos
installations industrielles, une cellule de gestion de crise est
activée, mobilisant les ressources locales pour maîtriser
rapidement le sinistre et garantir la sécurité des personnes
et des biens. Les établissements industriels disposent de
plans d'intervention d'urgence avec des procédures
d'astreinte 24/7, activées selon la gravité de l'événement.
Des formations régulières et des exercices de simulation
sont organisés pour optimiser les protocoles de
communication.
le JIG (Joint Inspection Group) et l'IATA (International Air
Transport Association), dédiés à l’avitaillement en
carburants aviation ;
lAFIAP (Association française des industriels en appareils
à pression) ;
l’USI (Union des stockistes industriels) ;
l’UFIP EM (Union française des industries pétrolières,
énergies et mobilités).
Les plans de secours des établissements industriels sont
régulièrement mis à jour et testés pour évaluer la réactivité
du personnel et la fiabilité des équipements de sécurité. Des
mesures préventives sont mises en œuvre, telles que des
inspections internes, l'installation d'équipements de sécurité,
la vérification des autorisations de stockage, l'analyse des
risques des produits et la formation du personnel. Les
installations de défense incendie sont inspectées
périodiquement et testées par des exercices de simulation,
en concertation avec les autorités locales.
La branche Distribution d’énergies est membre depuis
plusieurs années d'Oil Spill Response Ltd pour la gestion des
déversements d’hydrocarbures et fait également partie
d’autres organismes professionnels comme :
4
le Gesip (Groupe d'études de sécurité des industries
pétrolières et chimiques) ;
le WLGA (World Liquefied Gas Association), dédié au
GPL ;
4.2.2.4.3 CIBLES [E2-3]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Zéro accident
industriel majeur
Nombre d’accidents
industriels majeurs
Groupe
Tous les ans : 0
0
0
Aucun accident industriel majeur de niveau 5, déclenchant
une cellule de suivi au siège, ne s’est produit dans le cadre
des activités du Groupe depuis sa création. Outre la
préoccupation permanente concernant la prévention des
accidents industriels majeurs, le Groupe reste également
constamment mobilisé pour continuer à réduire au
maximum la survenance d’accidents industriels mineurs.
4.2.2.5 Pollution de l’air [E2-4]
Limpact négatif de la pollution atmosphérique en
opérations concerne uniquement la branche Distribution
d’énergies, l’activité Production d’électricité photovoltaïque
n’étant pas émettrice de polluants dans l’air dans ses
propres opérations. Des impacts ont toutefois été identifiés
dans la chaîne de valeur amont, lors de la production du
silicium et lors de la production des produits pétroliers et
gaziers.
Opérations
La pollution atmosphérique générée par les opérations de
la branche Distribution d’énergies, notamment lors du
raffinage, du transport maritime et dans une moindre
mesure du stockage, est susceptible d’altérer la qualité de
lair à proximité des actifs en cas de dépassement des seuils
fixés par les autorités. Ces émissions peuvent avoir des
conséquences sur la santé des populations locales et sur
l’environnement.
4.2.2.5.1 POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
DE LA BRANCHE DISTRIBUTION D’ÉNERGIES
(HORS ACCIDENTS MAJEURS)
Les polluants atmosphériques émis par les opérations
proviennent principalement des sources suivantes :
processus de raffinage de la raffinerie SARA et de ses
trois dépôts de stockage ;
Impact négatif : pollution atmosphérique
fonctionnement des moteurs des navires ;
Chaîne de valeur amont des produits pétroliers
maintien de la température du bitume au sein des sites
de stockage et au sein des navires.
L’extraction et le raffinage de produits pétroliers peuvent
générer de la pollution atmosphérique, telles que des COV
(composés organiques volatils), des oxydes d'azote ou des
oxydes de soufre. Ces émissions proviennent notamment
des opérations de forage, de pompage, de transport et des
procédés de production du raffinage du pétrole.
Les autres activités de la branche Distribution d’énergies
(stockage des produits hors bitume et distribution de
carburants et gaz liquéfiés) ont un impact non significatif.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
nécessaires pour assurer le suivi, le contrôle et la mise en
œuvre des objectifs définis, en conformité avec les
réglementations en vigueur.
Risque financier : exigences
environnementales renforcées
Les exigences réglementaires se renforcent progressivement
pour limiter les impacts environnementaux, ce qui peut
engendrer des coûts supplémentaires de mise en conformité,
notamment afin de prévenir les risques pour les personnes
et l’environnement pour réduire les émissions. Au sein du
Groupe, ce renforcement des exigences peut entraîner les
impacts suivants :
Actions [E2-2]
Actions pour prévenir l’impact négatif
La raffinerie SARA
Surveillance continue des émissions atmosphériques de
la raffinerie, renforcée par des analyseurs de poussières
et de monoxyde de carbone sur les deux unités les plus
émettrices.
la mise en conformité rapide avec les exigences
environnementales, notamment à la suite d’acquisitions
récentes, pouvant par exemple impliquer des
investissements pour adapter les installations aux
spécifications locales ;
Mesures de collecte des vapeurs d’essence.
Campagne annuelle de contrôle des fumées par un
organisme agréé afin de valider les résultats de
l’autosurveillance réalisée par la raffinerie.
l’introduction de spécifications environnementales plus
strictes pour les carburants dans certains pays africains ;
Les émissions de polluants dans lair, notamment concernant
les NOx, COV, SO2 et PM, sont soumises à des seuils
réglementaires d’émissions journalières, mensuelles ou bien
annuelles fixés par arrêté préfectoral d’autorisation du
11 mai 2004 modifié. Le respect de ces seuils est contrôlé
par la Direction de l'environnement, de l'aménagement et
du logement (DEAL) de la Martinique.
l’indisponibilité des produits ;
une baisse de la demande en carburants du fait de la
transition vers de nouvelles motorisations et des modes
de transport public.
Politiques [E2-1]
Les politiques transverses (cf. section 4.2.2.2.2) s’appliquent
à l’IRO. Plus spécifiquement, il est abordé à travers :
Les navires
Concernant le transport maritime, la mise en place de la
réglementation Low Sulphur de l'Organisation maritime
internationale (OMI) permet de réduire les émissions de
soufre. En effet, le shipping génère des rejets de SO2 en
consommant des carburants. Ces rejets sont toutefois bien
moindres depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier 2020 de la
réglementation LowSulphur mise en place par l’Organisation
maritime internationale (IMO 2020), qui fixe à 0,5 % le seuil
maximal de teneur en soufre des carburants marins (contre
3,5 % auparavant).
la feuille de route : Rubis a défini un cadre général en
matière de qualité, hygiène, sécurité et environnement,
intégrant un pilier dédié à la réduction des rejets liés aux
opérations ;
la charte HSE de Rubis Énergie : les filiales de Rubis
Énergie sengagent à respecter la Charte HSE, notamment
à mettre en place des pratiques visant à limiter les rejets.
Le Groupe, à travers son cadre HSE, veille à prévenir et
réduire les rejets atmosphériques liés à ses opérations par
la mise en œuvre des politiques et actions décrites dans la
présente section ESRS E2. En outre, une veille réglementaire
proactive est également mise en œuvre pour anticiper les
évolutions des normes environnementales. Dans certaines
zones, le Groupe va au-delà des exigences réglementaires
en adoptant des mesures plus strictes pour limiter son
impact environnemental.
Différentes solutions ont été mises en œuvre afin de se
conformer à cette réglementation, comme l’utilisation de
fioul ou de gazole marin à faible teneur en soufre (< 0,5 %
pour la plupart des navires et < 0,1 % pour les navires
opérant en zone SECA (1)). Une autre solution consiste à
capter les rejets soufrés en procédant au lavage des fumées
d’échappement grâce à des scrubbers. Ce dispositif, équipé
sur un de nos navires, permet d'éliminer jusqu’à 90 % des
dioxydes de soufre (SO2) et des particules fines en filtrant
les gaz à la sortie des cheminées.
Plus spécifiquement pour la raffinerie, le service Maîtrise
des risques industriels et énergie, ainsi que le service
Laboratoire, tous deux intégrés au sein de la Direction
Hygiène, Qualité, Sécurité, Sûreté, Environnement et
Inspection (QHSSEI) sont en charge de la mise en œuvre
des mesures de prévention de la pollution, sous la
supervision de la Direction Générale de SARA. Ces services
ont pour mission de déployer les règles et pratiques
Le bitume
Le remplacement des chaudières bitume par des modèles
fonctionnant au gaz, ainsi que l’installation de systèmes de
calorifugeage, permet de limiter les pertes de chaleur et
ainsi de réduire la consommation de combustibles.
(1) Sulphur Emission Control Area.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
chlorhydrique (HCl), augmentant les risques sanitaires en
cas de gestion inadéquate.
Gérer le risque financier
Le risque financier pour le Groupe est limité grâce à son
engagement proactif à respecter des normes internes
souvent plus strictes que les réglementations locales.
Certaines installations de la branche Distribution d’énergies
sont soumises à la réglementation Seveso, définissant des
normes strictes en matière de protection de lenvironnement
et de sécurité industrielle, telles que des évaluations
régulières des risques, la mise en place de mesures
préventives et des protocoles pour gérer les conséquences
d’éventuels accidents. Des normes équivalentes sont
progressivement adoptées dans les filiales non européennes
(non soumises à cette réglementation), tout en tenant
compte des spécificités de l’environnement local.
Les activités minières et le raffinage chimique peuvent
contaminer les eaux et les sols avec des métaux lourds et
des produits chimiques. Les effluents industriels liés au
raffinage chimique du silicium peuvent notamment contenir
des résidus de solvants et de métaux lourds, nécessitant
une gestion rigoureuse des déchets pour éviter la pollution.
Actions [E2-2]
Le Groupe prépare une politique d'achats responsables
globale pour traiter ces sujets (cf. section 4.3.2.2.4).
L’activité Production d’électricité photovoltaïque a mis en
place des actions de contrôle de ses fournisseurs. Pour être
qualifiés comme nouveaux fournisseurs, ces derniers
doivent être certifiés ISO 14001, garantissant un système
de gestion environnementale efficace. Des audits
indépendants des sites de fabrication des fournisseurs de
panneaux solaires, portant sur les droits humains et les
normes environnementales sont exigés (cf. section 4.3.2.2.4).
Les contrats avec les fournisseurs incluent des clauses
stipulant qu’en cas de non-conformité, le Groupe est en
droit de résilier les contrats, de refuser les produits et
d’exiger des mesures correctives. Enfin, les fournisseurs de
niveau 1 du Groupe sont tenus contractuellement de
répercuter les normes éthiques du Groupe tout au long de
leur chaîne d'approvisionnement et de contrôler leurs
propres fournisseurs par des audits tiers indépendants.
4.2.2.5.2 POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
LORS DE LA PRODUCTION DU SILICIUM,
CHAÎNE DE VALEUR AMONT
4
La production de silicium, essentielle pour la fabrication de
panneaux photovoltaïques, présente des impacts
environnementaux et sanitaires significatifs.
L’extraction du quartz, principale source de silicium, génère
des poussières fines nocives pour la santé respiratoire des
travailleurs et des communautés locales. Le raffinage du
silicium émet des gaz polluants, tels que le dioxyde de soufre
(SO2) et les oxydes d’azote (NOx), aggravant les problèmes
respiratoires. Les procédés de purification chimique peuvent
également libérer des gaz toxiques comme l’acide
4.2.2.6 Pollution des eaux et des sols [E2-4]
L’enjeu des pollutions des eaux et des sols est matériel pour
le Groupe en cas de :
en contact avec les sols ou les eaux (incendie ou panneaux
cassés par une intempérie), la pollution générée reste
mineure et localisée, avec des coûts de dépollution
considérés comme non significatifs.
pollution accidentelle des eaux et des sols (hors cas
d’accidents majeurs traités par ailleurs) ;
Concernant la branche Distribution d’énergies, les
déversements accidentels peuvent survenir à toutes les
étapes de la chaîne de valeur du pétrole, de la production à
la distribution, entraînant des risques de pollution
accidentelle des eaux et des sols (impact négatif potentiel).
pollution potentielle générée par les eaux de rejet de la
raffinerie SARA.
Les autres cas de pollution des eaux et des sols sont non
significatifs pour le Groupe.
Par ailleurs, des coûts peuvent être générés par des mesures
de dépollution en cas de déversement ainsi que par le
renforcement des normes environnementales visant à
prévenir ces pollutions (risque financier).
4.2.2.6.1 POLLUTION ACCIDENTELLE DES EAUX
ET DES SOLS (HORS ACCIDENTS MAJEURS)
Les pollutions accidentelles des eaux et des sols sont
analysées séparément pour la branche Distribution
dénergies et lactivité Production délectricité photovoltaïque.
La branche Distribution d’énergies considère qu’un
déversement accidentel est majeur lors d’une perte de
confinement primaire d’un volume supérieur ou égal à 200
litres, dont une fraction du volume déversé atteint le milieu
naturel.
Concernant cette dernière, les impacts liés aux pollutions
accidentelles sont négligeables, car dans les rares situations
où des composants internes aux panneaux solaires entrent
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
Maintenance préventive
Politiques [E2-1]
Les programmes de maintenance préventive sont
continuellement renforcés, tout comme la formation
sécurité/environnement des gérants de stations-service.
L’objectif est de s’assurer qu’ils disposent des moyens
nécessaires pour détecter immédiatement toute perte de
produit, qu’elle soit causée par des équipements défaillants,
des pratiques inadéquates ou des actes frauduleux.
Les politiques transverses (cf. section 4.2.2.2.2) s’appliquent
à l’IRO. Plus spécifiquement, les politiques suivantes traitent
du sujet :
la feuille de route RSE : un cadre et des cibles ont été
définis par Rubis afin de limiter les impacts négatifs de
ses activités et de limiter les rejets ;
la Charte HSE de Rubis Énergie : les filiales de Rubis
Énergie sengagent à respecter la Charte HSE, notamment
à mettre en place des pratiques visant à limiter les rejets.
Mesures de gestion des risques lors du transport routier
des produits
Outre le respect de la réglementation relative au transport
de matières dangereuses, des mesures supplémentaires
sont mises en place pour prévenir les risques d’accident de
circulation. Des programmes de formation à la conduite
préventive (defensive driving) ont ainsi été instaurés
(cf. section 4.3.3.6.2).
Actions [E2-2]
Prévenir les impactsde la pollution accidentelle
des eaux et des sols
Les actions mises en place par la branche ont permis de
maintenir le nombre de déversements accidentels de plus
de 200 litres ayant atteint l’environnement en dessous de
20, en 2024.
Activité de transport maritime
Vetting systématique des navires affrétés
Une société spécialisée effectue un vetting systématique
des navires affrétés, afin de recueillir des informations
concernant l’état du navire (date de construction,
entretien, etc.) ainsi que sur la qualité de l’armateur
(conformité réglementaire, expérience des officiers, contrats
de travail de l’équipage conformes aux normes, traçabilité
des accidents, etc.). Sur cette base, elle fournit une
recommandation concernant les risques liés à l’utilisation
du navire, sur laquelle les équipes s’appuient avant de
finaliser le contrat d’affrètement.
Activité Retail & Marketing et SARA
Formation des équipes sur les standards HSE Groupe
et programmes de mise à niveau des standards HSE
locaux
Parmi ces actions, des formations sont dispensées afin que
tout déversement significatif soit suivi d’une intervention
corrective visant à rétablir l'état initial de l'environnement
dans les plus brefs délais.
Contrôles réglementaires et périodiques
des installations
Mesures préventives en cas de pollution maritime dans
ses terminaux notamment lors des opérations de
chargement et déchargement de produits.
Les sites de stockage subissent des inspections
systématiques des bacs de produits dangereux et des
canalisations tous les 10 ans, selon un standard
international. Les dépôts sont progressivement équipés de
bassins de rétention étanches.
Gérer le risque financier des coûts associés
à la dépollution ou au renforcement
desréglementations environnementales
La branche Distribution d’énergies dispose d’un contrat
d’assistance avec Oil Spill Response Ltd., garantissant une
intervention en cas de pollution maritime liée à ses dépôts
de carburants pour récupérer les hydrocarbures déversés.
Ces dispositifs permettent une prise en charge rapide et
efficace, limitant ainsi l’impact environnemental ainsi que
les coûts associés aux opérations de dépollution. Cette
réactivité contribue également à réduire le risque de
sanctions et à préserver la réputation de l’entreprise.
Les plateformes de rétention des zones de chargement et
de déchargement des camions-citernes sont adaptées aux
produits manipulés et connectées à des séparateurs
déshuileurs reliés à des stations de traitement ou bassins
tampons, empêchant toute pollution. Les eaux rejetées
après traitement sont contrôlées visuellement chaque mois
et analysées en laboratoire au moins une fois par an.
Dans les stations-service, les équipements à risque, comme
les réservoirs simple enveloppe et les tuyauteries, sont
contrôlés par des prestataires agréés et progressivement
remplacés par des équipements à double enveloppe avec
détecteurs de fuite. Le Groupe remplace les équipements
à simple enveloppe âgés de plus de 40 ans, notamment aux
Bahamas, en Jamaïque, dans les Antilles, à Haïti et en
Afrique de l’Est, avec une extension prévue pour les
équipements de plus de 30 ans à moyen terme.
Mesures [E2-4]
La branche suit l’ensemble des pertes de confinement et
porte une attention particulière aux déversements
accidentels majeurs. Elle mesure la quantité de polluants
déversés dans l’eau et les sols pour tous les types de
déversements.
148
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
2024
18
2023
11
Nombre de déversements accidentels majeurs
Retail & Marketing
18
10
1
Support & Services
0
La branche mesure les quantités de polluants déversés dans
les eaux et les sols pour tous types de déversement. Les
déversements sont classés selon les milieux primo-affectés
(eau ou sol) et sont reportés dans le tableau de la
section 4.2.2.2.4. Ils correspondent aux produits suivants :
bitume, diesel, fioul, essence, jet fuel, lubrifiants, autres. Les
données incluent tous les déversements, ceux inférieurs et
ceux supérieurs à 200 litres. L'ensemble des déversements
en 2024 ont représenté 95 846 litres, soit 81 751 kg.
Cibles [E2-3]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
4
Réduire les déversements
accidentels de produits
Nombre de déversements
accidentels majeurs
Distribution
d’énergies
2025 : < 20
18
11
En 2024 la branche Distribution d’énergies a atteint son objectif de limiter le nombre de déversements accidentels majeurs
sous le seuil de 20 déversements par an.
4.2.2.6.2 EAUX DE REJETS DE LA RAFFINERIE SARA
Outre les événements de pollution accidentelle mentionnés
Actions [E2-2]
en section 4.2.2.6.1, un enjeu spécifique est lié à la qualité
Afin de minimiser les rejets de contaminants, les eaux de
des eaux de rejet au sein de la raffinerie. Cet enjeu concerne
procédés sont traitées par une unité de traitement des eaux
uniquement l’activité de raffinage de SARA, seule activité
résiduaires et ce processus, ainsi que les concentrations de
à rejeter dans l’environnement des eaux de procédés
matières, dans les eaux de rejet, est rigoureusement
industriels, notamment de l’eau issue du traitement de l’eau
encadré par un arrêté préfectoral d’autorisation que la
de mer du projet Green Water (cf. section 4.2.3), du
raffinerie respecte scrupuleusement.
traitement par stripping ou des purges de ballon, lesquelles
contiennent des matières en suspension ou des
Mesures [E2-4]
hydrocarbures. Lensemble des eaux de rejet de la raffinerie
Les quantités de matières polluantes rejetées dans l’eau par
respectent des seuils réglementaires, fixés par les autorités.
la raffinerie respectent les seuils fixés par larrêté préfectoral
En dessous de ces seuils, les autorités considèrent que les
d’autorisation du 11 mai 2004 modifié, ainsi que l’arrêté
effets pour les personnes et l’environnement sont non
préfectoral complémentaire du 6 juillet 2020 modifiant les
significatifs.
prescriptions relatives à la protection des ressources en eau
En cas de dépassement des seuils, des sanctions
et des milieux aquatiques définies dans l'arrêté préfectoral
proportionnées peuvent être appliquées par la DEAL.
d'autorisation du 11 mai 2004.
Politiques [E2-1]
Les politiques transverses (cf. section 4.2.2.2.2) s’appliquent
à l’IRO. Plus spécifiquement, le sujet des eaux de rejet est
traité par les mêmes équipes s’occupant des rejets dans
l’air (cf. section 4.2.2.5.1).
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149
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.2.7 Substances [E2-5]
Les notions de « substances préoccupantes (SoC) ou
extrêmement préoccupantes (SVHC) » abordées dans
l’ESRS E2 sont notamment définies dans la réglementation
REACH applicable dans l’Union européenne. Cette dernière
dispose que les SVHC doivent être contrôlées et
substituées, c’est-à-dire remplacées par d’autres
substances dont les propriétés ne sont pas préoccupantes,
lorsque cela est possible techniquement et viable
économiquement.
Les actions visant à éviter les contacts avec lenvironnement
sont détaillées dans d’autres sections de cet ESRS, tandis
que les mesures visant à prévenir les contacts avec les
personnes, en particulier les travailleurs, notamment par le
port d’équipements de protection individuelle (EPI), sont
décrites dans l’ESRS S1 (cf. section 4.3.1.9). Les mesures
visant à prévenir les contacts avec les consommateurs et
utilisateurs finaux sont décrites dans la section 4.3.4. Par
ailleurs, contrairement à d’autres types d’activité, Rubis
najoute pas de substances préoccupantes ou extrêmement
préoccupantes additionnelles à ses produits pour en
améliorer les caractéristiques techniques.
Cependant, plusieurs années sont parfois nécessaires pour
légiférer sur une substance dans le cadre de REACH et les
solutions de substitution n’existent pas toujours. En outre,
même si un produit contient des substances présentes dans
cette liste, cela ne signifie pas nécessairement qu’il présente
un risque si le consommateur n’y est pas exposé. Les
fournisseurs d'un produit contenant une quantité de SVHC
supérieure au seuil de 0,1 % en poids doivent ainsi fournir
au client suffisamment d'informations pour garantir
l'utilisation du produit en toute sécurité (article 33 du
règlement REACH).
Le cœur des activités de la branche Distribution d’énergies
consiste à distribuer des produits énergétiques, dont certains
sont des substances préoccupantes ou extrêmement
préoccupantes. En conséquence, le Groupe n’établit pas de
cible spécifique en ce qui concerne les SoC ou les SVHC.
Cependant, il s’engage à respecter, et continuera de
respecter, les seuils relatifs aux SoC et aux SVHC définis
par les réglementations, notamment REACH, et à mettre en
œuvre les mesures nécessaires pour réduire la probabilité
de contact avec les personnes et l’environnement.
Des substances préoccupantes ou extrêmement
préoccupantes peuvent être présentes au sein des
opérations ou de la chaîne de valeur du Groupe, entraînant
les conséquences suivantes :
Gérer le risque financier de lélimination
des composés fluorés dans les émulseurs
impact négatif : une partie des produits distribués par
le Groupe correspond à des substances préoccupantes
ou extrêmement préoccupantes, notamment les produits
pétroliers liquides ou gazeux. Ces produits sont soumis
à la réglementation REACH dans l'UE et font l’objet de
fiches de données de sécurité (FDS) détaillées pour
garantir la gestion de leurs risques ;
Les émulseurs permettent de lutter contre les incendies
dans les cas de feux d’hydrocarbures liquides. Les composés
fluorés utilisés dans les émulseurs, comme le PFOA et le
PFHxA, seront progressivement interdits par les
réglementations européennes : le PFOA sera interdit dès
juillet 2025, tandis que le PFHxA devrait être interdit d’ici
2030 ou 2032. Les émulseurs utilisés par le Groupe au sein
de l’Union européenne et contenant ces composés fluorés
seront remplacés par des émulseurs ne contenant pas de
composés fluorés. À terme, cette démarche de substitution
sétendra au-delà des activités du Groupe au sein de l’Union
européenne. Dans ce cadre, la branche Distribution
d’énergies appliquera la réglementation et adaptera ses
préconisations en conséquence dans le cadre de leur
déploiement progressif hors UE.
risque financier : l’interdiction de certains composés
fluorés comme le PFOA (acide perfluorooctanoïque) et
le PFHxA (acide perfluorhexanoïque), faisant partie des
polluants éternels, et contenus dans les émulseurs utilisés
pour la lutte contre les incendies, devraient entraîner des
coûts de remplacement d’équipements pour le Groupe.
4.2.2.7.1 POLITIQUES [E2-1]
Les politiques transverses (cf. section 4.2.2.2.2) s’appliquent
à l’IRO. Ces politiques établissent un cadre garantissant le
respect des réglementations, notamment vis-à-vis du
règlement REACH en veillant au respect des seuils
applicables aux substances préoccupantes ou extrêmement
préoccupantes contenues dans les produits commercialisés
par le Groupe.
4.2.2.7.3 MESURES [E2-5]
Une partie des produits pétroliers liquides ou gazeux
achetés ou distribués par Rubis sont classés comme
substances préoccupantes ou extrêmement préoccupantes.
Ces produits constituent la grande majorité des substances
manipulées par le Groupe. En revanche, les composés
fluorés représentent des quantités relativement faibles pour
le Groupe.
4.2.2.7.2 ACTIONS [E2-2]
Le Groupe a initié une démarche de collecte de données
concernant les substances préoccupantes et extrêmement
préoccupantes en UE et hors UE.
Prévenir les impacts des substances
contenues dans les produits distribués
par le Groupe
Certains produits distribués par le Groupe contiennent des
substances préoccupantes ou extrêmement préoccupantes.
Toutefois, ces produits ne sont pas conçus pour entrer en
contact direct avec les utilisateurs ou l’environnement.
À ce stade, l'absence de méthodologies reconnues et de
pratiques de place concernant la consolidation de ces
données portant sur des périmètres UE et hors UE ne
permet pas de publier des données quantitatives alignées
avec nos standards de qualité.
150
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.3 Préserver les ressources en eau [ESRS E3]
À l’exception de la raffinerie SARA, les activités du Groupe
n’impliquent pas de processus industriels nécessitant une
consommation d’eau.
Le Groupe est également conscient que l’usage des
ressources en eau au sein de sa chaîne de valeur, notamment
lors de l’extraction des produits pétroliers et du quartz ainsi
que lors du raffinage du silicium, est important. Cependant,
ces impacts se situant très en amont de la chaîne de valeur,
la capacité d’action du Groupe pour les réduire est limitée.
Conscient que l’utilisation intensive d’eau par la raffinerie
pourrait impacter les réserves en eau douce de la Martinique,
le Groupe s’engage à limiter la consommation de cette
ressource dans le cadre de ses opérations.
4.2.3.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS 2 SBM-3, IRO-1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés aux ressources hydriques de Rubis, jugés
matériels lors de l'analyse de double matérialité de 2024 (cf. section 4.1.3.3).
4
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
ENJEU
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Prélèvement de l'eau douce locale
à des fins industrielles pouvant
accentuer la pression sur cette
ressource
Consommation
d’eau
Distribution d’énergies :
Support & Services
(raffinage)
CT
CT
en opération
Consommation
deau
Consommation
d’eau lors
de l’extraction
des matières
premières
Prélèvements d'eau douce lors de
l’extraction des matières premières
réalisées par la chaîne de valeur
amont du Groupe pouvant accentuer
les pressions sur ces ressources
Groupe
Impact : Positif
Négatif
Risques et opportunités :
Risques
Opportunités
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Ces impacts matériels sont liés à la stratégie et au modèle
économique de l’entreprise, dans la mesure où le Groupe
détient une raffinerie avec des processus industriels
nécessitant une consommation d’eau importante, tout en
distribuant des produits qui en requièrent également lors
de leur extraction.
En conséquence, le site de la raffinerie SARA a été considéré
comme matériel.
Par ailleurs, l'’analyse de double matérialité a permis de faire
apparaître un deuxième IRO matériel au niveau du Groupe,
celui de la consommation d’eau lors de l’extraction des
matières premières.
La consommation d’eau dans le Groupe est principalement
liée à l’alimentation du système de refroidissement de la
raffinerie, nécessaire à la production de vapeur.
Lanalyse documentaire réalisée, notamment à partir de celle
de lAgence internationale de l’énergie atomique et du MSCI
Renewable Energy, a montré que, dans la chaîne de valeur
pétrolière et dans le secteur des énergies renouvelables,
l’extraction de ressources nécessite une quantité d’eau
importante.
Une analyse des prélèvements deau du Groupe a également
été menée et a mis en évidence qu’à l’exception de la seule
raffinerie du Groupe les autres activités, concentrées sur le
transport et la distribution de produits, ne nécessitent pas
d'eau dans leur processus.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.3.2 Synthèse des politiques, actions, cibles existantes
IRO
Politiques
Oui – partielle
Non
Actions
Oui
Cibles
Non, car respect de seuils
réglementaires exigeants
Consommation d’eau dans les opérations
Consommation d’eau lors de l’extraction des matières premières
Non
Non
4.2.3.3 Consommation d’eau dans les opérations
4.2.3.3.1 POLITIQUES [E3-1]
Le Groupe ne dispose pas d’une politique globale et spécifique sur le sujet de l’eau. En revanche, la Charte HSE de la branche
Distribution d’énergies prend en compte ce sujet et traite notamment de la qualité des eaux pluviales et du traitement des
eaux industrielles.
Nom de
la politique
Champ d’application Responsable de la politique
de la politique au plus haut niveau hiérarchique
Description de la politique
La Charte HSE s'appuie sur les meilleures pratiques
professionnelles afin de garantir au mieux le respect de
l’environnement et d'optimiser les consommations d’énergie
et d’eau.
Charte HSE
Rubis Énergie
Branche Distribution Direction Technique & HSE de la
d’énergies branche Distribution d’énergies
4.2.3.3.2 ACTIONS [E3-2]
La raffinerie SARA, localisée à la Martinique, est la seule
raffinerie du Groupe et constitue une activité unique au sein
de Rubis.
Les eaux résiduaires issues à la fois du procédé industriel
et du dessalement sont ensuite traitées, puis rejetées avec
un niveau de salinité et un pH comparables à ceux de l’eau
de mer de la baie de Fort-de-France, doù leau a été prélevée
initialement.
La Martinique est généralement considérée comme une zone
(1)
avec un niveau de stress hydrique faible à moyen
.
Cependant, l’île peut connaître des épisodes de sécheresse
durant lesquels la raffinerie, en raison de ses besoins
importants en eau, pourrait exercer une pression significative
sur les ressources en eau douce.
Cette unité permettra de réduire, à terme, le prélèvement
net d’eau douce du site de 80 % et ainsi de prélever moins
d’eau sur le réseau public. Seules les eaux à usage non
industriel (sanitaires, cuisines et réseau de lutte contre les
incendies) resteront alimentées par le réseau d’eau public
de la Martinique.
Afin de limiter sa consommation d’eau douce, la raffinerie
SARA a mis en service une unité de dessalement d’eau de
mer, baptisée Green Water, réglementée par un arrêté
Linstallation est soumise à des conditions réglementaires
d’exploitation qui fixent les limites de son impact sur les
ressources hydriques (y compris sur l’eau de mer).
préfectoral d’exploitation (2)
.
Cette unité utilise un procédé d’osmose inverse pour traiter
l’eau de mer, afin de l’utiliser dans le procédé industriel de
la raffinerie.
Le coût de mise en œuvre de l’unité, depuis le début du
projet mi-2016, s’élève à 8,76 millions d’euros après
subventions.
4.2.3.3.3 CONSOMMATION D’EAU [E3-4]
Prélèvement d’eau (1)
Rejet d’eau (2)
Consommation d’eau (3)
(en m3)
2024
2023
2024
2023
2024
2023
233 573
Raffinage (Support & Services)
422 710
273 001
276 712
39 428
145 998
(1) Le prélèvement d’eau comprend la quantité d’eau de mer pompée et le prélèvement d’eau douce.
(2) Le rejet d’eau comprend la quantité d’eau rejetée traitée par l’unité de traitement des eaux résiduaires et la quantité d’eau rejetée par le processus de dessa-
lement dans la mer. Seule l’eau rejetée dans le même milieu que celui d’où elle a été prélevée est comptabilisée.
(3) La consommation d’eau est la différence entre les prélèvements et les rejets, ce qui inclut à la fois l’eau douce et l’eau de mer dessalée.
(2) Arrêté complémentaire portant prescriptions complémentaires du 6 juillet 2020 pour l’exploitation d’une unité de dessalement d’eau de
mer au sein de la raffinerie sur la commune du Lamentin et modifiant les prescriptions relatives à la protection des ressources en eaux et
des milieux aquatiques.
152
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
En 2024, la consommation d’eau s’est élevée à 145 998 m³,
contre 233 573 m³ l’année précédente. Cette diminution
s’explique en partie par une utilisation accrue de l’eau
produite par l’unité de dessalement Green Water, qui a
connu une forte montée en puissance cette année avec un
fonctionnement continu en 2024 et qui se poursuivra
en 2025, contre un démarrage en 2023. Ce changement a
permis de réduire significativement le recours aux
ressources en eau douce de l’île. À terme, l’objectif est de
privilégier cette unité de dessalement et l’usage de l’eau de
mer afin de préserver les ressources naturelles.
Proportion d’eau
douce stockée
utilisée pour la
Stockage d’eau
2024
défense incendie*
(en m3)
2024
Raffinage (Support & Services)
6 000
6,2 %
*
Correspond à l’estimation de la proportion d’eau douce utilisée annuellement pour la défense incendie/consommation d’eau douce du 01/01 au 31/12.
Le volume d’eau douce stockée est exclusivement réservé
à la défense incendie, afin d’assurer la protection des
installations exposées à la chaleur et de permettre
l’extinction du foyer dans les meilleurs délais. Toute eau
prélevée étant immédiatement remplacée, le niveau de
stockage reste constant. Les capacités de stockage sont
maintenues à leurs niveaux maximaux en permanence et
sont utilisées mensuellement lors des exercices incendie par
les exploitants des dépôts de stockage (collaborateurs de
la branche Distribution d’énergies ou prestataire en ayant
la charge). Les quantités d’eau consommée au cours des
exercices sont incluses dans les consommations déclarées.
4
4.2.3.4 Consommation d’eau lors de l’extraction des matières premières
nécessaires aux activités du Groupe
Au sein de la chaîne de valeur de la branche Distribution
d’énergies, la consommation d’eau lors de l’extraction des
hydrocarbures concerne essentiellement des ressources
issues de techniques de fracturation hydraulique, utilisées
en particulier aux États-Unis.
Concernant la chaîne de valeur de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque, la consommation d’eau est
importante dans la phase d'extraction des matières
premières, pour séparer le quartz des autres matériaux. Le
processus de raffinage pour obtenir du silicium de haute
pureté (utilisé dans les cellules photovoltaïques) consomme
également de leau pour le refroidissement des équipements.
En 2024, la raffinerie SARA s’est approvisionnée avec des
pétrole brut qui provenaient de la mer du Nord et non des
États-Unis.
Le Groupe n’est pas en mesure de définir des politiques, des
cibles ou des plans d’action en ce qui concerne la maîtrise
de l’IRO de la consommation d’eau dans sa chaîne de valeur,
l’impact se situant très en amont dans la chaîne de valeur.
Actuellement, le Groupe ne prend pas en considération la
question de l’eau dans ses critères d’achat. Le principal
critère est que la qualité du brut acheté soit compatible
avec les capacités techniques de la raffinerie SARA.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.4 Préserver la biodiversité et les écosystèmes
[ESRS E4]
Rubis reconnaît pleinement l’importance de la biodiversité
et des écosystèmes. La biodiversité englobe une variété de
sujets environnementaux, traitant des relations complexes
entre les écosystèmes, nos opérations et notre chaîne de
valeur. Ce domaine couvre de nombreuses interdépendances
et pressions comme le changement d’usage des sols, la
surexploitation des ressources, le changement climatique,
les pollutions et les espèces exotiques envahissantes.
Certains de ces impacts sont déjà abordés dans d’autres
sections, tels que le changement climatique (cf. section
4.2.1), la pollution (cf. section 4.2.2) et la gestion des
ressources hydriques et marines (cf. section 4.2.3).
Face à la complexité croissante du sujet, marqué par des
pressions globales comme le changement climatique et des
défis locaux spécifiques, Rubis a entrepris de développer
une approche progressive et adaptée pour intégrer ces
enjeux dans ses pratiques. Cette démarche nécessite une
vision à long terme, afin de mieux aligner les opérations et
la chaîne de valeur du Groupe avec les objectifs de
préservation de la biodiversité.
Lobjectif de cette section est de fournir des informations
sur les impacts et dépendances de Rubis sur la biodiversité,
tout en détaillant les aspects spécifiques non abordés dans
d’autres normes ESRS de ce rapport, comme par exemple
le changement d’usage des sols ou des pressions locales
exercées sur certaines espèces.
4.2.4.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS2 SBM-3, IRO-1]
Pour cet exercice, le Groupe s’est notamment basé sur des
travaux menés ces dernières années afin de mieux
comprendre les enjeux liés à ses opérations et à sa chaîne
de valeur sur la biodiversité. Des enjeux ont ainsi été
identifiés grâce à des études de screening menées par un
cabinet externe, portant sur les activités et les sites du
Groupe et s’appuyant notamment sur la base Encore. Le
sujet de la biodiversité étant multifactoriel et local, il est
encore complexe pour Rubis d’évaluer précisément la
matérialité de l’ensemble des sujets pour ses activités.
les impacts présentés dans le tableau ci-dessous sont
matériels.
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et
opportunités bruts liés aux enjeux de biodiversité de Rubis,
jugés matériels lors de l'analyse de double matérialité de
2024 (cf. section 4.1.3.3). Aucune dépendance ou opportunité
matérielle na été identifiée lors de lexercice (hors des enjeux
listés identifiés dans les autres sections de l’état de
durabilité). Lattention du lecteur est attirée sur le fait que
ces données seront affinées et susceptibles d’évoluer lors
des prochaines publications.
Lanalyse suivante peut donc être considérée comme une
première analyse de matérialité qualitative, qui sera amenée
à être affinée lors des prochains exercices. En l’absence
d’éléments plus précis, le Groupe considère à ce stade que
154
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
ENJEUX
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Pollutions
(hors sonore
et lumineuse)
CT/
MT/
LT
Groupe
Groupe
Traité dans l’ESRS E2
Pollution
Pollution sonore et lumineuse des
camions, des navires et des chantiers
pouvant perturber la faune
Pollution sonore
et lumineuse
CT
Autres
Impacts pouvant être aggravés par la
proximité de certains sites ou activités
avec des points chauds de la biodiversité
perturbations de
la faune et de
la flore
CT/
MT
Groupe
Perturbation
de la faune
et de la flore
Mesures ERC
(éviter, réduire,
compenser)
Conformité biodiversité et coûts de mise
en œuvre des mesures ERC (éviter, réduire,
compenser)
Groupe
Groupe
CT
4
CT/
MT/
LT
Changement climatique
Traité dans l’ESRS E1
Changement
d’affectation des terres,
lors de l’extraction
et de la production
des matières premières
Chaîne
de valeur amont
CT/
MT
Groupe
Changement
d’usage
des sols
Sites opérés
et en
Changement d’affectation des terres dans
les opérations, essentiellement dans la
construction d’installations solaires
CT/
MT
Groupe
Groupe
construction
Transport d’espèces invasives dans les
eaux de ballast, sur les coques des navires
ou par les engins de chantier pour les
chantiers des installations solaires
Espèces exotiques envahissantes
CT
Impact : Positif
Risques et opportunités :
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Négatif
Risques
Opportunités
L’analyse de double matérialité intègre des risques
financiers, qui sont des risques de transition. Lexistence de
risques physiques liés à la biodiversité et aux écosystèmes
n’a pas été analysée.
des activités du Groupe. Une évaluation plus poussée de la
matérialité sera effectuée lors des prochains exercices, une
fois que le Groupe aura affiné ses analyses.
Note : l’activité Production d’électricité photovoltaïque et
celles de la branche Distribution d’énergies présentent des
natures relativement différentes et leurs impacts et
dépendances sur la biodiversité varient également. Par
conséquent, le traitement des enjeux liés à la biodiversité
est différencié tout au long de cette section.
Les impacts et risques listés dans le tableau sont liés à la
stratégie et au modèle économique du Groupe dans la
mesure où certains d’entre eux conditionnent le
développement de certains projets ou nécessitent la mise
en place d’actions d’atténuation et potentiellement de
restauration, pouvant impacter les conditions d’opérations
4.2.4.2 Détail des impacts, risques et opportunités [ESRS 2 SBM-3, IRO-1]
Rubis a initié les premières analyses de ses sites, notamment
à laide d’un cabinet externe et de la base Encore, pour mieux
comprendre et déterminer lesquels ont des impacts
matériels sur la biodiversité. Cependant, ces analyses ne
sont pas encore exhaustives et ne permettent pas
d’identifier l’ensemble des sites ayant des risques et des
impacts matériels. Dans les sections suivantes, le Groupe
propose un résumé de son analyse de matérialité par type
d’impact, avec une désagrégation par type d’activité quand
cela est pertinent.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
155
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
4.2.4.2.1 PERTURBATION DE LA FAUNE
ET DE LA FLORE, POTENTIELLEMENT AGGRAVÉE
PAR LA PROXIMITÉ AVEC DES POINTS CHAUDS
DE LA BIODIVERSITÉ ET/OU DES ZONES
PROTÉGÉES
4.2.4.2.2 CHANGEMENT DAFFECTATION
DES TERRES LIÉ À LEXTRACTION DES MATIÈRES
PREMIÈRES – CHAÎNE DE VALEUR AMONT
Impact négatif
Les opérations du Groupe peuvent engendrer des
perturbations pour la faune et la flore, au sein des sites du
Groupe mais également dans les zones environnantes.
Distribution d’énergies
La chaîne de valeur amont de l’activité pétrolière, incluant
la recherche, l’extraction, le transport, le raffinage et la
gestion des déchets, nécessite la mise en place
d’infrastructures dont l’empreinte foncière est importante.
La construction et l’exploitation de ces infrastructures
peuvent impliquer des changements d’affectation des sols
ou des espaces maritimes. Ces transformations peuvent
entraîner la conversion de terres naturelles ou agricoles en
zones industrielles, l’urbanisation de territoires non
aménagés ou encore la perturbation d’écosystèmes marins
pour l’implantation de plateformes offshore, pipelines ou
stations de traitement.
Impact négatif de la pollution sonore
et lumineuse
La pollution sonore et lumineuse sur les sites et les chantiers
du Groupe ou liée aux activités de transport terrestre et
maritime peut perturber la faune et la flore.
Impact négatif dautres perturbations
de la faune et de la flore
D’autres éléments peuvent perturber la faune et la flore,
comme :
Production d’électricité photovoltaïque
d’autres types de pollution (cf. section 4.2.2) ;
Les pratiques minières nécessaires à la production des
matériaux pour le photovoltaïque requièrent l’exploitation
de grandes surfaces de terre et peuvent entraîner la
dégradation des sols ainsi que la fragmentation des
habitats naturels. Cette dégradation, couplée aux activités
sismiques liées à certaines méthodes d’extraction, peut
provoquer des glissements de terrain et des affaissements,
notamment dans les mines souterraines. Ces impacts
peuvent perturber les écosystèmes locaux et nuire à la
biodiversité environnante.
des chantiers ou des opérations d’entretien pouvant
entrainer une destruction directe ou indirecte d’habitats
naturels, d’habitats d’espèces ou d’individus, ou une
altération des milieux environnementaux.
Les impacts générés peuvent être temporaires (les habitats
naturels ou les habitats d’espèces peuvent se reconstituer
après des phases de chantiers) ou permanents
(artificialisation de zones d’habitats, destruction d’individus).
Enfin, ces perturbations peuvent avoir un impact d’autant
plus important que certains sites ou certaines routes
d’opérations du Groupe sont à proximité de :
4.2.4.2.3 CHANGEMENT DAFFECTATION
DES SOLS – OPÉRATIONS
zones d’importance pour la biodiversité (hotspots) ;
zones ou aires protégées.
Impact négatif des sites
Une attention particulière se doit alors d’être portée aux
activités exercées près de ces zones, dont la prise en
compte des impacts biodiversité est considérée comme
prioritaire par le Groupe.
Distribution d’énergies
Les sites de la branche Distribution d’énergies ont une
empreinte foncière historique, incluant la raffinerie, les
dépôts et la plupart des stations-service du Groupe. Ces
sites sont, dans la plupart des cas, partiellement
imperméabilisés et souvent situés dans des zones
historiquement artificialisées. Limpact historique lié au
changement d’usage des sols est donc significatif. Par
ailleurs, de nouveaux sites peuvent parfois être construits,
générant ainsi de nouveaux changements d’usage des sols.
Limpact de ces nouvelles constructions reste assez faible
comparé à la surface déjà occupée par la branche
Distribution d’énergies et comparé aux nouvelles surfaces
exploitées par l’activité Production d’électricité
photovoltaïque.
Risque de conformité lié à la mise en place
des mesures ERC (éviter, réduire, compenser)
- matérialité financière
Le déploiement de mesures ERC (éviter, réduire, compenser)
liées à des enjeux de mise en conformité peut avoir un
impact financier sur le Groupe. Plus spécifiquement, pour
l'activité Production d'électricité photovoltaïque, la
délivrance des permis de construire est soumise à la
réalisation d’études d’impact préalables et à l’établissement
de mesures ERC. Ces mesures peuvent avoir un impact sur
le coût des projets et doivent être intégrées au budget
global. Les permis sont délivrés par l’agence
environnementale, qui analyse la conformité des mesures
ERC. La mise en oeuvre effective de ces mesures peut être
contrôlée tout au long du projet.
Production délectricité photovoltaïque
Cet enjeu concerne essentiellement les activités de
construction des parcs solaires. La construction d’une
capacité de 1 MWc photovoltaïque correspond à une
emprise foncière d’environ 1 à 2 hectares. Lutilisation des
sols peut donc être modifiée et une partie de la surface
peut être imperméabilisée.
156
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.4.2.4 ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES
Impact négatif
Production d’électricité photovoltaïque
Les pneus des engins de chantier peuvent transporter,
introduire ou exporter des espèces envahissantes en se
déplaçant entre différents sites de construction. Ces
espèces peuvent perturber les écosystèmes locaux en
menaçant la biodiversité et en altérant les habitats naturels.
La gestion des conditions d’opération des chantiers ainsi
que les pratiques de déplacement des engins jouent un rôle
clé dans la prévention du déplacement des espèces
exotiques envahissantes.
Distribution d’énergies
Les navires peuvent transporter et introduire des espèces
envahissantes, qui peuvent être présentes dans les eaux de
ballast ou accrochées à la coque des navires. Lintroduction
de ces espèces dans de nouveaux écosystèmes peut avoir
des impacts environnementaux significatifs. En modifiant
les équilibres biologiques locaux, elles peuvent menacer la
biodiversité indigène, perturber les écosystèmes marins et
côtiers et affecter les activités humaines telles que la pêche,
en compétition avec les espèces locales pour les ressources.
Ces impacts sont liés aux opérations de transport maritime,
notamment aux pratiques de gestion des eaux de ballast.
4
4.2.4.3 Informations transverses
4.2.4.3.1 PLAN DE TRANSITION ET PRISE
EN CONSIDÉRATION DE LA BIODIVERSITÉ
ET DES ÉCOSYSTÈMES DANS LA STRATÉGIE
ET LE MODÈLE ÉCONOMIQUE (E4-1)
Branche Distribution dénergies
En 2022, une analyse préliminaire des risques
environnementaux sous l'angle de la biodiversité a été
conduite dans la branche. Les résultats de cette étude des
enjeux relatifs à la biodiversité vont lui permettre d’affiner
son diagnostic et de définir les axes prioritaires de son plan
d’action pour y répondre. Ce premier état des lieux a été
réalisé sur la base d’entretiens avec sept représentants
d’entités, suivis de l’envoi d’un questionnaire à chaque
business unit. La base de données Encore (Exploring Natural
Capital Opportunities, Risks and Exposure) développée par
Natural Capital Finance Alliance en partenariat avec UNEP-
WCMC (UN Environment Programme World Conservation
Monitoring Center) a été utilisée pour identifier les hotspots
de biodiversité marine et terrestre ainsi que les zones de
stress hydrique situées dans l’environnement des sites.
Cette démarche a à la fois permis de sensibiliser les équipes
opérationnelles aux enjeux de biodiversité et de poser les
premières briques qui permettront dans un prochain
exercice d’identifier les filiales et sites de la branche
Distribution d'énergies ayant des impacts significatifs sur
la biodiversité.
Contexte
La quinzième conférence des Parties (COP15) a abouti à
l’adoption de la déclaration de Kunming et la mise en place
du Cadre mondial de la biodiversité (GBF). Ce cadre mondial
vise à enrayer le déclin de la biodiversité d’ici 2030 via
23 cibles et pose quatre objectifs à long terme pour 2050.
Ces quatre objectifs incluent la conservation de la
biodiversité, son utilisation durable et le partage juste et
équitable des avantages découlant de l’utilisation des
ressources génétiques.
Ces objectifs sont déclinés au niveau de certains pays et
régions avec des cibles fixées à horizon 2030. Des activités
du Groupe contribuent à l’atteinte de certaines de ces
cibles, fixées par la Stratégie nationale biodiversité
française, notamment via le déploiement des projets
d’énergies renouvelables, l’amélioration de la trame verte, le
développement des haies, la surveillance et le
développement de sols sains qui sont autant d’actions en
lien avec le développement des projets photovoltaïques du
Groupe.
Activité Production délectricité
photovoltaïque
L’activité Production d’électricité photovoltaïque développe
des projets solaires. Ces derniers ont une empreinte foncière
et les phases de construction et d’opération peuvent avoir
des impacts sur la faune et la flore. Pour chaque nouveau
projet, des études d’impact environnemental préalables
sont réalisées.
Pour mieux coordonner les actions du Groupe en matière
de biodiversité, un poste d’Expert Climat & Biodiversité a
été créé en 2024 au sein de la Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe. Le Groupe prévoit de
structurer et formaliser davantage sa démarche biodiversité
dans les années à venir. Cependant, il est conscient que les
enjeux liés à la biodiversité diffèrent selon les activités
spécifiques de chaque branche. C’est pourquoi des
approches différenciées ont déjà été mises en place afin de
répondre de manière ciblée à ces enjeux.
En 2024, 100 % des projets développés de plus de 1 MWc
ont fait l’objet de telles études. En 2024, ces projets
représentent 100 % du volume de projets au sol ayant
obtenu leurs permis de construire (99,5 % en 2023). Les rares
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
cas de projets dont la puissance est inférieure à 1 MWc sont
soumis à examen au cas par cas et il peut être décidé de
mener une étude d’impact sur l’environnement si l’enjeu
écologique est jugé important par les services instructeurs.
Ces études couvrent les impacts, les dépendances et les
risques physiques et de transition liés à la biodiversité.
un impact d’autant plus matériel lorsque les activités se
situent à proximité ou passent par des zones protégées ou
des points chauds de la biodiversité. Elles sont décrites dans
les prochaines sections.
Analyse d’impact
L’analyse d'impact menée en 2022 a porté sur les activités
de shipping, la raffinerie SARA et sur les autres filiales de la
branche Distribution d’énergies. À l’aide de la base Encore,
le Groupe a identifié des zones pouvant présenter un risque
par rapport à la biodiversité du fait de zones de stress
hydrique et de proximité avec des hotspots de biodiversité.
Ces risques ont été mis en relation avec des facteurs de
risque propres aux différents sites tels que la surface
occupée, la consommation d’eau ou les risques de pollution.
Les résultats de ces analyses restent à affiner lors des
prochains exercices, afin que le Groupe puisse communiquer
des informations robustes et consolidées.
Pour chaque projet faisant l'objet d'une étude d'impact sur
l'environnement, l'activité Production d'électricité
photovoltaïque s’engage à mettre en œuvre les mesures
ERC (éviter, réduire, compenser) préconisées par le bureau
d'études et la délivrance de permis de la part de l’agence
environnementale est conditionnée à leur application. Des
contrôles sont effectués durant toute la durée du projet.
L’ensemble des projets de développement photovoltaïques
ont un objectif de Zéro perte nette de biodiversité
(cf. section 4.2.4.3.3).
De plus, afin d’uniformiser ses actions, l’activité Production
d’électricité photovoltaïque a pris l’engagement de
développer des indicateurs de mesure de la biodiversité sur
ses installations d’ici fin 2025. Ces indicateurs seront basés
sur les suivis faune et flore sur les sites en exploitation mis
en place en 2024 via la contractualisation avec les bureaux
d’études en charge des relevés.
Prochaines étapes
Le Groupe et la branche prévoient d’uniformiser leurs
démarches pour traiter des sujets liés à l’érosion de la
biodiversité en 2025. Les premières analyses déjà menées
lui serviront de base pour mettre en place une procédure
d’identification des activités et des sites ayant un impact
matériel sur l’érosion de la biodiversité.
4.2.4.3.2 POLITIQUES ET PROCÉDURES
GÉNÉRALES [E4-2]
Ces sites et activités seront alors prioritaires dans la
construction des politiques et des plans d’action du Groupe.
Les plans d’action prendront ainsi en compte l’ensemble des
pressions matérielles exercées sur la biodiversité,
notamment celles liées au changement d’affectation des
terres, aux espèces exotiques envahissantes et aux
perturbations de la faune et de la flore. Ces plans étudieront
un potentiel recours à des actions ou des projets de
compensation, notamment dans le cadre de séquences ERC
(éviter, réduire, compenser). À ce stade, la branche n’a pas
recours à ce type de mesure de manière systémique.
Distribution dénergies
Les activités de la branche Distribution dénergies entraînent
des pressions sur les écosystèmes. Le changement
climatique, la gestion de l’eau et la pollution sont des
pressions pouvant avoir un impact sur la biodiversité et sont
traitées dans les ESRS E1, E2 et E3.
Les activités de la branche Distribution d’énergies peuvent
exercer d’autres pressions sur la biodiversité, notamment
via le changement d’usage des sols lié à ses sites, le
déplacement d'espèce invasives via ses navires et la
pollution lumineuse et sonore. Ces pressions peuvent avoir
Activité Production délectricité photovoltaïque
Responsable de la mise
en œuvre opérationnelle
de la politique
Nom de
la politique
Description
de la politique
Champ d’application
La Charte QHSE de Rubis Photosol s’applique à chaque
collaborateur et chaque entreprise intervenant sur un site
de l'activité Production d'électricité phtovoltaïque
(chaîne de valeur exclue).
Cette charte ne s’applique pas aux approvisionnements
et ne traite pas les conséquences sociales des impacts
sur la biodiversité.
La Direction des Ressources
Humaines, la Direction du
Développement, la Direction
Engineering Procurement
Construction et la Direction
Exploitation & Maintenance
Éviter et réduire
les incidences
des activités sur
les milieux naturels
Charte
QHSE Rubis
Photosol
L’activité Production d’électricité photovoltaïque adopte une approche différenciée et spécifique à chaque projet. La plupart
de ses projets sont situés en France (100 % du parc en exploitation au 31 décembre 2024) et leurs développements
contribuent à la Stratégie nationale biodiversité (cf. section 4.2.4.3.1.).
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Des études d’impact environnemental sont réalisées en
amont de chaque projet de plus de 1 MWc par un bureau
d’étude indépendant pour mesurer l’incidence du projet sur
le milieu écologique, paysager, physique et humain. Ces
études couvrent les impacts pouvant survenir sur lensemble
du cycle de vie du projet, pendant les phases de construction
et d’exploitation jusqu’au démantèlement des installations
photovoltaïques.
Prise en compte de la biodiversité à chaque étape
clé des projets
Le modèle économique est évalué à plusieurs jalons clés
dans la vie d’un projet photovoltaïque que sont : la
sécurisation foncière ; le lancement des études sur
l’environnement et la fin de celles-ci ; avant le démarrage
d’un chantier et en cours d’exploitation du parc. Les
hypothèses des dépenses liées à la biodiversité et aux
écosystèmes sont affinées selon la maturité du projet :
d'abord par de simples extrapolations moyennées à l’aide
d’autres parcs détenus par Rubis Photosol, puis par
l'estimation à dire d’experts écologues jusqu’à l’évaluation
de coûts réels sur devis de prestataires. Lhorizon de temps
retenu est toujours les 30 années d’exploitation du parc. Le
périmètre de l’analyse est celui des opérations directes. Le
résultat de l’analyse de résilience est la recommandation
d'arrêt ou de poursuite du projet. Les résultats attendus sont
donc l’arrêt ou la poursuite de projet.
Le bureau d’études en charge de l’étude d’impact réalise un
état initial permettant de caractériser de manière objective
les espèces, les habitats naturels, les fonctions écologiques
et les services écosystémiques présents. À cette fin, des
inventaires naturalistes sur les habitats, la faune, la flore et
les zones humides sont réalisés par des écologues qui se
déplacent à chacune des quatre saisons sur le site pour
répertorier les espèces ou zones sensibles pouvant présenter
un enjeu particulier. Cela permet d’évaluer les enjeux de
préservation associés et d’estimer les mesures ERC (éviter,
réduire, compenser) à mettre en œuvre en conséquence.
4
Les études d’impact couvrent les sujets suivants :
Diagnostic de l’écosystème du projet
la contribution de l’entreprise aux vecteurs d’incidence
directs sur la perte de biodiversité :
Consultations
Pour les projets nécessitant une étude d'impact, l'activité
Production d'électricité photovoltaïque consulte
systématiquement les associations locales environnementales,
pour s'approprier la connaissance et les données d'espèces,
habitats et écosystèmes. À cette fin, elle consulte (ou fait
consulter par ses sous-traitants) les bases de données de
faune et de flore appartenant aux détenteurs de
connaissances autochtones et locales (associations
écologistes communales, départementales voire régionales).
Ces dernières continuent à être impliquées dans le projet
en étant régulièrement informées et invitées à s’exprimer
sur le projet au travers d’un Comité de Projet (réunion des
parties prenantes directes) et lors de la phase d’enquête
publique (toute personne pouvant yparticiper). Les détenteurs
de connaissances autochtones et locales peuvent également
être associés à la construction et au suivi de mesures
écologiques.
le changement climatique,
le changement d’affectation des terres (par exemple,
artificialisation des sols), ainsi que le changement
d’utilisation des eaux douces et de mer,
l’exploitation directe,
les espèces exotiques envahissantes,
la pollution ;
les incidences sur l’état des espèces (incluant la taille
des populations et le risque d’extinction mondiale) ;
les incidences sur l’étendue et l’état des écosystèmes,
notamment dues à la dégradation des terres, à la
désertification et à l’imperméabilisation des sols ;
les incidences et dépendances (1) vis-à-vis des services
écosystémiques ;
les risques inondation, feu de forêt, sismicité, foudre, etc.
Études d’impact environnemental
Les diagnostics sont réalisés via des études d’impact, en
respect des principes du « Guide de l’étude d’impact pour
les installations photovoltaïques au sol » élaboré par le
ministère de laTransition écologique, en concertation avec
des associations de protection de l’environnement et des
bureaux d’études. Ce guide définit les caractéristiques du
milieu physique à étudier dans l’analyse d’impact, ainsi que
les inventaires de référence pour la faune et la flore. Les
bénéfices et les pertes de biodiversité sont spécifiques aux
propriétés de chaque site et doivent donc s’analyser au cas
par cas et les incidences importantes y sont couvertes.
L’étude d’impact repose sur le principe fondateur de la
proportionnalité.
Adaptation du projet aux enjeux écologiques
Mesures ERC (éviter, réduire, compenser)
L’activité Production d’électricité photovoltaïque s’engage
à mettre en œuvre les mesures ERC préconisées par le
bureau d’études et répertoriées dans les conclusions de
l’étude d’impact. Elles sont étudiées par l’autorité
environnementale compétente et adaptées selon les
recommandations émises par cette autorité.
La délivrance du permis de construire est conditionnée à la
mise en œuvre effective des mesures ERC et à la faiblesse
des incidences résiduelles du projet. Le coût des mesures
ERC est spécifique à chaque projet et est intégré au modèle
économique de chaque site.
(1) Si le sujet des dépendances n’est pas matériel au niveau du Groupe, il peut l’être au niveau d’une étude d’impact.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
L’évaluation des impacts est réalisée sur le périmètre des
opérations directes. La portée géographique de la mesure
est celle de la portée géographique de l’impact (périmètre
de l’installation photovoltaïque et ses abords immédiats).
Ces actions ERC sont mises en place entre la mise en
service de l’installation et peuvent être réalisées jusquà cinq
ans après.
l’absence de perte nette, de l’additionnalité, de la faisabilité,
de la pérennité et de la proximité fonctionnelle.
Contrôle du respect des engagements écologiques
Un cahier des engagements environnementaux et
écologiques est annexé à chaque contrat de construction.
Ce cahier des engagements, spécifique à chaque projet,
reprend les mesures ERC définies lors de l’étude d’impact
environnemental et les traduit en recommandations
pratiques pour le maître d’œuvre. Un écologue d’un bureau
d’études indépendant vient contrôler au minimum une fois
par mois (deux fois par mois pour les projets implantés sur
des zones à forts enjeux écologiques) que les mesures ERC
sont respectées sur le chantier. Chaque contrôle fait l’objet
d’un rapport. Une équipe de chargés de missions
environnementales s’assure du suivi écologique des sites,
pendant le chantier et pendant leur phase d’exploitation.
Trois types d'actions clés sont menées par ordre de priorité :
éviter (E) : sont mises en œuvre prioritairement des
mesures d’évitement, qui permettent de supprimer les
effets négatifs (par exemple, déplacer le projet ou réduire
son emprise géographique, renoncer à certaines zones
présentant trop d’enjeux environnementaux) ;
réduire (R) : puis sont mises en œuvre des mesures de
réduction, qui permettent de diminuer autant que
possible la durée, l’intensité et/ou l’étendue des impacts
qui n’ont pas pu être évités (par exemple, surélever les
clôtures pour permettre le passage de la petite faune,
adapter le calendrier de travaux pour éviter les périodes
de reproduction, etc.) ;
4.2.4.3.3 CIBLES [E4-4]
Activité Production délectricité
photovoltaïque
compenser (C) : enfin, en dernier lieu, sont mises en œuvre
des mesures de compensation des impacts résiduels qui
n’ont pu être ni évités ni réduits, consistant en des
contreparties au moins équivalentes aux effets négatifs
significatifs (par exemple, restauration, réhabilitation ou
création de milieux naturels).
L'activité de Production d'électricité photovoltaïque
s'engage à développer des projets respectueux de
l'environnement, avec pour objectif d'atteindre Zéro perte
nette de biodiversité pour chaque projet. Cette notion de
zéro perte nette de biodiversité est évaluée par les services
instructeurs de l’État qui ne délivre pas les permis de
construire si lobjectif nest pas atteint (article L. 163 du code
de l’environnement). C’est cet objectif de zéro perte nette
qui détermine le niveau des mesures ERC nécessaires. En
effet, l'efficacité des mesures ERC mises en place est
évaluée en fonction de la capacité du projet à garantir un
impact de zéro perte nette de biodiversité.
Ces mesures compensatoires dépendent du groupe
d’espèces ou d’habitats impactés par le projet. L’évaluation
des mesures compensatoires nécessaires s’appuie sur la
méthode du dimensionnement de la compensation, avec
notamment le calcul des pertes et des gains de biodiversité
et des ratios pondérés (surfacique, ponctuel,
fonctionnalité, etc.). Les mesures compensatoires sont
élaborées sur le principe de l’équivalence écologique, de
Définition de Zéro perte nette de biodiversité
Le ministère de la Transition écologique a publié un guide en mai 2021 avec l’appui de l’OFB et du Cerema intitulé
« Approche standardisée du dimensionnement de la compensation écologique » qui explique qu’une perte de biodiversité
est une détérioration de l’état de conservation d’espèces, d’habitats ou de fonctions écologiques causée par un impact
significatif d’un projet. Lobjectif Zéro perte nette de biodiversité vise à équilibrer les impacts négatifs d’un projet sur la
biodiversité avec des actions de réduction, d’évitement et de compensation des impacts, pour assurer que les activités
n’entraînent pas de perte globale de biodiversité.
De plus, afin d’uniformiser ses actions, l’activité Production d’électricité photovoltaïque a pris l’engagement de développer
des indicateurs de mesure de la biodiversité sur ses installations d’ici fin 2025 (cf. section 4.2.4.3.1).
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.4.4 Synthèse des politiques, actions, cibles existantes
IRO
Politiques
Actions
Cibles
Partiel
Production d’électricité
photovoltaïque
Partiel
Production d’électricité
photovoltaïque
Perturbation de la faune
et de la flore
Partiel
Production d’électricité photovoltaïque
Changement d’affectation
des terres lié à l’extraction
des matières premières
Non
Non
Non
Partiel
Production d’électricité
photovoltaïque
Partiel
Production d’électricité
photovoltaïque
Partiel
Changement d’affectation
des sols lié aux opérations
Production d’électricité photovoltaïque,
objectif non spécifique à l’IRO
Partiel
Production d’électricité
photovoltaïque
Partiel
Espèces exotiques
envahissantes
Oui
Production d’électricité photovoltaïque,
objectif non spécifique à l’IRO
4
4.2.4.5 Perturbation de la faune et de la ore
Le Groupe a mené des analyses différenciées pour chacune
de ses branches. Les activités du Groupe lors de phases
d’opérations, de construction de nouveaux sites ou lors du
transport des produits peuvent avoir un impact direct sur
les espèces. Les pressions sur la faune et la flore, incluant
la pollution sonore et lumineuse, ne sont pas de même
nature selon le type d’activité et sont gérées par la mise en
place de mesures spécifiques pour limiter ces impacts.
4.2.4.5.2 ACTIVITÉ PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
PHOTOVOLTAÏQUE
Les sites photovoltaïques peuvent potentiellement avoir des
impacts sur la faune et la flore via différents types de
nuisances. L’évaluation des impacts est réalisée sur le
périmètre des opérations directes. La portée géographique
de la mesure est celle de la portée géographique de l’impact
(périmètre de l’installation photovoltaïque et ses abords
immédiats).
4.2.4.5.1 DISTRIBUTION D’ÉNERGIES
Lors de son analyse des risques environnementaux de 2022,
la branche Distribution d’énergies a pu identifier certaines
perturbations sur la biodiversité liées à ses activités.
Lorsque ces pressions ont pu être évaluées précisément sur
des sites spécifiques, par exemple sur certaines espèces de
la faune et de la flore, des mesures ont été mises en place
pour minimiser leurs impacts.
Pressions exercées sur la biodiversité
et ses écosystèmes
Pressions exercées sur la flore
Les pressions exercées en phase de construction
(défrichement, débroussaillage, compactage des sols, etc.)
peuvent avoir un impact sur la végétation. La nature et
l’ampleur de ces incidences sur la flore varient en fonction
du climat (avantages de l’ombrage des panneaux dans les
milieux chauds et secs), des espèces végétales initialement
présentes, de la conception des parcs solaires (hauteur,
densité, orientation et modalité d’ancrage des panneaux),
mais aussi des précautions prises en termes de fauchage
et de pâturage.
À titre d’exemple, la SRPP (filiale basée à La Réunion) a mis
en œuvre des mesures de réduction de la pollution
lumineuse de son dépôt en réorientant les éclairages afin
de limiter l’éblouissement des pétrels de Bourbon, une
espèce endémique d’oiseaux en danger critique. La SRPP
supporte également la SEOR (Société d’études
ornithologiques à La Réunion) sur ces sujets.
Ces mesures et analyses demandent encore à être
généralisées et le déploiement d’une politique et d’actions
structurées est prévu pour les prochains exercices
(cf. section 4.2.4.3.2). En 2025, le Groupe prévoit notamment
d’analyser plus en détail ses impacts potentiels sur ses sites
à proximité de zones sensibles pour la biodiversité.
En phase d’exploitation, la création d’un microclimat sous
les panneaux peut également modifier la végétation en
créant des conditions favorables ou défavorables aux
espèces végétales, selon leurs préférences écologiques.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
(cf. section 4.2.4.3.2), l’activité Production d’électricité
photovoltaïque met en place des mesures, adaptées à
chaque situation.
Pressions exercées sur la faune
La construction d’un parc solaire peut :
altérer des milieux naturels avec pour conséquence la
perte d’habitats de certaines espèces ;
Avortement des projets pour les zones les plus
sensibles
Un projet est avorté de manière proactive par l’activité
Production d’électricité photovoltaïque dès lors que :
fragmenter les milieux de vie et corridors de déplacement
de la faune par la mise en place de clôtures ;
présenter un risque de potentielles pollutions liées à des
fuites accidentelles d’hydrocarbures en phase chantier ;
il se situe en espace naturel hautement sensible comme
en arrêté de protection biotope, d’habitats naturels ou
géotope, réserves biologiques intégrales ou dirigées, site
sous gestion du CEN ou Conservatoire littoral, secteur
compensatoire d’un maître d’ouvrage, au cœur d’un parc
naturel national, etc. ;
engendrer une potentielle pollution sonore et lumineuse
en phase chantier pouvant générer un dérangement de
la faune.
Ces différents facteurs peuvent créer des déséquilibres au
sein des écosystèmes. A contrario, délimiter une « zone de
réserve » à éviter en phase d’exploitation peut être favorable
à certaines espèces. Les bénéfices et les pertes liées à la
modification des milieux naturels doivent s’analyser au cas
par cas.
les écologues ont identifié un habitat (par exemple une
tourbière) ou une espèce à enjeu exceptionnel (par
exemple un projet en Haute-Vienne qui accueillait le seul
site nicheur d’un couple de grand-duc d’Europe).
Le résultat attendu est soit l'arrêt du projet si un des deux
cas précédents est rencontré, soit la mise en service de
l'installation photovoltaïque avec la mise en place de
mesures ERC associées.
Risques aggravant pour les sites à proximité
dezones sensibles pour la biodiversité [E4-5]
L’activité Production d’électricité photovoltaïque a analysé
la proximité de ses sites avec des zones sensibles (1) pour la
biodiversité. Ainsi, 14 installations totalisant une surface de
111 hectares ont été identifiées.
Mise en place de mesures ERC (éviter, réduire,
compenser)
L’activité Production d’électricité photovoltaïque met en
place, pour chaque projet, des mesures ERC pour éviter,
réduire et compenser ses impacts sur la biodiversité.
Concernant la faune et la flore, ces mesures sont mises en
place au cas par cas, en fonction des enjeux et des impacts
du projet et permettent la mise en service de l'installation
photovoltaïque.
Les activités liées aux sites (comme l’alignement des
parcelles ou encore l’installation des infrastructures et leur
exploitation) peuvent avoir des incidences négatives sur
ces zones, en entraînant une altération de certains habitats
naturels et d’habitats d’espèces, ou une perturbation des
espèces pour lesquelles une aire protégée a été désignée.
Politique [E4-2]
Cf. section 4.2.4.3.2.
Les détenteurs de connaissances autochtones et locales
peuvent être associés à la construction et au suivi de telles
mesures. Ces actions clés sont mises en place entre la mise
en service de l’installation et les cinq années suivantes.
Actions [E4-3]
En application de sa politique et de ses procédures générales
pour traiter les impacts sur la biodiversité de ses projets
Voici ci-dessous une liste non exhaustive des mesures compensatoires pouvant être mises en place :
Impact sur la biodiversité
Exemple de mesures compensatoires
Achat et pose de gîtes
Faune, chauve-souris (destruction habitat)
Faune, oiseaux (destruction habitat)
Habitat, destruction habitat boisé
Achat et pose de nichoirs
Fourniture, plantation et entretien d’arbres sur 20 ans
Habitat, oiseaux et chauve-souris (destruction habitats
et zones de chasse et alimentation)
Plantation de haies
Recréation de milieux ouverts (prairies)
Cibles [E4-4]
Cf. section 4.2.4.3.3.
Le Groupe prévoit d’analyser plus en détail ses impacts potentiels sur ses sites à proximité de zones sensibles pour la
biodiversité en 2025.
(1) Cf. section 4.5.7.1.4.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.4.6 Changement d’aectation des terres – Opérations
4.2.4.6.1 DISTRIBUTION D’ÉNERGIES [E4-5]
Impact négatif des sites implantés
Les surfaces couvertes par les sites d’opérations de la
branche Distribution d’énergies sont moins importantes que
celles couvertes par l’activité Production d’électricité
photovoltaïque. De plus, le changement d’usage des sols
d’une année sur l’autre est limité (peu de constructions de
nouveaux sites ou d’extension de sites existants).
etenconstruction sur l’usage des sols
La surface totale d’implantation des sites du Groupe est de
plus de 1 040 hectares, répartie comme suit :
700 hectares pour l’activité Production d’électricité
photovoltaïque, correspondant aux surfaces
d’exploitation des installations photovoltaïques, dont une
infime partie est artificialisée ;
En effet, les sites industriels du Groupe couvrent une
surface de 340 hectares pour une surface imperméabilisée
de 144 hectares. Ces sites ont, pour la plupart, été construits
il y a plusieurs années et sont localisés dans des zones
industrielles relativement artificialisées. Les impacts/
pressions de ces sites sur la biodiversité et les écosystèmes
sont notamment gérés par le biais des politiques traitant
des sujets environnementaux comme la charte HSE et les
politiques sécurité (cf. 4.2.2.2.2).
340 hectares, couverts par les sites industriels (1) de la
branche Distribution d'énergies, dont 144 hectares sont
imperméabilisés.
Le principal impact sur le changement d’affectation des
terres au cours de l'exercice 2024 est lié à l’activité
Production d’électricité photovoltaïque du Groupe. En effet,
les sites d’exploitation de cette branche couvrent plus des
deux tiers de la surface occupée par le Groupe et les projets
de développement photovoltaïques augmenteront cette
part de manière significative dans les prochaines années.
4
Surface
occupée
(en ha)
Surface
imperméabilisée
(en ha)
Type d’actifs
Raffinerie
78
262
NA*
28
116
NA*
Autres sites industriels
Stations-service
*
La plupart des stations-service du Groupe ont une faible empreinte foncière individuelle et sont localisées dans des zones urbaines historiquement forte-
ment impactées par l’artificialisation des sols et fortement imperméabilisées.
Les prochains travaux prévus par le Groupe serviront à
évaluer l’ampleur des impacts liés au changement d’usage
des sols de ces actifs (cf. section 4.2.4.3.2).
Il est à noter que l’emprise foncière reflète un impact
potentiel et n’induit pas forcément la surface équivalente
en artificialisation ou en consommation d’espace agricole
ou naturel. En réalité, un parc photovoltaïque conserve un
espace enherbé majoritaire au sein de l’espace clôturé,
notamment lorsqu'une activité agricole par pâturage ovin
est également exercée sur le terrain. Ainsi, le changement
potentiel d’usage des sols est pensé pour chaque projet,
conformément à nos engagements pour un agrivoltaïsme
responsable et à nos stratégies sur les espaces boisés
(cf. section suivante). Enfin, une infime partie des sols est
artificialisée pour les nécessaires besoins du chantier et
d’exploitation tels que la création de pistes de circulation et
de plateformes d’accueil des locaux techniques électriques.
Ces surfaces sont quantifiées plus loin dans cette section.
4.2.4.6.2 ACTIVITÉ PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
PHOTOVOLTAÏQUE [E4-5]
Les installations solaires ont une emprise foncière d’environ
700 hectares. La phase de construction des sites nécessite
le terrassement des sols, la pose des fondations des
structures, le creusement de fossés pour enterrer les câbles
électriques de raccordement, la construction de voies de
circulation des engins et l’installation de clôtures
périphériques. Cela peut affecter certaines fonctions
écologiques des sols, notamment leur capacité à stocker
et à infiltrer l’eau, à héberger de la biodiversité et à
séquestrer du carbone.
Politiques [E4-2]
Le développement de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque va entraîner la mise en service de nombreux
nouveaux projets dans les prochaines années et aura un
impact potentiel matériel sur le changement d’usage des
sols. À titre d'information, il faut compter une surface
d’environ 1 à 2 hectares pour l’installation d’une capacité de
1 MWc photovoltaïque.
La section 4.2.4.3.2 présente la politique générale de l'activité
Production d'électricité photovoltaïque en ce qui concerne
la biodiversité. En plus de cette politique, l’activité a des
engagements et des plans d'action plus spécifiques au
changement d'usage des terres.
(1) Cf. section 4.5.7.1.
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Environnement
4
Engagement pour un agrivoltaïsme responsable
Stratégies sur les espaces boisés
Le Groupe est engagé dans le développement d’un
agrivoltaïsme responsable. Au 31 décembre 2024, la part
d’agrivoltaïsme représente 47 % de la puissance installée
et 50 % de la surface occupée par les parcs photovoltaïques
au sol. Ces parcs au sol représentent plus de 97 % des
capacités photovoltaïques opérées par l’activité. L'objectif
du Groupe est de permettre le maintien sur le long terme
d'une activité agricole viable et pérenne. Cela se traduit par
la conception de projets agrivoltaïques adaptés à chaque
exploitation, tout en veillant au respect des besoins de
chaque filière et territoire.
L’activité Production d’électricité photovoltaïque n’a pas
défini de politique spécifique en matière de prévention de
la déforestation mais respecte les réglementations
applicables. En France, certains milieux remarquables sont
protégés dans les documents d’urbanisme par un zonage
dit « espaces boisés classés – EBC » et les demandes
d’autorisation de défrichement supérieure à 25 ha ne sont
pas acceptées.
En cas de projet nécessitant une demande de défrichement,
des mesures compensatoires sont proposées (reboisement
nature, travaux d’amélioration sylvicole ou abondement au
fond régional pour la reforestation).
L’activité Production d’électricité photovoltaïque affirme
cinq engagements pour un agrivoltaïsme responsable :
Mesure de l’impact de lactivité [E4-5]
respecter l’exploitant et son travail ;
Le développement et le déploiement des projets entraînent
l’artificialisation de très petites surfaces comparées aux
surfaces totales exploitées par les projets. En 2024, les
surfaces artificialisées représentaient 0,13 ha sur les 100 ha
de surface clôturée pour les installations mises en service
(soit 0,13 %), et 0,05 ha sur les 37 ha de surface clôturée
pour les installations mises en service en 2023 (soit 0,13 %
également).
préserver le sol et son potentiel agronomique ;
maintenir les cultures et respecter le bien-être des
animaux d’élevage ;
faire progresser la connaissance autour de lagrivoltaïsme ;
intégrer chaque installation à son environnement.
En 2023, le Groupe s’est engagé à respecter la Charte pour
le développement de projets agrivoltaïques ovins vertueux
et les Recommandations techniques concernant la
conception des parcs agri-solaires ovins publiées par la
Fédération nationale ovine (FNO), dont l’objectif est
d’assurer la pérennité des activités d'élevage d’agneaux ou
de production de lait de brebis.
Action [E4-4]
Chaque projet intègre la gestion responsable des sols,
(cf. section 4.2.4.3.2), en application de la politique agricole
et de la politique liée à l’exploitation des forêts (plan simple
de gestion, consultation des gestionnaires forestiers type
ONF, etc.) spécifiées dans la présente section.
Cibles [E4-5]
Cf. section 4.2.4.3.3.
4.2.4.7 Espèces exotiques envahissantes [E4-4]
4.2.4.7.1 DISTRIBUTION D’ÉNERGIES
Lors de ces dernières, les coques des navires sont également
grattées. Le nettoyage peut aussi avoir lieu avec le navire
à flot si la croissance des organismes sur la coque est jugée
excessive.
Le Groupe a identifié que ses activités de transport
maritime présentaient des risques quant au déplacement
despèces d’une zone géographique à une autre via ses eaux
de ballast ou via les coques des navires (cf. section 4.2.4.2.4).
4.2.4.7.2 ACTIVITÉ PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
PHOTOVOLTAÏQUE
Action de mitigation de l’impact [E4-3]
Les pneus des engins de chantier peuvent transporter et
introduire ou exporter des espèces envahissantes.
Eaux de ballast
Tous les navires appartenant au Groupe sont équipés de
technologies biocides des eaux de ballast qui peuvent être
traitées selon deux procédés :
Politique [E4-2]
Cf. section 4.2.4.3.2.
traitement des eaux de ballast par des UV lors du
remplissage des réservoirs ;
Action de mitigation de l’impact [E4-3]
Pour limiter ces risques, les engins sont nettoyés en entrée
et sortie de chantier. Les stations floristiques connues sur
les parcelles des parcs sont également éliminées en phase
amont du chantier et surveillées pour traitement curatif
tout au long de la durée de vie des parcs.
ajout de chlore lors du remplissage des réservoirs, qui est
ensuite neutralisé par du bisulfite de sodium lors de son
rejet en mer.
Coques des navires
De la peinture antisalissures est appliquée sur les coques
pour limiter l’accumulation d’organismes. Cette peinture est
renouvelée lors des mises en cale sèche des navires (tous
les deux à trois ans).
Cibles [E4-4]
Cf. section 4.2.4.3.3.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.5 Sécuriser nos ressources via l’économie circulaire
[ESRS E5]
Le Groupe intègre les enjeux de l’utilisation des ressources
et de l’économie circulaire dans ses activités en optimisant
l’utilisation des ressources essentielles dans ses processus
et en cherchant à valoriser une partie des déchets générés
au sein de filières d’économie circulaire.
soumise à des enjeux stratégiques (cf. chapitre 1). En
revanche, le sujet des ressources entrantes (pétrole et gaz)
de la branche Distribution d’énergies n’est pas matériel, car
elles ne constituent pas des ressources critiques à court et
moyen terme pour le Groupe.
Parmi les ressources entrantes matérielles figurent les
panneaux photovoltaïques, contenant des matières
premières et des composants dont la disponibilité est
Face à ces enjeux, le Groupe s’engage activement dans le
suivi et la construction de chaînes de valeur circulaires pour
les panneaux photovoltaïques.
4.2.5.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS 2 SBM-3, IRO-1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés à l’utilisation des ressources et à l’économie
circulaire, jugés matériels lors de l'analyse de double matérialité de 2024 (cf. section 4.1.3.3) :
4
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
ENJEU
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Risque d’approvisionnement en
matières premières et raréfaction
des ressources ou de certains
composants
Ressources
entrantes/
circularité
Production
d’électricité
photovoltaïque
Circularité
des panneaux
Groupe
MT
Impact : Positif
Risques et opportunités :
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Négatif
Risques
Opportunités
Cet IRO est en lien avec la stratégie et le modèle économique du Groupe, car l'approvisionnement en matières premières
représente un enjeu clé pour le développement de l'activité Production d'électricité photovoltaïque. L'économie circulaire
permet de valoriser des matières premières critiques en leur donnant une seconde vie, réduisant ainsi la dépendance aux
matières premières vierges.
4.2.5.2 Synthèse des politiques, actions, cibles existantes
IRO
Politiques
Actions
Cibles
Utilisation des ressources
Oui
Oui
Oui
4.2.5.3 Utilisation des ressources [E5-4]
Certains matériaux utilisés dans la fabrication des
panneaux photovoltaïques sont considérés comme critiques
en raison de leur disponibilité limitée ou de leur provenance
concentrée dans une seule région.
permet également de réduire les déchets et de réintégrer
des matières premières recyclées pour la fabrication de
nouveaux panneaux prolongeant ainsi la durée d'utilisation
des matières premières.
Le recyclage des panneaux photovoltaïques est une des
solutions clés pour réduire les pressions sur ces ressources.
Le recyclage de tout ou partie des matériaux des panneaux,
L’efficacité de cette démarche repose sur le développement
de partenariats avec des acteurs spécialisés dans la
collecte et le recyclage.
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Environnement
4
4.2.5.3.1 POLITIQUES [E5-1]
À ce jour, l’activité ne dispose pas encore d’une politique spécifique visant à réduire l’utilisation de ressources vierges,
augmenter l’utilisation de ressources secondaires ou privilégier l’utilisation de ressources renouvelables.
Champ
d’application
de la politique
Nom de
la politique
Responsable de la mise en œuvre
opérationnelle de la politique
Description de la politique
Charte
QHSE
Rubis
Pour limiter l’impact des ressources sortantes, l’activité Activité
La Direction des Ressources Humaines,
la Direction du Développement, la Direction
Engineering Procurement Construction
et la Direction Exploitation & Maintenance
Production d’électricité photovoltaïque a mis en place
une charte QHSE, qui aborde notamment la gestion
des panneaux solaires hors d’usage et des déchets.
Production
d’électricité
photovoltaïque
Photosol
La charte QHSE de l’activité Production d’électricité photovoltaïque formalise les bonnes pratiques en matière de gestion
des déchets et la collecte des panneaux solaires en fin de vie par un éco-organisme agréé.
4.2.5.3.2 ACTIONS [E5-2]
Partenariats avec des fournisseurs
favorisant la circularité des matériaux
lors de la fabrication des panneaux
photovoltaïques
Collecte des panneaux photovoltaïques
et participation à la filière de gestion
de la fin de vie
La réglementation européenne impose aux producteurs de
financer la collecte, le traitement et le recyclage de leurs
produits en fin de vie.
Écoconception des panneaux
L'entreprise veille au respect par ses fournisseurs des
réglementations en matière d’écoconception, lesquelles
visent notamment à prolonger la durée de vie des panneaux
photovoltaïques, à améliorer leur recyclabilité et à favoriser
l’utilisation de matières premières à faible impact
environnemental.
Pour l’activité Production d’électricité photovoltaïque, cette
collecte est assurée en France par l’éco-organisme Soren,
certifié par l’État et financé par les metteurs sur le marché
de panneaux photovoltaïques. Soren a pour mission de gérer
la collecte des panneaux, de soutenir les initiatives de
réemploi et de réutilisation et de structurer la filière de
recyclage. Dans les centres de traitement de Soren en
France et en Belgique, les panneaux photovoltaïques
cristallins sont recyclés à 94 %. Les matériaux récupérés,
tels que le verre, l’aluminium, le cuivre, le silicium et le
plastique, sont transformés en matières premières
secondaires réutilisables dans la fabrication de nouveaux
produits. Les 6 % restants sont soit valorisés
énergétiquement, soit éliminés par incinération ou stockage
en décharge.
En Europe, la filière photovoltaïque est régie par une
directive encadrant le traitement des déchets
d’équipements électriques et électroniques (DEEE), avec
des éco-organismes agréés par les pouvoirs publics. Ces
organismes ont pour mission de structurer la circularité de
la filière photovoltaïque.
En France, l’article 72 de la loi AGEC, intégré au Code de
l’environnement, impose à tout producteur d’équipements
électriques et électroniques d’élaborer et de mettre en
œuvre un plan de prévention et d’écoconception. Ce plan
vise à réduire l’usage de ressources non renouvelables,
accroître l’utilisation de matières recyclées et améliorer la
recyclabilité des produits dans les installations de
traitement sur le territoire national.
En 2023, une méthode de conditionnement pour la collecte
et l’évacuation des modules photovoltaïques hors d’usage
a été adaptée aux nouveaux standards de Soren sur
l’ensemble des sites, en collaboration avec la filière de
recyclage, afin d'identifier une solution optimale. En 2024,
cette solution a été testée, validée et déployée sur tous les
sites.
Incorporation de matières recyclées
danslespanneaux
L’activité Production d’électricité photovoltaïque a intégré
la gouvernance de Soren en janvier 2025. Cette participation
vise à contribuer à la structuration de l’éco-organisme et à
anticiper laugmentation exponentielle des volumes à traiter,
qui devraient être multipliés par 10 d’ici 2030.
Depuis 2023, l’activité Production d’électricité
photovoltaïque achète des panneaux solaires mono-
cristallins intégrant 33 % de polysilicium recyclé. Bien que
le polysilicium ne représente qu’une infime part du poids
total d’un panneau, sa fabrication est particulièrement
énergivore. L'utilisation de matière recyclée permet donc de
diminuer l’empreinte carbone des modules.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4.2.5.3.3 CIBLES [E5-3]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
7,4 %
2023
Réduire la pression
sur les ressources
naturelles
Taux de modules photovoltaïques Activité Production
hors d’usage collectés
par l’éco-organisme sur sites
80 % d’ici
fin 2024
d’électricité
photovoltaïque
9 %
Actuellement, le taux de collecte des modules hors service
s’établit à 7,4 %, un niveau encore éloigné de l’objectif fixé,
qui visait à évacuer 80 % des modules hors d’usage d’ici fin
2024. Ce retard s’explique en partie par le démantèlement
récent de la centrale d’Ychoux à l’automne, où plus de
100 000 modules ont été démontés et sont en attente de
collecte bien qu’une demande ait été réalisée. Par ailleurs,
la montée en cadence de la capacité d’enlèvement de l’éco-
organisme Soren, chargé de la collecte et du recyclage des
panneaux solaires, connaît des difficultés, ralentissant ainsi
le processus.
4
4.2.6 Taxonomie
4.2.6.1 Rappel des normes et textes réglementaires de référence
La taxonomie verte européenne, prévue par le règlement
Taxonomie UE 2020/852 du 18 juin 2020, est un système de
classification des activités économiques considérées
comme durables sur le plan environnemental par la
Commission européenne sur la base de critères scientifiques.
Ce règlement est issu du plan d’action pour la finance
durable lancé en 2018 par la Commission européenne afin
d’orienter les flux de capitaux vers les activités qu’elle a
identifiées comme prioritaires en fonction de leur capacité
à contribuer à l’un des six objectifs environnementaux
(cf. infographie ci-après). Une activité est considérée
comme « éligible » lorsqu’elle est décrite dans les règlements
délégués correspondants (concernant les deux objectifs sur
le climat, dans les annexes I et II du règlement délégué UE
2021/2139 du 4 juin 2021 publié le 9 décembre 2021), tel
qu'amendé par le règlement délégué UE 2023/2485 et dans
le règlement délégué environnemental UE 2023/2486 au
titre des quatre autres objectifs environnementaux autres
que climat.
Éligibilité et alignement 2024
Éligibilité et alignement 2024
Atténuation du
changement climatique
Économie circulaire
Utilisation durable de l’eau
et des ressources marines
Adaptation au
changement climatique
Prévention de la pollution
Protection et restauration
des écosystèmes
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
Une activité peut contribuer aux objectifs environnementaux
et donc être éligible :
Conformément au règlement Taxonomie et selon les
modalités définies par l’acte délégué article 8 UE 2021/2178,
sont publiés ci-dessous trois indicateurs basés sur les
comptes consolidés du Groupe : la part de chiffre d’affaires,
des dépenses d’investissement (Capex) et des dépenses
opérationnelles (Opex) associées à des activités
économiques considérées, d’une part, comme éligibles et,
d’autre part, comme alignées avec les critères techniques
de la taxonomie (notions détaillées à la section suivante).
par sa performance intrinsèque (par exemple s’agissant
du groupe Rubis : la production d’électricité d’origine
renouvelable) ;
lorsquelle permet directement lexercice dautres activités
durables. Elle est alors qualifiée d’activité habilitante ;
lorsqu’elle participe à la transition écologique en
permettant de réduire l’impact environnemental dans des
secteurs pour lesquels il n’existe pas d’alternatives. Elle
est alors qualifiée de transitoire. C’est le cas par exemple
des activités de transport.
Les données de l’exercice 2024 sont publiées ci-dessous
pour la part des activités éligibles et non éligibles à la
taxonomie pour les trois indicateurs susmentionnés et des
activités alignées et non alignées avec comparatif 2023.
Pour être considérée comme durable au sens de la
taxonomie, une activité éligible doit être « alignée ». Pour
cela, il convient de démontrer que ladite activité satisfait
aux exigences prévues à l’article 3 du règlementTaxonomie :
Dans ce cadre, une revue des activités de Rubis à l’aune de
la taxonomie verte européenne a été menée afin de
déterminer la part des activités du Groupe éligibles et
alignées. Conformément au règlement Taxonomie, les
indicateurs devant être publiés portent sur les données
financières consolidées.
elle contribue de façon substantielle à l’un des six
objectifs environnementaux, c’est-à-dire satisfait aux
critères techniques spécifiés dans les règlements
délégués ;
Le Groupe a retenu des hypothèses et des méthodes qui
font l’objet d’une description dans ce document dès lors
qu’elles sont matérielles et qui peuvent être amenées à
évoluer en fonction des interprétations et Foires Aux
Questions publiées par la Commission européenne. Les
informations publiées ont été vérifiées notamment dans le
but d’éviter tout double comptage.
elle ne cause pas de préjudice aux cinq autres objectifs
environnementaux (principe du Do no significant harm) ;
et
elle respecte des garanties minimales.
4.2.6.2 Description des activités taxonomiques de Rubis
DESCRIPTION DE LA MÉTHODE RETENUE
POUR LES ACTIVITÉS ÉLIGIBLES
Au 31 décembre 2024, les branches du Groupe sont les
suivantes :
Distribution dénergies : qui regroupe d’une part l’activité
Pour rappel, une activité économique est éligible à la
taxonomie si elle figure sur la liste des activités définies par
la Commission européenne. Il est nécessaire qu’une activité
soit d’abord éligible avant de pouvoir être considérée
comme alignée avec la taxonomie.
Retail & Marketing (distribution de carburants vrac et en
stations-service, de bitume, de gaz liquéfié, de GPL-
carburant, de biocarburants et de solutions hybrides) et
d’autre part l’activité Support
&
Services
(approvisionnement et shipping, raffinage et stockage)
L’évaluation des activités éligibles de Rubis a été menée sur
la base d’une analyse détaillée de ses différentes activités
et au regard des activités décrites dans les règlements
délégués (climat et environnemental) taxonomiques. Cette
analyse a été conduite par les équipes en charge du
reporting de durabilité et la Direction Financière de Rubis
SCA, en s’appuyant sur les équipes des branches. Certains
choix méthodologiques ont évolué au regard des
interprétations et précisions de la Commission européenne.
Le reporting taxonomique a été inséré dans l’outil de
reporting financier du Groupe.
(Rubis Énergie) ;
Production délectricité renouvelable : depuis 2021, le
Groupe développe le pôle énergies renouvelables. Au sein
de cette branche sont logées :
l’activité Production d’électricité photovoltaïque de
Rubis Photosol, l’un des principaux producteurs
indépendants d’énergie photovoltaïque en France, et
sa filiale Mobexi. Lacquisition d’ENER 5 au cours de
l’exercice 2024 a en outre permis de compléter son
offre dans le domaine du stockage et de la mobilité
électrique ;
et une participation (hors périmètre de reporting) dans
le capital de HDF Energy, pour des investissements
dans les projets de centrales hydrogène-électricité.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS 2024
Les activités de transport maritime et routier au sein du
Groupe sont dédiées aux hydrocarbures, carburants et
dérivés du pétrole. Les actifs nécessaires à ces activités
(navires et camions) sont dépendants des matières qu’elles
transportent. Des investissements ne permettraient pas de
rendre à terme les activités alignées au sens taxonomique.
Ainsi, la position du Groupe était d’exclure ces activités de
l’analyse puisqu‘elles ne répondaient pas aux objectifs de la
réglementation. En 2024, le groupe Rubis a mené une
réévaluation de l’éligibilité pour les activités de transport
routier et maritime pour les intégrer au reporting
taxonomique dans les activités éligibles respectivement aux
activités 6.6 et 6.10 de lobjectif atténuation au changement
climatique.
SYNTHÈSE DES ACTIVITÉS 2024
Lors de l’analyse taxonomique, le Groupe a pu identifier, parmi ses activités génératrices de chiffre d’affaires, cinq activités
intrinsèquement éligibles parmi celles listées par le règlement européen :
Objectif 1 : Atténuation du changement climatique
Référence selon la taxonomie
Description de l’activité support
Indicateurs
4
Le Groupe, via sa branche Production d’électricité renouvelable et ses filiales
Photosol et Mobexi, intervient sur tout le cycle de réalisation d’un projet
photovoltaïque : développement, financement, suivi de construction et exploitation.
Les revenus proviennent de la revente d’électricité à des agrégateurs en France.
La construction et l’exploitation des parcs génèrent des Capex et des Opex pour la
maintenance.
4.1 – Production d’électricité
au moyen de la technologie
solaire photovoltaïque
CA
Capex
Opex
Le Groupe mène, via sa branche Distribution d’énergies, des opérations de transport
routier de matières (majoritairement d’hydrocarbures et de bitumes) générant
du chiffre d’affaires. Pour mener ces opérations, le Groupe détient en propre et
via des contrats de location longue durée des véhicules spécialement conçus et
équipés pour le transport de ces marchandises (Capex). Les Opex correspondent
principalement aux coûts de maintenance.
CA
Capex
Opex
6.6 – Transport routier de fret
Le Groupe mène, via son activité Support & Services, des opérations de transport
maritime de matières dérivées du pétrole (majoritairement d’hydrocarbures et de
bitumes) générant du chiffre d’affaires. Pour ces opérations, le Groupe détient des
navires spécialement conçus et équipés pour le transport de ces marchandises
(Capex). Les Opex de cette activité correspondent principalement aux coûts de
maintenance et aux contrats de location de courte durée.
6.10 – Transports maritimes
et côtiers de fret, navires
nécessaires aux opérations
portuaires et aux activités
auxiliaires
CA
Capex
Opex
Le Groupe, via son activité Retail & Marketing, installe et exploite des bornes de
recharge électrique, pour les véhicules du Groupe et sur les terrains des stations
de distribution du Groupe à destination des clients. Cette activité est en lien avec,
d’une part, des objectifs de décarbonation de sa flotte de véhicules et, d’autre part,
une offre de service en faveur de la mobilité électrique. Les Capex relatifs à l’activité
correspondent aux coûts d’aménagements nécessaires.
7.4 – Installation, maintenance
et réparation de stations
de recharge pour véhicules
électriques à l’intérieur de
bâtiments
CA
Capex
Opex
Le Groupe réalise des prestations de pose de panneaux solaires et de maintenance
d’installation des tiers, via son activité Production d’électricité photovoltaïque
(par l’intermédiaire de ses filiales, Mobexi et ENER 5). D’autres revenus proviennent
d’opérations de maintenance pour le compte de tiers (notamment via l’activité de
Photom Services). Les Capex rattachés à l’activité sont liés au développement de
projets de centrales solaires, ainsi qu’aux équipements relatifs à l’installation pour
le compte de tiers, et à l’entretien des parcs photovoltaïques du Groupe. Les Opex
correspondent à différents coûts de maintenance non capitalisés, dont des charges
de salaires rattachées aux opérations de maintenance et réparation des actifs du
Groupe.
7.6 – Installation, maintenance
et réparation de technologies
liées aux énergies renouvelables
CA
Capex
Opex
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
L’analyse a conduit à noter l’absence de chiffre d’affaires éligible pour le reste des activités du Groupe. Hormis les activités
mentionnées ci-dessus, l’analyse de l’éligibilité pour les investissements et les dépenses d’exploitation a donc été centrée
sur des mesures individuelles, présentées ci-après :
Référence selon la taxonomie
Description de l’activité support
Indicateurs
Objectif 1 : Atténuation du changement climatique
Le Groupe développe un projet de production d'électricité photovoltaïque couplée
à des capacités de stockage d’électricité par hydrogène.
Capex
Opex
4.10 – Stockage d’électricité
4.13 – Production de biogaz
et biocarburants destinés au
transport routier et bioliquides
Le Groupe développe un projet de biocarburants à partir d’huile de cuisson usagée.
Capex
6.5 – Transport par motos,
voitures particulières et
véhicules utilitaires légers
Le Groupe se dote, pour le siège et ses filiales, de véhicules en propre ainsi que
de contrats de location longue durée de véhicules utilitaires légers et renouvelle
sa flotte.
Capex
Opex
7.6 – Installation, maintenance
et réparation de technologies
liées aux énergies renouvelables
Le Groupe installe des panneaux solaires pour ses actifs afin de faciliter la baisse
de ses émissions de CO2.
Capex
Opex
7.7 – Acquisition et propriété
de bâtiments
Le Groupe fait usage et détient en propre des bâtiments à usage administratif
et/ou opérationnel, pour l’ensemble de ses activités en France et à l’étranger.
Capex
Opex
Objectif 2 : Adaptation au changement climatique
Le Groupe, au sein de la branche Distribution d’énergies, développe un projet de
Capex
Opex
5.13 – Dessalement
dessalement d’eau de mer via la raffinerie SARA afin de réduire sa consommation
nette d’eau potable.
4.2.6.3 Chire d’aaires
Au 31 décembre 2024, le chiffre d’affaires du dénominateur
pour le calcul de l’indicateur s’élève à 6 644 millions d’euros
(contre 6 630 millions d’euros en 2023). Ce montant peut
être rapproché avec la note 5.1 des comptes consolidés.
Au 31 décembre 2024, les montants alignés (A.1)
correspondent aux activités de la branche Production
d’électricité renouvelable (48,7 millions d’euros).
Le ratio d’alignement (chiffre d’affaires aligné sur chiffre
d’affaires consolidé) s’établit ainsi à 0,7 % du chiffre
d’affaires consolidé du Groupe en 2024 et en 2023. Le taux
d'alignement est un indicateur additionnel calculé par le
Groupe (chiffre d'affaires aligné sur chiffre d'affaires
éligible). Il s'élève à 66,7 % (contre 100 % en 2023, en lien
avec l’intégration des activités de transports en 2024).
L’activité de production d’électricité via la technologie
solaire photovoltaïque (activité 4.1) respecte le critère de
contribution substantielle. Le Groupe a réalisé des analyses
approfondies des risques physiques liés aux infrastructures
solaires et identifié des solutions d’adaptation appropriées
(DNSH 2 Adaptation au changement climatique). Au sein
de ses activités, le Groupe utilise des composants durables
et recyclables, avec une stratégie de sourcing dédiée, ou
encore des engagements sur le démantèlement (DNSH 4
Transition vers une économie circulaire). Enfin, des études
d'impact ont été réalisées par des cabinets spécialisés,
conformément aux exigences légales et administratives de
construction (DNSH 6 Protection et rétablissement de la
biodiversité et des écosystèmes).
4.2.6.3.1 ÉLIGIBILITÉ
Au 31 décembre 2024, le chiffre d’affaires éligible (A.1 + A.2)
s’élève à 72,9 millions d’euros, contre 48 millions d’euros au
31 décembre 2023. La hausse de 52 % s’explique par
l’intégration des activités 6.6 Fret routier et 6.10 Fret
maritime au sein du reporting taxonomique. Ces deux
activités représentent 24,3 millions d’euros du chiffre
d’affaires éligible en 2024 (respectivement 12,4 millions
d’euros et 11,9 millions d’euros). En intégrant ces activités à
l’année 2023, l’évolution du chiffre d’affaires éligible est
relativement stable entre les deux exercices. Il est
principalement composé de la branche Production
d’électricité renouvelable (48,6 millions d’euros en 2024 et
48 millions en 2023). Au sein de cette branche, 43,6 millions
d’euros sont affectés à l’activité 4.1 et 5 millions d’euros à
l’activité 7.6. Un chiffre d’affaires non significatif a été
identifié pour l’activité 7.4 correspondant aux ventes
d’électricité liées aux bornes de recharge.
Le ratio d’éligibilité (chiffre d’affaires éligible sur chiffre
d’affaires consolidé) s’établit à 1,1 % en fin d’année contre
0,7 % au 31 décembre 2023.
Dans le cadre de l’activité taxonomique d’installation,
maintenance et réparation de technologies liées aux
énergies renouvelables (activité 7.6), le respect du critère de
contribution substantielle est démontré par l’installation et
la maintenance de panneaux photovoltaïques sur des
bâtiments (critère a.), comme en témoignent les contrats
passés avec les tiers. Le Groupe a réalisé des analyses
approfondies des risques physiques liés aux infrastructures
solaires et identifié des solutions d’adaptation appropriées
(DNSH 2 Adaptation au changement climatique).
4.2.6.3.2 ALIGNEMENT
Pour rappel, une activité économique est alignée si elle
respecte simultanément trois conditions : contribuer de
manière significative à un objectif environnemental selon
les critères techniques de la réglementation ; ne pas nuire
de manière significative à un autre objectif environnemental
(Do no significant harm ou DNSH) ; et respecter les
garanties minimales en matière de droits humains, sociaux
et de gouvernance.
170
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
Les autres DNSH ne sont pas applicables à cette activité.
activité ont été satisfaites par la conduite d’une évaluation
des risques physiques ainsi que la mise en place de solutions
d’adaptation.
L’activité 7.4 a généré du chiffre d'affaire et des Capex
associés correspondant aux ventes d’électricité liées aux
bornes de recharge. Les conditions d’alignement de cette
4.2.6.4 Dépenses d’investissement (Capex)
Au 31 décembre 2024, le total des dépenses d’investissement
utilisé comme dénominateur pour le calcul de l’indicateur
de dépenses d’investissement de la taxonomie s’élève à
342,8 millions d’euros (contre 359,8 millions d’euros en 2023)
et correspond aux acquisitions d’immobilisations corporelles
et incorporelles sur la période, y compris les augmentations
du droit d’utilisation de la norme IFRS 16 et les
regroupements d’entreprises. Il peut être rapproché comme
suit avec les chiffres affichés dans les notes 4.1 et 4.3 des
comptes consolidés.
Variations de
(en milliers d’euros)
périmètre
Acquisitions
239 614
64 976
Total
246 257
67 209
4
Note 4.1.1 Immobilisations corporelles
Note 4.1.2 Droits d’utilisation
Note 4.3 Immobilisations incorporelles
TOTAL
6 644
2 233
10 408
19 285
18 957
29 365
342 832
323 547
4.2.6.4.1 ÉLIGIBILITÉ
4.2.6.4.2 ALIGNEMENT
Au 31 décembre 2024, les Capex éligibles (A.1 + A.2)
s’élèvent à 161,6 millions d’euros contre 117,9 millions d’euros
au 31 décembre 2023. La variation de 37 % s’explique
essentiellement par l’intégration des activités 6.6 Fret
routier et 6.10 Fret maritime dans le reporting taxonomique
de Rubis, représentant 43,2 millions de Capex éligibles
supplémentaires (respectivement 7,3 millions d’euros et 35,9
millions d’euros). En intégrant les Capex éligibles de 2023
des activités 6.6 et 6.10, estimés à 16,7 millions d’euros, les
Capex éligibles sont en hausse de 20 %.
Au 31 décembre 2024, les Capex alignés du Groupe (A.2)
s’élèvent à 111 millions d’euros (contre 111,7 millions d’euros
en 2023).
Les montants correspondent notamment aux Capex de la
branche Production d’électricité renouvelable, en lien avec
les activités de production d’électricité au moyen de la
technologie photovoltaïque (4.1) et d’installation, de
maintenance et réparation de technologies liées aux
énergies renouvelables (7.6).
D’autres montants alignés ont été identifiés, détaillés ci-
dessous et en annexe A.1, bien que moins significatifs par
rapport aux activités susmentionnées. Ils concernent
principalement les activités 6.5 relative au transport par
motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers
(0,9 million d’euros) et 7.4 relative aux bornes de recharge
pour véhicules électriques (0,9 million d’euros).
Au sein des activités génératrices de chiffre daffaires, en
dehors des activités 6.6 et 6.10, les Capex éligibles sont en
hausse de 8,5 % (+ 8,7 millions d’euros). Ils sont
principalement rattachés à l’activité 4.1 (104,1 millions
d’euros de Capex au 31 décembre 2024 contre 97,9 millions
d’euros en 2023) et à l’activité 7.6 (5,2 millions d’euros au 31
décembre 2024 contre 3 millions d’euros en 2023). Ces
Capex sont notamment composés des matériaux
nécessaires à l’installation de panneaux photovoltaïques et
du matériel d’entretien et de maintenance des actifs du
Groupe. Par ailleurs, les investissements au sein de la
branche Distribution d’énergies pour l’installation de bornes
de recharge (activité 7.4) ont généré 0,9 million d’euros de
Capex (contre 0,5 million d’euros en 2023).
Le ratio d’alignement (Capex alignés sur Capex consolidés)
sétablit ainsi à 32,4 % des Capex du Groupe en 2024 contre
31,1 % en 2023. L'indicateur additionnel de taux d'alignement
calculé par le Groupe (Capex alignés sur Capex éligibles)
s'élève à 68,7% (contre 94,7% en 2023, hors intégration des
activités de transport).
L’activité de transport par motos, voitures particulières et
véhicules utilitaires légers (activité 6.5) respecte le critère
de contribution substantielle (critère a.) démontrées par le
modèle de véhicules et les cartes grises des véhicules. Le
groupe s’assure que l’intégration de matériaux recyclés est
réalisée pour les véhicules des filiales situées en UE (DNSH
4 Transition vers une économie circulaire). La prévention et
le contrôle de pollution sont garanties par le respect des
normes Euro V et des exigences en matière de bruit (DNSH
5 Prévention et contrôle de la pollution) pour les véhicules
des filiales en UE. Les véhicules des filiales en dehors de l’UE
sont déclarés non alignés.
Au titre des mesures individuelles, les principales variations
observées sont relatives à la hausse des investissements
pour le renouvellement du parc automobile (+ 1,3 million
d’euros sur l’activité 6.5) et à la baisse des Capex éligibles
pour l’activité 7.7qui intègre un retrait de 8,7millions d’euros
lié à la prise en location longue durée d’un nouveau siège
social en 2023.
Le ratio d’éligibilité (Capex éligibles sur Capex consolidés)
s’établit à 47,1 % en 2024 contre 32,8 % au titre de
l’exercice 2023.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Environnement
4
Lactivité d’installation, maintenance et réparation de bornes
de recharge pour véhicules électriques dans les bâtiments
(activité 7.4) respecte le critère de contribution substantielle,
grâce aux installations conformes et situées dans les
parkings et annexes de bâtiments d’exploitation du Groupe.
Le Groupe a réalisé des analyses approfondies des risques
physiques liés aux infrastructures solaires et identifié des
solutions d’adaptation appropriées (DNSH 2 Adaptation au
changement climatique).
Les autres DNSH ne sont pas applicables à ces activités.
4.2.6.5 Dépenses d’exploitation (Opex)
Les Opex totaux comptabilisés au dénominateur sont
principalement constitués de locations courte durée, coûts
d’entretien et réparation, d’achat de pièces de rechange et
de frais d’études et R&D. Ils s’élèvent à 91,5 millions d’euros
en 2024, contre 82,6 millions d’euros en 2023.
l’activité 7.6 relative à l’installation, la maintenance et la
réparation de technologies liées aux énergies
renouvelables, pour un montant de 2,3 millions d’euros en
2024 (contre 0,4 million d’euros en 2023), en lien
principalement avec l'augmentation des dépenses
d’exploitation des flux d’installation de panneaux
photovoltaïques, l’activité de Mobexi sur une année
complète, et l’intégration de l'activité ENER 5.
4.2.6.5.1 ÉLIGIBILITÉ
Au 31 décembre 2024, les montants correspondant à des
activités éligibles (A.1 + A.2) s’élèvent à 22,8 millions d’euros,
contre 4,7millions deuros au 31 décembre 2023. La variation
de 18,1 millions d’euros (> 100 %) s’explique par l’intégration
des activités 6.6 Fret routier et 6.10 Fret maritime au sein
du reporting, qui représentent 14 millions d’euros d'Opex
éligibles en 2024 (6 millions d’euros et 8 millions d’euros
respectivement).
Le ratio d’éligibilité (Opex éligibles sur Opex consolidés)
s’établit à 24,9 % en 2024, contre 5,7% au titre de l’exercice
2023 (en lien avec l’intégration des activités 6.6 et 6.10).
4.2.6.5.2 ALIGNEMENT
Au 31 décembre 2024, les montants correspondant à des
activités alignées (A.1) s’élèvent à 7 millions d'euros, contre
4 millions en 2023. La variation de 75,7% des Opex alignés
entre 2023 et 2024 s’explique principalement par l’évolution
des Opex de la branche Production délectricité renouvelable.
Les Opex éligibles de 2023 des activités 6.6 et 6.10 sont
estimés en 2023 à 4,2 millions.
La variation s’explique également par la hausse des Opex
sur les activités génératrices de chiffre d’affaires de la
branche Production d’électricité renouvelable (+ 3 millions
d’euros), composées de :
Le ratio d’alignement (Opex alignés sur Opex consolidés)
s’établit ainsi à 7,6 % au 31 décembre 2024 contre 4,8 % au
31 décembre 2023. Le taux d’alignement (Opex alignés sur
Opex éligibles) s’élève à 30,7% (contre 84,4 % en 2023 qui
n’intégrait pas les activités de transport).
lactivité 4.1 relative à la production délectricité au moyen
de la technologie photovoltaïque, pour un montant de
4,7millions d’euros en 2024 (contre 3,5 millions d’euros en
2023) ;
4.2.6.6 Respect des garanties minimales
L’analyse du respect des garanties minimales a été menée
à l’échelle du groupe Rubis par la Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe, en lien avec les interlocuteurs
Durabilité des différentes entités.
fournisseurs. Le Groupe a également promu une feuille de
route RSE pour identifier et atténuer les risques dans toute
la chaîne de valeur.
Les politiques du Groupe concernant la lutte contre la
corruption (en lien avec la loi Sapin 2), l’évasion fiscale et le
respect des droits humains sont présentées à la section 4.3.2.
Les mesures visant à renforcer la démarche du Groupe sur
les droits humains au sein de la chaîne de valeur sont
inspirées du devoir de vigilance français (auquel le Groupe
n’est pas légalement soumis).
Le respect du critère des garanties minimales par le Groupe
repose sur l’engagement de Rubis vis-à-vis des principes
des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits
humains, des principes directeurs de l’OCDE à l’intention
des entreprises multinationales, ainsi que sur l’engagement
du Groupe à respecter les principes et les droits fixés par
les huit conventions fondamentales citées dans la
déclaration de l’Organisation internationale du travail.
Les politiques du Groupe couvrent ainsi les quatre
thématiques centrales de la taxonomie verte européenne :
Les procédures que le Groupe met en place pour respecter
ces engagements comprennent, entre autres, l’adhésion au
Global Compact de l’ONU, la cartographie et la publication
des facteurs de risque inhérents à l’activité de Rubis et la
mise en place d’un mécanisme d’alerte au niveau du Groupe.
les droits humains y compris le droit du travail et le droit
des consommateurs ;
la corruption en lien avec la loi Sapin 2 ;
la fiscalité et la gestion des risques fiscaux ;
la concurrence loyale.
Ces procédures ont notamment été renforcées avec le
lancement en 2023 et la poursuite en 2024 d’une démarche
achats durables (plus d’informations en section 4.3.2.2 du
présent chapitre) et la mise en place d’un dispositif de suivi
des mesures d’atténuation prise par le Groupe et par ses
En 2024, le groupe Rubis confirme qu’aucune condamnation
n’a été émise sous ces thématiques, démontrant son
engagement et son alignement avec les exigences de la
taxonomie verte européenne.
172
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3 Social
4.3.1 Offrir un cadre de travail sûr et stimulant [ESRS S1]
Conscient que l’engagement de ses salariés est l’un des
facteurs clés de la réussite du Groupe, Rubis veille à leur
épanouissement professionnel afin d’attirer, de développer
et de fidéliser ses talents.
Grâce à un dialogue social décentralisé au plus près des
filiales, Rubis veille à prendre en compte les préoccupations
de ses salariés. Il met également en place des régimes de
protection sociale pour préserver la santé de ses salariés et
soutenir les plus vulnérables face aux épreuves de la vie.
Le Groupe met en place des actions concrètes tout au long
du parcours professionnel de ses salariés, en privilégiant le
recrutement local, avec plus de 98 % des effectifs
embauchés dans leur région d’implantation. Il investit
également dans la formation, avec 98 477heures dispensées
dans l’année, et déploie des initiatives favorisant l’équilibre
entre vie professionnelle et personnelle.
Le Groupe applique des référentiels stricts en matière de
sécurité et de santé au travail dans ses filiales. Ses efforts
portent notamment sur la protection des personnes et la
prévention des accidents sur le lieu de travail.
4
4.3.1.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS2 SBM-3, IRO-1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés aux effectifs de Rubis jugés matériels lors de
l’analyse de double matérialité de 2024 (cf. section 4.1.3.3).
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Distribution d’énergies :
Support & Services
(transport maritime)
Le bien-être physique et moral des effectifs de la
société pourrait être affecté en cas de sujet relatif à la
sécurité de l’emploi
Sécurité de l’emploi
Groupe
Groupe
CT
CT
Distribution d’énergies :
Retail & Marketing
(transport routier)
et Support & Services
(transport maritime)
Le bien-être physique et moral des salariés pourrait être
affecté en cas de temps de travail excessif
Temps de travail
Salaire décent
Distribution d’énergies
(quelques pays
à risques hors Europe
et DROM)
Une rémunération en-dessous du salaire décent des
salariés de la société pourrait générer un impact
économique et social sur les conditions de vie des
salariés
Groupe
Groupe
Groupe
CT
CT
Un manque d’interaction entre l’entreprise et son
personnel/ses représentants pourrait détériorer le climat
social avec un impact direct sur l’engagement et le
bien-être des salariés qu’il soit physique, moral et/ou
psychologique
Distribution d’énergies
(quelques pays
à risques hors Europe
et DROM)
Liberté d’association
et négociation collective
Distribution d’énergies
(quelques pays
à risques hors Europe
et DROM)
La mise en place d’une protection sociale plus
avantageuse que celle qui est légalement prévue
notamment dans certains pays contribue à protéger
et à améliorer la santé des salariés
Protection sociale
CT
CT
Un manque d’équilibre vie professionnelle/vie privée
pourrait entraîner une réduction de l’engagement et du
bien-être physique, moral et psychologique des salariés
Équilibre vie
professionnelle/vie privée
Groupe
Impact : Positif
Négatif
Risques et opportunités :
Risques
Opportunités
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Un incident grave de sécurité/santé/sûreté en lien avec
l’environnement de travail des salariés et qui porterait
atteinte à leur intégrité physique (maladie, blessure,
décès) pourrait entraîner une perte de confiance et
d’engagement envers la société, des conséquences
financières pour ces travailleurs, notamment en cas
de protection sociale inadéquate, et/ou encore la
détérioration des conditions de travail du fait d’une
déstabilisation de l’organisation initiale
Santé-sécurité
Groupe
CT
La discrimination liée au genre, à l’âge, au handicap,
etc. et/ou de traitement non équitable pourrait générer
un désengagement des salariés pouvant aller jusqu’à
leur départ
Diversité et équité
Groupe
Groupe
CT
MT
CT
Formation et
développement des
compétences
Un défaut de développement adaptation des
compétences des salariés pourrait causer un impact sur
leur évolution professionnelle et sur leur employabilité
Le recours à des pratiques assimilées à du travail forcé
pourrait entraîner une violation des droits humains et/ou
porter atteinte aux libertés fondamentales des salariés
et non-salariés
Distribution d’énergies :
Support & Services
(transport maritime)
Travail forcé
Groupe
Un manque d’attractivité RH, de développement des
compétences et/ou de turnover trop important pourrait
augmenter les difficultés à recruter des personnes
qualifiées et impacter à terme la performance du
Groupe
Attractivité et
développement des
compétences
MT/
LT
Groupe
Impact : Positif
Négatif
Risques
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Risques et opportunités :
Opportunités
La plupart des impacts négatifs matériels concernant les
salariés de Rubis sont considérés comme systémiques dans
les contextes dans lesquels le Groupe opère. Trois impacts
négatifs matériels portent sur une population précise
(sécurité de l’emploi, temps de travail et travail forcé
affectant spécifiquement les travailleurs salariés et non
salariés de l’activité de transport maritime et transport
routier de la branche Distribution d’énergies). Par ailleurs,
trois impacts négatifs matériels (santé et sécurité ; diversité
et équité ; travail forcé) sont liés à des incidents isolés et ne
sont pas considérés comme généralisés et systémiques. Il
peut s’agir par exemple de cas isolés d’atteinte aux droits
humains dans une filiale de la branche de Distribution
d’énergies située dans une zone à risque en la matière ou
d’un accident sur un site de production.
dangereux) (la majorité des effectifs de la branche
Distribution d’énergies) ;
les salariés situés hors d’Europe, qui ne sont pas couverts
par des réglementations aussi protectrices que celles du
socle européen des droits sociaux (75 % des effectifs) ;
les travailleurs de l’activité transport maritime de la
branche Distribution d’énergies, dont la nature de
l’activité nécessite le recours à des salariés en contrat à
durée déterminée d’usage (3,8 % des effectifs) et des
équipages issus d’agences d’intérim (1,3 % des effectifs).
Le recours aux agences d’intérim peut présenter des
risques potentiels, notamment en matière de frais de
recrutement abusifs, de non-respect des conditions de
travail ou de manque de protection sociale.
Enfin, le Groupe a identifié un risque matériel lié à lattractivité
des talents et au développement des compétences qui se
traduit différemment selon les activités du Groupe :
Le Groupe a identifié parmi ses salariés des populations
plus spécifiquement susceptibles d’être concernées par des
impacts négatifs, en particulier :
au sein de la branche Distribution d’énergies : selon leur
implantation géographique, certaines filiales peuvent
manquer de ressources qualifiées localement en raison
d’un déficit de formations qualifiantes sur le territoire ;
les femmes, qui peuvent être encore victimes de
discrimination en matière de conditions de travail (27,8 %
des effectifs) ;
les salariés travaillant sur les sites industriels (y compris
les salariés travaillant dans les bureaux) ou les chauffeurs,
susceptibles d’être exposés à des risques professionnels
inhérents à leur activité (interactions avec des
équipements techniques et/ou manipulation de produits
au sein de lactivité Production délectricité photovoltaïque :
dans un contexte de transition énergétique, le secteur
des énergies renouvelables est particulièrement
concurrentiel.
174
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.1.2 Informations transverses
4.3.1.2.1 INTÉRÊTS ET POINTS DE VUE DES PARTIES PRENANTES [SBM-2]
Incorporation par référence
Les intérêts et points de vue du personnel de l’entreprise sont décrits dans la section « Intérêts et points
de vue des parties prenantes [SBM-2] »
Section 4.1.3.2
4.3.1.2.2 GESTION DES IRO CONCERNANT LE PERSONNEL DE LENTREPRISE
Depuis sa création, le Groupe s’est construit sur un modèle
de gestion décentralisé laissant à ses branches et à ses
filiales la responsabilité d’entreprendre et de mettre en
œuvre les politiques spécifiques aux enjeux propres à leur
activité. Cette approche pragmatique permet à chaque
entité de déployer des plans d’action adaptés, aussi bien
pour anticiper et gérer les risques matériels que pour saisir
les opportunités qui se présentent. Ces actions s’inscrivent
dans un cadre commun, fondé sur les principes d’action
partagés du Groupe : opérer de manière intègre et
responsable, assurer la sécurité de nos opérations, agir pour
une transition juste et accompagner le développement de
nos salariés. Ces engagements fondamentaux, en cohérence
avec la culture d’entreprise, sont notamment réaffirmés
dans le Code éthique du Groupe.
Le Groupe s’assure de l’efficience des politiques et actions
mises en place au sein de ses filiales, via le suivi d’indicateurs
sociaux remontés annuellement par les filiales au sein de
l’outil de reporting Groupe.
4
De plus, le Groupe a défini des cibles spécifiques sur des
enjeux de durabilité pour le Groupe en lien avec les IRO
suivants : Formation et développement des compétences,
Diversité et Santé et sécurité. Les cibles et indicateurs
sociaux sont présentés dans les sections thématiques au
sein de ce chapitre.
4.3.1.2.3 POLITIQUES TRANSVERSES [S1-1]
Responsable
Champ
de la mise en œuvre
opérationnelle
Nom de la
politique
d’application
Description de la politique
de la politique de la politique
Le Code éthique du Groupe établit des principes fondamentaux en
matière de respect des lois et réglementations, de conditions de travail
et de droits humains. Il réaffirme notamment :
le respect des réglementations locales en matière de sécurité
de l’emploi, de durée du travail et de salaire minimum ;
le respect des conventions fondamentales de l’OIT ;
l’engagement pour des rythmes de travail équilibrés, favorisant
l’épanouissement personnel et professionnel ;
la promotion d’une culture sécurité, où chaque salarié adopte
un comportement responsable en matière d’hygiène, de sécurité
et de protection de l’environnement ;
Direction Durabilité,
Conformité &
Risques Groupe
Direction RH et
Direction HSE de la
branche Distribution
d’énergies
Code
éthique
Groupe
une politique de diversité et d’inclusion, garantissant l’absence
de toute discrimination et valorisant la pluralité des profils ;
le respect des engagements internationaux, notamment ceux
du Pacte mondial des Nations Unies, avec une vigilance particulière
sur la lutte contre le travail forcé.
Direction RH
de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque
Ces principes font du Code éthique un cadre de référence garantissant
des pratiques responsables et équitables au sein du Groupe.
Le Groupe s’engage à réduire les accidents corporels avec arrêt
de travail en exploitation, à diminuer leur fréquence et à maintenir
un objectif de zéro accident mortel. À travers ses engagements de
durabilité, Rubis assure une coordination globale en matière d’égalité
femmes/hommes et d’inclusion des personnes en situation de handicap,
en s’appuyant sur les objectifs définis dans sa feuille de route. Par
ailleurs, le Groupe s’engage à former l’ensemble de ses salariés chaque
année afin d’anticiper les évolutions du secteur et d’accompagner les
collaborateurs dans l’adaptation de leurs compétences aux métiers de
demain.
Direction Durabilité,
Conformité & Risques
Groupe
Direction RH et HSE de
la branche Distribution
d’énergies
Direction RH de l’activité
Production d’électricité
photovoltaïque
Feuille de
route RSE
Groupe
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
175
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
REPRÉSENTATION GRANULAIRE DES POLITIQUES PAR IRO
Pourcen-
tage de
salariés
Liberté
d’associa-
Formation
et déve-
Équilibre
couverts
par la poli-
Salaire tion et né-
vie profes-
loppement
Sécurité Temps de
mini- gociation Protection sionnelle/
Santé et Diversité des com- Travail
Sécurité et équité pétences
Politique
tique(1) de l’emploi
travail
mum (2) collective
sociale vie privée
forcé
Code éthique
Feuille de route RSE
Charte HSE
100 %
100 %
99,3 %
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Manuel de l’employé/
règlement intérieur
58 %
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Loi/politique/
accord formation et
développement des
compétences/égalité
des chances
32,6 %
(1) Sur la base des éléments collectés auprès des filiales.
(2) 94 % des salariés perçoivent un salaire minimum légal (cf. section 4.3.1.5), cependant, certaines entités vont au-delà du salaire minimum en offrant des compléments de rémunération.
4.3.1.2.4 SYNTHÈSE DES POLITIQUES, ACTIONS, CIBLES EXISTANTES
Matérialité
de l’IRO
Significativité de
l’information
IRO
Politiques
Actions
Cibles
Distribution
d’énergies :
Support & Services
(transport maritime)
Sécurité de l’emploi
Groupe
Oui
Oui
Non
Distribution
d’énergies :
Retail & Marketing
(transport routier) et
Support & Services
(transport maritime)
Temps de travail
Groupe
Oui
Oui
Non
Distribution
d’énergies (quelques
pays à risques hors
Europe et DROM)
Salaire minimum*
Groupe
Groupe
Groupe
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Non
Distribution
d’énergies (quelques
pays à risques hors
Europe et DROM)
Liberté d’association et négociation collective
Protection sociale
Distribution
d’énergies (quelques
pays à risques hors
Europe et DROM)
Équilibre vie professionnelle/vie privée
Santé et sécurité
Groupe
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Oui
Groupe
Groupe
Diversité et équité
Formation et développement des compétences/
attractivité et développement des compétences
Groupe
Oui
Oui
Oui
Distribution
d’énergies :
Support & Services
(transport maritime)
Travail forcé
Groupe
Oui
Oui
Non
*
94 % des salariés perçoivent un salaire minimum légal (cf. section 4.3.1.5), cependant, certaines entités vont au-delà du salaire minimum en offrant des
compléments de rémunération.
176
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.1.2.5 CARACTÉRISTIQUES DES EFFECTIFS DE LENTREPRISE [S1-6 ET S1-7]
Rubis considère comme faisant partie de ses effectifs
propres les salariés ayant une relation contractuelle directe
avec le Groupe, excluant ainsi les contrats avec des tiers.
Rubis distingue deux types d’effectifs : les salariés et les
travailleurs non salariés.
l’activité Production d’électricité photovoltaïque sont en
augmentation de 59,6 %, avec 273 salariés en 2024 contre
171 salariés en 2023. Les données sont présentées au
31 décembre 2024.
Le modèle économique du Groupe ne repose pas sur une
dépendance structurelle aux travailleurs non salariés pour
assurer ses activités de manière continue. Néanmoins, Rubis
identifie, parmi ses effectifs, des travailleurs non salariés :
Les effectifs propres de Rubis sont composés de salariés
permanents et, dans une moindre mesure, de salariés
temporaires. Ces effectifs ont des contrats à temps plein
ou à temps partiel. Leurs définitions sont détaillées dans la
note méthodologie présente en section 4.5. Les catégories
« autre » et « non déclaré » ne figurent pas dans les tableaux,
ces données n’ayant pas été remontées par les filiales. Dans
la branche Distribution d’énergies, au sein des îles anglo-
normandes, certains salariés ont des contrats sans nombre
d’heures garanti (représentant trois salariés, soit 0,07% de
l’effectif global).
au sein de la branche Distribution d’énergies, la nature de
l’activité transport maritime nécessite le recours à des
équipages issus d’agences d’intérim, constitués de
travailleurs non salariés (58 non-salariés) ;
au Kenya, en raison de son activité complémentaire de
boutiques au sein de ses stations-service, l’entité a fait
appel à des intérimaires en 2024 pour en assurer le
fonctionnement. En 2024 ces effectifs représentaient au
maximum 10 % de ceux du Groupe, toutefois, en 2025,
la gestion de ces boutiques sera progressivement
internalisée, limitant ainsi le recours aux intérimaires.
4
Au 31 décembre 2024, l’effectif du Groupe était composé
de 4 375 salariés, il a augmenté de 6 % en 2024. Les frais
de personnel correspondants sont présentés à la section
5.3 de l’annexe aux comptes consolidés. Les effectifs de
RÉPARTITION DES SALARIÉS PAR GENRE
Nombre de salariés
Genre
31/12/2024
1 215
31/12/2023
1 135
Femmes
Hommes
3 160
2 987
NOMBRE TOTAL DE SALARIÉS
4 375
4 122
INFORMATIONS SUR LES SALARIÉS PAR PAYS
La France et le Nigéria sont les seuls pays comptant au moins 50 salariés représentant au moins 10 % du nombre total de
salariés de Rubis.
Nombre de
salariés
% de l’effectif
total
31/12/2024
France
Nigéria
1 070
467
24 %
11 %
R U B I S
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177
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
RÉPARTITION DES SALARIÉS PAR TYPE DE CONTRAT ET PAR GENRE
Type de contrat au 31/12/2024
Nombre de salariés
Femmes
1 215
27,8 %
1 109
91,3 %
106
Hommes
3 160
72,2 %
2 973
94,1 %
187
Total
4 375
100 %
4 082
93,3 %
293
% de salariés
Nombre de salariés permanents
% de salariés permanents
Nombre de salariés temporaires
% de salariés temporaires
8,7 %
0
5,9 %
3
6,7 %
3
Nombre de salariés au nombre d’heures non garanti
% de salariés au nombre d’heures non garanti
Nombre de salariés à temps plein*
% de salariés à temps plein*
Nombre de salariés à temps partiel*
% de salariés à temps partiel*
0 %
0,09 %
3 083
99,4 %
18
0,07 %
4 262
99,1 %
37
1 179
98,4 %
19
1,6 %
0,6 %
0,9 %
*
Plus de détails concernant le périmètre de cet indicateur sont présents dans la section 4.5 Note méthodologique.
RÉPARTITION DES SALARIÉS PAR TYPE DE CONTRAT ET PAR RÉGION
Type de contrat au 31/12/2024
Nombre de salariés
Europe
1 094
25 %
1 033
94,4 %
61
Caraïbes
Afrique
Total
4 375
100 %
4 082
93,3 %
293
1 325
30,3 %
1 229
92,8 %
96
1 956
44,7 %
1 820
93 %
136
% de salariés
Nombre de salariés permanents
% de salariés permanents
Nombre de salariés temporaires
% de salariés temporaires
5,6 %
3
7,2 %
0
7 %
6,7 %
3
Nombre de salariés au nombre d’heures non garanti
% de salariés au nombre d’heures non garanti
0
0,3 %
0 %
0 %
0,07 %
RÉPARTITION DES SALARIÉS PAR TRANCHE D’ÂGE*
31/12/2024
31/12/2023
Entre 30 Entre 40
31/12/2024
Entre 30 Entre 40
31/12/2023
Entre 30 Entre 40
Entre 30 Entre 40
< 30 ans et 39 ans et 49 ans 50 ans < 30 ans et 39 ans et 49 ans 50 ans < 30 ans et 39 ans et 49 ans 50 ans < 30 ans et 39 ans et 49 ans 50 ans
Holding
2
8
8
11
3
5
7
11 6,9 % 27,6 % 27,6 % 37,9 % 11,5 % 19,2 % 26,9 % 42,3 %
Distribution
d’énergies
550
1 229
1 184 1 058
491
1 224
1 162 1 004 13,7% 30,6 % 29,4 % 26,3 % 12,7% 31,5 % 29,9 % 25,9 %
Production
d’électricité
photovoltaïque
107
96
29
17
74
64
19
14 43 % 38,6 % 11,6 % 6,8 % 43,3 % 37,4 % 11,1 % 8,2 %
31 % 28,4 % 25,3 % 13,9 % 31,8 % 29,1 % 25,2 %
TOTAL
659
1 333
1 221 1 086
568 1 293
1 188 1 029 15,3 %
*
Plus de détails concernant le périmètre des indicateurs sont présents dans la section 4.5 Note méthodologique.
178
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
Turnover des salariés en 2024*
Le suivi du turnover des effectifs indique que le Groupe a maintenu une politique de recrutement dynamique et un maintien
dans lemploi en 2024. La création nette demploi (nombre de recrutements moins lensemble des départs) est de 204 personnes.
Le taux de rotation est de 10,9 en 2024 (versus 12,7 en 2023).
Recrutements
Démissions
2024
Licenciements
Ruptures conventionnelles
2024
4
2023
2023
1
2024
0
2023
2024
0
2023
0
Holding
2
0
0
Distribution d’énergies
619
703
234
259
110
121
38
44
Production d’électricité
photovoltaïque
120
71
18
15
1
2
6
10
TOTAL
743
776
252
275
111
123
44
54
*
Plus de détails concernant le périmètre des indicateurs sont présents dans la section 4.5 Note méthodologique.
4
les résultats des négociations annuelles (France,
Madagascar, Rwanda, etc.) aboutissant à la conclusion
d’accord ;
4.3.1.2.6 PROCESSUS DE DIALOGUE
AVEC LE PERSONNEL DE LENTREPRISE
ET SES REPRÉSENTANTS AU SUJET
DE SES IMPACTS RÉELS ET POTENTIELS
SUR SON PERSONNEL [S1-2]
les résultats des baromètres sociaux et enquêtes de
satisfaction des salariés (Madagascar, Nigéria, Rwanda,
Afrique du Sud, etc.).
Au sein des filiales, le dialogue social, tel que défini par l’OIT
(Organisation internationale du travail), est structuré soit
par l’intermédiaire de représentants des salariés, soit
directement avec les salariés. Au 31 décembre 2024, 72,5 %
des filiales avaient mis en place un dialogue social, avec 20
d’entre elles disposant de représentants des salariés et 17
privilégiant un échange direct avec leurs salariés.
Ces mêmes canaux sont utilisés pour intégrer le point de
vue des travailleurs vulnérables ou marginalisés.
Outre ces mécanismes, les filiales organisent des
événements (bimensuels, trimestriels ou semestriels) pour
partager des informations avec les salariés, tels que des
roadshows RH biannuels, des réunions trimestrielles et des
assemblées générales du personnel permettant d’échanger
sur les évolutions législatives, les statistiques et les projets
à venir. Lengagement des salariés est également renforcé
par des réunions trimestrielles dédiées aux actualités de
l’entreprise, aux résultats financiers et aux initiatives en
cours. Par ailleurs, des séminaires stratégiques et
conventions annuelles réunissent l’ensemble des équipes.
Parmi les processus de dialogue en place, Rubis encourage
les initiatives suivantes :
comités et instances représentatives du personnel
(Espagne, Portugal, filiales françaises dont la Guyane, la
Corse, etc.) : le Comité social et économique (CSE) et la
commission santé, sécurité, conditions de travail (CSSCT)
se réunissent régulièrement pour discuter des conditions
de travail et des sujets de santé et sécurité ;
4.3.1.2.7 PROCESSUS DE RÉPARATION
DES IMPACTS NÉGATIFS ET CANAUX
PERMETTANT AU PERSONNEL DE LENTREPRISE
DE FAIRE PART DE SES PRÉOCCUPATIONS [S1-3]
consultations et négociations internes : des
négociations incluent des réunions trimestrielles avec les
représentants du personnel et des négociations annuelles
sur la rémunération et les conditions de travail (France,
Madagascar, La Réunion, etc.) ;
Les salariés et les travailleurs extérieurs et occasionnels
peuvent faire connaître leurs préoccupations au Groupe en
utilisant le dispositif d’alerte Rubis Integrity Line. Ce
dispositif a été mis en place par Rubis en 2018 et est
présenté en détail dans la section 4.4.2.3.2. Il permet
également d’effectuer des signalements de manière
anonyme.
enquêtes et sondages : des enquêtes de satisfaction
des employés et des sondages annuels (baromètres) sont
menés pour recueillir le feedback des salariés (Portugal,
Bermudes, Nigéria, Rwanda, La Réunion, etc.).
La Direction Générale des filiales est directement
responsable de la mise en place du dialogue social, avec
l’appui de leur Direction RH le cas échéant. Lefficacité de
ce dialogue est mesurée, le cas échéant au regard de la
maturité des filiales en la matière, à travers les actions
menées localement :
Ce dispositif est complémentaire aux autres canaux mis à
la disposition des salariés pour effectuer des signalements
sur de potentiels manquements au Code éthique ou à la
réglementation (cf. section 4.4.2.3.2). Un salarié souhaitant
faire part de ses préoccupations peut donc choisir le canal
le plus approprié au regard de son signalement.
les réunions avec les représentants du personnel (Afrique
du Sud, France, Espagne, Portugal, etc.) ;
En complément des modalités d’informations mentionnées
au sein de la section 4.4.2.3.2, les salariés du Groupe sont
informés de l’existence et de l’objet de ce dispositif par les
moyens suivants : des formations, l’intranet du Groupe, des
affiches de présentation dans les filiales et, pour les entités
françaises, une mention dans le règlement intérieur.
les échanges réguliers avec le personnel lui-même
(Djibouti, Éthiopie, Togo, etc.) ;
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
179
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
La procédure d’alerte précise les droits et les devoirs des
lanceurs d’alerte afin d’assurer son bon fonctionnement
dans un climat de confiance. Ils sont notamment protégés
contre les représailles comme le détaille la section 4.4.2.3.2.
aux entités d’informer Rubis SCA de tout incident
significatif, incluant ceux relatifs à des questions en matière
de droits humains.
Par ailleurs, lorsqu’un impact négatif significatif sur le
personnel est identifié, le management local de chaque
filiale est tenu de prendre des mesures correctives
appropriées pour y remédier. Cette obligation s’inscrit dans
le cadre de la politique globale du Groupe en matière de
respect des droits humains et de la dignité des personnes
réaffirmée dans son Code éthique, conformément aux
conventions internationales et aux législations nationales
en vigueur.
Le Groupe ne dispose pas à ce stade d’un processus par
lequel il tenterait d’évaluer la confiance portée au système
d’alerte par les salariés.
4.3.1.2.8 CAS, PLAINTES ET IMPACTS GRAVES
SUR LES DROITS HUMAINS [S1-17]
Le dispositif d’alerte éthique Rubis Integrity Line est
complété par des dispositifs locaux. Une procédure impose
4.3.1.3 Sécurité de l’emploi
Des inquiétudes en matière de sécurité de l’emploi
pourraient avoir un impact sur le bien-être physique et
mental des salariés. Dans le secteur de l’énergie, les cycles
économiques et les évolutions technologiques peuvent
influencer fortement les besoins en main-d’œuvre,
notamment en termes de qualification (cf. section 4.3.1.11).
couvertes par des accords d’entreprise, cet enjeu est
également géré par ce biais.
4.3.1.3.2 ACTIONS [S1-4]
L’activité Support & Services (transport maritime) recourt
à des travailleurs issus d’agences d’intérim ou en contrat à
durée déterminée d’usage afin de répondre aux fluctuations
du marché et aux exigences spécifiques de chaque projet.
Ces effectifs non permanents ne sont pas pris en compte
dans les indicateurs sociaux publiés. Le Groupe est
néanmoins vigilant à ce que les conditions de travail de ces
équipages soient en ligne avec les conventions de
l’Organisation internationale du travail (OIT) qui leur sont
applicables. La convention du travail maritime de l’OIT
prévoit de manière complète et détaillée les droits et le
système de protection sur le lieu de travail pour les marins.
Elle vise notamment à assurer des conditions de travail
décentes pour les équipages et à établir des conditions de
concurrence loyales entre armateurs. Des audits externes
sont menés par des sociétés de vetting/certification à la
demande des entités du Groupe afin de s’assurer que les
conditions de travail sur leurs navires respectent les normes
de l’OIT. Ces audits sont menés dès lors qu’un navire est
affrété. En 2024, aucune non-conformité n’a été relevée lors
des audits externes réalisés sur le respect de la Convention
du travail maritime.
Outre ces enjeux, le personnel le plus exposé à l’enjeu de
sécurité de l’emploi est le personnel présent sur les navires,
ceux-ci étant majoritairement embauchés via des contrats
à durée déterminée d’usage. Ces CDD étaient au nombre
de 166 au 31 décembre 2024, ce qui représente 3,8 % des
salariés. Dans les autres activités du Groupe, plus de 93 %
des effectifs ont des contrats permanents.
4.3.1.3.1 POLITIQUES [S1-1]
En matière de sécurité de l’emploi, le Groupe ne dispose pas
de politique centralisée unique. Cependant, l’ensemble des
filiales du Groupe s’engagent à respecter le droit local en la
matière, ainsi que le Code éthique du Groupe (cf. section
4.3.1.2.3). Lobjectif est de protéger les travailleurs de la
précarité de l’emploi, en particulier concernant les
populations les plus vulnérables (cf. section 4.3.1.1). Le
respect de ces politiques est assuré au plus haut niveau par
la Direction Générale des filiales, avec l’appui, le cas
échéant, des Ressources Humaines. Dans les entités
4.3.1.4 Temps de travail
Rubis s’assure du respect des lois et réglementations
applicables en matière de temps de travail. Au sein de la
branche Distribution d’énergies, les équipages des navires
et les chauffeurs de transport routier sont plus susceptibles
d’être exposés au risque d’amplitudes horaires importantes.
Les trajets maritimes sont souvent longs. Ils impliquent des
horaires irréguliers, incluant des quarts de nuit et des week-
ends, dictés par les conditions météorologiques. Les trajets
routiers sur de longues distances peuvent accroître le risque
d’accidents, notamment en raison de la fatigue, de la baisse
de vigilance et du temps d’exposition sur la route. Ces
conditions de déplacement peuvent altérer la récupération
physique et nuire à l’équilibre entre vie professionnelle et vie
personnelle. Cette question du temps de travail est d’autant
plus prégnante dans les pays où la réglementation locale
sur le temps de travail et la rémunération des heures
supplémentaires n’est pas en ligne avec les conventions de
l’OIT, ce qui concerne 47,3 % des effectifs du Groupe. Dans
ces pays, les filiales mettent en œuvre des mesures allant
au-delà de la réglementation locale.
180
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
réglementations locales, sont alignées avec les conventions
de l’OIT en raison de normes internes plus favorables.
4.3.1.4.1 POLITIQUES [S1-1]
Les filiales appliquent les principes du Code éthique qui
rappelle le respect des conventions de l’OIT et mettent en
place, au besoin, des actions spécifiques, comme le
montrent les exemples ci-dessous.
À la suite de l’analyse des résultats de cette cartographie,
le Groupe a défini des plans d’action individualisés pour les
filiales qui se situent dans des zones à risque plus élevé et
un plan d’action « standard » dans les entités identifiées
comme moins exposées aux risques. Ces plans daction sont
en cours délaboration et seront déployés au cours de lannée
2025.
4.3.1.4.2 ACTIONS [S1-4]
Dans certains pays, où la branche Distribution d’énergies
opère, les durées légales de travail ainsi que la rémunération
des heures supplémentaires ne sont pas en ligne avec celles
établies par les conventions de l’OIT. Cependant, une
cartographie des enjeux relatifs aux droits humains dans
les activités du Groupe en 2022 a permis de confirmer que
les durées légales du travail et la rémunération des heures
supplémentaires dans ces dernières, indépendamment des
Au sein de la branche Distribution d’énergies, notamment
pour les chauffeurs de transport routier, un système de
tracking GPS est mis en place au sein de la flotte de
camions transportant des matières dangereuses
permettant un meilleur suivi des temps de repos des
chauffeurs et du respect des itinéraires imposés.
4
4.3.1.5 Salaire décent [S1-10]
Une rémunération inférieure au seuil d’un salaire décent
pourrait entraîner des conséquences économiques et sociales
pour les salariés du Groupe. Cela pourrait notamment affecter
leur qualité de vie, leur pouvoir d’achat et leur motivation,
tout en augmentant les risques de précarité et de turnover.
Bien que le Groupe n’ai pas encore mis en place de politique
spécifique sur le salaire décent, il s’assure d’ores et déjà que
ses salariés perçoivent a minima le salaire minimum légal
dans les pays où celui-ci est en vigueur.
ressources humaines au sein du Groupe. Il conviendra en
premier lieu d’initier prochainement l’analyse des niveaux
de rémunération de l’ensemble des salariés. Tout en ayant
conscience que la notion de salaire minimum légal ne
répond pas à la notion de salaire décent, le Groupe est
toutefois en mesure de confirmer que :
25 % des salariés de Rubis, se trouvant en Europe
(dont 97,8 % en France), sont dans des pays ayant défini
un salaire minimum légal ;
94,2 % des salariés des filiales sont couverts par un
salaire minimum légal et 100 % d’entre eux perçoivent
une rémunération au moins égale à ces minima.
4.3.1.5.1 POLITIQUES [S1-1]
Le Groupe n’a pas formalisé de politique salariale commune
en raison de la gestion décentralisée des ressources
humaines et de l’autonomie laissée aux filiales. Toutefois,
chaque filiale est responsable de sa politique de
rémunération et doit s’assurer que celle-ci est cohérente
avec les emplois occupés et le niveau de vie local. En aucun
cas, les rémunérations ne sauraient être en deçà des
salaires minimaux en vigueur sur le territoire. Le Code
éthique pose le respect des lois et des réglementations en
vigueur sur le respect d’un salaire minimum légal dans
chaque pays où le Groupe opère comme une exigence
essentielle (cf. section 4.3.1.2.3).
Dans les pays où il n’existe pas de minimum local, 100 %
considèrent que le salaire instauré par la filiale est adapté
au niveau de vie local.
En 2024, des équipes du Groupe (Rubis SCA et la branche
Distribution dénergies) ont participé à un cycle de formation
organisé par le Pacte mondial afin d’amorcer les réflexions
sur le salaire décent.
Revues salariales
L’ensemble des salariés du Groupe perçoit un salaire de
base, auquel peuvent s’ajouter des rémunérations
complémentaires liées à la performance collective ou
individuelle des salariés (salaire variable, primes). Les revues
salariales sont organisées au sein de chaque filiale selon la
politique salariale décidée par sa Direction et résultant des
négociations annuelles obligatoires, le cas échéant. Les
révisions salariales prennent en considération plusieurs
facteurs, tels que l’emploi occupé, la qualité du travail fourni
par le collaborateur, le coût de la vie, etc. de telle sorte que
les salaires soient cohérents avec les pratiques du marché.
En sus des rémunérations fixes, certaines entités du Groupe
permettent aux salariés de bénéficier d’avantages sociaux
et de dispositifs d’épargne salariale, leur donnant ainsi la
possibilité de se constituer un capital et de compléter leurs
revenus professionnels.
4.3.1.5.2 ACTIONS [S1-4]
La mise en place d’une politique relative au salaire décent
constitue un chantier majeur nécessitant d’importants
travaux préalables eu égard à la gestion décentralisée des
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
4.3.1.6 Liberté d’association et négociation collective [S1-8]
L’absence ou l’insuffisance d’interactions entre l’entreprise
et ses employés ou leurs représentants pourrait limiter la
capacité des salariés à exprimer leurs préoccupations et à
négocier de meilleures conditions de travail. Cela pourrait
entraîner une baisse de l’engagement des salariés, ainsi
qu’une détérioration du climat social au sein de l’entreprise.
syndicats, les filiales concernées ont mis en place des
dispositifs alternatifs :
des réunions trimestrielles ou semestrielles rassemblant
l’ensemble des salariés pour échanger sur les enjeux
sociaux ;
l’organisation d’événements informels tels que des
déjeuners ou afterworks pour favoriser le dialogue ;
4.3.1.6.1 POLITIQUES [S1-1]
la mise en place de boîtes à idées afin de recueillir les
suggestions des salariés.
Les politiques transverses (cf. section 4.3.1.2.3) s’appliquent
à l’IRO. Plus précisément, le Groupe s’engage dans son Code
éthique à respecter les conventions fondamentales de
l’Organisation internationale du travail 87 et 98 et à
défendre la liberté dassociation et de négociation collective.
Branche Distribution dénergies
43 accords collectifs, accords d’entreprise ou décisions
unilatérales de l’employeur ont été signés au sein de la
branche Distribution d’énergies en 2024, couvrant plus de
2 400 salariés. Ces accords portent principalement sur la
performance collective (PEE, intéressement, participation)
ou sur des aspects plus généraux, tels que l’aménagement
des horaires de travail, le recrutement, etc.
68 % des effectifs sont situés dans des pays ayant adopté
des réglementations en ligne avec les conventions
fondamentales de l’OIT sur la liberté d’association et la
négociation collective.
À ce jour, une trentaine de filiales au sein du Groupe ont mis
en place des accords relatifs au dialogue social pour leurs
salariés.
Activité Production délectricité
photovoltaïque
Sept accords collectifs, accords d’entreprise ou décisions
unilatérales de lemployeur ont été signés au sein de lactivité
Production d’électricité photovoltaïque en 2024, couvrant
plus de 230 salariés.
4.3.1.6.2 ACTIONS [S1-4]
Dans les pays où la législation locale ne prévoit pas de
dialogue social formalisé ou ne reconnaît pas lexistence des
COUVERTURE DES NÉGOCIATIONS COLLECTIVES ET DIALOGUE SOCIAL
Couverture des négociations collectives
Salariés — Europe
Dialogue social
Représentation sur le lieu de travail (Europe)
(pour les pays avec plus de 50 salariés (pour les pays avec plus de 50 salariés représentant
Taux de couverture
0 – 19 %
représentant plus de 10 % du total des salariés)
plus de 10 % du total des salariés)
-
-
20 – 39 %
-
-
40 – 59 %
-
-
-
-
60 – 79 %
80 – 100 %
France
France
Parmi l’ensemble des pays du Groupe, la France est le seul pays dépassant 50 salariés et représentant plus de 10 % des
effectifs totaux où un dialogue social formalisé est prévu par la législation.
182
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.1.7 Protection sociale [S1-11]
Conscient de son rôle sociétal et désireux de lutter contre
les inégalités, le Groupe permet, au travers de la mise en
place de régimes de protection sociale, de protéger la santé
des salariés et, aux plus vulnérables, d’affronter les crises et
les accidents de la vie.
d’assurance (par exemple, NHIS au Nigéria, Code de
prévoyance sociale à Madagascar), dispositifs
spécifiques couvrant les accidents du travail et les
maladies professionnelles ;
aux Caraïbes (par exemple, Jamaïque, Haïti) : assurance
collective incluant assurance maladie, accident et
prévoyance retraite.
Le Groupe s’efforce ainsi d’assurer une couverture sociale
pour l’ensemble des salariés y compris ceux opérant dans
des pays où elle n’est pas obligatoire.
Le contrat de prévoyance souscrit par l’entreprise auprès
d’une société d’assurance permet de maintenir le niveau de
vie des salariés de l’entreprise et de leurs familles en cas de
besoin (arrêt de travail, invalidité, décès).
4.3.1.7.1 POLITIQUES [S1-1]
La politique de protection sociale dépend du cadre
réglementaire et des pratiques locales spécifiques. Au sein
de l’Union européenne, les entités du Groupe s’appuient sur
le droit local et/ou les conventions collectives applicables.
Au sein du Groupe, 100 % des effectifs sont couverts par
une politique de protection sociale, qui comprend a minima
la prise en charge des frais de santé et la prévoyance, en
conformité avec les réglementations locales et les
standards du Groupe.
Les objectifs de ces dispositifs obligatoires et volontaires
sont :
4
d’assurer à l’ensemble des employés une couverture
sociale adaptée ;
d’offrir des garanties complémentaires lorsque cela est
nécessaire afin d’améliorer la protection des salariés
contre les risques liés à la santé, l’invalidité, les accidents
du travail et la vieillesse ;
Le Groupe assure le suivi et évalue la couverture des filiales
par des politiques en matière de protection sociale de la
manière suivante :
de faciliter l’accès à des régimes d’assurance maladie et
de prévoyance pour les salariés et, dans certains cas,
leurs ayants droit.
collecte des données relatives à la couverture sociale via
le système de reporting interne ;
Au 31 décembre 2024 (1)
:
contrôle, confié aux RH locaux, du respect des obligations
réglementaires et des engagements contractuels en
matière de prévoyance et de couverture sociale et
évaluation des risques liés à la protection sociale,
notamment en cas d’évolution législative ou de
modification des régimes en place.
96,7 % des salariés sont bénéficiaires d’une couverture
maladie (accident du travail et handicap), obligatoire ou
non ;
61,8 % des salariés sont bénéficiaires d’une couverture
chômage, obligatoire ou non ;
98,8 % des salariés sont bénéficiaires d’une couverture
frais de santé, obligatoire ou non ;
4.3.1.7.2 ACTIONS [S1-4]
65,1 % des salariés sont bénéficiaires d’une couverture
congé parental, obligatoire ou non ;
La protection sociale repose sur la réglementation et les
pratiques locales, certaines filiales ont décidé de mettre en
place, de manière volontaire, des dispositifs qui vont au-
delà des exigences réglementaires.
97,2 % des salariés sont bénéficiaires d’une couverture
retraite, obligatoire ou non.
À titre d’exemples :
Par exemple, dans les pays où aucune couverture obligatoire
des frais de santé n’existe, soit le cas de 16 filiales, 100 %
d’entre elles ont volontairement mis en place une protection
permettant la prise en charge de ces frais. Concernant la
couverture maladie, sept filiales ne sont pas soumises à une
obligation légale, et parmi elles, 85,7% ont instauré, de leur
propre initiative, une protection pour assurer cette prise en
charge.
en Europe (par exemple, Portugal, France, Suisse) :
régimes complémentaires d’assurance maladie,
couverture en cas d’incapacité temporaire ou
permanente, assurances vie et retraite ;
en Afrique (par exemple, Nigéria, Kenya, Afrique du Sud,
Madagascar) : application des régimes nationaux
(1) Plus de détails concernant le périmètre des indicateurs sont présents dans la section 4.5 Note méthodologique.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
4.3.1.8 Équilibre vie professionnelle/vie privée [S1-15]
Un déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie privée
pourrait impacter négativement l’engagement et le bien-
être des salariés. Une charge de travail excessive ou des
horaires inadaptés pourraient dégrader la santé physique
et mentale des salariés en générant stress, fatigue et
insatisfaction et nuire à la motivation et à la productivité
des équipes.
maintenir l’efficacité opérationnelle tout en garantissant
des périodes de repos régulières pour le personnel concerné.
Les cadres qui disposent d’une autonomie dans l’exercice
de leurs fonctions, bénéficient d’une flexibilité pour organiser
leur travail et ne sont pas soumis à un horaire collectif. Ils
représentent 17,8 % des effectifs du Groupe.
Par ailleurs, dans un contexte d’évolution des outils
technologiques et des modèles organisationnels, des
accords relatifs au télétravail ont été mis en place au sein
de plusieurs entités en France ainsi que dans différents pays
d’Europe. Ces initiatives, destinées aux catégories de
salariés dont les missions le permettent, facilitent la
conciliation entre vie professionnelle et vie privée.
4.3.1.8.1 POLITIQUES [S1-1]
Il n’existe pas de politique centralisée unique, chaque filiale
appliquant ses propres dispositifs en fonction des
réglementations locales, des conventions collectives et des
pratiques internes.
Par ailleurs, Rubis s’engage, via son Code éthique, à
maintenir des rythmes de travail raisonnables pour
permettre à chacun de s’épanouir et de trouver un équilibre
vie professionnelle/vie privée (cf. section 4.3.1.2.3).
Une réduction du temps de travail est appliquée dans
certaines filiales (par exemple, Portugal : entre 35
et 38 heures contre 40 heures légales et au Maroc :
36,5 heures contre 44 heures légales).
Il relève ensuite de la responsabilité des filiales du Groupe
de mettre en place des dispositifs adaptés aux réalités
locales.
Congés et parentalité
Tous les salariés bénéficient d’un socle minimal de congés
payés annuels, avec des durées variant selon les
réglementations locales (par exemple, 24 jours en Afrique
du Sud, 30 jours à Madagascar).
4.3.1.8.2 ACTIONS [S1-4]
Organisation du temps de travail
Le Groupe s’efforce d’adapter les horaires de travail en
fonction des spécificités de chaque poste et des
organisations.
En matière de parentalité, plusieurs filiales renforcent les
congés légaux (par exemple, au Kenya, l’entité accorde un
mois de congé maternité supplémentaire par rapport au
droit national, l’entité Suisse étend le congé maternité à
16 semaines payées à 100 % (contre 14 semaines à 80 %
du salaire dans le droit national)).
Les effectifs travaillant sur les sites industriels dans les
opérations occupent principalement des postes en continu,
organisés en équipes successives (3x8), afin d’assurer une
continuité de production. Cette organisation permet de
Des congés supplémentaires sont accordés pour des
événements familiaux (mariage, naissance, adoption, décès,
déménagement, obligations familiales).
POURCENTAGE DE SALARIÉS ÉLIGIBLES ET AYANT PRIS DES CONGÉS FAMILIAUX PAR GENRE *
Pourcentage
31/12/2024
Pourcentage des salariés ayant droit à des congés familiaux
Pourcentage de femmes ayant pris des congés familiaux
Pourcentage d’hommes ayant pris des congés familiaux
Pourcentage de salariés éligibles ayant pris des congés familiaux
98,2
1,8
3,2
5
*
Plus de détails concernant le périmètre des indicateurs sont présents dans la section 4.5 Note méthodologique.
collaborer. Le Groupe encourage également la participation
à des événements qui unissent les équipes autour de causes
communes, contribuant ainsi à un environnement de travail
épanouissant. En outre, des programmes de mentorat ont
été instaurés dans certaines filiales, offrant aux salariés
l’opportunité de partager leurs compétences et de
développer des relations enrichissantes, propices à une
meilleure gestion du travail et de la vie personnelle.
Engagement au travail
Le Groupe soutient activement les initiatives qui favorisent
un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée. Dans
cette optique, des ateliers de team-building sont
régulièrement organisés dans plusieurs filiales, comme en
Jamaïque, France, Maroc, Espagne et Madagascar
permettant aux salariés de renforcer leurs liens tout en
bénéficiant d’occasions pour se détendre et mieux
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.1.9 Santé et sécurité [S1-14]
Dans un secteur où les risques industriels et opérationnels
sont significatifs, tout incident en matière de sécurité, de
santé ou de sûreté pourrait générer des risques pour
l’intégrité physique des salariés (maladie, blessure, voire
dans les situations les plus graves un décès). Un tel
événement pourrait entraîner une perte de confiance des
salariés envers l’entreprise, affecter l’organisation des
travailleurs concernés et, en l’absence d’une protection
sociale adéquate, les impacter financièrement.
les propriétés intrinsèques des produits manipulés et les
conditions de manipulation, nécessitant des mesures
adaptées pour garantir une manipulation sécurisée des
matières dangereuses ;
la sécurité routière, avec un suivi renforcé des transports,
puisque les véhicules acheminant les produits parcourent
chaque année de nombreux kilomètres.
En outre, le Groupe exerce ses activités dans des pays ou
des zones où les travailleurs peuvent être exposés à des
risques de sûreté. Les entités concernées mettent en œuvre
des dispositifs de prévention des risques.
Rubis accorde une attention particulière à la sécurité et à
la santé au travail, en intégrant une gestion rigoureuse des
risques spécifiques à ses activités opérationnelles. Cela
inclut notamment :
4
4.3.1.9.1 POLITIQUES [S1-1]
Champ
d’application
de la politique
Responsable de la mise
en œuvre opérationnelle
de la politique
Nom de
la politique
Description
de la politique
La charte HSE de la branche stipule que les risques affectant
la santé et la sécurité des travailleurs doivent faire l’objet
d’évaluations régulières et que des mesures préventives
et correctives doivent être mises en place en conséquence.
Charte HSE de la
branche Distribution
d’énergies
Distribution
d’énergies
Direction Technique & HSE
Direction des Ressources
Humaines, Direction du
Développement, Direction
Engineering Procurement
Construction et Direction
Exploitation & Maintenance
Charte QHSE de
l’activité Production
d’électricité
L’activité Production d’électricité photovoltaïque s’engage
à garantir les conditions optimales pour la sécurité des
salariés au travail, avec pour objectif zéro accident.
Production
d’électricité
photovoltaïque
photovoltaïque
Conformément aux réglementations locales et aux
standards internationaux (ISO 45001, OHSAS 18001), le
Groupe vise à assurer un environnement de travail sûr et à
développer une culture de prévention des risques
professionnels. Lobjectif est de réduire les accidents,
d’améliorer les conditions de travail et de responsabiliser
chaque acteur.
Toutes les filiales se doivent de définir en complément du
Code éthique et des chartes HSE une politique en matière
de sécurité et de santé au travail, portant essentiellement
sur :
l’identification, l’évaluation et la prévention systématique
des risques professionnels sur chaque site ;
l’obligation de déclaration et d’analyse des incidents et
presque-accidents ;
La branche Distribution d’énergies et l’activité Production
d’électricité photovoltaïque déploient sur l’ensemble de leurs
sites des chartes en matière d’hygiène, santé, sécurité et
environnement, ainsi que les actions qui en découlent. Ces
chartes sont applicables à tout personnel travaillant sur les
sites du Groupe. Elles fixent des standards élevés de
sécurité et sont mises en œuvre sur chaque site par des
équipes dédiées. Le suivi de la mise en œuvre des chartes
HSE est sous la responsabilité des équipes managériales
et opérationnelles. Des systèmes de reporting dédiés sont
en place, lesquels permettent la remontée d’informations
relatives aux accidents et le suivi d’indicateurs. De plus, le
respect des conditions de sécurité et des règles fixées par
ces chartes fait l’objet d’un contrôle régulier (cf. section 3.2).
l’application stricte des protocoles de sécurité et le port
obligatoire des équipements de protection individuelle
(EPI) ;
l’intégration des mesures de sécurité dès la conception
des infrastructures et des processus de travail.
L’ensemble des filiales applique une politique stricte
concernant l’usage de drogues et la consommation d’alcool
en interdisant leur consommation. Ces mesures visent à
réduire les risques d’accidents du travail, protéger la santé
du personnel et favoriser un environnement de travail sûr.
100 % des salariés sont couverts par un système de gestion
de la sécurité et 98,8 % des salariés sont couverts par un
système de gestion de la santé fondé sur des exigences
légales et/ou des normes ou lignes directrices reconnues.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
Sur le périmètre Distribution d’énergies, la refonte du
processus de déclaration des accidents est pleinement
opérationnelle depuis 2023 et permet d’avoir une meilleure
visibilité sur la survenue des accidents. En 2024, la branche
a enregistré 44 accidents entraînant un arrêt de travail
supérieur à un jour, dont 7 en Afrique du Sud et 15 au
Portugal. Près des deux tiers des accidents avec arrêt de
travail ont pour cause une chute de plain-pied ou sont liés
à des opérations de manutention avec pour conséquences
des entorses et des douleurs musculosquelettiques. Les
efforts fournis depuis plusieurs années par les filiales en
matière de santé et de sécurité, via la sensibilisation des
salariés aux risques liés aux activités et l’amélioration des
procédures QHSE ont permis de réduire progressivement le
taux de fréquence des accidents du travail. Ce taux a
diminué de 34,1 % depuis 2015 au sein de la branche
Distribution d’énergies (taux de 8,2 en 2015 contre 5,4
en 2024, pour 1 million d’heures travaillées).
4.3.1.9.2 ACTIONS [S1-4]
Sécurité et prévention : protéger les salariés
en environnement industriel complexe
Accidents du travail
Le nombre d’accidents du travail avec arrêt supérieur à un
jour enregistrés par les services RH des filiales est en hausse
par rapport à l’exercice précédent (52 en 2024 contre 46
en 2023). Si l’évolution de ce taux de fréquence est un
indicateur de suivi important pour le Groupe, les équipes
mènent un travail de fond plus global afin de s’assurer que
tous les accidents, quelle que soit leur zone de survenance,
soient remontés. Le Groupe s’attache ainsi à avoir un
reporting de toutes les filiales aussi complet que celui
imposé par la réglementation européenne. Outre l’analyse
de la variation du taux de fréquence, la qualité du reporting,
qui peut conduire à des variations à la hausse, est donc
également un indicateur clé de la culture sécurité.
Taux de fréquence Taux de fréquence
des accidents
des accidents
du travail avec
arrêt (pour
200 000 heures
travaillées)
Nombre
du travail
avec arrêt (pour
1 million d’heures
travaillées)
Dont nombre
de décès dus
à des maladies
professionnelles
d’accidents
du travail avec
arrêt > 1 jour
Dont nombre
d’accidents
mortels
Nombre
de maladies
professionnelles
2024
2023
2024
2023
2024
2023
2024
2023
2024
2023
2024
2023
Holding
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Distribution
d’énergies
44
43
0
0
5,4
6
1,1
1,2
5
0
0
0
Production
d’électricité
photovoltaïque
8
3
0
0
21,7
13,1
4,3
2,6
0
0
0
0
TOTAL
52
46
0
0
6
6,2
1,2
1,2
5
0
0
0
Le nombre de jours perdus en raison d’accidents du travail
avec arrêt des salariés est de 2 243 jours.
Prévention des accidents du travail
Le Groupe place la prévention des accidents du travail au
cœur de ses priorités, mettant en œuvre des actions
continues pour garantir un environnement de travail sûr et
sain.
Le nombre de jours perdus en raison de problèmes de santé
liés au travail est de 145 jours.
Aucun décès dû à des accidents du travail ou à des
maladies professionnelles ne s’est réalisé sur la période de
référence.
En complément des formations régulières, des audits de
sécurité et des dispositifs de prévention (par exemple, le
permis de travail dématérialisé, la revue trimestrielle des
indicateurs de performance HSE, le partage de retour
d’expérience avec les filiales, etc.) sont déployés afin de
réduire les risques professionnels et de renforcer la culture
de la sécurité au sein des équipes.
Concernant les prestataires extérieurs intervenant sur les
sites du Groupe, un suivi des accidents survenant sur les
sites est en place : 22 accidents en 2024, sans accident
mortel.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
NOMBRE DE SALARIÉS FORMÉS EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ
31/12/2024
2 865
31/12/2023
2 431
Distribution d’énergies
Production d’électricité photovoltaïque
TOTAL
78
21
2 943
2 452
De manière générale, les efforts de prévention des risques
ont été maintenus avec 68,9 % de salariés formés en
matière de santé et de sécurité en 2024 (59,5 % en 2023).
L’activité Production d’électricité photovoltaïque possède
également ses propres dispositifs décentralisés de
remontée des données. Les filiales déclarent les accidents
via des fiches déclaratives ou des fichiers de suivi qui sont
ensuite compilés si nécessaire et agrégés annuellement au
niveau de la branche.
Par ailleurs, depuis 2015, la rémunération variable de la
Gérance de Rubis SCA intègre un critère relatif à l’évolution
de l’accidentologie (taux de fréquence des accidents du
travail par million d’heures travaillées), marquant son
engagement et son implication sur les enjeux de sécurité.
Renforcer la sécurité routière
4
La sécurité des transports, et notamment la réduction des
accidents routiers, est une priorité pour le Groupe, en
particulier dans la branche Distribution d’énergies. En
complément de la réglementation applicable au transport
de matières dangereuses, des mesures supplémentaires
sont mises en place pour le transport routier. Afin de prévenir
les accidents, certaines filiales de la branche renforcent
leurs programmes de prévention des risques routiers et
mettent en œuvre des consignes spécifiques adaptées aux
contextes locaux, comme l’interdiction de circuler de nuit
dans certains pays, ainsi que des tests aléatoires
d’alcoolémie et de dépistage de drogues.
Enfin, dans les filiales françaises du Groupe, le système de
prévention des accidents du travail sappuie sur le Document
unique denregistrement des risques professionnels (DUERP)
qui permet de recenser et d’évaluer les risques pour la santé
et la sécurité auxquels peuvent être exposés les salariés.
Ce document a pour but de définir et d’organiser la
procédure de rapport et le flux d’informations associé entre
la filiale et ses salariés lorsqu’un accident se produit. Il
permet également de lister les actions de prévention mises
en place ou à mettre en place pour prévenir ces risques.
Prévention des maladies professionnelles et non
professionnelles
Des programmes de formation à la conduite défensive sont
déployés dans les pays où le risque routier est accru en
raison des habitudes de conduite, des longues distances à
parcourir, de la mauvaise qualité des infrastructures
routières ou des spécificités des produits transportés. Les
pays d’implantation du Groupe considérés comme les plus
exposés aux risques de sécurité routière sont ceux identifiés
parmi les 100 pays les plus accidentogènes selon l’OMS :
details/GHO/estimated-road-traffic-death-rate-(per-
100-000-population). En 2024, 81 % des chauffeurs (84 %
des chauffeurs salariés et 81 % des chauffeurs externes)
ont été formés à la conduite défensive (cf. section 4.3.3.6).
Le Groupe accorde une attention particulière aux risques
de maladies professionnelles et propose des formations
gestes et postures pour les employés exposés. En matière
de santé, des campagnes de mesure d’exposition sont
menées par certaines filiales européennes, pour évaluer les
niveaux de produits chimiques, bruits, vibrations, légionelles
et amiante.
Le Groupe est également présent dans des zones où
certaines maladies non professionnelles présentent des
risques. Des programmes de sensibilisation et d’assistance
sont mis en place dans certaines filiales pour lutter contre
des épidémies spécifiques, telles que le sida (Afrique du
Sud), Ebola et la malaria (Nigéria), la peste (Madagascar),
le choléra (Haïti) et le chikungunya (Caraïbes).
Prévention des risques en matière de sûreté
Dans les zones ou pays plus particulièrement exposés aux
risques sécuritaires, les mesures de protection des
personnels (permanents ou missionnaires) et des sites sont
définis et renforcés selon l’évaluation et l’évolution des
risques environnants afin de faire face aux actes de
malveillance, d’intrusion ou de kidnapping.
Enfin, des systèmes de couverture sociale privés sont mis
en place pour permettre aux salariés d’accéder aux soins
nécessaires (cf. section 4.3.1.7).
Procédure d’information et de déclaration
d’accident Groupe
Au sein de la branche Distribution d’énergies, la Direction
Technique & HSE a développé un outil de remontée en
temps réel des presque-accidents et des accidents.
L’activité de transport maritime peut être exposée à des
actes de piraterie dans certaines zones dans lesquelles elle
est opérée (notamment dans le golfe de Guinée ou dans
locéan Indien). Les recommandations relatives aux territoires
qualifiés de « zones à haut risque » par l’Organisation
maritime internationale sont prises en compte.
R U B I S
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187
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
Santé mentale au travail : prévenir
les risques psychosociaux
Suivi des risques psychosociaux
La prévention des risques psychosociaux permettant
d’assurer un environnement de travail sain, il est de la
responsabilité du Groupe d’y accorder une attention
particulière. À titre d’illustration, depuis 2023, l’activité
Production d’électricité photovoltaïque offre la possibilité à
ses salariés de bénéficier doutils dédiés au bien-être mental
via une plateforme spécialisée dans la prévention des
risques psychosociaux et la qualité de vie et des conditions
de travail. Cette application met à disposition divers
contenus visant notamment à prévenir l’épuisement
professionnel et à faciliter la déconnexion. Au sein de la
branche Distribution d’énergies, différentes filiales
(Madagascar, Nigéria, Djibouti, etc.) ont mené des actions
pour sensibiliser à la santé mentale et au bien-être des
employés. Certaines ont organisé des journées de
sensibilisation, des formations sur la qualité de vie au travail
et des séminaires dédiés, notamment pour les marins.
Lutte contre les agissements sexistes
etleharcèlement
Le Groupe accorde une importance particulière à la
prévention des comportements inappropriés au sein de
l’entreprise. Des actions de sensibilisation au harcèlement
moral, au harcèlement sexuel et aux agissements sexistes
sont mises en place pour assurer la sécurité physique et
morale des salariés. Ces initiatives, qui prennent la forme
de sessions de formation, de campagnes de communication
et de dispositifs d’alerte, visent à promouvoir un cadre de
travail respectueux et inclusif.
4.3.1.9.3 CIBLES [S1-5]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Réduire les accidents du travail
en situation d’exploitation
avec arrêt > 1 jour des salariés
Taux de fréquence des
accidents avec arrêt > 1 jour
(hors accidents de trajet)
Jusqu’en 2025 : taux de
fréquence des accidents
avec arrêt < 4,5
Groupe
6
6,2
Nombre de décès
consécutifs à un accident
du travail
Atteindre et maintenir le
0 accident mortel (salariés)
Groupe
Jusqu’en 2025 : 0
0
0
Sensibiliser aux accidents
de la circulation dans le cadre
de l’activité (salariés)
Taux de formation en
defensive driving dans les
pays les plus exposés
2023 : 100 % des
chauffeurs des pays
les plus exposés
84 % des
chauffeurs chauffeurs
salariés salariés
88 % des
Distribution
d’énergies
Concernant l’objectif de former 100 % des chauffeurs des pays les plus exposés au defensive driving, il s’agit d’un effort
continu des filiales pour veiller à réduire les risques générés par la circulation des camions pour les besoins de leur activité.
La principale difficulté rencontrée est le turnover élevé des chauffeurs dans certains pays, ce qui complique leur formation
dans les délais impartis.
4.3.1.10 Diversité et équité [S1-9 et S1-12]
Les discriminations fondées sur le genre, l’âge, le handicap
ou tout autre critère sont susceptibles de porter atteinte à
l’intégrité morale des salariés et candidats. Labsence de
politiques inclusives pourrait freiner laccès aux opportunités
et limiter l’épanouissement professionnel des individus au
sein de l’entreprise.
la Direction Générale qui délègue à la Direction RH le cas
échéant.
Des accords dentreprise promouvant l’inclusion des femmes
et l’égalité professionnelle ont en outre été conclus dans
certaines filiales du Groupe, venant compléter les mesures
déjà existantes en matière de lutte contre la discrimination
à l’embauche, d’égalité de rémunération ou encore de
déroulement de carrière. Parmi les politiques et accords
signés par les filiales en 2024 : à Madagascar, une charte a
été signée pour promouvoir une société bienveillante envers
les femmes, avec des objectifs tels que le renforcement des
mesures en faveur de la parentalité, la prise en compte des
enjeux de santé des femmes, la lutte contre le sexisme et
les violences sexuelles et la protection des droits des
femmes ; en Martinique, des engagements ont été pris sur
le recrutement, la rémunération et la carrière des femmes
via un accord collectif ; au Kenya, une politique de
recrutement et une structure salariale garantissent l’égalité
femmes/hommes ; au Nigéria, une politique d’égalité des
chances a été adoptée, tandis qu’à La Réunion, l’accord sur
l’égalité professionnelle signé en 2021 a été renouvelé.
Conformément à ses principes de non-discrimination et
convaincu de l’importance de la mixité pour la création de
valeur, le Groupe a mis en place des initiatives pour favoriser
l’émergence des talents sans distinction de genre.
4.3.1.10.1 POLITIQUES [S1-1]
Chaque filiale est responsable de l’application des principes
de diversité rappelés par le Groupe dans son Code éthique
à son niveau, en s’appuyant sur les réglementations locales,
les principes directeurs de l’OIT, les conventions collectives
le cas échéant, ainsi que sur des politiques internes ou des
engagements spécifiques.
Au niveau local, le bon déploiement des politiques
transverses du Groupe (cf. section 4.3.1.2.3) est assuré par
188
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
en rendant publiquement hommage au travail réalisé
par ses salariées,
4.3.1.10.2 ACTIONS [S1-4, S1-9, S1-12, S1-16,
S1-17]
mobilisation des filiales pour la Journée internationale
des droits des femmes, avec des événements dédiés à
la cause des femmes.
Égalité professionnelle
Les filiales du Groupe mettent en place, de manière
volontariste, des actions concrètes visant à renforcer la
mixité et l’égalité des chances, adaptées aux spécificités
locales et aux enjeux de chaque activité, notamment via
l’attractivité et la fidélisation des talents féminins :
Indicateurs de diversité [S1-9]
En 2024, le nombre de femmes salariées a augmenté de
7 %, représentant 27,8 % de l’effectif global (1 215 femmes
salariées au 31 décembre 2024 contre 1 135 en 2023). Au
sein de Rubis SCA, les postes de Direction sont
majoritairement occupés par des femmes. À l’échelle du
Groupe, 37,8 % des postes à responsabilités (managers et
cadres) sont occupés par des femmes, proportion supérieure
à leur part dans l’effectif global, et 32,6 % des femmes
exercent des responsabilités de cadre ou de manager contre
20,7 % des hommes.
talent review : processus mené conjointement entre les
managers et la fonction RH pour identifier et
accompagner les talents féminins ;
actions de sensibilisation et communication :
campagne Women’s HistoryMonth (Caraïbes), mettant
en lumière les contributions des femmes aux
événements de l’histoire et de la société contemporaine,
4
RÉPARTITION FEMME/HOMME PAR CATÉGORIE DE POSTE *
31/12/2024
31/12/2023
Non-cadres
24,7 %
Cadres
39,4 %
60,6 %
765
Managers
33,5 %
66,5 %
284
Non-cadres
24,7 %
Cadres
38,3 %
61,7 %
705
Managers
32,2 %
67,8 %
258
Femmes
Hommes
EFFECTIF
75,3 %
75,3 %
3 250
3 115
*
Plus de détails concernant le périmètre des indicateurs sont présents dans la section 4.5 Note méthodologique.
Distribution dénergies : les index dégalité femmes/hommes
des quatre sociétés françaises concernées ont été publiés
en 2025, les résultats sont stables entre l’année 2023 et
l’année 2024 :
Index égalité femmes/hommes dessociétés
françaises
Afin de comparer les écarts de rémunération entre les
femmes et les hommes en France, un index de l’égalité
professionnelle a progressivement été mis en place par la
loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir
son avenir professionnel, pour les sociétés françaises de
plus de 50 salariés.
SRPP (La Réunion) : 94/100 en 2024 (identique à l’année
2023) ;
SARA (Antilles françaises) : 81/100 en 2024 (vs 90/100
en 2023) ;
Vitogaz France : 91/100 en 2024 (vs 94/100 en 2023) ;
Cet index, noté sur 100, est calculé sur la base de quatre à
cinq critères selon l’effectif de l’entreprise :
Rubis Antilles Guyane : 98/100 en 2024 (identique à
l’année 2023).
l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes
(40 points) ;
Production délectricité photovoltaïque : les index d’égalité
femmes/hommes des deux sociétés françaises concernées
ont été publiés en 2025 :
l’écart du taux d’augmentations individuelles entre les
femmes et les hommes (35 points pour les entreprises
de moins de 250 salariés ; 20 points pour les entreprises
de plus de 250 salariés) ;
Photosol Développement : 93/100 en 2024 (identique à
l’année 2023) ;
l’écart du taux de promotions entre les femmes et les
hommes (15 points, uniquement pour les entreprises de
plus de 250 salariés) ;
Photosol Invest 2 : 93/100 en 2024.
la part de salariées augmentées au retour de leur congé
maternité (15 points) ;
le nombre de femmes représentées parmi les 10 plus
hautes rémunérations (10 points).
Les effectifs de la holding du Groupe, Rubis SCA, auxquels
sont associés ceux de la société Rubis Patrimoine pour le
suivi des indicateurs sociaux sont inférieurs aux seuils
requis.
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189
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
Équité salariale [S1-16]
Au niveau des instances dirigeantes
Le Groupe évalue l’équité salariale à travers deux
indicateurs :
Le Groupe a défini la notion de « Top 100 » ou « Top
Management », qui englobe les membres du Codir de Rubis
SCA, de Rubis Énergie et de Rubis Photosol, ainsi que les
Directeurs Généraux et Financiers de chaque pays. Ces
leaders contribuent activement à la prise de décisions
majeures influençant l’orientation stratégique et la gestion
de l’entreprise.
écart de rémunération entre les hommes et les femmes :
l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes
est calculé pour les sociétés françaises de plus de
50 salariés représentant six entités du Groupe, les
informations sont présentes dans les indicateurs de
diversité (S1-9) en section 4.3.1.10.2 ;
Le Comité de Direction Groupe, réunissant huit membres
au 31 décembre 2024 (dont les trois Gérants), est composé
à 50 % de femmes.
ratio de rémunération annuelle totale : le ratio d’équité
est présenté dans le chapitre 5, section 5.4.4.
Les Comités de Direction au sein de Rubis Énergie et de ses
filiales ainsi que de Rubis Photosol sont en moyenne
composés de 27,4 % de femmes au 31 décembre 2024
(contre 27,9 % en 2023).
Le ratio d’équité est publié sur un périmètre restreint pour
l’année 2024 qui représente les filiales françaises, soit 24 %
des effectifs du Groupe.
NOMBRE ET POURCENTAGE DE FEMMES DANS LE TOP MANAGEMENT
Indicateur
31/12/2024
26,4 %
24
% de femmes dans le Top Management
Nombre de femmes dans le Top Management
Le taux de femmes dans le top management est en ligne avec le taux de femmes dans l’effectif global (27,8 %).
Diversité générationnelle
Le Groupe promeut la diversité générationnelle en favorisant
l’intégration des jeunes générations en son sein.
de professionnalisation, ainsi que par des partenariats avec
des établissements scolaires locaux, pour organiser des
visites de sites et présenter les métiers liés à l’exploitation
et la maintenance des parcs solaires. Elle développe
notamment des partenariats avec des lycées professionnels
dont elle accueille les étudiants en stage, ce qui permet à
l’entreprise de créer un vivier de compétences répondant
aux futurs besoins de recrutement. Cela génère une
dynamique positive pour le territoire et des perspectives
d’emplois pour les jeunes diplômés. Au 31 décembre
2024, 10 alternants et 10 stagiaires étaient présents au sein
de la branche. 21 jeunes diplômés ont été embauchés en 2024.
Au 31 décembre 2024, la branche Distribution d’énergies
comptait 42 alternants et 160 stagiaires, et embauchait 33
jeunes à l’issue de leur formation. Pour ce faire, les filiales
organisent des événements auprès des écoles et nouent
des partenariats à long terme, visant à attirer de jeunes
talents et à assurer la transmission des savoirs
intergénérationnels.
Dans l’activité Production d’électricité photovoltaïque,
l’insertion professionnelle des jeunes est encouragée par
des recrutements en stage, en apprentissage et en contrats
Inclusion des personnes en situation de handicap [S1-12]
Le Groupe est engagé dans la promotion de l’insertion
professionnelle des personnes en situation de handicap à
travers des actions de sensibilisation et des initiatives de
recrutement adaptées. En la matière, la branche Distribution
d’énergies a engagé les informations suivantes : des
sessions en réalité virtuelle ont été dispensées aux salariés
pour mieux comprendre les enjeux du handicap ainsi que
des formations dédiées dispensées aux Directeurs
Généraux et Directions RH.
La branche Distribution d’énergies et l’activité Production
d’électricité photovoltaïque prévoient de lancer un
e-learning destiné à l’ensemble de leurs salariés et de
déployer de nouvelles initiatives en 2025 afin de poursuivre
les efforts initiés depuis plusieurs années et d’atteindre
l’objectif fixé de 100 % des salariés sensibilisés à la lutte
contre les préjugés et les résistances concernant les
personnes en situation de handicap.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
POURCENTAGE DE SALARIÉS EN SITUATION DE HANDICAP PAR GENRE *
31/12/2024
Pourcentage
Femmes
0 %
Hommes
0 %
Holding
Distribution d’énergies
Production d’électricité photovoltaïque
TOTAL
0,37 %
0 %
0,39 %
0,73 %
0,41 %
0,34 %
*
Plus de détails concernant le périmètre de ces indicateurs sont présents dans la section 4.5 Note méthodologique.
Lutte contre le harcèlement et la discrimination [S1-17]
Le Groupe applique une politique de tolérance zéro face à
toute forme de discrimination ou de harcèlement. Des
dispositifs et formations sont mis en place pour protéger
les salariés et promouvoir un environnement de travail
respectueux :
permet de signaler toute atteinte aux valeurs du
Groupe et aux principes d’égalité et d’inclusion ;
4
formation et sensibilisation des managers :
dans les filiales de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque, les managers ont été formés aux
bonnes pratiques du recrutement avec un focus
spécifique sur la lutte contre les discriminations.
dispositif dalerte professionnelle Rubis IntegrityLine :
accessible à tous les salariés internes, externes et
occasionnels via une plateforme sécurisée,
INDICATEURS DROITS HUMAINS
31/12/2024
Nombre d’incidents graves liés au non-respect des droits humains
0
Dont incidents graves de discrimination y compris le harcèlement
0
Nombre de plaintes déposées par les canaux de l’entreprise ou auprès des points de contact nationaux
pour les principes directeurs de l’OCDE
0
0
Montant d’amendes, sanctions et compensations liées à des incidents de non-respect des droits humains (en euros)
4.3.1.10.3 CIBLES [S1-5]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Nombre de
cas avérés de
discrimination
Lutter contre les
discriminations
Aucun cas de discrimination avéré
notamment via sa ligne d’alerte éthique
Groupe
0
0
D’ici 2025 :
Distribution
d’énergies et
Production
d’électricité
photovoltaïque
Holding
30 % de femmes en moyenne dans
les Codir (périmètre Distribution
d’énergies et Production d’électricité
photovoltaïque)
27,4 %
50 %
27,9 %
50 %
Renforcer
la mixité dans
nos équipes
Taux de femmes
dans les instances
dirigeantes
maintenir une représentation d’au
moins 30 % du genre le moins
représenté dans le Codir Groupe
Taux de salariés
sensibilisés à
la lutte contre
les préjugés et
les résistances
concernant les
personnes en
situation de
Favoriser
D’ici 2023 : 100 % des Directeurs
Généraux et membres des Directions des
Ressources Humaines sensibilisés
56,3 %
52,5 %
62,3 %*
ND
l’insertion des
personnes en
situation de
handicap
Groupe
D’ici 2025 : 100 % des salariés sensibilisés
handicap
*
Il y a eu un changement méthodologique entre l’année 2023 et 2024. La donnée 2023 est une moyenne des pourcentages alors que la donnée 2024 prend
en compte le nombre de Directeurs Généraux et membres des Directions Ressources Humaines au 31/12/2024 sensibilisés divisé par le nombre de Directeurs
Généraux et membres des Directions Ressources Humaines au 31/12/2024.
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191
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
4.3.1.11 Formation et développement des compétences [S1-13]
Le développement et l’enrichissement continu des
compétences valorisent les ressources humaines de
lentreprise et nourrissent sa performance, tout en favorisant
l’employabilité des personnes et leur avenir professionnel.
ces risques, le Groupe déploie un ensemble d’initiatives
permettant à ses salariés de se former tout au long de leur
carrière. En fonction des besoins exprimés par les salariés
lors des entretiens annuels, le Groupe investit dans des
formations généralistes pour soutenir le développement et
la valorisation des compétences tout au long de leur
carrière.
Un manque d’investissement dans la formation et
ladaptation des compétences pourrait conduire à une perte
de sens et de motivation pour les salariés. De plus, l’absence
de développement professionnel pourrait freiner leur
évolution et réduire leur employabilité, limitant ainsi la
capacité de l’entreprise à s’adapter aux évolutions du
secteur.
En 2024, 89,7 % des salariés (29,5 % de femmes et 70,5 %
d’hommes) ont bénéficié d’un entretien avec leur
responsable hiérarchique, soit 3 394 salariés sur 3 782
salariés éligibles. Chaque filiale est autonome dans la
gestion des évaluations de performance et de carrière, ce
qui lui permet de définir en interne la fréquence des revues
avec ses salariés, généralement fixée à une fois par an.
Par ailleurs, l’industrie de l’énergie peut faire face à des défis
de recrutement et de fidélisation des talents. Les difficultés
à attirer et à retenir des salariés qualifiés pourraient nuire
à la productivité et à la compétitivité de l’entreprise. Cela
rend indispensable l’investissement dans le développement
des compétences et l’amélioration des conditions de travail.
La formation continue permet à tous les employés dacquérir
de nouvelles compétences en langues, management, droit,
douanes ou encore sur les évolutions des métiers (transition
énergétique, durabilité, nouvelles technologies, IA, etc.).
4.3.1.11.1 POLITIQUES [S1-1]
La prévention des risques et la sécurité occupent une place
centrale, avec des formations aux gestes et postures, à la
sécurité industrielle, routière et environnementale, en
s’appuyant sur les standards ISO et des groupes spécialisés
(comme le Groupe d’étude de sécurité des industries
pétrolières et chimiques – Gesip).
S’appuyant sur sa feuille de route RSE (cf. section 4.3.1.2.3),
le Groupe fixe un cadre commun à l’ensemble de ses filiales
pour accompagner ces évolutions. Chaque filiale a la
possibilité de mettre en place des politiques adaptées à son
organisation. À titre d’illustration, les filiales au Nigéria et
au Kenya ont élaboré une « Politique Formation et
Développement » visant à améliorer et maintenir les
compétences de ses employés, en sadaptant aux évolutions
des postes, notamment dans un secteur d’évolution du
secteur énergétique. Cette politique est gouvernée par la
Direction Générale, le DRH, les managers et les employés
impliqués dans le processus de formation.
La plateforme d’e-learning, lancée en 2021 par le Groupe,
propose des modules sur la lutte contre la corruption, le
climat, la conformité et la cybersécurité, auxquels s’ajoute
depuis 2024 la protection des données personnelles (RGPD).
Elle continue d’évoluer, avec l’intégration prévue en 2025 de
nouveaux modules sur le handicap et les procédures HSE
pour la branche Distribution d’énergies.
Cette approche décentralisée permet à chaque filiale de
répondre de manière flexible et efficace aux besoins
spécifiques de ses salariés, tout en s’inscrivant dans une
stratégie de durabilité cohérente et supervisée au niveau
du Groupe.
Le Groupe collabore avec des partenaires tels que
lAssociation pour la prévention dans le transport
d’hydrocarbures (APTH), lAssociation de formation dans le
négoce des combustibles (Asfoneco), la Croix-Rouge, et
d’autres, pour renforcer les formations et l’assistance aux
conseillers en sécurité.
4.3.1.11.2 ACTIONS [S1-4, S1-13]
Enfin, des initiatives interservices, telles que les « Universités
d’été » de l’activité Production d’électricité photovoltaïque,
permettent également d’améliorer la compréhension des
métiers et des enjeux du Groupe, de donner du sens au
travail, renforçant ainsi la cohésion et l’intégration des
nouveaux arrivants.
Prévenir l’impact négatif : garantir
lemployabilité et le bien-être des salariés
Un manque de formation et d’adaptation des compétences
pourrait entraîner une perte de sens, de motivation et une
détérioration de l’employabilité des salariés. Pour prévenir
192
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D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
NOMBRE DE FORMATIONS DISPENSÉES ET DE SALARIÉS BÉNÉFICIAIRES
31/12/2024
31/12/2023
Nombre total
d’heures
de formation
Nombre
de salariés
bénéficiaires
Pourcentage
de salariés
formés
Nombre total
d’heures
de formation
Nombre
de salariés
bénéficiaires
Pourcentage
de salariés
formés
Holding
484
94 152
3 841
28
3 763
252
96,6 %
92,4 %
92,3 %
92,4 %
788
97 241
1 441
18
3 537
133
69,2 %
90,1 %
77,8 %
89,5 %
Distribution d’énergies
Production d’électricité photovoltaïque
TOTAL
98 477
4 043
99 470
3 688
Les heures de formation sont en légère baisse : 98 477heures
de formations (- 1 % par rapport à 2023) ont pu être
dispensées en 2024 au sein du Groupe, dont certaines à
distance. Le nombre de salariés bénéficiaires a augmenté
de 9,6 % par rapport à 2023. Le nombre moyen d’heures de
formation par salarié est de 22,5 heures en 2024 (18,7heures
pour les femmes et 24 heures pour les hommes).
4
POURCENTAGE DE SALARIÉS FORMÉS AUX ÉVOLUTIONS DE NOS MÉTIERS (TRANSITION ÉNERGÉTIQUE,
DURABILITÉ, NOUVELLES TECHNOLOGIES, IA, ETC.)
31/12/2024
7 %
31/12/2023
0 %
Holding
Distribution d’énergies
Production d’électricité photovoltaïque
TOTAL
45 %
36 %
23 %
2 %
44 %
34 %
des plans d’incentive sont en place via l’attribution d’une
rémunération incitative de long terme (actions de
performance, stock-options) qui a pour objectif de
reconnaître la contribution positive d’un certain nombre
de cadres à haut potentiel et de dirigeants du Groupe
partout dans le monde à la mise en œuvre de la stratégie
du Groupe et à son développement. Les caractéristiques
de ces plans et leurs conditions de performance sont
détaillées au chapitre 6, section 6.5.
Attractivité et de développement
des compétences
Dans un secteur hautement concurrentiel comme celui des
énergies renouvelables, Rubis doit faire face à des enjeux
croissants d’attractivité et de rétention des talents. Rubis
prend donc en compte les effets de la transition énergétique
sur la main-d’œuvre et soutient la création d’emplois de
qualité, en ligne avec les priorités de développement
international.
De plus, les filiales du Groupe se sont engagées à soutenir
l’adaptation aux évolutions du marché et favoriser la
mobilité interne, notamment au travers de la mise en place
d’un accompagnement des salariés dans l’évolution des
métiers en lien avec la transition énergétique : l’objectif du
Groupe est de former les salariés qui le souhaitent et
disposant d’un accès aux outils informatiques, à ladaptation
de leur métier. Un parcours spécifique « Participer à
l’évolution de nos métiers » est mis à disposition pour
permettre aux salariés de répondre à l’objectif : 10 % de nos
salariés formés à l’évolution de nos métiers. 238 personnes
ont complété ce parcours (cf. section 4.2.1.2.1.4) et 43,7 %
des salariés ont bénéficié de formation à l’évolution de leurs
métiers.
Parmi les initiatives visant à attirer et fidéliser les talents,
le Groupe a identifié en 2024 :
l’insertion des jeunes dans le secteur : l’activité
Production d’électricité photovoltaïque recrute des
stagiaires, étudiants en alternance et jeunes diplômés,
organise des visites de sites en partenariat avec des
écoles ou encore accueille des étudiants issus de lycées
professionnels ;
la stratégie d’internationalisation des recrutements :
l’activité Production d’électricité photovoltaïque ouvre
ses portes aux talents de toutes nationalités pour favoriser
la diversité et répondre aux besoins en compétences ;
les perspectives dévolution rapide : avec une proportion
importante de salariés de moins de 30 ans, l’activité
Production d’électricité photovoltaïque encourage la
progression interne sur les niveaux de management
intermédiaires.
Ainsi, en structurant son approche autour de la formation
continue, de l’attractivité et de la mobilité interne, Rubis
anticipe les évolutions du marché tout en garantissant un
environnement de travail stimulant et durable pour ses
salariés.
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193
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
4.3.1.11.3 CIBLES [S1-5]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Accompagner le
développement
des compétences des salariés
Taux
de formation
D’ici 2025 :
Groupe
100 % des salariés formés chaque année
dont 10 % aux évolutions de nos métiers
92,4 %
43,7 %
89,5 %
34 %
Pour atteindre cette cible, Rubis s’appuie sur l’autonomie de ses filiales en matière de formation et de développement des
compétences, pour définir et déployer des actions pertinentes au regard des réalités locales et des exigences réglementaires
de son secteur.
4.3.1.12 Travail forcé
Le Groupe, conscient d’employer une main-d’œuvre
diversifiée et d’opérer à l’échelle mondiale, reconnaît
lexistence d’un risque, bien que très limité, lié à des pratiques
assimilées à du travail forcé. Ce risque, s’il devait survenir,
concernerait uniquement l’activité de transport maritime
de la branche Distribution d’énergies, la branche sollicitant
des agences d’intérim pour recruter des travailleurs non
salariés. Le recours aux agences d’intérim peut présenter
des risques, notamment en matière de frais de recrutement
abusifs, de non-respect des conditions de travail ou de
manque de protection sociale. Ils représentent 1,3 % des
effectifs.
En 2020, la Direction Durabilité, Conformité & Risques
Groupe a notamment conduit, en lien avec les directions
opérationnelles de la branche Distribution d’énergies, une
analyse des risques en matière d’esclavage moderne dans
sa chaîne de valeur afin de s’assurer de l’existence de
dispositifs de prévention adéquats. Cette analyse a été
complétée en 2022 par une cartographie plus large des
enjeux relatifs aux droits humains dans les activités du
Groupe, dans le but de déployer un plan daction individualisé
pour les filiales localisées dans des zones particulièrement
à risque.
En 2023, une évaluation plus détaillée de sa cartographie
des risques par pays d’implantation des entités a été
réalisée, en étroite collaboration avec les Directions
Générales des filiales. Lobjectif final est de définir un plan
d’action « standard » dans les entités identifiées comme
moins exposées aux risques droits humains et des plans
d’action individuels pour les filiales ou zones à risque plus
élevé. Ces plans d’action sont en cours d’élaboration en
matière de droits humains et seront finalisés en 2025.
4.3.1.12.1 POLITIQUES [S1-1]
Les politiques transverses (cf. section 4.3.1.2.3) s’appliquent
à l’IRO. Plus spécifiquement, il est abordé à travers le Code
éthique du Groupe qui s’applique à l’ensemble de ses filiales
et couvre notamment les aspects liés à la prohibition du
travail forcé. Ce Code éthique est disponible sur le site
internet du Groupe.
Pour assurer la mise en œuvre effective de ces engagements,
Rubis a mis en place des actions de sensibilisation et des
procédures de contrôle. Des formations sont organisées
pour expliciter le contenu du Code éthique et répondre aux
questions des salariés. La Direction Durabilité, Conformité
& Risques Groupe est l’interlocuteur des filiales et des
salariés concernant les questions d’éthique.
Prévention du travail forcé et obligatoire
Au sein de la branche Distribution d’énergies, la prévention
des risques de travail forcé dans l’activité de transport
maritime est le point d’attention prioritaire. Un manuel de
gestion des travailleurs élaboré par la filiale de Rubis en
charge de la gestion des navires détenus en pleine propriété
détaille précisément les standards à respecter en matière
de recrutement et de conditions de travail des équipages
(sous contrat temporaire international avec une entité du
Groupe), en ligne avec les principes de la convention du
travail maritime de l’OIT qui incluent le rejet du travail forcé.
Une vigilance renforcée est mise en œuvre à l’égard des
agences de recrutement des équipages. Les contrats avec
ces agences incluent des clauses spécifiques relatives à
l’obligation de respecter les standards internationaux et
notamment la convention du travail maritime de l’OIT. Des
audits annuels sont réalisés sur ces agences de recrutement.
Pour les navires, les services d’une société de vetting de
premier rang sont utilisés. La conformité à la convention du
travail maritime est incluse dans les critères d’approbation
préalable de chaque navire.
4.3.1.12.2 ACTIONS [S1-4]
Le Groupe veille à ce que sa politique sociale respecte, dans
tous les pays où il est implanté, le principe relatif à
l’élimination du travail forcé et obligatoire en lien avec les
conventions fondamentales de l’OIT 29 et 105.
Depuis 2021, le Groupe adhère au Pacte mondial des
Nations Unies et réaffirme son engagement annuellement
en publiant une Communication sur le progrès (COP), dans
le but d’intégrer et de promouvoir les principes de protection
des droits humains, de respect des normes internationales
du travail, de protection de l’environnement et de lutte
contre la corruption.
194
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.2 Veiller au respect des droits humains dans la chaîne
de valeur [ESRS S2]
En cohérence avec les valeurs déclinées dans son Code
éthique, Rubis sefforce de prévenir et minimiser ses impacts
négatifs sur les travailleurs de sa chaîne de valeur en
exigeant de ses fournisseurs le respect des standards
internationaux en matière de droits humains au travail. Des
actions concrètes sont réalisées pour ce faire comme
expliqué ci-dessous. Rubis a initié en 2023 des travaux de
structuration de sa politique en matière d’achats
responsables, lesquels se sont poursuivis en 2024.
4.3.2.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS2 SBM-3, IRO1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés aux travailleurs de la chaîne de valeur de
Rubis identifiés et jugés matériels par le Groupe lors de l’analyse de double matérialité réalisée en 2024 (cf. section 4.1.3.3).
4
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Atteinte à l’intégrité physique ou morale et perte
économique des salariés des prestataires
intervenant sur les sites du Groupe en raison
de mauvaises conditions de travail
Conditions de travail
Idem
Groupe
Groupe
CT
des prestataires sur site
amont
Conditions de travail
dans la chaîne de valeur
amont de la production
des matières premières
Atteinte à l’intégrité physique ou morale et perte
économique des salariés de la chaîne de valeur
amont en raison de mauvaises conditions de
travail
Idem
amont
CT
CT
Conditions de travail
chez les fournisseurs
(hors prestataires sur site
et chaîne de valeur amont)
Atteinte à l’intégrité physique ou morale et perte
économique des salariés des fournisseurs en
raison de mauvaises conditions de travail
Idem
amont
Groupe
Impact : Positif
Négatif
Risques et opportunités :
Risques
Opportunités
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Les impacts matériels identifiés dans le cadre de l’ESRS S2
– Travailleurs de la chaîne de valeur concernent les
conditions de travail de trois catégories de travailleurs de
la chaîne de valeur :
L’analyse de double matérialité a consisté à évaluer la
possibilité que des travailleurs de la chaîne de valeur soient
susceptibles d’être exposés à des conditions de travail non
alignées avec les valeurs d’éthique du Groupe et avec les
exigences des textes internationaux de référence en matière
de droits fondamentaux du travail (en particulier les
conventions fondamentales de l’Organisation internationale
du travail (OIT), les principes directeurs des Nations Unies
relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme et les
principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises
multinationales).
les travailleurs employés par des prestataires intervenant
sur les sites du Groupe dans toutes les implantations
(stations-service, sites industriels, immeubles de
bureaux) ;
les travailleurs employés par des entreprises de la chaîne
de valeur amont de production des matières premières
(extraction et transformation des matières premières
significatives pour le Groupe) ;
Les potentiels impacts matériels identifiés sont :
des impacts systémiques, c’est-à-dire les impacts liés à
des réglementations peu protectrices des travailleurs
dans certains pays d’opération du Groupe et à la
tolérance générale dans certains pays de conditions de
travail non alignées avec les standards internationaux
applicables ;
les travailleurs employés par des fournisseurs de biens
ou de services ne relevant pas des catégories
précédentes (cest-à-dire les travailleurs des fournisseurs
de matériels et des prestataires de services n’intervenant
pas sur les sites du Groupe).
L’analyse de double matérialité réalisée en 2024 n’a pas
déterminé si certains travailleurs appartenant à ces
catégories pourraient être particulièrement exposés à des
impacts négatifs en raison de leurs caractéristiques
intrinsèques (par exemple, représentants syndicaux,
travailleurs migrants, les travailleurs à domicile).
des impacts liés à des incidents ponctuels, c’est-à-dire
les impacts susceptibles d’affecter individuellement les
travailleurs de la chaîne de valeur dans leurs conditions
d’emploi ou sécurité au travail.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
Les impacts matériels identifiés sont liés à la stratégie et
au modèle économique de l’entreprise dans la mesure où
les entités opérationnelles du Groupe ont recours à des
fournisseurs et prestataires pour réaliser leurs activités et
qu’elles peuvent ne pas être en mesure de maîtriser les
conditions de travail des travailleurs sur l’ensemble de leur
chaîne de valeur.
Le Groupe n’a pas identifié d’enjeux matériels d’un point de
vue financier (risque ou opportunité) à court, moyen ou long
terme (en termes de position financière, performances
financières, de flux de trésorerie) concernant l’ESRS S2 –
Travailleurs de la chaîne de valeur.
Le Groupe suit activement les évolutions réglementaires en
matière de durabilité pour en anticiper les impacts
(notamment financiers) sur les activités du Groupe dans le
futur. Au sujet des travailleurs de la chaîne de valeur, le
Groupe suit activement la préparation par les autorités
européennes et nationales des dispositifs de mise en
application des réglementations suivantes :
Par la mise en œuvre des politiques, actions et cibles
décrites ci-après, le Groupe intègre dans sa stratégie la
prévention de ces impacts matériels et exige de ses co-
contractants le respect de standards éthiques consistant
notamment à prioriser la santé et la sécurité, refuser la
discrimination et le harcèlement et respecter les droits
humains (cf. section 4.3.2.2.4).
Directive européenne (UE) 2024/1760 sur le devoir de
vigilance des entreprises en matière de durabilité ;
Par ailleurs, pour renforcer sa compréhension des impacts
de ses activités sur les travailleurs de la chaîne de valeur et
structurer sa démarche en matière d’achats responsables,
le Groupe a lancé des travaux en 2023, lesquels se sont
poursuivis en 2024 (cf. section 4.3.2.2.4).
Règlement (UE) 2024/3015 du 27 novembre 2024,
interdisant la mise sur le marché, la mise à disposition et
l’exportation de produits issus du travail forcé.
4.3.2.2 Informations transverses
4.3.2.2.1 INTÉRÊTS ET POINTS DE VUE DES PARTIES PRENANTES [ESRS 2 SBM-2]
Incorporation par référence
Les intérêts et points de vue des travailleurs de la chaîne de valeur sont décrits dans la section
Intérêts et points de vue des parties prenantes [SBM-2]
Section 4.1.3.2
4.3.2.2.2 DIALOGUE AVEC LES TRAVAILLEURS
Les signalements transmis par les travailleurs de la chaîne
de valeur suivent les mêmes étapes que les signalements
transmis par les collaborateurs du Groupe. Les travailleurs
de la chaîne de valeur qui effectuent un signalement
bénéficient de la même protection contre les représailles
(cf. section 4.4.2.3.2). Des signalements anonymes sont
possibles.
DE LA CHAÎNE DE VALEUR [S2-2]
Le Groupe ne dispose pas d’un processus général et
centralisé de dialogue avec les travailleurs de la chaîne de
valeur. Au-delà de son modèle de gestion décentralisée au
niveau pays, le Groupe n’a pas identifié d’impact matériel
pour lequel il serait possible et nécessaire d’engager un
dialogue centralisé avec les représentants de certains types
particuliers de travailleurs de la chaîne de valeur (une
fédération d’organisations syndicales par exemple).
Les travailleurs de la chaîne de valeur sont informés de
l’existence et de l’objet de ce dispositif selon les modalités
suivantes :
tous les travailleurs de la chaîne de valeur : le Code
éthique du Groupe invite les travailleurs de la chaîne de
valeur à utiliser le système d’alerte s’ils constatent ou
suspectent un manquement au Code éthique, aux règles
internes des filiales ou à la réglementation. Le Code
éthique est disponible sur le site internet du Groupe et
sur le site internet de 26 entités opérationnelles (sur
29 entités opérationnelles disposant d’un site internet) ;
Le Code éthique précise néanmoins que le Groupe maintient
un dialogue ouvert avec ses fournisseurs et prestataires sur
l’application des principes éthiques dans une démarche
d’amélioration continue. Comme le décrit la section Intérêts
et points de vue des parties prenantes (cf. section 4.1.3.2),
les interactions avec les fournisseurs et prestataires sont
réalisées au niveau local, par chaque entité opérationnelle
avec leurs fournisseurs et prestataires directs.
les travailleurs de la chaîne de valeur intervenant sur les
sites des entités opérationnelles du Groupe sont
informés directement via des posters dédiés affichés sur
les tableaux d’affichage et dans les lieux de vie collectifs
accessibles aux travailleurs de la chaîne de valeur (salles
de repos, salles de réunion, vestiaires, etc.). Pour la
branche Distribution d’énergies, la visibilité de cette
4.3.2.2.3 REMÉDIATION ET CANAUX
DE REMONTÉE DES PRÉOCCUPATIONS [S2-3]
Les travailleurs de la chaîne de valeur peuvent faire
connaître leurs préoccupations au Groupe en utilisant le
dispositif d’alerte Rubis Integrity Line. Ce dispositif est
présenté en détail dans la section Travailler de manière
intègre et responsable (cf. section 4.4.2.3.2).
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
information fait partie des points de contrôle vérifiés
durant les audits internes ;
réparation des impacts négatifs réels sur les travailleurs de
la chaîne de valeur. Par suite du traitement des signalements,
les actions nécessaires pour réparer les impacts négatifs
réels sont décidées au cas par cas. Le Groupe collaborerait
par ailleurs de bonne foi avec des mécanismes judiciaires
ou extra-judiciaires de réparation si des signalements
concernant le Groupe devaient leur être adressés. Des
actions de remédiation interne s’ensuivraient également et
en particulier la revue des cartographies des risques et la
mise à jour des processus, des formations et des contrôles.
les travailleurs de la chaîne de valeur n’intervenant pas
sur les sites des entités opérationnelles du Groupe : les
modèles de clauses éthiques et conformité du Groupe
prévoient que les entreprises avec lesquelles contractent
les filiales doivent informer leurs administrateurs,
directeurs et salariés de leur possibilité d’utiliser la Rubis
Integrity Line.
Le Groupe ne dispose pas à ce jour de processus formalisé,
général et centralisé pour procéder ou coopérer à la
4.3.2.2.4 POLITIQUES ET ACTIONS TRANSVERSES [S2-1, S2-4, S2-5]
Champ
4
Nom de la
politique
d’application
Responsable de la mise en œuvre opérationnelle
Description de la politique
de la politique de la politique
Le Code éthique énonce et décline les
principes d’actions à suivre par les prestataires
et fournisseurs pour travailler avec Rubis,
en particulier, prioriser la santé et la sécurité
des travailleurs, refuser la discrimination et
le harcèlement, respecter les droits humains.
Directeurs d’entités opérationnelles
et responsables de sites industriels
Tous les collaborateurs chargés de superviser
la relation avec un fournisseur ou prestataire
Code éthique
du Groupe
Groupe
Groupe
Adoption d’une politique achats responsables :
Gérance avec l’appui de la Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe
Priorités et indicateurs de suivi concernant
la sécurité : Direction Technique et HSE de
la branche Distribution d’énergies et Direction
Construction de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque
La feuille de route RSE (i) prévoit la mise
en place progressive d’une politique achats
responsables et (ii) fixe des priorités et
indicateurs de suivi concernant la sécurité des
personnes intervenant sur les sites du Groupe
ou lors de la distribution des produits.
Feuille de
route RSE
En ce qui concerne les travailleurs de la chaîne de valeur, le
Code éthique rappelle aux fournisseurs co-contractants
(rang 1) les attentes du Groupe concernant le respect des
principes éthiques du Groupe dans le cadre de leurs propres
activités (lorsqu’elles sont réalisées aux fins de leurs
interactions avec le Groupe).
Le Code éthique du Groupe
Le Code éthique du Groupe énonce et décline les principes
d’actions à suivre pour respecter les valeurs qui animent le
Groupe depuis plus de 30 ans. Ce dispositif et les principes
éthiques de Rubis sont présentés en détail dans la section
Travailler de manière intègre et responsable (cf. section
4.4.2.3.1).
Les principes du Code éthique qui sont applicables aux
travailleurs de la chaîne de valeur sont principalement les
suivants :
Le Code éthique tient compte et intègre les principes des
textes internationaux de référence en matière de droits
humains au travail (incluant notamment les conventions
fondamentales de l’Organisation internationale du travail
(OIT), les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux
entreprises et aux droits de l’Homme et les principes
directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises
multinationales). En 2024, aucun cas de non-respect de ces
textes internationaux de référence n’a été signalé dans la
chaîne de valeur du Groupe.
prioriser la santé et la sécurité : adoption de procédures
et de standards de sécurité et de santé élevés ;
refuser la discrimination et le harcèlement : promotion
de l’égalité et du respect au travail ;
respecter les droits humains : interdiction stricte de
toute forme de travail forcé ou de travail des enfants
(conformément aux conventions de l’Organisation
internationale du travail (OIT) et aux droits humains
internationaux), protection des données personnelles des
collaborateurs et des tiers.
Depuis 2021, le Groupe est membre du Pacte mondial de
l’Organisation des Nations Unies (UN Global Compact) pour
approfondir et témoigner de son engagement en matière
d’éthique et de respect des droits humains.
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Social
4
Les actions suivantes sont mises en œuvre pour le
déploiement et le suivi du respect du Code éthique par les
fournisseurs des entités du Groupe à l’égard des travailleurs
de la chaîne de valeur. Des indicateurs dédiés sont inclus
dans le reporting annuel de durabilité :
La feuille de route RSE Think Tomorrow
2022-2025
La feuille de route RSE du Groupe structure le pilotage et
le suivi de la stratégie du Groupe en matière de durabilité.
Les priorités et indicateurs de la feuille de route RSE relatifs
aux travailleurs de la chaîne de valeur concernent :
contractualisation de lengagement du partenaire
daffaires à respecter des principes équivalents à ceux
rappelés dans le Code éthique du Groupe : dans les
contrats qu’ils signent avec les entités du Groupe, les
fournisseurs reconnaissent avoir pris connaissance du
Code éthique et déclarent adhérer aux principes éthiques
qu’il contient. Ils s’engagent par ailleurs à respecter le
droit du travail applicable, l’interdiction de recourir au
travail d’enfants ou à toute forme de travail forcé et les
réglementations applicables à la santé et à la sécurité
de leurs salariés. En 2024, 65 % des filiales avaient
intégré ces clauses dans leurs contrats commerciaux.
Cette exigence d’intégrer des clauses éthiques et de
conformité dans les contrats s’applique à tous les
contrats commerciaux ;
la sécurité des personnes intervenant sur les sites du
Groupe ou lors de la distribution des produits : cf. section
Conditions de travail des prestataires sur site (cf. section
4.3.2.4) ;
ladoption d’une politique en matière dachats
responsables : les travaux ont été initiés en 2023 et se
sont prolongés en 2024. Le Groupe a identifié des
catégories d’achats significatives en prenant en compte
la criticité des impacts de durabilité de ces achats et la
capacité d’influence du Groupe sur les fournisseurs de la
catégorie d’achat considérée. Des feuilles de route par
catégories d’achats significatives ont été préparées afin
d’identifier des actions concrètes à réaliser pour
notamment gérer les principaux impacts des activités
du Groupe sur les travailleurs de la chaîne de valeur. Ces
actions consisteront par exemple à sensibiliser les
fournisseurs stratégiques sur les enjeux sociaux et
environnementaux (en particulier les TPE et les PME), à
évaluer régulièrement les fournisseurs stratégiques sur
des critères RSE pertinents pour la catégorie d’achats
concernée, à intégrer ces critères RSE dans les cahiers
des charges lors de l’attribution d’un nouveau marché ou
de la remise en concurrence d’un marché existant. Au
31 décembre 2024, une politique achats responsables
fixant le cadre de mise en œuvre concrète de ces actions
est en cours de préparation. Les outils opérationnels
nécessaires pour le déploiement de ces actions par les
filiales sont aussi en cours de création.
suivi du respect du Code éthique par le partenaire
daffaires : les collaborateurs du Groupe ont la
responsabilité de s’assurer au quotidien que les
fournisseurs respectent les principes du Code éthique.
Toute suspicion de manquement au Code éthique chez
un fournisseur doit être immédiatement signalée à un
manager ou via la Rubis Integrity Line.Toute violation du
Code éthique par un fournisseur peut entraîner la rupture
de la relation commerciale. Un suivi centralisé du nombre
de contrats commerciaux rompus ou non renouvelés pour
des violations du Code éthique est en place. En 2024,
aucun contrat commercial na été rompu ou non renouvelé
pour violation du Code éthique.
4.3.2.3 Synthèse des politiques, actions, cibles existantes
IRO
Politiques
Actions
Cibles
Politiques, actions et cibles transverses
(applicables à tous les IRO de l’ESRS S2)
Oui
Oui
Non
Conditions de travail des prestataires sur
site
Oui
Oui
Oui
Conditions de travail dans la chaîne
de valeur amont de la production des
matières premières
Partiellement
(activité de Production
d’électricité photovoltaïque)
Partiellement
(activité de Production
d’électricité photovoltaïque)
Non
Conditions de travail chez les fournisseurs
(hors prestataires sur site et chaîne de
valeur amont)
Partiellement
(branche Distribution
d’énergies)
Partiellement
(branche Distribution
d’énergies)
Non
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Social
4.3.2.4 Conditions de travail des prestataires sur site
Les politiques listées dans le tableau ci-dessous sont complémentaires aux politiques transverses décrites ci-dessus.
Champ
d’application
Responsable de la mise en œuvre
Nom de la politique
Description de la politique
de la politique opérationnelle de la politique
Chartes HSE de la branche Les chartes HSE fixent des standards
Direction Technique et HSE de la branche
Distribution d’énergies et
de l’activité Production
élevés en matière de santé et de sécurité
et sont mises en œuvre sur chaque site
Distribution d’énergies et Direction
Construction de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque
Groupe
d’électricité photovoltaïque industriel par des équipes dédiées.
4.3.2.4.1 POLITIQUES [S2-1]
Les chartes HSE
La branche Distribution d’énergies et l’activité Production
d’électricité photovoltaïque déploient sur l’ensemble de leurs
sites des chartes en matière d’hygiène, santé, sécurité et
environnement. Ces chartes sont applicables à tout
prestataire externe intervenant sur les sites du Groupe. Elles
fixent des standards élevés en matière de santé et de
sécurité et sont mises en œuvre sur chaque site par des
équipes dédiées.
progressivement digitalisé grâce à un outil mis en place
dans toutes les filiales de la branche ;
audits techniques par la Direction Technique et HSE de
la branche incluant un volet spécifiquement dédié aux
questions HSE. Ces audits réguliers de sites sont
complémentaires aux audits réalisés localement par les
entités opérationnelles (transport, approvisionnement,
opérations, etc.). Les audits sont suivis de plans d’action
correctifs lorsque des non-conformités sont identifiées ;
4
dans les stations-service (dont l’exploitation peut être
confiée à un gérant qui n’est pas un salarié du Groupe),
visites régulières par les inspecteurs commerciaux
incluant notamment le respect des engagements
contractuels du gérant de respecter le droit du travail en
vigueur, l’interdiction du travail forcé et du travail des
enfants, ainsi que les règles de santé et de sécurité du
Groupe. Aucun cas de travail forcé ou de travail des
enfants n’a été décelé en 2024.
Le suivi de la mise en œuvre des chartes HSE est une
préoccupation constante des équipes managériales et
opérationnelles de chaque entité du Groupe. Des systèmes
de reporting à la Direction Générale de chaque entité sont
en place, lesquels permettent la remontée et le suivi de
l’ensemble des indicateurs et notamment les informations
relatives aux accidents.
L’activité Production d’électricité photovoltaïque met en
œuvre les actions suivantes :
4.3.2.4.2 ACTIONS [S2-4]
La branche Distribution dénergies met en œuvre les actions
suivantes :
action de sensibilisation bimensuelle par le Chef de Projet
responsable du chantier pour rappeler les règles
applicables sur le site en matière de sécurité et
d’environnement ;
organisation par chaque entité opérationnelle de la
branche de sessions de sensibilisation des intervenants
extérieurs aux risques générés par les installations et les
produits manipulés sur les sites et lors de la distribution ;
inclusion de clauses HSE dans les cahiers des charges
présentés aux prestataires de construction des
installations photovoltaïques ;
analyses de risques pour les travaux susceptibles de
générer un danger (travaux en hauteur, travaux en espace
confiné, travaux électriques, etc.) ;
établissement par le Coordonnateur Sécurité et
Protection de la Santé (CSPS) de chaque site d’un plan
Général de Coordination (PGC). Ce document définit les
mesures générales de prévention ;
mise en œuvre d’un système de permis de travail avant
la réalisation de ce type de travaux. Élaboré en amont de
l’intervention, ce document encadre la réalisation des
activités et les risques inhérents à celle-ci. Il décrit les
tâches à accomplir, les dangers associés et les mesures
de sécurité à mettre en place. Ce processus est
coordination et planification par le CSPS des
interventions multiples et concomitantes sur les
chantiers afin de prévenir les risques liés à la coactivité
sur les chantiers ;
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4
audits HSE mensuels sur 100 % des nouveaux chantiers
pour le périmètre Photosol Développement (depuis
janvier 2024). Les audits, réalisés par un auditeur externe
indépendant utilisant une grille d’audit composée de
200 points de contrôle, permettent de constater des
manquements éventuels et d’adopter des plans d’action
correctifs. La mise en œuvre des plans d’action correctifs
est contrôlée par l’auditeur lors de la visite suivante du
chantier. Ces audits couvrent notamment le respect des
procédures, la circulation/signalisation sur site, le
stockage des matériaux et des déchets, les équipements
de protections collectives et individuelles, les travaux en
hauteur, les engins de chantier, les opérations de levage,
les travaux électriques, les travaux de terrassement et
l’hygiène des locaux de vie. Un bilan de la mission d’audit
HSE est présenté en fin de période à la Direction du pôle
Construction pour présenter la synthèse des résultats
par site et par société prestataire de maîtrise d’œuvre,
avec l’objectif de présenter les risques résiduels et les
axes d’amélioration associés ;
suivi et consolidation des indicateurs HSE génériques
par les Chefs de projet responsables des chantiers aux
fins de remontée d’information à la Direction du pôle
Construction.
4.3.2.4.3 CIBLES [S2-5]
Les cibles suivantes ont été adoptées.
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Nombre
Réduire les accidents
du travail avec arrêt
des prestataires
Jusqu’en 2025 :
nombre d’accidents
avec arrêt < 32
d’accidents avec
arrêt > 1 jour
déclarés
Groupe
22
14
Nombre de décès
consécutifs à
un accident du
travail
Atteindre et maintenir
le 0 accident mortel
(prestataires)
Groupe
Jusqu’en 2025 : 0
0
1
Audits HSE mensuels réalisés
sur 65 % des chantiers.
Les audits HSE ont concerné
tous les nouveaux projets.
7 projets étaient en fin de cycle
(moins de 5 personnes
Dès 2024, 100 %
des chantiers
font l’objet d’un audit
HSE mensuel
Production
d’électricité
photovoltaïque l’objet d’un audit
HSE mensuel
Dès 2024 : 100 %
des chantiers font
Taux d’audit HSE
mensuel sur les
chantiers
NA
sur le site, pas d’engin).
4.3.2.5 Conditions de travail dans la chaîne de valeur amont de production
des matières premières
4.3.2.5.1 POLITIQUES [S2-1] ET ACTIONS [S2-4]
du plan d’action pour corriger les non-conformités sont
demandées et les contrats peuvent être résiliés, les
produits rejetés et des mesures correctives exigées. Des
échanges avec les auditeurs agréés sont organisés afin
de capitaliser sur leur expérience et faire évoluer le cadre
de leurs audits. Le coût des audits dans les usines de
fabrication des modules est pris en charge indirectement
par lactivité Production délectricité photovoltaïque, dans
le cadre du prix de vente fixé par le fournisseur ;
Les politiques et actions transverses décrites ci-dessus
(cf. section 4.3.2.2.4) sont applicables aux conditions de
travail dans la chaîne de valeur amont de production des
matières premières.
En complément, l’activité Production d’électricité
photovoltaïque met en œuvre les actions suivantes :
audits en matière (notamment) de droits humains des
fournisseurs de panneaux solaires. Ces audits sont
réalisés selon le référentiel de la norme de référence
SA8000 par des entreprises indépendantes accréditées.
Les rapports d’audit doivent être soumis avant le début
de la fabrication des panneaux solaires et certifiés à
l’issue de celle-ci. En cas de non-conformité, les preuves
exigence imposée aux fournisseurs directs de répercuter
les normes éthiques du Groupe tout au long de leur
chaîne d’approvisionnement. Il leur est régulièrement
demandé de procéder via des tiers à des audits
environnementaux et sociaux de leurs fournisseurs.
4.3.2.5.2 CIBLES [S2-5]
Les cibles suivantes ont été adoptées.
Objectif
Indicateur
Pourcentage des fournisseurs
de modules faisant réaliser un audit
ESG indépendant de leurs usines
de fabrication
Périmètre
Cible
2024
Dès 2024, 100 % des fournisseurs
de modules font réaliser un audit
ESG indépendant de leurs usines
de fabrication
Activité Production
d’électricité
photovoltaïque
100 %
100 %
200
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.2.6 Conditions de travail chez les fournisseurs [hors prestataires
sursite et hors chaîne de valeur amont de production des matières
premières]
4.3.2.6.1 ACTIONS [S2-4]
La branche Distribution dénergies met en œuvre les actions
suivantes pour prévenir certains impacts identifiés :
transport maritime de la branche Distribution d’énergies.
Les navires affrétés sont systématiquement soumis aux
services d’une société de vérification (vetting) de premier
rang dont les critères portent notamment sur le respect
des droits humains et de la convention du travail
maritime de l’Organisation internationale du travail.
Chaque navire a notamment l’obligation de disposer
d’une déclaration de conformité à la convention du travail
maritime (parties I et II). Ce document décrit la
réglementation applicable et les mesures mises en œuvre
par l’affréteur pour la respecter sur 14 thématiques
relatives aux conditions de travail des marins
(notamment : âge minimal, certificat médical d’aptitude,
qualifications, durée du travail ou repos, santé et sécurité
et prévention des accidents, soins médicaux à bord,
procédures de plaintes à bord, etc.) ;
accidentologie dans le transport routier : dans certaines
filiales de la branche Distribution d’énergies, les flottes
de camions de distribution sont externalisées. Les
chauffeurs des camions, salariés des sociétés
prestataires de transport, entrent dans la catégorie de
travailleurs de la chaîne de valeur. La branche Distribution
d’énergies déploie une démarche spécifique en matière
de sécurité du transport des produits et de sécurité
routière visant à atteindre les meilleures performances
en termes de réduction de l’accidentologie. Le détail des
actions est présenté dans la section « S’engager auprès
des communautés affectées [ESRS S3] » (cf. section
4.3.3.6) puisque, en contribuant à la sécurité routière, ces
actions renforcent la sécurité de tout automobiliste ou
piéton. Néanmoins, en prévoyant des standards élevés
et des outils en matière de sécurité routière et de
transport des produits distribués, cette démarche
contribue aussi à la sécurité des chauffeurs appartenant
aux flottes externalisées. Comme le précise la section
Sengager auprès des communautés affectées [ESRS S3]
(cf. section 4.3.3.6), cette démarche passe notamment
par l’interdiction de la circulation nocturne, des tests
d’alcoolémie et dépistages de drogues aléatoires, des
programmes de formation à la conduite défensive, des
systèmes dassistance par informatique embarquée dans
les camions et des caméras de tableau de bord ;
4
vigilance accrue en matière de prévention du travail des
enfants dans les pays ayant des réglementations moins
protectrices : dans les pays ayant des réglementations
moins protectrices, un risque théorique en matière de
travail des enfants a été identifié dans la chaîne de valeur
du Groupe. Ce risque concerne la réalisation par des
prestataires de certaines tâches annexes aux activités
principales (cuisines, lessives, entretien, nettoyages des
camions, apprentis pour les transporteurs, etc.). Par
ailleurs, concernant les stations-service exploitées par
des gérants (qui ne sont pas des salariés du Groupe), les
inspecteurs commerciaux ont la responsabilité de vérifier
qu’aucun enfant n’y travaille. Aucune alerte relative à un
(ou plusieurs) cas de travail des enfants n’a été remontée
en 2024 ou avant.
vigilance accrue en matière de prévention du travail
forcé au sein de lactivité de transport maritime : en ce
qui concerne la prévention du travail forcé, des actions
particulières sont réalisées au sein de l’activité de
4.3.2.6.2 CIBLES [S2-5]
La cible suivante a été adoptée.
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Sensibiliser aux accidents
de la circulation dans
le cadre de l’activité
(prestataires)
Taux de formation
2023 : 100 %
81 % des chauffeurs
prestataires-
poursuite des actions
de sensibilisation
à la conduite défensive
(defensive driving) dans
les pays les plus exposés
Distribution
d’énergies
des chauffeurs
des pays les plus
exposés formés
NA
Les pays d’implantation du Groupe considérés comme les plus exposés aux risques de sécurité routière sont ceux identifiés
GHO/estimated-road-traffic-death-rate-(per-100-000-population).
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
4.3.3 S’engager auprès des communautés affectées
[ESRS S3]
Présent dans plus de 40 pays, Rubis veille à favoriser un
développement économique local durable en générant des
emplois directs et indirects, en favorisant le recours à des
fournisseurs et prestataires locaux et en soutenant des
initiatives sociétales et mécénales adaptées aux besoins
des communautés. Le Groupe veille également à
l’application de standards sociaux et environnementaux
exigeants, en particulier dans les pays où la réglementation
est moins stricte. Par cette démarche, Rubis contribue à
l’amélioration des conditions de vie des populations où il
opère, tout en répondant aux défis énergétiques et
environnementaux actuels.
Le dialogue avec les communautés est adapté aux activités
de chaque entité du Groupe et aux enjeux locaux.
Conscient des enjeux spécifiques liés au transport de
produits énergétiques, notamment dans des zones où les
conditions de circulation sont dégradées, le Groupe met en
place des mesures rigoureuses pour réduire les risques
d’accident afin d’assurer la sécurité des populations locales.
Cela passe notamment par la formation de ses chauffeurs
à la prévention des risques et aux bonnes pratiques de
sécurité routière.
4.3.3.1 Impacts, risques et opportunités matériels [ESRS 2 SBM-3, IRO-1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés aux communautés affectées, jugés matériels
lors de l’analyse de double matérialité de 2024 (cf. section 4.1.3.3).
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Contribution au développement économique local par :
Développement
la création d’emplois directs et indirects
le recours à des fournisseurs et prestataires locaux
économique local de
qualité (normes sociales
et environnementales
du Groupe)
CT/
MT
les actions sociétales
Groupe
la mise en œuvre de standards sociaux et environnementaux
exigeants dans des pays où la réglementation est moins stricte
(éthique, HSE, etc.)
Distribution
Santé et sécurité
d’énergies :
Retail & Marketing
(transport routier
hors Europe
Atteinte à l’intégrité physique des riverains en raison
des dangers liés au transport routier de matières
dangereuses (produits pétroliers) dans des conditions
parfois complexes
des communautés
riveraines des sites liées
au transport routier
Groupe
CT
et DROM)
Information et
consultation des
communautés locales
CT/
MT
Non-acceptabilité des activités du Groupe en cas
de défaut de consultation des communautés locales
Groupe
Mise en œuvre insuffisante de consultations auprès
des communautés pouvant entraîner des retards,
blocages de projets, surcoûts, perte de revenus, coûts
liés à des procédures juridiques
Défaut d’information
et de consultation
et retards de projets
CT/
MT
Groupe
Impact : Positif
Négatif
Risques et opportunités :
Risques
Opportunités
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Les IRO matériels sont liés au modèle économique du
Groupe, dans la mesure où :
concernées. Des consultations avec ces dernières sont
indispensables pour garantir le bon déroulement des
projets et éviter les retards susceptibles d’entraîner des
surcoûts, des pertes de revenus, etc. ;
le modèle économique de Rubis génère également un
impact positif grâce à sa large implantation dans plus
de 40 pays et à ses standards opérationnels élevés, qui
bénéficient directement aux populations locales ;
l’activité de Retail & Marketing nécessite du transport
routier pour la distribution des produits pétroliers, parfois
sur de longues distances.
la réussite de ses projets dépend largement de leur
acceptabilité sociale, qui repose sur la qualité des
relations entre les filiales locales et les populations
Les communautés affectées sont détaillés au sein des IRO.
202
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.3.2 Informations transverses
4.3.3.2.1 INTÉRÊTS ET POINTS DE VUE DES PARTIES PRENANTES [SBM-2]
Incorporation par référence
Les intérêts et points de vue des communautés affectées sont décrits dans la section
« Intérêts et points de vue des parties prenantes ».
Section 4.1.3.2
4.3.3.2.2 PROCESSUS DE DIALOGUE AVEC LES COMMUNAUTÉS AFFECTÉES AU SUJET DES IMPACTS
[S3-2]
Le Groupe accorde une importance particulière au dialogue
avec ses parties prenantes, en l’adaptant au rôle et aux
missions de chacun pour assurer une concertation efficace,
essentielle à l’acceptabilité sociale des projets.
publiques et des actions de concertation sont mises en
place pour les projets Greenfield, principalement dans
l’activité Production d’électricité photovoltaïque. Ces
démarches permettent de mieux comprendre les attentes
locales et d’anticiper d’éventuels freins au développement
des projets.
4
En complément du dialogue continu mené par le Groupe et
les branches, des consultations préalables, des enquêtes
4.3.3.2.3 PROCESSUS VISANT À REMÉDIER AUX IMPACTS NÉGATIFS ET CANAUX PERMETTANT
AUX COMMUNAUTÉS AFFECTÉES DE FAIRE PART DE LEURS PRÉOCCUPATIONS [S3-3]
En ligne avec son organisation décentralisée, le Groupe
considère que les préoccupations des communautés locales
doivent être traitées au plus proche du terrain. Chaque
situation étant spécifique au contexte local, les filiales sont
chargées de mettre en place les actions correctives et de
remédiation adaptées. À ce jour, ces données ne sont pas
consolidées au niveau du Groupe.
via les autorités locales, les associations ou les médias. Elles
sont également proactives et veillent à initier une
communication directe avec les riverains via des réunions.
Pour l’activité Production d’électricité photovoltaïque, qui
concentre la quasi-intégralité des projets Greenfield, une
démarche de concertation structurée est mise en place.
Des consultations publiques sont organisées dès la
promesse de bail, permettant aux parties prenantes,
incluant les riverains, d’exprimer leur avis et leurs
préoccupations.
Les filiales de la branche Distribution d’énergies bénéficient
de canaux variés pour prendre en compte les avis et
préoccupations des communautés locales, en particulier
4.3.3.2.4 POLITIQUES TRANSVERSES [S3-1]
Champ
Responsable de la mise
en œuvre opérationnelle
Nom de la
politique
d’application
Description de la politique
de la politique de la politique
La feuille de route RSE comprend un volet sociétal avec deux
objectifs à horizon 2025 :
Feuille
de route
RSE
Direction Durabilité,
Conformité & Risques
Groupe
la définition d’un projet sociétal Groupe sur une thématique définie ; Groupe
la mise en œuvre par 100 % des business units d’actions sociétales
répondant à un besoin local.
Tous les salariés du Groupe sont tenus d’en prendre connaissance
et d’en appliquer les principes d’action (opérer de manière intègre
et responsable, garantir la sécurité des opérations, agir pour une
transition juste et accompagner le développement des salariés).
DG des filiales avec appui
de la Direction Durabilité,
Conformité & Risques
Groupe
Code
éthique
Groupe
L’ensemble des filiales de la branche Distribution d’énergies doivent
respecter, en plus de la réglementation locale en vigueur, la charte
HSE de la branche. Les meilleurs pratiques professionnelles sont
mises en œuvre afin de garantir au mieux la sécurité et le respect de
l’environnement. Les paramètres de sécurité de l’activité de transport
routier sont régulièrement analysés dans le cadre d’une amélioration
continue.
Charte
HSE Rubis
Énergie
Direction Technique & HSE
de la branche Distribution
d’énergies
Distribution
d’énergies
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
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4.3.3.3 Synthèse des politiques, actions et cibles existantes
IRO
Politiques
Actions
Cibles
Partielle (ne couvre pas
l’ensemble de l’IRO)
Partielle (ne couvre pas
l’ensemble de l’IRO)
Développement économique local de qualité
Oui
Partielle (seulement
sur l’activité
Production d’électricité
photovoltaïque)
Partielle (seulement sur l’activité
Production d’électricité
photovoltaïque)
Information et consultation des communautés locales
Oui
Oui
Santé et sécurité des communautés riveraines
des sites liées au transport routier
Oui
Oui
4.3.3.4 Développement économique local de qualité
Les filiales de Rubis participent activement au dynamisme
des territoires, en particulier auprès des communautés
riveraines de ses sites. Cet engagement se matérialise par
la création d’emplois directs et indirects, par le recours à
des prestataires et fournisseurs locaux et par le soutien à
des projets associatifs dans les domaines de l’éducation et
de la santé. En outre, en tant qu’acteur responsable, le
Groupe applique des standards opérationnels exigeants,
souvent plus stricts que les réglementations en vigueur.
L’activité Production d’électricité photovoltaïque a permis
la création de 631 emplois locaux indirects et 273 emplois
directs grâce à la construction et à l’exploitation des
installations.
Le Groupe privilégie aussi les fournisseurs locaux,
représentant 34 % des relations commerciales. Dans
l’activité photovoltaïque, 81 % des achats (hors structures
et panneaux solaires) ont été réalisés localement en 2024
et les prestations de construction (terrassement,
déblaiement, remblaiement, clôture) sont confiées à des
entreprises situées à proximité des sites.
4.3.3.4.1 POLITIQUES [S3-1]
LIRO est intégré dans les politiques en lien avec son
engagement auprès des communautés affectées du
Groupe (cf. section 4.3.3.2.4). Plus précisément, il est abordé
à travers :
Application de standards au-delà
des réglementations locales
Le Groupe opère dans des pays où les réglementations en
matière d’éthique, de sécurité et d’environnement peuvent
être peu développées. Quels que soient les contextes, nous
nous attachons toutefois à appliquer nos propres standards
et nos quatre principes d’action partout où nous opérons
afin :
la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 ;
le Code éthique ;
la charte HSE de la branche Distribution d’énergies.
4.3.3.4.2 ACTIONS [S3-4]
d’assurer la sécurité de nos opérations ;
d’opérer de manière intègre et responsable ;
d’accompagner le développement de nos collaborateurs ;
d’agir pour une transition juste.
Création demplois directs et indirects
au niveau local
Le Groupe favorise le recrutement local, avec 98,7 % des
salariés embauchés dans les régions d’implantation, soit
4 375 emplois. En général, seuls les postes de Directeur
Général et de Directeur Financier sont occupés par des
salariés en mobilité internationale.
En contribuant à la diffusion de standards exigeants dans
ses pays d’implantation, le Groupe renforce son ancrage
territorial en soutenant le développement des populations
et de l’économie locale et en offrant des produits qui
répondent aux attentes des clients internationaux. Dans le
cas où la législation locale serait incompatible avec ces
exigences, les filiales doivent, en accord avec la Direction
Durabilité, Conformité & Risques Groupe, évaluer les
ajustements nécessaires pour s’y conformer.
Dans l’activité Support & Services (Distribution d’énergies),
la raffinerie joue un rôle central en générant plus de 730
emplois directs et indirects dans les trois départements
d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane).
L’activité Retail & Marketing (Distribution d’énergies)
contribue également à l’emploi grâce à un réseau de 1 143
stations-service dans 23 pays, générant environ 13 580
emplois indirects, soit 12 emplois à temps plein par station.
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Social
nécessaires à leur fonctionnement. Il gère par exemple le
premier réseau de distribution de carburants automobile
dans l’arc des Caraïbes et aux Bermudes et distribue
100 000 m3 de produits pétroliers par an dans les îles
anglo-normandes.
Retombées économiques locales
Les sociétés du Groupe s’assurent que les déclarations
fiscales et les paiements sont effectués conformément aux
réglementations locales. Elles établissent les déclarations
fiscales requises selon les juridictions fiscales dans
lesquelles le Groupe exerce ses activités. Conformément à
ses obligations légales, Rubis a effectué son country by
country reporting en déclarant la répartition de ses
bénéfices, impôts et activités par juridiction fiscale et a
établi sa documentation des prix de transfert pratiquées
entre les sociétés du Groupe (Transfer Pricing
Documentation –Master File).
Soutien auprès dassociations
Dans une volonté d’intégration et de contribution au
développement des régions où il opère, Rubis, aux côtés de
ses filiales, a soutenu plus de 60 associations œuvrant en
faveur des populations les plus vulnérables pour améliorer
l’accès à l’éducation et à la santé. Chaque projet est porté
par la filiale locale et adapté aux enjeux du terrain afin de
répondre au mieux aux besoins des communautés.
Les parcs solaires de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque génèrent des retombées fiscales
significatives pour les territoires locaux. En particulier, cette
activité contribue à l’IFER (imposition forfaitaire des
entreprises de réseaux), calculée en fonction de la puissance
des parcs. En 2024, l’activité Production d’électricité
photovoltaïque a versé 2,8 millions d’euros d’impôts locaux,
soutenant les collectivités dans le financement des services
publics et des aménagements territoriaux.
En complément des initiatives sociétales du Groupe, chaque
filiale soutient également, de manière ponctuelle ou durable,
des projets associatifs locaux de son choix. Pour poursuivre
et renforcer cette démarche, Rubis a défini un objectif dans
sa feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 : d’ici
2025, 100 % des business units devront avoir mis en œuvre
des actions sociétales répondant à un besoin local en lien
avec l’éducation ou la santé.
4
En 2024, la branche Distribution d’énergies a comptabilisé
229 246 milliers d’euros d’impôts et taxes. La présence du
Groupe, via la branche Distribution d’énergies, dans les îles
des Caraïbes ou les îles anglo-normandes correspond à des
activités de distribution de produits pétroliers ;
Rubis approvisionne ces îles en ressources énergétiques
En 2024, près de 600 000 euros ont été investis par Rubis
SCA dans ces initiatives, bénéficiant à plus de
440 000 personnes. En 2025, un nouveau projet sociétal
viendra redéfinir les engagements du Groupe.
4.3.3.4.3 CIBLES [S3-5]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
94 %
projet en
cours de
2023
D’ici 2025 :
Contribuer au
développement local
et répondre aux enjeux des actions sociétales
sociétaux globaux répondant à un besoin local
Taux de business units
mettant en œuvre
100 % des business units
définition d’un nouveau
projet sociétal
94 %
NA
Groupe
finalisation
Ces cibles sont en lien avec la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 du Groupe, élaborée en 2021 et validée par
la Gérance de Rubis SCA.
4.3.3.5 Information et consultation des communautés locales
Le groupe Rubis s’engage à maintenir un dialogue ouvert et
transparent avec les communautés locales dans les zones
où il opère. Outre ce dialogue continu, des mesures
spécifiques sont mises en œuvre dans le cadre du
développement de nouveaux projets qui sont, pour la
plupart, développés dans l’activité Production d’électricité
photovoltaïque.
communautés locales, particulièrement celles qui sont
vulnérables ou en précarité économique, soient pleinement
informées et impliquées dans les décisions affectant leur
environnement. Dans certains pays, le Groupe s’engage à
fournir des ressources et des infrastructures aux populations
locales et les relations sont formalisées par des protocoles
d’entente (MoU) pour encadrer ce processus.
Impact négatif : ce dialogue est essentiel pour assurer
l’acceptabilité sociale des activités du Groupe et éviter les
tensions avec les communautés. Les consultations
préalables, les enquêtes publiques et les mesures de
dialogue sont primordiales pour garantir que les
Risque financier : un défaut d’information et de consultation,
en particulier dans le cadre du développement d’un projet
Greenfield(1) ou de grande envergure sur des sites existants,
ou un retard dans ces démarches peut entraîner des risques
financiers pour le Groupe.
(1) Un projet Greenfield désigne un projet qui démarre sur un terrain vierge, sans infrastructure ou construction préalable.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
par le biais de plans de prévention des risques
technologiques (PPRT) pour les sites classés Seveso,
négociés avec les administrations et les associations
concernées. Ces PPRT, établis en concertation avec les
administrations et les associations, encadrent l’urbanisation
autour des sites, prennent en compte les préoccupations
des riverains de sites industriels et limitent les nuisances.
Au sein du Groupe, 11 sites sont concernés par ce dispositif.
Dans ce cadre, Rubis met en place des mesures visant à
réduire les nuisances liées au transport, comme l’achat ou
la location de terrains pour le stationnement des camions-
citernes en attente de chargement et des rendez-vous
organisés pour éviter l’encombrement.
4.3.3.5.1 POLITIQUES [S3-1]
À ce jour, seule l’activité Production d’électricité
photovoltaïque dispose d’une politique, en raison de la
prédominance des projets Greenfield dans ce secteur et de
la nécessité de formaliser les processus spécifiques à ce
type de développement. Il sagit de la charte de concertation
qui vise à instaurer un dialogue de qualité avec les
propriétaires fonciers, exploitants, riverains, collectivités et
autres acteurs, afin de bâtir une relation de confiance
durable. Il s’agit de permettre à chacun d’exprimer ses
attentes, afin d’adapter le projet au mieux et de favoriser
son acceptabilité en trouvant le compromis daménagement
optimal. Elle est mise en œuvre opérationnellement par la
Direction Concertation & Action Territoriale.
Activité Production délectricité photovoltaïque
Après la mise en service des centrales photovoltaïques,
l’impact des projets est limité, sauf en cas de développement
de nouveaux projets, réduisant ainsi la nécessité d’un
dialogue continu. Cependant, un contact reste possible
directement sur site lors de la présence des équipes de
maintenance ou par téléphone.
Pour la branche Distribution d’énergies, le nombre restreint
de projets en développement ne justifie pas l’élaboration
d’une politique formalisée. De plus, son organisation
décentralisée permet aux filiales de gérer directement le
dialogue avec les communautés, en adaptant leurs actions
aux enjeux locaux et à l’évolution des besoins.
De plus, un partenariat avec lAssociation des maires ruraux
de France (AMRF) a été établi pour accompagner les élus
dans la transition énergétique, incluant des formations et
des échanges sur l’agrivoltaïsme responsable.
4.3.3.5.2 ACTIONS [S3-2, S3-3 ET S3-4]
Prévenir l’impact négatif d’un défaut
d’information ou de consultation
des communautés locales
Recueil des avis des parties prenantes
lorsdudéveloppement de nouveaux projets
Relations régulières avec les parties prenantes
locales
L’activité Production d’électricité photovoltaïque mène une
concertation approfondie avec les parties prenantes locales
(élus, riverains, agriculteurs, associations, etc.), notamment
pour les projets Greenfield situés hors des zones
industrielles. Le dialogue est initié dès la promesse de bail,
bien avant la demande dautorisation, à travers des réunions
publiques, ateliers et visites de site, et un Comité de projet
est mis en place pour assurer une bonne intégration
régionale.
Branche Distribution dénergies
Les Directeurs de sites en France maintiennent des relations
régulières avec les autorités locales, régionales et nationales
afin d’assurer la conformité aux réglementations en vigueur.
Cela inclut des échanges avec des institutions telles que
les Directions régionales de l’environnement, de
l’aménagement et du logement (Dreal), les préfectures et
les Services départementaux d’incendie et de secours
(SDIS), ainsi que la participation active aux Comités locaux
d’information et de concertation (CLIC) et aux Commissions
de suivi de site (CSS).
Un canal de communication avec la mairie est maintenu
tout au long du projet, avec des points de contact dédiés.
Les demandes et plaintes sont recueillies via des
événements de concertation et une adresse e-mail. Lors du
chantier, la mairie est informée du démarrage et le chef de
chantier assure une présence régulière sur site. Une charte
de concertation encadre ce processus, définissant valeurs,
principes et engagements.
De plus, les filiales s’engagent dans des campagnes de
sensibilisation régionales aux risques industriels pour
informer les populations locales sur les activités de leurs
sites et les mesures de sécurité à suivre. Ces actions
incluent des interventions dans les écoles, des visites
d’installations industrielles pour des jeunes, des journalistes
ou des élus, contribuant ainsi à renforcer la transparence
et l’information des communautés.
La consultation publique se déroule en deux phases :
avant la demande de permis de construire, pour ajuster
le projet selon les retours des parties prenantes ;
pendant l’instruction du permis, en intégrant les avis
publics.
Enfin, le Groupe veille à minimiser les impacts de ses
installations sur la vie des riverains, notamment en France
206
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
En France, les projets à impact environnemental font l’objet
d’une enquête publique, supervisée par un commissaire
enquêteur indépendant, dont le rapport guide la décision
du préfet sur l’octroi du permis.
Gérer le risque financier lié à un défaut
d’information ou de consultation
des communautés locales
Le Groupe s’efforce de garantir l’acceptabilité de ses projets
en adoptant une communication claire et en impliquant
activement les communautés concernées dès les premières
étapes, assurant ainsi une intégration harmonieuse des
installations et minimisant les risques dopposition. À défaut,
le Groupe s’expose à un risque financier potentiel, ce qui
pourrait entraîner des retards, des blocages de projets, des
surcoûts, une perte de revenus et des coûts juridiques liés
à d’éventuelles plaintes.
L’activité applique le principe Éviter, Réduire, Compenser
(ERC) pour limiter son impact environnemental. Des études
d’impact indépendantes évaluent les effets sur lécosystème,
le paysage et l’environnement humain, garantissant une
intégration harmonieuse des installations.
Au cours de l’exercice 2024, le Groupe n’a pas été confronté
à un tel risque.
4
4.3.3.5.3 CIBLES [S3-5]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Année cible Cible
2024
2023
Pourcentage des projets > 1 MWc
développés dans l’année ayant fait
l’objet d’une concertation publique
dans les respects de la charte de
concertation de l’activité Production
d’électricité photovoltaïque
Production
d’électricité
photovoltaïque
(tous pays)
Objectif
100 %
annuel
100 %
100 %
Favoriser
l’acceptabilité
des projets
de grande
envergure
Production
d’électricité
photovoltaïque
(périmètre
France
Pourcentage des enquêtes publiques
ayant abouti à un avis favorable de la
consultation auprès du commissaire
enquêteur
Objectif
100 %
annuel
84 %
100 %
seulement)
84 % des enquêtes publiques relatives aux projets en
développement ont abouti à un avis favorable du
commissaire enquêteur chargé d’évaluer l’accueil d’un projet
d’aménagement d’un territoire par sa population. Les deux
projets ayant reçu un avis défavorable de la part du
commissaire enquêteur en 2024 ont néanmoins abouti à
une délivrance du permis de construire par l’autorité
compétente (le préfet), qui a estimé les projets recevables.
Les réserves du commissaire enquêteur ont été levées par
des dispositions spécifiques dans l’arrêté de permis de
construire, permettant de renforcer les engagements sur le
volet agricole des projets, afin de satisfaire les requêtes de
toutes les parties prenantes.
4.3.3.6 Santé et sécurité des communautés riveraines des sites liés
autransport routier
La sécurité du transport des produits pétroliers sur de
longues distances est une priorité pour la branche
Distribution d’énergies. En effet, dans le cadre de son
activité Retail & Marketing, la branche assure le transport
de produits pétroliers sur de longues distances, en utilisant
ses propres camions ou en ayant recours à des prestataires.
Dans certaines régions, les conditions de circulation, l’état
des routes et l’étendue des trajets accentuent les risques
d’accident pouvant affecter les populations riveraines qui
vivent ou travaillent à proximité des axes routiers.
4.3.3.6.1 POLITIQUES [S3-1]
LIRO est intégré dans les politiques en lien avec son
engagement auprès des communautés affectées du
Groupe (cf. section 4.3.3.2.4). Plus précisément, il est abordé
à travers :
le Code éthique : le Groupe s’engage à limiter l’impact de
ses opérations sur les communautés ;
la feuille de route RSE : le Groupe a défini l’objectif de
former ses chauffeurs, qu’ils soient salariés ou
prestataires, à la conduite défensive.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
4.3.3.6.2 ACTIONS [S3-4]
Règles en matière de transport routier
Déploiement de systèmes dassistance
par informatique embarquée
Certaines filiales, comme en France, en Suisse ou aux
Caraïbes, ont mis en place ou prévoient de déployer des
systèmes d’assistance par informatique embarquée. Ces
dispositifs détectent les comportements de conduite à
risque, alertent le conducteur en cas de danger imminent
et apportent une assistance en temps réel.
Afin de garantir la sécurité des communautés riveraines et
éviter les risques d’accident, la conduite de nuit est interdite
pour les camions transportant des matières dangereuses.
De plus, les véhicules doivent être régulièrement inspectés
pour s’assurer qu’ils sont en bon état de fonctionnement,
conformément aux réglementations locales. Les
transporteurs externes doivent également respecter des
critères stricts en matière de conformité des véhicules et
de qualification des conducteurs. Ils doivent notamment
être formés aux consignes de sécurité, garantir la propreté
et l’entretien des camions et s’assurer que les conducteurs
portent les Équipements de Protection Individuelle (EPI)
requis pour chaque type de transport.
Par ailleurs, au Nigéria, aux Bermudes, en Jamaïque, en
Afrique du Sud et à Madagascar, des caméras embarquées
enregistrent en continu l’environnement du véhicule,
facilitant les investigations en cas daccident et contribuant
à la prévention des comportements dangereux.
Enfin, un système de tracking GPS permet de suivre en
temps réel les conditions de roulage, optimisant ainsi
l’analyse des trajets et l’amélioration des performances de
conduite.
Des programmes de formation aux risques routiers
(defensive driving) sont également mis en œuvre dans les
pays où les risques sont accentués également par les
habitudes de conduite, de longues distances parcourues, la
mauvaise qualité des infrastructures routières ou encore
les particularités des produits transportés. Parmi les pays
où le Groupe est présent, ceux considérés comme les plus
exposés à ces risques sont déterminés en fonction du
classement des pays les plus accidentogènes de l’OMS,
incluant notamment Djibouti, le Togo et le Kenya. Ces
formations visent à sensibiliser les chauffeurs à la prévention
des dangers routiers, en leur apprenant à anticiper les
erreurs des autres conducteurs, à s’adapter aux conditions
climatiques et à évaluer rapidement les situations à risque.
L’entretien des véhicules fait également partie du
programme afin de garantir une maîtrise complète des
équipements de sécurité à bord.
Sensibilisation des communautés riveraines
aux enjeux de sécurité routière
Certaines filiales de la branche Distribution d’énergies
mènent des actions de sensibilisation à la sécurité routière
auprès des communautés riveraines. À Madagascar, par
exemple, la filiale a sensibilisé près de 2 000 élèves sur les
dangers de la route, en utilisant des vidéos pédagogiques
et des échanges interactifs, notamment sur les trajets
scolaires. En parallèle, la filiale nigériane a organisé une
formation pour 350 étudiants sur la sécurité routière et
incendie, incluant des démonstrations pratiques et des
conseils en gestion des urgences.
Certaines filiales de la branche Distribution d’énergies
adaptent également leurs dispositifs aux contraintes
locales, en instaurant des interdictions de circulation
nocturne dans certains pays ou en réalisant des tests
aléatoires d’alcoolémie et de dépistage de drogues.
4.3.3.6.3 CIBLES [S3-5]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Réduire les risques
d’accidents de la
circulation dans le cadre
des opérations (salariés
et prestataires)
Taux de formation
en defensive driving
dans les pays
2023 : 100 %
des chauffeurs
dans les pays
les plus exposés
81 % (84 % des
chauffeurs salariés et chauffeurs salariés et
81 % des chauffeurs 80 % des chauffeurs
82 % (88 % des
Branche
Distribution
d’énergies
les plus exposés
prestataires)
prestataires)
Cette cible est en lien avec la feuille de route RSE Think
Tomorrow 2022-2025 du Groupe, élaborée en 2022 et
validée par la Gérance de Rubis SCA. Il s’agit d’un effort
continu des filiales pour veiller à réduire les risques générés
par la circulation des camions pour les besoins de leur
activité. La principale difficulté rencontrée est le turnover
élevé des chauffeurs dans certains pays, ce qui complique
leur formation dans les délais impartis.
208
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.4 S’engager pour les consommateurs et utilisateurs
finaux [ESRS S4]
En tant qu’acteur de l’énergie, Rubis joue un rôle essentiel
pour le développement des territoires dans lesquels le
Groupe est implanté. Dans un contexte de croissance
mondiale, Rubis s’engage à fournir de l’énergie de manière
sûre, fiable, accessible et économiquement viable, tout en
prenant en compte les enjeux du changement climatique.
Le Groupe contribue ainsi à lamélioration de l’accès à
lénergie dans des zones isolées, où les populations nont pas
toujours accès à des énergies modernes, telles que le GPL,
et où les réseaux électriques peuvent être absents ou peu
fiables.
répondre à cette demande croissante peut constituer un
levier majeur pour l’expansion de l’activité dans ces
territoires (cf. chapitre 1).
Cependant, les produits énergétiques distribués par la
branche Distribution d’énergies (carburants, gaz liquéfiés)
peuvent comporter des risques pour la santé et la sécurité
des consommateurs en raison des caractéristiques des
produits, s’ils ne sont pas utilisés de manière adéquate.
Ainsi, en complément des normes strictes auxquelles ces
produits sont soumis, le Groupe met en place des protocoles
rigoureux pour garantir la sécurité de ses clients, notamment
en stations-service et pour les utilisateurs particuliers et
professionnels de gaz liquéfiés. Étant principalement
injectée sur le réseau et non destinée directement aux
consommateurs finaux, l’électricité produite par l’activité
Production délectricité photovoltaïque ne relève pas de l’IRO
Santé et sécurité des consommateurs.
4
Par ailleurs, le Groupe contribue au désenclavement de
certains territoires en approvisionnant en bitume les
sociétés de construction d’infrastructures routières.
Ces initiatives offrent également des perspectives pour le
développement de marchés dans des régions où la demande
en énergie connaît une croissance soutenue. La capacité à
4.3.4.1 Impacts, risques et opportunités matériels [SBM-3, IRO-1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts liés aux enjeux de pollution de Rubis, jugés matériels
lors de l’analyse de double matérialité de 2024 (cf. section 4.1.3.3).
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Santé–sécurité des
consommateurs si non-
conformité d’un produit
ou mise à disposition
inadéquate
Atteinte à la santé et/ou à la sécurité des utilisateurs
pouvant résulter de non-conformité des produits ou mise à
disposition inadéquate
Distribution
d’énergies
Groupe
CT
Bénéfices économiques et sociaux apportés aux
consommateurs par l’accès à l’énergie apportée par le
Groupe dans des territoires où il existe :
des difficultés logistiques d’accès aux territoires, rôle
CT/
MT
important pour la continuité de service
Accès à l’énergie
Groupe
un manque d’accès à des formes modernes d’énergie
(développement GPL)
un manque de fiabilité des réseaux électriques (projets
renouvelables décentralisés ou en autoconsommation)
Opportunités de
développement de marchés
dans des territoires où les
besoins en énergie sont
croissants
Opportunités de développement dans des territoires où la
demande en énergie croît
Groupe
CT
Impact : Positif
Négatif
Risques et opportunités :
Risques
Opportunités
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Les IRO matériels sont liés à la stratégie et au modèle
économique de l’entreprise, dans la mesure où le Groupe
distribue des produits avec des risques intrinsèques
(carburants, GPL) et exploite des stations-service, dans
lesquelles ses clients peuvent être exposés à ces produits
en cas de mauvaise manipulation des appareils
distributeurs. Par ailleurs, la stratégie de Rubis inclut des
actions visant à améliorer l’accès à l’énergie dans des zones
isolées tout en réduisant les impacts environnementaux.
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209
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
4.3.4.2 Informations transverses
4.3.4.2.1 INTÉRÊTS ET POINTS DE VUE DES CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX
[ESRS 2 SBM-2]
Incorporation par référence
Les intérêts et points de vue des consommateurs et utilisateurs finaux sont décrits dans la section « Intérêts
et points de vue des parties prenantes »
Section 4.1.3.2
4.3.4.2.2 PROCESSUS DE DIALOGUE
AVEC LES CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS
FINAUX [S4-2]
notoriété et l’image de Rubis et un programme de client
mystère est déployé pour mesurer la qualité du service en
station-service.
Ces initiatives reflètent l’engagement continu de Rubis à
améliorer la relation avec ses clients et, dans cette optique,
le Groupe envisage d’harmoniser et de renforcer ces
démarches dans les années à venir pour offrir une
expérience client encore plus cohérente et performante.
Bien que Rubis ne dispose pas encore d’un processus global
structuré de dialogue avec les consommateurs et
utilisateurs finaux, ses filiales ont généralement mis en place
des services clients pour évaluer la satisfaction des clients
et répondre à leurs attentes, notamment au sein de la
branche Distribution d’énergies. La coordination de ces
initiatives est assurée par les Directeurs Généraux des
entités concernées, en collaboration avec les directeurs de
la relation client lorsqu’ils sont présents.
4.3.4.2.3 PROCESSUS VISANT À REMÉDIER
AUX IMPACTS NÉGATIFS ET CANAUX
PERMETTANT AUX CONSOMMATEURS
ET UTILISATEURS FINAUX DE FAIRE PART
DE LEURS PRÉOCCUPATIONS [S4-3]
Ces dispositifs incluent notamment des enquêtes de
satisfaction, des entretiens avec des clients stratégiques
et des études de marché pour mieux cerner les besoins des
consommateurs.
Depuis 2022, la branche Distribution d’énergies a mis en
place un outil permettant de signaler tous les accidents, y
compris ceux liés à la santé et à la sécurité des
consommateurs finaux, via un formulaire en ligne. Selon le
niveau de gravité de l’accident et en cas d’accident grave,
une enquête est menée par la Direction Technique & HSE
de la branche et un plan d’action est mis en place jusqu’à la
résolution complète. Pour les accidents de gravité inférieure,
la filiale prend en charge le suivi et la résolution de laccident.
Aucun incident concernant la sécurité ou la santé des
clients n’a été signalé en 2024.
Certaines filiales, comme en France, utilisent des
questionnaires dans le cadre de leur certification NF Service
Relation Client, tandis que d’autres, comme en Afrique du
Sud, réalisent des enquêtes tous les deux ans auprès de
leurs clients BtoB via un questionnaire de satisfaction et
mettent en place un plan d’action. Par ailleurs, des
démarches spécifiques sont également mises en place dans
les stations-service pour mesurer la satisfaction des clients
et ajuster les offres. Plusieurs filiales sont certifiées
ISO 9001, garantissant une gestion efficace des
réclamations et un suivi rigoureux des retours clients. Enfin,
des enquêtes de perception de la marque sont réalisées
comme dans les filiales caribéennes pour évaluer la
Dans le domaine du GPL vrac, la branche Distribution
d’énergies maintient une relation étroite avec ses clients,
qui peuvent faire part de leurs préoccupations via le service
de gestion de la clientèle.
210
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4.3.4.3 Synthèse des politiques, actions, cibles existantes
IRO
Politiques
Actions
Cibles
Santé et sécurité des consommateurs si non-conformité d’un produit
ou mise à disposition inadéquate
Oui
Oui
Oui
Accès à l’énergie
Partielle –
non spécifique
à l’IRO
Partielle –
non spécifique
à l’IRO
Oui
Opportunité de développement de marchés dans des territoires
où la demande en énergie croît
4.3.4.4 Santé et sécurité des consommateurs
4.3.4.4.1 POLITIQUES [S4-1]
4
Responsable de
la mise en œuvre
opérationnelle de la
politique
Champ
d’application de
la politique
Nom de la
politique
Description de la politique
Chaque collaborateur du Groupe s’engage à travers le Code éthique
à faire de la santé-sécurité une priorité absolue et à mettre en œuvre
les mesures adéquates pour assurer la sécurité et la sûreté des clients
et consommateurs finaux.
Direction Technique
& HSE de la branche
Distribution d’énergies
Code
éthique
Groupe
Les filiales de la branche Distribution d’énergies ayant une activité
de distribution s’engagent dans la Charte HSE à :
Charte
HSE Rubis
Énergie
Branche
Distribution
d’énergies
Direction Technique
& HSE de la branche
Distribution d’énergies
mettre à disposition des clients les instructions Opérations/Sécurité,
notamment un manuel HSE dans les stations-service ;
réaliser des contrôles et des entretiens sur les équipements mis
à disposition des clients (y compris pour le GPL conditionné).
Dans le cadre des avitaillements aux compagnies aériennes,
clients finaux dans plus de 20 aéroports, Rubis est membre
de l’IATA (International AirTransport Association) et du JIG
(Joint Inspection Group), organismes experts dans le
domaine de l’avitaillement en carburant des aéronefs qui
apportent une assistance générale en matière d’opération,
de formation et de sécurité. Les mesures de sécurité sont
conformes aux politiques préconisées par ces organismes.
La sécurité des biens et des personnes est encadrée par
des procédures et consignes formalisées, établies par la
branche Distribution dénergies afin de créer un socle commun
et d’harmoniser leurs applications au sein des filiales.
Dans ce cadre, la branche Distribution d’énergies s’engage
également dans des initiatives complémentaires en
collaborant activement avec des associations
professionnelles. Ces actions visent à améliorer l’utilisation
des équipements de distribution de carburant et de gaz,
tout en assurant la conformité des produits aux normes de
sécurité et en renforçant ainsi les bonnes pratiques au sein
de l’industrie.
4.3.4.4.2 ACTIONS [ESRS S4-4]
Produits qui présentent des risques
intrinsèques (carburants, GPL)
Accueil des clients en station-service
Au sein de la branche Distribution d’énergies, l’activité Retail
& Marketing présente des enjeux spécifiques, notamment
relatifs aux produits distribués qui présentent des risques
intrinsèques comme les carburants et le GPL. Ces produits
sont généralement régis par des spécifications nationales
(ou internationales dans le cas des carburants aviation).
Des fiches de données de sécurité (FDS) sont établies par
la branche Distribution d’énergies et sont consultables sur
demande et permettent d’informer les consommateurs sur
les dangers liés à l’utilisation des produits. Les FDS
contiennent des données détaillées couvrant l’information,
la prévention et la protection. Les informations dispensées
sont de trois ordres : informations générales, identification
des dangers et mesures de gestion du risque.
En station-service, la santé et la sécurité des clients sont
prioritaires. Des mesures strictes sont mises en place pour
garantir un accueil sécurisé et un environnement sans
danger, notamment en respectant les normes de sécurité
relatives au stockage et à la distribution des carburants.
Des consignes de sécurité, telles que des pictogrammes,
sont également visibles dans les stations-service et sur les
bouteilles de gaz.
Des protocoles rigoureux sont instaurés pour limiter les
risques d’accidents liés aux produits inflammables. Cela
inclut des vérifications régulières des installations, une
formation continue du personnel et la mise à disposition
d’équipements de sécurité adaptés.
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
4
Les équipements utilisés par les clients, tels que les
bouteilles, les appareils de distribution installés en station-
service ou chez les clients professionnels pour la distribution
de carburants liquides ou gazeux, ainsi que les réservoirs de
GPL, font l’objet de contrôles et d’entretiens réguliers
conformément aux cahiers des charges en vigueur.
les stations-service des filiales. Des audits sont également
réalisés localement par les équipes des filiales.
Risques de sécurité liés à lemplissage illicite
des bouteilles de GPL
Lemplissage illicite des bouteilles, principalement en Afrique
de l’Est et du Sud, présente des risques de sécurité pour les
clients résultant du non-respect par les opérateurs non
agréés des normes de sécurité. Pour limiter ce phénomène,
des capsules de sécurité sont installées sur les bouteilles
de gaz afin de détecter toute ouverture. En parallèle, les
filiales mènent des actions de sensibilisation auprès des
clients, pour les informer des dangers liés au remplissage
non conforme auprès d’acteurs non agréés, ainsi qu’auprès
des autorités pour obtenir la fermeture de ces centres
illicites.
Les stations-service de distribution de carburant sont
régulièrement entretenues et contrôlées selon un calendrier
périodique. Les stocks de carburant sont gérés de manière
rigoureuse pour identifier immédiatement toute anomalie.
Afin de vérifier les consignes et dispositifs de sécurité, la
procédure de livraison et le bon fonctionnement des
appareils de distribution, la Direction Technique & HSE de
la branche Distribution dénergies procède à des audits dans
4.3.4.4.3 CIBLES [S4-5]
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Maintenir le 0 accident
responsable auprès de nos clients
Branche Distribution
d’énergies
0 accident clients
0
0
0
4.3.4.5 Accès à l’énergie - Opportunité de développement
4.3.4.5.1 POLITIQUES [S4-1]
Nom de la
politique
Champ d’application Responsable de la mise en œuvre
Description de la politique
de la politique
opérationnelle de la politique
Le Groupe, via sa feuille de route RSE, s’est
engagé à réaliser au moins une opération
de sensibilisation à l’efficacité énergétique par
an et par business unit auprès de ses clients.
Feuille
de route
RSE
Direction RSE de la branche
Distribution d’énergies
Groupe
Notre feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 ne
constitue pas une politique couvrant l’ensemble de l’IRO,
mais vise à sensibiliser nos clients à l’efficacité énergétique.
de produits vendus par la branche provenaient de gaz
liquéfiés conditionnés en Afrique, utilisés en large majorité
pour remplacer des énergies polluantes, comme le fioul, le
bois ou le charbon de bois, pour la cuisson (clean cooking),
offrant ainsi des solutions énergétiques plus durables.
4.3.4.5.2 ACTIONS [S4-4]
Des initiatives comme le programme UpperValley au Kenya
illustrent cet engagement. Ce programme vise à convertir
15 000 écoles à l’utilisation du GPL au cours des
15 prochaines années, réduisant ainsi l’empreinte carbone
dans le secteur éducatif. De même, la filiale malgache
soutient la politique énergétique de Madagascar en
élargissant l’accès au gaz en bouteille et en sensibilisant les
populations locales, contribuant à réduire leur dépendance
au bois et au charbon. Enfin, elle sensibilise également
chaque année ses clients à l’efficacité énergétique à travers
des actions spécifiques comme le partenariat avec les
documentaires culinaires Lakozia Mitety Faritra
(cf. section 4.2.1).
Accès à une énergie de transition moins
carbonée et fiable
La branche Distribution d’énergies soutient la transition
énergétique en promouvant l’utilisation des gaz liquéfiés,
une solution clé pour améliorer l’accès à l’énergie,
spécifiquement dans certains pays et notamment en
Afrique pour diminuer les usages d’énergies carbonés. Par
exemple, ces gaz peuvent remplacer le charbon de bois issu
de la déforestation utilisé pour la cuisson, réduisant ainsi
les émissions de CO2 et la pollution de l’air intérieure en
éliminant les fumées nocives générées par la combustion
du bois ou du charbon. En 2024, près de 4,4 % des volumes
212
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Social
En France hexagonale, la branche s’engage également dans
la transition énergétique des territoires ruraux, notamment
à travers des partenariats comme celui avec lAssociation
des maires ruraux de France. Ces partenariats visent à
assurer un approvisionnement en gaz fiable et adapté aux
besoins locaux, tout en favorisant la transition énergétique
dans les zones rurales. Cela permet de continuer à fournir
l’énergie indispensable au bon développement des zones
rurales.
risque de précarité énergétique pour certaines populations,
lorsque l’énergie devient trop chère pour être utilisée. Pour
répondre à cette problématique, plusieurs initiatives ont été
mises en place par la branche Distribution d’énergies pour
aider les ménages à réduire leur consommation et, par
conséquent, leurs factures énergétiques. Dans cette
optique, la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025
du Groupe prévoit la réalisation d’au moins une opération
de sensibilisation par an et par business unit.
Par exemple, en France hexagonale et dans les DROM, la
branche Distribution d’énergies s’engage activement en
faveur de la sobriété énergétique, en particulier dans les
zones rurales, en tant que fournisseur d’énergie et acteur
obligé dans le cadre des certificats d’économie d’énergie
(CEE), en collaboration avec le ministère de la Transition
écologique. Dans ce cadre, la branche participe à plusieurs
programmes de financement visant à réduire la
consommation et à améliorer l’efficacité énergétique des
bâtiments. Parmi ces initiatives, on trouve :
Désenclavement des territoires (bitumes)
Le besoin en infrastructures routières ne cesse de croître
dans de nombreuses régions, notamment en Afrique, où le
bitume joue un rôle essentiel dans le désenclavement des
territoires. Il permet de développer des routes plus sûres,
facilitant ainsi l’accès aux zones rurales et isolées.
4
Grâce à son expertise, la branche Distribution d’énergies est
devenue un leader en Afrique de l’Ouest dans la distribution
de bitumes et de produits bitumineux, offrant des solutions
adaptées aux besoins croissants en infrastructures
routières. Implantée dans neuf pays et desservant plus d’une
vingtaine de pays, la branche Distribution d’énergies
participe activement à la construction et à la modernisation
des routes, réduisant les distances entre les communautés
et favorisant le développement économique. En améliorant
la mobilité, le bitume facilite l’accès aux services essentiels
et encourage l’intégration des territoires dans les réseaux
nationaux et internationaux.
l’installation de pompes à chaleur pour les utilisateurs
d’énergie ;
le programme Seize, qui sensibilise aux économies
d’énergie dans le secteur tertiaire ;
des programmes régionaux, tels que le financement des
initiatives Saré en Guadeloupe et LUD+ dans d’autres
régions ;
le soutien aux travaux d’isolation des toitures dans les
DROM pour améliorer l’efficacité énergétique.
Accès à une énergie à un coût maîtrisé
En complément, en France hexagonale, une charte
Environnement encourage les clients à adopter des
solutions permettant de maîtriser la qualité et les coûts de
l’énergie, les aidant ainsi à gérer leur budget tout en
garantissant un meilleur accès à l’énergie.
Ces dernières années, le coût de l’énergie a fortement
augmenté à l’échelle mondiale, en raison des tensions
géopolitiques, de la réduction des aides gouvernementales
et des fluctuations des marchés. Cela peut entraîner un
4.3.4.5.3 CIBLES [S4-5]
Cette cible est en lien avec la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 du Groupe, élaborée en 2021 et validée par
la Gérance de Rubis SCA.
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
À partir de 2022 : 100 % des business
units ont réalisé une opération
de sensibilisation par an
Sensibiliser nos clients
à l’efficacité énergétique de sensibilisation d’énergies
Taux d’opérations Distribution
40 %
36 %
La sensibilisation à l’efficacité énergétique reste un enjeu majeur pour les filiales de la branche Distribution d’énergies, qui
évoluent dans des géographies et des contextes très variés. Afin d’atteindre cette cible ambitieuse, un partage de bonnes
pratiques sur différentes manières de sensibiliser les clients a été initié auprès des filiales.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
4.4 Travailler de manière intègre et responsable
[ESRS G1]
Conscient que les valeurs de responsabilité, d’intégrité, de
confiance et de professionnalisme sont des facteurs
essentiels pour la pérennité et la durabilité des activités du
Groupe, Rubis déploie et promeut une politique de
prévention, de suivi et de contrôle en matière d’éthique et
d’intégrité dans la conduite des affaires, s’appuyant par
exemple sur la diffusion d’un Code éthique, la mise en œuvre
d’un Guide anticorruption et le déploiement d’un système
d’alerte éthique.
4.4.1 Impacts, risques et opportunités matériels
[ESRS 2 SBM-3, IRO 1]
Le tableau ci-dessous présente les impacts, risques et opportunités bruts relatifs à la conduite des affaires de Rubis,
identifiés par le Groupe et jugés matériels lors de l’analyse de double matérialité réalisée en 2024 (cf. section 4.1.3.3).
CHAÎNE DE VALEUR
NOM
DE LIRO
AMONT
OPÉRATIONS PROPRES
AVAL
Risque réputationnel, opérationnel et
engagement de la responsabilité civile
ou pénale en raison d’un manquement
aux pratiques d’éthique des affaires
Risque éthique
des affaires
Groupe
CT
CT
et conformité
Distribution
d’énergies
(chaîne de valeur
de l’amont pétrolier)
Manquements à l’éthique
des affaires et aux règles
de conformité dans la chaîne
de valeur amont
Corruption dans
la chaîne de valeur
pétrolière amont
Groupe
Impact : Positif
Négatif
Risques
Horizons : CT = Court MT = Moyen LT = Long
Risques et opportunités :
Opportunités
Les risques et impacts matériels identifiés dans le cadre de
l’ESRS G1 – Conduite des affaires sont le « Risque éthique
des affaires et conformité » ainsi que l’impact « Corruption
dans la chaîne de valeur pétrolière amont », ce dernier étant
spécifique à la branche Distribution d’énergies.
Des politiques et procédures ont été mises en place afin de
favoriser des pratiques conformes aux principes d’éthique
et d’intégrité. Notre Code éthique engage chaque salarié et
met en avant le rôle essentiel des managers, appelés à
montrer l’exemple, à promouvoir une conduite responsable
et à accompagner leurs équipes face aux dilemmes
éthiques. Par ailleurs, le dispositif d’alerte éthique Rubis
Integrity Line offre à chacun la possibilité de signaler toute
préoccupation en matière d’éthique et d’intégrité.
La présence de ces risques et impacts a conduit le Groupe,
dès sa création, à inscrire l’éthique et l’intégrité au cœur de
sa culture d’entreprise. La Gérance du Groupe et les
Directions Générales des entités du Groupe considèrent
ces valeurs comme des piliers fondamentaux pour instaurer
et préserver la confiance des parties prenantes du Groupe.
À ce titre, elles constituent des éléments clés de son
développement.
Ces principes sont également intégrés dans les activités
commerciales et opérationnelles de Rubis. Il peut arriver que
le Groupe choisisse de ne pas engager ou de mettre un
terme à certaines relations en raison de préoccupations
liées à l’éthique des affaires.
Des ressources humaines, financières et techniques sont
ainsi mobilisées pour diffuser et renforcer une culture
d’entreprise fondée sur l’éthique et l’intégrité. Un réseau de
Référents Conformité est déployé dans l’ensemble des
entités du Groupe, accompagné d’outils dédiés facilitant
lapplication effective de nos politiques et de nos procédures
en matière d’éthique.
Un dispositif de suivi et de contrôle est également en place
afin d’améliorer en continu notre gestion de ces risques et
impacts.
214
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
4.4.2 Informations transverses
4.4.2.1 Rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance
[ESRS2 GOV-1]
Les organes de direction et de surveillance du Groupe
jouent un rôle de premier plan dans l’adoption, le suivi et le
contrôle des politiques du Groupe en matière d’éthique et
d’intégrité.
l’activité Production d’électricité photovoltaïque et de leurs
équipes en charge de la conformité.
Le Conseil de Surveillance assure le contrôle permanent de
la gestion du Groupe. Il a créé en son sein un Comité dAudit
et RSE qui l’assiste dans cette mission. En ce qui concerne
le dispositif anticorruption du Groupe, le Comité examine
les sujets relevant de la conformité. La Directrice Durabilité,
Conformité & Risques Groupe rend compte annuellement
au Comité du déploiement du programme de conformité.
Selon les besoins, des sujets relatifs au dispositif
anticorruption peuvent également être ajoutés à l’ordre du
jour de chaque réunion du Comité. En décembre 2024, les
piliers du programme anticorruption du Groupe ont été
présentés aux nouveaux membres du Conseil de Surveillance
élus lors de lAssemblée Générale annuelle 2024. Le rôle du
Conseil de Surveillance et les conditions d’exercice de ses
missions sont présentés en détail au sein du chapitre 5,
sections 5.3.1 et 5.3.2..
La Gérance du Groupe adopte et suit la mise en œuvre des
politiques en matière déthique des affaires et le programme
de conformité. Elle s’appuie pour ce faire sur la Directrice
Durabilité, Conformité & Risques Groupe. Celle-ci est
membre du Comité de Direction du Groupe. La Direction
Durabilité, Conformité & Risques Groupe définit les
politiques et procédures du Groupe en matière d’éthique et
de conformité, accompagne leur déploiement dans le
Groupe et en réalise le suivi. Elle veille à l’enrichissement
continu des dispositifs en intégrant les enjeux stratégiques,
les bonnes pratiques et les évolutions réglementaires. Elle
rend régulièrement compte de ses travaux à la Gérance du
Groupe ainsi qu’au Comité dAudit et RSE. Elle réalise ses
missions en étroite collaboration avec les Directions
Générales de la branche Distribution d’énergies et de
4
4.4.2.2 Synthèse des politiques, actions, cibles existantes
IRO
Politiques
Oui
Actions
Cibles
Politiques, actions et cibles transverses
(applicables à tous les IRO de l’ESRS G1)
Les actions déployées et les cibles adoptées sont présentées
dans les sections relatives à chacun des IRO
Risque éthique des affaires et conformité
Oui
Oui
Oui
Corruption dans la chaîne de valeur pétrolière amont
(branche Distribution d’énergies)
Non
Oui
Non
4.4.2.3 Politiques transverses [G1-1]
Champ
d’application
de la politique
Nom de la
politique
Description
de la politique
Responsables de la mise en œuvre
opérationnelle de la politique
Le Code éthique définit la politique éthique
du Groupe et décline les principes d’actions
à respecter.
Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe
Directeurs Généraux des filiales
Code éthique
du Groupe
Groupe
Groupe
Le système d’alerte permet à certaines parties
prenantes d’effectuer des signalements sur
des potentiels manquements au Code éthique,
au Guide anticorruption ou à la réglementation.
Système
d’alerte Rubis
Integrity Line
Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe
Référents Alertes
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4
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
(OIT), les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux
entreprises et aux droits de l’Homme, les Principes directeurs
de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales, la
Convention des Nations Unies contre la corruption et les
10 principes du Pacte mondial des Nations Unies.
4.4.2.3.1 LE CODE ÉTHIQUE DU GROUPE
La politique éthique du Groupe contribue à l’établissement
de relations de confiance avec l’ensemble des parties
prenantes du Groupe, facteur essentiel de la durabilité de
ses activités. Elle est définie dans le Code éthique de Rubis.
Ce Code vise à assurer le respect des valeurs du Groupe et
des réglementations (nationales et internationales) partout
où il opère et à protéger son image et sa réputation.
Le Groupe adhère, depuis 2021, au Pacte mondial de
l’Organisation des Nations Unies (UN Global Compact).
Dans ce cadre, il effectue une Communication sur le progrès
annuelle (déclaration publique par laquelle les adhérents du
Pacte mondial informent leurs parties prenantes de leurs
efforts en faveur des principes du Pacte mondial, en
particulier sur la gouvernance, les droits humains, le droit
du travail et la prévention de la corruption). Le Groupe a
effectué cette Communication sur le progrès tous les ans
depuis son adhésion.
Le Code éthique s’applique aux dirigeants et salariés de
toutes les filiales contrôlées par le Groupe (quel que soit
leur pays d’implantation). Il est remis aux nouveaux salariés.
Des formations et actions de sensibilisation sur son contenu
sont organisées par les filiales. Il couvre aussi les travailleurs
de la chaîne de valeur (cf. section 4.3.2).
Le Code éthique s’inscrit dans le cadre de textes de
référence internationaux, notamment la Déclaration
universelle des droits de l’homme, les conventions
fondamentales de l’Organisation internationale du travail
Le Code éthique présente les principes d’action à mettre en
œuvre dans nos opérations sur trois thématiques clés
comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Thématique clé
Principes d’action
Prioriser la santé et la sécurité
Assurer la qualité de vie au travail
Refuser la discrimination et le harcèlement
Offrir un environnement
de travail sûr et stimulant
Respecter les lois, les réglementations et les politiques internes
Prévenir la corruption et le trafic d’influence
Gérer les conflits d’intérêts
Agir avec
intégrité
Respecter les règles du droit de la concurrence
Protéger les informations confidentielles et communiquer de manière exacte, sincère et précise
nos informations comptables, financières et en matière de durabilité
Lutter contre la fraude, le blanchiment et le détournement de fonds
Représenter les intérêts du Groupe en toute transparence
Respecter les droits humains
Protéger les données personnelles
Travailler de manière responsable avec nos partenaires d’affaires
Atténuer l’impact de nos opérations sur l’environnement et les communautés
S’investir dans des projets de développement locaux
Conduire nos opérations
de manière responsable
Ce Code éthique a été refondu en 2023 en associant des
salariés et dirigeants représentant toutes les zones
d’opération et tous les métiers de Rubis. Une vidéo de
présentation de la nouvelle version a été diffusée dans
toutes les filiales. Le Code éthique ainsi que cette vidéo
sont librement accessibles au public sur le site internet du
Groupe.
procédures, renouvellement des formations, ajustement des
contrôles, etc.). En 2024, 36 sanctions disciplinaires ont été
prises, certaines sétant matérialisées par des licenciements.
4.4.2.3.2 LE SYSTÈME DALERTE ÉTHIQUE
En complément du dispositif de contrôle interne
(cf. chapitre 3, section 3.2), le système d’alerte éthique
permet au Groupe de recevoir et d’examiner des
signalements pouvant porter sur de potentiels
manquements aux réglementations applicables, au Code
éthique de Rubis ou à d’autres procédures internes dans les
domaines suivants notamment : corruption, pratiques
anticoncurrentielles, protection des données, sécurité
informatique, fraude, ressources humaines, conflits
d’intérêts, environnement, santé, sécurité, autres.
Tout non-respect du Code éthique par un employé peut
entraîner des sanctions disciplinaires, pouvant aller jusqu’au
licenciement. De plus, toute infraction à ce Code commise
par un partenaire d’affaires peut conduire à la rupture de la
relation commerciale. De tels événements donneraient
également lieu à des actions correctrices pour adapter les
dispositifs de maîtrise des risques (révision de la
cartographie des risques, modification des politiques et
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ÉTAT DE DURABILITÉ
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
Le système d’alerte éthique, qui suit la procédure décrite
ci-après, permet aux personnes mentionnées ci-après de
réaliser des signalements via la plateforme digitale Rubis
Integrity Line. Ce système a été défini conformément à la
loi française sur la transparence, la lutte contre la corruption
et la modernisation de la vie économique du 9 décembre
2016, dite loi Sapin 2, laquelle intègre les exigences de la
directive (UE) 2019/1937 depuis 2022.
personnes qui se sont portées candidates à un emploi
au sein du Groupe ou d’une des filiales contrôlées du
Groupe,
salariés et dirigeants des partenaires du Groupe et des
filiales contrôlées du Groupe ainsi que leurs sous-
traitants.
De manière générale, les utilisateurs potentiels de la
plateforme sont informés de son existence et de son objet
selon les modalités suivantes :
La plateforme Rubis Integrity Line est complémentaire aux
autres canaux à la disposition des lanceurs d’alerte pour
effectuer un signalement (hiérarchie, Référent Conformité
de l’entité, ressources humaines, département juridique ou
syndicats). Un lanceur d’alerte potentiel dispose donc de la
possibilité de choisir le canal le plus approprié au regard de
son signalement.
sur le site internet de Rubis (au sein de la section « Agir
de manière éthique ») ;
au sein du Code éthique de Rubis (lequel présente le
dispositif, ses modalités d’utilisation et les garanties
offertes aux auteurs des signalements). Le Code éthique
est disponible sur le site internet du Groupe et sur le site
internet de 26 entités opérationnelles (sur 29 entités
opérationnelles disposant d’un site internet) ;
4
Les signalements déposés sur la plateforme Rubis Integrity
Line sont adressés à des responsables précisément
désignés dans la procédure d’alerte. Ces responsables ont
reçu une formation interne sur le traitement des alertes et
signé un engagement de confidentialité renforcé. Ils
disposent également d’un kit pédagogique sur le traitement
des alertes auquel ils peuvent se référer. Leur positionnement
de directeurs ou responsables au sein des métiers
conformité et RH leur permet de traiter les alertes en toute
indépendance. Lorsqu’une investigation est nécessaire au
regard des faits signalés, le responsable ayant reçu le
signalement peut réunir un comité composé des personnes
strictement nécessaires pour le traitement du signalement
et sous réserve de la signature par ces personnes d’un
engagement de confidentialité renforcée.
directement sur la plateforme Rubis Integrity Line
(disponible en français, anglais et espagnol).
Les modalités spécifiques d’information des salariés du
Groupe et des travailleurs de la chaîne de valeur sont
respectivement précisées au sein des sections 4.3.1 et 4.3.2.
Les filiales du Groupe organisent une action annuelle de
communication interne destinée à leurs salariés. En 2024,
37 entités sur 40 ont organisé au moins une action de
communication interne relative au dispositif d’alerte
(e-mails d’information, affichages, présentation lors de
divers événements, etc.).
La protection des lanceurs d’alerte est assurée par :
Les parties prenantes internes et externes suivantes sont
habilitées à utiliser cette plateforme pour transmettre un
signalement :
l’interdiction expresse de toutes représailles dans la
procédure d’alerte ;
la désignation précise des responsables désignés pour
le traitement des alertes ;
personnel de l’entreprise :
salariés du Groupe et des filiales contrôlées du Groupe,
collaborateurs extérieurs et occasionnels du Groupe ou
des filiales contrôlées du Groupe ;
le maintien d’une stricte confidentialité via la signature
d’un engagement de confidentialité renforcée par toutes
les personnes impliquées dans le traitement de l’alerte.
autres parties prenantes internes :
La procédure précise les droits et les devoirs des lanceurs
d’alerte afin d’assurer son bon fonctionnement dans un
climat de confiance. Elle détaille également les étapes de
gestion des alertes et notamment les modalités
d’investigation possibles, l’information de l’auteur de l’alerte,
l’information de la personne visée par l’alerte, les suites de
l’alerte, etc. Elle est librement accessible sur la plateforme
Rubis Integrity Line.
actionnaires de Rubis SCA et des filiales contrôlées du
Groupe,
membres du Conseil de Surveillance de Rubis SCA ;
parties prenantes externes :
anciens salariés du Groupe et des filiales contrôlées du
Groupe,
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ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
4.4.3 Risque éthique des affaires et conformité [G1-3]
4.4.3.1 Politiques, actions et cibles en matière d’éthique des aaires
etdeconformité
Champ
Responsable de la mise
en œuvre opérationnelle
Nom de
la politique
d’application
Description de la politique
de la politique de la politique
Dispositif
Ce dispositif permet la prévention et la détection de la corruption
conformément au Code éthique et à la loi sur la transparence,
la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique
du 9 décembre 2016, dite loi Sapin 2.
Direction Durabilité,
Conformité & Risques
Groupe
de prévention
et de détection
de la corruption
Groupe
La gestion des risques en matière d’éthique des affaires et
de conformité est un pilier majeur de la culture d’entreprise
du Groupe et de son approche en matière de conduite des
affaires. La lutte contre la corruption est un impératif
partagé entre toutes les entités du Groupe comme un
moyen de renforcer la confiance de nos parties prenantes
et d’éviter les risques d’engagement de notre responsabilité
juridique ainsi que les conséquences financières qui en
résulteraient.
Par ailleurs, le Groupe a pleinement intégré l’impératif de
déploiement d’un dispositif de prévention et de détection
de la corruption dans toutes ses activités et sur tous ses
territoires d’implantation. Cette conviction est renforcée
par la présence du Groupe dans des zones exposées au
risque de corruption selon les principales sources de
référence internationales.
UNE ORGANISATION DÉDIÉE À LA CONFORMITÉ ANTICORRUPTION
CONSEIL DE SURVEILLANCE
(et son Comité d’Audit et RSE)
GÉRANCE
(Collège de la Gérance)
COMITÉ DE DIRECTION
(le Comité, dont la Directrice Durabilité,
Conformité & Risques Groupe
est membre, assiste la Gérance
(qui participe au Comité)
dans l'exécution de ses missions)
DIRECTION DURABILITÉ,
CONFORMITÉ
& RISQUES GROUPE
PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
PHOTOVOLTAÏQUE
RESPONSABLE CONFORMITÉ
DE BRANCHE
1 Référent Conformité
35 Référents Conformité
dans les entités opérationnelles
de la branche
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
Une organisation dédiée à l’éthique et à la conformité a été
mise en place à tous les niveaux du Groupe pour
accompagner le déploiement et le suivi de la mise en œuvre
du dispositif anticorruption. Cette organisation est
composée d’un réseau de Responsables et Référents
Conformité couvrant l’ensemble des entités du Groupe.
photovoltaïque assurent le déploiement et la mise en œuvre
opérationnelle du dispositif au sein de leur branche dactivité
et de leurs différentes entités.
Les 36 Référents Conformité, nommés dans les entités
opérationnelles, veillent localement à la bonne
compréhension et à l’application du programme de
conformité. Ils occupent en parallèle des responsabilités de
directeur ou manager dans les métiers financiers, juridiques,
ressources humaines, HSE, etc. Ils échangent fréquemment
avec les Responsables Conformité de leur branche dactivité.
Le rôle de la Gérance du Groupe et de la Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe est présenté en section 4.4.2.1
ci-dessus.
Les Responsables Conformité de la branche Distribution
d’énergies et de l’activité Production d’électricité
4.4.3.2 Actions relevant du dispositif deprévention et de détection
delacorruption
4
Conformément à son Code éthique et à la loi sur la
transparence, la lutte contre la corruption et la
modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016,
dite loi Sapin 2, Rubis met en œuvre un dispositif de
prévention et de détection de la corruption. Ce dispositif
est applicable dans toutes les filiales contrôlées par le
Groupe. Continuellement renforcé, il est constitué des
actions décrites ci-après.
environnement d’opération immédiat. Les plans d’action
pertinents pour améliorer la gestion de ces risques sont ainsi
identifiés au niveau local. Les risques communs peuvent
faire l’objet de mesures définies en central.
Les cartographies des entités opérationnelles sont mises à
jour tous les trois ans au maximum. 12 filiales ont mis à jour
leur cartographie en 2023 et 20 ont réalisé cette mise à jour
en 2024.
Une synthèse des cartographies des risques mises à jour
est présentée chaque année au Comité dAudit et RSE.
LENGAGEMENT DES INSTANCES DIRIGEANTES
À TOUS LES NIVEAUX DE LORGANISATION
La Gérance du Groupe et les Directions Générales des
branches et des filiales font de la prévention et de la
détection de la corruption l’une de leurs priorités.
LE GUIDE ANTICORRUPTION ET SES
DÉCLINAISONS OPÉRATIONNELLES
Le Guide anticorruption décline les principes du Code
éthique en matière de prévention et détection de la
corruption dans les domaines suivants notamment :
réception et offre de cadeaux ou d’invitations, gestion des
conflits d’intérêts, interactions avec des agents publics,
évaluation de l’intégrité des tiers, réalisation de dons ou
d’actions de mécénat.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 du
Groupe prévoyait notamment l’objectif d’atteindre 100 %
des salariés sensibilisés aux règles éthiques et anticorruption
au 31 décembre 2023. En 2023 et 2024, cet objectif a été
atteint (99% en 2024 - 35 salariés dans cinq filiales n’ayant
pu être présents lors des sessions de sensibilisation en
raison de congés ou du planning de travail).
Pour chacune de ces thématiques, une procédure
opérationnelle spécifique fixe des règles de gestion
détaillées afin d’aider les managers et salariés à adopter les
mesures concrètes nécessaires.
En 2024, 87 % des Directeurs Généraux de filiales ont
participé à une action ou à un événement interne relatif à
la prévention de la corruption (par exemple e-mails aux
salariés pour insister sur certaines règles du dispositif de
prévention et de détection de la corruption, townhall
meetings, diffusion de la newsletter Groupe Think
Compliance, prises de paroles à l’occasion de la Journée
internationale de lutte contre la corruption de l’Organisation
des Nations Unies, etc.).
Au 31 décembre 2024, 100 % des salariés du Groupe
avaient accès de façon permanente à ces documents (par
exemple sur l’intranet du Groupe, dans des dossiers
informatiques partagés, par une communication par e-mail,
en version papier, etc.).
En 2022, la Gérance du Groupe avait répondu à des
questions courantes en matière de conformité dans une
vidéo de sensibilisation diffusée dans le cadre de la Journée
internationale de lutte contre la corruption de l’Organisation
des Nations Unies.
LA FORMATION ET LA SENSIBILISATION AUX
RÈGLES ÉTHIQUES ET ANTICORRUPTION
Le dispositif de formation anticorruption du Groupe couvre
100 % des salariés des fonctions exposées aux risques de
corruption.
LES CARTOGRAPHIES DES RISQUES
DE CORRUPTION
Chaque filiale identifie les salariés exposés aux risques de
corruption sur la base des résultats de sa cartographie des
risques de corruption et de recommandations formulées
par le Groupe. Selon la situation locale, les fonctions
suivantes sont généralement concernées : achats, ventes,
salariés ayant des contacts avec les agents publics.
Depuis 2018, chaque entité opérationnelle réalise sa propre
cartographie des risques de corruption selon une
méthodologie unifiée conforme aux recommandations de
lAgence française anticorruption.
Un module de formation en ligne (e-learning) sur la
prévention et la détection de la corruption a été mis à
disposition des entités opérationnelles du Groupe au
Les cartographies des risques permettent au management
de chaque entité opérationnelle d’évaluer les risques de
corruption à leur plus juste niveau, compte tenu de leur
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
premier trimestre 2022. Ce module rappelle le caractère
prioritaire de la prévention et de la détection de la corruption
pour le Groupe, définit les notions clés à maîtriser
(corruption, trafic d’influence, avantages indus, paiement
de facilitation, etc.) et place les apprenants face à des
dilemmes éthiques concrets grâce à des cas pratiques. Le
module se conclut par un questionnaire de validation des
connaissances. Au 31 décembre 2024, 80 % des salariés
du Groupe avaient validé cet e-learning depuis son
lancement en 2022.
LE DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE EN
MATIÈRE COMPTABLE
Le dispositif de gestion des risques et contrôle interne
comptable et financier, décrit au sein du chapitre 3,
section 3.2, intègre des mesures de vérification en matière
de prévention et de détection de la corruption. En particulier,
les procédures comptables adoptées par la branche
Distribution d’énergies et par l’activité Production
d’électricité photovoltaïque permettent l’application des
principes généraux de comptabilité et une organisation
comptable adéquate.
En complément de l’e-learning, les équipes conformité des
entités opérationnelles organisent des sessions de
formation pour les salariés les plus exposés aux risques de
corruption voire, dans certaines filiales, pour tous les
salariés. Une bibliothèque de supports de formation a été
mise à disposition en novembre 2023 pour aborder la
prévention de la corruption de manière thématique ou par
métier (achats, ventes, ressources humaines, agents
publics). En 2024, 78 % des salariés particulièrement
exposés et 44 % de l’ensemble des collaborateurs avaient
suivi une formation anticorruption complémentaire au
e-learning.
Au sein de la branche Distribution d’énergies, qui a des
activités dans plus de 40 pays incluant des environnements
à risque, le programme d’audit prévoit la réalisation de
vérifications sur l’application de ces principes sur certains
des processus comptables identifiés comme à risque en
matière de corruption (transferts financiers en espèces, en
chèque, par virement bancaire, remboursement des notes
de frais, établissement du prix des produits (y compris
remises et facilités de crédit)).
LÉVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DES
MESURES DU DISPOSITIF
En décembre 2024, une session de présentation du
programme anticorruption du Groupe a été organisée à
destination des nouveaux membres du Conseil de
Surveillance du Groupe. Le Président du Comité dAudit et
RSE y a également participé.
La vérification de l’application des mesures du dispositif
anticorruption est également intégrée au dispositif de
gestion des risques et de contrôle interne décrit au sein du
chapitre 3, section 3.2. Le processus de remontée
d’information en matière de durabilité prévoit une
cinquantaine d’indicateurs relatifs au déploiement dans les
filiales des différentes mesures du dispositif anticorruption.
Pour en assurer la fiabilité, ces indicateurs font l’objet de
plusieurs contrôles présentés au sein du chapitre 3,
section 3.2. Au sein de la branche Distribution d’énergies, le
programme d’audit prévoit également la réalisation de
vérifications sur le déploiement effectif des mesures du
dispositif anticorruption.
Depuis 2019, des actions de sensibilisation des salariés du
Groupe aux risques de corruption sont également réalisées
chaque année notamment à l’occasion de la Journée
internationale de lutte contre la corruption de l’ONU, afin
de rappeler les engagements du Groupe en matière de lutte
contre la corruption.
LA PROCÉDURE D’ÉVALUATION ÉTHIQUE
DES TIERS ET LES MODÈLES DE CLAUSES
ÉTHIQUES ET CONFORMITÉ
UN DISPOSITIF DALERTE INTERNE
Le dispositif d’évaluation des tiers du Groupe se compose
d’une procédure dédiée et d’une plateforme dématérialisée
pour réaliser et archiver les évaluations.
Le système d’alerte éthique du Groupe permet à ses
destinataires de partager leurs préoccupations ou
signalements quant à de potentiels actes de corruption et
versements de pots-de-vin. Le système d’alerte éthique du
Groupe est décrit en détail en section 4.4.2.3.2 ci-dessus.
Il permet la réalisation des évaluations éthiques par les
équipes opérationnelles tout en prévoyant un
accompagnement par l’équipe conformité de l’entité
concernée si un risque particulier est identifié. En cas de
risque particulièrement significatif, la remontée
d’information au Directeur Général de l’entité concernée est
prévue.
LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR (OU EMPLOYEES
HANDBOOK)
Les règlements intérieurs des entités opérationnelles ont
été modifiés, après information/consultation des instances
représentatives du personnel, pour spécifier que le non-
respect du Code éthique ou du Guide anticorruption peut
donner lieu à des sanctions disciplinaires.
Le Groupe dispose également de plusieurs modèles de
clauses contractuelles éthiques et conformité. En signant
ces clauses, les co-contractants des entités opérationnelles
témoignent de leur adhésion aux principes détaillés dans le
Code éthique du Groupe et dans son Guide anticorruption.
Les co-contractants s’engagent à respecter les
réglementations relatives à la lutte contre la corruption, aux
sanctions internationales, au droit du travail (y compris
travail forcé et travail des enfants) et les standards du
Groupe en matière de Santé Sécurité Environnement.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Travailler de manière intègre et responsable [ESRS G1]
4.4.3.3 Indicateurs et cibles en matière d’éthique des aaires
etdeconformité
CIBLES
La cible suivante a été adoptée dans le cadre de la feuille de route RSE 2022-2025 du Groupe.
Objectif
Indicateur
Périmètre
Cible
2024
2023
Renforcer la compréhension et l’adhésion de
nos salariés à nos règles et principes éthiques
Taux de salariés sensibilisés aux
règles éthiques et anticorruption
Groupe
100 %
99 %
100 %
Les indicateurs de suivi du déploiement des actions du
programme de conformité mentionnés dans les
développements ci-dessus sont définis dans la note
méthodologique (cf. section 4.5).
INDICATEURS [G1-4]
En 2024, le Groupe n’a fait l’objet d’aucune condamnation,
procédure administrative ou judiciaire pour infraction à la
législation en matière de lutte contre la corruption.
4
4.4.4 Corruption dans la chaîne de valeur pétrolière amont
[G1-3]
Précisions sur cet IRO
Les activités de Rubis dans le secteur pétrolier et gazier
(branche Distribution d’énergies) se concentrent sur les
activités de transport, stockage et distribution de produits
finis et, dans une très moindre mesure, le raffinage (une
raffinerie dans les Antilles françaises). Le Groupe ne réalise
aucune activité d’extraction de pétrole ou de gaz. Il
n’interagit donc pas avec les gouvernements des États pour
obtenir des droits d’exploration ou d’extraction des
ressources.
Les majors pétrolières ont défini des programmes de
prévention de la corruption solides, en ligne avec les
réglementations qui leur sont applicables. Certaines ont
également fait certifier leurs programmes ISO 37 001
« Anticorruption ».
Toutefois, Rubis ne peut être en mesure d’identifier par
quelle compagnie les produits pétroliers finis ont été
produits ; les standards internationaux de l’International
Chamber of Commerce concernant l’origine des produits
pétroliers finis ne permettant pas d’aller au-delà de l’étape
du raffinage qui est considérée comme la dernière étape de
transformation substantielle du produit lui donnant son
origine.
Néanmoins, dans la mesure où la chaîne de valeur amont
de la branche Distribution d’énergies se compose d’activités
liées à l’extraction et au raffinage de pétrole et de gaz, le
Groupe porte une attention particulière aux risques en
matière d’éthique des affaires sur ce segment de sa chaîne
de valeur.
Actions
Certains des dispositifs présentés dans la section consacrée
à l’IRO « Risque éthique des affaires et conformité »
abordent spécifiquement l’IRO de la corruption dans la
chaîne de valeur pétrolière amont.
Les fournisseurs de produits pétroliers font l’objet
d’évaluations éthiques couvrant les risques en matière
de corruption et de sanctions internationales.
Les contrats dapprovisionnement du Groupe incluent
des clauses contractuelles spécifiques excluant les
produits originaires de pays faisant l’objet de sanctions
internationales et prévoyant la transmission d’un
certificat d’origine des produits achetés.
Chaque entité opérationnelle réalisant des activités
d’approvisionnement en produits gaziers ou pétroliers
évalue des risques de corruption spécifiques à cette
activité lors de la réalisation de sa cartographie des
risques de corruption (dissimulation de l’origine d’un
produit pétrolier ; offre d’un avantage indu pour obtenir
des conditions préférentielles).
Les équipes approvisionnement (supplychain) contrôlent
les certificats dorigine des marchandises transmis par
les fournisseurs de produits.
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221
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
4
4.5 Note méthodologique
La présente section contient une note méthodologique et des tables de concordance destinées à une meilleure compréhension
des informations de durabilité. Le périmètre et la méthode de remontée des informations en matière de durabilité ainsi que
les principales définitions contenues dans les référentiels internes de remontée des informations environnementales, sociales,
sociétales et de gouvernance y sont également présentés. Ces publications permettront au lecteur d’appréhender plus
précisément le champ d’application et la pertinence de chaque information.
4.5.1 Périmètre de consolidation des données
de durabilité
Les règles relatives aux dates d’entrée et de sortie de périmètre d’une entité sont définies dans la section 4.1.1.1.
4.5.1.1 Données environnementales
Le périmètre de remontée des informations
environnementales correspond, sauf exception
expressément mentionnée, au périmètre opérationnel du
Groupe. Les sociétés sous contrôle opérationnel font l’objet
d’une intégration globale.
associées de scopes 1 et 2 sont comptabilisées dans
la catégorie 15 du scope 3 du Groupe. À ce jour, les
émissions de cette catégorie sont considérées comme
non significatives,
en cas d’exception aux règles précédentes, les entités
concernées sont spécifiées dans la présente section. Il
n’y a pas d’exceptions aux règles en 2024.
Le contrôle opérationnel est défini selon les règles
suivantes :
Une liste des entités du Groupe incluses dans le périmètre
de consolidation est établie chaque année par la Direction
Durabilité, Conformité & Risques Groupe en lien avec la
Direction Consolidation & Comptabilité Groupe et tenue à
la disposition de toute personne habilitée à en demander la
consultation.
pour les entités consolidées par la méthode de
l’intégration globale dans les états financiers : le Groupe
exerce un contrôle opérationnel ;
pour les entités faisant l’objet de méthodes de
consolidation JV (mise en équivalence) ou en JO
(co-contrôle) dans les états financiers :
Le périmètre exact de remontée des données
environnementales peut varier selon les indicateurs
environnementaux, en fonction de leur pertinence et des
méthodes de comptabilisation appliquées. Les données
environnementales sont collectées au niveau des entités
juridiques.
si le Groupe détient un contrôle supérieur ou égal à
50 %, sauf exception, il est considéré qu’il exerce un
contrôle opérationnel. La part des émissions des
scopes 1 et 2 attribuée au groupe comptable consolidé
est calculée selon son taux de consolidation. Les
émissions restantes sont classées dans la catégorie «
Sociétés non entièrement consolidées dans les états
financiers ».
Les données environnementales sont publiées par activité.
Les données environnementales ont été évaluées et sont
publiées pour l’ensemble des entités du périmètre
opérationnel ayant une contribution matérielle aux
indicateurs.
dans le cas contraire, sauf exception, le Groupe n’exerce
pas de contrôle opérationnel sur lentité et ses émissions
4.5.1.2 Données sociales
Le périmètre de la remontée des informations sociales
correspond, sauf exception expressément mentionnée, au
périmètre financier du Groupe. Les sociétés contrôlées et
en co-contrôle font l’objet d’une intégration globale.
Les données 2023 ont été retraitées afin d’exclure celles de
la JV Rubis Terminal (cf. section 4.1.1.1.2).
Le périmètre exact de remontée des données sociales peut
varier selon les indicateurs sociaux, en fonction de leur
pertinence et des méthodes de comptabilisation appliquées.
Les données sociales sont collectées au niveau des entités
juridiques. En 2024, les entités de moins de 10 salariés
(représentant 14 entités et 76 salariés au total, soit 1,7 %
des effectifs totaux du Groupe), du fait deffectifs restreints,
Selon les indicateurs publiés, les informations sont
présentées distinctement pour la holding, la branche
Distribution d’énergies et pour l’activité Production
d’électricité photovoltaïque et/ou par zone géographique.
222
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
ont bénéficié d’une liasse de reporting allégée
(34 indicateurs à compléter au lieu de 131). Les indicateurs
n’étant pas sur un périmètre Groupe sont les suivants :
répartition par tranche d’âge, catégorie de poste et temps
de travail, protection sociale (maladie, frais de santé,
retraite, chômage, congé parental), turnover des employés,
entretien annuel, handicap, congés familiaux et dialogue
social.
Par ailleurs, l’activité de shipping nécessite le recours à des
équipages embauchés en contrat temporaire (en contrat à
durée déterminée d’usage). Ces effectifs non permanents
du Groupe (166 personnes en 2024) ne sont pas pris en
compte dans le suivi des indicateurs sociaux publiés.
4.5.1.3 Données sociétales/éthiques
Le périmètre de la remontée des informations sociétales/
éthiques correspond au périmètre financier du Groupe. Les
sociétés contrôlées et en co-contrôle font l’objet d’une
intégration globale. Afin de faciliter la remontée
d’informations, les données sociétales/éthiques sont
collectées au niveau des business units, qui correspondent
aux entités qui consolident les données.
4
4.5.2 Méthode de remontée des informations
La production d’informations de durabilité est réalisée
conjointement entre les filiales et la holding du Groupe. Elle
est soumise à des vérifications internes systématiques.
opérationnelles du périmètre via le logiciel de reporting mis
en place en 2020 par le Groupe. Plus d’informations
concernant l’outil de remontée sont présentes au chapitre 3,
section 3.2.2.2.2.
Les données sont, sauf exceptions dûment mentionnées
dans la section 4.5.8, remontées par les entités
4.5.3 Comparabilité et fiabilité des informations
Des protocoles relatifs à la remontée des informations ont
été conçus de manière à permettre une comparabilité des
résultats entre les entités du Groupe concernées.
Comparabilité des données environnementales :
les données du bilan carbone sont reportées à périmètre
constant. En effet, en application du GHG protocol, les
émissions de GES passées peuvent être amenées à être
recalculées en cas de variation significative des
émissions liée à un changement de périmètre ;
En partenariat avec les Directions des filiales concernées,
des référentiels de remontée des informations
environnementales, sociales, sociétales et de gouvernance
ont été élaborés. Ils définissent avec précision chaque
donnée mentionnée dans les protocoles de remontée des
informations, afin de réduire les risques de divergence
d’interprétation des notions.
pour les autres indicateurs, les performances ne sont
comparables quà léchelle d’une activité donnée. En effet,
en raison de la croissance du Groupe, le périmètre des
données environnementales évolue. Cette variation rend
difficile la comparaison des données d’un exercice à
l’autre, en l’absence de ratio d’harmonisation.
R U B I S
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223
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
4
4.5.4 Mesures de contrôle
Les données collectées font l’objet de contrôles de
cohérence au niveau local, puis au niveau des directions
fonctionnelles de la branche Distribution d’énergies et de
l’activité Production d’électricité photovoltaïque, et enfin au
niveau de la Direction Durabilité, Conformité & Risques
Groupe. La cohérence entre le périmètre financier et celui
des données est assurée par la Direction Durabilité,
Conformité & Risques Groupe, en lien avec la Direction
Consolidation & Comptabilité.
4.5.5 Changements de méthode
Sauf disposition contraire, les changements de méthode
n’interviennent pas après le lancement de la campagne de
remontée des informations au sein des entités du Groupe.
Les changements de méthode sont élaborés et/ou
supervisés par la Direction Durabilité, Conformité & Risques
Groupe après consultation de la branche Distribution
d’énergies et de l’activité Production d’électricité
photovoltaïque. Ils tiennent compte, le cas échéant, des
observations formulées par les parties prenantes sur la
pertinence et la qualité des définitions retenues dans le
référentiel.
4.5.6 Limites méthodologiques
Il est important de noter que les indicateurs peuvent
présenter des limites méthodologiques du fait :
des modalités pratiques de la collecte ;
de la disponibilité des données sources à la date du
reporting.
de l’absence d’harmonisation des législations nationales
et notamment des particularités des lois sociales de
certains pays ;
Les indicateurs sont à interpréter pour certains avec
précaution, notamment pour les moyennes, puisqu’il s’agit
de données mondiales qui requièrent une analyse plus fine
au niveau des zones géographiques, des pays ou des
métiers concernés.
de l’hétérogénéité des données gérées dans les filiales
du Groupe ;
de changements de définition pouvant affecter leur
comparabilité ;
224
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
4.5.7 Méthodologies
4.5.7.1 Données environnementales
4.5.7.1.1 ESRS E1
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Les opérations du Groupe consomment des produits énergétiques notamment des gaz, des carburants, de
l’électricité ou de la vapeur. Les quantités de produits énergétiques consommés sont mesurées en MWh et
suivies pour l’ensemble des consommations énergétiques matérielles du Groupe. Ces consommations de produits
énergétiques sont à la base du calcul des scopes 1 et 2 du bilan carbone du Groupe.
Consommation
énergétique
Les émissions de CO2 biogénique résultent de processus biologiques naturels et peuvent par exemple provenir de
biocarburants ou de déchets agricoles. Elles sont calculées sur la base des quantités de biocarburant consommé,
en utilisant des facteurs d’émissions issus des lignes directrices 2006 du GIEC.
4
Émissions de gaz à effet
de serre biogéniques
Gaz contribuant au réchauffement climatique. Les gaz à effet de serre compris dans le bilan carbone incluent
le CO2, le CH4, le N2O, les HFC, les PFC, le SF6 et le NF3. La majorité des gaz à effet de serre émis par le Groupe
sont le CO2, le CH4 et le N2O.
Gaz à effet de serre
(émissions)
Le mix énergétique désigne la répartition des différentes sources d’énergie utilisées par le Groupe pour répondre
à ses besoins énergétiques. Il comprend des énergies fossiles (charbon, produits pétroliers, gaz), des énergies
renouvelables, ainsi que l’énergie nucléaire.
Ce mix est évalué à partir de la consommation directe de produits énergétiques et de la consommation indirecte
liée à la production de chaleur et d’électricité. Lorigine de l’électricité et de la vapeur utilisées est déterminée
soit par la connaissance directe de leur provenance, soit par des données sur le mix énergétique du réseau ou
du pays d’origine.
Mix énergétique
Quantité d’énergie produite par les installations du Groupe. Elle inclut notamment la production d’électricité
photovoltaïque du Groupe et la production d’énergie autoconsommée de la raffinerie SARA.
Production énergétique
Scope 1
Émissions directes provenant des installations fixes ou mobiles situées à l’intérieur du périmètre organisationnel,
c’est-à-dire émissions provenant des sources détenues ou contrôlées par le Groupe. Par exemple, la combustion
générée par les installations industrielles ou par les navires et les camions opérés par le Groupe.
Émissions indirectes associées à la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur achetée pour les activités
de l’organisation. Elles sont calculées selon deux méthodologies :
Scope 2
location-based : en tenant compte du facteur d’émissions du pays ou du réseau électrique ;
market-based : en considérant l’origine contractuelle de l’électricité, qui peut dépendre des garanties d’origine
ou du mix résiduel des réseaux électriques.
Autres émissions indirectement produites qui ne sont pas comptabilisées dans le scope 2, mais qui sont liées à
la chaîne de valeur du Groupe. Par exemple, cela inclut les achats de matières premières, de services ou autres
produits.
Les postes suivants sont inclus dans le scope 3 du bilan carbone de Rubis : les achats de biens et services,
les biens immobilisés, l’amont de l’énergie, le transport de marchandises amont et aval, les déchets générés,
l’utilisation des produits vendus. Certains postes ont été exclus du bilan carbone de Rubis car leurs émissions
cumulées représentent moins de 5 % des émissions de GES du scope 3 et elles ne sont donc pas matérielles pour
le Groupe (cf. section 4.6.2.5). Cette estimation a été réalisée sur la base d’ordres de grandeur liés aux différentes
catégories d’activités non matérielles, sur la base de données disponibles et de modèles d’évaluation généraux,
plutôt que via des mesures directes.
Scope 3
Il n’y a pas eu de changement significatif dans la définition de ce qui constitue la chaîne de valeur amont et aval
en 2024. Les émissions de la chaîne de valeur de l’activité Production d’électricité photovoltaïque sont intégrées
dans le périmètre du bilan carbone pour les années 2023 et 2024 et représentent une part non significative des
émissions de scope 3. Ces émissions ne sont pas présentes et reportées pour l’année de référence 2019.
Toutes les émissions indirectes associées aux activités en amont et en aval de la chaîne de valeur de l’entreprise
pour la production et la commercialisation des produits (par exemple, déplacements des employés, logistique,
fin de vie des produits, etc.), hors produits vendus (cf. définition du scope 3B).
Scope 3A
Scope 3B
Émissions indirectes induites en aval par les produits et/ou services vendus par l’entreprise lors de leur utilisation
par les clients ou les utilisateurs finaux (catégorie 11).
Ce système concerne les émissions de CO2 de scope 1 des activités de la raffinerie et d’une partie des activités
shipping (trajets intra UE ou à destination ou en provenance d’un port situé dans l’UE pour la partie de la
navigation en zone UE).
Système déchange
de quotas démissions
réglementées
Les émissions associées sont auditées par un organisme tiers indépendant.
Pour l’année 2024, les données communiquées dans Part des émissions liées à des instruments tels que des
garanties d’origine ou des certificats d’énergies renouvelables (%) sont des données estimatives avant audit,
qui peuvent être amenées à évoluer, l’audit ayant lieu après la publication de l’État de durabilité 2024. Si l’audit
entraîne des corrections de calcul des émissions, le bilan carbone sera ajusté en conséquence dans le prochain
État de durabilité.
R U B I S
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225
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
4
4.5.7.1.2 ESRS E2
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Les composés organiques volatils (COV) regroupent plusieurs milliers de composés aux caractéristiques variables.
Ce sont des gaz et des vapeurs qui contiennent du carbone, comme les vapeurs d’essence et les solvants, et
ont un impact direct sur la santé.
Le périmètre de calcul des rejets dans l’air est basé sur 93 % (donnée 2024) de la consommation de produits
pétroliers par le Groupe. Ces produits pétroliers sont consommés par trois principaux types d’actifs pour lesquels
des facteurs d’émission de NOx, COV, SO2 et PM sont disponibles dans la littérature. Les trois types d’actifs
concernés sont les suivants :
Composés
organiques volatils
(COV)
SARA : les émissions de COV sont évaluées lors d’une campagne de sniffing bisannuelle effectuée par un
organisme extérieur habilité ;
principaux sites de stockage consommateurs de produits pétroliers : la méthode est similaire à celle utilisée
pour le calcul des émissions de dioxyde de soufre ;
navires : la méthode est similaire à celle utilisée pour le calcul des émissions de dioxyde de soufre.
Faute de méthodologie consolidée existante, le calcul des émissions de COV ne prend pas en compte les émissions
fugitives, pouvant notamment avoir lieu lors de transferts de produits pétroliers entre deux contenants de
stockage.
La branche Distribution d’énergies considère qu’un déversement accidentel est majeur lorsqu’il y a une perte de
confinement primaire d’un volume supérieur ou égal à 200 litres et dont une fraction du volume déversé atteint
le milieu naturel.
Les quantités de produit déversées sont calculées en réalisant des bilans de stock, en calculant la différence
entre les quantités de produit stockées avant déversement et celles stockées après déversement.
Déversements
accidentels majeurs
Le dioxyde de soufre (SO2) est un gaz incolore formé par la combustion de soufre ou de composés soufrés,
principalement issus des combustibles fossiles.
Le périmètre de calcul des rejets dans l’air est basé sur 93 % (donnée 2024) de la consommation de produits
pétroliers par le Groupe et correspond à des rejets dépassant la valeur seuil applicable, spécifiée à l’annexe II du
règlement (CE) n° 166/2006. Ces produits pétroliers sont consommés par trois principaux types d’actifs pour
lesquels des facteurs d’émissions de NOx, COV, SO2 et PM sont disponibles dans la littérature. Les trois types
d’actifs concernés sont les suivants :
SARA : la raffinerie dispose d’un outil de suivi éprouvé et approuvé par un organisme de contrôle. Les données
ainsi produites ont été intégrées dans le reporting de 2024 ;
principaux sites de stockage consommateurs de produits pétroliers : les trois sites de stockage de bitumes
(au Togo, au Sénégal et au Nigéria) et les sites de stockage à Haïti ont été identifiés comme les principaux
contributeurs aux émissions atmosphériques du Groupe en raison du maintien en température des bitumes
ou du recours aux groupes électrogènes, nécessitant des quantités significatives de combustibles fossiles. Le
Groupe a calculé les émissions en fonction des quantités de carburant consommé, en appliquant des facteurs
d’émission adaptés à leur utilisation, issus de l’EMEP/EEA Air pollutant emission inventory guidebook 2019 ;
navires : le Groupe a calculé les émissions en fonction des quantités de carburant consommé, en appliquant des
facteurs d’émission adaptés à leur utilisation. Pour les carburants utilisés pour le fonctionnement du navire, les
facteurs d’émission retenus sont issus du rapport Fourth IMO Greenhouse Gas Study 2020. En revanche, pour
les navires bitumiers, un facteur différent a été appliqué aux émissions provenant des chaudières nécessaires
au stockage du bitume (ou au maintien en température du bitume). Ce facteur est identique à celui utilisé pour
calculer les émissions des trois sites de stockage de bitume.
Dioxyde
de soufre (SO2)
Pour l’activité de raffinage, les émissions de SO2 sont évaluées via un fichier de calculs par le Bureau technique
de production de la raffinerie. Le flux de SO2 est calculé en fonction du bilan des combustibles (sur la base du
bilan matière réconcilié) et des teneurs en soufre des combustibles analysés par le laboratoire de la raffinerie.
La concentration de SO2 est déduite en fonction du volume des fumées calculé selon le pouvoir calorifique
inférieur (PCI) de chaque combustible. Cette méthode de calcul est contrôlée annuellement par un organisme
extérieur habilité.
Les hydrocarbures sont des composés organiques constitués principalement d’hydrogène et de carbone. Dans
le contexte de la pollution de l’eau, les hydrocarbure proviennent souvent de sources telles que des fuites de
pétrole, des déversements d’hydrocarbures et des ruissellements sur les routes et dans les zones industrielles.
Distribution dénergies
Pour l’activité de raffinage, les hydrocarbures rejetés en opération sont évalués quotidiennement par le laboratoire
de la raffinerie, puis contrôlés une fois par an par un organisme extérieur habilité. Les rejets reportés correspondent
à ceux dépassant la valeur seuil applicable, spécifiée à l’annexe II du règlement (CE) n° 166/2006. L’exercice normal
de l’activité Retail & Marketing génère quant à lui des pollutions des eaux non significatives.
Hydrocarbures
Il s’agit de particules en suspension dans l’eau dont la nature dépend des activités menées sur le site pollué.
Distribution dénergies
Pour l’activité de raffinage, les matières en suspension sont analysées et évaluées quotidiennement par le
laboratoire de la raffinerie, puis contrôlées une fois par an par un organisme extérieur habilité. Les rejets reportés
correspondent à ceux dépassant la valeur seuil applicable, spécifiée à l’annexe II du règlement (CE) n° 166/2006.
L’exercice normal de l’activité Retail & Marketing génère quant à lui des pollutions des eaux non significatives.
Matières en
suspension
Les oxydes d’azote (NOx) sont un groupe de gaz composés d’azote et d’oxygène, les plus courants étant le
monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2).
Le périmètre et les méthodes de calcul des quantités d’oxydes d’azote rejeté par les activités du Groupe sont
les mêmes que ceux appliqués au calcul des rejets de SO2.
Oxydes dazote
(NOx)
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Les particules en suspension (ou PM), sont de petites particules solides ou liquides présentes dans l’air. Elles sont
classées en fonction de leur taille, exprimée en micromètres. Les PM10 sont des particules dont le diamètre est
inférieur ou égal à 10 micromètres.
Le périmètre et les méthodes de calcul des quantités de particules en suspension rejetées dans l’air sont les
mêmes que ceux appliqués au calcul des rejets de SO2.
Particules en
suspension (PM)
La répartition des polluants entre le sol et l’eau est effectuée en analysant le premier milieu atteint lors du
déversement, puis en affectant la totalité de la quantité déversée à ce milieu. Cette approche a été choisie en
raison de la complexité à déterminer la part du produit pouvant migrer dans les sols jusqu’à atteindre une source
d’eau (comme un cours d’eau ou une nappe phréatique).
Rejets dans leau
et dans le sol, issus
de déversements
Les produits susceptibles d’être déversés sont les suivants : bitume, diesel, fioul, essence, kérosène, lubrifiant, autre.
Distribution dénergies
Est considéré comme un site industriel : la raffinerie ; tout site de stockage (dépôt) de gaz liquéfiés, d’hydrocarbures,
de bitume ayant une capacité de stockage > 50 tonnes de gaz liquéfiés et/ou 500 m3 d’hydrocarbures/bitume ;
tout centre emplisseur de bouteilles de gaz liquéfiés ayant une capacité de stockage > 50 tonnes.
Production délectricité photovoltaïque
Ce sont les parcs photovoltaïques au sol (incluant les parcs agrivoltaïques), les installations photovoltaïques en
toiture et les installations photovoltaïques en ombrière.
4
Site industriel
Méthodologie de comptabilisation des parcs photovoltaïques :
seuls les parcs solaires en exploitation au 31 décembre de l’année de reporting sont pris en compte ;
pour les parcs au sol : un site correspond à un permis de construire. Si deux permis sont déposés
simultanément sur une même unité foncière, ils sont considérés comme un seul site ;
pour les installations en toiture : un site correspond à un bâtiment.
Les substances préoccupantes et extrêmement préoccupantes sont des termes utilisés dans le cadre de la
réglementation sur les produits chimiques, notamment le règlement REACH (appellation spécifique) (Registration,
Évaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals) de l’Union européenne.
Substances préoccupantes (SoC) : substances chimiques présentant des risques pour la santé humaine ou
l’environnement en raison de leurs propriétés dangereuses. Elles peuvent être soumises à des restrictions ou à
des évaluations supplémentaires.
Substances
préoccupantes (SoC)
ou extrêmement
préoccupantes (SVHC) Substances extrêmement préoccupantes (SVHC) : substances qui possèdent des propriétés particulièrement
dangereuses, telles que la cancérogénicité, la mutagénicité, la toxicité pour la reproduction, la persistance et la
bioaccumulation. Elles sont soumises à une autorisation spécifique avant d’être utilisées ou mises sur le marché,
afin de garantir une gestion sécurisée de leurs risques.
4.5.7.1.3 ESRS E3
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
La consommation d’eau est la différence entre les prélèvements et les rejets d’eau dans un même milieu que
les prélèvements, ce qui inclut à la fois l’eau douce et l’eau de mer dessalée. Ces données sont exprimées en
mètre cube.
Consommation deau
Prélèvement deau
Le prélèvement d’eau comprend la quantité d’eau de mer pompée et le prélèvement d’eau douce. Ces quantités
sont évaluées sur la base du relevé compteur. Ces données sont exprimées en mètre cube.
Les rejets d’eau correspondent uniquement à l’eau rejetée provenant du même milieu que celui dans lequel elle
a été prélevée.
Pour la raffinerie SARA, les rejets d’eau, toutes origines confondues, comprennent l’eau rejetée traitée par l’unité
de traitement des eaux résiduaires ainsi que l’eau rejetée provenant du processus de dessalement. Le volume
d’eau rejetée correspond à la valeur enregistrée par les débitmètres, notamment à la sortie de l’unité de traitement
des eaux résiduaires.
L’eau est rejetée en mer. Seule l’eau prélevée en mer peut donc être prise en compte dans le calcul des eaux de
rejet (et non l’eau provenant du réseau).
Rejet deau
(dans un même
milieu)
Le volume d’eau rejetée dans le même milieu correspond au minimum entre le volume d’eau prélevée de la mer
et le volume d’eau rejetée dans la mer.
Ce volume est exprimé en mètre cube.
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227
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
4
4.5.7.1.4 ESRS E4
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Activité Production délectricité photovoltaïque
Site à proximité
de zones sensibles
pour la biodiversité
L’activité Production d’électricité photovoltaïque a évalué le nombre et la surface de ses sites à proximité de zones
sensibles pour la biodiversité. La distance de 1 km pour jauger la « proximité » a été retenue car c’est un périmètre
d’étude rapprochée communément retenu par les prestataires écologues du Groupe. Laire correspondante est le
reflet du fonctionnement écologique global de la zone.
Le Groupe mesure en hectares les surfaces occupées par ses sites, en utilisant ses bases internes, distinctes
pour la branche Distribution d’énergies et pour l’activité Production d’électricité photovoltaïque :
Distribution dénergies : les données de surfaces occupées et de surfaces imperméabilisées par les installations
proviennent d’une base de données centralisée qui compile les surfaces des sites industriels ;
Production délectricité photovoltaïque : les données de surfaces occupées par les installations de l’activité
correspondent à celles présentes sur les baux des sites.
Surface occupée
par les sites
La donnée des surfaces occupées par le Groupe est estimée avec une précision de plus ou moins 5 %.
Une zone sensible pour la biodiversité est une aire géographique prioritaire pour la conservation de la biodiversité,
en raison de sa richesse en espèces, de la présence d’habitats uniques ou de son rôle essentiel dans le maintien
des processus écologiques.
La liste des zones sensibles pour la biodiversité retenue par le Groupe s’appuie sur les référentiels suivants : arrêté
de protection de géotope, Natura 2000 Habitats et Oiseaux, réserves naturelles régionales et nationales, réserves
nationales de chasse et de faune sauvage, réserves intégrales de parcs nationaux, réserves biologiques, zones
centrales des réserves de biosphère, périmètre de protection de réserves naturelles, parcs nationaux, mesures
compensatoires, géoparcs, sites sous responsabilité du Conservatoire d’espaces naturels et du littoral, biotope
d’espèces protégées, arrêtés de protection d’habitats naturels.
Zone sensible
pour la biodiversité
4.5.7.1.5 ESRS E5
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Taux de module hors
d’usage collectés sur
Taux de modules photovoltaïques hors service ou obsolètes (pour des raisons de performance ou de sécurité)
collectés par un organisme agréé de recyclage ou de réemploi sur les sites de l’activité Production d’électricité
sites par un organisme photovoltaïque au cours de l’année de reporting.
agréé
4.5.7.2 Données sociales
4.5.7.2.1 ESRS S1
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Accident affectant un salarié d’une entité du Groupe et pour lequel un certificat médical ou une décision d’enquête
établit qu’il est directement causé par son travail au sein de l’entité concernée et qu’il entraîne un arrêt de travail
(total ou partiel).
Accident du travail
Catégories de postes
Comité de Direction
Afin de permettre une harmonisation globale de la remontée de l’information, les salariés ont été catégorisés
de la manière suivante :
non-cadre : un salarié non cadre est défini comme n’occupant par un poste de cadre ou de manager ;
cadre : salarié :
ayant terminé un enseignement et une formation professionnelle de niveau supérieur ou possédant une expérience
reconnue équivalente, dans un domaine scientifique, technique ou administratif et qui exerce des fonctions à
caractère prédominant, sans être rattaché à la Direction Générale ou à un membre du Comité de Direction, ni
être directeur d’établissement, ou
bénéficiant du statut de cadre en droit français ;
managers : sont managers les cadres qui sont rattachés à la Direction Générale ou à un membre du Comité
de Direction de Rubis, Rubis Énergie et de Rubis Photosol, les Directeurs de filiales et d’établissement ou les
membres des Comité de Direction.
Un Comité de Direction est un comité composé des principaux directeurs/directrices ou responsables d’une
entité du Groupe, se réunissant régulièrement afin de prendre des décisions stratégiques et de suivre les résultats
de l’entité.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Contrat conclu entre une personne poursuivant une formation théorique (à l’université ou dans un centre de
formation) et une entité du Groupe, en principe pour une durée déterminée supérieure ou égale à six mois (sauf
dérogation prévue par la législation applicable) et qui permet de bénéficier du statut de salarié de l’entreprise
signataire.
Contrat dapprentissage
ou contrat de
professionnalisation
La création nette d’emploi correspond au calcul suivant : Recrutements – (Démissions + Départs à la retraite
+ Licenciements + Ruptures conventionnelles + Décès + Fin de contrat à durée déterminée).
Création nette demploi
Décision unilatérale
Équipage
Décision prise unilatéralement par la Direction de l’entité du Groupe concernée, après discussion avec les
représentants du personnel le cas échéant.
Personnes employées sur les navires en propriété du Groupe, en contrat temporaire. Les indicateurs sociaux relatifs
aux effectifs n’intègrent pas ces salariés non permanents pour lesquels un suivi spécifique est plus pertinent.
Nombre d’heures
travaillées par an
Le calcul du nombre d’heures travaillées par an peut résulter d’une moyenne journalière établie conformément
à la législation en vigueur.
Tout départ d’un salarié d’une entité du Groupe (y compris ceux en période d’essai), qui résulte d’un accord amiable
Rupture conventionnelle entre les deux parties et qui n’a été imposé ni par l’une ni par l’autre. À ce titre, une rupture conventionnelle n’est
4
assimilée ni à un licenciement ni à une démission par la législation applicable.
Salariés embauchés
localement
(Effectifs du Groupe – Salariés en mobilité internationale) / Effectifs du Groupe.
Sont inclus :
les contrats à temps plein ou à temps partiel, qu’ils portent ou non sur des travaux réalisés en rotation.
Sont exclus :
les contrats de stage ;
Salariés permanents
Salariés temporaires
les prestataires externes travaillant dans les entités du Groupe, qui n’ont pas conclu de contrat de travail
avec cette entité ;
les intérimaires qui sont les salariés d’un prestataire externe (entreprise d’intérim), nonobstant leur travail sur
le site d’une entité du Groupe.
Les salariés temporaires sont définis comme des personnes ayant signé un contrat à durée déterminée avec une
entité du Groupe. Un contrat à durée déterminée est défini comme tout contrat ayant une date de fin définie dans
le temps ou faisant référence à la durée d’une mission ou d’une absence. Sont inclus, pour les pays concernés
par cette législation, les contrats d’apprentissage et les contrats de professionnalisation.
Taux de Directeurs
Généraux et membres
des Directions
Correspond au nombre de Directeurs Généraux et membres de la Direction des Ressources Humaines présents au
sein des effectifs au 31 décembre de l’année de reporting sensibilisés a minima une fois depuis leur entrée dans
les effectifs à la lutte contre les préjugés et les résistances concernant les personnes en situation de handicap.
Ressources Humaines
sensibilisés à la lutte
contre les préjugés
et les résistances
concernant les
personnes en situation
de handicap
Defensive Driving (conduite défensive) : formation visant à apprendre à anticiper et évaluer les risques routiers.
Chauffeurs routiers : catégorie de salariés dont l’emploi consiste en la conduite de véhicules de transport de
marchandises.
Cet indicateur concerne les chauffeurs routiers salariés des pays les plus exposés aux risques de sécurité routière
indicator-details/GHO/estimated-road-traffic-death-rate-(per-100-000-population).
Afin d’être valide, la formation doit avoir été effectuée il y a moins de deux ans.
Les chauffeurs de véhicules légers sont exclus.
Taux de formation des
chauffeurs routiers en
defensive driving
Taux de fréquence des Accidents du travail avec plus d’un jour d’arrêt du 1er janvier au 31 décembre x 1 000 000) / Nombre d’heures
accidents du travail sur travaillées des salariés du 1er janvier au 31 décembre.
1 000 000 heures
Les accidents de trajet (domicile-travail) sont exclus.
((Démissions + Départs à la retraite + Licenciements + Ruptures conventionnelles + Décès) / Effectif total au
31 décembre N-1 + Effectif total au 31 décembre) / 2) x 100
Taux de rotation
Le congé familial comprend le congé de maternité, le congé de paternité, le congé parental et le congé d’aidant
prévus par la législation nationale, les conventions collectives ou les politiques internes à l’entité.
Taux de salariés ayant Les salariés ayant droit à un congé familial sont ceux qui sont couverts par des règlements, des politiques
droit/ayant pris des
congés familiaux
organisationnelles, des accords, des contrats ou des conventions collectives prévoyant des droits à des congés
familiaux, qui ont déclaré leurs droits à l’entreprise ou pour lesquels l’entreprise a connaissance de ces droits.
La formule de calcul est la suivante : Nombre de salariés ayant pris des congés pour raisons familiales du 1er janvier
au 31 décembre / Nombre de salariés éligibles à prendre des congés pour raisons familiales au 31 décembre x 100.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
229
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Note méthodologique
4
4.5.7.2.2 ESRS S3
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Un achat est un bien ou service acheté par une entité pour les besoins de son activité, auprès de fournisseurs,
sous-traitants et prestataires locaux.
Les dépenses considérées sont les dépenses facturées. Les achats d’immobilisations (investissement) sont pris en
compte. Les amortissements ne sont pas pris en compte. Les achats de produits destinés à la revente sont exclus.
Les achats locaux correspondent aux achats réalisés auprès de fournisseurs immatriculés dans le pays où est
implantée l’entité.
Achats locaux
Afin d’évaluer la contribution du Groupe au développement économique local, le Groupe met en place une méthode
d’évaluation en équivalent temps plein d’une partie des emplois générés par son activité mais non inclus dans
ses effectifs.
Les emplois indirects correspondent aux prestataires/sous-traitants étant intervenus sur les sites du Groupe,
ainsi que les personnes employées au sein des stations-service (pompistes) qui ne sont pas salariées d’une
entité du Groupe.
Emplois indirects
Ces données sont remontées en équivalent temps plein.
4.5.7.3 Données éthiques [ESRS G1]
Le tableau ci-dessous présente les définitions des principaux indicateurs de suivi du déploiement des actions du
programme de conformité anticorruption mentionnés dans la section 4.4.
Notions
(par ordre alphabétique) Définitions/Méthodologies
Les salariés sensibilisés sont ceux qui ont été destinataires d’une action permettant de les informer sur les règles
éthiques et anticorruption en vigueur au sein du Groupe. Ces actions peuvent par exemple être la distribution du
Code éthique et du Guide anticorruption, la distribution de newsletters (Think compliance ou autre newsletter
pertinente, des activités menées lors de la Journée internationale de lutte contre la corruption, une prise de parole
compliance lors d’un townhall meeting, un e-mail annuel de rappel des règles anticorruption, etc.).
Salariés sensibilisés
Les salariés exposés au risque de corruption sont identifiés par chaque entité opérationnelle, conformément aux
les lignes directrices définies par la Direction Durabilité, Conformité & Risques Groupe. Le Référent Conformité
identifie les directions/départements/équipes ou collaborateurs concernés sur la base des risques les plus
significatifs identifiés dans la cartographie des risques de son entité.
Par exemple, si la cartographie des risques identifie des risques de corruption importants sur le processus ventes
et les actions de don/mécénat, les collaborateurs du département vente et ceux impliqués dans la validation des
dons/mécénat doivent être comptabilisés au sein des salariés exposés au risque de corruption.
Salariés exposés au
risque de corruption
Sanctions disciplinaires prises à l’encontre de salariés en raison de fraude ou de non-respect du Code éthique
ou du Guide anticorruption.
Sanctions disciplinaires
230
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4.6 Annexes
4.6.1 Exigences de publication au titre des ESRS
couvertes par la déclaration relative à la durabilité
de l’entreprise [ESRS 2 IRO-2]
4.6.1.1 Tableau des exigences de publication
ESRS
Exigence de publication
Section
4.1.1.1
4.1.1.2
4.1.2.1
4
BP-1 – Base générale pour la préparation des états de durabilité
BP-2 – Publication d’informations relatives à des circonstances particulières
GOV-1 – Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance
GOV-2 – Informations transmises aux organes d’administration, de direction
et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes
4.1.2.1
GOV-3 – Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes
d’incitation
4.1.2.2
4.1.2.3
3.2
GOV-4 – Déclaration sur la vigilance raisonnable
GOV-5 – Gestion des risques et contrôles internes concernant l’information en matière
de durabilité
ESRS 2
SBM-1 – Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur
SBM-2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes
4.1.3.1/Chapitre 1
4.1.3.2
SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle
économique
4.1.3.3
4.1.4.1
4.6.1
IRO-1 – Description du processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques
et opportunités matériels
IRO-2 – Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité
de l’entreprise
ESRS 2 GOV-3 – Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes
d’incitation
4.2.1.2.1
4.2.1.1
ESRS 2 SBM-3 - Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la
stratégie et le modèle économique
ESRS 2 IRO-1 – Description des processus permettant d’identifi er et d’évaluer les impacts,
risques et opportunités matériels liés au climat
4.2.1.1/4.2.1.4.1.1/
4.2.1.4.2.1/4.2.1.5
E1-1 – Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique
4.2.1.2.2.1
4.2.1.3/4.2.1.4.1.2/
4.2.1.4.2.2/4.2.1.5
E1-2 – Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci
E1-3 – Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement
climatique
4.2.1.3/4.2.1.4.1.4/
4.2.1.4.2.4/4.2.1.5.1.2
ESRS E1
4.2.1.3/4.2.1.4.1.2/
4.2.1.4.1.4/4.2.1.4.2.2
E1-4 – Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci
E1-5 – Consommation d’énergie et mix énergétique
4.2.1.4.1.3/4.2.1.4.1.3/4.2
.1.4.2.3
E1-6 – Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES
E1-7 – Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone
E1-8 – Tarification interne du carbone
4.2.1.4.1.3
4.2.1.4.1.5
4.2.1.4.1.4
E1-9 – Effets financiers attendus des risques physiques et de transition matériels
et opportunités potentielles liées au climat
4.2.1.4.1.6/4.2.1.4.1.6/
4.2.1.4.2.5/4.2.1.5.1.3
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
231
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
ESRS
Exigence de publication
Section
ESRS 2 IRO-1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts,
risques et opportunités matériels liés à la pollution
4.2.2.1
4.2.2.2.2/4.2.2.4.1/
4.2.2.5.1/4.2.2.6.1/
4.2.2.6.2/4.2.2.7.1
E2-1 – Politiques en matière de pollution
4.2.2.2.2/4.2.2.2.3/
4.2.2.4.2/4.2.2.5.1/
4.2.2.5.2/4.2.2.6.1/
4.2.2.6.2/4.2.2.7.2
E2-2 – Actions et ressources relatives à la pollution
ESRS E2
E2-3 – Cibles en matière de pollution
4.2.2.4.3/4.2.2.6.1
4.2.2.2.4/4.2.2.5/
4.2.2.6/4.2.2.6.2
E2-4 – Pollution de l’air, de l’eau et des sols
E2-5 – Substances préoccupantes et substances extrêmement préoccupantes
E2-6 – Effets financiers attendus d’impacts, risques et opportunités liés à la pollution
4.2.2.7
4.2.2.2.5
ESRS 2 IRO-1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts,
risques et opportunités matériels liés aux ressources hydriques et marines
4.2.3.1
E3-1 – Politiques en matière de ressources hydriques et marines
E3-2 – Actions et ressources relatives aux ressources hydriques et marines
E3-3 – Cibles en matière de ressources hydriques et marines
E3-4 – Consommation d’eau
4.2.3.3.1/4.2.3.4
4.2.3.3.2/4.2.3.4
4.2.3.4
ESRS E3
ESRS E4
ESRS E5
4.2.3.3.3
ESRS 2 SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction
avec la stratégie et le modèle économique
4.2.4.1/4.2.4.2
4.2.4.1/4.2.4.2
ESRS 2 IRO-1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts,
risques et opportunités matériels liés à la biodiversité et aux écosystèmes
E4-1 – Plan de transition et prise en considération de la biodiversité et des écosystèmes
dans la stratégie et le modèle économique
4.2.4.3.1
E4-2 – Politiques relatives à la biodiversité et aux écosystèmes
4.2.4.3.2/4.2.4.6.2/
4.2.4.5.2/4.2.4.6.1/
4.2.4.6.2/4.2.4.7.2
E4-3 – Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes
4.2.4.3.3/4.2.4.5.2/
4.2.4.6.2
E4-4 – Cibles liées à la biodiversité et aux écosystèmes
4.2.4.5.2/4.2.4.6.1/
4.2.4.6.2
E4-5 – Indicateurs d’impact concernant l’altération de la biodiversité et des écosystèmes
ESRS 2 IRO-1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts,
risques et opportunités matériels liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire
4.2.5.1
E5-1 – Politiques en matière d’utilisation des ressources et d’économie circulaire
E5-2 - Actions et ressources relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire
E5-3 – Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire
E5-4 – Flux de ressources entrants
4.2.5.3.1
4.2.5.3.2
4.2.5.3.3
4.2.5.3
232
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
ESRS
Exigence de publication
Section
ESRS 2 SBM-2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes
4.1.3.2
ESRS 2 SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction
avec la stratégie et le modèle économique
4.3.1.1
4.3.1.2.3/4.3.1.3.1/
4.3.1.4.1/4.3.1.5.1/
4.3.1.6.1/4.3.1.7.1/
4.3.1.8.1/4.3.1.9.1/
4.3.1.10.1/4.3.1.11.1/
4.3.1.12.1
S1-1 – Politiques concernant le personnel de l’entreprise
S1-2 – Processus de dialogue avec le personnel de l’entreprise et ses représentants au sujet
des impacts
4.3.1.2.6
4.3.1.2.7
S1-3 – Processus de réparation des impacts négatifs et canaux permettant au personnel
de l’entreprise de faire part de ses préoccupations
4.3.1.3.2/4.3.1.4.2/
4.3.1.5.2/4.3.1.6.2/
4.3.1.7.2/4.3.1.8.2/
4.3.1.9.2/4.3.1.10.2/
4.3.1.11.2/4.3.1.12.2
S1-4 – Actions concernant les impacts matériels sur le personnel de l’entreprise, approches
visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant
le personnel de l’entreprise, et efficacité de ces actions
4
ESRS S1
S1-5 – Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts
positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels
4.3.1.9.3/4.3.1.10.3/
4.3.1.11.3
S1-6 – Caractéristiques des salariés de l’entreprise
S1-7 – Caractéristiques des non-salariés assimilés au personnel de l’entreprise
S1-8 – Couverture des négociations collectives et dialogue social
S1-9 – Indicateurs de diversité
4.3.1.2.5
4.3.1.2.5
4.3.1.6
4.3.1.10
S1-10 – Salaires décents
4.3.1.5
S1-11 – Protection sociale
4.3.1.7
S1-12 – Personnes handicapées
4.3.1.10
S1-13 – Indicateurs de formation et de développement des compétences
S1-14 – Indicateurs de santé et de sécurité
4.3.1.11
4.3.1.9
S1-15 – Indicateurs d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée
S1-16 – Indicateurs de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale)
S1-17 – Cas, plaintes et impacts graves sur les droits de l’homme
ESRS 2 SBM-2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes
4.3.1.8
4.3.1.10.2
4.3.1.2.8/4.3.1.10.2
4.1.3.2
ESRS 2 SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie
et le modèle économique
4.3.2.1
4.3.2.2.4/4.3.2.4.1/
4.3.2.5.1
S2-1 – Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur
S2-2 – Processus de dialogue avec les travailleurs de la chaîne de valeur au sujet
des impacts
4.3.2.2.2
4.3.2.2.3
ESRS S2
S2-3 – Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant
aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations
S2-4 – Actions concernant les impacts matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur,
approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles
concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions
4.3.2.2.4/4.3.2.4.2/
4.3.2.5.1/4.3.2.6.1
S2-5 – Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts
positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels
4.3.2.2.4/4.3.2.4.3/
4.3.2.5.2/4.3.2.6.2
ESRS 2 SBM-2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes
4.1.3.2
ESRS 2 SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie
et le modèle économique
4.3.3.1
4.3.3.2.4/4.3.3.4.1/
4.3.3.5.1/4.3.3.6.1
S3-1 – Politiques relatives aux communautés affectées
S3-2 – Processus de dialogue avec les communautés affectées au sujet des impacts
4.3.3.2.2/4.3.3.5.2
ESRS S3
S3-3 – Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant
aux communautés affectées de faire part de leurs préoccupations
4.3.3.2.3/4.3.3.5.2
S3-4 – Actions concernant les impacts matériels sur les communautés affectées, approches
visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant
les communautés affectées, et efficacité de ces actions
4.3.3.4.2/4.3.3.5.2/
4.3.3.6.2
S3-5 – Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, au développement
des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels
4.3.3.4.3/4.3.3.5.3/
4.3.3.6.3
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
233
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
ESRS
Exigence de publication
Section
ESRS 2 SBM-2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes
4.1.3.2
ESRS 2 SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la
stratégie et le modèle économique
4.3.4.1
4.3.4.4.1/4.3.4.5.1
4.3.4.2.2
S4-1 – Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux
S4-2 – Processus de dialogue avec les consommateurs et utilisateurs finaux au sujet des
impacts
ESRS S4
S4-3 – Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant
aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations
4.3.4.2.3
S4-4 – Actions concernant les impacts matériels sur les consommateurs et utilisateurs
finaux, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles
concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions
4.3.4.4.2/4.3.4.5.2
S4-5 – Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts
positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels
4.3.4.4.3/4.3.4.5.3
4.4.2.1
ESRS 2 GOV-1 – Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance
ESRS 2 IRO-1 – Description des processus d’identification et d’analyse des impacts, risques
et opportunités matériels
4.4.1
ESRS G1
G1-1 – Politiques en matière de conduite des affaires et culture d’entreprise
G1-3 – Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin
4.4.2.3
4.4.3/4.4.4
4.6.1.2 Tableau des points de données requis par d’autres actes législatifs
de l’UE, telsqu’ils sont énumérés à l’appendice B
Référence
Exigence de
publication et point
de données relatif
règlement
Référence
loi européenne
sur le climat
Référence
SFDR
Référence
pillier 3
sur les indices
de référence
Section
ESRS 2 GOV-1
Mixité au sein des organes
de gouvernance paragraphe tableau 1 annexe I
21, point d)
Annexe II du
Indicateur n°13,
règlement délégué
(UE) 2020/1816 de la
Commission
4.1.2.1
ESRS 2 GOV-1
Pourcentage
d’administrateurs
indépendants paragraphe
21, point e)
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816 de la
Commission
4.1.2.1
4.1.2.3
ESRS 2 GOV-4
Déclaration sur la vigilance
raisonnable paragraphe 30
Indicateur
n°10, tableau 3,
annexe I
Article 449 bis du règlement
(UE) n° 575/2013
ESRS 2 SBM-1
Participation à des activités Indicateur
liées aux combustibles
fossiles paragraphe 40,
point d) i)
Règlement d’exécution (UE)
2022/453 de la Commission,
tableau 1 : Informations
qualitatives sur le risque
environnemental et tableau 2 :
Informations qualitatives sur le
risque social
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816 de la
Commission
n°4, tableau 1,
annexe I
4.1.3.1/Chapitre 1
Non applicable
(aucune
participation
à des activités
liées à la
ESRS 2 SBM-1
Participation à des activités Indicateur
liées à la fabrication
de produits chimiques
paragraphe 40, point d) ii)
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816 de la
Commission
9, tableau 2,
annexe I
fabrication
de produits
chimiques)
Article 12, paragraphe
1, du règlement
délégué (UE)
2020/1818, annexe II
du règlement délégué
(UE)2020/1816
Non applicable
(aucune
participation
à des activités
liées à des armes
controversées)
ESRS 2 SBM-1
Participation à des
activités liées à des armes
controversées paragraphe
40, point d) iii)
Indicateur
n°14, tableau 1,
annexe I
234
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
Référence
Exigence de
publication et point
de données relatif
règlement
Référence
loi européenne
sur le climat
Référence
SFDR
Référence
pillier 3
sur les indices
de référence
Section
Non applicable
(aucune
participation
à des activités
liées à la
culture et à la
production de
tabac)
Règlement délégué
(UE) 2020/1818,
article 12, paragraphe
1, du règlement
délégué (UE)
2020/1816, annexe II.
ESRS 2 SBM-1
Participation à des
activités liées à la culture
et à la production de tabac
paragraphe 40, point d) iv)
ESRS E1-1
Article 2,
Plan de transition pour
atteindre la neutralité
climatique d’ici à 2050
paragraphe 14
paragraphe 1,
du règlement
(UE) 2021/1119
4.2.1.2.2.1
4.2.1.2.2.1
4
Article 449 bis du règlement
(UE) n°575/2013, règlement
d’exécution (UE) 2022/2453
de la Commission, modèle
1 : Portefeuille bancaire –
Risque de transition lié au
changement climatique
: Qualité de crédit des
expositions par secteur,
émissions et échéance
résiduelle
Article 12, paragraphe
1, points d) à g), et
article 12, paragraphe
2, du règlement
délégué (UE)
2020/1818
ESRS E1-1
Entreprises exclues des
indices de référence
« accord de Paris »
paragraphe 16, point g)
Article 449 bis du règlement
(UE) n°575/2013, règlement
d’exécution (UE) 2022/2453
de la Commission, modèle
3 : Portefeuille bancaire –
Risque de transition lié au
changement climatique :
métriques d’alignement
ESRS E1-4
Indicateur
n°4, tableau 2,
annexe I
Article 6 du règlement
délégué (UE)
2020/1818
Cibles de réduction
des émissions de GES
paragraphe 34
4.2.1.2.2.1/
4.2.1.4.1.2
ESRS E1-5
Consommation d’énergie
produite à partir de
combustibles fossiles
ventilée par source d’énergie
(uniquement les secteurs
ayant un fort impact sur le
climat) paragraphe 38
Indicateur
n°5, tableau 1,
et indicateur
n°5, tableau 2,
annexe I
4.2.1.4.1.3
ESRS E1-5
Indicateur
n°5, tableau 1,
annexe I
Consommation d’énergie et
mix énergétique paragraphe
37
4.2.1.4.1.3
4.2.1.4.1.3
ESRS E1-5
Intensité énergétique des
activités dans les secteurs
à fort impact climatique
paragraphes 40 à 43
Indicateur
n°6, tableau 1,
annexe I
Article 449 bis du règlement
(UE) n°575/2013
Règlement d’exécution (UE)
2022/2453 de la Commission,
modèle 1 : Portefeuille
bancaire – Risque de
transition lié au changement
climatique : Qualité de crédit
des expositions par secteur,
émissions et échéance
résiduelle
ESRS E1-6
Article 5, paragraphe
1, article 6 et article
8, paragraphe 1, du
règlement délégué
-UE) 2020/1818
Émissions brutes de GES
des scopes 1, 2 ou 3 et
émissions totales de GES
paragraphe 44
Indicateurs n°1
et n°2, tableau 1,
annexe I
4.2.1.4.1.3
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
235
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
Référence
Exigence de
publication et point
de données relatif
règlement
Référence
loi européenne
sur le climat
Référence
SFDR
Référence
pillier 3
sur les indices
de référence
Section
Article 449 bis du règlement
(UE) n°575/2013, règlement
d’exécution (UE) 2022/2453
de la Commission, modèle
3 : Portefeuille bancaire –
Risque de transition lié au
changement climatique :
métriques d’alignement
ESRS E1-6
Article 8, paragraphe
1, du règlement
délégué (UE)
Indicateur
n°3, tableau 1,
annexe I
Intensité des émissions de
GES brutes paragraphes
53 à 55
4.2.1.4.1.3
2020/1818
ESRS E1-7
Article 2,
Absorptions de GES et
crédits carbone paragraphe
56
paragraphe 1,
du règlement
(UE) 2021/1119
4.2.1.4.1.5
NA
Annexe II du
ESRS E1-9
règlement délégué
(UE) 2020/1818,
annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816
Exposition du portefeuille de
l’indice de référence à des
risques physiques liés au
climat paragraphe 66
Article 449 bis du règlement
(UE) n°575/2013, règlement
d’exécution (UE) 2022/2453 de
la Commission, paragraphes
46 et 47, modèle 5 : Portefeuille
bancaire – Risque physique
lié au changement climatique
: expositions soumises à un
risque physique
ESRS E1-9
Désagrégation des
montants monétaires par
risque physique aigu et
chronique paragraphe 66,
point a)
NA
Article 449 bis du règlement
(UE) n°575/2013, règlement
d’exécution (UE) 2022/2453 de
la Commission, paragraphes
46 et 47, modèle 5 : Portefeuille
bancaire – Risque physique
lié au changement climatique
: expositions soumises à un
risque physique
ESRS E1-9
Localisation des actifs
importants exposés à un
risque physique matériel
paragraphe 66, point c)
NA
Article 449 bis du règlement
(UE) n°575/2013, règlement
d’exécution (UE) 2022/2453
de la Commission, paragraphe
34, modèle 2 : Portefeuille
bancaire – Risque de transition
lié au changement climatique
: Prêts garantis par des biens
immobiliers – Efficacité
ESRS E1-9 Ventilation de la
valeur comptable des actifs
immobiliers de l’entreprise
par classe d’efficacité
énergétique paragraphe 67,
point c)
NA
NA
énergétique des sûretés
ESRS E1-9
Annexe II du
Degré d’exposition
du portefeuille aux
opportunités liées au climat
paragraphe 69
règlement délégué
(UE) 2020/1818 de la
Commission
Indicateur n°8,
tableau 1, annexe
I, Indicateur n°2,
tableau 2, annexe
I, Indicateur
n°1, tableau 2,
annexe I
Indicateur
n°3, tableau 2,
annexe I
ESRS E2-4
Quantité de chaque
polluant énuméré dans
l’annexe II du règlement
E-PRTR (registre européen
des rejets et des transferts
de polluants) rejetés
dans l’air, l’eau et le sol,
paragraphe 28
4.2.2.2.4
236
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
Référence
Exigence de
publication et point
de données relatif
règlement
Référence
loi européenne
sur le climat
Référence
SFDR
Référence
pillier 3
sur les indices
de référence
Section
ESRS E3-1
Ressources hydriques et
marines, paragraphe 9
Indicateur
n°7, tableau 2,
annexe I
4.2.3.3.1
ESRS E3-1
Politique en la matière
paragraphe 13
Indicateur
n°8, tableau 2,
annexe I
4.2.3.3.1
NA
ESRS E3-1
Indicateur
n°12, tableau 2,
annexe I
Pratiques durables en ce qui
concerne les océans et les
mers paragraphe 14
ESRS E3-4
Indicateur
n°6.2, tableau 2,
annexe I
Pourcentage total d’eau
recyclée et réutilisée
paragraphe 28, point c)
NA
4
ESRS E3-4
Consommation d’eau
totale en m3 par rapport
au chiffre d’affaires généré
par les propres activités de
l’entreprise paragraphe 29
Indicateur
n°6.1, tableau 2,
annexe I
NA
Indicateur
n°7, tableau 1,
annexe I
ESRS 2- SBM 3 - E4
paragraphe 16, point a) i
4.2.4.2.1/4.2.4.5.2
Indicateur
n°10, tableau 2,
annexe I
ESRS 2- SBM 3 - E4
paragraphe 16, point b)
4.2.4.1/4.2.4.2.2/
4.2.4.2.3
Indicateur
n°14, tableau 2,
annexe I
ESRS 2- SBM 3 - E4
paragraphe 16, point c)
4.2.4.2.1
ESRS E4-2
Indicateur
n°11, tableau 2,
annexe I
Pratiques ou politiques
foncières/agricoles durables
paragraphe 24, point b)
4.2.4.3.2/4.2.4.6.2
ESRS E4-2
Pratiques ou politiques
Indicateur
durables en ce qui concerne n°12, tableau 2,
les océans/mers paragraphe annexe I
24, point c)
NA
ESRS E4-2
Indicateur
Politiques de lutte contre la
n°15, tableau 2,
déforestation paragraphe
annexe I
4.2.4.6.2
NA
24, point d)
ESRS E5-5
Déchets non recyclés
paragraphe 37, point d)
Indicateur
n°13, tableau 2,
annexe I
ESRS E5-5
Indicateur
9, tableau 2,
annexe I
Déchets dangereux et
déchets radioactifs
paragraphe 39
NA
ESRS 2- SBM3 - S1
Risque de travail forcé
paragraphe 14, point f
Indicateur
n°13, tableau 3,
annexe I
4.3.1.12
NA
ESRS 2- SBM3 - S1
Indicateur
n°12, tableau 3,
annexe I
Risque d’exploitation
d’enfants par le travail
paragraphe 14, point g)
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
237
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
Référence
Exigence de
publication et point
de données relatif
règlement
Référence
loi européenne
sur le climat
Référence
SFDR
Référence
pillier 3
sur les indices
de référence
Section
ESRS S1-1
Indicateur
Engagements à mener
une politique en matière
des droits de l’homme
paragraphe 20
9, tableau 3,
et indicateur
n°11, tableau 1,
annexe I
4.3.1.2.3
ESRS S1-1
Politiques de vigilance
raisonnable sur les
questions visées par les
conventions fondamentales
1 à 8 de l’Organisation
internationale du travail,
paragraphe 21
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816 de la
Commission
4.3.1.2.3
ESRS S1-1
Processus et mesures de
prévention de la traite des
êtres humains paragraphe
22
Indicateur
n°11, tableau 3,
annexe I
4.3.1.2.3
4.3.1.9
ESRS S1-1
Politique de prévention
ou système de gestion
des accidents du travail
paragraphe 23
Indicateur
n°1, tableau 3,
annexe I
ESRS S1-3
Mécanismes de traitement
des différends ou des
plaintes paragraphe 32,
point c)
Indicateur
n°5, tableau 3,
annexe I
4.3.1.2.7
4.3.1.9.2
ESRS S1-14
Nombre de décès et nombre Indicateur
et taux d’accidents liés
au travail paragraphe 88,
points b) et c)
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816 de la
Commission
n°2, tableau 3,
annexe I
ESRS S1-14
Nombre de jours perdus
pour cause de blessures,
d’accidents, de décès ou de
maladies paragraphe 88,
point e)
Indicateur
n°3, tableau 3,
annexe I
4.3.1.9.2
Résultats de
l’index égalité
professionnelles
des sociétés
françaises en
section 4.3.1.10.2
ESRS S1-16
Écart de rémunération
entre hommes et femmes
non corrigé paragraphe 97,
point a)
Indicateur
n°12, tableau 1,
annexe I
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816
ESRS S1-16
Ratio de rémunération
excessif du directeur
général paragraphe 97,
point b)
Indicateur
n°8, tableau 3,
annexe I
5.4.4
ESRS S1-17
Cas de discrimination
paragraphe 103, point a)
Indicateur
n°7, tableau 3,
annexe I
4.3.1.10.2
ESRS S1-17 Non-respect
des principes directeurs
relatifs aux entreprises et
aux droits de l’homme et
des principes directeurs de
l’OCDE paragraphe 104,
point a)
Annexe II du
Indicateur
règlement délégué
(UE) 2020/1816,
article 12, paragraphe
1, du règlement
délégué (UE)
n°10, tableau
1, et indicateur
n°14, tableau 3,
annexe I
4.3.1.10.2
2020/1818
238
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
Référence
Exigence de
publication et point
de données relatif
règlement
Référence
loi européenne
sur le climat
Référence
SFDR
Référence
pillier 3
sur les indices
de référence
Section
ESRS 2- SBM3 — S2
Risque important
Indicateurs n°12
et n°13, tableau 3,
annexe I
d’exploitation d’enfants par
le travail ou de travail forcé
dans la chaîne de valeur
paragraphe 11, point b)
4.3.2.6
ESRS S2-1
Indicateurs
9, tableau 3,
et indicateur
n°11, tableau 1,
annexe I
Engagements à mener
une politique en matière
des droits de l’homme
paragraphe 17
4.3.2.2.4
ESRS S2-1
Indicateurs n°11
et n°4, tableau 3,
annexe I
4.3.2.2.4/
4.3.2.4.1/
4.3.2.5.1
Politiques relatives aux
travailleurs de la chaîne de
valeur paragraphe 18
4
ESRS S2-1
Non-respect des principes
directeurs relatifs aux
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816,
article 12, paragraphe
1, du règlement
délégué (UE)
Indicateur
entreprises et aux droits de n°10, tableau 1,
4.3.2.2.4/ 4.3.2.6.1
l’homme et des principes
directeurs de l’OCDE
paragraphe 19
annexe I
2020/1818
ESRS S2-1
Politiques de vigilance
raisonnable sur les
questions visées par les
conventions fondamentales
1 à 8 de l’Organisation
internationale du travail,
paragraphe 19
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816
4.3.2.2.4/
4.3.2.4.1/
4.3.2.5.1
ESRS S2-4
Problèmes et incidents
en matière de droits de
l’homme liés à la chaîne de
valeur en amont ou en aval
paragraphe 36
Indicateur
n°14, tableau 3,
annexe I
4.3.2.2.4/ 4.3.2.6.1
4.3.3.2.4
ESRS S3-1
Indicateur n°9,
tableau 3, annexe
I, et indicateur
n°11, tableau 1,
annexe I
Engagements à mener
une politique en matière
de droits de l’homme
paragraphe 16
ESRS S3-1
Annexe II du
Non-respect des principes
directeurs relatifs aux
entreprises et aux droits
de l’homme, des principes
de l’OIT ou des principes
directeurs de l’OCDE
paragraphe 17
règlement délégué
(UE) 2020/1816,
article 12, paragraphe
1, du règlement
délégué (UE)
Indicateur
n°10, tableau 1,
annexe I
NA
2020/1818
ESRS S3-4
Indicateur
n°14, tableau 3,
annexe I
Problèmes et incidents
en matière de droits de
l’homme paragraphe 36
NA
ESRS S4-1
Indicateur
Politiques relatives
aux consommateurs et
aux utilisateurs finaux
paragraphe 16
9, tableau 3,
et indicateur
n°11, tableau 1,
annexe I
4.3.4.4.1/4.3.4.5.1
ESRS S4-1
Non-respect des principes
directeurs relatifs aux
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816,
article 12, paragraphe
1, du règlement
délégué (UE)
Indicateur
entreprises et aux droits de n°10, tableau 1,
NA
l’homme et des principes
directeurs de l’OCDE
paragraphe 17
annexe I
2020/1818
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
239
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
Référence
Exigence de
publication et point
de données relatif
règlement
Référence
loi européenne
sur le climat
Référence
SFDR
Référence
pillier 3
sur les indices
de référence
Section
ESRS S4-4
Indicateur
n°14, tableau 3,
annexe I
Problèmes et incidents
en matière de droits de
l’homme paragraphe 35
NA
ESRS G1-1
Indicateur
n°15, tableau 3,
annexe I
Convention des Nations
unies contre la corruption
paragraphe 10, point b)
4.4.2.3.1
4.4.2.3.2
ESRS G1-1
Indicateur
n°6, tableau 3,
annexe I
Protection des lanceurs
d’alerte paragraphe 10,
point d)
ESRS G1-4
Amendes pour infraction
à la législation sur la lutte
contre la corruption et
les actes de corruption
paragraphe 24, point a)
Indicateur
n°17, tableau 3,
annexe I
Annexe II du
règlement délégué
(UE) 2020/1816
NA
NA
ESRS G1-4
Normes de lutte contre la
corruption et les actes de
corruption paragraphe 24,
point b)
Indicateur
n°16, tableau 3,
annexe I
4.6.2 Bilan carbone - Méthodologie [E1-6]
Le bilan carbone du Groupe est réalisé conformément à la
méthodologie conçue par lAdeme (Agence de
l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et le GHG
Protocol, fondée sur les préconisations de la norme
ISO 14064-1. Les méthodes de comptabilité sont
précisément indiquées dans les documents sources des
organes précités. À la date de publication du rapport, la
mesure du bilan carbone n’est pas validée par un organe
externe autre que le garant.
4.6.2.1 Périmètre de consolidation
Les émissions sont calculées à périmètre constant pour les années 2019 à 2024. Conformément aux exigences de la CSRD,
Rubis consolide la totalité des émissions de GES des entités sous contrôle opérationnel.
240
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4.6.2.2 Méthode de calcul
La méthode de calcul est standardisée pour chaque poste d’émissions.
Poste
d’émission
Émissions du
poste en
C0e
Facteurs
d'émissions
Données d’activités
concernées - (en L,
kg, m3, etc.)
= x
Émission de GES (CO2) = Poste démissions (1) x Facteur démission correspondant.
4
Par exemple, pour le poste d’émission du scope 2 « consommation électrique du patrimoine bâti » :
Émissions (tCO2e (2)) = Consommation électrique bâti (MWh) x Facteur d’émission électricité (tCO2e/MWh).
4.6.2.3 Bases de données des facteurs d’émission
Agence de la transition écologique « Ademe » – un
établissement français et public sous la tutelle du
ministère de la Transition écologique et du ministère de
l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de
l’Innovation.
équipements de la construction « Inies » – une base de
données sous la tutelle de lAdeme recensant les Fiches
de déclaration environnementale et sanitaire des
produits de construction et équipements du bâtiment.
Le règlement d’exécution (UE) 2023/1805 – un règlement
de la Commission européenne relatif à l’utilisation de
carburants renouvelables et bas-carbone dans le
transport maritime, qui fixe des règles uniformes pour les
facteurs d’émission et assure la cohérence des données
environnementales au niveau européen.
Agence internationale de l’énergie « AIE » – une
organisation autonome rattachée à l’Organisation de
coopération et de développement économiques (OCDE).
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution
du climat « GIEC » – un organe dépendant de l’ONU, en
charge de la climatologie.
Ces facteurs d’émission sont mis à jour régulièrement par
ces organismes et sont intégrés dans l’outil de calcul.
La base de données nationale de référence sur les
données environnementales et sanitaires des produits et
4.6.2.4 Méthode de collecte des données
La plupart des émissions de scope 3 sont calculées à partir
de données primaires spécifiques à la chaîne de valeur du
Groupe. Lensemble des émissions de la catégorie 11 sur
l’utilisation des produits vendus est notamment calculé en
utilisant les données primaires liées aux volumes de ventes
des produits du Groupe et représente plus de 98 % des
émissions de scope 3 du Groupe et plus de 97 % du bilan
carbone total du Groupe.
Il est demandé aux filiales de justifier, via un commentaire
sur la plateforme de reporting, les données saisies pour
lesquelles il existe une importante variation par rapport à la
donnée saisie l’année précédente (delta positif ou négatif
de plus de 10 %).
La méthode de collecte de certaines données des filiales
de l’activité shipping de Rubis Énergie a fait l’objet d’une
évolution à partir de 2023, à la suite de la signature de la
Sea Cargo Charter (initiative en faveur d’un transport
maritime responsable). Linitiative a permis aux filiales
shipping de mettre en place une remontée mensuelle des
données du bilan carbone à l’équipe Supply centrale de
Rubis Énergie. La collecte annuelle des données liées à la
consommation des navires dans le logiciel Reporting21 est
réalisée par l’équipe de Supply centrale de Rubis Énergie
pour les filiales shipping (à l’exception de la filiale RAME qui
remonte ces données dans Reporting21 comme les autres
filiales du Groupe).
Les données sont collectées à l’aide de la plateforme SaaS
de reporting des données de durabilité. Chaque filiale (à
l’exception des filiales shipping dont la remontée est
précisée ci-dessous) remonte les données qui la concernent
(trajets des collaborateurs, consommations énergétiques
du patrimoine bâti, etc.). Certaines données relatives au
scope 3 sont complétées à la suite d’une consolidation au
niveau du Groupe (volumes vendus, achats de biens et
services, etc.).
(1) Correspondant aux données d’une activité spécifique.
(2) Définie par le GIEC, l’unité CO2 est utilisée pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre en fonction du « potentiel de réchauffement
global » (PRG) de chaque gaz, exprimé par rapport au dioxyde de carbone sur une période de 100 ans.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
241
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
4.6.2.5 Périmètre de reporting et limites de déclaration
Rubis évalue ses émissions de gaz à effet de serre conformément au GHG Protocol. Voici ci-dessous un tableau présentant
un résumé du périmètre et de la matérialité de chaque catégorie d’émissions du Groupe.
Périmètre
Matérialité/
Applicabilité
Distribution
d’énergies
Production d’électricité
photovoltaïque
Catégorie
Source de données
Consommations de combustibles
Facteurs d’émission : Ademe,
règlement d’exécution (UE)
2023/1805
Scope 1
Matériel
Bâtiments
Raffinerie
Bâtiments
Consommation des navires Consommation de la flotte
et des camions
Stations-service et dépôts
Achat et consommations
d’électricité et de chaleur
Facteurs : IEA, Ademe,
de véhicules
Scope 2
Scope 3
Matériel
Matériel
fournisseurs d’énergie, AIB
Capacité de modules
photovoltaïques achetés,
dépenses de biens et de services
Facteurs d’émission : Ademe,
base Inies, calculs effectués par
un cabinet externe
Achats de services
Achats de biens et services Achats des équipements des
installations
1 – Biens et
services achetés
Matériel
Matériel
Immobilisation des équipements
des installations (non compris
dans la catégorie 1)
Tonnage des navires détenus ou
des time charters.
Facteurs d’émission : Ademe
2 – Biens
d’investissement
Acquisition des navires
3 – Activités
relevant des
secteurs des
combustibles et Matériel
de l’énergie (non
incluses dans les
scopes 1 et 2)
Consommations de carburants
Amont de l’électricité consommée (combustibles, construction des et d’électricité
centrales, transport et pertes en ligne)
Amont des gaz et carburants consommés (émissions liées à
l’extraction, le raffinage et le transport amont)
Facteur d’émission : Ademe,
règlement d’exécution (UE)
2023/1805, calculs effectués par
un cabinet externe
Consommations de carburants,
nombre de tonnes/kilomètre
parcouru, dépenses annuelles de
carburants.
Facteurs d’émissions : Ademe,
certificats
4 – Transport
et distribution
amont
Transport maritime et
Fret amont
Matériel
terrestre externalisé
5 – Déchets
produits lors de
l’exploitation
Traitement des déchets
Déchets de chantiers
dangereux
Tonne de déchets générés
Facteurs d’émission : Ademe
Matériel
Kilomètres parcourus, montants
annuels dépensés
Facteur d’émission : Ademe,
calculs effectués par un cabinet
externe, autres sources externes
Déplacements
6 – Voyages
d’affaires
Déplacements professionnels
professionnels (voiture,
(voiture, train et avion)
train et avion)
Matériel
7 –
Déplacements
domicile-travail
Non Matériel
8 – Actifs en
leasing amont
Non
Applicable
9 – Transport de
marchandises
aval
Non
Matériel
10 –
Transformation
de produits
vendus
Non
applicable
Ventes de GPL, GNL, essence,
diesel, jet, HFO, naphta,
biocarburants, bitume, modules
PV installés et vendus
Facteurs d’émission : Ademe,
calculs effectués par un cabinet
externe
11 – Utilisation
des produits
vendus
Amont et combustion des
Modules photovoltaïques installés
produits énergétiques
et vendus
Matériel
(carburants et gaz)
242
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
Périmètre
Matérialité/
Applicabilité
Distribution
d’énergies
Production d’électricité
photovoltaïque
Catégorie
Source de données
12 – Fin de vie
des produits
vendus
Non
Matériel
Non
Matériel
13 – Leasing aval
Non
Matériel
14 – Franchises
15 –
Non
Investissements Matériel
4.6.2.6 Fiabilité des données du scope3
4
La fiabilité des données liées au scope 3 peut être influencée par divers facteurs, notamment le recours à des estimations,
des données secondaires, ainsi que des facteurs d’émission provenant de sources de qualité variable. Lun des principaux
enjeux pour le Groupe réside dans la comparabilité des résultats d’une année sur l’autre. En effet, les méthodes de calcul et
les bases de données peuvent évoluer au fil du temps, ce qui amène parfois le Groupe à revoir et affiner le calcul des émissions
de gaz à effet de serre. Ces ajustements peuvent entraîner des variations dans les émissions reportées, qui ne sont pas dues
à un changement réel dans les émissions de gaz à effet de serre, mais plutôt à une modification de la méthodologie de
calcul. Lorsqu’un changement méthodologique est susceptible d’avoir un impact significatif sur les résultats, le Groupe veille
à ajuster les émissions reportées pour l’année de référence, assurant ainsi une cohérence méthodologique sur toute la période
de reporting.
La qualité des données reportées et l’incertitude des émissions de scope 3 dépendent de deux facteurs majeurs :
la qualité des données collectées : en fonction du périmètre couvert, de l’exhaustivité des données et de la présence ou
non d’estimations ;
la qualité des facteurs démission utilisés : les facteurs d’émission basés sur des données primaires (par exemple, les
consommations de carburants) sont moins sujets à l’incertitude que ceux dérivés de données secondaires (par exemple,
les dépenses monétaires). De plus, la source de ces données est primordiale ; si elle provient de bases reconnues et
largement utilisées, elle garantit une meilleure fiabilité.
Le tableau suivant détaille la qualité des données et des facteurs d’émission pour chaque catégorie d’émissions du scope 3
reporté :
Scope 3 par
catégorie
Qualité des données collectées
Qualité des facteurs d’émission utilisés
1 – Achats
de biens et
services
Haute – données exhaustives : les données
correspondent aux dépenses du Groupe ou à des
capacités de modules et matériels achetés
Moyenne – basés sur des données secondaires : majorité
des émissions calculées à partir de facteurs d’émission
monétaires
Moyenne : achats de navires pour la branche Distribution Moyenne – basés sur des données secondaires : facteurs
2 –
d’énergies (ne couvrant pas tous les actifs), modules
photovoltaïques achetés et exploités
d’émission de lAdeme pour les navires, base Inies pour
les panneaux photovoltaïques
Immobilisations
3 – Émissions
liées à lamont
de lénergie
Haute – données exhaustives : consommation de
combustibles, électricité et vapeur
Haute – basés sur des données primaires : plus de 97 %
des facteurs d’émission proviennent de lAdeme
Moyenne – Haute : plus de 80 % des émissions
reposent sur des données primaires (consommation de
carburants, tonnes/kilomètre) et des facteurs de lAdeme
4 – Transport
amont
Haute – données exhaustives
Moyenne : plus de 80 % des émissions sont liées au
traitement des déchets dangereux dans la branche
Distribution d’énergies, facteur unique de lAdeme
Moyenne : inclut les déchets dangereux (Distribution
d’énergies) et les déchets de chantier (photovoltaïque)
5 – Déchets
6 –
Moyenne – basés sur des données secondaires : 50
à 60 % des émissions calculées à partir de dépenses
annuelles, facteur Ademe
Haute – données exhaustives : couverture complète des
déplacements professionnels
Déplacements
professionnels
Haute – données exhaustives : plus de 99,9 % des
émissions de cette catégorie correspondent aux produits Haute – basés sur des données primaires : facteurs
vendus par la branche Distribution d’énergies et sont
basées sur les volumes vendus
11 – Utilisation
de produits
vendus
d’émission de lAdeme
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
243
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
4.6.3 Annexe Taxonomie
CHIFFRE D’AFFAIRES
Catégorie activité transitoire (20)
Catégorie activité habilitante (19)
Part du chiffre d’affaires aligné (A.1)
ou éligible sur la taxonomie (A.2),
année 2023 (18)
Garanties minimales (17)
Biodiversité (16)
Économie circulaire (15)
Pollution (14)
Eau (13)
Adaptation au changement climatique (12)
Atténuation du changement climatique (11)
Biodiversité (10)
Économie circulaire (9)
Pollution (8)
Eau (7)
Adaptation au changement climatique (6)
Atténuation du changement climatique (5)
Part du chiffre d’affaires année 2024 (4)
Chiffre d’affaires (3)
Code (a) (2)
244
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
245
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
CAPEX
Catégorie activité transitoire (20)
Catégorie activité habilitante (19)
Part des capex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie,
année 2023 (18)
Garanties minimales (17)
Biodiversité (16)
Économie circulaire (15)
Pollution (14)
Eau (13)
Adaptation au changement climatique (12)
Atténuation du changement climatique (11)
Biodiversité (10)
Économie circulaire (9)
Pollution (8)
Eau (7)
Adaptation au changement climatique (6)
Atténuation du changement climatique (5)
Part des capex, année 2024 (4)
Capex (3)
Code (a) (2)
246
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
Catégorie activité transitoire (20)
Catégorie activité habilitante (19)
Part des capex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie,
année 2023 (18)
Garanties minimales (17)
Biodiversité (16)
Économie circulaire (15)
Pollution (14)
4
Eau (13)
Adaptation au changement climatique (12)
Atténuation du changement climatique (11)
Biodiversité (10)
Économie circulaire (9)
Pollution (8)
Eau (7)
Adaptation au changement climatique (6)
Atténuation du changement climatique (5)
Part des capex, année 2024 (4)
Capex (3)
Code (a) (2)
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
247
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
OPEX
Catégorie activité transitoire (20)
Catégorie activité habilitante (19)
Part des opex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie, année
2023 (18)
Garanties minimales (17)
Biodiversité (16)
Économie circulaire (15)
Pollution (14)
Eau (13)
Adaptation au changement climatique (12)
Atténuation du changement climatique (11)
Biodiversité (10)
Économie circulaire (9)
Pollution (8)
Eau (7)
Adaptation au changement climatique (6)
Atténuation du changement climatique (5)
Part des opex, année 2024 (4)
Opex (3)
Code (a) (2)
248
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
Catégorie activité transitoire (20)
Catégorie activité habilitante (19)
Part des opex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie, année
2023 (18)
Garanties minimales (17)
Biodiversité (16)
Économie circulaire (15)
Pollution (14)
4
Eau (13)
Adaptation au changement climatique (12)
Atténuation du changement climatique (11)
Biodiversité (10)
Économie circulaire (9)
Pollution (8)
Eau (7)
Adaptation au changement climatique (6)
Atténuation du changement climatique (5)
Part des opex, année 2024 (4)
Opex (3)
Code (a) (2)
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
249
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Annexes
4
NUCLÉAIRE/GAZ
Ligne
Activités liées à l’énergie nucléaire
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration
et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec
un minimum de déchets issus du cycle du combustible.
1.
NON
NON
NON
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles
installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de
chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs
mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles.
2.
3.
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires
existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain
ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris
leurs mises à niveau de sûreté.
Activités liées au gaz fossile
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations
de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.
4.
5.
6.
NON
NON
NON
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation
d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles
gazeux.
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d’exploitation
d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles
gazeux.
250
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations
prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852
4.7
Rapport de certification des informations
en matière de durabilité et de contrôle des
exigences de publication des informations
prévues à l’article 8 du règlement (UE)
2020/852
(Exercice clos le 31 décembre 2024)
À l’assemblée générale de la société Rubis,
4
Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaire aux comptes de RUBIS. Il porte sur les informations en matière
de durabilité et les informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre
2024 et incluses dans le Rapport de gestion du groupe et présentées dans le Chapitre 4 « Etat de durabilité » du Document
d’enregistrement universel (ci-après « Etat de durabilité »).
En application de l’article L.233-28-4 du code de commerce, RUBIS est tenue d’inclure les informations précitées au sein
d’une section distincte du rapport de gestion du groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première
application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations
significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un
dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l’activité du groupe sur les enjeux de
durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa
situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise.
En application du II de l’article L.821-54 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires
à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
la conformité aux normes d’information en matière de durabilité adoptées en vertu de l’article 29 ter de la directive (UE)
2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ci-après ESRS pour European SustainabilityReporting
Standards) du processus mis en œuvre par RUBIS pour déterminer les informations publiées ;
la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans l’Etat de durabilité avec les exigences de
l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS ; et
le respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles
de qualité prescrites par le code de commerce.
Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de lAudit « Mission de certification des informations en
matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE)
2020/852 ».
Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature
des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les
éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au
titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris
isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation
des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.
Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité
fournies par RUBIS dans le rapport de gestion du groupe, nous formulons un paragraphe d’observations.
R U B I S
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251
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations
prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852
Limites de notre mission
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux,
leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.
En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de RUBIS, notamment à porter une
appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par
RUBIS en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.
Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière
de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l’article 8 du règlement
(UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une
importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations
objet de nos vérifications.
Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.
Conformité aux ESRS du processus mis en œuvre
par RUBIS pour déterminer les informations publiées
Nature des vérications opérées
Nos travaux ont consisté à vérifier que :
le processus défini et mis en œuvre par RUBIS lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts,
risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels
qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans l’Etat de durabilité, et
les informations fournies sur ce processus sont également conformes aux ESRS.
Conclusion des vérications opérées
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous navons pas relevé derreurs, omissions ou incohérences importantes
concernant la conformité du processus mis en œuvre par RUBIS avec les ESRS.
Éléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la
conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par RUBIS pour déterminer les informations publiées.
CONCERNANT LIDENTIFICATION DES PARTIES PRENANTES
Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont mentionnées dans la section 4.1.3.2 – Intérêts et
points de vue des parties prenantes de l’Etat de durabilité.
Nous nous sommes entretenus avec la direction et avons inspecté la documentation disponible.
Nos diligences ont notamment consisté à apprécier la cohérence des principales parties prenantes identifiées par le Groupe
avec la nature de ses activités et son implantation géographique, en tenant compte de ses relations d’affaires et de sa
chaîne de valeur.
CONCERNANT LIDENTIFICATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS
Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées dans la section 4.1.4.1 -
Description des procédures d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités importants de l’Etat de
durabilité.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par le Groupe concernant l’identification des impacts (négatifs
ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le
paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1, tel que présenté dans la section précitée de l’Etat de
durabilité.
252
R U B I S
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations
prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852
En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par le Groupe pour déterminer ses impacts et ses dépendances,
qui peuvent être source de risques ou d’opportunités.
Nous avons pris connaissance des IRO identifiés par le Groupe et apprécié leur cohérence avec notre connaissance du
Groupe et, le cas échéant, avec les analyses de risques menées par le Groupe.
Nous avons apprécié la manière dont le Groupe a considéré la liste des sujets de durabilité énumérés par la norme ESRS 1
(AR 16) dans son analyse.
CONCERNANT LÉVALUATION DE LA MATÉRIALITÉ D’IMPACT ET DE LA MATÉRIALITÉ FINANCIÈRE
Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mentionnées dans la
section 4.1.4.1 – Description des procédures d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités importants
de l’Etat de durabilité.
Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et consultation de la documentation disponible, du processus
d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par le Groupe, et apprécié sa conformité
au regard des critères définis par ESRS 1.
4
Nous avons notamment apprécié la façon dont le Groupe a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information
définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées
au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées.
Conformité des informations en matière de durabilité incluses dans l’Etat de durabilité avec les exigences de l’article L.233-
28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS
Nature des vérications opérées
Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et règlementaires, y compris aux ESRS :
les renseignements fournis permettent de comprendre les modalités de préparation et de gouvernance des informations
en matière de durabilité incluses dans l’Etat de durabilité, y compris les modalités de détermination des informations
relatives à la chaîne de valeur et les exemptions de divulgation retenues ;
la présentation de ces informations en garantit la lisibilité et la compréhensibilité ;
le périmètre retenu par RUBIS relativement à ces informations est approprié ; et
sur la base d’une sélection, fondée sur notre analyse des risques de non-conformité des informations fournies et des
attentes de leurs utilisateurs, que ces informations ne présentent pas d’erreurs, omissions, incohérences importantes,
c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.
Conclusion des vérications opérées
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes
concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans l’Etat de durabilité, avec les exigences de
l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.
Observations
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur :
les informations relatives aux précisions méthodologiques retenues par le Groupe pour létablissement de l’Etat de durabilité
et présentées dans la section 4.1.1.1.1 – Précisions méthodologiques retenues par le Groupe pour l’établissement de l’état
de durabilité ;
la section 4.1.1.1.2 – Changement de périmètre significatif au cours de l’année de référence de l’Etat de durabilité qui
précise notamment que les données environnementales, sociales et de gouvernance relatives à la JV RubisTerminal, dont
la cession a été finalisée en octobre 2024, ne figurent pas dans l’Etat de durabilité relatif à l’exercice clos le 31 décembre
2024.
Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la
conformité des informations en matière de durabilité incluses dans l’Etat de durabilité avec les exigences de l’article L.233-
28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.
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Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
4
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations
prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852
Informations fournies en application des normes
environnementales (ESRS E1 à E5)
Les informations publiées au titre du changement climatique (ESRS E1) sont mentionnées dans la section 4.2.1 – Répondre
aux défis climatiques : atténuation, diversification et adaptation de l’Etat de durabilité.
Nos diligences ont notamment consisté à :
apprécier, sur la base des entretiens menés avec la direction ou les personnes concernées, en particulier la Direction
Durabilité, Conformité & Risques Groupe, si la description des politiques, actions et cibles mises en place par le Groupe
couvre les domaines suivants : atténuation du changement climatique, adaptation au changement climatique et énergies
renouvelables ;
apprécier le caractère approprié de l’information présentée dans la section 4.2.1 – Répondre aux défis climatiques :
atténuation, diversification et adaptation de l’Etat de durabilité et sa cohérence d’ensemble avec notre connaissance du
Groupe.
En ce qui concerne les informations publiées au titre du bilan démissions de gaz à effet de serre :
Nous avons apprécié la cohérence du périmètre considéré pour l’évaluation du bilan d’émissions de gaz à effet de serre
avec le périmètre des états financiers consolidés, les activités sous contrôle opérationnel, et la chaîne de valeur amont
et aval ;
Nous avons pris connaissance du protocole d’établissement du bilan d’émissions de gaz à effet de serre et apprécié ses
modalités d’application, sur une sélection de catégories d’émissions et de sites, sur le scope 1 et le scope 2 ;
Concernant les émissions relatives au scope 3, nous avons apprécié le processus de collecte d’informations ;
Nous avons apprécié le caractère approprié des facteurs d’émission utilisés et le calcul des conversions afférentes ainsi
que les hypothèses de calcul et d’extrapolation, compte tenu de l’incertitude inhérente à l’état des connaissances
scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées ;
Pour les données physiques (telles que la consommation d’énergie), nous avons rapproché, sur la base de sondages, les
données sous-jacentes servant à l’élaboration du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec les pièces justificatives.
En ce qui concerne les vérifications au titre du plan de transition pour latténuation du changement climatique, nos
travaux ont principalement consisté à :
Apprécier si les informations publiées au titre du plan de transition répondent aux prescriptions d’ESRS E1, décrivent de
manière appropriée les hypothèses structurantes sous-tendant ce plan, étant précisé que nous n’avons pas à nous
prononcer sur le caractère approprié ou le niveau d’ambition des objectifs de ce plan de transition ;
Apprécier si ce plan de transition reflète les engagements pris par l’entité tels que déclarés dans les procès-verbaux de
la gouvernance.
Informations fournies en application des normes sociales
(ESRS S1 à S4)
Les informations publiées au titre du personnel de l’entreprise (ESRS S1) figurent dans la section 4.3.1 – Offrir un cadre de
travail sûr et stimulant de l’Etat de durabilité.
En ce qui concerne les vérifications relatives à l’indicateur de sécurité au travail «Taux de fréquence des accidents du travail
avec arrêt » présenté dans la section 4.3.1.9 – Santé et sécurité de l’Etat de durabilité, correspondant au nombre d’accidents
du travail déclarés par million d’heures travaillées, nos diligences ont notamment consisté à :
acquérir une compréhension du processus de collecte et de compilation des informations publiées, sur la base d’entretiens
menés avec les personnes concernées, en particulier, la direction « Technique et HSE » ;
évaluer le processus de collecte et de compilation des données liées à la sécurité afin d’apprécier les informations
collectées et mettre en œuvre des procédures sur la consolidation de ces données ;
vérifier l’exactitude arithmétique des calculs servant à établir les informations publiées, et rapprocher, sur la base de
sondages, les données sous-jacentes avec les pièces justificatives au sein d’une sélection de filiales.
254
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
ÉTAT DE DURABILITÉ
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations
prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852
Respect des exigences de publication des informations
prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852
Nature des vérications opérées
Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par RUBIS pour déterminer le caractère éligible et aligné des
activités des entités comprises dans la consolidation.
Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce
qui implique la vérification :
de la conformité aux règles de présentation de ces informations qui en garantissent la lisibilité et la compréhensibilité ;
sur la base d’une sélection, de l’absence d’erreurs, omissions, incohérences importantes dans les informations fournies,
c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.
4
Conclusion des vérifications opérées
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes
concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant le respect
des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
Concernant le caractère aligné des activités éligibles
Une information concernant l’alignement des activités relative aux dépenses d’investissement (Capex) figure dans la
section 4.2.6.4 – Dépenses d’investissement (Capex) de l’Etat de durabilité.
Dans le cadre de nos vérifications, nous avons notamment :
mené des entretiens avec les personnes concernées ;
analysé, par sondage, les éléments sur lesquels la direction a fondé son jugement lorsqu’elle a apprécié si les activités
économiques éligibles répondaient aux conditions cumulatives, issues du Référentiel Taxonomie, nécessaires pour être
qualifiées d’alignées.
Fait à Neuilly-sur-Seine, le 24 avril 2025
Le commissaire aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Cédric LE GAL
Frédéric NUSBAUMER
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
255
Not named
Not named
RAPPORT DU CONSEIL
5
DE SURVEILLANCE
SUR LE GOUVERNEMENT
D’ENTREPRISE
5.1 CODE DE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
258
5.2 DIRECTION DE LA SOCIÉTÉ
259
5.2.1 Direction Générale : la Gérance
5.2.2 Comité de Direction Groupe
5.2.3 Mixité des instances dirigeantes
259
264
264
5.3 CONSEIL DE SURVEILLANCE
265
5.3.1 Présentation
265
283
5.3.2 Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance
5.4 RÉMUNÉRATIONS DES MANDATAIRES SOCIAUX
291
5.4.1 Principes de la politique de rémunération des mandataires sociaux
5.4.2 Politique de rémunération de la Gérance au titre de l’exercice 2025
5.4.3 Politique de rémunération du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice 2025
5.4.4 Éléments de la rémunération versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024
aux mandataires sociaux
291
293
303
304
5.5 ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES
320
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
257
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Code de gouvernement d’entreprise
5
Le présent rapport sur le gouvernement d’entreprise a été établi en application de l’articleL.22-10-78 du Code de commerce
par le Conseil de Surveillance qui l’a approuvé au cours de ses séances du 13mars 2025 et du 17avril 2025. Ce rapport est joint
au rapport de gestion.
Pour sa rédaction, le Conseil de Surveillance a bénécié des informations et documents obtenus du Comité dAudit et RSE et
du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance (précédemment nommé «Comité des Rémunérations et des
Nominations»), ainsi que des échanges avec la Gérance et les Directions Financière, Juridique, Consolidation & Comptabilité,
Durabilité, Conformité & Risques.
5.1
Code de gouvernement d’entreprise
La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées publié par lAfep et le Medef (ci-après le
La Société s’efforce depuis toujours de respecter les recommandations du Code Afep-Medef dans la limite des spécificités
liées à sa forme juridique de Société en Commandite par Actions et des stipulations statutaires propres qui en résultent.
Les recommandations applicables qui n’ont pas été intégralement suivies au cours de l’année 2024 et les explications
apportées par la Société figurent dans le tableau ci-dessous.
Recommandations du Code Afep-Medef écartées
Explications
Sur proposition de la Direction Générale, le Conseil
La responsabilité d’arrêter les orientations stratégiques, notamment
dAdministration détermine les orientations stratégiques en matière de responsabilité sociale et environnementale, et d’adapter
pluriannuelles en matière de responsabilité sociale
et environnementale.
le plan d’action qui en découle incombe, dans une Société en Commandite
par Actions, à la Gérance.
Toutefois, le Conseil de Surveillance examine la stratégie du Groupe,
notamment en matière de responsabilité sociale et environnementale,
chaque année (ou en cas de mise à jour). Cette pratique a été formalisée lors
de la modification du règlement intérieur du Conseil de Surveillance en date
du 24 octobre 2024.
Le rôle et l’articulation des responsabilités entre les organes sociaux en
charge du suivi de la RSE sont décrits au chapitre 4, section 4.1.2.1 de ce
document.
(…) Le Conseil examine annuellement les résultats
obtenus et l’opportunité, le cas échéant, d’adapter
le plan d’action ou de modifier les objectifs au vu
notamment de l’évolution de la stratégie de l’entreprise,
des technologies, des attentes des actionnaires et
de la capacité économique à les mettre en œuvre.
(recommandations 5.1 et 5.3)
Le Comité examine les risques et les engagements
hors bilan significatifs, apprécie l’importance des
dysfonctionnements ou faiblesses qui lui sont
communiqués et informe le Conseil, le cas échéant.
(recommandation 17.2)
Le Comité dAudit et RSE a formalisé l’inscription à son ordre du jour
de l’examen des risques et engagements hors bilan significatifs. Cette
recommandation a été appliquée lors du Comité dAudit et RSE qui s’est
réuni le 11 mars 2025.
Le Comité des Nominations (…) établit un plan de
succession des dirigeants mandataires sociaux (…).
(recommandation 18.2.2)
Le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance n’établit pas le
plan de succession de la Gérance dans la mesure où, dans une Société
en Commandite par Actions, cette responsabilité incombe aux associés
commandités.
Toutefois, le Conseil de Surveillance est informé au moins une fois par
an du plan de succession de la Gérance mis en place par les associés
commandités. Cette pratique a été formalisée lors de la modification du
règlement intérieur du Conseil de Surveillance en date du 24 octobre 2024.
258
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Direction de la Société
5.2
Direction de la Société
5.2.1 Direction Générale : la Gérance
Composition
La Direction Générale de la Société est assurée par la
Gérance (ou « Collège de la Gérance »). Elle est composée
de quatre Gérants : M. Gilles Gobin et les sociétés Sorgema,
Agena et GR Partenaires. À l’exclusion dAgena, les Gérants
ont la qualité d’associés commandités et sont donc, à ce
titre, responsables indéfiniment et solidairement des dettes
de la Société sur leurs biens personnels. Cette spécificité,
résultant de la forme juridique de Société en Commandite
par Actions sous laquelle la Société est constituée, apporte
aux actionnaires la garantie d’une extrême vigilance dans
la gestion et l’administration de la Société (notamment à
l’égard de la maîtrise des risques) et, par conséquent, d’une
sélection rigoureuse de tout nouveau Gérant.
fonctions de Direction et de contrôle. La Direction de la
Société est assumée par la Gérance tandis que le contrôle
permanent de la gestion de la Société repose en particulier
sur le Conseil de Surveillance.
M. Gilles Gobin est Gérant statutaire. Les sociétés Sorgema,
Agena et GR Partenaires sont Gérantes non statutaires.
M. Gilles Gobin et Mme Clarisse Gobin-Swiecznik sont les
représentants légaux de Sorgema.
M. Jacques Riou est le représentant légal dAgena.
Au 31 décembre 2024, les Gérants et leurs associés
détenaient 2 352 337 actions de la Société (représentant
environ 2,28 % du capital social). Par ailleurs, les associés
commandités bloquent la moitié de leur dividende
commandité sous forme d’actions pendant trois ans.
5
Il découle en outre de la forme juridique de Société en
Commandite par Actions une nécessaire dissociation des
Biographies et liste des mandats et fonctions des Gérants (au 31décembre
2024)
M.ώGilles Gobin
Expérience et expertise
Fondateur du Groupe en 1990.
M. Gilles Gobin est diplômé de l’Essec et Docteur en économie. Il entre au Crédit Commercial de France en 1977 dont il devient
membre du Comité Exécutif en 1986 en charge du Corporate Finance. Il quitte la banque en 1989 pour fonder Rubis en 1990.
Né le 11 juin 1950
État du mandat au sein de Rubis
Gérant statutaire et associé commandité depuis la création de Rubis.
Adresse professionnelle
Rubis
46, rue Boissière
75116 Paris
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Gérant de Sorgema ;
Président de Magerco et Gérant de Thornton.
Néant
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
177 782
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Direction de la Société
5
Sorgema
Expérience et expertise
- M. Gilles Gobin : cf. supra.
- Mme Clarisse Gobin-Swiecznik intègre le groupe Rubis en 2011 au sein de Rubis Terminal. En 2017, elle rejoint Rubis Énergie
en tant que Directrice Développements et Projets. Elle travaille notamment à la diversification et à l’adaptation des offres aux
spécificités géographiques, renforce son expertise M&A et met en place le Département RSE & Climat.
Depuis son arrivée en 2011 chez Rubis, où elle a exercé diverses fonctions opérationnelles au sein de plusieurs métiers, Mme Clarisse
Gobin-Swiecznik a acquis une connaissance intime de la Société. Son parcours l’a amenée à travailler avec toutes les filiales,
nouant de solides relations de confiance avec les équipes et les partenaires du Groupe.
Elle rejoint la holding en 2020 en qualité de Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la
Communication du Groupe. Chef de file du projet d’acquisition de Photosol en 2022, elle pilote son intégration au sein de Rubis,
participant activement à la création de la branche Rubis Renouvelables.
Forte de ce parcours, Mme Clarisse Gobin-Swiecznik a intégré la Gérance de Sorgema, société Gérante de Rubis SCA, en
juillet 2023. Elle est également Présidente de Rubis Renouvelables, exerce un mandat d’administratrice chez Rubis Photosol et
est représentante permanente de Rubis SCA au Conseil dAdministration de HDF Energy.
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik est diplômée d’un DESS en marketing opérationnel international et d’une double maîtrise économie
et anglais de l’université Paris X Nanterre. Elle a débuté sa carrière chez Publicis, notamment au service de grands comptes.
Société à responsabilité limitée
au capital de 15 487,50 euros
État duώmandat au sein de Rubis
Société Gérante et associée commanditée depuis le 30 juin 1992.
Actionnariat
Groupe familial Gobin
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Néant
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Gérants
Néant
M. Gilles Gobin
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik
Siège social
34, avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
1 231 609
Agena
Expérience et expertise
M. Jacques Riou est diplômé d’HEC et en sciences économiques. Avant de rejoindre M. Gilles Gobin en 1990 pour créer Rubis,
il a exercé différents métiers au sein de BNP Paribas et de la Banque Vernes et Commerciale de Paris, ainsi que de la société
d’investissement Euris.
SAS au capital de 10 148 euros
État duώmandat au sein de Rubis
Société Gérante depuis le 30 novembre 1992.
Actionnariat
Groupe familial Riou
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Néant
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Co-Gérant de GR Partenaires
Président
M. Jacques Riou
Siège social
20, avenue du Château
92190 Meudon
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
942 946
260
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Direction de la Société
GR Partenaires
Société en commandite simple
au capital de 4 500 euros
État duώmandat au sein de Rubis
Société associée commanditée depuis le 20 juin 1997 et Gérante depuis le 10 mars 2005.
Actionnariat
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Néant
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Néant
Commandités : sociétés
du groupe familial Gobin
et M. Jacques Riou
Commanditaires : Agena
et groupe familial Riou
Gérants
Société Magerco, représentée
par M. Gilles Gobin
Société Agena, représentée
par M. Jacques Riou
Siège social
46, rue Boissière
75116 Paris
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
0
5
Le 13 mars 2025, la Société a publié un communiqué de
presse informant le marché de l’intention de MM. Gilles
Gobin et Jacques Riou de quitter leurs fonctions au sein du
Collège de la Gérance à l’issue de lAssemblée Générale
appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2026, qui se
tiendra en 2027, et de la nomination à la Gérance, sous
réserve de l’agrément de lAssemblée Générale appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice 2024, qui se tiendra
en 2025, de MM. Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot
comme Gérants non commandités à compter du 1er octobre
2025.
À compter du 1er octobre 2025, la Gérance serait ainsi
composée de :
M. Gilles Gobin, Gérant statutaire à titre personnel ;
Sorgema, dont les co-Gérants sont Mme Clarisse Gobin-
Swiecznik et M. Gilles Gobin ;
Agena, dont le Président est M. Jacques Riou ;
GR Partenaires, dont les Gérants sont la société Magerco
(représentée par M. Gilles Gobin) et la société Agena
(représentée par M. Jacques Riou) ;
M. Jean-Christian Bergeron ; et
M. Marc Jacquot.
Pouvoirs de la Gérance
Les Gérants ont les pouvoirs les plus étendus pour gérer et
administrer la Société. Conformément aux dispositions
légales, ils gèrent la Société en prenant en considération les
enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
gestion des risques ;
arrêté des comptes sociaux et consolidés du Groupe ;
arrêté du rapport de gestion (incluant, dans une section
distincte, les informations en matière de durabilité) ;
Ils représentent et engagent la Société dans ses rapports
avec les tiers dans les limites de son objet social et dans le
respect des missions attribuées par la loi au Conseil de
Surveillance et à lAssemblée Générale des actionnaires.
arrêté des principales décisions de gestion qui en
découlent avec les Directions Générales des filiales et
contrôle de leur mise en œuvre tant au niveau de la
société mère qu’au niveau des filiales.
Ainsi, les Gérants de Rubis SCA prennent, pour la Société
et/ou ses filiales têtes de branche détenues à 100 % (Rubis
Énergie et Rubis Renouvelables), les décisions suivantes :
Dans l’exercice de leur pouvoir de Direction, les Gérants
s’appuient sur les dirigeants et responsables de Rubis SCA,
des filiales têtes de branche et des filiales opérationnelles
de celles-ci.
élaboration de la stratégie ;
animation du développement ;
Réunions et travaux de la Gérance en2024
En 2024, le Collège de la Gérance s’est réuni 26 fois. Ces
réunions ont notamment porté sur les sujets suivants :
convocation de lAssemblée Générale du 11 juin 2024 et
arrêté des projets de résolutions initiaux et
complémentaires inscrits à l’ordre du jour de lAssemblée
Générale 2024 ;
arrêté des comptes sociaux et consolidés, annuels et
semestriels ;
décision de tenir une journée investisseurs dédiée à Rubis
Photosol (Photosol Day) le 17 septembre 2024 ;
définition de la stratégie ;
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Direction de la Société
5
mise en place d’une augmentation de capital réservée
aux salariés du Groupe ;
mise en paiement exceptionnel d’un acompte sur
dividende de 0,75 euro par action lié à la cession de la
participation de Rubis dans la société RT Invest SA ;
examen des conditions de performance présidant à
l’exercice des options de souscription d’actions et à
l’acquisition des actions de performance des plans du
6 novembre 2020, du 1er avril 2021 et du 13 décembre
2021 (concernant la condition de performance liée au
TSR) ;
suivi de l’évolution de l’actionnariat ;
suivi du dialogue mis en place par la Société et par le
Président du Conseil de Surveillance avec les
investisseurs, les analystes et les agences de conseil en
vote ainsi que des attentes exprimées par ceux-ci ;
constatation des augmentations de capital issues des
souscriptions des salariés à l’augmentation de capital qui
leur était réservée, de levées d’options de souscription
d’actions et de l’acquisition d’actions de performance ;
analyse de la demande d’inscription à l’ordre du jour d’un
projet de résolution relatif à sa nomination en qualité de
membre du Conseil de Surveillance déposé par M. Ronald
Sämann et analyse de la demande d’inscription à l’ordre
du jour d’un point portant sur la gouvernance de la
Société et l’évolution de son Conseil de Surveillance et
de projets de résolutions relatifs à la nomination de
quatre nouveaux membres du Conseil de Surveillance et
à la révocation de trois membres du Conseil de
Surveillance déposés par la Compagnie nationale de
navigation (CNN), contrôlée par M. Patrick Molis ;
adoption d’une position de la Gérance, consistant en un
agrément de la candidature de M. Ronald Sämann et en
une absence d’agrément des sept projets de résolutions
déposés par CNN, communiquée au marché le 20 mai
2024 ;
autorisation de signature d’un mandat avec la société
Exane BNP Paribas dans le cadre du programme de
rachat d’actions ;
constatation de la réduction de capital par voie
d’annulation des actions acquises par la Société dans le
cadre du programme de rachat d’actions ;
autorisation pour la contre-signature de la promesse
unilatérale d’achat de la participation de Rubis SCA dans
la société RT Invest SA présentée par Cube Storage
Europe HoldCo Ltd ;
décision de lever l’option d’achat consentie à Rubis SCA
par Cube Storage Europe HoldCo Ltd dans le cadre de
la cession de la participation de Rubis SCA dans la
société RT Invest SA et autorisation de signature de
l’Exercise Notice et du Share Purchase Agreement à la
suite de la levée de l’option d’achat ;
réflexions sur les pratiques de gouvernance à formaliser
et celles à mettre en place suite aux échanges avec le
Conseil de Surveillance et le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance (précédemment Comité
des Rémunérations et des Nominations) et ayant abouti
à la mise à jour des règlements intérieurs du Conseil de
Surveillance et des Comités ;
autorisation en vue de la cession de la totalité des
actions représentatives de la participation de Rubis SCA
dans la société RT Invest SA en exécution du Share
Purchase Agreement ;
examen des questions posées par des actionnaires ;
décisions relatives à ladministration du fonds de dotation
Rubis Mécénat.
Plan de succession
Le Collège de la Gérance étant composé de quatre
membres, dont trois personnes morales, la continuité de la
Direction Générale est assurée.
la nomination à la Gérance, sous réserve de l’agrément
préalable de lAssemblée Générale appelée à statuer sur
les comptes de l’exercice 2024, qui se tiendra en 2025, de
M. Jean-Christian Bergeron (Directeur Général de Rubis
Énergie) et de M. Marc Jacquot (Directeur Financier
Groupe et membre du Comité de Direction Groupe)
comme Gérants non commandités à compter du
1er octobre 2025 ;
L’article 20 des statuts de la Société stipule que la
nomination de tout nouveau Gérant relève de la compétence
des associés commandités. Lorsque celui-ci n’est pas
associé commandité, sa nomination nécessite l’agrément
de lAssemblée Générale des actionnaires.
l’intention de MM. Gilles Gobin et Jacques Riou de quitter
leurs fonctions au sein du Collège de la Gérance à l’issue
de lAssemblée Générale appelée à statuer sur les
comptes de l’exercice 2026, qui se tiendra en 2027.
Dans ce cadre, les associés commandités ont organisé
depuis plusieurs années un plan de succession du Collège
de la Gérance qui respecte le caractère entrepreneurial et
familial de la Société. Afin d’assurer une succession dans
des conditions optimales, des mesures, permettant aux
futurs dirigeants d’acquérir au sein des filiales une parfaite
connaissance du Groupe, de ses activités et de son
environnement, ont été mises en place.
Ces décisions s’inscrivent dans le cadre du processus de
succession des fondateurs, MM. Gilles Gobin et Jacques
Riou, engagé depuis plusieurs années et ayant notamment
conduit Mme Clarisse Gobin-Swiecznik à intégrer la
direction de Sorgema, société Gérante de Rubis SCA, en
juillet 2023. Elles permettront d’assurer une transition
ordonnée au sein du Collège de la Gérance de la Société.
Le Conseil de Surveillance et son Comité en charge des
Nominations ont été tenus informés tout au long de ce
processus. Le Conseil de Surveillance a apporté un soutien
unanime à ces propositions de nomination.
Ainsi que cela a été formalisé lors de la modification de son
règlement intérieur en date du 24 octobre 2024, le Conseil
de Surveillance est informé du plan de succession du
Collège de la Gérance élaboré par les associés commandités
au moins une fois par an.
Dans ce cadre, le Conseil de Surveillance a été informé par
les associés commandités de :
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Direction de la Société
Biographies et liste des mandats et fonctions des deux Gérants dont la
nomination est proposée à l’agrément de lAssemblée Générale 2025
M. Jean-Christian Bergeron
Expérience et expertise
M. Jean-Christian Bergeron a passé 28 ans au sein deTotalEnergies, où il a occupé des responsabilités en France et à l’international.
Il a exercé plusieurs fonctions stratégiques notamment en tant que Directeur Réseau de la branche Marketing et Services, et
dans le cadre d’opérations de M&A en Afrique et en Arabie Saoudite. Il a également exercé des responsabilités opérationnelles
de direction générale en France, au Pakistan et au Cameroun, et a occupé la fonction de Directeur Opérationnel pour lAfrique
centrale et lAfrique de l’Est.
Il rejoint le groupe Rubis en 2019 en tant que Directeur Général pour lAfrique de l’Est où il a supervisé les filiales de Rubis Énergie
dans sept pays : Kenya, Burundi, Djibouti, Éthiopie, Rwanda, Ouganda et Zambie.
Né le 7 décembre 1965
État du mandat au sein du Groupe
Directeur Général de Rubis Énergie depuis le 1er janvier 2025.
Adresse professionnelle
Rubis Énergie
Tour Landscape
6, Place des Degrés
92800 Puteaux
Autres principaux mandats au sein du Groupe
Autres mandats et fonctions
exercés en dehors du Groupe
En France
Sociétés cotées : Néant
Sociétés non cotées :
5
Gérant de Kerbel (SCI).
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
11 035
Président (depuis le 13 décembre 2024) et membre du
Conseil d’administration (depuis le 22 novembre 2024) de
RD3A (SA).
À létranger
Sociétés cotées : Néant
Sociétés non cotées :
Vice-Président et administrateur de Bermuda Gas & Utility
Company Ltd (depuis le 1er novembre 2024) ;
Administrateur non-résident et Directeur général d’Eccleston
Co Ltd (depuis le 30 avril 2024) ;
Président et membre du Conseil d’administration de Galana
Distribution Pétrolière SA (depuis le 16 avril 2024) ;
Administrateur de Galana Distribution Pétrolière Company
Ltd (depuis le 30 avril 2024) ;
Président et membre du Conseil d’administration de Galana
Raffinerie et Terminal SA (depuis le 16 avril 2024) ;
Administrateur de Galana Raffinerie et Terminal Company
Ltd (depuis le 30 avril 2024) ;
Cogérant non associé de Gazel SARL (depuis le 21 mars 2024)
Administrateur de Kobil Petroleum Limited ;
Président et membre du Conseil d’administration de
;
Plateforme Terminal Pétrolier SA (depuis le 16 avril 2024) ;
Administrateur de Probakery Solutions Limited ;
Vice-Président et administrateur de Rubis Caribbean
Holdings Inc. (depuis le 1er novembre 2024) ;
Vice-Président et administrateur de Rubis Energy Bermuda
Ltd (depuis le 1er novembre 2024) ;
Président et membre du Conseil d’administration de Rubis
Eastern Caribbean SRL (depuis le 1er novembre 2024) ;
Président de Rubis Energie Djibouti ;
Administrateur de Rubis Energy Kenya PLC ;
Président et administrateur de Rubis Energy Rwanda Ltd
Administrateur de Rubis Energy Uganda Ltd ;
Administrateur de Rubis Energy Zambia Limited ;
;
Administrateur de Rubis Middle East Supply DMCC
(depuis le 1er novembre 2024) ;
Administrateur de Rubis West Indies Limited (depuis
le 1er novembre 2024) ;
Vice-Président et administrateur de Sinders Ltd (depuis
le 1er novembre 2024) ;
Administrateur de Upper Valley Energy Limited (depuis
le 24 mars 2024) ;
Administrateur non-résident de Woodbar Ltd (depuis
le 30 avril 2024).
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Direction de la Société
5
M. Marc Jacquot
Expérience et expertise
M. Marc Jacquot compte plus de 20 années d’expérience en finance, au cours desquelles il a démontré sa capacité à structurer
et conduire des opérations financières et financements stratégiques en Europe comme en Amérique du Nord.
Avant de rejoindre Rubis SCA, il a exercé la fonction de Directeur Financier de la JV RubisTerminal depuis la création de la JV avec
I Squared Capital en 2020. Dans ce cadre, il a joué un rôle déterminant dans la réalisation de plusieurs opérations de financements
et de fusions-acquisitions, dont l’acquisition de Tepsa.
Il avait auparavant travaillé dans le secteur des géosciences pendant 11 ans, occupant divers postes dans le domaine du corporate
finance en France et à Houston, au Texas, ainsi que 4 ans en banque d’investissement à New York.
M. Marc Jacquot est diplômé de l’Université Paris Dauphine et de l’Université Paris X où il a obtenu une maîtrise et un diplôme
de troisième cycle en finance.
Né le 15 juin 1981
État du mandat au sein de Rubis
Directeur Financier du Groupe et membre du Comité de Direction Groupe depuis mars 2024.
Adresse professionnelle
Rubis
46, rue Boissière
75116 Paris
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Néant
En France
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
0
Néant
À létranger
Néant
5.2.2 Comité de Direction Groupe
Au 31 décembre 2024, le Comité de Direction Groupe était
composé de huit personnes et rassemblait, autour de
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik et MM. Gilles Gobin et
Jacques Riou :
favorise, en outre, les échanges sur les sujets d’actualité du
Groupe (en matière notamment de traitement de
l’information financière, de RSE, de conformité et de
gouvernance).
M. Bruno Krief, Directeur Général Délégué Stratégie et
M&A ;
En 2024, le Comité de Direction Groupe s’est réuni 19 fois.
Les réunions ont notamment porté sur l’intégration des
entités Photosol, les sujets liés à HDF Energy (en particulier
le développement des différents projets), les projets de
décarbonation du Groupe, les activités des filiales, le
positionnement et la communication du Groupe, les sujets
liés à la gouvernance et à lAssemblée Générale de la
Société, l’analyse des retours des investisseurs, les projets
d’acquisition, de développement, de cession et de
restructuration, les questions relatives à l’établissement et
aux publications des comptes et des résultats annuels et
semestriels et aux publications trimestrielles et enfin toute
question d’organisation interne.
M. Marc Jacquot, Directeur Financier Groupe ;
Mme Sophie Pierson, Directrice Durabilité, Conformité &
Risques Groupe ;
Mme Eva Chauvet, Directrice Juridique ;
Mme Anne Zentar, Directrice Consolidation &
Comptabilité.
Le Comité assiste la Gérance dans lexercice de ses missions
générales : il formalise et coordonne les différentes actions
et politiques menées par la Gérance en liaison avec les
filiales (Comités de Direction des filiales). Cette instance
5.2.3 Mixité des instances dirigeantes
Afin de se conformer aux attentes des investisseurs, le
Collège de la Gérance a fixé comme objectif pour 2025 de
maintenir la proportion de représentants de chaque genre
à au moins 30 % du Comité de Direction Groupe.
une proportion de 30 % de femmes en moyenne au sein de
son périmètre en 2025.
Par ailleurs, au 31 décembre 2024, au sein du Groupe, 33,5 %
des postes à plus forte responsabilité (managers) (contre
32,2 % au 31 décembre 2023) et 37,8 % des postes à forte
responsabilité (managers et cadres) (contre 36,7 % au
31 décembre 2023) étaient occupés par des femmes, alors
que celles-ci représentaient 27,8 % des effectifs (contre
27,5 % au 31 décembre 2023).
Au 31 décembre 2024, le Comité de Direction Groupe était
composé à parité (50 % de femmes).
Rubis Énergie s’est engagée à atteindre une proportion de
30 % de femmes en moyenne au sein de ses Comités de
Direction en 2025. Rubis Photosol s’est engagé à atteindre
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5.3
Conseil de Surveillance
5.3.1 Présentation
au 13 mars 2025
Nils Christian Bergene
Laure Grimonpret-Tahon
Isabelle Muller
Marc-Olivier Laurent
Chantal Mazzacurati
Président
Vice-Président
5
83% 33% 42%
taux
d’indépendance
nationalités
étrangères
taux de
femmes
11
94%
d’assiduité
réunions en 2024
taux
Olivier Heckenroth
Président d’honneur
Carine Vinardi
(et 7 executive sessions)
Alberto Pedrosa
Cécile Maisonneuve
Benoît Luc
Ronald Sämann
Michel Delville
Membre
indépendant
Comité, Rémunérations,
Nominations et Gouvernance
Président(e) du Comité
Comité dAudit et RSE
*
COMITÉ DAUDIT ET RSE
4réunions
COMITÉ RÉMUNÉRATIONS, NOMINATIONS ET GOUVERNANCE
2réunions Taux d'assiduité : 100% Taux d'indépendance : 100%
Taux d'assiduité : 100%
Taux d'indépendance : 75%
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
Composition
Les membres du Conseil de Surveillance sont nommés par
lAssemblée Générale des actionnaires pour une durée ne
pouvant excéder trois ans. Les associés commandités ne
peuvent participer à ces nominations. Les associés
commandités et les Gérants ne peuvent être membres du
Conseil de Surveillance. Aucun membre du Conseil de
Surveillance n’exerce ou n’a exercé de fonction exécutive au
sein du Groupe. Les seuils fixés par l’article L. 225-79-2 du
Code de commerce n’étant pas atteints, le Conseil de
Surveillance ne comprend aucun représentant des salariés.
moitié de la rémunération qu’il perçoit à l’acquisition
dactions Rubis jusquà en détenir 250. Au 31 décembre 2024,
les membres du Conseil de Surveillance détenaient
5 799 753 actions de la Société (représentant environ
5,62 %(1) du capital social).
Au cours de l’exercice clos, le renouvellement des mandats
de Mme Laure Grimonpret-Tahon et de M. Nils Christian
Bergene et la nomination de Mme Isabelle Muller et de
MM. Michel Delville et Benoît Luc ont été approuvés par
lAssemblée Générale du 11 juin 2024. La résolution externe
présentée par M. Ronald Sämann, relative à sa nomination
en qualité de membre du Conseil de Surveillance, a
également été agréée par ce dernier et approuvée par
lAssemblée Générale 2024.
Le Conseil de Surveillance nomme son Président parmi ses
membres. Ce dernier prépare, organise et anime les travaux
du Conseil de Surveillance.
Les statuts fixent la limite d’âge à 75 ans. Si le nombre de
membres du Conseil de Surveillance âgés de plus de 70 ans
excède le tiers des membres, le membre âgé de 75 ans est
réputé démissionnaire d’office à l’issue de la prochaine
Assemblée Générale (en sa forme ordinaire).
À l’issue de lAssemblée Générale du 11 juin 2024, Mme Cécile
Maisonneuve, membre indépendant, a rejoint le Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance
(précédemment Comité des Rémunérations et des
Nominations).
Les statuts stipulent que chaque membre du Conseil de
Surveillance est tenu de détenir un minimum de 100 actions
de la Société. Le règlement intérieur du Conseil de
Surveillance complète cette stipulation en précisant que
chaque membre du Conseil de Surveillance doit allouer la
Au 13 mars 2025, le Conseil de Surveillance était composé
de 12 membres dont cinq femmes (42 %), 10 membres
indépendants (83 %) et quatre membres de nationalité
étrangère (33 %).
PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DE LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ET DE SES COMITÉS
(AU 13 MARS 2025)
Participation
au Comité
Date de
Échéance
Participation
au Comité
d’Audit et RSE
Rémunérations,
Nominations
première du mandat Ancienneté
Nom
Âge
Sexe
nomination
actuel
au Conseil
Indépendance
et Gouvernance
Nils Christian
Bergene
(Président
70 ans
H
10/06/2021 AG 2027
4 ans
Président
du Conseil
de Surveillance)
Marc-Olivier
Laurent
73 ans
H
11/06/2019 AG 2025
6 ans
(Vice-Président)
Michel Delville
64 ans
43 ans
H
F
11/06/2024 AG 2027
05/06/2015 AG 2027
1 an
Laure Grimonpret-
Tahon
10 ans
Présidente
Olivier Heckenroth
(Président
d’honneur)
73 ans
68 ans
H
15/06/1995 AG 2026
30 ans
Benoît Luc
H
F
11/06/2024 AG 2027
09/06/2022 AG 2025
1 an
Cécile Maisonneuve 53 ans
3 ans
Chantal
Mazzacurati
74 ans
F
10/06/2010 AG 2025
15 ans
Isabelle Muller
Alberto Pedrosa
Ronald Sämann
Carine Vinardi
68 ans
70 ans
73 ans
52 ans
F
H
H
F
11/06/2024 AG 2027
09/06/2022 AG 2025
11/06/2024 AG 2027
09/06/2022 AG 2025
1 an
3 ans
1 an
3 ans
Taux
Taux
Taux
Moyenne : 42 % F
65 ans 58 % H
Moyenne :
6,5 ans
d’indépendance : d’indépendance : d’indépendance :
83 % 75 % 100 %
(1) Le pourcentage significatif d’actions détenues par les membres du Conseil de Surveillance (contre 0,11 % du capital social au
31 décembre 2023) s’explique par l’entrée au Conseil de M. Ronald Sämann, actionnaire historique de la Société, à l’issue de lAssemblée
Générale 2024.
266
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
Mandats venant à échéance en2025, renouvellements et nomination
Les mandats de membre du Conseil de Surveillance de
Mmes Cécile Maisonneuve, Chantal Mazzacurati et Carine
Vinardi et de MM. Marc-Olivier Laurent et Alberto Pedrosa
arrivent à échéance à l’issue de lAssemblée Générale 2025.
Le Conseil de Surveillance du 13 mars 2025 a décidé, sur
proposition du Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance, tout membre concerné ne participant pas
aux délibérations le concernant, de présenter le
renouvellement des mandats de Mmes Cécile Maisonneuve
et Carine Vinardi et de MM. Marc-Olivier Laurent et Alberto
Pedrosa.
et Sanofi). Ainsi, par sa connaissance et son expérience
acquises dans de grandes entreprises internationales,
notamment sur des sujets financiers complexes et de
développement à l’étranger, y compris dans le contexte
d’opérations majeures et transformantes, elle pourra faire
bénéficier le Conseil de son approche concrète des enjeux
de communication financière et des attentes du marché, y
compris en matière de RSE.
Notant qu’un seul mandat arriverait à échéance à l’issue de
lAssemblée Générale 2026 et afin de mieux échelonner,
conformément à la recommandation 15.2 du Code Afep-
Medef et aux attentes exprimées par les investisseurs,
l’échéance des mandats dans le temps, le Conseil de
Surveillance a décidé, sur proposition du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, de présenter
pour une durée d’un an (soit jusqu’à l’issue de lAssemblée
Générale appelée à statuer sur les comptes 2025, qui se
tiendra en 2026) le renouvellement des mandats de
Mmes Cécile Maisonneuve et CarineVinardi et de M. Alberto
Pedrosa et pour une durée de trois ans (soit jusqu’à l’issue
de lAssemblée Générale appelée à statuer sur les comptes
2027, qui se tiendra en 2028) le renouvellement du mandat
de M. Marc-Olivier Laurent (afin de bénéficier du caractère
unique de sa connaissance du marché doublé de son
expertise financière) et la nomination de Mme Suzana Nutu
(afin de lui assurer une prise de mandat efficace).
Pour arrêter sa décision, le Conseil de Surveillance a
notamment retenu que Mmes Cécile Maisonneuve et Carine
Vinardi et MM. Marc-Olivier Laurent et Alberto Pedrosa,
membres indépendants, contribuaient activement aux
travaux du Conseil et lui permettaient ainsi de remplir
pleinement l’ensemble de ses missions.
Le Conseil de Surveillance a notamment pris en
considération :
5
les compétences sur les sujets relevant de la RSE et du
climat ainsi que l’expertise dans le secteur de la
production d’électricité renouvelable de Mmes Cécile
Maisonneuve et Carine Vinardi ;
les compétences financières et l’expertise dans les deux
secteurs d’activité du Groupe de M. Alberto Pedrosa ; et
l’expertise financière significative ainsi que la fine
connaissance des attentes du marché de M. Marc-Olivier
Laurent.
Le Conseil de Surveillance, après avoir pris connaissance
des travaux et de l’avis du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance, a considéré que Mmes Cécile
Maisonneuve, Carine Vinardi et Suzana Nutu et MM. Marc-
Olivier Laurent et Alberto Pedrosa répondaient aux critères
d’indépendance fixés par la Société et devaient être, par
conséquent, qualifiés d’indépendants.
La complémentarité des compétences individuelles ainsi
représentées au sein du Conseil de Surveillance participe à
son bon fonctionnement et conforte son aptitude à exercer
collectivement sa mission de contrôle.
Ainsi, à l’issue de lAssemblée Générale 2025, sous réserve
du renouvellement des mandats ainsi que de la nomination
de Mme Suzana Nutu et compte tenu du non-renouvellement
du mandat de Mme Chantal Mazzacurati, le Conseil de
Surveillance serait composé de 12 membres dont cinq
femmes (42 %), 11 membres indépendants (92 %) et cinq
membres ayant une nationalité étrangère (42 %).
En revanche, compte tenu des règles statutaires sur la limite
d’âge applicables à ses membres, le Conseil de Surveillance
na pas proposé le renouvellement du mandat de Mme Chantal
Mazzacurati. Il est précisé que le mandat de M. Olivier
Heckenroth, arrivant à échéance à l’issue de lAssemblée
Générale 2026, sera analysé selon ces mêmes règles.
Sur proposition du Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance émise à l’issue d’un processus de sélection
mené avec l’aide d’un cabinet de recherche spécialisé, le
Conseil de Surveillance a également décidé de proposer à
lAssemblée Générale 2025 la nomination de Mme Suzana
Nutu en qualité de membre indépendant du Conseil de
Surveillance.
Le Conseil de Surveillance, le 16 janvier et le 13 mars 2025,
a décidé, sous réserve du renouvellement de leurs mandats
par lAssemblée Générale 2025 et à l’issue de celle-ci, que :
M. Michel Delville remplacerait, en qualité de membre du
Comité dAudit et RSE, Mme Chantal Mazzacurati ;
M. Alberto Pedrosa remplacerait, en qualité de Président
du Comité dAudit et RSE, M. Nils Christian Bergene (qui
resterait membre de ce Comité) ;
Pour arrêter sa décision, le Conseil de Surveillance a
notamment retenu que la carrière de Mme Suzana Nutu se
déroulait dans un environnement international sur des
marchés africains (Nigéria et Afrique du Sud) et dAmérique
du Sud (Guyana), dans lesquels le Groupe opère, mais
également en Europe Centrale et de l’Est (Roumanie), aux
USA et en Asie, où elle mène depuis 15 ans des opérations
de M&A pour des sociétés cotées (LafargeHolcim, Alstom
Mme Cécile Maisonneuve demeurerait membre du
Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance ;
et
Mme Carine Vinardi demeurerait membre du Comité
dAudit et RSE.
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267
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ENTRE LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
DU 11 JUIN 2024 ET DU 12 JUIN 2025
(Sous réserve du renouvellement des mandats de Mmes Cécile Maisonneuve et CarineVinardi et de MM. Marc-Olivier Laurent
et Alberto Pedrosa et de la nomination de Mme Suzana Nutu par lAssemblée Générale du 12 juin 2025)
Départs
Nominations
Renouvellements
M. Michel Delville*
M. Benoît Luc*
Mme Isabelle Muller*
M. Ronald Sämann*
M. Hervé Claquin
M. Erik Pointillart
M. Nils Christian Bergene*
Mme Laure Grimonpret-Tahon*
À l’issue de lAG du 11 juin 2024
Conseil de
Surveillance
Entre lAG du 11 juin 2024
et lAG du 12 juin 2025
-
-
-
M. Marc-Olivier Laurent*
Mme Cécile Maisonneuve*
M. Alberto Pedrosa*
Mme Chantal
Mazzacurati
À l’issue de lAG du 12 juin 2025
Mme Suzana Nutu*
Mme Carine Vinardi*
*
Membre indépendant.
Biographies et liste des mandats et fonctions des membres du Conseil
deSurveillance (au 31décembre 2024)
M.ώNils Christian Bergene
Expérience et expertise
Diplômé de Sciences Po Paris (section Économique et Financière) et de l’Insead (Programme pour Jeunes Cadres), M. Nils Christian
Bergene a débuté sa carrière en 1979 chez Barry Rogliano Salles (actuellement connu sous le nom de BRS) à Paris en tant que
courtier d’affrètement maritime avant de rejoindre la Norvège où il a poursuivi sa carrière dans le secteur du transport maritime.
Il a dirigé pendant huit ans diverses sociétés maritimes au sein du groupe industriel Kvaerner Industrie (actuellement une partie
du groupe industriel norvégien Aker). Chez Kvaerner, il a participé à l’introduction de Kvaerner Shipping (compagnie d’armement
de gaziers) à la bourse d’Oslo. Il a ensuite dirigé la compagnie maritime Igloo (partenariat entre Kvaerner et Neste OY, une
compagnie d’État finlandaise), qui était leader mondial du transport des gaz chimiques pour l’industrie chimique. En 1993, il a
fondé et développé la société Nitrogas avec un associé américain. Il est toujours en activité en tant que courtier d’affrètement
maritime indépendant au sein de sa société. Les débuts de Nitrogas étaient dans le transport d’ammoniac liquéfié (NH3) pour les
industries agro-chimiques et minières. Son activité s’est étendue aux gaz de pétrole liquéfiés (GPL), les navires pour le NH3 et le
GPL étant complémentaires. Depuis le début du millénaire, l’activité de Nitrogas comprend également le transport du gaz naturel
liquéfié (GNL). Sur tous ces marchés, il travaille pour une clientèle internationale, souvent francophone.
M. Nils Christian Bergene est Chevalier de l’ordre national du Mérite pour son travail pour le Lycée français René Cassin d’Oslo.
Président du Conseil
de Surveillance
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 10 juin 2021
Date de dernier renouvellement : 11 juin 2024
(précédemment membre du Conseil de Surveillance (nommé par lAG du 6 juin 2000 – fin de mandat
à l’issue de lAG du 5 juin 2015))
Président du Comité d’Audit
et RSE
Membre du Comité,
Rémunérations, Nominations
et Gouvernance
Fin de mandat : AG 2027 statuant sur l’exercice 2026
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Membre indépendant
Né le 24 juillet 1954
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
En France
Néant
Lorentzen & Stemoco AS ;
Skipsreder Jørgen J. Lorentzens fond
Nationalité norvégienne
À létranger
Néant
Fonction principale actuelle
Courtier d’affrètement maritime
(fondation).
Adresse professionnelle
Nitrogas
Grimelundshaugen 11
0374 Oslo
Norvège
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
3 169
268
R U B I S
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
M.ώMichel Delville
Expérience et expertise
Titulaire d’une maîtrise de droit de l’université de Liège, diplômé de HEC Liège et de l’Insead, M. Michel Delville a débuté sa carrière
en 1986 chez Schlumberger (services pétroliers) où il a occupé différents postes de Direction en France et à l’étranger dans diverses
activités (transmission et contrôle de l’électricité, distribution de carburant et cartes à puce). Il a ensuite rejoint en 1999 le groupe
Imerys (un leader mondial des spécialités minérales), où il a exercé diverses fonctions financières et managériales, notamment
aux États-Unis, avant d’en devenir le Directeur Financier, membre du Comité Exécutif en 2009. Après d’autres expériences dans
le secteur des batteries (groupe Saft) et la distribution de pièces automobiles, il rejoint le groupe Spie (un leader européen des
services multitechniques dans les domaines de l’énergie et des communications) en tant que Directeur Financier, membre du
Comité Exécutif, poste qu’il a occupé jusqu’en 2022. Il a également été administrateur indépendant du Groupe Prince Minerals Inc.
(États-Unis) de 2015 à 2018.
Membre indépendant
Né le 24 août 1960
Nationalité belge
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 11 juin 2024
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2027 statuant sur l’exercice 2026
Fonction principale actuelle
Consultant senior et gérant
de la SCEA Clos des Oliviers
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
5
Adresse professionnelle
c/o Rubis
46 rue Boissière
75116 Paris
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Administrateur de Spie Belgium ;
Administrateur de Spie Netherland BV ;
Administrateur de Spie UK.
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
100
Gérant de Carpe Diem SCI ;
Gérant de Clos des Oliviers SCEA.
À létranger
Néant
R U B I S
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
MmeώLaure Grimonpret-Tahon
Expérience et expertise
Diplômée d’un DEA en droit des affaires et contentieux international et européen, après une maîtrise obtenue à l’université
Panthéon-Sorbonne, et d’un mastère spécialisé en droit des affaires et management international de l’Essec, Mme Laure
Grimonpret-Tahon a débuté sa carrière en 2006 comme juriste auprès du service droit des sociétés et du service contrats de
Dassault Systèmes, puis comme Manager Juridique en charge du corporate, de la conformité aux normes (compliance) et des
contrats auprès dAccenture Paris (2007-2014). Depuis 2014, elle a intégré la Direction Juridique de CGI (une entreprise canadienne
de conseils en technologie de l’information et en solutions informatiques, cotée à la bourse deToronto et de NewYork (NYSE)). Laure
Grimonpret-Tahon est aujourd’hui Vice-Présidente Legal sur la zone Europe de l’Ouest et Europe du Sud. Cette zone couvre une
dizaine de pays et environ 20 000 salariés. Outre son rôle de management de l’équipe (composée d’une quarantaine de membres
établis dans les différents pays de la zone), elle supervise les opérations juridiques de M&A sur la zone ainsi que les opérations
d’intégrations post-acquisitions. Elle a également en charge les aspects compliance (Sapin II, anticorruption, concurrence, devoir
de vigilance, rapport de durabilité, etc.) et la conformité de la politique contractuelle. Elle a également en charge la Direction
des Affaires Sociales. À ce titre, elle établit, en lien avec la DRH, la stratégie d’entreprise en matière sociale (en relation avec les
instances représentatives du personnel).
Présidente du Comité
Rémunérations, Nominations
et Gouvernance
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 5 juin 2015
Date de dernier renouvellement : 11 juin 2024
Fin de mandat : AG 2027 statuant sur l’exercice 2026
Membre indépendant
Née le 26 juillet 1981
Nationalité française
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Fonction principale actuelle
Vice-Présidente Legal de CGI
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Membre du Conseil dAdministration
d’Umanis SA.
Adresse professionnelle
CGI
Carré Michelet
10-12 Cours Michelet
92800 Puteaux
Membre du Conseil dAdministration
de CGI Information Systems and
Management Consultants Holding SAS ;
Membre du Comité Stratégique de CGI
Information Systems and Management
Consultants Holding SAS.
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
433
À létranger
Néant
270
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
M.ώOlivier Heckenroth
Expérience et expertise
Titulaire d’une maîtrise de droit et de sciences politiques et d’une licence d’histoire, M. Olivier Heckenroth a débuté sa carrière
en 1977 au sein de la Société commerciale d’affrètement et de combustibles (SCAC). Il a été successivement chargé de mission
au Service d’information et de diffusion du Premier ministre (1980-1981) puis au ministère de la Défense (1981-1987). Il est par
ailleurs ancien auditeur de l’Institut des hautes études de défense nationale. En 1987, il est nommé Président-Directeur Général
de HV International puis Président (2002-2004) et Président-Directeur Général de HR Gestion (2004-2007). Il a été, à partir
de 2004, Associé-Gérant de SFHR, agréée Banque en 2006, puis Banque Hottinguer en 2012. De 2013 à 2019, il a été membre
du directoire et Directeur Général de la Banque Hottinguer. Il a fondé en 2021 la société Heckol Ltd, qui a pour objet principal de
délivrer des prestations de services portant sur la définition des stratégies d’investissement et des analyses risques dans les
secteurs d’activité de la finance, de la sécurité et du numérique.
Président d’honneur
du Conseil de Surveillance
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 15 juin 1995
Date de dernier renouvellement : 8 juin 2023
Fin de mandat : AG 2026 statuant sur l’exercice 2025
Membre non indépendant
Né le 10 décembre 1951
Nationalité française
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Fonction principale actuelle
Président de GFA Courtassy
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
5
En France
Néant
Représentant de la Banque Hottinguer aux
Conseils dAdministration de Sicav Stema, HR
Patrimoine Monde et HR Patrimoine Europe ;
Adresse professionnelle
GFA Courtassy
Mas de la Baronne
13122 Ventabren
À létranger
Néant
Président du Comité dAudit de la Banque
Hottinguer ;
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
8 000
Membre du Conseil de Surveillance
de la Banque Hottinguer ;
Administrateur des Sicav HR Monétaire,
Larcouest Investissements et Ariel.
M.ώMarc-Olivier Laurent
Expérience et expertise
M. Marc-Olivier Laurent est diplômé d’HEC et titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale africaine de l’Université Paris
Sorbonne. Entre 1978 et 1984, il a été responsable des investissements à l’Institut de développement industriel (IDI). Il a dirigé
de 1984 à 1993 la division M&A, Corporate Finance and Equity du Crédit Commercial de France. Il a rejoint Rothschild & Co en 1993
en tant que Managing Director, puis Partner. Jusqu’en 2022, il a été Managing Partner de Rothschild & Co Gestion et Executive
Chairman de Rothschild & Co Merchant Banking. Il a abandonné ses fonctions opérationnelles dans le groupe Rothschild et est
actuellement Président du Conseil de Surveillance de Rothschild & Co et Managing Partner du fonds Five Arrows Long Term.
Vice-Président du Conseil
de Surveillance
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 11 juin 2019
Date de dernier renouvellement : 9 juin 2022
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024
Membre indépendant
Né le 4 mars 1952
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Président du Conseil de
Surveillance de Rothschild & Co
et Managing Partner du fonds
Five Arrows Long Term
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Managing Partner de Rothschild & Co
Gestion SAS (RCOG) ;
Executive Chairman de Rothschild & Co
Merchant Banking ;
Adresse professionnelle
Rothschild & Co Five Arrows
Managers
23 bis, avenue Messine
75008 Paris
Président et Membre du Conseil
de Surveillance de Caravelle.
Membre du Conseil de Surveillance dArcole
Industries ;
À létranger
Néant
Président et Membre du Conseil
dAdministration de l’Institut catholique
de Paris (ICP).
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
23 868
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
M.ώBenoît Luc
Expérience et expertise
Ingénieur desTravaux Publics (ESTP Paris), diplômé en économie (licence ès sciences économiques Paris Sorbonne), master class
au MIT et à l’Ifpen, M. Benoît Luc a occupé plusieurs postes de Direction au sein du groupeTotalEnergies et de joint-ventures liées
à l’énergie. Après avoir dirigé plusieurs filiales à l’étranger (Turquie, Italie), il a été promu en 2007 Directeur Stratégie-Recherche-
Développement pour les activités raffinage et marketing, particulièrement impliqué dans la modélisation de la demande, la
recherche et développements de produits réduisant l’empreinte environnementale et dans les opérations de fusion-acquisition-
cession. En tant que Directeur Europe et membre du Comité Directeur deTotal de 2012 à 2020, il a accéléré la transition énergétique
du groupe par l’acquisition et l’intégration de nouvelles entreprises liées au développement du véhicule électrique, de l’hydrogène
et des nouveaux services de mobilité. Retraité, consultant énergie, il est particulièrement impliqué dans le développement de
nouveaux cours et master class sur la transition énergétique. Il enseigne notamment le cours Climate Change and EnergyTransition
dans de nombreux établissements supérieurs en France et à l’étranger. Il est Chevalier de l’ordre national du Mérite.
Membre indépendant
Né le 26 juillet 1956
Nationalité française
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 11 juin 2024
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2027 statuant sur l’exercice 2026
Fonction principale actuelle
Consultant énergie et professeur
enseignement supérieur
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Adresse professionnelle
BL Consultants
13 rue de Tourville
En France
Sociétés cotées
Néant
Président du Conseil dAdministration
de filiales Total au Royaume-Uni, Allemagne,
Italie, Espagne et Pays-Bas ;
78100 Saint-Germain-en-Laye
Sociétés non cotées – Associations
Membre du Conseil dAdministration
de Total France.
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
150
Membre du Conseil dAdministration
et du Comité dAudit de l’ESTP ;
Président du Conseil dAdministration
de TPA (association de professeurs
de l’enseignement supérieur à but
non lucratif).
À létranger
Néant
272
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
MmeώCécile Maisonneuve
Expérience et expertise
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, lauréate de Sciences Po Paris et diplômée (master) de l’Université Paris IV-Sorbonne,
Mme Cécile Maisonneuve a débuté sa carrière en 1997comme administratrice puis conseillère des services de lAssemblée nationale
où elle a exercé ces fonctions pendant 10 ans, successivement auprès des commissions de la Défense, des Lois et des Affaires
étrangères. Elle a ensuite été en charge de la prospective et des affaires publiques internationales du groupe Areva avant de
prendre la Direction du Centre Énergie Climat de l’Institut français des relations internationales (IFRI) en 2013. Elle a rejoint le
groupe Vinci en 2015, dont elle a présidé pendant six années le laboratoire d’innovation et de prospective urbaine, La Fabrique
de la Cité. Elle dirige aujourd’hui Decysive, entreprise de recherche, de conseil et de diffusion de connaissances sur les questions
énergétiques, environnementales et géopolitiques. Elle suit ces sujets comme Senior Fellow de l’Institut Montaigne et comme
conseillère auprès du Centre Énergie Climat de l’IFRI. Elle y consacre aussi ses chroniques mensuelles de LExpress et dans Les
Échos. Mme Cécile Maisonneuve dispose d’une expérience dans les marchés de l’électricité à travers ses activités de suivi des
politiques de transition énergétique aux niveaux européen et national et des dynamiques des marchés de l’électricité au double
titre d’experte du Centre Énergie Climat de l’Institut français des relations internationales et de l’Institut Montaigne d’une part,
et de consultante pour Decysive d’autre part.
Membre du Comité
Rémunérations, Nominations
et Gouvernance
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 9 juin 2022
Date de dernier renouvellement : -
5
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024
Membre indépendant
Née le 23 juillet 1971
Nationalité française
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Fonction principale actuelle
Dirigeante de Decysive
En France
Membre du Conseil dAdministration
de La Française de l’énergie (société cotée) ;
Membre du Conseil de Surveillance de Global
Climate Initiatives.
Néant
Adresse professionnelle
Decysive SRL
Rue Alfred Giron 4
1050 Ixelles
À létranger
Néant
Belgique
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
250
MmeώChantal Mazzacurati
Expérience et expertise
Diplômée d’HEC, Mme Chantal Mazzacurati a effectué toute sa carrière professionnelle chez BNP puis BNP Paribas où elle a
exercé différents métiers dans le domaine de la finance, d’abord au sein de la Direction Financière, ensuite en tant que Directeur
des Affaires financières et des participations industrielles et enfin comme Responsable de la ligne de métier Mondiale actions.
Membre du Comité
d’Audit et RSE
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 10 juin 2010
Date de dernier renouvellement : 9 juin 2022
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024
Membre non indépendant
Née le 12 mai 1950
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Directeur Général du groupe
Milan SAS
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Membre du Conseil de Surveillance de BNP
Paribas Securities Services (et membre
Adresse professionnelle
Groupe Milan
du Comité des Risques et des Nominations).
36, rue de Varenne
75007 Paris
Membre du Directoire du groupe Milan.
À létranger
Néant
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
8 075
R U B I S
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273
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
MmeώIsabelle Muller
Expérience et expertise
Mme Isabelle Muller, Ingénieur diplômée (École centrale de Paris 1978) et Master en Économie (Cornell University USA 1980)
et en Sciences politiques (Sciences Po Paris 1983), a une carrière internationale à des postes de management opérationnel et
stratégique, R&D et affaires publiques dans l’industrie énergétique.
Elle a débuté en 1981 chez TotalEnergies dans les renouvelables puis la production industrielle. Chef des études économiques
puis Senior Expert à la Direction Stratégie (1995), elle a contribué aux investissements et M&A en France et à l’international. En
charge des programmes de recherche (énergie, chimie pharmacie et climat) à la Direction RechercheTechnologie Environnement,
elle devient en 2001 Directeur du Centre de recherche de Solaize (produits énergétiques et environnement).
En 2006, elle devient Directrice Générale d’association professionnelle à Bruxelles (FuelsEurope) puis en 2012 à Paris (UFIP Union
française des industries pétrolières). Elle a activement contribué aux politiques et réglementations de transition énergétique et
climatique européennes et françaises, a participé à plusieurs COP et développé des collaborations avec la Commission européenne.
Nommée membre du Conseil national de la transition énergétique CNTE (2015-2021), elle a été Présidente de commissions Medef
(Environnement, puis Énergie Compétitivité Climat, 2012-2021) et Présidente d’un comité professionnel.
Administrateur certifié IFA (2020), elle est membre de Conseils dAdministration dans les secteurs marchand et non marchand
et enseigne la transition énergétique dans des établissements d’enseignement supérieur internationaux. Elle parle couramment
français, anglais et allemand.
Membre indépendant
Née le 3 février 1957
Nationalité française
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 11 juin 2024
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2027 statuant sur l’exercice 2026
Fonction principale actuelle
Professeur climat et transition
énergétique en université
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
(ESTP, Leeds University UK)
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Adresse professionnelle
c/o Rubis
46 rue Boissière
75116 Paris
Déléguée générale UFIP (Union française
des industries pétrolières) de 2012 à 2020 ;
Présidente du Comité professionnel
du pétrole (2012- 2020) ;
Administrateur dAxens ;
Membre de la Commission d’enrichissement
de la langue française (ministère de
l’Économie et des Finances) ;
Membre du Conseil national de la transition
énergétique au titre Medef de 2015 à 2020 ;
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
100
Co-Présidente du Comité Énergie et
Climat du Medef (2017-2020) et Présidente
de la Commission Environnement et
Développement durable (2012- 2017).
Administrateur de CentraleSupelec Alumni.
À létranger
Néant
274
R U B I S
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
M.ώAlberto Pedrosa (Ferreira Pedrosa Neto)
Expérience et expertise
Diplômé de l’Instituto Tecnologico de Aeronautica, avec des spécialisations à la FGV et à l’Insead/Cedep, M. Alberto Pedrosa a
débuté sa carrière au Brésil dans le groupe Rhône-Poulenc en 1976. Basé en France à partir de 1985, il a occupé des postes de
Direction Générale avec responsabilité internationale chez Rhône-Poulenc, Rhodia, Alstom et Renault. De retour au Brésil en 2013,
il a dirigé la filiale locale deTereos et d’autres sociétés sucrières. Il exerce actuellement des activités de conseil et d’administrateur
de sociétés. M. Alberto Pedrosa dispose de compétences dans les secteurs de la distribution d’énergie (supervision de la filiale en
charge de la production et commercialisation d’énergie d’un grand groupe chimique international), de la production d’électricité
renouvelable (administrateur d’un groupe international spécialisé dans le projet, la construction et la mise en service de grandes
installations de production d’énergie photovoltaïque), du stockage de produits pétroliers et chimiques (conseil d’un groupe
international leader dans le stockage de vrac liquide) et de la chaîne logistique (responsable mondial Supply Chain, membre du
Comité Exécutif d’un groupe chimique international).
Membre du Comité d’Audit
et RSE
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 9 juin 2022
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024
Membre indépendant
Né le 1er juin 1954
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe auώcours des cinqώdernières années
Nationalités italienne
et brésilienne
5
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Fonction principale actuelle
Administrateur de sociétés
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Membre d’Americas Advisory Board de Cie
Plastic Omnium SE ;
Adresse professionnelle
Rua Dr Melo Alves 717
01417-010 São Paulo
Brésil
Vice-Président du Conseil Consultatif
de HPE Automotores do Brasil Ltda.
Membre d’International Advisory Board
de l’EDHEC Business School.
À létranger
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
300
Membre du Conseil dAdministration de SNEF
Latam Engenharia e Tecnologia SA.
R U B I S
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
M.ώRonald Sämann
Expérience et expertise
M. Ronald Sämann a obtenu son diplôme avec mention summa cum laude de la faculté de médecine de l’Université de Zürich
(Suisse) en 1977 et est titulaire d’un doctorat de la même faculté. Entre 1980 et 1985, il a exercé en tant que médecin généraliste
dans un cabinet médical à Zürich.
L’entrée de M. Ronald Sämann dans le monde des affaires a débuté en 1986 en qualité de propriétaire de la société familiale
Car-Freshner Corporation (CFC), dont il est toujours propriétaire à ce jour. CFC est un fabricant et distributeur international
de produits désodorisants grand public basé à Watertown (New York, États-Unis) qui s’est spécialisé dans le développement de
compositions parfumées industrielles.
En 2001, il a racheté la société britannique cotée en bourse HYoung Holdings PLC et en est depuis le Président-Directeur Général.
HYoung opère au niveau international dans les secteurs des sports et loisirs et du marché secondaire de l’automobile, comprenant
la vente et la distribution de produits de sa propre marque et de marques tierces.
Membre indépendant
Né le 4 juin 1951
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 11 juin 2024
Date de dernier renouvellement : -
Nationalités suisse
et canadienne
Fin de mandat : AG 2027 statuant sur l’exercice 2026
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Fonction principale actuelle
Président-Directeur Général
de H Young Holdings PLC
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
En France
Néant
Adresse professionnelle
H Young Holdings PLC
Buckingham House
10-24 West Street
Newbury
West Berkshire RG14 1BD
Royaume-Uni
Casinella SA ;
Wunder-Baum AG ;
Vestur AG ;
Julius Sämann AG.
À létranger
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées en qualité de mandataire
social
H Young Holdings PLC et ses filiales ;
Lakefield Holdings Limited ;
Rinaldo Rinaldini Ltd ;
Julius Sämann Ltd.
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
5 755 058
MmeώCarine Vinardi
Expérience et expertise
Ingénieur Itech Lyon et titulaire d’un doctorat en ingénierie industrielle de l’UTC Compiègne-Sorbonne Université, Mme Carine
Vinardi a débuté sa carrière en 1997. Industrielle, elle possède une double expérience de direction opérationnelle et de direction de
fonctions transversales au sein de différentes entreprises internationales et sur toute la chaîne de valeur. Jusqu’en juillet 2024, elle
a été en charge de la R&D et des Opérations pour le groupe Tarkett, spécialisé dans les revêtements de sol et surfaces de sport.
Membre du Comité d’Audit
et RSE
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 9 juin 2022
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024
Membre indépendant
Née le 13 février 1973
Nationalité française
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Fonction principale actuelle
Administratrice de sociétés
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Vice-Présidente Exécutif R&D et Opérations
Adresse professionnelle
c/o Rubis
46 rue Boissière
75116 Paris
de Tarkett (société cotée).
Administratrice indépendante, membre
du Conseil de Surveillance de Forlam SAS.
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
250
À létranger
Néant
276
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
Biographie et liste des mandats et fonctions du nouveau membre du Conseil
dont la nomination est proposée àlAssemblée Générale du 12juin 2025
MmeώSuzana Nutu
Née en 1974, Mme Suzana Nutu est diplômée de l’Insead et de l’École nationale d’administration (ENA). Elle a débuté sa carrière
en Roumanie dans le groupe cimentier Lafarge, où elle a occupé divers postes dans la finance et le contrôle de gestion industriel.
Elle a ensuite évolué pour devenir responsable du service de Contrôle de laTrésorerie centrale du groupe à Paris, manager contrôle
interne pour les États-Unis et le Moyen-Orient et contrôleur de gestion de la région Europe Centrale et de l’Est, supervisant un
chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros.
Depuis 2011, Mme Suzana Nutu travaille dans le domaine des fusions et acquisitions. Elle a supervisé des opérations de
désinvestissement pour Lafarge en Amérique Latine (Équateur, Guyana, Honduras) et aux États-Unis, ainsi que la vente des
sociétés cotées aux Philippines et au Nigéria lors de la fusion de Lafarge avec Holcim. Elle a ensuite occupé le poste de Vice-
Présidente des Fusions et Acquisitions du groupe Alstom, où elle a été responsable de plusieurs opérations dans le secteur de
la mobilité digitale.
Depuis fin 2017, elle est Directrice des Fusions et Acquisitions chez Sanofi, où elle s’occupe des opérations d’acquisitions et
de désinvestissements dans le secteur des médicaments sans ordonnance. Elle a exécuté une dizaine de transactions pour ce
segment, représentant environ 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 11 000 employés. Plus récemment, elle a supervisé la
vente de cette activité à des fonds de capital-investissement.
5
Outre le français et le roumain, Mme Suzana Nutu parle couramment anglais et espagnol.
Membre indépendant
Née le 23 février 1974
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 12 juin 2025 (sous réserve de sa nomination par lAssemblée Générale)
Fin de mandat : AG 2028 statuant sur l’exercice 2027
Nationalités française
et roumaine
Liste des mandats exercés enώdehors duώGroupe au cours des cinqώdernières années
Fonction principale actuelle
M&A Director Sanofi
Mandats en cours
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Néant
En France
Néant
Adresse professionnelle
Sanofi
46 avenue de la Grande Armée
75017 Paris
À létranger
Néant
Nombre d’actions Rubis
détenues au 31/12/2024
400
Rôle du Conseil de Surveillance
La Société étant constituée sous la forme juridique de
Société en Commandite par Actions, le Conseil de
Surveillance assume, par la loi, le contrôle permanent de la
gestion de la Société. Il dispose, à cet effet, des mêmes
pouvoirs que les Commissaires aux comptes. Ainsi, le
Conseil de Surveillance ne doit pas s’immiscer dans la
gestion de la Société. Le Conseil de Surveillance rend
annuellement compte aux actionnaires de sa mission de
Surveillance.
À l’issue d’un dialogue nourri et d’un travail approfondi entre
le Président du Conseil de Surveillance, la Présidente du
Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance et la
Gérance menés au second semestre 2024 et dans la
continuité des évolutions mises en place au cours des deux
dernières années, les missions du Conseil de Surveillance
ont été renforcées afin de répondre aux attentes exprimées
par les investisseurs (notamment lors de roadshows
gouvernance).
Le Conseil de Surveillance est assisté dans l’exercice de sa
mission par les Comités qu’il a constitués en son sein : le
Comité dAudit et RSE et le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance (précédemment Comité des
Rémunérations et des Nominations).
L’évolution du rôle du Conseil de Surveillance s’est traduite
par des modifications significatives de son règlement
intérieur, certaines formalisant des pratiques existantes et
d’autres introduisant de nouvelles missions pour le Conseil
de Surveillance (version adoptée le 24 octobre 2024).
R U B I S
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277
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
Le 5 septembre 2024, le règlement intérieur du Conseil de
Surveillance avait été préalablement mis à jour afin
d’intégrer l’impact de la transposition de la CSRD en droit
français sur le rôle du Conseil de Surveillance.
suivi de la validation menée par les Commissaires aux
comptes de la conformité des droits des associés
commandités dans les résultats ;
autorisation préalable à la conclusion des conventions
réglementées ;
Missions récurrentes du Conseil de Surveillance, précisées
dans son règlement intérieur (mis à jour le 5 septembre
2024, puis le 24 octobre 2024) :
appréciation de l’efficience de la procédure d’évaluation
des conventions courantes conclues à des conditions
normales et, éventuellement, amélioration de cette
procédure ;
examen des comptes sociaux et consolidés, annuels et
semestriels, et du rapport de durabilité annuel ;
examen de la permanence des méthodes, de la qualité,
de l’exhaustivité et de la sincérité des états financiers ;
évaluation des risques financiers et extra-financiers liés
aux activités et contrôle des mesures correctives mises
en œuvre ;
proposition de Commissaires aux comptes titulaires en
vue de leur désignation par lAssemblée Générale et
vérification de leur indépendance ;
élaboration du rapport sur le gouvernement d’entreprise
(joint au rapport de gestion), en application de
l’article L. 22-10-78 du Code de commerce ;
proposition d’auditeur(s) en charge de la mission de
certification des informations en matière de durabilité
en vue de sa/leur désignation par lAssemblée Générale et
vérification de son/leur indépendance ;
élaboration du rapport rendant compte de sa mission à
lAssemblée Générale ;
délibération sur la politique en matière d’égalité
professionnelle et salariale ;
examen annuel de sa composition, du processus de
sélection de ses futurs membres et de l’indépendance de
ses membres actuels et futurs ;
examen de la qualité des informations financières et de
durabilité transmises aux actionnaires et au marché ;
suivi du plan de succession de la Gérance mis en place
par les associés commandités (dont la fréquence
minimale d’une fois par an a été consacrée par la
modification du règlement intérieur du Conseil de
Surveillance en date du 24 octobre 2024) ;
suivi des échanges que la Société entretient avec ses
actionnaires et le marché.
Missions renforcées du Conseil de Surveillance résultant
du règlement intérieur adopté le 24 octobre 2024 :
examen par le Conseil de Surveillance de la stratégie du
Groupe présentée par la Gérance chaque année (et à
chaque mise à jour) ;
mise en place de Comités spécialisés, afin de l’assister
dans l’exécution de ses missions, et désignation de leurs
membres ;
examen par le Conseil de Surveillance du budget et de
ses principaux paramètres présentés par la Gérance
chaque année ;
conduite de sa propre évaluation annuelle et mise en
place et suivi de l’évaluation formalisée triennale menée
par un cabinet spécialisé ;
consultation du Conseil de Surveillance afin qu’il exprime
son opinion préalable sur les opérations importantes
(opérations d’un montant supérieur à cent millions deuros
(apprécié en valeur d’entreprise)) et sur les opérations
stratégiques, sur la base d’informations pertinentes
transmises préalablement par la Gérance afin qu’il
émette cette opinion en connaissance de cause.
avis consultatif sur la politique de rémunération des
Gérants, conformément aux dispositions de
l’article L. 22-10-76 du Code de commerce ;
examen (sur la base des travaux préalablement menés
par le Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance) de la conformité des éléments de
rémunération des Gérants, à verser ou à attribuer au titre
de l’exercice écoulé, avec la politique de rémunération
préalablement approuvée par les actionnaires en
Assemblée Générale et les stipulations statutaires ;
Pour permettre au Conseil de Surveillance d’accomplir ses
missions, le règlement intérieur (mis à jour le 5 septembre
2024, puis le 24 octobre 2024) prévoit que la Gérance
l’informe de sujets tels que :
fixation de la politique de rémunération applicable à ses
membres ;
l’activité du Groupe (remise au moins une fois par an d’un
rapport détaillé sur l’activité de la Société, de ses filiales
et sur l’ensemble de son patrimoine) ;
examen (sur la base des travaux préalablement menés
par le Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance) de la conformité des éléments de
rémunération du Président du Conseil de Surveillance, à
verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé, avec la
politique préalablement approuvée par les actionnaires
en Assemblée Générale ;
l’évolution de chaque branche d’activité et de ses
perspectives d’avenir dans le cadre de la stratégie définie
par la Gérance ;
les acquisitions et/ou cessions d’activité ou de filiales,
prises de participation et, plus généralement, tout
investissement majeur ;
répartition du montant global de la rémunération à
octroyer aux membres du Conseil de Surveillance, dont
une partie en fonction de l’assiduité et d’une éventuelle
Présidence et/ou participation à des Comités ;
l’évolution de l’endettement bancaire et de la structure
financière dans le cadre de la politique financière définie
par la Gérance ;
278
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
les procédures de contrôle interne et de gestion des
durabilité et sur les principaux problèmes éventuellement
rencontrés dans l’exercice de sa/leur mission. Le Conseil de
Surveillance rend compte de cette mission de contrôle
permanent et fait état, le cas échéant, de ses observations
sur les informations de durabilité dans son rapport à
lAssemblée Générale annuelle.
risques définies et élaborées par les sociétés du Groupe,
sous l’autorité de la Gérance qui veille à leur mise en
œuvre ;
les projets d’ordre du jour des Assemblées Générales des
actionnaires ;
Le Conseil de Surveillance examine également la qualité
des informations de durabilité fournies par la Gérance aux
actionnaires et au marché.
toute opération majeure d’acquisition se situant hors de
la stratégie définie, préalablement à sa réalisation ;
la politique de rémunération des Gérants pour l’exercice
en cours telle que déterminée par les associés
commandités et les éléments de la politique de
rémunération des Gérants versés ou attribués au titre de
l’exercice clos ;
Le Conseil de Surveillance bénéficie du compte rendu des
travaux menés par le Comité dAudit et RSE qui :
assure notamment le suivi :
du processus d’élaboration de l’information en matière
de durabilité, y compris le processus mis en œuvre pour
déterminer les informations à publier conformément
aux normes pour la communication d’informations en
matière de durabilité,
les projets et questions en matière de RSE ;
les questions en matière de conformité (incluant le
programme de prévention de la corruption (Sapin 2)).
Informations complémentaires à communiquer par la
Gérance au Conseil de Surveillance (résultant du
règlement intérieur adopté le 24 octobre 2024) :
de l’élaboration des systèmes de gestion des risques
encourus en matière de durabilité,
de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de
gestion des risques en ce qui concerne les procédures
relatives à lélaboration et au traitement de l’information
en matière de durabilité ;
5
les changements de gouvernance et/ou de contrôle (des
Gérants, dirigeants des Gérants personnes morales et/
ou associés commandités) ;
au moins une fois par an, le plan de succession de la
Gérance mis en place par les associés commandités, la
fréquence minimale de l’information due au Conseil de
Surveillance ayant été consacrée ;
est informé des questions en matière de RSE pertinentes
pour le Groupe, en particulier concernant :
les évolutions réglementaires et les tendances
émergentes en matière de RSE ayant une incidence sur
la Société et ses filiales et leur prise en compte par
celles-ci,
les communiqués de presse significatifs (notamment à
caractère financier et de gouvernance) préalablement à
leur publication.
la mise en œuvre des engagements de la Société en
matière de RSE, incluant les enjeux climat.
Organes sociaux en charge
Par ailleurs, le Conseil de Surveillance bénéficie du compte
rendu des travaux menés par le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance qui :
dusuivide la RSE
Les instances associées à la définition de la politique RSE
au sein du Groupe, aux actions menées ainsi qu’au contrôle
de leur mise en œuvre sont décrites dans l’état de durabilité
(cf. chapitre 4, section 4.1.2).
examine les critères de performance extra-financiers (liés
à la sécurité au travail, au climat et, plus largement, à la
politique RSE du Groupe) proposés par les associés
commandités dans le cadre d’une politique de
rémunération de la Gérance alignée avec la stratégie du
Groupe ;
Dans ce contexte, le Conseil de Surveillance examine
chaque année (et à chaque mise à jour) la stratégie mise
en place par le Groupe concernant les sujets relevant de la
RSE. Il est informé par la Gérance de l’évolution de
l’environnement d’activité et des principaux enjeux auxquels
la Société est confrontée dans le domaine de la RSE, en
particulier ceux liés au climat, ainsi que des projets et
questions y afférents.
établit le taux d’atteinte des critères de performance
extra-financiers (liés à la politique RSE du Groupe)
figurant dans la politique de rémunération de la Gérance
au titre du dernier exercice clos ; et
identifie les compétences spécifiques, en particulier
relevant de la RSE et des enjeux liés au climat, qui
pourraient enrichir les travaux du Conseil et servir de
fondement à la sélection de nouveaux candidats.
Dans le cadre de sa mission du contrôle permanent de la
gestion de la Société, le Conseil de Surveillance examine le
rapport de durabilité annuel et en particulier les processus
d’élaboration de l’information en matière de durabilité, les
informations sur les processus de contrôle interne et de
maîtrise des risques en matière de durabilité et les politiques
en matière de durabilité ainsi que leur mise en œuvre. Il
entend le/le(s) auditeur(s) de durabilité sur le plan et la
méthodologie de contrôle des informations en matière de
Sur des questions transversales de nature à faire l’objet
d’une réflexion commune, en particulier concernant les
sujets relevant de la RSE, les Comités peuvent coordonner
leurs travaux par l’intermédiaire de leurs Présidents et ou
de leurs membres communs. Ils peuvent également se réunir
en session commune à l’initiative de leurs Présidents.
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
compétences) fixés par le Conseil de Surveillance sur avis
Politique de diversité appliquée au
Conseil de Surveillance et processus
desélection de ses membres
La composition du Conseil de Surveillance est établie afin
que celui-ci soit en mesure de remplir pleinement lensemble
de ses missions.
dudit Comité, sont auditionnés par le Comité qui transmet
son avis au Conseil de Surveillance. Ce dernier sélectionne
les candidatures proposées à la future Assemblée Générale.
Ainsi, lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil de
Surveillance a, sur recommandation du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, décidé de
proposer quatre renouvellements de mandat au regard de
la grande diversité des compétences de Mmes Cécile
Maisonneuve et Carine Vinardi (portant notamment sur les
sujets relevant de la RSE/climat et dans le secteur de la
production d’électricité renouvelable) et de M. Alberto
Pedrosa (compétences couvrant notamment les deux
secteurs d’activité du Groupe) ainsi que de l’expertise
financière significative et de la fine connaissance des
attentes du marché de M. Marc-Olivier Laurent.
Pour examiner et donner un avis sur sa composition actuelle
et future, le Conseil de Surveillance s’appuie sur :
les travaux de son Comité Rémunérations, Nominations
et Gouvernance ;
les réponses apportées à un questionnaire envoyé
annuellement à chacun de ses membres ;
les résultats de l’évaluation annuelle menée en 2024 par
le Président du Conseil de Surveillance et la Présidente
du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance ;
Le même jour, le Conseil de Surveillance a, sur
recommandation du Comité Rémunérations, Nominations
et Gouvernance, sélectionné une nouvelle candidate,
Mme Suzana Nutu, afin notamment de faire bénéficier le
Conseil de sa large expérience dans des sociétés cotées et
de conserver, à la suite du non-renouvellement du mandat
de Mme Chantal Mazzacurati, une proportion importante
de membres disposant d’une expertise financière.
les résultats de l’évaluation formalisée triennale de son
fonctionnement menée par un cabinet spécialisé au
dernier trimestre 2022 et au premier trimestre 2023.
Le Conseil de Surveillance, sur avis du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, veille à
assurer une complémentarité des compétences (sur le
fondement, notamment, de la formation et de l’expérience
professionnelle) et une diversité appréciée d’un point de vue
personnel (sur le fondement, notamment, de la nationalité,
du genre et de l’âge).
Mme Suzana Nutu dispose en effet d’une expertise
financière (10 ans en contrôle interne, trésorerie, puis au
poste de Directeur Financier Adjoint) et en M&A (Direction
d’opérations stratégiques d’envergure depuis 15 ans)
significative. Sa participation à la Direction de grands
groupes cotés (LafargeHolcim, Alstom et, actuellement,
Sanofi) lui a permis d’acquérir une bonne connaissance des
enjeux de la communication financière et des échanges
avec le marché, y compris sur des sujets liés à la RSE. Enfin,
elle dispose d’une expérience internationale, notamment sur
des marchés africains (Nigéria et Afrique du Sud) et
dAmérique du Sud (Guyana) dans lesquels le Groupe opère,
mais également en Europe Centrale et de l’Est (Roumanie),
aux USA et en Asie.
À la suite d’un travail mené par le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance, une mise à jour de la matrice
de compétences a été décidée par le Conseil de Surveillance
du 5 septembre 2024 afin de l’adapter notamment aux
nouveaux objectifs de celui-ci. D’autres éléments sont
également pris en considération (indépendance, respect des
règles en matière de cumul de mandats et capacité à
s’intégrer à la culture du Conseil de Surveillance).
La sélection de nouveaux candidats, tout comme le
renouvellement de membres actuels, est examinée par le
Comité puis par le Conseil de Surveillance, au regard des
éléments précités, dans un objectif d’enrichissement des
travaux de ce dernier.
Le Conseil de Surveillance a considéré que la
complémentarité des compétences serait ainsi maintenue,
le profil de la nouvelle candidate et ceux des quatre
candidats dont les renouvellements de mandat sont
proposés contribuant à enrichir ses travaux ainsi que ceux
des Comités et lui permettant ainsi de remplir pleinement
l’ensemble de ses missions.
La sélection de tout nouveau candidat est menée par le
Comité, qui peut recourir (comme cela a été le cas depuis
2021) à un cabinet spécialisé. Les candidats, retenus sur la
base de critères précis (biographies, indépendance et
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
TABLEAU RÉCAPITULATIF DE LA DIVERSITÉ DES COMPÉTENCES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
(AU 13 MARS 2025)
À la suite d’un travail mené par le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance, la matrice de compétences
utilisée depuis plusieurs années a été mise à jour par le
Conseil de Surveillance du 5 septembre 2024 afin que la
nature des compétences analysées corresponde
précisément aux attentes et objectifs de celui-ci.
À
titre d’exemple, constatant que l’expérience
internationale était devenue un prérequis dans la sélection d’un
nouveau candidat, cette compétence a été retirée alors que le
renforcement de la connaissance des obligations et attentes
liées à la cotation a été considéré comme un élément important
et fait, par conséquent, lobjet d’une nouvelle catégorie.
Expérience
Sécurité des
Direction
de grands
dans une
installations/
Opérations et
Secteur Secteur de la
société Expertise
cotée financière
française
Gestion des
Juridique/ Ressources
Humaines
de la
production
groupes
RSE/
Climat
IT/Cybersé- distribution
d’électricité
internationaux
et M&A Conformité
curité d’énergies renouvelable
Nils Christian Bergene
Marc-Olivier Laurent
Michel Delville
Laure Grimonpret-
Tahon
Olivier Heckenroth
Benoît Luc
5
Cécile Maisonneuve
Chantal Mazzacurati
Isabelle Muller
Alberto Pedrosa
Ronald Sämann
Carine Vinardi
9
9
9
4
6
6
6
6
4
TOTAL
(75 %)
(75 %)
(75 %)
(33 %)
(50 %)
(50 %)
(50 %)
(50 %)
(33 %)
Indépendance
Chaque année, le Conseil de Surveillance se prononce sur
l’indépendance de ses membres et des candidats qui
pourraient le rejoindre. Il s’appuie sur les travaux menés et
l’avis émis par le Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance. Pour apprécier le caractère indépendant ou
non de ses membres, le Conseil de Surveillance se réfère à
la définition et aux critères retenus par le Code Afep-Medef.
À ce titre, il considère que l’un de ses membres est
indépendant lorsqu’il nentretient aucune relation de quelque
nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa
Direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté
de jugement. Ainsi, pour être qualifié d’indépendant, un
membre du Conseil de Surveillance doit remplir l’intégralité
des critères suivants :
pour lequel la Société ou son Groupe représente une
part significative de l’activité ;
ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire
social ;
ne pas avoir été Commissaire aux comptes de lentreprise
au cours des cinq années précédentes ;
ne pas être membre du Conseil de Surveillance depuis
plus de 12 ans, la perte de la qualité de membre
indépendant intervenant à la date des 12 ans ;
le Président du Conseil de Surveillance ne peut être
considéré comme indépendant s’il perçoit une
rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute
rémunération liée à la performance de la Société ou du
Groupe ;
ne pas être, ou ne pas avoir été au cours des cinq années
précédentes, salarié ou dirigeant mandataire social
exécutif de la Société, ou salarié, dirigeant mandataire
social exécutif ou administrateur d’une société que la
Société consolide ;
ne pas représenter un actionnaire important (> 10 % du
capital et/ou des droits de vote) qui participerait au
contrôle de la Société.
Conformément aux recommandations du Code Afep-
Medef, le Conseil de Surveillance conserve la liberté
d’estimer que l’un de ses membres, bien que remplissant les
critères d’indépendance énumérés ci-dessus, ne peut être
qualifié d’indépendant.
ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une
société dans laquelle la Société détient directement ou
indirectement un mandat d’administrateur ou dans
laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant
mandataire social exécutif de la Société (actuel ou
l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat
d’administrateur ;
Après avoir examiné la situation de chacun de ses membres
à la lumière des travaux et de l’avis du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, le Conseil de
Surveillance du 13 mars 2025 a considéré que Mmes Laure
Grimonpret-Tahon, Cécile Maisonneuve, Isabelle Muller et
Carine Vinardi et MM. Nils Christian Bergene, Marc-Olivier
ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires,
banquier de financement, conseil :
significatif de la Société ou de son Groupe, ou
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
Laurent, Michel Delville, Benoît Luc, Alberto Pedrosa et
Ronald Sämann répondaient aux critères d’indépendance
fixés par la Société et par le Code Afep-Medef et devaient
par conséquent être qualifiés d’indépendants. Le Comité a
analysé la situation de M. Nils Christian Bergene et confirmé
que, compte tenu de l’interruption de son mandat de
membre du Conseil de Surveillance pendant six années
complètes (entre 2015 et 2021), M. Nils Christian Bergene
répondait aux critères d’indépendance du Code Afep-
Medef. Cette qualification a été confirmée par le Haut
Comité de gouvernement d’entreprise (HCGE) en mai 2024
qui avait été interrogé sur son cas particulier. Par ailleurs, le
Comité a analysé de façon approfondie la situation de
M. Marc-Olivier Laurent à raison de son mandat de Président
non exécutif du Conseil de Surveillance de Rothschild & Co,
compte tenu des relations contractuelles de cet
établissement avec la Société au cours de l’exercice 2024.
Le Comité a constaté que M. Marc-Olivier Laurent
n’occupait pas de fonction dirigeante exécutive ni
opérationnelle chez Rothschild & Co, qu’il ne disposait donc
d’aucun pouvoir décisionnel direct ou indirect, au niveau de
Rubis SCA comme de Rothschild & Co, ni n’était impliqué
dans la conclusion d’éventuels mandats avec les clients de
Rothschild & Co et ne percevait aucune rémunération
d’aucune sorte en lien avec ces mandats. Par ailleurs, le
Comité a pris en considération l’application de conditions
habituelles et normales à ces relations contractuelles, tout
en soulignant l’absence d’exclusivité de celles-ci -puisque
dautres mandats ont été conclus avec dautres banques- et
le montant non significatif pour Rothschild & Co comme
pour la Société des honoraires dus ou payés (excluant donc
toute dépendance économique de l’un vis-à-vis de l’autre).
Le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance a
ainsi conclu que l’existence de relations d’affaires non
significatives à des conditions classiques avec l’une des
banques de premier plan en France ne remettait pas en
cause la qualification d’indépendance du Président non
exécutif de celle-ci. Le Conseil de Surveillance, après avoir
pris connaissance des travaux et de l’avis dudit Comité, a
confirmé que M. Marc-Olivier Laurent répondait aux critères
d’indépendance fixés par la Société, conformément au Code
Afep-Medef, et devait par conséquent être qualifié
d’indépendant. Enfin, le Conseil de Surveillance a considéré
que Mme Chantal Mazzacurati et M. Olivier Heckenroth ne
pouvaient être qualifiés d’indépendants en raison de leur
ancienneté au sein du Conseil.
TABLEAU RÉCAPITULATIF DE LINDÉPENDANCE DES MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
(AU 13 MARS 2025)
Critères d’indépendance
Non
Absence de
rémunéra-
tion variable
ou liée à la
salarié ou
Aucun lien
Non-
mandataire
social au
familial Commissaire
Détention
en capital
Aucune
relation
proche aux comptes
cours des Absence de
avec un au cours des Ancienneté
perfor- et en droits
5 dernières
années
« mandats
d’affaires mandataire 5 dernières
au Conseil mance de la
de vote
10 %
Indépen-
dance
croisés » significative
social
années
12 ans
Société
Nils Christian
Bergene
Marc-Olivier Laurent
Michel Delville
Laure Grimonpret-
Tahon
Olivier Heckenroth
Benoît Luc
Cécile Maisonneuve
Chantal Mazzacurati
Isabelle Muller
Alberto Pedrosa
Ronald Sämann
Carine Vinardi
Taux d’indépendance
83 %
Au 13 mars 2025, le taux d’indépendance du Conseil de
Surveillance s’établit à 83 % (ce qui est conforme aux
stipulations de son règlement intérieur et aux
recommandations du Code Afep-Medef).
la Société et par le Code Afep-Medef et devait par
conséquent être qualifiée d’indépendante.
Sous réserve de sa nomination ainsi que de l’approbation
des quatre renouvellements proposés à lAssemblée
Générale 2025 et compte tenu du non-renouvellement du
mandat de Mme Chantal Mazzacurati à l’issue de cette
Assemblée, le taux d’indépendance du Conseil de
Surveillance atteindrait 92 %.
Par ailleurs, après avoir examiné la situation de Mme Suzana
Nutu, à la lumière des travaux et de l’avis du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, le Conseil de
Surveillance réuni le 13 mars 2025 a considéré que cette
candidate répondait aux critères d’indépendance fixés par
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5.3.2 Conditions de préparation et d’organisation
des travaux du Conseil de Surveillance
Enfin, conformément à la recommandation 16.3 du Code
Formation des membres du Conseil
Afep-Medef, les Comités ont la faculté de solliciter des
études techniques externes. Dans ce cadre, le Comité
de Surveillance
Rémunérations, Nominations et Gouvernance a, en 2024,
Lors de sa nomination, tout nouveau membre du Conseil de
commandé à un cabinet spécialisé une étude comparative
Surveillance est accueilli par les associés commandités et
des pratiques de marché (établie sur la base d’un échantillon
se voit remettre un dossier présentant l’historique du
de 29 sociétés, SA ou SE cotées sur le SBF 120 avec une
Groupe, ses activités, ses spécificités juridiques et
capitalisation boursière proche de celle de la Société (i.e.,
financières ainsi que les différents aspects de la mission
comprise entre 2 et 4,5 milliards d’euros) et SCA cotées)
d’un membre du Conseil de Surveillance dans une Société
pour juger de l’opportunité d’augmenter l’enveloppe annuelle
en Commandite par Actions cotée sur un marché
de rémunération des membres du Conseil de Surveillance.
réglementé.
Un Induction Program a été mis en place en 2024 afin de
permettre aux nouveaux membres du Conseil de rencontrer
les principaux dirigeants du Groupe.
Déontologie des membres duConseil
de Surveillance
Conformément à la faculté offerte par le règlement intérieur
Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance décrit les
5
du Conseil suite à sa mise à jour le 24 octobre 2024, les
droits, devoirs et obligations de ses membres. Ceux-ci
membres peuvent bénéficier, s’ils le jugent nécessaire à
doivent, notamment, faire preuve de loyauté, d’intégrité et
lexercice de leurs missions, d’une formation complémentaire
d’indépendance de jugement et respecter la confidentialité
sur les spécificités de l’entreprise, ses métiers, ses secteurs
des informations non publiques acquises dans le cadre de
d’activité et les enjeux (notamment de durabilité) auxquels
leurs fonctions. En outre, les membres du Conseil de
Surveillance doivent déclarer tout conflit d’intérêts, même
elle est confrontée.
Au cours de l’exercice écoulé, la Société a mis en place un
premier cycle de formation pluriannuelle sur les enjeux en
matière de durabilité (et, en particulier, relatifs au climat)
dédié aux membres du Conseil de Surveillance. Il était
dispensé par un cabinet spécialisé qui a fait intervenir des
dirigeants du Groupe afin d’établir un lien direct entre les
thématiques abordées et les travaux menés au sein du
Groupe. Un nouveau cycle de formation dispensé par un
cabinet spécialisé, comportant notamment un retour
d’expérience sur les rapports de durabilité publiés au titre
de l’année 2024, sera organisé en 2025.
potentiel, au regard des travaux du Conseil. Dans une telle
situation, ils doivent s’abstenir de participer aux débats et
au vote de la délibération correspondante.
En outre, il est rappelé que le Conseil de Surveillance est un
organe collégial mandaté par l’ensemble des actionnaires
et que, hors séance, il ne peut s’exprimer que par
l’intermédiaire de son Président ou d’un membre mandaté
à cet effet, à l’exclusion de toute prise de position
individuelle.
Activité du Conseil de Surveillance
Les modalités de préparation et d’organisation des travaux
du Conseil de Surveillance figurent dans son règlement
intérieur.
Le suivi de ce cycle de formation a permis aux membres du
Conseil de Surveillance de renforcer leur compréhension des
enjeux de durabilité (en particulier climatiques) et leur lien
avec la stratégie. Ils se sont vu présenter le contexte et
l’évolution du cadre réglementaire, le périmètre et le contenu
du rapport de durabilité, l’analyse de double matérialité, les
clés d’analyse et l’impact de la directive CSRD et des
normes ESRS pour le Groupe et ses activités. Une formation
sur les enjeux de conformité a également été animée par la
Directrice Durabilité, Conformité & Risques Groupe en 2024.
Le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société
l’exige et, à compter de l’exercice 2024, au moins cinq fois
par an :
lors de l’examen des comptes sociaux et consolidés,
annuels et semestriels ;
à l’occasion d’une séance principalement consacrée au
suivi des diverses thématiques relevant de la RSE et de
la gouvernance ;
Par ailleurs, les membres du Conseil de Surveillance peuvent
en toute circonstance s’adresser librement à la Direction
Financière et à la Direction Juridique de Rubis afin d’obtenir
toute explication ou tout complément d’information qui leur
seraient nécessaires pour exercer leurs missions.
à l’issue de lAssemblée Générale annuelle afin de statuer
sur la composition du Conseil de Surveillance et des
Comités compte tenu des renouvellements de mandat
et des nominations votés par lAssemblée Générale ;
Des visites de sites du Groupe sont en outre régulièrement
organisées. Ainsi, en juin 2024, les membres du Conseil de
Surveillance se sont rendus dans lAllier pour visiter un parc
agrivoltaïque de 70 hectares et un site comportant
5 hectares d’ombrières de parking photovoltaïques. Ils ont
ainsi eu l’occasion d’échanger avec la direction et les
équipes techniques de Rubis Photosol ainsi qu’avec des
intervenants externes sur ces projets. La visite d’un autre
site sera organisée au cours du quatrième trimestre 2025.
à l’occasion d’une séance dédiée à l’approfondissement
d’un sujet particulier.
En 2024, le Conseil de Surveillance s’est réuni 11 fois et sept
fois en executive session. Il s’était réuni neuf fois (dont
quatre en executive session) en 2023.
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
Pour délibérer, le Conseil de Surveillance s’appuie sur les
travaux de ses Comités spécialisés. Le compte rendu que
la Présidence de chaque Comité lui fait et la qualité des
documents qui lui sont remis, dans un délai raisonnable en
amont de la réunion, permettent au Conseil d’acquérir une
connaissance précise et actualisée des différents sujets qui
relèvent de ses missions. En outre, la Gérance, le Directeur
Général Délégué Stratégie et M&A, le Directeur Financier,
la Directrice Juridique ainsi que, pour les sujets relevant de
leurs compétences, les Commissaires aux comptes,
apportent en séance tous les éclaircissements nécessaires
à la bonne compréhension des sujets à l’ordre du jour.
Gouvernance, en remplacement de M. Éric Pointillart, à
l’issue de lAssemblée Générale 2024 ;
restitution de l’autoévaluation annuelle du Conseil de
Surveillance ;
réflexions sur la mise en œuvre de nouvelles pratiques de
gouvernance et échanges avec la Gérance ;
examen puis approbation des deux versions modifiées
successives de son règlement intérieur intégrant les
obligations en matière de reporting de durabilité et
renforçant notamment le rôle du Conseil de Surveillance
en matière de gouvernance ;
En 2024, le Conseil de Surveillance a, en plus des sujets
récurrents se rattachant en particulier au suivi de l’activité
du Groupe, à sa situation financière et aux rémunérations
de la Gérance et des membres du Conseil de Surveillance
(cf. paragraphe « Rôle du Conseil de Surveillance » en section
précédente), notamment travaillé sur les sujets suivants :
examen puis approbation des versions modifiées du
règlement intérieur du Comité dAudit et RSE et du
règlement intérieur du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance ;
mise en place d’un agenda prévisionnel annuel du Conseil
de Surveillance ;
présentation approfondie des activités et de la stratégie
de Rubis Photosol par ses fondateurs ;
sélection d’un auditeur en charge de la mission de
certification des informations en matière de durabilité
soumis à l’approbation de lAssemblée Générale 2024 ;
examen de l’organigramme de la Direction du Groupe et
de la biographie de ses principaux dirigeants ;
prise de connaissance des projets de résolutions initiaux
et complémentaires inscrits à l’ordre du jour de
lAssemblée Générale 2024 ;
suivi du plan de succession de la Gérance mis en place
par les associés commandités ;
suivi de la cession de la part de 55 % détenue par Rubis
SCA dans la JV Rubis Terminal à I Squared Capital ;
suivi des principaux travaux et des principales dates en
vue de lAssemblée Générale 2024 ;
suivi de la démarche RSE (en particulier la stratégie
climat) par le biais, notamment, du compte rendu annuel
sur la mise en œuvre de la feuille de route RSE Think
Tomorrow 2022-2025 et sur ses objectifs ;
suivi de l’évolution de l’actionnariat ;
suivi du marché du titre Rubis, des attentes des
investisseurs, du dialogue mis en place par la Société et
par le Président du Conseil de Surveillance avec les
analystes et les agences de conseil en vote ;
suivi régulier de l’avancement des travaux liés à la CSRD ;
points d’actualité sur la Directive CS3D (vigilance) ;
suivi des sujets de RSE, conformité et anticorruption ;
suivi des principaux risques et litiges ;
analyse de la demande de M. Ronald Sämann d’inscrire
à l’ordre du jour un projet de résolution relatif à sa
nomination en qualité de membre du Conseil de Surveillance
ayant abouti à un avis positif unanime du Conseil de
Surveillance communiqué au marché le 20 mai 2024 ;
suivi du mécénat ;
analyse de l’évolution de la composition du Conseil de
Surveillance et de ses Comités au regard, notamment,
de l’indépendance, de la politique de diversité, des
résultats de l’évaluation annuelle, de l’échelonnement des
mandats et des attentes du marché ;
analyse de la demande d’inscription à l’ordre du jour d’un
point portant sur la gouvernance de la Société et
l’évolution de son Conseil de Surveillance et de projets de
résolutions relatifs à la nomination de nouveaux membres
du Conseil de Surveillance et à la révocation de membres
du Conseil de Surveillance déposés par la Compagnie
nationale de navigation, contrôlée par M. Patrick Molis,
ayant abouti à un avis négatif unanime du Conseil de
Surveillance communiqué au marché le 20 mai 2024 ;
mise à jour de la matrice de compétences du Conseil de
Surveillance ;
validation, sur recommandation du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, du
renouvellement de deux mandats de membre du Conseil
de Surveillance et de la sélection de nouveaux
candidats proposés à lAssemblée Générale 2024 ;
analyse des résultats et de la dynamique des votes de
lAssemblée Générale 2024 ainsi que des questions et
retours des actionnaires ;
examen des questions posées par des actionnaires ;
renouvellement de M. Nils Christian Bergene en qualité
de Président du Conseil de Surveillance, de membre et
Président du Comité dAudit et RSE et de membre du
Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance ;
information et suivi de la publication d’un communiqué
de presse relatif à la révision des perspectives financières
pour 2024 ;
renouvellement de Mme Laure Grimonpret-Tahon en
qualité de membre et de Présidente du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance à l’issue
de lAssemblée Générale 2024 ;
suivi de la communication de la Société ;
mise en place d’une plateforme permettant un accès
sécurisé aux documents du Conseil de Surveillance et
des Comités.
nomination de Mme Cécile Maisonneuve en qualité de
membre du Comité Rémunérations, Nominations et
En 2024, le taux de présence des membres du Conseil s’est
établi à 94 % (98 % pour l’exercice précédent).
284
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
En outre, le règlement intérieur du Conseil prévoit, depuis
l’exercice 2023, qu’au moins une réunion du Conseil de
Surveillance se tienne, sur convocation de son Président,
hors la présence de la Gérance et des membres des
directions fonctionnelles de la Société (format qualifié
d’executive session), afin notamment d’échanger sur tout
sujet relevant de sa mission. Le Président du Conseil anime
ces executive sessions sur un ordre du jour qu’il détermine,
et peut faire part des réflexions qui y sont exprimées à la
Gérance. En 2024, le Conseil de Surveillance s’est réuni sept
fois en executive session. Au cours de ces réunions, divers
thèmes ont été abordés dont : le suivi de candidats
identifiés pour rejoindre le Conseil de Surveillance, la
stratégie RSE, la préparation de lAssemblée Générale 2024,
les roadshows gouvernance, l’analyse des attentes
exprimées à lAssemblée Générale 2024 par plusieurs
actionnaires, les réflexions sur le processus de réforme du
travail du Conseil de Surveillance, la mise en place de
l’autoévaluation du fonctionnement du Conseil et l’adoption
d’un règlement intérieur actualisé au 24 octobre 2024.
efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion
des risques en ce qui concerne les procédures relatives
à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière ainsi que de l’information en
matière de durabilité ;
procédure de sélection de nouveaux Commissaires aux
comptes titulaires de la Société (ou leur renouvellement)
et de l’auditeur ou des auditeurs de durabilité (ou leur
renouvellement) et recommandation au Conseil de
Surveillance ; suivi de leurs travaux et contrôle de la
conformité de leurs conditions d’exercice ;
règles d’approbation, de délégation et de suivi des
services autres que la certification des comptes
effectués par les Commissaires aux comptes et que la
certification des informations en matière de durabilité
effectuée par le ou les auditeur(s) de durabilité.
Le Comité est informé des questions en matière de RSE
pertinentes pour la Société, en particulier concernant :
les évolutions réglementaires et les tendances
émergentes en matière de RSE ayant une incidence sur
la Société et ses filiales et leur prise en compte par
celles-ci ;
5
Les Comités du Conseil
deSurveillance
la mise en œuvre des engagements de la Société en
matière de RSE, incluant les enjeux climat.
Le Comité dAudit et RSE et le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance (précédemment Comité des
Rémunérations et des Nominations) sont deux émanations
du Conseil de Surveillance qui en nomme les membres et
en définit l’organisation, le fonctionnement et les missions.
Ces Comités sont exclusivement composés de membres du
Conseil de Surveillance et assistent ce dernier dans
l’exercice de ses missions. La Présidence de ces Comités est
assurée par un membre indépendant.
Le Comité rend régulièrement compte au Conseil de
Surveillance de l’exercice de ses missions, et, en particulier,
du résultat de ses missions de certification, de la manière
dont ces dernières ont contribué à l’intégrité de l’information
financière et de l’information en matière de durabilité ainsi
que du rôle qu’il a joué dans ces processus. Il l’informe sans
délai de toute difficulté rencontrée.
Les membres sont choisis pour leur expertise et
compétences particulières dans les domaines comptable,
financier et des risques. Par ailleurs, au moins l’un de ses
membres doit être choisi également pour son expertise et
ses compétences particulières sur les sujets de durabilité.
La Présidence de ce Comité est assurée par un membre
indépendant. Le Président du Conseil de Surveillance en est
membre de droit.
COMITÉ DAUDIT ET RSE
Le Comité dAudit et RSE assiste le Conseil de Surveillance
dans sa mission de contrôle permanent de la gestion de la
Société. À compter de l’exercice 2024, la mission du Comité
dAudit et RSE a été élargie à la surveillance des données
extra-financières au même titre qu’il le fait pour les
informations financières. Le règlement intérieur du Comité
dAudit et RSE, adopté le 5 septembre 2024, reflète cette
nouvelle mission.
Trois des membres actuels disposent d’une compétence
financière au sens de l’article L. 821-67 du Code de
commerce et l’un deux dispose de compétences spécifiques
en RSE.
Ainsi, le Comité est notamment chargé d’examiner les
comptes sociaux et consolidés (annuels et semestriels) et
contrôle la pertinence et la permanence des méthodes
comptables adoptées pour l’établissement des comptes
consolidés et sociaux.
Au 13 mars 2025, le Comité dAudit et RSE est composé de
quatre membres : M. Nils Christian Bergene (Président),
Mmes Chantal Mazzacurati et Carine Vinardi et M. Alberto
Pedrosa. À cette date, trois membres (dont le Président) sur
quatre sont indépendants (taux d’indépendance de 75 %).
Il assure également le suivi des sujets suivants :
processus d’élaboration de l’information financière ;
Le Conseil de Surveillance du 16 janvier 2025 a décidé :
processus d’élaboration de l’information en matière de
durabilité, y compris le processus mis en œuvre pour
déterminer les informations à publier conformément aux
normes pour la communication d’informations en matière
de durabilité ;
que M. Michel Delville, compte tenu de son expertise
significative dans les domaines financier, des risques et
de la RSE et de son indépendance, rejoindrait le Comité
(en remplacement de Mme Chantal Mazzacurati, dont le
renouvellement de mandat nest pas proposé à lAssemblée
Générale 2025) à l’issue de lAssemblée Générale du 12 juin
2025. Michel Delville dispose d’une compétence financière
au sens de l’article L. 821-67 du Code de commerce ;
élaboration des systèmes de contrôle comptable et
financier ainsi que de gestion des risques encourus, y
compris en matière de durabilité ;
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D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
285
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
sous réserve du renouvellement de son mandat par
lAssemblée Générale 2025, de confirmer son mandat de
membre de ce Comité et de désigner M. Alberto Pedrosa,
membre indépendant, Président de ce Comité en
remplacement de M. Nils Christian Bergene (qui reste
membre de ce Comité). Ce dernier souhaite en effet que
les Présidences de ce Comité et du Conseil soient
portées par deux membres distincts.
Le Conseil de Surveillance du 13 mars 2025 a décidé, sous
réserve du renouvellement de son mandat par lAssemblée
Générale 2025, de confirmer Mme Carine Vinardi en tant
que membre indépendante de ce Comité.
Ainsi, à l’issue de lAssemblée Générale 2025, sous réserve
du renouvellement des mandats de Mme Carine Vinardi et
de M. Alberto Pedrosa et compte tenu du remplacement de
Mme Chantal Mazzacurati par M. Michel Delville (membre
indépendant), le taux d’indépendance de ce Comité
passerait de 75 % à 100 %.
ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DU COMITÉ D’AUDIT ET RSE ENTRE LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
DU 11 JUIN 2024 ET DU 12 JUIN 2025
(sous réserve du renouvellement des mandats de Mme Carine Vinardi et de M. Alberto Pedrosa par lAssemblée Générale
du 12 juin 2025)
Départ
Nomination
Composition
M. Nils Christian Bergene (Président)*
Mme Chantal Mazzacurati
M. Alberto Pedrosa*
À l’issue de lAG du 11 juin 2024
-
-
Mme Carine Vinardi*
M. Nils Christian Bergene (Président)*
Mme Chantal Mazzacurati
M. Alberto Pedrosa*
Comité
dAudit
et RSE
Entre lAG du 11 juin 2024 et lAG du 12 juin 2025
À l’issue de lAG du 12 juin 2025
-
-
Mme Carine Vinardi*
M. Alberto Pedrosa (Président)*
M. Nils Christian Bergene*
Mme Carine Vinardi*
Mme Chantal
Mazzacurati
M. Michel
Delville*
M. Michel Delville*
*
Membre indépendant.
Le Comité dAudit et RSE se réunit au moins deux fois par
an pour examiner les comptes sociaux et consolidés
semestriels et annuels et pour les questions liées aux
procédures de contrôle interne et de gestion et suivi des
risques. Le Comité se réunit en outre au moins une fois par
an et autant de fois que nécessaire, pour remplir ses
missions relatives au suivi du processus d’élaboration de
l’information en matière de durabilité et aux questions en
matière de RSE.
avec le vérificateur des informations en matière de
durabilité, hors la présence de la Gérance et des membres
des directions fonctionnelles de Rubis, au sujet des comptes
sociaux et consolidés, des risques, ainsi que des conclusions
qui leur sont remises par les Commissaires aux comptes à
la suite de leurs travaux ou, selon l’objet de la réunion, au
sujet des informations en matière de durabilité.
En 2024, ce Comité a notamment passé en revue les sujets
suivants :
En 2024, le Comité dAudit et RSE s’est réuni quatre fois
(deux fois en 2023).
examen des comptes sociaux et consolidés, annuels et
semestriels ;
Les membres du Comité dAudit et RSE bénéficient d’un
délai raisonnable (plusieurs jours) pour examiner les comptes
et les autres documents qui les accompagnent avant la
tenue du Comité. Ils reçoivent également une synthèse des
travaux effectués par les Commissaires aux comptes et par
le/les vérificateur(s) de durabilité. La Gérance, les
Commissaires aux comptes, le Directeur Général Délégué
Stratégie et M&A, le Directeur Financier, la Directrice
Consolidation & Comptabilité, la Directrice Durabilité,
Conformité & Risques, la Directrice Juridique de la Société
et toute personne dont la présence est jugée nécessaire
participent à ce Comité.Toutefois, à l’issue de la réunion, les
membres dudit Comité s’entretiennent seuls avec les
Commissaires aux comptes ou, selon l’objet de la réunion,
examen des états prévisionnels de Rubis SCA ;
présentation des conséquences comptables des
situations d’hyperinflation (essentiellement Haïti) ;
présentation des impacts financiers de la première
application en 2024 de l’impôt minimal OCDE ;
présentation des cartographies des risques consolidées,
incluant la cartographie des risques de corruption ;
présentation de lensemble des dispositifs d’identification
des risques et de remontée des incidents du Groupe ;
revue des litiges, événements majeurs (dont variations
de périmètre) et indices de pertes de valeur ;
point sur les enjeux de cybersécurité ;
286
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
point sur les enjeux HSE ;
Les missions récurrentes du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance (notamment précisées dans
son règlement intérieur mis à jour le 24 octobre 2024) sont
principalement les suivantes :
présentation des enjeux climat pour le Groupe (bilan
carbone, stratégie du Groupe) ;
présentation des travaux du Groupe en matière de RSE,
incluant le suivi des objectifs de la feuille de route RSE
Think Tomorrow 2022-2025 ;
formulation de toute proposition de renouvellement de
mandat ou de nomination au sein du Conseil de
Surveillance et des Comités, conformément à la politique
de diversité ;
bilan annuel sur la mise en œuvre du dispositif de
prévention de la corruption ;
établissement du plan de succession du Conseil de
Surveillance ;
proposition de nomination d’un auditeur en charge de la
mission de certification des informations en matière de
durabilité.
avis sur l’indépendance des (futurs) membres du Conseil
de Surveillance au regard notamment des critères du
Code Afep-Medef ;
À compter de l’exercice 2024, la mission du Comité dAudit
et RSE a été étendue à la surveillance des données extra-
financières. Le Comité a procédé au suivi, tout au long de
l’exercice 2024, de la préparation du premier état de
durabilité du Groupe et a notamment :
organisation du processus triennal d’évaluation du
fonctionnement du Conseil de Surveillance et de
l’autoévaluation annuelle ;
avis sur la politique de rémunération de la Gérance ;
formulé une recommandation motivée au Conseil de
Surveillance pour la nomination du vérificateur des
informations en matière de durabilité ;
détermination des éléments de rémunération à verser ou
à attribuer au titre de l’exercice écoulé à la Gérance,
conformément à la politique approuvée par les
actionnaires en Assemblée Générale et aux stipulations
statutaires, et compte rendu de ses travaux au Conseil
de Surveillance ;
5
examiné le processus d’analyse de double matérialité mis
en œuvre par le Groupe et les résultats y afférents ;
examiné le plan d’audit des informations en matière de
durabilité.
détermination des éléments de rémunération à verser ou
à attribuer au titre de l’exercice écoulé au Président du
Conseil de Surveillance, conformément à la politique
approuvée par les actionnaires en Assemblée Générale,
et compte rendu de ses travaux au Conseil de
Surveillance ;
À cet effet, le Comité dAudit et RSE a entendu la Directrice
Durabilité, Conformité & Risques qui pilote les travaux de
préparation de l’état de durabilité ainsi que le vérificateur
des informations en matière de durabilité.
L’ensemble des documents remis au Comité dAudit et RSE,
la présentation réalisée par la Gérance, ainsi que les
réponses apportées aux questions posées, ont assuré le
Comité de la bonne gestion des risques au sein du Groupe.
proposition au Conseil de Surveillance d’un projet de
politique de rémunération applicable à ce dernier ;
formulation d’une proposition sur le montant global de la
rémunération à octroyer aux membres du Conseil de
Surveillance et des Comités ainsi que sur leur répartition,
(dont une partie en fonction de l’assiduité et d’une
éventuelle Présidence et/ou participation à des Comités) ;
En 2024, le taux de présence des membres du Comité a été
de 100 % (comme en 2023).
COMITÉ RÉMUNÉRATIONS, NOMINATIONS
ET GOUVERNANCE
avis sur le projet de rapport du Conseil de Surveillance
sur le gouvernement d’entreprise.
En 2024, le Conseil de Surveillance a décidé de renforcer le
rôle du Comité des Rémunérations et des Nominations sur
plusieurs sujets de Gouvernance et de refléter cette
évolution en le renommant « Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance ». Ainsi, le règlement intérieur
du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance,
adopté le 24 octobre 2024, précise notamment que le
Comité :
Dans le cadre de ses réflexions sur l’évolution de la
composition du Conseil de Surveillance et de ses Comités,
le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
échange, en lien avec les objectifs de la politique de
diversité, sur le plan de succession de la Présidence du
Conseil de Surveillance.
Le Comité, tout comme le Conseil de Surveillance, est
régulièrement tenu informé du déroulement du plan de
succession du Collège de la Gérance dont la préparation et
la mise en place relèvent des associés commandités.
émet, préalablement à l’acceptation par un Gérant ou un
membre du Conseil de Surveillance d’un nouveau mandat
dans une société cotée, un avis ;
est tenu informé :
Le Comité rend régulièrement compte au Conseil de
Surveillance de l’exercice de ses missions.
du plan de succession du top management des filiales
têtes de branche du Groupe ainsi que du Comité de
Direction de Rubis SCA,
La Présidence de ce Comité est assurée par un membre
indépendant.
au moins une fois par an de la mise en œuvre des plans
d’actions de performance.
Conformément à la recommandation 18.3 du Code Afep-
Medef, les Gérants sont associés aux travaux de ce Comité
relevant des sujets de nomination.
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287
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
Deux des membres actuels disposent de compétences
particulières en matière de durabilité.
Le Conseil de Surveillance du 13 mars 2025 a décidé, sous
réserve du renouvellement de son mandat par lAssemblée
Générale 2025, de confirmer Mme Cécile Maisonneuve en
tant que membre indépendante de ce Comité.
Au 13 mars 2025, le Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance est composé de trois membres : Mmes Laure
Grimonpret-Tahon (Présidente) et Cécile Maisonneuve et
M. Nils Christian Bergene. À cette date, les trois membres
de ce Comité sont indépendants (100 %).
Ainsi, à l’issue de lAssemblée Générale 2025, sous réserve
du renouvellement du mandat de Mme Cécile Maisonneuve
(membre indépendant), la composition de ce Comité serait
inchangée avec un taux d’indépendance de 100 %.
ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DU COMITÉ RÉMUNÉRATIONS, NOMINATIONS ET GOUVERNANCE
ENTRE LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DU 11 JUIN 2024 ET DU 12 JUIN 2025
(sous réserve du renouvellement des mandats de Mme Cécile Maisonneuve par lAssemblée Générale du 12 juin 2025)
Départ
Nomination
Composition
Mme Laure Grimonpret-Tahon
(Présidente)*
Pointillart Maisonneuve* M. Nils Christian Bergene*
Mme Cécile Maisonneuve*
M. Erik
Mme Cécile
À l’issue de lAG du 11 juin 2024
Comité
Mme Laure Grimonpret-Tahon
(Présidente)*
M. Nils Christian Bergene*
Mme Cécile Maisonneuve*
Rémunérations,
Nominations et
Gouvernance
Entre lAG du 11 juin 2024 et lAG du 12 juin 2025
À l’issue de lAG du 12 juin 2025
-
-
Mme Laure Grimonpret-Tahon
(Présidente)*
M. Nils Christian Bergene*
Mme Cécile Maisonneuve*
*
Membre indépendant.
Le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance se
réunit au moins deux fois par an.
réflexions sur le moyen d’obtenir un échelonnement dans
le temps des mandats arrivant à échéance pour un
meilleur équilibre ;
En 2024, il s’est réuni deux fois (comme en 2023).
proposition de faire évoluer la matrice de compétences
des membres du Conseil de Surveillance afin de l’adapter
aux nouvelles compétences recherchées par le Conseil ;
Les membres du Comité bénéficient d’un délai raisonnable
(plusieurs jours) pour examiner les documents avant la tenue
du Comité. La Secrétaire du Conseil de Surveillance et toute
personne dont la présence est jugée nécessaire participent
à ce Comité.
constatation de la réalisation des objectifs de la politique
de diversité à atteindre d’ici 2026 et réflexions sur
l’identification de nouveaux objectifs ;
En 2024, le Comité a notamment passé en revue les sujets
suivants :
suivi du plan de succession de la Gérance mis en place
par les associés commandités ;
analyse des compositions actuelles du Conseil de
Surveillance et des Comités ainsi que de leur évolution
future, au regard, notamment, de l’indépendance, de la
politique de diversité, des résultats de l’autoévaluation
annuelle, de l’échelonnement des mandats et des
attentes du marché ;
suivi du plan de succession dans les filiales (e.g., annonce
préalable de la nomination de M. Jean-Christian Bergeron
comme Directeur Général de Rubis Énergie à compter du
1er janvier 2025) et dans le Comité de Direction Groupe
(départ à la retraite de la Secrétaire Générale et entrée
de la Directrice Juridique de la Société) ;
proposition de critères de recherche précis à l’effet
d’identifier de nouveaux profils et compétences qui
enrichiront les travaux et la composition du Conseil et
des Comités ;
détermination des éléments de rémunération de la
Gérance au titre de l’exercice 2023 ;
avis sur la politique de rémunération de la Gérance au
titre de l’exercice 2024 ;
suivi de la recherche de candidats menée par un cabinet
spécialisé, puis audition de ceux présentés par celui-ci
et avis sur ces candidatures transmises au Conseil de
Surveillance ;
détermination des éléments de rémunération du
Président du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice
2023 ;
proposition de répartition de la rémunération des
membres du Conseil de Surveillance pour l’exercice 2023 ;
288
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
proposition de politique de rémunération des membres
du Conseil de Surveillance pour l’exercice 2024 ;
la prise en compte des conseils et avis du Conseil de
Surveillance était satisfaisante ;
proposition d’augmenter le montant de l’enveloppe
annuelle à répartir entre les membres du Conseil de
Surveillance à compter de l’exercice 2024 ;
le rôle du Conseil de Surveillance avait été renforcé, avec
des membres actifs et impliqués ;
les compétences et l’aptitude des membres à remplir
leurs missions étaient satisfaisantes.
information sur la politique de rémunération des
principaux dirigeants non mandataires sociaux du
Groupe.
Par ailleurs, ont été exprimés les souhaits de la poursuite du
suivi du plan de succession de la Gérance et de
l’établissement d’un agenda annuel prévisionnel des
réunions du Conseil de Surveillance avec des points à l’ordre
du jour préalablement identifiés. Pour répondre à ces
attentes, des mesures ont été mises en œuvre, telles que :
En 2024, le taux de présence des membres du Comité s’est
établi à 100 % (comme en 2023).
Évaluation du Conseil de
Surveillance et prise en compte
despoints d’attention
Chaque année, le Conseil de Surveillance débat de manière
informelle de sa composition, de son organisation et de son
fonctionnement, ainsi que de ceux de ses Comités afin d’en
améliorer l’efficacité. Il se fonde sur une autoévaluation
menée sous la direction du Président du Conseil de
Surveillance et de la Présidente du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance.
dans le cadre de la mise à jour du règlement intérieur du
Conseil de Surveillance adopté le 24 octobre 2024 :
il est prévu une information par la Gérance des
changements de gouvernance et/ou de contrôle
(Gérants, dirigeants de Gérants personnes morales et/
ou associés commandités),
il est formalisé que le plan de succession de la Gérance
mis en place par les associés commandités, qui doit
être présenté au Conseil de Surveillance, le soit au
moins une fois par an ;
5
la mise en place d’un programme de travail annuel,
intégrant un agenda prévisionnel, à compter de l’exercice
2025.
Une évaluation, formalisée et approfondie, est effectuée
tous les trois ans sur la base d’un questionnaire non
nominatif, détaillé et actualisé qui est remis aux membres
du Conseil de Surveillance. Cette évaluation formalisée
triennale est confiée à un cabinet spécialisé qui émet un
rapport sur la base des questionnaires collectés et
d’entretiens individuels menés avec chaque membre du
Conseil de Surveillance. La dernière évaluation formalisée
triennale a eu lieu fin 2022/début 2023.
Enfin, le délai de communication des procès-verbaux du
Conseil et des documents préparatoires aux réunions du
Conseil et des Comités, identifié comme une mesure à
mettre en œuvre à la suite de l’évaluation triennale menée
fin 2022/début 2023, bien que perfectible, s’améliore.
Une évaluation annuelle sera menée sur la base d’un
questionnaire et sous la responsabilité du Président du
Conseil et de la Présidente du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance au premier semestre 2025.
Chaque membre pourra apprécier la contribution effective
de chaque membre aux travaux du Conseil. Une restitution,
permettant un débat informel notamment sur le
fonctionnement du Conseil, sera faite en séance au cours
de l’exercice 2025. Elle sera suivie par le lancement d’une
évaluation formalisée, confiée à un cabinet spécialisé, fin
2025/début 2026.
Une évaluation annuelle, menée sur la base d’un
questionnaire et sous la responsabilité du Président du
Conseil de Surveillance et de la Présidente du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, a eu lieu au
premier semestre 2024. Il y était notamment proposé
d’apprécier la contribution effective de chaque membre aux
travaux du Conseil de Surveillance. Une restitution,
permettant un débat informel notamment sur le
fonctionnement du Conseil, a été faite en séance du Conseil
fin juin 2024. Il en est ressorti que :
l’organisation et le fonctionnement du Conseil de
Surveillance étaient satisfaisants ;
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Conseil de Surveillance
5
Participation des membres du Conseil de Surveillance et des Comités
auxréunions des instances
Le tableau ci-dessous détaille la participation de chaque membre aux réunions du Conseil de Surveillance et des Comités
spécialisés au titre de l’exercice 2024.
TABLEAU RÉCAPITULATIF DE L’ASSIDUITÉ DES MEMBRES AUX RÉUNIONS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
ET DES COMITÉS EN 2024
Comité
Rémunérations,
Nominations et
Gouvernance
(précédemment
Comité des
Conseil de
Comité d’Audit
et RSE (2)
Rémunérations et
Membres du Conseil de Surveillance
Nils Christian Bergene
Marc-Olivier Laurent
Michel Delville (4)
Surveillance (1)
des Nominations) (3)
100 %
81,8 %
100 %
100 %
100 %
90,9 %
100 %
100 %
90,9 %
83,3 %
100 %
100 %
66,7 %
100 %
94,3 %
100 %
100 %
Hervé Claquin (5)
Laure Grimonpret-Tahon
Olivier Heckenroth
Benoît Luc (4)
Cécile Maisonneuve (6)
Chantal Mazzacurati
Isabelle Muller (4)
100 %
100 %
100 %
100 %
Alberto Pedrosa
Erik Pointillart (7)
Ronald Sämann (4)
100 %
Carine Vinardi
TAUX DASSIDUITÉ
100 %
100 %
(1) Le Conseil de Surveillance s’est réuni 11 fois au cours de l’exercice 2024.
(2) Le Comité dAudit et RSE s’est réuni quatre fois au cours de l’exercice 2024.
(3) Le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance s’est réuni deux fois au cours de l’exercice 2024.
(4) Membre du Conseil de Surveillance à compter de lAssemblée Générale du 11 juin 2024 et qui n’a, par conséquent, été convoqué qu’aux réunions de ce Conseil
tenues après lAssemblée Générale 2024. Le pourcentage de participation communiqué est établi sur la base du nombre de réunions auxquelles ce membre a
été convoqué.
(5) Membre du Conseil de Surveillance jusqu’à lAssemblée Générale du 11 juin 2024 et qui n’a, par conséquent, été convoqué quaux réunions de ce Conseil
tenues avant l’Assemblée en 2024.
(6) Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance à compter de lAssemblée Générale du 11 juin 2024 et qui n’a, par conséquent, été convo-
qué qu’à la réunion de ce Comité tenue après lAssemblée Générale 2024.
(7) Membre du Conseil de Surveillance et du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance jusqu’à lAssemblée Générale du 11 juin 2024 et qui n’a, par
conséquent, été convoqué qu’aux réunions de ce Conseil et de ce Comité tenues avant lAssemblée Générale 2024.
290
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5.4 Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.1 Principes de la politique de rémunération
des mandataires sociaux
Chaque année, la politique de rémunération (ex ante) des
Processus de décision suivi pour
mandataires sociaux est soumise à l’avis consultatif du
Conseil de Surveillance avant d’être présentée à
l’approbation de lAssemblée Générale des actionnaires.
la détermination, la révision
etlamise enœuvre de la politique
Dans les mêmes conditions, la politique de rémunération
des membres du Conseil de Surveillance peut être révisée
par décision du Conseil de Surveillance et sous réserve de
l’approbation de lAssemblée Générale des actionnaires.
derémunération
En application de l’article L. 22-10-76, I du Code de
commerce, dans les Sociétés en Commandite par Actions
dont les actions sont admises aux négociations sur un
marché réglementé :
La politique de rémunération des Gérants exclut la
possibilité pour les associés commandités de déroger, au
sens de l’article L. 22-10-76-III du Code de commerce, à son
application.
la politique de rémunération de la Gérance est établie
par les associés commandités (délibérant, sauf clause
contraire des statuts, à l’unanimité) après avis consultatif
du Conseil de Surveillance et en tenant compte, le cas
échéant, des principes et conditions prévus par les
statuts ;
5
La politique de rémunération des membres du Conseil de
Surveillance exclut la possibilité pour le Conseil de
Surveillance de déroger, au sens de l’article L. 22-10-76-III
du Code de commerce, à son application.
la politique de rémunération des membres du Conseil de
Surveillance est établie par celui-ci.
En cas de désapprobation par les actionnaires d’une
résolution portant sur une politique de rémunération, la
politique de rémunération précédemment approuvée par
les actionnaires continue de s’appliquer et un projet de
résolution présentant une politique de rémunération révisée
doit être soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée
Générale Ordinaire des actionnaires.
En outre, aux termes des règlements intérieurs du Conseil
de Surveillance et du Comité Rémunérations, Nominations
et Gouvernance de la Société :
l’avis consultatif sur le projet des associés commandités
concernant la politique de rémunération de la Gérance
est émis chaque année par le Conseil de Surveillance au
regard des travaux préalablement menés par le Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance ;
LAssemblée Générale des actionnaires et celle des associés
commandités statuent chaque année sur les éléments
(fixes, variables et exceptionnels) composant la
rémunération totale et les avantages de toute nature versés
au cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé et ce, via
des résolutions distinctes pour chaque Gérant (sauf lorsque
aucune rémunération d’aucune sorte ne lui est versée au
cours ou attribuée au titre de cet exercice) et pour le
Président du Conseil de Surveillance.
le Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
soumet chaque année un projet de politique de
rémunération des membres du Conseil de Surveillance à
ce dernier.
La politique de rémunération des Gérants et celle des
membres du Conseil de Surveillance sont soumises chaque
année (et lors de chaque modification importante) à
l’approbation de lAssemblée Générale des actionnaires (en
sa forme ordinaire).
En cas de non-conformité avec la politique de rémunération
approuvée par lAssemblée Générale des actionnaires,
aucun élément de rémunération de quelque nature que ce
soit ne peut être déterminé, attribué ou versé par la Société,
sous peine de nullité.
La politique de rémunération des mandataires sociaux de
la Société s’inscrit dans une logique de stabilité. Toutefois,
les associés commandités examinent annuellement, en
début d’année, les éléments de la politique de rémunération
de la Gérance afin d’en valider la cohérence et la pertinence.
Les associés commandités peuvent le cas échéant proposer
l’ajustement de certains paramètres de la politique de
rémunération afin de renforcer la structure de la
rémunération et son alignement avec l’intérêt des
actionnaires en tenant compte des attentes exprimées par
ces derniers.
Préalablement au vote des actionnaires, conformément à
son règlement intérieur, le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance de la Société :
détermine les éléments de rémunération à verser ou à
attribuer au titre de l’exercice écoulé à la Gérance, en
application de la politique votée par les actionnaires lors
de lAssemblée Générale qui s’est tenue lors de cet
exercice. Le Conseil de Surveillance valide la conformité
de ces éléments avec cette politique ;
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291
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
détermine les éléments de rémunération à verser ou à
attribuer au titre de l’exercice écoulé au Président du
Conseil de Surveillance, en application de la politique
votée par les actionnaires lors de lAssemblée Générale
qui s’est tenue lors de cet exercice. Le Conseil de
Surveillance valide la conformité de ces éléments avec
cette politique ;
et à la rémunération variable pluriannuelle (qui bénéficierait
à MM. Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot) sont
basés sur des résultats en ligne avec les objectifs du Groupe
(tels que fixés notamment dans le budget ou la guidance),
la performance de la nouvelle branche d’activité du Groupe
et une prise en compte des enjeux relevant de la RSE dans
sa globalité (amélioration progressive des conditions
d’emploi des salariés via la fixation d’objectifs en matière
de santé/sécurité et réduction progressive des émissions
de CO2e).
propose une répartition du montant global à octroyer aux
membres du Conseil au titre de l’exercice écoulé. Le
Conseil de Surveillance valide que ce montant et cette
répartition sont conformes à la politique qu’il a établie
pour l’exercice écoulé et qui a été approuvée par les
actionnaires au cours de ce même exercice.
Dans les mêmes conditions, le Conseil de Surveillance veille
notamment à ce que la politique de rémunération de ses
membres soit conforme à l’intérêt social de la Société et
contribue à sa pérennité. Ainsi, l’enveloppe annuelle
maximale de la rémunération du Conseil de Surveillance est
mesurée et comparée aux enveloppes des mandataires
sociaux non exécutifs de sociétés de capitalisation
boursière équivalente. Le Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance s’est appuyé sur une étude
comparative des pratiques de marché (établie sur la base
d’un échantillon de 29 sociétés, SA ou SE cotées sur le SBF
120 avec une capitalisation boursière proche de celle de la
Société (comprise entre 2 et 4,5 milliards d’euros) et de SCA
cotées) pour proposer au Conseil de Surveillance les
évolutions soumises à lAssemblée Générale 2025. En outre,
cette rémunération est en partie liée aux responsabilités de
chaque membre (Présidence et participation à des Comités)
ainsi qu’à son assiduité.
Enfin, les associés commandités donnant leur accord,
lAssemblée Générale des actionnaires statue sur un projet
de résolution unique portant sur les informations relatives
aux éléments (fixes, variables et exceptionnels) versés au
cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé à l’ensemble
des mandataires sociaux.
Politique de rémunération en ligne
avec l’intérêt social, la stratégie
commerciale et la pérennité
delaSociété
Les associés commandités, sur avis du Conseil de
Surveillance, veillent à ce que la politique de rémunération
de la Gérance soit conforme à l’intérêt social de la Société,
s’inscrive dans sa stratégie commerciale et contribue à sa
pérennité.
Enfin, tout comme les attentes exprimées par les
actionnaires lors des roadshows gouvernance menés par le
Président du Conseil de Surveillance, les remarques et les
votes exprimés par les actionnaires sur les sujets de
rémunération lors des Assemblées Générales sont analysés
par les associés commandités, d’une part, et par le Conseil
de Surveillance et son Comité Rémunérations, Nominations
et Gouvernance, dautre part. Ainsi, prenant en considération
le soutien à 72 % de la politique de rémunération de la
Gérance pour l’exercice 2024 par lAssemblée Générale du
11 juin 2024, les associés commandités ont proposé de faire
évoluer la structure de la rémunération variable annuelle des
Gérants à compter de l’exercice 2025 afin d’ajuster la nature
de certains critères, ainsi que d’introduire plus de linéarité
dans les échelles d’acquisition et un alignement complet
sur des référentiels (budget ou guidance) dont la nature est
– en soi – exigeante.
Ainsi, la politique de rémunération de la Gérance est
conforme à l’intérêt social dans la mesure notamment où :
son montant global est mesuré au regard de celui versé
aux dirigeants mandataires sociaux de sociétés de
capitalisation boursière équivalente (la Société mène en
interne ou confie à des cabinets externes des études pour
s’en assurer de façon régulière) ;
les conditions de rémunération des salariés sont prises
en compte puisque la rémunération fixe de M. Gilles
Gobin, Sorgema, Agena et GR Partenaires en qualité de
Gérants est mise à jour en fonction de lévolution indicielle
des taux de salaire horaire des salariés (ce qui assure en
outre que toute évolution de la rémunération fixe soit
modérée) ;
Modalités d’application à
la rémunération variable annuelle est plafonnée ; et
unnouveau mandataire social
aucune rémunération exceptionnelle d’aucune sorte n’est
autorisée.
La nomination de tout nouveau Gérant non associé
commandité nécessite qu’une nouvelle politique de
rémunération, en ligne avec les grands principes précités et
prenant en compte le profil du nouveau Gérant, soit soumise
au vote de lAssemblée Générale.
Les associés commandités et le Conseil de Surveillance
sont également tenus informés des ratios d’équité, ainsi que
de leur évolution au regard de celle des rémunérations des
mandataires sociaux et des salariés ainsi que des
performances de la Société.
La politique de rémunération du Conseil de Surveillance,
décrite ci-dessous, s’applique (en fonction du nombre de
séances auxquelles il a participé) à tout nouveau membre
du Conseil de Surveillance.
La politique de rémunération de la Gérance s’inscrit
notamment dans la stratégie commerciale du Groupe et
contribue ainsi à la pérennité de la Société dans la mesure
où les critères attachés à la rémunération variable annuelle
292
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.2 Politique de rémunération de la Gérance au titre
de l’exercice 2025
satisfaire un double objectif : (i) permettre, d’une part,
Politique de rémunération
l’entrée en vigueur de la politique de rémunération définie
pour MM. Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot en
qualité de Gérants dans le cadre de la mise en œuvre du
plan de succession, la rémunération fixe de la Gérance telle
que définie dans larticle 54 des statuts nétant plus adaptée
à une Gérance élargie ; et (ii) inscrire, d’autre part, l’ensemble
deM.Gilles Gobin, Sorgema,
Agenaet GR Partenaires enqualité
de Gérants
M. Gilles Gobin ainsi que les sociétés Sorgema (dont les
des composantes de la rémunération (y compris sa
Gérants sont M. Gilles Gobin et Mme Clarisse Gobin-
composante fixe) dans la politique de rémunération des
Swiecznik), Agena (dont le Président est M. Jacques Riou)
Gérants soumise au vote des actionnaires. Il est précisé que
et GR Partenaires sont les quatre Gérants de la Société.
les modalités de détermination de ladite rémunération fixe
La Présidente du Comité Rémunérations, Nominations et
au titre de 2025 demeureraient inchangées par rapport aux
Gouvernance a fait part de son rapport sur la politique de
exercices précédents.
rémunération applicable à M. Gilles Gobin, Sorgema, Agena
et GR Partenaires en qualité de Gérants au titre de lexercice
La rémunération fixe de M. Gilles Gobin, Sorgema, Agena et
GR Partenaires en qualité de Gérants serait ainsi
exclusivement définie dans le cadre de la politique de
rémunération. Son montant continuerait néanmoins à être
établi comme les années précédentes (i.e., il serait égal au
produit de la rémunération fixe au titre de 2024 et du taux
d’évolution au cours de l’exercice 2025 de l’indice Insee des
taux de salaire horaire des ouvriers – Production et
distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air
conditionné).
2025, établie par les associés commandités, au Conseil de
Surveillance. Cette politique avait été préalablement
modifiée par les associés commandités pour intégrer
certaines recommandations émises par le Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance et par le
Comité dAudit et RSE. Le Conseil de Surveillance a disposé
de l’ensemble des documents qui avaient été communiqués
aux membres du Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance.
5
Comme cela était précédemment le cas, lévolution annuelle
de cet indice de référence ne pourra être calculée qu’après
la publication par l’Insee de l’indice du quatrième trimestre
de l’exercice considéré N, à la fin du mois de mars de
l’exercice N+1. Le versement de la rémunération fixe au titre
de l’exercice N se fait, par conséquent, en plusieurs étapes :
Le Conseil de Surveillance a émis un avis favorable à la
politique de rémunération applicable à ces Gérants au titre
de l’exercice 2025, en soulignant les évolutions résultant des
échanges avec les actionnaires en 2024 et 2025.
Les associés commandités se sont réunis à l’issue du
Conseil pour valider, après avoir pris connaissance de cet
avis favorable et en tenant compte des principes et
conditions prévus par les statuts ainsi que des projets de
résolutions proposés à lAssemblée Générale 2025, la
politique de rémunération de ces Gérants au titre de
l’exercice 2025.
au premier trimestre de lexercice N, un premier versement
basé sur la dernière rémunération définitive connue
(N-2) ;
après la publication de l’indice du quatrième trimestre de
l’exercice N-1 (fin mars N) permettant de calculer la
rémunération définitive N-1, régularisation du versement
du premier trimestre et versement d’acomptes basés sur
cette rémunération définitive N-1 ;
Les associés commandités ne disposent d’aucun pouvoir
discrétionnaire leur permettant de déroger à l’application
de la politique de rémunération de la Gérance au titre
de l’exercice 2025.
après la publication de l’indice du quatrième trimestre de
l’exercice N (fin mars N+1), versement du solde définitif
de la rémunération N.
RÉMUNÉRATION FIXE
Conformément à l’article 54 des statuts (tel que modifié par
lAssemblée Générale 2022) et en ligne avec les politiques
de rémunération de la Gérance approuvées depuis lexercice
2022 par les actionnaires, la rémunération fixe annuelle de
la Gérance au titre d’un exercice considéré est égale au
produit de sa rémunération fixe annuelle versée au titre de
l’exercice précédent par le taux d’évolution, pendant
l’exercice considéré, de l’indice Insee des taux de salaire
horaire des ouvriers – Production et distribution délectricité,
de gaz, de vapeur et d’air conditionné.
Le taux d’évolution de cet indice Insee sera publié et la
rémunération fixe définitive de M. Gilles Gobin, Sorgema,
Agena et GR Partenaires en qualité de Gérants au titre
de 2025 sera, par conséquent, connue, à l’issue de l’exercice
2025, en mars 2026. Dans l’attente de cette publication en
mars 2026, la rémunération fixe annuelle au titre de lexercice
2025 sera versée sous forme d’acomptes, comme décrit ci-
avant, sur la base du montant de la dernière rémunération
fixe annuelle définitivement arrêtée et connue, après
validation du Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance ainsi que du Conseil de Surveillance, soit celle
versée au titre de l’exercice 2024 (2 593 658 euros).
La suppression de l’article 54 des statuts est proposée à
lAssemblée Générale 2025. Cette suppression vise à
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293
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
La détermination, en mars 2026, du montant définitif de la
rémunération fixe de ces Gérants au titre de l’exercice 2025
entraînera le versement d’un solde de régularisation.
cohérence avec les ambitions préalablement
communiquées au marché pour 2027 ;
rééquilibrage entre les poids attachés à ces critères : trois
critères (pesant, chacun, pour au moins 20 % et,
ensemble, pour 65 % de la rémunération variable
annuelle) reflètent désormais les performances
financières du Groupe, tandis que les deux autres (pesant
pour 10 % de la rémunération variable annuelle contre
20 % dans la politique au titre de 2024) reflètent
exclusivement celles de Rubis Photosol.
La rémunération fixe est répartie librement entre M. Gilles
Gobin, Sorgema, Agena et GR Partenaires.
En cas de rejet de la politique de rémunération 2025 par
lAssemblée Générale 2025, le versement des acomptes se
ferait sur la base de la dernière rémunération fixe attribuée,
soit celle attribuée au titre de l’exercice 2024.
RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE
1. Critère fondé sur la performance globale relative de
laction Rubis par rapport à la performance du SBF 120
La rémunération variable annuelle de M. Gilles Gobin,
Sorgema, Agena et GR Partenaires en qualité de Gérants
est plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle. Par
conséquent, la part fixe et la part variable maximale
représentent respectivement 67 % et 33 % de leur
rémunération totale annuelle maximale.
La nature de ce critère relatif et les objectifs à atteindre
sont strictement identiques à ceux qui existaient dans
la politique au titre de 2024.
Aucun paiement ne peut avoir lieu si la performance de
l’action Rubis n’égale ou ne surperforme pas celle du
SBF 120. Ce critère est intégralement atteint si la
performance de l’action Rubis excède de plus de deux
points de pourcentage la performance du SBF 120. Si la
performance de l’action Rubis est égale à celle du
SBF 120 ou supérieure jusqu’à plus de deux points de
pourcentage à celle du SBF 120, ce critère est atteint à
50 %.
Aucun plancher n’est défini.
La rémunération variable annuelle est intégralement fondée
sur des critères annuels (constitués d’indicateurs objectifs
et quantitatifs permettant d’en mesurer l’atteinte à l’issue
de l’exercice considéré) alignés sur la stratégie de la Société.
Elle est répartie librement entre de M. Gilles Gobin, Sorgema,
Agena et GR Partenaires en qualité de Gérants.
2. Critère fondé sur le BPA dilué
Dans le prolongement des attentes exprimées par les
actionnaires lors de lAssemblée Générale du 11 juin 2024 et
des roadshows gouvernance menés en 2024 par le Président
du Conseil de Surveillance, les associés commandités ont
fait évoluer les critères de performance attachés à la
rémunération variable annuelle de ces Gérants à compter
de l’exercice 2025. Ils ont également tenu compte des
recommandations :
Si la nature de ce critère est identique à celle qui existait
dans la politique au titre de 2024, l’objectif à atteindre
est désormais celui fixé dans le budget annuel 2025
communiqué au Conseil de Surveillance le 13 mars 2025.
Cet objectif sera communiqué au marché a posteriori
dans le Document d’enregistrement universel 2025 afin
que les actionnaires puissent contrôler s’il a été atteint.
Aucun paiement ne peut avoir lieu sous l’objectif fixé
dans le budget 2025.
du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
qui, lors de sa réunion de mars 2025, a rééquilibré le poids
des trois critères financiers appréciés au niveau du
Groupe ( i.e., performance relative du titre, BPA dilué, RBE
Groupe) et supprimé la catégorie «critères opérationnels»
(le Comité estimant que ceux-ci pouvaient se rattacher
à la catégorie «critères financiers»).
3. Critère fondé sur le RBE Groupe
Dans une période d’accélération du développement telle
que celle vécue actuellement par Rubis Photosol, le RBE
ne permet pas de refléter pleinement la création de
valeur de cette branche d’activité. C’est pourquoi le
critère fondé sur le RBE de Rubis Photosol, qui existait
dans la politique au titre de 2024, est remplacé par un
critère fondé sur le RBE du Groupe. Une guidance de RBE
du Groupe pour 2025 (« Le RBE du Groupe devrait
atteindre ente 710 millions d’euros et 760 millions d’euros
en 2025 (en supposant que l’impact de l’hyperinflation
(IAS 29) reste inchangée par rapport à 2024) ») a été
communiquée au marché le 13 mars 2025. La
performance de Rubis Photosol est désormais capturée
dans les objectifs relatifs aux capacités sécurisées et
en opération présentées ci-après.
du Comité dAudit et RSE et du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance qui, lors de leurs réunions
d’avril 2025, ont renforcé l’exigence du critère fondé sur
la sécurité au travail par rapport aux exercices
précédents.
Cinq critères financiers (représentant 75 % de la
rémunération variable annuelle) sont désormais soumis aux
principes suivants :
introduction d’une linéarité dans l’échelle de réalisation
– et dans l’échelle d’acquisition correspondante –
attachée à plusieurs critères, tout en maintenant
lexclusion de tout paiement en cas de sous-performance ;
Aucun paiement ne peut avoir lieu si le RBE Groupe est
inférieur au bas de cette guidance. Si le RBE Groupe
atteint le bas de la guidance, ce critère est atteint à
90 %, alors que s’il excède 102 % du haut de la guidance,
ce critère est atteint à 100 %. Entre le bas de la guidance
et cette surperformance par rapport au haut de la
guidance, le niveau dacquisition est fixé par interpolation
linéaire.
afin d’en assurer l’exigence, les objectifs financiers non
relatifs à atteindre sont désormais fixés au niveau de la
guidance publiée pour 2025, du budget annuel 2025
communiqué au Conseil de Surveillance le 13 mars 2025
(et communiqué au marché a posteriori dans le
Document d’enregistrement universel 2025) ou en
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RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
4. et 5.Critères fondés sur les capacités sécurisées et sur
7. Critère relatif au climat
les capacités en opération de Rubis Photosol
Comme dans la politique au titre de 2024, ce critère
s’apprécie à travers la diminution du volume des
émissions de CO2e scopes 1 et 2 rapporté au RBE par
rapport à l’année précédente. Ce critère permet d’évaluer
l’intensité carbone des opérations.
Le développement des capacités sécurisées (projets
pour lesquels les permis de construire, les raccordements
et les tarifs sont définitivement arrêtés) et celui des
capacités en opération (projets déjà en exploitation)
reflètent la capacité des équipes de Rubis Photosol à
créer de la valeur. Les objectifs attachés à ces deux
critères pour 2025 ont été fixés au regard des résultats
atteints au 31 décembre 2024 (i.e., 1,1 GWc de portefeuille
sécurisé et 523 MWc de portefeuille en opération) et en
cohérence avec les ambitions communiquées au marché
par Rubis Photosol pour 2027(i.e., au-delà de 2,5 GWc de
portefeuille sécurisé à échéance 2027).
Le Conseil de Surveillance, lors de sa séance du 13 mars
2025, sur recommandation du Comité Rémunérations
Nominations et Gouvernance, a émis un avis favorable à
l’évolution de la rémunération variable annuelle de la
Gérance ainsi décrite.
L’appréciation du taux de réalisation de l’ensemble de ces
critères — intégralement quantitatifs — se fera à l’issue de
l’exercice 2025 et sera communiquée dans le Document
d’enregistrement universel 2025.
Deux critères RSE (représentant 25 % de la rémunération
variable annuelle) reflétant des enjeux importants pour le
Groupe et dont la nature, le poids et les objectifs sont
maintenus :
La politique ne prévoit pas la possibilité de demander la
restitution d’une rémunération variable qui aurait été versée.
Enfin, la politique exclut la possibilité pour les associés
commandités de déroger, au sens de l’article L. 22-10-76-III
du Code de commerce, à son application. Les associés
commandités ne disposent, par conséquent, d’aucun
pouvoir discrétionnaire leur permettant de déroger à
l’application de la politique de rémunération de la Gérance.
6. Critère relatif à la sécurité au travail
Ce critère se fonde sur les taux de fréquence des
accidents du travail avec arrêt supérieur à un jour par
million d’heures travaillées (hors accidents de trajet).
L’objectif à atteindre est renforcé par rapport aux
exercices précédents puisqu’une réduction notable des
taux de fréquence est désormais nécessaire (alors que
le taux atteint en 2024 était de 6, l’objectif fixé est
désormais de 5,5). Ce critère ne peut, en tout état de
cause, être rempli qu’en l’absence de décès d’un
collaborateur et continue à être apprécié au niveau du
Groupe.
5
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RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
CRITÈRES DE PERFORMANCE PROPOSÉS POUR LA RÉMUNÉRATION VARIABLE APPLICABLE
À M. GILLES GOBIN, SORGEMA, AGENA ET GR PARTENAIRES EN QUALITÉ DE GÉRANTS AU TITRE DE
LEXERCICE 2025
CRITÈRES FINANCIERS (75 %)
Taux de réalisation
Pondération
Supérieure à + 2 points de pourcentage = 100 %
Entre 0 % (i.e., à la performance du SBF 120) et + 2 points
de pourcentage = 50 %
Performance globale relative du titre Rubis
25 %
par rapport à son indice de référence (SBF 120) (1)
Inférieure à 0 % (i.e., sous la performance du SBF 120) = 0 %
Bénéfice par action dilué
Budget bénéfice par action 2025 = 100 %
< Budget bénéfice par action 2025 = 0 %
20 %
20 %
par rapport au budget 2025 (2)
Supérieur à 102 % du haut de la guidance = 100 %
En bas de la guidance = 90 %
Sous le bas de la guidance = 0 %
Niveau d’acquisition par interpolation linéaire entre 90 %
et 100 %
Résultat brut dexploitation
en ligne avec la guidance 2025 (3)
1 450 MWc en 2025 = 100 %
= 1 350 MWc = 25 %
< 1 350 MWc = 0 %
Niveau d’acquisition par interpolation linéaire entre 25 %
et 100 %
Capacités sécurisées de Rubis Photosol
5 %
5 %
720 MWc en 2025 = 100 %
= 650 MWc = 25 %
< 650 MWc = 0 %
Capacités en opération de Rubis Photosol
Niveau d’acquisition par interpolation linéaire entre 25 %
et 100 %
Critères RSE (25 %)
Sécurité au travail : taux de fréquence des accidents
du travail avec arrêt > 1 jour (hors accidents de trajet) (4)
en 2025 au sein du Groupe inférieur à 5,5 ; en cas
de décès d’un collaborateur, le critère est, en tout état
de cause, considéré comme non réalisé
Taux 2025 < 5,5 = 100 %
Taux 2025 5,5 = 0 %
et
10 %
15 %
Décès d’un collaborateur = 0 %
Climat : émissions de CO2e scopes 1 et 2 du Groupe
Ratio 2025 < ratio 2024 = 100 %
Ratio 2025 ratio 2024 = 0 %
en 2025 en baisse par rapport à celles de 2024 (5)
(1) La performance globale relative correspond à la variation annuelle du cours augmentée du dividende et des droits détachés.
(2) Le bénéfice par action prévu dans le budget 2025 sera communiqué dans le Document d’enregistrement universel 2025 afin de permettre a posteriori une
appréciation de son niveau d’atteinte. Il a par ailleurs été communiqué au Conseil de Surveillance qui s’est tenu le 13 mars 2025.
(3) La guidance 2025 de RBE, publiée le 13 mars 2025, est fixée entre 710 millions et 760 millions d’euros (en supposant que l’impact de l’hyperinflation de l’IAS 29
– hyperinflation reste inchangée par rapport à 2024).
(4) Calcul du taux : nombre d’accidents avec arrêt supérieur à 1 jour (hors accidents de trajet) par million d’heures travaillées. À noter que les trajets effectués
pour les besoins de l’activité du collaborateur pendant son temps de travail restent inclus dans la comptabilisation des accidents du travail (itinérants,
chauffeurs, etc.). À titre de référence, ce taux était de 6 en 2024.
(5) Le scope 1 correspond aux émissions directes de nos activités et le scope 2 correspond aux émissions indirectes associées à la production d’électricité, de
chaleur ou de vapeur achetée pour nos activités. Sont exclues les émissions du scope 3 qui sont toutes les autres émissions indirectes (fournisseurs, utilisation
des produits finis vendus, etc.). Calcul du ratio : volume des émissions scopes 1 et 2 rapporté au RBE. Le volume des émissions de CO2e scopes 1 et 2 du
Groupe rapportées au RBE permet d’évaluer l’intensité carbone des opérations. En ligne avec les exigences de la CSRD, les émissions des entités non détenues
à 100 % mais contrôlées sont désormais intégrées à 100 %. À titre de référence, ce taux était de 0,391 en 2024.
RÉMUNÉRATION VARIABLE PLURIANNUELLE
AVANTAGES DE TOUTE NATURE
Aucune rémunération variable pluriannuelle n’est prévue
dans la présente politique de rémunération.
La présente politique de rémunération prévoit pour seul
avantage en nature un véhicule de fonction.
RÉMUNÉRATION EXCEPTIONNELLE
RÉGIME DE RETRAITE SUPPLÉMENTAIRE
Aucune rémunération exceptionnelle n’est prévue dans la
présente politique de rémunération.
La présente politique ne prévoit pas le bénéfice d’un régime
de retraite supplémentaire.
ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION, INDEMNITÉS
OU AVANTAGES LIÉS À LA PRISE DE MANDAT
ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION, INDEMNITÉS
OU AVANTAGES À LISSUE DU MANDAT SOCIAL
Aucune rémunération, aucune indemnité et aucun avantage
liés à une prise de mandat social nest prévu dans la présente
politique de rémunération.
Aucune rémunération, aucune indemnité et aucun avantage
à l’issue du mandat social n’est prévu dans la présente
politique de rémunération. Ainsi, les Gérants ne bénéficient
pas d’indemnité de départ ou de contrepartie à un
engagement de non-concurrence.
296
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
Bergeron et Marc Jacquot avec ceux des actionnaires, de
répondre aux attentes exprimées par ces derniers et de
s’aligner avec les pratiques du marché.
Politique de rémunération
deMM.Jean-Christian Bergeron et
Les associés commandités ont, par ailleurs, jugé pertinent
de positionner le package total de rémunération, composé
d’une rémunération fixe, d’une opportunité maximale de
rémunération variable annuelle, ainsi que d’une attribution
annuelle d’actions soumises à conditions de performance,
entre le premier quartile et la médiane de l’échantillon des
sociétés analysées.
Marc Jacquot en qualité deGérants
Dans le cadre du processus de succession à terme de MM.
Gilles Gobin et Jacques Riou, fondateurs de la Société
ayant annoncé leur intention de quitter leurs fonctions au
sein du Collège de la Gérance à l’issue de lAssemblée
Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice
2026 et qui se tiendra en 2027, les associés commandités
ont annoncé le 13 mars 2025 la nomination, sous réserve de
l’agrément de lAssemblée Générale du 12 juin 2025, de MM.
Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot comme Gérants
non associés commandités à compter du 1er octobre 2025
et pour une durée indéterminée. Ces propositions de
nomination au sein du Collège de la Gérance ont reçu le
soutien unanime du Conseil de Surveillance.
Ce positionnement tient également compte du fait que
l’entrée en fonction des deux nouveaux Gérants à compter
du 1er octobre 2025 s’inscrit dans le cadre de la mise en
place d’une succession ordonnée en prévision du départ du
Collège de la Gérance de MM. Gilles Gobin et de Jacques
Riou à l’issue de lAssemblée Générale 2026.
Enfin, dans la mesure où la nomination de MM. Jean-
Christian Bergeron, Directeur Général de Rubis Énergie, et
Marc Jacquot, Directeur Financier Groupe, en qualité de
Gérants serait de nature à offrir une complémentarité de
compétences et dexpériences opérationnelles et financières
en cohérence avec les besoins du secteur d’activité et de la
cotation boursière de Rubis, les associés commandités ont
pris en compte l’expérience professionnelle de chacun et
l’évolution de leurs responsabilités au sein du Groupe.
Une politique de rémunération distincte a en conséquence
été établie par les associés commandités pour définir, en
cohérence avec la politique de rémunération applicable aux
Gérants actuellement en place, les éléments de
rémunération propres à MM. Jean-Christian Bergeron et
Marc Jacquot au titre de l’exercice 2025.
5
Comme détaillé à la section précédente, la politique de
rémunération au titre de l’exercice 2025 des Gérants
actuellement en place tient compte des attentes exprimées
par les actionnaires et des recommandations du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance et du Comité
dAudit et RSE. Sur recommandation du Comité, le Conseil
de Surveillance a émis un avis favorable à la politique de
rémunération applicable à MM. Jean-Christian Bergeron et
Marc Jacquot en qualité de Gérants au titre de l’exercice
2025.
Positionnement par rapport au panel de comparaison
15
3e quartile
3,73
2,81
4,140
2,414
10
Médiane
Les associés commandités se sont réunis à l’issue du
Conseil de Surveillance pour valider, après avoir pris
connaissance de cet avis favorable et en tenant compte
des projets de résolutions proposés à lAssemblée Générale
2025, la politique de rémunération applicable à MM. Jean-
Christian Bergeron et Marc Jacquot en qualité de Gérants
au titre de l’exercice 2025.
5
}
1er quartile
2,33
1,155
0
Principes de détermination de la rémunération :
Capitalisation
boursière
Rémunération fixe +
rémunération variable
maximale
Afin de définir la politique de rémunération de MM. Jean-
Christian Bergeron et Marc Jacquot, les associés
commandités ont mené, avec l’aide d’un cabinet spécialisé,
une étude comparative des pratiques de marché sur la base
d’un échantillon de sociétés défini selon leur capitalisation
boursière (SA et SE cotées sur le SBF 120 avec une
capitalisation boursière proche de celle de la Société et
comprise entre 2 et 4,5 milliards d’euros) et leur forme
sociale (SCA cotées, sans considération de leur
capitalisation boursière). Léchantillon est ainsi composé de
29 sociétés au sein desquelles la capitalisation boursière de
Rubis SCA se positionne entre le premier quartile et la
médiane. Le périmètre du panel de comparaison a été établi
en tenant compte de l’indice et du marché de référence de
Rubis SCA en l’absence d’un panel de pairs sectoriels cotés
suffisamment représentatif.
(en milliards d'euros)
(court terme et long terme*)
(en millions d'euros)
}
Positionnement de Rubis en
termes de capitalisation boursière
Positionnement du package
des nouveaux Gérants
*
Valorisation des actions de performance à l'attribution
À titre liminaire, il est précisé que :
MM. Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot ont
annoncé leur intention de mettre fin aux contrats de
travail qui les lient respectivement à Rubis Énergie et
Rubis SCA afin de se conformer aux recommandations
du Code Afep-Medef ;
les éléments de rémunération de MM. Jean-Christian
Bergeron et Marc Jacquot décrits ci-après constituent
la seule et unique rémunération qui leur sera octroyée au
titre de leur mandat de Gérants de la Société, ainsi que
de toute autre fonction ou mandat qu’ils pourraient être
amenés à exercer au profit du groupe Rubis.
Les associés commandités ont ainsi notamment décidé de
proposer la mise en place d’une rémunération pluriannuelle
en titres afin d’inciter la création de valeur à long terme,
d’assurer l’alignement des intérêts de MM. Jean-Christian
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RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
Enfin, la politique exclut la possibilité pour les associés
commandités de déroger, au sens de l’article L. 22-10-76-III
du Code de commerce, à son application. Les associés
commandités ne disposent, par conséquent, d’aucun
pouvoir discrétionnaire leur permettant de déroger à
l’application de la politique de rémunération de la Gérance
au titre de l’exercice 2025.
intégrer l’étendue des nouvelles responsabilités que
M. Jean-Christian Bergeron et M. Marc Jacquot seront
amenés à assumer en leur qualité de Gérants non
associés commandités, tout en prenant en considération
le niveau de leurs rémunérations actuelles.
RÉMUNÉRATION VARIABLE
La rémunération variable de MM. Jean-Christian Bergeron
et Marc Jacquot comprend (i) une part variable annuelle et
(ii) une part variable pluriannuelle, toutes deux soumises à
conditions de performance, afin d’assurer un alignement de
leur rémunération avec les performances de la Société et
donc avec l’intérêt des actionnaires.
RÉMUNÉRATION FIXE
En 2025, la rémunération fixe annuelle de MM. Jean-
Christian Bergeron et Marc Jacquot est fixée respectivement
à 550 000 euros et 420 000 euros. Elle leur sera payée
prorata temporis à compter du 1er octobre 2025.
En ligne avec le résultat de l’étude comparative des
pratiques de marché précitée, ce niveau de rémunération
fixe annuelle est de nature à :
Afin de répondre aux attentes de ces derniers et en ligne
avec les pratiques du marché, la part variable court et long
terme peut, en théorie (i.e., en fonction du taux d’atteinte
des critères de performance), représenter jusqu’à 180 % de
leur rémunération fixe (soit un fixe et un variable maximal
représentant respectivement 36 % et 64 % du total).
refléter lexpérience professionnelle de chacun (34 années
pour M. Jean-Christian Bergeron et plus de 20 années
pour M. Marc Jacquot) ; et
Rémunération variable maximale 64 %
(soumise à conditions de performance) :
dont part long terme (pluriannuelle) 36 %
dont part court terme (annuelle) 28 %
Rémunération fixe annuelle 36 %
Comme détaillé dans la section précédente, les associés
commandités ont également tenu compte des
recommandations :
(i) Rémunération variable annuelle
La rémunération variable annuelle de M. Jean-Christian
Bergeron et celle de M. Marc Jacquot sont plafonnées à
80 % de la rémunération fixe annuelle brute de chacun. Ce
plafond se situe sous la moyenne des plafonds résultant de
l’étude comparative précitée afin d’accentuer la part
variable dans un package global modéré.
du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
qui, lors de sa réunion de mars 2025, a rééquilibré le poids
des trois critères financiers appréciés au niveau du
Groupe ( i.e., performance relative du titre, BPA dilué, RBE
Groupe) et supprimé la catégorie « critères opérationnels »
(le Comité estimant que ceux-ci pouvaient se rattacher
à la catégorie « critères financiers »).
Aucun plancher n’est défini.
Cette rémunération variable annuelle est soumise à des
critères de performance identiques à ceux applicables à la
rémunération variable annuelle des Gérants actuellement
en place pour 2025, c’est-à-dire à des critères annuels
(constitués d’indicateurs objectifs et quantitatifs
permettant d’en mesurer l’atteinte à l’issue de l’exercice
considéré) alignés sur la stratégie de la Société.
du Comité dAudit et RSE et du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance qui, lors de leurs réunions
d’avril 2025, ont renforcé l’exigence du critère fondé sur
la sécurité au travail par rapport aux exercices
précédents.
L’explication du choix par les associés commandités de la
nature des critères de performance, de leur pondération et
de l’échelle d’acquisition pour 2025 (présentés dans le
tableau ci-dessous) est détaillée dans la section précédente
(pages 294 et 295).
298
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
CRITÈRES DE PERFORMANCE PROPOSÉS POUR LA RÉMUNÉRATION VARIABLE APPLICABLE
À MM. JEAN-CHRISTIAN BERGERON ET MARC JACQUOT AU TITRE DE LEXERCICE 2025
CRITÈRES FINANCIERS (75 %)
Taux de réalisation
Pondération
Supérieure à + 2 points de pourcentage = 100 %
Entre 0 % (i.e., à la performance du SBF 120) et + 2 points de
pourcentage = 50 %
Performance globale relative du titre Rubis
25 %
par rapport à son indice de référence (SBF 120) (1)
Inférieure à 0 % (i.e., sous la performance du SBF 120) = 0 %
Bénéfice par action dilué
Budget bénéfice par action 2025 = 100 %
< Budget bénéfice par action 2025 = 0 %
20 %
20 %
par rapport au budget 2025 (2)
Supérieur à 102 % du haut de la guidance = 100 %
En bas de la guidance = 90 %
Sous le bas de la guidance = 0 %
Niveau d’acquisition par interpolation linéaire entre 90 %
et 100 %
Résultat brut dexploitation
en ligne avec la guidance 2025 (3)
1 450 MWc en 2025 = 100 %
= 1 350 MWc = 25 %
< 1 350 MWc = 0 %
Niveau d’acquisition par interpolation linéaire entre 25 %
et 100 %
Capacités sécurisées de Rubis Photosol
5 %
5 %
720 MWc en 2025 = 100 %
= 650 MWc = 25 %
< 650 MWc = 0 %
5
Capacités en opération de Rubis Photosol
Niveau d’acquisition par interpolation linéaire entre 25 %
et 100 %
CRITÈRES RSE (25 %)
Sécurité au travail : taux de fréquence des accidents
du travail avec arrêt > 1 jour (hors accidents de trajet)(4)
en 2025 au sein du Groupe inférieur à 5,5 ; en cas de
décès d’un collaborateur, le critère est, en tout état de
cause, considéré comme non réalisé
Taux 2025 < 5,5 = 100 %
Taux 2025 5,5 = 0 %
et
10 %
15 %
Décès d’un collaborateur = 0 %
Climat : émissions de CO2e scopes 1 et 2 du Groupe en
Ratio 2025 < ratio 2024 = 100 %
Ratio 2025 ratio 2024 = 0 %
2025 en baisse par rapport à celles de 2024 (5)
(1) La performance globale relative correspond à la variation annuelle du cours augmentée du dividende et des droits détachés.
(2) Le bénéfice par action prévu dans le budget 2025 sera communiqué dans le Document d’enregistrement universel 2025 afin de permettre a posteriori une
appréciation de son niveau d’atteinte. Il a par ailleurs été communiqué au Conseil de Surveillance qui s’est tenu le 13 mars 2025.
(3) La guidance 2025 de RBE, publiée le 13 mars 2025, est fixée entre 710 millions et 760 millions d’euros (en supposant que l’impact de l’hyperinflation de l’IAS 29
– hyperinflation reste inchangée par rapport à 2024).
(4) Calcul du taux : nombre d’accidents avec arrêt supérieur à 1 jour (hors accidents de trajet) par million d’heures travaillées. À noter que les trajets effectués pour
les besoins de l’activité du collaborateur pendant son temps de travail restent inclus dans la comptabilisation des accidents du travail (itinérants, chauffeurs,
etc.). À titre de référence, ce taux était de 6 en 2024.
(5) Le scope 1 correspond aux émissions directes de nos activités et le scope 2 correspond aux émissions indirectes associées à la production d’électricité, de
chaleur ou de vapeur achetée pour nos activités. Sont exclues les émissions du scope 3 qui sont toutes les autres émissions indirectes (fournisseurs, utilisation
des produits finis vendus, etc.). Calcul du ratio : volume des émissions scopes 1 et 2 rapporté au RBE. Le volume des émissions de CO2e scopes 1 et 2 du
Groupe rapportées au RBE permet d’évaluer l’intensité carbone des opérations. En ligne avec les exigences de la CSRD, les émissions des entités non détenues
à 100 % mais contrôlées sont désormais intégrées à 100 %. À titre de référence, ce taux était de 0,391 en 2024.
Les montants de la rémunération variable annuelle de M.
Jean-Christian Bergeron et de celle de M. Marc Jacquot au
titre de 2025 seront établis prorata temporis (i.e., à compter
du 1er octobre 2025) au cours du premier trimestre 2026 et
versés, sous réserve du vote favorable par lAssemblée
Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice
2025, qui se tiendra en 2026, de la résolution relative à la
rémunération versée ou attribuée à chacun d’entre eux au
titre l’exercice 2025, à l’issue de celle-ci.
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299
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
attribuées à MM. Jean-Christian Bergeron ou à Marc
(ii) Rémunération variable pluriannuelle
Jacquot serait réduit. Ainsi, sur le nombre total d’actions de
performance qui auraient été attribuées à chacun dans le
cadre d’un plan, ne pourrait être conservé qu’un nombre
d’actions de performance en cours d’acquisition fixé au
prorata de la durée de la présence du Gérant pendant la
période d’acquisition des actions de performance.
Le montant total attribué au titre de la rémunération
variable pluriannuelle en valeur IFRS est plafonné à 100 %
de la rémunération fixe annuelle de M. Jean-Christian
Bergeron et de celle de M. Marc Jacquot. Ce plafond se situe
sous la moyenne des plafonds résultant de l’étude
comparative précitée afin de maintenir un montant global
maximal modéré incluant une part de rémunération long
terme significative. Cette rémunération variable
pluriannuelle prend la forme d’attributions gratuites
d’actions de performance.
Cette réduction prorata temporis du nombre d’actions de
performance en cours dacquisition sappliquerait également
si le bénéficiaire faisait valoir ses droits à la retraite.
En tout état de cause, les Gérants non commandités
resteraient soumis à toutes les dispositions des plans et
plus particulièrement à celles relatives à la durée des
périodes d’acquisition (et donc d’appréciation de la
réalisation des conditions de performance).
L’acquisition des actions de performance par ces derniers
est soumise à :
une condition de présence au sein du groupe Rubis
jusqu’à la date d’acquisition des actions de performance,
sous réserve de certaines exceptions prévues par le
règlement du plan (décès ou invalidité correspondant au
classement dans la deuxième ou la troisième des
catégories prévues à l’article L. 341-4 du Code de la
sécurité sociale) ; et
La démission ou la révocation pour faute entraînerait une
caducité totale des attributions d’actions de performance
en cours d’acquisition.
RÉMUNÉRATION EXCEPTIONNELLE
Aucune rémunération exceptionnelle n’est prévue dans la
politique de rémunération de MM. Jean-Christian Bergeron
et Marc Jacquot.
des conditions de performance exigeantes, de nature
financière et de nature extra-financière, appréciées à
l’issue d’une période d’acquisition d’une durée minimale
de trois années. Les conditions de performance
attachées aux plans passés sont décrites au chapitre 6,
section 6.5.3. Par ailleurs, la Brochure de convocation à
lAssemblée Générale 2025 décrit la structure des
conditions de performance d’un plan qui pourrait être mis
en œuvre si la résolution autorisant l’attribution gratuite
dactions de performance était préalablement approuvée
par les actionnaires.
ELÉMENTS DE RÉMUNÉRATION, INDEMNITÉS
OU AVANTAGES LIÉS À LA PRISE DE MANDAT
Aucun élément de rémunération, indemnités ou avantages
liés à la prise de mandat n’est prévu dans la politique de
rémunération de MM. Jean-Christian Bergeron et Marc
Jacquot.
AVANTAGES DE TOUTE NATURE
Dans le cadre de la mise en place d’une composante long
terme de la rémunération variable de MM. Jean-Christian
Bergeron et Marc Jacquot, les associés commandités ont
souhaité répondre aux attentes des actionnaires et aligner
la politique avec les pratiques du marché. Ainsi, MM. Jean-
Christian Bergeron et Marc Jacquot devront conserver sous
forme nominative et jusqu’à l’issue de leur mandat au moins
25 % des actions de performance acquises (obligation
cessant dès lors que le montant en valeur IFRS du total des
actions détenues sous forme nominative par chacun aura
atteint 100 % de sa rémunération fixe annuelle).
La politique de rémunération de MM. Jean-Christian
Bergeron et Marc Jacquot en qualité de nouveaux Gérants
prévoit comme avantages en nature :
véhicule de fonction ;
assurance perte d’emploi du dirigeant souscrite auprès
de lAssociation pour la garantie sociale des chefs et
dirigeants d’entreprise (couverture GSC) ;
PEE (mais sans l’abondement offert aux autres
collaborateurs) ;
Il est précisé que, afin de se conformer aux recommandations
du Code Afep-Medef, MM. Jean-Christian Bergeron et Marc
Jacquot ont pris l’engagement de ne pas recourir à des
opérations de couverture sur les actions de la Société (y
compris sur les actions de performances attribuées), ainsi
que sur tous les instruments financiers qui y sont liés.
régimes complémentaires prévoyance et frais de santé.
Il est précisé que MM. Jean-Christian Bergeron et Marc
Jacquot ne bénéficieront plus d’accord d’intéressement et/
ou de participation existant au sein du Groupe à compter
de leur prise de fonction, soit le 1er octobre 2025.
RÉGIME DE RETRAITE SUPPLÉMENTAIRE
Sort des actions de performance en cours
dacquisition au moment du départ de MM. Jean-
Christian Bergeron et Marc Jacquot
En cas de départ contraint (i.e., révocation (hors faute grave
ou faute lourde)) avant la fin de la période d’acquisition des
actions de performance, le nombre dactions de performance
Il n’est pas mis en place de régime de retraite spécifique
pour MM. Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot en
qualité de nouveaux Gérants. Ils continueront à bénéficier,
comme les autres collaborateurs de la Société, d’un plan
d’épargne retraite obligatoire (PERO).
300
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
Le montant maximal de l’indemnité de départ est plafonné
à 12 mois de la rémunération annuelle, fixe et variable
annuelle effectivement versée, perçue au cours des 12 mois
précédant la date de cessation des fonctions de Gérant de
M. Jean-Christian Bergeron ou de M. Marc Jacquot.
ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION, INDEMNITÉS
OU AVANTAGES À LISSUE DU MANDAT SOCIAL
En leur qualité de nouveaux Gérants, MM. Jean-Christian
Bergeron et Marc Jacquot peuvent bénéficier, sous
certaines conditions, d’une indemnité en cas de départ
contraint et/ou d’une indemnité relative à un engagement
de non-concurrence.
En cas de départ contraint au cours de la première année
de mandat, soit entre le 1er octobre 2025 et le 30 septembre
2026 : l’indemnité de départ est conditionnée au taux global
de réalisation des critères de performance attachés à la
rémunération variable annuelle 2025 de M. Jean-Christian
Bergeron ou de M. Marc Jacquot. Son montant est calculé
prorata temporis (en fonction de la durée du mandat) et est
modulé comme suit :
Indemnité en cas de départ contraint
Les associés commandités ont décidé d’octroyer à MM.
Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot, dont les mandats
seraient à durée indéterminée, la possibilité de bénéficier,
sous certaines conditions, d’une indemnité de départ.
si le taux global de réalisation des critères de performance
au titre de 2025 est inférieur à 80 % : aucune indemnité
de départ n’est versée ;
Cette indemnité est conditionnée à un départ contraint (i.e.,
révocation (hors faute grave ou faute lourde)). Elle est donc
exclue en cas de départ volontaire et lorsque le bénéficiaire
peut faire valoir ses droits à la retraite à brève échéance ou
change de fonctions (mandataire social ou salarié) au sein
du groupe Rubis.
si le taux global de réalisation des critères de performance
au titre de 2025 est compris entre 80 % et 100 % : le
montant de l’indemnité de départ varie linéairement entre
80 % et 100 % de son montant maximal.
En cas de départ contraint après au moins deux années
de mandat : l’indemnité de départ est conditionnée à la
moyenne des taux globaux de réalisation des critères de
performance attachés à la rémunération variable annuelle
des deux exercices clos précédant la date de cessation des
fonctions de M. Jean-Christian Bergeron ou de M. Marc
Jacquot. Son montant est modulé comme suit :
5
Le montant maximal de l’indemnité de départ est plafonné
à six mois de leur rémunération annuelle, rémunération fixe
et variable annuelle maximale, au titre du mandat de M.
Jean-Christian Bergeron ou de M. Marc Jacquot.
En outre, le versement de l’indemnité de départ sera
subordonné à la constatation préalable de la réalisation des
conditions de performance, appréciée lors de la cessation
des fonctions de Gérant, dûment justifiée et communiquée
aux actionnaires. Le montant de l’indemnité de départ sera
versé dans les 30 jours suivant la date de la décision
constatant la réalisation des conditions de performance
auxquelles le versement est conditionné.
si la moyenne des taux globaux de réalisation des critères
de performance est inférieure à 80 % : aucune indemnité
de départ n’est versée ;
si la moyenne des taux globaux de réalisation des critères
de performance est comprise entre 80 % et 100 % : le
montant de l’indemnité de départ varie linéairement entre
80 % et 100 % de son montant maximal.
En tout état de cause et conformément aux
recommandations du Code Afep-Medef, le cumul de
l’indemnité de départ et d’une indemnité relative à un
engagement de non-concurrence ne doit pas excéder deux
fois la rémunération annuelle (fixe et variable annuelle
effectivement versée) perçue au cours des 12 mois
précédant la date de cessation des fonctions.
Le montant maximal de l’indemnité de départ est plafonné
à 24 mois de la rémunération annuelle, fixe et variable
annuelle effectivement versée, perçue au cours des 12 mois
précédant la date de cessation des fonctions de M. Jean-
Christian Bergeron ou de M. Marc Jacquot.
En cas de départ contraint au cours de la deuxième année
de mandat, soit entre le 1er octobre 2026 et le 30 septembre
2027: l’indemnité de départ est conditionnée au taux global
de réalisation des critères de performance attachés à la
rémunération variable annuelle 2026 de M. Jean-Christian
Bergeron ou de M. Marc Jacquot. Son montant est modulé
comme suit :
Indemnité relative à un engagement
denon-concurrence
Afin de protéger les intérêts de la Société et du Groupe et
compte tenu des informations sensibles auxquelles MM.
Jean-Christian Bergeron et Marc Jacquot auront accès,
chacun sera soumis à une obligation de non-concurrence
d’une durée de 24 mois à compter de la date de cessation
de ses fonctions de Gérant.
si le taux global de réalisation des critères de performance
au titre de 2026 est inférieur à 80 % : aucune indemnité
de départ n’est versée ;
En contrepartie, chacun pourra percevoir une indemnité de
non-concurrence d’un montant mensuel égal à 50 % d’un
douzième de sa rémunération annuelle (fixe et variable
annuelle effectivement versée) perçue au cours des
12 derniers mois précédant la date de cessation des
fonctions.
si le taux global de réalisation des critères de performance
au titre de 2026 est compris entre 80 % et 100 % : le
montant de l’indemnité de départ varie linéairement entre
80 % et 100 % de son montant maximal.
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
Les associés commandités disposeront de la faculté de
renoncer, totalement ou partiellement, à sa mise en œuvre.
En tout état de cause et conformément aux
recommandations du Code Afep-Medef, le cumul de
l’indemnité relative à un engagement de non-concurrence
et d’une indemnité de départ ne doit pas excéder deux fois
la rémunération annuelle (fixe et variable annuelle
effectivement versée) perçue au cours des 12 mois
précédant la date de cessation des fonctions.
Cette indemnité de non-concurrence est exclue lorsque le
bénéficiaire peut faire valoir ses droits à la retraite à brève
échéance ou a au moins 65 ans au moment de son départ.
Les territoires sur lesquels portent cet engagement sont la
France et les pays au sein desquels les filiales de la Société
sont immatriculées ou opèrent. Les activités couvertes par
cet engagement de non-concurrence sont (i) l’importation,
l’exportation, la transformation, le négoce, la distribution, en
gros ou en détail, de tous produits et sous-produits
provenant du pétrole et (ii) la production et la distribution
d’énergie électrique à partir d’énergies renouvelables.
Dans l’hypothèse où le montant de l’indemnité de départ et
celui de l’indemnité de non-concurrence viendraient à
dépasser ce plafond de deux fois la rémunération brute
annuelle, la somme effectivement versée sera en priorité
versée à titre d’indemnité de non-concurrence, le solde
étant versé à titre d’indemnité de départ après réduction
permettant le strict respect du plafond de deux fois la
rémunération brute annuelle.
Le montant versé au titre de l’indemnité relative à un
engagement de non-concurrence sera communiqué aux
actionnaires.
302
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.3 Politique de rémunération du Conseil de Surveillance
au titre de l’exercice 2025
La rémunération des membres du Conseil de Surveillance
se compose d’une part fixe (40 %) et d’une part variable
prépondérante liée à leur assiduité aux réunions (60 %). Une
part est, par ailleurs, attachée aux Présidences du Conseil
de Surveillance et des Comités. Aucun autre élément de
rémunération n’est versé ou attribué aux membres du
Conseil de Surveillance.
Ainsi, sous réserve de lapprobation par lAssemblée Générale
2025 de cette nouvelle enveloppe annuelle, la politique de
rémunération de ses membres fixée par le Conseil de
Surveillance du 13 mars 2025, sur proposition du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance, serait, au
titre de l’exercice 2025, la suivante :
rémunération annuelle pour un membre du Conseil de
Surveillance : 35 000 euros (dont 60 % de part variable) ;
Tout membre nouvellement nommé lors de lAssemblée
Générale perçoit, l’année de sa nomination, 50 % du
montant de la part fixe annuelle et une part variable
calculée en fonction du nombre de séances auxquelles il a
effectivement participé.
rémunération annuelle pour un membre du Comité dAudit
et RSE : 13 750 euros (dont 60 % de part variable) ;
rémunération annuelle pour un membre du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance :
11 250 euros (dont 60 % de part variable) ;
Selon le règlement intérieur du Conseil, chaque membre doit
réinvestir en titres Rubis la moitié de la rémunération perçue
jusqu’à une détention minimale de 250 actions par membre,
exception faite des membres qui représentent une société
déjà actionnaire.
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance :
25 000 euros ;
5
part attachée à la Présidence du Comité dAudit et RSE :
10 000 euros ;
Lenveloppe annuelle destinée à la rémunération des membres
du Conseil de Surveillance est fixée par les actionnaires en
Assemblée Générale. Conformément à la 17e résolution
adoptée par lAssemblée Générale du 11 juin 2024, elle est
de 330 000 euros. Cette enveloppe annuelle ne permettant
plus de rémunérer, conformément à la politique de
rémunération approuvée par les actionnaires en 2024, le
Conseil de Surveillance dans sa composition actuelle
(12 membres depuis lAssemblée Générale 2024 et non plus
10 membres comme précédemment), il est proposé à
lAssemblée Générale 2025 de porter ce montant à
551 750 euros (soit une augmentation de 67 % depuis
lAssemblée Générale 2024). Le montant de cette
augmentation a été fixé à la lumière d’une étude comparative
des pratiques de marché (établie sur la base d’un échantillon
de 29 sociétés, SA ou SE cotées sur le SBF 120 avec une
capitalisation boursière proche de celle de la Société
(comprise entre 2 et 4,5 milliards d’euros) et SCA cotées) et
d’une analyse fournies par un cabinet spécialisé à la
demande du Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance.
part attachée à la Présidence du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance : 8 000 euros.
Si cette nouvelle enveloppe annuelle n’était pas approuvée
par lAssemblée Générale 2025, lenveloppe annuelle actuelle
resterait en vigueur et la politique de rémunération adoptée
par lAssemblée Générale du 11 juin 2024 continuerait à
s’appliquer comme suit :
rémunération annuelle pour un membre du Conseil de
Surveillance : 20 000 euros (dont 60 % de part variable) ;
rémunération annuelle pour un membre du Comité dAudit
et RSE (précédemment Comité des Comptes et des
Risques) : 12 000 euros (dont 60 % de part variable) ;
rémunération annuelle pour un membre du Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance :
7000 euros (dont 60 % de part variable) ;
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance :
18 000 euros ;
part attachée à la Présidence du Comité dAudit et RSE
(précédemment Comité des Comptes et des Risques) :
10 000 euros ;
Outre l’accroissement de la taille du Conseil de Surveillance,
ont été pris en considération le renforcement des missions
du Conseil de Surveillance et des Comités (traduit par la
mise à jour des règlements intérieurs au second semestre
2024) et l’augmentation du nombre de réunions du Conseil
de Surveillance et des Comités constatée à nouveau
en 2024 (11 réunions en 2024 contre cinq réunions en 2023).
Le montant de l’enveloppe annuelle et les règles de
répartition entre les membres, tels que proposés à
lAssemblée Générale 2025, ont été fixés par le Conseil de
Surveillance (sur proposition du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance) de façon raisonnable et en
cohérence avec les résultats de l’étude comparative des
pratiques de marché.
part attachée à la Présidence du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance : 6 000 euros.
Par ailleurs, la Vice-Présidence et la Présidence d’honneur
du Conseil de Surveillance n’ouvrent, en aucun cas, droit à
une rémunération spécifique supplémentaire.
Le Conseil de Surveillance ne dispose d’aucun pouvoir
discrétionnaire lui permettant de déroger à l’application de
la politique de rémunération de ses membres.
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RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
5.4.4 Éléments de la rémunération versés au cours
ou attribués au titre de l’exercice 2024
aux mandataires sociaux
La présente section (i) présente les ratios d’équité ainsi que
la progression annuelle des rémunérations et des
performances de la Société et (ii) détaille les éléments des
rémunérations versés au cours ou attribués à chaque
mandataire social au titre de l’exercice 2024, c’est-à-dire :
(hors Gérance et Président(s) du Conseil de Surveillance) et
des filiales françaises dont elle a le contrôle exclusif au sens
de l’article L. 233-16, II du Code de commerce (soit, jusqu’à
l’exercice 2021, Rubis Énergie et ses filiales françaises en
contrôle exclusif puis, à partir de l’exercice 2022, Rubis
Énergie et Rubis Photosol ainsi que leurs filiales françaises
en contrôle exclusif).
aux Gérants : M. Gilles Gobin, la société Sorgema,
représentée par Mme Clarisse Gobin-Swiecznik et
M. Gilles Gobin, la société Agena, représentée par
M. Jacques Riou, et la société GR Partenaires. La
rémunération fixe et la rémunération variable annuelle
sont réparties librement entre les Gérants. Ainsi, M. Gilles
Gobin et la société Sorgema, représentée par
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik et M. Gilles Gobin,
perçoivent 70 % de la rémunération fixe et variable
annuelle, alors que la société Agena, représentée par
M. Jacques Riou, en perçoit les 30 % complémentaires.
La société GR Partenaires ne reçoit aucune rémunération ;
Afin d’être en mesure de communiquer l’information sur un
périmètre élargi, la Société a choisi d’établir ces ratios sur
la base des rémunérations et avantages de toute nature
versés ou attribués au cours de l’exercice considéré.
Les éléments pris en considération, tant pour M. Gilles
Gobin, Sorgema, Agena et GR Partenaires en qualité de
Gérants et le(s) Président(s) du Conseil de Surveillance que
pour les salariés, sont fixés par les lignes directrices de lAfep
et établis sur une base brute. Ils ne comprennent pas les
indemnités de départ et de non-concurrence ainsi que tout
régime de retraite supplémentaire. La politique de
rémunération de M. Gilles Gobin, Sorgema, Agena et GR
Partenaires en qualité de Gérants ne prévoit aucun élément
de rémunération variable pluriannuelle. Les salariés de la
Société et des filiales retenues dans le périmètre élargi
peuvent, au contraire, bénéficier de tels éléments.
au Président du Conseil de Surveillance ;
aux autres membres du Conseil de Surveillance.
Ratios d’équité
Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-9, I. 6°
et 7° du Code de commerce, la Société présente les ratios
d’équité permettant la comparaison de la rémunération de
la Gérance et du/des Président(s) du Conseil de Surveillance
avec les rémunérations moyenne et médiane des salariés
de la Société.
Aucun tableau concernant la société GR Partenaires n’est
présenté dans la mesure où elle ne reçoit aucune
rémunération au titre de son mandat de Gérante.
La Société considère que le résultat net part du Groupe et
le résultat brut d’exploitation consolidé du Groupe reflètent
la performance du Groupe.
En outre, conformément à la recommandation 27.2 du Code
Afep-Medef et aux lignes directrices publiées par lAfep en
février 2021, la Société présente des ratios d’équité
complémentaires, sur un périmètre élargi, permettant la
comparaison de la rémunération de la Gérance et du/des
Président(s) du Conseil de Surveillance avec la rémunération
moyenne et la rémunération médiane sur une base
équivalent temps plein des effectifs en France de la Société
Ces ratios, ainsi que l’évolution annuelle de ceux-ci, de la
rémunération de chaque Gérant et du Président du Conseil
de Surveillance, de la performance du Groupe et des
rémunérations moyenne et médiane équivalent temps plein
des salariés figurent dans les tableaux ci-dessous. Pour
établir ces tableaux, la Société s’est référée aux lignes
directrices de lAfep actualisées en février 2021.
PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ
2024
720 993
2023
797 853
2022
669 494
+ 25,8 %
262 896
- 10,1 %
2021
532 297
+ 5,3 %
292 569
+ 4,4 %
2020
505 587
- 3,5 %
280 333
- 9 %
RBE consolidé du Groupe (en milliers d’euros)
Évolution par rapport à l’exercice précédent
RNPG (en milliers d’euros)
- 9,6 %
342 293
- 3,2 %
+ 19,2 %
353 694
+ 34,5 %
Évolution par rapport à l’exercice précédent
304
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
RATIOS D’ÉQUITÉ – GÉRANCE
M. Gilles Gobin et Société Sorgema
(représentée par Mme Clarisse Gobin-Swiecznik
et M. Gilles Gobin) (Gérants)
2024
2023
2022
2021
2020
Évolution de la rémunération de la société Sorgema
et de M. Gilles Gobin
28,3 %*
6,4 %
0,0 %
+ 0,9 %
+ 1,0 %
Informations sur le périmètre deώlaώsociété
cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
+ 23,5 %
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
8,5
+ 4 %
8,2
+ 105 %
+ 12,4 %
4,0
- 61 %
10,3
+ 171 %
+ 5,4 %
3,8
- 5 %
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 5,6 %
+ 13,2 %
- 26,4 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
14,2
11,7
12,3
14,0
14,6
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
+ 21 %
- 5 %
- 12 %
- 4 %
+ 38 %
Informations complémentaires sur
leώpérimètre élargi
5
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
1,4 %
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
27,8
+ 27 %
+ 3,0 %
21,9
+ 37 %
- 0,1 %
16,0
- 30 %
+ 8,6 %
22,9
+ 23 %
- 6,8 %
18,6
- 10 %
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 16,0 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
32,3
25,9
24,3
26,4
24,4
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
+ 25 %
+ 7 %
- 8 %
+ 8 %
- 13 %
*
Cette évolution prend en compte la rémunération variable de Sorgema attribuée, au titre de l’exercice 2023, au cours de l’exercice 2024 (354 327 €) et versée
en début d’exercice 2025.
Société Agena (Gérante) et son Président
(M. Jacques Riou)
2024
2023
2022
2021
2020
Évolution de la rémunération de la société Agena et de
son Président (M. Jacques Riou)
19,5 %*
0 %
+ 4,2 %
+ 3,2 %
- 1,1 %
Informations sur le périmètre deώlaώsociété
cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
+ 23,5 %
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
4,7
- 4 %
4,9
+ 96 %
2,5
- 60 %
6,3
+ 174 %
+ 5,4 %
2,3
- 4 %
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 5,6 %
+ 12,4 %
+ 13,2 %
- 26,4 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
7,9
7
7,9
8,6
8,7
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
+ 13 %
- 11 %
- 8 %
- 1 %
+ 34 %
Informations complémentaires
surώleώpérimètre élargi
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
+ 1,4 %
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
15,5
+ 17 %
+ 3 %
13,2
+ 29 %
- 0,1 %
10,2
- 27 %
14,0
+ 25 %
- 6,8 %
11,2
- 12 %
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 8,6 %
+ 16,0 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
18
15,5
15,5
16,2
14,6
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
+ 16 %
0 %
- 4 %
+ 11 %
- 15 %
*
Cette évolution prend en compte la rémunération variable dAgena attribuée, au titre de l’exercice 2023, au cours de l’exercice 2024 (151 855 €) et versée en
début d’exercice 2025.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
305
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
RATIOS D’ÉQUITÉ – PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE (M. NILS CHRISTIAN BERGENE)
-
2024
2023
2022
2021
2020
-
Évolution de la rémunération du Président du Conseil
de Surveillance (M. Nils Christian Bergene à compter
du 27 juillet 2023 et M. Olivier Heckenroth jusqu’au
27 juillet 2023)
30,9 %
-
-
-
Informations sur le périmètre de la société
cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
+ 23,5 %
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
0,2
0 %
0,2
NA
-
-
-
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 5,6 %
+ 12,4 %
+ 13,2 %
+ 5,4 %
- 26,4 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
0,4
0,3
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
+ 33 %
NA
-
-
-
Informations complémentaires sur
leώpérimètre élargi
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
1,4 %
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
0,8
+ 33 %
+ 3 %
0,6
NA
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
- 0,1 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
0,9
0,7
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
+ 29 %
NA
-
-
-
RATIOS D’ÉQUITÉ – PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE JUSQU’AU 27 JUILLET 2023
(M. OLIVIER HECKENROTH)
2024
2023
2022
2021
2020
Évolution de la rémunération du Président du Conseil
de Surveillance jusqu’au 27 juillet 2023 (M. Olivier
Heckenroth)
NA
- 18,1 %
0,0 %
+ 16,9 %
0,0 %
Informations sur le périmètre de la société
cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
+ 23,5 %
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
-
-
0,2
+ 100 %
+ 12,4 %
0,1
- 67 %
0,3
+ 200 %
+ 54 %
0,1
0 %
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 5,6 %
+ 13,2 %
- 26,4 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
-
0,2
0,3
0,4
0,3
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
-
- 33 %
- 25 %
+ 33 %
+ 50 %
Informations complémentaires sur
leώpérimètre élargi
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
+ 1,4 %
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne
des salariés
-
-
0,4
0 %
0,4
- 33 %
+ 8,6 %
0,6
+ 50 %
- 6,8 %
0,4
- 20 %
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 3,0 %
- 0,1 %
+ 16,0 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane
des salariés
-
0,5
0,6
0,7
0,6
Évolution du ratio par rapport à l’exercice précédent
-
- 17 %
- 14 %
+ 17 %
0 %
306
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre del’exercice 2024
àM.Gilles Gobin, Sorgema, Agena et GR Partenaires en qualité de Gérants
M. Gilles Gobin ainsi que les sociétés Sorgema (représentée
par M. Gilles Gobin et Mme Clarisse Gobin-Swiecznik),
Agena (représentée par M. Jacques Riou) et GR Partenaires
sont restés les quatre Gérants de la Société au cours de
l’exercice 2024.
Rémunérations, Nominations et Gouvernance qui s’est tenu
le 11 avril 2025 et à celui du Conseil de Surveillance qui s’est
tenu le 17avril 2025. Ce dernier a confirmé la conformité de
ce montant à la politique de rémunération de la Gérance
au titre de 2024.
Conformément à la politique de rémunération approuvée
par lAssemblée Générale du 11 juin 2024 et aux règles
statutaires, le Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance a déterminé les éléments de rémunération à
verser ou à attribuer à la Gérance au titre de l’exercice 2024.
Il a fourni un compte rendu de ses travaux au Conseil de
Surveillance qui a ensuite validé la conformité de ces
éléments avec la politique de rémunération de la Gérance
telle qu’approuvée par lAssemblée Générale du 11 juin 2024.
DÉTERMINATION DE LA RÉMUNÉRATION
VARIABLE AU TITRE DE LEXERCICE 2024
Le Conseil de Surveillance a établi que le taux global de
réalisation des objectifs attachés à la rémunération variable
annuelle s’élevait à 37,5 % au titre de l’exercice 2024,
attestant de la variabilité de ce taux sur les quatre derniers
exercices puisque celui-ci atteignait 40 %, 67,5 % et 20 %
au titre, respectivement, des exercices 2023, 2022 et 2021.
Cette variabilité témoigne du caractère exigeant des
critères de performance fixés annuellement à la Gérance
en ligne avec les enjeux de développement du Groupe.
DÉTERMINATION DE LA RÉMUNÉRATION FIXE
AU TITRE DE LEXERCICE 2024
5
Lindice de référence du quatrième trimestre de l’exercice
2024 n’étant publié qu’à la fin du mois de mars 2025, la
rémunération fixe pour l’exercice 2024 a été arrêtée
provisoirement par le Conseil de Surveillance au montant
définitif versé au titre de lexercice 2023, soit 2 530 909 euros
(contre 2 437946 euros, 2 391 465 euros et 2 375 196 euros
au titre, respectivement, des exercices 2022, 2021 et 2020).
À la suite de la publication de l’indice fin mars 2025, cette
rémunération provisoire a été automatiquement réajustée
du taux d’évolution pendant l’exercice 2024 de l’indice Insee
des taux de salaire horaire des ouvriers – Production et
distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air
conditionné (taux de 1,0248).
La rémunération variable annuelle de la Gérance est
plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle. Ce
plafond constitue donc la rémunération variable maximale.
La rémunération variable au titre de l’exercice 2024 s’établit
donc à 37,5 % de la rémunération variable maximale (cette
dernière s’élevant à 1 296 829 euros, i.e., 50 % de la
rémunération fixe définitive attribuée à la Gérance au titre
de l’exercice 2024).
Le montant de la rémunération variable attribuée à la
Gérance au titre de l’exercice 2024 a ainsi été fixé à 486 311
euros et immédiatement communiqué aux membres du
Conseil de Surveillance. Lexamen de ce montant a été inscrit
à l’ordre du jour du Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance qui s’est tenu le 11 avril 2015 et à celui du
Conseil de Surveillance qui s’est tenu le 17 avril 2025. Ce
dernier a confirmé la conformité de ce montant à la politique
de rémunération de la Gérance au titre de 2024.
Le montant de la rémunération fixe définitive attribuée à la
Gérance au titre de l’exercice 2024 a ainsi été fixé à
2 593 658 euros et immédiatement communiqué aux
membres du Conseil de Surveillance. L’examen de ce
montant a été inscrit à l’ordre du jour du Comité
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
307
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
NIVEAU DE RÉALISATION DES CRITÈRES DE PERFORMANCE ATTACHÉS À LA RÉMUNÉRATION VARIABLE
ANNUELLE DE LA GÉRANCE AU TITRE DE LEXERCICE 2024
Performance
référentiel
2024
Taux de
réalisation
pour 2024
CRITÈRES FINANCIERS
(65 %)
Performance
Rubis 2024
Montant
dû 2024
Pondération
Objectifs
Supérieure à + 2 points
de pourcentage = 100 %
Comprise entre + 2 points
de pourcentage et la
performance du SBF 120
= 50 %
Performance globale
relative du titre Rubis
par rapport à son indice
de référence (SBF 120) (1)
0,68 %
(SBF 120)
27,50 %
17,16 %
27,5 %
356 628 €
Sous la performance
du SBF 120 = 0 %
Croissance du bénéfice
par action dilué
(à périmètre égal)
Croissance 6 %
= 100 %
Croissance < 6 % = 0 %
3,30 €
(- 4 %)
27,50 %
10 %
3,42 €
0 %
0 %
0 €
0 €
Croissance 25 %
= 100 %
Croissance < 25 % = 0 %
Performance du résultat brut
dexploitation de Rubis Photosol
26,167 M€
(- 11 %)
29,360 M€
Performance
Rubis
Performance
référentiel
2024
Taux de
réalisation
pour 2024
Montant dû
CRITÈRE OPÉRATIONNEL (10 %) Pondération
Objectifs
Photosol
2024
2024
Croissance 45 %
= 100 %
Croissance < 45 % = 0 %
Croissance des capacités
10 %
1 087 MWc
(+ 22 %)
893 MWc
0 %
0 €
sécurisées de Rubis Photosol
Taux de
réalisation
pour 2024
Montant dû
CRITÈRES RSE (25 %)
Pondération
Objectifs
Performance Rubis 2024
2024
Sécurité au travail : taux de
fréquence des accidents du travail
avec arrêt > 1 jour
(hors accidents de trajet) (2) en 2024
chez Rubis SCA, Rubis Patrimoine,
Rubis Énergie et Rubis Photosol
(correspondant à la holding, à la
branche Distribution d’énergies et
à l’activité Production d’électricité
photovoltaïque) stable ou inférieur
à 2023 ; en cas de décès d’un
collaborateur, le critère est, en tout
état de cause, considéré comme
non réalisé
Taux 2024 taux 2023
= 100 %
Taux 2024 > taux 2023
= 0 %
Taux 2024 (6) < taux 2023 (6,2)(3)
et absence de décès d’un
collaborateur
10 %
10 %
129 683 €
et
décès d’un collaborateur
= 0 %
Climat : ratio des émissions de
CO2e (scopes 1 et 2) rapportées au
RBE en 2024 en baisse par rapport
à 2023 (4)
Ratio 2024 < ratio
2023 = 100 %
Ratio 2024 ratio
2023 = 0 %
Ratio 2024 (0,391) > ratio 2023
(0,367) (5)
15 %
0 %
0 €
Taux global de réalisation des critères de performance
RÉMUNÉRATION VARIABLE DE LA GÉRANCE AU TITRE DE LEXERCICE 2024
(1) La performance globale relative correspond à la variation annuelle du cours augmentée du dividende et des droits détachés.
37,5 %
486 311 €
(2) Calcul du taux : nombre d’accidents avec arrêt supérieur à 1 jour (hors accidents de trajet) par million d’heures travaillées. À noter que les trajets effectués
pour les besoins de l’activité du collaborateur pendant son temps de travail restent inclus dans la comptabilisation des accidents du travail (itinérants,
chauffeurs, etc.).
(3) La DPEF 2023 établissait ce taux de référence à 6,2 (DEU 2023, p. 110) et non, comme indiqué par erreur en p. 202 du DEU 2023, à 6,02.
(4) Le scope 1 correspond aux émissions directes de nos activités et le scope 2 correspond aux émissions indirectes associées à la production d’électricité,
de chaleur ou de vapeur achetée pour nos activités. Sont exclues les émissions du scope 3 qui sont toutes les autres émissions indirectes (fournisseurs,
utilisation des produits finis vendus, etc.). Calcul du ratio : volume des émissions scopes 1 et 2 rapporté au RBE. Le volume des émissions de CO2e scopes 1 et 2
rapportées au RBE permet d’évaluer l’intensité carbone des opérations.
(5) En ligne avec les exigences de la CSRD, les émissions des entités non détenues à 100 % mais contrôlées sont désormais intégrées à 100 %. Ceci explique que
le taux communiqué à titre de référence dans le DEU 2023 (p. 202) ait été de 0,306, et non de 0,367.
AVANTAGES DE TOUTE NATURE
Au 31 décembre 2024, l’avantage en nature lié au véhicule de fonction de M. Gilles Gobin est évalué à 9 951 euros.
308
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l’exercice2024
àlasociété Sorgema (dont MmeClarisse Gobin-Swiecznik et M.Gilles Gobin
sont Gérants)
Montants
Montants
versés au cours
de l’exercice
2024
Éléments de la rémunération attribués
versés au cours ou attribués
au titre de l’exercice clos
au titre de
l’exercice 2024
Présentation
À la suite de la publication, fin mars 2025, de l’indice Insee pour
l’exercice 2024, la rémunération fixe globale de la Gérance a été
arrêtée par le Conseil de Surveillance à 2 593 658 euros sur la
période, en augmentation de 2,48 % par rapport à celle de 2023
(2 530 909 euros).
La différence entre le montant attribué au titre de l’exercice 2024
et celui versé au cours de ce même exercice s’explique par la
régularisation de la rémunération fixe au titre de l’exercice 2023
qui a été effectuée à la suite de la publication, fin mars 2024,
de l’indice Insee pour l’exercice 2023 et qui a donné lieu à un
versement au cours de l’exercice 2024.
Rémunération fixe
1 815 561 €
1 836 710 €
Ce décalage, propre à la publication de l’indice Insee de l’année N
en mars de l’année N+1, est destiné à se reproduire tous les ans.
Sorgema, dont le capital est détenu par M. Gilles Gobin et
sa famille, a perçu 70 % de cette rémunération fixe globale.
Pour plus de détails, se reporter au paragraphe Détermination
de la rémunération fixe au titre de lexercice 2024 ci-avant.
5
Plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle et
intégralement soumise à des critères de performance.
Le taux global de réalisation des objectifs attachés à la
rémunération variable annuelle s’élève à 37,5 %. Le montant de
la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2024
s’élève à 486 311 euros.
Pour plus de détails, se reporter au tableau présentant le
niveau de réalisation des critères de performance attachés
à la rémunération variable annuelle de la Gérance au titre
de lexercice 2024 ci-avant.
Rémunération variable
annuelle
340 418 €
Sans objet
0 € (1)
Rémunération variable
pluriannuelle
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération variable pluriannuelle.
La politique ne prévoit pas de rémunération exceptionnelle.
Rémunération exceptionnelle Sans objet
Options de souscription
d’actions, actions de
performance ou tout autre
élément de rémunération
de long terme
La politique ne prévoit pas d’attribution d’options de souscription,
d’actions de performance ou de tout autre élément de
rémunération de long terme.
Sans objet
0 €
Sans objet
0 €
Avantages en nature
Absence d’attribution d’avantages en nature.
Rémunération versée ou attribuée, à titre personnel,
à Mme Clarisse Gobin-Swiecznik (co-Gérante de Sorgema)
par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation
au titre du mandat qu’elle y détenait en 2024 (Présidente de Rubis
Renouvelables SAS).
Rémunération ou avantage
versé ou attribué par des
entreprises comprises dans
le périmètre de consolidation
120 000 € (2)
120 000 € (2)
Rémunération, indemnité
ou avantage lié à la prise
de mandat social
La politique ne prévoit pas de rémunération, d’indemnité
ou d’avantage lié à la prise de mandat social.
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Indemnité de départ
La politique ne prévoit pas d’indemnité de départ.
Contrepartie à
un engagement de
non-concurrence
La politique ne prévoit pas d’engagement de non-concurrence.
Régime de retraite
supplémentaire
La politique ne prévoit pas le bénéfice d’un régime de retraite
supplémentaire.
Sans objet
Sans objet
(1) Le montant de 354 327 € attribué au titre de l’exercice 2023 a été versé en début d’exercice 2025.
(2) Rémunération ayant pris fin à compter du 1er janvier 2025.
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309
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l’exercice 2024
àM.Gilles Gobin
M. Gilles Gobin dispose d’un véhicule de fonction dont l’avantage est évalué, au 31 décembre 2024, à 9 951 euros
(au 31 décembre 2023, à 9 242 euros). Comme pour les exercices antérieurs, aucun autre élément de rémunération d’aucune
sorte ne lui a été versé au cours ou attribué au titre de l’exercice 2024. Par conséquent, la Société n’a pas estimé utile de
reproduire l’intégralité du tableau normé annexé au Code Afep-Medef.
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l’exercice 2024
àlasociété Agena (dont M.Jacques Riou est Président)
Montants
Éléments de la rémunération attribués
Montants versés
au cours de
l’exercice 2024
versés au cours ou attribués
au titre de l’exercice clos
au titre de
l’exercice 2024
Présentation
À la suite de la publication, fin mars 2025, de l’indice Insee pour
l’exercice 2024, la rémunération fixe globale de la Gérance a été
arrêtée par le Conseil de Surveillance à 2 593 658 euros sur la
période, en augmentation de 2,48 % par rapport à celle de 2023
(2 530 909 euros).
La différence entre le montant attribué au titre de l’exercice 2024
et celui versé au cours de ce même exercice s’explique par la
régularisation de la rémunération fixe au titre de l’exercice 2023
qui a été effectuée à la suite de la publication, fin mars 2024,
de l’indice Insee pour l’exercice 2023 et qui a donné lieu à un
versement au cours de l’exercice 2024.
Rémunération fixe
778 097 €
787 161 €
Ce décalage, propre à la publication de l’indice Insee de l’année N
en mars de l’année N+1, est destiné à se reproduire tous les ans.
Agena a perçu 30 % de cette rémunération fixe globale.
Pour plus de détails, se reporter au paragraphe Détermination de la
rémunération fixe au titre de lexercice 2024 ci-avant.
Plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle et
intégralement soumise à des critères de performance.
Le taux global de réalisation des objectifs attachés à la
rémunération variable annuelle s’élève à 37,5 %. Le montant de
la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2024
s’élève à 486 311 euros.
Pour plus de détails, se reporter au tableau présentant le
niveau de réalisation des critères de performance attachés
à la rémunération variable annuelle de la Gérance au titre
de lexercice 2024 ci-avant.
Rémunération variable
annuelle
145 893 €
Sans objet
0 €*
Rémunération variable
pluriannuelle
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération variable pluriannuelle.
La politique ne prévoit pas de rémunération exceptionnelle.
Rémunération exceptionnelle Sans objet
Options de souscription
d’actions, actions de
performance ou tout autre
élément de rémunération
de long terme
La politique ne prévoit pas d’attribution d’options de souscription,
d’actions de performance ou de tout autre élément de
rémunération de long terme.
Sans objet
0 €
Sans objet
0 €
Avantages en nature
Absence d’attribution d’avantages en nature.
Rémunération ou avantage versé ou attribué, à titre personnel, à
M. Jacques Riou (Président dAgena) par des entreprises comprises
dans le périmètre de consolidation au titre des mandats qu’il y
détenait en 2024 (Président de Rubis Énergie SAS et Gérant de
Rubis Patrimoine SARL).
Rémunération ou avantage
versé ou attribué par des
entreprises comprises dans
le périmètre de consolidation
348 611 €
348 611 €
Rémunération, indemnité
ou avantage lié à la prise
de mandat social
La politique ne prévoit pas de rémunération, d’indemnité
ou d’avantage lié à la prise de mandat social.
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Indemnité de départ
La politique ne prévoit pas d’indemnité de départ.
Contrepartie à
un engagement
de non-concurrence
La politique ne prévoit pas d’engagement de non-concurrence.
Régime de retraite
supplémentaire
La politique ne prévoit pas le bénéfice d’un régime de retraite
supplémentaire.
Sans objet
Sans objet
*
Le montant de 151 855 € attribué au titre de l’exercice 2023 a été versé en début d’exercice 2025.
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
Rémunération versée au cours ouattribuée au titre de l’exercice 2024
àlasociété GRPartenaires
Dans la continuité des exercices antérieurs, aucune rémunération d’aucune sorte n’a été versée au cours ou attribuée au
titre de l’exercice 2024 à la société GR Partenaires au titre de sa fonction de Gérante de Rubis SCA. Par conséquent, la
Société n’a pas estimé utile de reproduire l’intégralité du tableau normé annexé au Code Afep-Medef, ni de soumettre à
lAssemblée Générale 2025 une résolution spécifique concernant la rémunération versée au cours ou attribuée au titre de
l’exercice 2024 à la société GR Partenaires.
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l’exercice 2024
auConseil de Surveillance
RÉMUNÉRATION VERSÉE AU COURS OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE LEXERCICE 2024 AU PRÉSIDENT
DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Lors de sa réunion du 10 mars 2025, le Comité
Rémunérations, Nominations et Gouvernance a déterminé
les éléments de rémunération à verser ou à attribuer au titre
de l’exercice 2024 au Président du Conseil de Surveillance,
conformément à la politique de rémunération approuvée
par lAssemblée Générale des actionnaires du 11 juin 2024.
Ce Comité a fourni un compte rendu de ses travaux au
Conseil de Surveillance du 13 mars 2025. Ce dernier a validé
la conformité des éléments relatifs au Président du Conseil
de Surveillance avec la politique de rémunération approuvée
par lAssemblée Générale des actionnaires du 11 juin 2024.
La rémunération versée au cours ou attribuée au titre de
l’exercice 2024 à M. Nils Christian Bergene, Président du
Conseil de Surveillance, figure dans le tableau ci-dessous.
Elle est liée à son mandat de membre du Conseil de
Surveillance, à sa participation aux Comités ainsi qu’à la
Présidence du Conseil de Surveillance et à la Présidence du
Comité dAudit et RSE. Aucune autre rémunération n’a été
versée au cours ou attribuée au titre de l’exercice 2024 à
M. Nils Christian Bergene.
5
Pour rappel, les taux d’assiduité de M. Nils Christian Bergene
aux réunions du Conseil de Surveillance et des Comités a
été de 100 % en 2024 (comme en 2023, en 2022 et en 2021).
Montants
versés
au cours de
l’exercice 2024
Montants
attribués
au titre de
(en euros)
l’exercice 2024
Nils Christian Bergene
Président du Conseil de Surveillance (depuis le 27 juillet 2023)
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
7 200
6 800
18 000
8 000
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
10 200
12 000
Président du Comité dAudit et RSE
part attachée à la Présidence du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
10 000
4 000
6 000
10 000
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
(précédemment Comité des Rémunérations et des Nominations)
part fixe (40 %)
2 800
4 200
2 800
4 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
TOTAL
51 200
67000
RÉMUNÉRATION VERSÉE AU COURS OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE LEXERCICE 2024 AUX MEMBRES
DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Lors de sa réunion du 13 mars 2025, le Conseil de
Surveillance, sur proposition du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance, a réparti, conformément à la
politique de rémunération approuvée par lAssemblée
Générale des actionnaires du 11 juin 2024, le montant à
allouer à ses membres au titre de l’exercice 2024.
La rémunération allouée aux membres du Conseil de
Surveillance au titre de lexercice 2024 figure dans le tableau
ci-dessous. Pour chaque membre, elle est liée à son mandat
social et à son assiduité, ainsi, éventuellement, qu’à une
Présidence ou une participation aux Comités. Aucune autre
rémunération n’a été versée au cours ou attribuée au titre
de l’exercice 2024 aux membres du Conseil de Surveillance.
R U B I S
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311
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
TABLEAU 3 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU SUR LES RÉMUNÉRATIONS
ALLOUÉES AUX MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS
Exercice 2024
Montants
attribués
au titre de
l’exercice
Exercice 2023
Montants
attribués
au titre de
l’exercice
Montants
versés au
cours de
l’exercice
Montants
versés au
cours de
l’exercice
(en euros)
Nils Christian Bergene (1)
Président du Conseil de Surveillance
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
18 000
8 000
7 200
6 800
7 200
6 800
-
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
12 000
10 200
10 200
Président du Comité dAudit et RSE
part attachée à la Présidence du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
10 000
4 800
7 200
10 000
4 000
6 000
10 000
4 000
6 000
3 000
3 600
5 400
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
(précédemment Comité des Rémunérations et des Nominations)
part fixe (40 %)
2 800
4 200
2 800
4 200
2 800
4 200
1 200
1 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Marc-Olivier Laurent (2)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
8 000
6 800
8 160
6 800
8 160
4 800
4 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
9 818,18
Membre du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
-
-
-
-
-
-
1 800
3 600
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Hervé Claquin (3)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
4 000
6 800
6 800
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
5 454,55
10 200
10 200
Michel Delville (4)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
4 000
-
-
-
-
-
-
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
6 545,45
Marie-Hélène Dessailly (5)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
-
-
-
-
-
-
2 400
2 400
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Membre du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
-
-
-
-
-
-
1 800
3 600
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Carole Fiquemont (6)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
5 100
8 160
5 100
8 160
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Membre du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
3 000
6 000
3 000
6 000
1 800
1 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Aurélie Goulart-Lechevalier (7)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
-
-
-
-
-
-
2 400
2 400
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
312
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
Exercice 2024
Montants
attribués
au titre de
l’exercice
Exercice 2023
Montants
attribués
au titre de
l’exercice
Montants
versés au
cours de
l’exercice
Montants
versés au
cours de
l’exercice
(en euros)
Laure Grimonpret-Tahon (8)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
8 000
6 800
6 800
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
12 000
10 200
10 200
Présidente du Comité Rémunérations, Nominations et
Gouvernance
part attachée à la Présidence du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance
6 000
6 000
6 000
2 250
part fixe (40 %)
2 800
4 200
2 800
4 200
2 800
4 200
2 400
3 600
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Olivier Heckenroth (9)
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
-
8 000
10 800
6 800
10 800
6 800
18 000
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
10 909,09
10 200
10 200
5
Membre du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
-
-
2 333,33
3 000
2 333,33
3 000
3 600
5 400
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
(précédemment Comité des Rémunérations et des Nominations)
part fixe (40 %)
-
-
1 633,33
2 100
1 633,33
2 100
2 400
3 600
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Benoît Luc (4)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
4 000
-
-
-
-
-
-
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
6 545,45
Cécile Maisonneuve (10)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
8 000
6 800
6 800
2 400
4 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
12 000
10 200
10 200
Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
(précédemment Comité des Rémunérations et des Nominations)
part fixe (40 %)
1 400
2 100
-
-
-
-
-
-
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Chantal Mazzacurati (11)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
8 000
6 800
6 800
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
10 909,09
10 200
10 200
Présidente du Comité dAudit et RSE
part attachée à la Présidence du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
-
4 800
7 200
-
4 000
6 000
-
4 000
6 000
6 000
3 600
5 400
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
(précédemment Comité des Rémunérations et des Nominations)
part attachée à la Présidence du Comité Rémunérations,
Nominations et Gouvernance
-
-
-
2 250
part fixe (40 %)
-
-
-
-
-
-
1 200
1 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
313
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
Exercice 2024
Exercice 2023
Montants
attribués
au titre de
l’exercice
Montants
attribués
au titre de
l’exercice
Montants
Montants
versés au
cours de
l’exercice
versés au
cours de
l’exercice
(en euros)
Isabelle Muller (12)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
4 000
-
-
-
-
-
-
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
5 454,55
Alberto Pedrosa (13)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
8 000
6 800
6 800
2 400
4 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
12 000
10 200
10 200
Membre du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
4 800
7 200
4 000
6 000
4 000
6 000
1 800
1 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Erik Pointillart (3) (14)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
4 000
6 800
6 800
4 800
7 200
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
5 454,55
10 200
10 200
Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance
(précédemment Comité des Rémunérations et des Nominations)
part fixe (40 %)
1 400
2 100
2 800
4 200
2 800
4 200
2 400
3 600
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
Ronald Sämann (15)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
4 000
-
-
-
-
-
-
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
4 363,64
Carine Vinardi(16)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
8 000
6 800
6 800
2 400
4 800
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
12 000
10 200
10 200
Membre du Comité dAudit et RSE
part fixe (40 %)
4 800
7 200
666,67
-
666,67
-
-
-
part variable basée sur l’assiduité (60 %)
MONTANT TOTAL
316 454,55
284 953,33
284 953,33
225 300
(1) Président du Conseil de Surveillance à compter du 27 juillet 2023, le montant de la rémunération liée à cette Présidence attribué au titre de l’exercice 2023 a
été calculé en fonction du nombre de séances présidées (2 séances sur 5).
(2) Absent à deux des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l’exercice 2024.
Absent à l’une des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l’exercice 2023.
Membre du Comité dAudit et RSE jusqu’à l’Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 du montant de la rémunération
variable liées à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
(3) Membre du Conseil de Surveillance jusqu’à lAssemblée Générale du 11 juin 2024, 50 % du montant de la rémunération fixe liée à ce mandat lui a été attribué
au titre de l’exercice 2024 et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de séances
auxquelles il a participé (5 séances sur 11).
(4) Nommé membre du Conseil de Surveillance par lAssemblée Générale du 11 juin 2024, 50 % du montant de la rémunération fixe liée à ce mandat lui a été
attribué au titre de l’exercice 2024 et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de
séances auxquelles il a participé (6 séances sur 11).
(5) Membre du Conseil de Surveillance jusqu’à lAssemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3 du montant de la rémunération
variable liées à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
Membre du Comité dAudit et RSE jusqu’à l’Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 du montant de la rémunération
variable liées à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
(6) Membre du Conseil de Surveillance jusqu’au 2 octobre 2023, le montant de la rémunération fixe liée à ce mandat attribué au titre de l’exercice 2023 et versé
au cours de l’exercice 2024 a été calculé prorata temporis et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2023 et versé au cours de
l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de séances auxquelles elle a participé (4 séances sur 5).
Membre du Comité dAudit et RSE jusqu’au 2 octobre 2023, le montant de la rémunération fixe liée à ce mandat attribué au titre de l’exercice 2023 et versé
au cours de l’exercice 2024 a été calculé prorata temporis et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2023 et versé au cours de
l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de séances auxquelles elle a participé (2 séances sur 2).
Membre du Comité dAudit et RSE à compter de l’Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3 du montant de la
rémunération variable liées à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
(7) Membre du Conseil de Surveillance jusqu’à lAssemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3 du montant de la rémunération
variable liées à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
(8) Présidente du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance à compter de lAssemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération
liée à cette Présidence lui a été versé au cours de l’exercice 2023.
314
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
(9) Absent à l’une des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l’exercice 2024.
Président du Conseil de Surveillance jusqu’au 27 juillet 2023, le montant de la rémunération liée à cette Présidence attribué au titre de l’exercice 2023 et versé
au cours de l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de séances présidées (3 séances sur 5).
Membre du Comité dAudit et RSE et membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance jusqu’au 27 juillet 2023. Le montant de la rémunération
fixe liée à ces mandats attribué au titre de l’exercice 2023 et versé au cours de l’exercice 2024 a été calculé prorata temporis et le montant de la rémunération
variable attribué au titre de l’exercice 2023 a été calculé en fonction du nombre de séances auxquelles il a participé (1 séance sur 2).
(10)Nommée membre du Conseil de Surveillance par lAssemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 de la rémunération
variable liée à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance à compter de lAssemblée Générale du 11 juin 2024, 50 % du montant de la rémunération fixe
liée à ce mandat lui a été attribué au titre de l’exercice 2024 et le montant de la rémunération variable liée à ce mandat attribué au titre de l’exercice 2024 a
été calculé en fonction du nombre de séances auxquelles elle a participé (1 séance sur 2).
(11) Absente à l’une des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l’exercice 2024.
Présidente du Comité dAudit et RSE jusqu’à l’Assemblée Générale du 9 juin 2022, 2/3 du montant de la rémunération liée à cette Présidence lui ont été versés
au cours de l’exercice 2023.
Membre et Présidente du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance jusqu’à lAssemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la
rémunération liée à ce mandat et à cette Présidence lui a été versé au cours de l’exercice 2023.
(12) Absente à l’une des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l’exercice 2024.
Nommée membre du Conseil de Surveillance par lAssemblée Générale du 11 juin 2024, 50 % du montant de la rémunération fixe liée à ce mandat lui a été
attribué au titre de l’exercice 2024 et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de
séances auxquelles elle a participé (5 séances sur 11).
(13)Nommé membre du Conseil de Surveillance par lAssemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 de la rémunération
variable liée à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
Membre du Comité dAudit et RSE à compter de l’Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3 du montant de la
rémunération variable liées à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
(14)Membre du Comité Rémunérations, Nominations et Gouvernance jusquà lAssemblée Générale du 11 juin 2024, 50 % du montant de la rémunération fixe liée
à ce mandat lui a été attribué au titre de l’exercice 2024 et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2024 a été calculé en fonction
du nombre de séances auxquelles il a participé (1 séance sur 2).
(15)Absent à deux des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l’exercice 2024.
Nommé membre du Conseil de Surveillance par lAssemblée Générale du 11 juin 2024, 50 % du montant de la rémunération fixe liée à ce mandat lui a été
attribué au titre de l’exercice 2024 et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de
séances auxquelles il a participé (4 séances sur 11).
(16)Nommée membre du Conseil de Surveillance par lAssemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 de la rémunération
variable liée à ce mandat lui ont été versés au cours de l’exercice 2023.
5
Membre du Comité dAudit et RSE à compter du 7 octobre 2023, le montant de la rémunération fixe liée à ce mandat attribué au titre de l’exercice 2023 et versé
au cours de l’exercice 2024 a été calculé prorata temporis et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l’exercice 2023 et versé au cours de
l’exercice 2024 a été calculé en fonction du nombre de séances auxquelles elle a participé (0 séance sur 2).
Tableaux relatifs aux rémunérations des dirigeants mandataires sociaux
(issus des recommandations du Code Afep-Medef et de la position-recommandation – doc-2021-02 de lAMF)
Les Gérants de la Société sont M. Gilles Gobin, la société Sorgema (dont Mme Clarisse Gobin-Swiecznik et M. Gilles Gobin
sont Gérants), la société Agena (dont M. Jacques Riou est Président) et la société GR Partenaires. Cette dernière ne se voit
attribuer aucune rémunération ni aucun avantage d’aucune sorte au titre de sa fonction de Gérante. Par conséquent, il ne
sera présenté aucun tableau la concernant.
RÉMUNÉRATION DE M. GILLES GOBIN
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE
DES RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
M. Gilles Gobin, Gérant
(en euros)
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (cf. tableau 2)
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
TOTAL
9 951
NA
9 242
NA
NA
NA
NA
NA
9 951
9 242
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
315
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES
RÉMUNÉRATIONS DE CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Montants
attribués
Montants
versés
Montants
attribués
Montants
versés
M. Gilles Gobin, Gérant
(en euros)
(en euros)
(en euros)
(en euros)
Rémunération fixe
0
0
0
0
0
0
0
0
Rémunération variable annuelle
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature (voiture)
9 951
9 951
9 242
9 242
TOTAL
9 951
9 951
9 242
9 242
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
M. Gilles Gobin ne bénéficie daucun plan doptions de souscription ou dachat dactions, dactions de performance ou dactions
de préférence et d’aucune rémunération variable pluriannuelle. De plus, M. Gilles Gobin ne bénéficie d’aucun contrat de travail,
régime de retraite supplémentaire, indemnité de départ ou contrepartie à un engagement de non-concurrence.
RÉMUNÉRATION DE LA SOCIÉTÉ SORGEMA
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES
RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Sorgema, Gérante
(en euros)
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (cf. tableau 2)
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
TOTAL
2 155 979
NA
2 125 963
NA
NA
NA
NA
NA
2 155 979
2 125 963
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES
RÉMUNÉRATIONS DE CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Montants
attribués
Montants
versés
Montants
attribués
Montants
versés
Sorgema, Gérante
(en euros)
(en euros)
1 836 710
0 (2)
(en euros)
1 771 636
354 327
NA
(en euros)
1 739 099
0
Rémunération fixe (1)
1 815 561
340 418
NA
Rémunération variable annuelle
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature
NA
NA
NA
NA
TOTAL
2 155 979
1 836 710
2 125 963
1 739 099
(1) La différence entre les montants de la rémunération fixe attribués au titre de N et ceux versés au cours de N s’explique par le fait que la rémunération fixe
attribuée au titre de N est définitivement connue en mars de N+1 (i.e., à la date de publication par l’Insee de ses indices pour le quatrième trimestre de N) et
donne, par conséquent et de manière mécanique, lieu à une régularisation en N+1.
(2) Le montant de 354 327 € attribué au titre de l’exercice 2023 a été versé en début d’exercice 2025.
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
Les tableaux 4 à 11 sont sans objet pour un Gérant personne morale.
316
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
RÉMUNÉRATION DE LA SOCIÉTÉ AGENA
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES
RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Agena, Gérante
(en euros)
923 990
NA
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (cf. tableau 2)
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
TOTAL
911 128
NA
NA
NA
NA
NA
923 990
911 128
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES
RÉMUNÉRATIONS DE CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Montants
attribués
Montants
versés
Montants
attribués
Montants
versés
5
Agena, Gérante
(en euros)
(en euros)
787 161
0(2)
(en euros)
759 273
151 855
NA
(en euros)
745 328
0
Rémunération fixe (1)
778 097
145 893
NA
Rémunération variable annuelle
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature
NA
NA
NA
NA
TOTAL
923 990
787 161
911 128
745 328
(1) La différence entre les montants de la rémunération fixe attribués au titre de N et ceux versés au cours de N s’explique par le fait que la rémunération fixe
attribuée au titre de N est définitivement connue en mars de N+1 (i.e., à la date de publication par l’Insee de ses indices pour le quatrième trimestre de N)
et donne, par conséquent et de manière mécanique, lieu à une régularisation en N+1.
(2) Le montant de 151 855 € attribué au titre de l’exercice 2023 a été versé en début d’exercice 2025.
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
Les tableaux 4 à 11 sont sans objet pour un Gérant personne morale.
RÉMUNÉRATION DE MME CLARISSE GOBIN-SWIECZNIK AU TITRE DE SON MANDAT DANS UNE FILIALE
DU GROUPE
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE
DES RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik (au titre de son mandat dans une filiale du Groupe(1)
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (cf. tableau 2)
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
TOTAL
)
(en euros)
(en euros)
120 000
NA
60 000(2)
NA
NA
NA
NA
NA
120 000
60 000
(1) Présidente de Rubis Renouvelables SAS.
(2) Mme Clarisse Gobin-Swiecznik est entrée dans la gérance de Sorgema, Gérante de Rubis SCA, le 1er juillet 2023.
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317
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
5
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES
RÉMUNÉRATIONS DE CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Montants
Montants
versés
(en euros)
120 000
NA
Montants
attribués
(en euros)
60 000(3)
NA
Montants
versés
(en euros)
60 000(3)
NA
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik
attribués
(au titre de son mandat dans une filiale du Groupe(1)
)
(en euros)
Rémunération fixe (2)
120 000
NA
Rémunération variable annuelle
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature
NA
NA
NA
NA
TOTAL
120 000
120 000
60 000
60 000
(1) Présidente de Rubis Renouvelables SAS.
(2) Rémunération ayant pris fin au 31 décembre 2024.
(3) Mme Clarisse Gobin-Swiecznik est entrée dans la gérance de Sorgema, Gérante de Rubis SCA, le 1er juillet 2023.
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
Depuis le 1er juillet 2023 (date de son entrée dans la Gérance de Sorgema), Mme Clarisse Gobin-Swiecznik n’est plus
susceptible de bénéficier de nouveau plan d’options de souscription ou d’achat d’actions, d’actions de performance, d’actions
de préférence et de rémunération variable pluriannuelle au titre de ses mandats dans des filiales du Groupe. De plus,
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik ne bénéficie d’aucun contrat de travail, régime de retraite supplémentaire, indemnité de
départ ou contrepartie à un engagement de non-concurrence.
RÉMUNÉRATION DE M. JACQUES RIOU AU TITRE DE SES MANDATS DANS DES FILIALES DU GROUPE
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES
RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
M. Jacques Riou
Exercice 2024
Exercice 2023
(au titre de ses mandats dans des filiales du Groupe*)
(en euros)
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (cf. tableau 2)
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
TOTAL
331 980
NA
321 180
NA
NA
NA
NA
NA
331 980
321 180
*
Président de Rubis Énergie SAS et Gérant de Rubis Patrimoine SARL.
318
R U B I S
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Rémunérations des mandataires sociaux
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES
RÉMUNÉRATIONS DE CHAQUE GÉRANT
Exercice 2024
Exercice 2023
Montants
Montants
versés
(en euros)
331 980
NA
Montants
Montants
versés
(en euros)
321 180
NA
M. Jacques Riou
attribués
attribués
(au titre de ses mandats dans des filiales du Groupe (1)
)
(en euros)
(en euros)
Rémunération fixe
331 980
NA
321 180
NA
Rémunération variable annuelle
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature (voiture)
16 631
16 631
17 865
17 865
TOTAL
348 611
348 611
339 044 (2)
339 044(2)
(1) Président de Rubis Énergie SAS et Gérant de Rubis Patrimoine SARL.
(2) Le léger décalage est dû aux arrondis.
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
5
M. Jacques Riou (Président dAgena) ne bénéficie d’aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions, d’actions de
performance, d’actions de préférence et d’aucune rémunération variable pluriannuelle au titre de ses mandats dans des
filiales du Groupe. De plus, M. Jacques Riou ne bénéficie d’aucun contrat de travail, régime de retraite supplémentaire,
indemnité de départ ou contrepartie à un engagement de non-concurrence.
R U B I S
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319
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Éléments complémentaires
5
5.5
Éléments complémentaires
Absence de conflit d’intérêts, d’empêchement
et de condamnation
Aucun lien familial n’existe entre les Gérants et les membres
du Conseil de Surveillance.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a fait
l’objet d’une condamnation pour fraude, d’une faillite, d’une
mise sous séquestre ou d’une liquidation.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’est
concerné par un conflit d’intérêts entre ses devoirs à l’égard
de Rubis et ses intérêts privés et/ou d’autres devoirs
auxquels il serait tenu.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a fait
l’objet d’une incrimination ou d’une sanction publique
officielle prononcée par des autorités statutaires ou
réglementaires.
À la connaissance de Rubis et indépendamment des
conventions et engagements réglementés, il n’existe aucun
arrangement ou accord conclu entre la Société et les
principaux actionnaires, clients, fournisseurs ou autres, en
vertu desquels les membres du Conseil de Surveillance ou
les Gérants auraient été sélectionnés.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a été
empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un
organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un
émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des
affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années
au moins.
Absence de contrat liant un membre du Conseil de
Surveillance ou un Gérant à Rubis ou à l’une de ses filiales
Il n’existe aucun contrat de service liant les Gérants ou les membres du Conseil de Surveillance à Rubis ou à l’une quelconque
des filiales de Rubis.
Aucun prêt ou garantie n’a été accordé ou constitué en faveur des Gérants ou des membres du Conseil de Surveillance.
Transactions avec les parties liées
Les parties liées du Groupe comprennent les entreprises
associées (entreprises communes et coentreprises,
cf. notes 8 et 9 de l’annexe des comptes consolidés), ainsi
que les principaux dirigeants et les membres proches de
leur famille.
Infra et Rubis Photosol), peuvent être qualifiées de
conventions réglementées et faire l’objet du rapport spécial
des Commissaires aux comptes sur les conventions
réglementées mentionné ci-après.
Les transactions entre la société mère et ses filiales
intégrées globalement sont éliminées dans les comptes
consolidés.
Les conventions conclues par Rubis SCA avec des filiales
qu’elle ne détient pas, directement ou indirectement, à
100 % (telles que Rubis Terminal, RT Invest, Rubis Terminal
Il n’existe pas d’autres conventions avec des parties liées.
320
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Éléments complémentaires
Conventions réglementées
Les conventions réglementées sont décrites dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions
réglementées figurant au chapitre 7, section 7.4.3. Elles sont, par ailleurs, explicitées dans la présentation des projets de
résolutions figurant dans la Brochure de convocation à lAssemblée Générale du 12 juin 2025.
Procédure d’évaluation des conventions portant
sur des opérations courantes et conclues à des conditions
normales
Une charte interne portant sur l’évaluation régulière des
conventions libres et réglementées avait été mise en place
le 12 mars 2020 par le Conseil de Surveillance conformément
aux dispositions de l’article L. 22-10-12 du Code de
commerce.
conditions normales est menée par les services internes de
la Société, avec le concours, le cas échéant, de ses
Commissaires aux comptes.
Le Conseil de Surveillance du 13 mars 2025 a été informé
par la Secrétaire du Conseil de Surveillance de l’absence de
difficulté dans la mise en œuvre de cette procédure au
cours de l’exercice 2024. Le Conseil de Surveillance a par
conséquent considéré qu’aucune amélioration ne devait y
être apportée.
Le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a adopté une
nouvelle version de cette charte ayant notamment pour
objectif de préciser que l’évaluation de toute convention
portant sur une opération courante et conclue à des
5
Restrictions concernant la cession par les membres
du Conseil de Surveillance et les Gérants de
leur participation dans le capital social de Rubis
À la connaissance de Rubis, il n’existe aucune restriction acceptée par les Gérants ou par les membres du Conseil de
Surveillance concernant la cession de leur participation dans le capital social de la Société, à l’exception des règles
d’intervention sur les titres Rubis prévues par les dispositions légales en vigueur (cf. section « Périodes non autorisées » ci-
après).
Périodes non autorisées
Des règles prudentielles internes prévoient des périodes non
autorisées (« fenêtres négatives ») durant lesquelles la
réalisation d’opérations sur les titres Rubis est interdite pour
les Gérants, les membres du Conseil de Surveillance, ainsi
que pour certains collaborateurs et prestataires externes.
Ces périodes non autorisées débutent 30 jours avant la date
prévue de publication des résultats annuels et semestriels
et 15 jours avant celle des chiffres d’affaires trimestriels
pour s’achever le lendemain de la publication de ces mêmes
résultats. Par ailleurs, en tout état de cause, les opérations
sur titres Rubis sont interdites en cas de détention d’une
information privilégiée (et jusqu’au lendemain de sa
publication).
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
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Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Éléments complémentaires
5
Opérations sur titres réalisées par les dirigeants
mandataires sociaux
À la connaissance de la Société, les Gérants et les membres du Conseil de Surveillance de Rubis ont effectué les opérations
suivantes sur les titres de la Société au cours de l’exercice 2024 :
GÉRANCE ET PERSONNES LIÉES
19 mars 2024
Acquisition par Mme Clarisse Gobin-Swiecznik de 6 884 actions Rubis au prix unitaire de 24,64 euros.
MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ET PERSONNES LIÉES
6 novembre 2024
11 décembre 2024
Acquisition par M. Ronald Sämann de 100 000 actions Rubis au prix unitaire de 22,06 euros.
Acquisition par M. Nils Christian Bergene de 1 200 actions Rubis au prix unitaire de 23,40 euros.
Tableau récapitulatif des délégations en matière
d’augmentation de capital en cours de validité
et utilisations faites de ces délégations en 2024
Ce tableau, partie intégrante du rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise, figure au chapitre 6,
section 6.2.4 du présent Document d’enregistrement universel.
Modalités de participation des actionnaires
aux Assemblées Générales
Les modalités de participation et de vote des actionnaires aux Assemblés Générales, partie intégrante du rapport du Conseil
de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise, figurent au chapitre 6, section 6.1.4 du présent Document d’enregistrement
universel. Elles sont détaillées aux articles 34 à 40 des statuts de la Société (qui figurent sur son site internet).
Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre
publique
Parmi les éléments décrits à l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, il n’en existe aucun susceptible d’avoir une incidence
en cas d’offre publique d’achat ou d’échange.
Vérifications spécifiques des Commissaires aux comptes
sur le rapport sur le gouvernement d’entreprise
Conformément à la norme NEP 9510 publiée le 7 octobre
2018, les vérifications spécifiques des Commissaires aux
comptes mises en œuvre au titre de l’article L. 22-10-71 du
Code de commerce sur le rapport du Conseil de Surveillance
sur le gouvernement d’entreprise sont relatées dans le
rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes
annuels figurant au chapitre 7, section 7.4.2 du présent
Document d’enregistrement universel.
322
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
5
Page laissée blanche intentionnellement
R U B I S
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323
Not named
Not named
6
INFORMATIONS
SUR LA SOCIÉTÉ
ET SON CAPITAL
6.1 RENSEIGNEMENTS SUR LA SOCIÉTÉ
326
6.1.1 Associés commandités
6.1.2 Associés commanditaires (ou actionnaires)
6.1.3 Schéma présentant l’organisation
6.1.4 Principales stipulations statutaires
6.1.5 Informations complémentaires concernant les associés commandités
326
326
327
327
331
6.2 RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL SOCIAL ET LACTIONNARIAT
332
6.2.1 Capital social au 31 décembre 2024
332
332
334
334
336
338
339
340
6.2.2 Répartition du capital au cours des trois derniers exercices
6.2.3 Évolution du capital social au cours de l’exercice 2024
6.2.4 Capital autorisé par les Assemblées Générales des actionnaires au 31 décembre 2024
6.2.5 Programme de rachat d’actions
6.2.6 Capital potentiel au 31 décembre 2024
6.2.7 Tableau d’évolution du capital au cours des cinq derniers exercices
6.2.8 Éléments complémentaires
6.3 DIVIDENDES
341
6.3.1 Dividende versé aux associés commanditaires (ou actionnaires)
6.3.2 Dividende versé aux associés commandités
341
341
6.4 ACTIONNARIAT SALARIÉ
343
6.4.1 Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe : opération 2024
6.4.2 Tableau de synthèse des augmentations de capital réservées aux salariés
343
343
6.5 OPTIONS DE SOUSCRIPTION DACTIONS, ACTIONS DE PERFORMANCE
ET ACTIONS DE PRÉFÉRENCE
344
6.5.1 Politique d’attribution
6.5.2 Options de souscription d’actions
6.5.3 Actions de performance
344
344
345
6.5.4 Nombre d’actions ordinaires susceptibles d’être émises au 31 décembre 2024
du fait de l’ensemble des plans en cours
6.5.5 Suivi des plans d’options de souscription d’actions, d’actions de performance
et d’actions de préférence
348
348
6.6 RELATIONS AVEC LES INVESTISSEURS ET ANALYSTES FINANCIERS
352
R U B I S
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325
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur la Société
6
6.1
Renseignements sur la Société
Rubis est une Société en Commandite par Actions, de droit
français, régie par les articles L. 226-1 à L. 226-14 et
L. 22-10-74 à L. 22-10-78 du Code de commerce et, dans
la mesure où elles sont compatibles avec les articles visés
ci-dessus, par les dispositions concernant les sociétés en
commandite simple et les sociétés anonymes. Elle est régie
également, en application de la loi, par les spécificités de
ses statuts.
La loi et les spécificités des statuts de Rubis font de la
Société en Commandite par Actions une structure moderne
adaptée aux principes de bonne gouvernance, comme le
reflètent :
la séparation très nette des pouvoirs entre la Gérance,
qui dirige les affaires sociales, et le Conseil de
Surveillance, dont les membres sont nommés par les
actionnaires, chargé du contrôle de la gestion de la
Société et notamment de donner son avis sur la politique
de rémunération de la Gérance, de déterminer les
éléments de rémunération à attribuer et à verser ex-post
aux mandataires sociaux et de suivre les projets mis en
place dans le cadre des travaux de durabilité, dont l’état
de durabilité (CSRD) ;
Cette forme sociale comprend deux catégories d’associés :
des associés commandités qui ont la qualité de
commerçants et répondent indéfiniment et solidairement
des dettes sociales ;
des associés commanditaires (ou actionnaires), non
commerçants, dont la responsabilité est limitée au
montant de leur apport.
la responsabilité indéfinie de l’associé commandité sur
ses biens propres, qui témoigne de l’adéquation instaurée
entre engagement patrimonial, pouvoir et responsabilité ;
l’attribution au Conseil de Surveillance des mêmes
pouvoirs et droits de communication et d’investigation
que ceux qui sont dévolus aux Commissaires aux
comptes ;
le droit dopposition des actionnaires à la nomination d’un
candidat à la Gérance lorsqu’il n’est pas associé
commandité.
6.1.1 Associés commandités
Les associés commandités de Rubis sont :
la société GR Partenaires, société en commandite simple,
dont les associés commandités sont des sociétés du
groupe familial Gobin et M. Jacques Riou. Les associés
commanditaires de GR Partenaires sont la société Agena
et des membres du groupe familial Riou.
M. Gilles Gobin ;
la société Sorgema, société à responsabilité limitée, dont
les Gérants sont M. Gilles Gobin et Mme Clarisse Gobin-
Swiecznik et les associés sont des membres du groupe
familial Gobin ;
6.1.2 Associés commanditaires (ou actionnaires)
Les principaux associés commanditaires (ou actionnaires) figurent dans le tableau présenté en section 6.2.2 du présent
chapitre.
326
R U B I S
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur la Société
6.1.3 Schéma présentant l’organisation
COMITÉ D’AUDIT ET RSE
CONSEIL DE
SURVEILLANCE
COMITÉ RÉMUNÉRATIONS, NOMINATIONS ET GOUVERNANCE
GÉRANCE (OU COLLÈGE DE LA GÉRANCE)
COMITÉ DE
DIRECTION GROUPE
ASSOCIÉS
Gérant non associé
commandité(1)
Gérant associé
commandité(2)
COMMANDITAIRES
(OU ACTIONNAIRES)
(responsabilité
limitée au montant
de l’apport)
ASSOCIÉS
COMMANDITÉS (3)
(responsabilité indéfinie
et solidaire
(1) Actuellement :
• Agena (M. Jacques Riou et groupe familial Riou),
représentée par M. Jacques Riou.
des dettes sociales
sur les biens propres)
(2) Actuellement :
• statutaire : M. Gilles Gobin ;
PUBLIC
• extra-statutaire : Sorgema (groupe familial Gobin) et
GR Partenaires (groupe familial Gobin, M. Jacques Riou,
Agena et groupe familial Riou).
(3) Actuellement :
• M. Gilles Gobin, Sorgema (groupe familial Gobin) et
GR Partenaires (groupe familial Gobin, M. Jacques Riou,
Agena et groupe familial Riou).
6
6.1.4 Principales stipulations statutaires
Les statuts figurent dans leur intégralité sur le site internet de la Société.
Objet social
Date de constitution,
duréeetexercice social
(Articleύ2 desύstatuts)
(Articlesύ5 etύ53 desύstatuts)
La Société a pour objet, tant en France qu’à l’étranger :
la prise de participation dans toutes sociétés civiles ou
La Société a été constituée le 21 juillet 1900. Sa forme
actuelle est née de la fusion, le 30 juin 1992, des sociétés
Rubis Investment & Cie et Compagnie de Penhoët. Sa durée
s’étend jusqu’au 30 mai 2089 sauf cas de dissolution
anticipée ou de nouvelle prorogation.
commerciales, par voie de création de sociétés nouvelles,
d’apport, de souscription ou d’achat de titres, de droits
sociaux ou d’obligations convertibles ou non, de fusion,
d’alliance ou autrement ;
le tout directement ou indirectement, par voie de création
Chaque exercice social a une durée de 12 mois ; il commence
le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
de sociétés et groupements nouveaux, d’apport de
commandite, de souscription, d’achat de titres ou droits
sociaux, de fusion, d’alliance, d’association en
participation ou de prise ou de dation en location ou
location-gérance de tous biens et autres droits ;
et généralement, toutes opérations industrielles,
commerciales, financières, civiles, mobilières ou
immobilières, pouvant se rattacher directement ou
indirectement à l’un des objets visés ci-dessus ou à tous
objets similaires ou connexes.
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327
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur la Société
6
DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHÉS
AUX ACTIONS
Capital social– Droits etobligations
attachés auxactions
Chaque action de même catégorie donne droit, dans l’actif
social, dans le boni de liquidation et dans les bénéfices, à
une part proportionnelle à la fraction du capital qu’elle
représente. À égalité de valeur nominale, toutes les actions
de même catégorie sont entièrement assimilables entre
elles, à la seule exception du point de départ de leur
jouissance.
(Articlesύ8, 14 etύ14ύbis desύstatuts)
CAPITAL SOCIAL
Le capital social s’élève, au 31 décembre 2024, à cent vingt-
neuf millions cinq mille trois cent treize euros et soixante-
quinze centimes (129 005 313,75 euros).
Un associé commanditaire n’est responsable des dettes
sociales que jusqu’à concurrence de la valeur nominale des
actions qu’il possède.
Il est divisé en 103 204 251 actions ordinaires de 1,25 euro
de valeur nominale chacune, intégralement libérées.
Le capital peut être augmenté ou réduit conformément aux
dispositions légales et à celles des présents statuts.
La possession d’une action emporte de plein droit adhésion
aux présents statuts et aux résolutions régulièrement prises
par lAssemblée Générale.
Il peut être créé, dans les conditions légales et
réglementaires, des actions de préférence émises en
application des articles L. 228-11 et suivants du Code de
commerce et dont les droits particuliers sont définis dans
les présents statuts aux articles 14 bis, 33, 48 et 57.
Gérance
(Articlesύ7 etύ20ύàύ22 desύstatuts)
Pourront être créées plusieurs catégories d’actions de
préférence ayant des caractéristiques différentes en ce qui
concerne notamment (i) leur date d’émission et (ii) leur délai
de conversion. Il sera en conséquence procédé, par l’organe
social décidant l’émission d’actions de préférence, à la
modification corrélative du présent article en vue de
préciser la désignation et les caractéristiques de la
catégorie ainsi émise et notamment celles mentionnées
aux (i) et (ii) ci-dessus.
La Société est gérée et administrée par un ou plusieurs
Gérants, personne physique ou morale, associé commandité
ou non.
Si une personne morale est Gérante, ses dirigeants sont
soumis aux mêmes conditions et obligations et encourent
les mêmes responsabilités civiles et pénales que s’ils étaient
Gérants en leur nom propre sans préjudice de la
responsabilité solidaire de la personne morale qu’ils dirigent.
Les 2 884 actions de préférence de catégorie A du plan du
2 septembre 2015 ont été radiées consécutivement à leur
conversion en 288 400 actions ordinaires.
NOMINATION
Au cours de l’existence de la Société, la nomination de tout
nouveau Gérant est de la compétence des associés
commandités qui statuent à l’unanimité des voix.Toutefois,
si ledit candidat Gérant n’est pas associé commandité, sa
nomination ne peut se faire qu’avec l’agrément de
lAssemblée Générale Ordinaire des commanditaires.
Les 3 814 actions de préférence de catégorie B du plan du
11 juillet 2016 ont été radiées consécutivement à leur
conversion en 381 400 actions ordinaires.
Les 1 932 actions de préférence de catégorie C du plan du
13 mars 2017 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d’un coefficient de conversion
égal à zéro.
POUVOIRS
Chaque Gérant est investi des pouvoirs les plus étendus
pour agir en toutes circonstances au nom de la Société,
dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux
expressément attribués par la loi ou les statuts aux
Assemblées et au Conseil de Surveillance.
Les 374 actions de préférence de catégorie D du plan du
19 juillet 2017 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d’un coefficient de conversion
égal à zéro.
Les 345 actions de préférence de catégorie E du plan du
2 mars 2018 ont été annulées consécutivement à leur rachat
par la Société en raison d’un coefficient de conversion égal
à zéro.
En cas de pluralité de Gérants, il y a lieu de requérir l’accord
unanime du Collège de la Gérance pour toute décision
impliquant des dépenses supérieures à 152 449 euros.
FIN DU MANDAT
Les 1 157 actions de préférence de catégorie F du plan du
5 mars 2018 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d’un coefficient de conversion
égal à zéro.
Les fonctions du Gérant prennent fin par le décès,
l’incapacité ou l’interdiction, le redressement ou la liquidation
judiciaire, la révocation ou la démission.
Les 140 actions de préférence de catégorie G du plan du
19 octobre 2018 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d’un coefficient de conversion
égal à zéro.
En outre, les fonctions de tout Gérant personne physique, y
compris le Gérant statutaire, prennent fin à l’issue de
lAssemblée Générale des actionnaires appelée à statuer
sur les comptes de l’exercice au cours duquel il atteint l’âge
de 78 ans.
Les 62 actions de préférence de catégorie H du plan du
7 janvier 2019 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d’un coefficient de conversion
égal à zéro.
328
R U B I S
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur la Société
Si le Gérant est une personne morale, celle-ci a l’obligation
de pourvoir au remplacement de son dirigeant âgé de 78 ans
au plus tard lors de lAssemblée Générale des actionnaires
appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours
duquel il atteint cet âge.
Associés commandités
(Articlesύ19 etύ24 desύstatuts)
AGRÉMENT DE NOUVEAUX ASSOCIÉS
COMMANDITÉS
Le Gérant qui démissionne doit prévenir la Société trois mois
au moins à l’avance.
Les droits sociaux attachés à la qualité d’associé
commandité ne peuvent être cédés qu’avec l’accord
unanime de tous les autres associés commandités. Lorsque
le cessionnaire n’est pas déjà associé commandité, l’accord
de lAssemblée Générale Extraordinaire des actionnaires
statuant à la majorité prévue pour les décisions
extraordinaires doit être obtenu.
La révocation de tout Gérant, statutaire ou non, est de la
seule compétence du ou des associés commandités
statuant à la majorité en nombre des associés commandités
lorsque le Gérant concerné n’est pas un associé commandité
et à l’unanimité dans le cas inverse. Chacun des Gérants
peut être révoqué pour cause légitime, par décision de
justice, à la requête de tout actionnaire représentant au
moins 10 % du capital, ainsi que sur requête de tout associé
commandité.
POUVOIRS ET DÉCISIONS
Les commandités exercent toutes les prérogatives
attachées par la loi et les statuts à leur qualité. Les décisions
des commandités peuvent être recueillies, soit en
Assemblée, soit par consultation écrite.
Une Assemblée Générale Extraordinaire, statuant à la
majorité en nombre et en voix des trois quarts des
actionnaires commanditaires, peut également révoquer le
Gérant.
Toutes les décisions des associés commandités (article 24.4)
sont prises à l’unanimité de tous les commandités, à
l’exception de celle concernant la révocation d’un Gérant
non commandité qui est prise à la majorité (article 20.2).
En ce cas, le Gérant, s’il est associé commandité, aura alors
la possibilité de quitter la Société et percevrait, à titre
d’indemnité, un dédommagement calculé dans les termes
de l’article 1843-4 du Code civil, indemnité qui serait mise
à la charge des actionnaires commanditaires.
6
Assemblées Générales
desactionnaires
GÉRANT STATUTAIRE
M. Gilles Gobin a été nommé Gérant statutaire.
(Articlesύ34 àύ38 etύ40 desύstatuts)
Conseil de Surveillance
MODES DE CONVOCATION
(Articlesύ27 àύ29 desύstatuts)
Les Assemblées Générales des actionnaires (ou associés
commanditaires) sont convoquées par la Gérance ou le
Conseil de Surveillance dans les formes et délais prévus par
la loi ou par toute autre personne disposant de ce droit en
vertu de la loi.
CONSTITUTION
La Société est dotée d’un Conseil de Surveillance dont les
membres sont choisis parmi les actionnaires n’ayant ni la
qualité de commandité ni celle de Gérant.
Le Collège de la Gérance adresse ou met à la disposition
des actionnaires, conformément aux dispositions
législatives, les documents permettant aux actionnaires de
se prononcer en connaissance de cause.
Les membres sont nommés et révoqués par lAssemblée
Générale Ordinaire des actionnaires ; les actionnaires ayant
la qualité de commandités ne peuvent participer au vote
des résolutions concernées.
CONDITIONS DADMISSION
La durée de leurs fonctions est de trois années au plus et
prend fin à l’issue de lAssemblée qui statue sur les comptes
de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de
laquelle expirent leurs mandats. Ils sont rééligibles.
Le droit de participer aux Assemblées est subordonné à
l’enregistrement comptable des titres au nom de
l’actionnaire, au deuxième jour ouvré précédant lAssemblée
à 00 h 00, heure de Paris, soit dans les comptes des titres
nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes des
titres au porteur tenus par les intermédiaires habilités
teneurs de compte. Linscription ou l’enregistrement
comptable des titres dans les comptes des titres au porteur
tenus par les intermédiaires habilités est constaté par une
attestation de participation délivrée par ces derniers.
DÉLIBÉRATIONS
Le Conseil de Surveillance, sur convocation de son Président
ou de la Gérance, se réunit aussi souvent que l’intérêt de la
Société l’exige et au moins une fois par semestre.
POUVOIRS
Toute cession intervenue après la date d’enregistrement ci-
dessus n’aura aucune influence sur le fonctionnement de
lAssemblée : le cédant pourra voter pour l’intégralité du
montant antérieur de sa participation.
Le Conseil de Surveillance assume le contrôle permanent
de la gestion de la Société, comme prévu par la loi. Il établit
chaque année, à l’occasion de lAssemblée Générale
Ordinaire, un rapport qui est mis à la disposition des
actionnaires en même temps que le rapport de la Gérance
et les comptes de lexercice. Son Président établit également
un rapport sur le fonctionnement des organes de Direction
et de contrôle.
CONDITIONS D’EXERCICE DU DROIT DE VOTE
Chaque actionnaire dispose d’autant de voix qu’il possède
ou représente d’actions ayant le droit de vote. Chaque
action ordinaire donne droit à une voix, étant précisé que
R U B I S
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329
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur la Société
6
ce rapport « une action/un droit de vote » prévaudra
nonobstant toute disposition législative ou réglementaire
contraire non impérative.
La Performance Boursière Globale correspond à l’évolution
de la capitalisation boursière, augmentée des dividendes
distribués et des droits détachés.
Les actions de préférence ne confèrent pas de droit de vote
aux Assemblées Générales des actionnaires (article 14 bis
des statuts).
L’évolution de la capitalisation boursière est égale au
produit de la différence entre (i) la moyenne des cours
douverture des 20 dernières séances de bourse de l’Exercice
Considéré et (ii) la plus élevée des moyennes des cours
d’ouverture des 20 dernières séances de bourse de chacun
des trois exercices précédant l’Exercice Considéré
(le « Cours de Référence »), par le nombre d’actions en
circulation à la clôture de l’Exercice Considéré diminué du
nombre d’actions autodétenues en vue de leur annulation
à la date de cette clôture. Il ne sera pas tenu compte des
actions nouvelles créées depuis la clôture de l’exercice du
Cours de Référence à la suite de toute augmentation de
capital, à l’exception des actions qui seraient attribuées
gratuitement du fait d’une augmentation de capital par
incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission
et du fait déventuelles divisions ou regroupements dactions.
À défaut d’assister personnellement à lAssemblée,
lactionnaire a la possibilité de donner procuration à un autre
actionnaire ou à son conjoint, ou encore à toute autre
personne physique ou morale de son choix. Il peut aussi
envoyer une procuration sans indication de mandataire, ce
qui signifie que le Président de lAssemblée émettra un vote
favorable à l’adoption des seuls projets de résolutions
présentés ou agréés par la Gérance et un vote défavorable
à l’adoption de tous les autres projets de résolutions ;
l’actionnaire peut également voter par correspondance.
LIEU DE CONSULTATION DES DOCUMENTS
JURIDIQUES
À la somme positive ou négative correspondant à lévolution
de la capitalisation boursière sont ajoutés le ou les montants
de tous dividendes et acomptes sur dividendes, cumulés,
versés par Rubis à ses associés commanditaires entre
l’exercice au cours duquel a été déterminé le Cours de
Référence et la clôture de l’Exercice Considéré, ainsi que les
sommes correspondant à la valeur de tous droits détachés
des actions et à la valeur de tous titres attribués
gratuitement aux actionnaires autres que des actions de
la Société au cours de cette même période.
Les documents relatifs à la Société et en particulier les
statuts, les rapports présentés aux Assemblées Générales
par le Collège de la Gérance, le Conseil de Surveillance ou
les Commissaires aux comptes, peuvent être consultés au
siège social ainsi que sur le site internet de la Société (www.
rubis.fr).
Répartition statutaire desbénéces
(Articlesύ55 àύ57 desύstatuts)
Lorsqu’ils sont cotés en bourse, la valeur des droits détachés
des actions et la valeur de tous titres attribués gratuitement
aux actionnaires correspondent à la moyenne des cours
d’ouverture des premiers jours de cotation, dans la limite de
10 jours.
PARTICIPATION AUX RÉSULTATS
Sur les bénéfices nets diminués, le cas échéant, des pertes
antérieures, il est fait d’abord un prélèvement de 5 % pour
constituer le fonds de réserve légale ; ce prélèvement cesse
d’être obligatoire lorsque ledit fonds atteint un dixième du
capital social. La réserve légale, constituée pour consolider
le capital apporté par les actionnaires, restera leur
appartenir intégralement et ne pourra, en aucun cas, être
distribuée aux associés commandités et ce, même par voie
d’augmentation de capital. Cette réserve, calculée sur
l’ensemble des bénéfices réalisés par la Société, sera à la
charge exclusive des actionnaires.
Le montant du dividende statutaire est constaté par
lAssemblée Générale Ordinaire des actionnaires et celle des
associés commandités. La moitié de ce dividende est
bloquée en actions Rubis par les associés commandités
pendant trois ans.
DIVIDENDE AUX ASSOCIÉS COMMANDITAIRES
(OU ACTIONNAIRES)
La part distribuée aux associés commanditaires requiert
l’accord de lAssemblée Générale Ordinaire des associés
commanditaires et celui des associés commandités.
Le solde desdits bénéfices, diminué des pertes antérieures
et augmenté du report bénéficiaire, constitue le bénéfice
distribuable.
Il peut être accordé à chaque associé commandité et
commanditaire titulaire d’actions ordinaires, pour tout ou
partie du dividende mis en distribution ou des acomptes
sur dividende, une option entre le paiement du dividende ou
des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions.
DIVIDENDE STATUTAIRE AUX ASSOCIÉS
COMMANDITÉS
Les associés commandités perçoivent, au titre d’un exercice
social (l’« Exercice Considéré »), un dividende égal à 3 % de
la performance boursière globale (la « Performance
Boursière Globale »), si elle est positive, des actions Rubis,
déterminée comme indiqué ci-dessous. Ce dividende ne
peut en aucun cas excéder 10 % du résultat net part du
Groupe de l’Exercice Considéré, ni le bénéfice distribuable
tel que défini à l’article 55.
En aucun cas cette faculté ne peut être accordée aux
associés commandités sans qu’elle soit ouverte aux
associés commanditaires titulaires d’actions ordinaires aux
mêmes conditions.
Les actionnaires titulaires d’actions de préférence n’auront
pas la possibilité d’opter pour le paiement du dividende en
actions.
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur la Société
En cas de non-respect des obligations d’information ci-
dessus, les actions excédant la fraction qui aurait dû être
déclarée sont privées du droit de vote pour toute Assemblée
d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai
de deux ans suivant la date de régularisation de la
notification. Sauf en cas de franchissement de l’un des
seuils prévus au paragraphe I de l’article L. 233-7 du Code
de commerce, la privation des droits de vote n’interviendra
qu’à la demande, consignée dans le procès-verbal de
lAssemblée Générale, d’un ou de plusieurs actionnaires
détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote de
la Société.
AFFECTATION DE LA PART NON DISTRIBUÉE
L’Assemblée affecte la part non distribuée du bénéfice
distribuable de l’exercice dans les proportions qu’elle
détermine, soit à un ou plusieurs fonds de réserve, généraux
ou spéciaux, qui restent à sa disposition, soit au compte
« Report à nouveau ».
Seuils statutaires
(Articleύ14.7 desύstatuts)
Outre la déclaration de franchissement de seuils légaux
prévue par l’article L. 233-7 du Code de commerce, un
actionnaire est tenu d’informer la Gérance, dans les quatre
jours de bourse suivant le jour du franchissement de seuil,
de toute variation, ultérieure au premier seuil légal (5 %),
supérieure à 1 % du capital ou des droits de vote.
6.1.5 Informations complémentaires concernant
les associés commandités
Absence de conit d’intérêts,
Absence de contrat liant
6
d’empêchement etdecondamnation
lesassociés commandités àRubis
ouàl’unedesesliales
Aucun lien familial n’existe entre les associés
commandités et les membres du Conseil de Surveillance.
Il n’existe aucun contrat de service liant les associés
commandités à Rubis ou à l’une quelconque des filiales
de Rubis.
Aucun associé commandité n’est concerné par un conflit
d’intérêts entre ses devoirs à l’égard de Rubis et ses
intérêts privés et/ou d’autres devoirs auxquels il serait
tenu.
Aucun prêt ou garantie n’a été accordé ou constitué en
faveur des associés commandités.
Aucun associé commandité n’a fait l’objet d’une
condamnation pour fraude, d’une faillite, d’une mise sous
séquestre ou d’une liquidation.
Restriction concernant la cession
par les commandités de leur
participation dans le capital social
de Rubis
Aucun associé commandité n’a fait l’objet d’une
incrimination ou d’une sanction publique officielle
prononcée par des autorités statutaires ou
réglementaires.
À la connaissance de Rubis, il n’existe aucune restriction
acceptée par les associés commandités concernant la
cession de leur participation dans le capital social de la
Société, à l’exception de l’engagement pris par les associés
commandités de bloquer l’équivalent de 50 % du dividende
reçu en actions Rubis pendant trois ans.
Aucun associé commandité n’a été empêché par un
tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe
d’administration, de direction ou de surveillance d’un
émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite
des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières
années au moins.
R U B I S
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6
6.2
Renseignements sur le capital social
et l’actionnariat
6.2.1 Capital social au 31 décembre 2024
Au 31 décembre 2024, le montant du capital social s’élevait
à 129 005 313,75 euros divisé en 103 204 251 actions
ordinaires d’une valeur nominale de 1,25 euro, à la suite des
opérations réalisées au cours de l’exercice 2024 détaillées
dans le tableau figurant en section 6.2.3.
À cette même date, le nombre de droits de vote exerçables
était de 102 916 762. Le droit de vote double étant exclu par
larticle 40 des statuts, chaque action ordinaire dispose d’un
droit de vote.
6.2.2 Répartition du capital au cours des trois
derniers exercices
31/12/2024
31/12/2023
31/12/2022
Nombre
% des
droits
de vote
Nombre
% des
droits
de vote
Nombre
% des
droits
de vote
Nombre
% du
capital
de droits
Nombre
% du
capital
de droits
Nombre
% du
capital
de droits
d’actions (1)
de vote (1)
d’actions (1)
de vote (1)
d’actions (1)
de vote (1)
Principaux actionnaires
Groupe
Industriel Marcel
5 892 616
5,71 %
5,58 %
5 892 616 5,72 %
5 755 058 5,59 %
5 892 616
5,71 %
5 892 616
5,71 %
5 892 616
5,72 %
5 892 616
5,73 %
Dassault (2)
M. Ronald
Sämann
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
5 755 058
-
-
-
-
-
-
-
-
Concert
Compagnie
nationale de
navigation/
Molis (3)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
5 527338
5 217324
5,36 % 5 325 528 (9)
5,17%
-
-
-
-
-
-
-
-
Plantations des
terres rouges (4)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
(8)
5,05 %
5 217324 5,07%
-
-
-
-
-
-
-
-
(10)
(10)
(10)
(10)
BlackRock Inc.
-
-
-
-
6 034 330
5,85 % 6 034 330
5,85 %
6 034 330
5,86 % 6 034 330
5,87 %
Organes de Direction et de Surveillance
Associés
commandités
et Gérants
2 352 337
2,28 %
2 352 337 2,28 %
2 352 337
1 790 504
2,28 %
1,74 %
2 352 337
1 790 504
2,28 %
1,74 %
2 352 337
1 707364
2,28 %
1,66 %
2 352 337
1 707364
2,29 %
1,66 %
FCP Rubis
Avenir (5)
2 245 150
2,17%
2 245 150 2,18 %
44 695 (11) 0,04 % (11)
Conseil de
Surveillance
Autodétention (6)
44 695 (11) 0,04 % (11)
117794
62 531
0,11 %
0,06 %
117794
0
0,11 %
0 %
142 868
84 987
0,14 %
0,08 %
142 868
0
0,14 %
0 %
85 679
0,08 %
0
0 %
Public
76 084 054 73,72 % 76 084 054. 73,93 %
86 945 060 84,25 % 86 945 060 84,31 % 86 739 064 84,25 % 86 739 064 84,32 %
TOTAL ACTIONS
ORDINAIRES (7)
103 204 251
100 % 102 916 762 100 %
103 195 172 100 % 103 132 641 100 % 102 953 566 100 % 102 868 579 100 %
(1) À la connaissance de la Société, sur la base des déclarations de franchissement de seuil reçues.
(2) La société Groupe Industriel Marcel Dassault est une société patrimoniale de prises de participations détenue entièrement par la famille Dassault.
(3) Concert composé de Compagnie nationale de navigation, M. Patrick Molis, son Président, Mme Jade Molis, Mme Agathe Molis, Mme Victoire Molis et M. Charles Gravatte. Le
Concert a informé la Société avoir franchi les seuils statutaires de 6 %, 7%, 8 % et 9 % et détenir, au 8 avril 2025, 9 675 538 actions et 9 473 728 droits de vote, soit 9,37% du
capital et 9,18 % des droits de vote de Rubis.
(4) Dans son communiqué du 17mars 2025, Bolloré SE a indiqué quau 28 février 2025, Plantations des terres rouges, filiale du groupe Bolloré, détenait 5,96 % du capital de Rubis. La
société Plantations des terres rouges a informé la Société avoir franchi le seuil statutaire de 6 % et détenir, au 7avril 2025, 6 200 067actions Rubis, soit 6,01 % du capital et des
droits de vote de Rubis.
(5) Actions détenues par les salariés et anciens salariés du Groupe au travers du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir.
(6) Conformément aux dispositions du Code de commerce, les actions autodétenues sont privées de droit de vote.
(7) Le léger décalage dans la somme des pourcentages est dû aux arrondis.
(8) Actionnaire détenant moins de 5 % du capital et des droits de vote aux 31 décembre 2023 et 2022.
(9) Conformément aux dispositions de larticle L. 233-14 du Code de commerce, les droits de vote attachés aux actions excédant la fraction qui na pas été régulièrement déclarée
par la société Compagnie nationale de navigation et par M. Patrick Molis lors de franchissements de seuil légal de 5 % du capital (soit un total de 201 810 actions représentant
environ 0,19 % du capital et des droits de vote) sont automatiquement privées du droit de vote pour une période de deux ans suivant la déclaration de régularisation réalisée par
ces actionnaires, intervenue par courriers reçus par lAutorité des marchés financiers en date des 29, 31 mai et 3 juin 2024 (déclaration AMF n° 224C0791).
(10) Actionnaire détenant moins de 5 % du capital et des droits de vote au 31 décembre 2024 (4,96 % du capital et des droits de vote au 19 décembre 2024, selon une déclaration de
franchissement de seuil à la baisse reçue par lAutorité des marchés financiers). La société BlackRock Inc. a déclaré avoir franchi à la hausse, le 21 mars 2025, le seuil de 5 % du
capital et des droits de vote et détenir à cette date 5 354 714 actions, soit 5,19 % du capital et des droits de vote.
(11) Hors détention de M. Ronald Sämann (membre du Conseil de Surveillance et actionnaire détenant au moins 5 % du capital). En incluant la détention de M. Ronald Sämann, les
membres du Conseil de Surveillance détiennent 5 799 753 actions soit 5,62 % du capital et 5,63 % des droits de vote.
332
R U B I S
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
À la connaissance de la Société, sur la base des déclarations
de franchissement de seuil reçues, il n’existait pas d’autres
actionnaires détenant au moins 5 % du capital ou des droits
de vote au 31 décembre 2024.
de navigation, M. Patrick Molis, son Président, Mmes
Jade Molis, Agathe Molis et Victoire Molis et M. Charles
Gravatte n’a franchi aucun seuil et détenait, au 31 mai
2024, 5 487338 actions Rubis, soit 5,27% du capital et
des droits de vote,
à la hausse, le 3 juin 2024, par suite d’une acquisition
d’actions Rubis et détenir individuellement à cette date
5 221 603 actions Rubis, soit 5,01 % du capital et des
droits de vote. À cette occasion, le concert composé
de la société Compagnie nationale de navigation, M.
Patrick Molis, son Président, Mmes Jade Molis, Agathe
Molis etVictoire Molis et M. Charles Gravatte na franchi
aucun seuil et détenait, au 3 juin 2024, 5 527338 actions
Rubis, soit 5,31 % du capital et des droits de vote.
Franchissements de seuils déclarés
au cours del’exercice2024
Au cours de l’exercice 2024 :
la société Plantations des Terres Rouges a déclaré avoir
franchi le seuil de 5 % du capital et des droits de vote :
à la hausse, le 20 mars 2024, et détenir à cette date
5 207 324 actions Rubis, soit 5,03 % du capital et des
droits de vote,
à la baisse, le 31 mai 2024, et détenir à cette date
5 207 324 actions Rubis, soit 4,99 % du capital et des
droits de vote,
à la hausse, le 3 juin 2024, et détenir à cette date
5 217 324 actions Rubis, soit 5,01 % du capital et des
droits de vote ;
M. Ronald Sämann a déclaré avoir franchi à la hausse, le
2 avril 2024, le seuil de 5 % du capital et des droits de
vote et détenir à cette date 5 189 149 actions Rubis, soit
5,01 % du capital et des droits de vote ;
la société BlackRock Inc., agissant pour le compte de
fonds et de clients, a déclaré avoir franchi le seuil de 5 %
du capital et des droits de vote :
le concert composé de la société Compagnie nationale
de navigation, M. Patrick Molis, son Président, Mmes Jade
Molis, Agathe Molis et Victoire Molis et M. Charles
Gravatte a déclaré avoir franchi à la hausse, le 21 mars
2024, le seuil de 5 % du capital et des droits de vote et
détenir à cette date 5 227473 actions Rubis, soit 5,05 %
du capital et des droits de vote ;
à la baisse, le 21 juin 2024, et détenir à cette date
5 078 308 actions Rubis, soit 4,88 % du capital et des
droits de vote,
à la hausse, le 5 décembre 2024, et détenir à cette date
5 191 292 actions Rubis, soit 5,03 % du capital et des
droits de vote,
à la baisse, le 11 décembre 2024, et détenir à cette date
5 138 930 actions Rubis, soit 4,98 % du capital et des
droits de vote,
à la hausse, le 12 décembre 2024, et détenir à cette
date 5 208 170 actions Rubis, soit 5,05 % du capital et
des droits de vote,
à la baisse, le 13 décembre 2024, et détenir à cette date
5 136 867 actions Rubis, soit 4,98 % du capital et des
droits de vote,
à la hausse, le 16 décembre 2024, et détenir à cette
date 5 176 824 actions Rubis, soit 5,02 % du capital et
des droits de vote,
à la baisse, le 17décembre 2024, et détenir à cette date
5 121 907 actions Rubis, soit 4,97 % du capital et des
droits de vote,
à la hausse, le 18 décembre 2024, et détenir à cette
date 5 171 358 actions Rubis, soit 5,01 % du capital et
des droits de vote,
6
par courrier reçu par lAutorité des marchés financiers le
29 mai 2024, complété des courriers reçus par lAutorité
des marchés financiers les 31 mai et 3 juin 2024, la
société Compagnie nationale de navigation et M. Patrick
Molis, son Président, ont déclaré avoir franchi à la hausse,
le 22 mars 2024, le seuil de 5 % du capital et des droits
de vote et détenir à cette date 5 256 535 actions Rubis,
soit 5,08 % du capital et des droits de vote. À cette
occasion, le concert composé de la société Compagnie
nationale de navigation, M. Patrick Molis, son Président,
Mmes Jade Molis, Agathe Molis et Victoire Molis et M.
Charles Gravatte n’a franchi aucun seuil et détenait, au
22 mars 2024, 5 363 338 actions Rubis, soit 5,18 % du
capital et des droits de vote.
Par les mêmes courriers, la société Compagnie nationale
de navigation a déclaré, à titre de régularisation, avoir
franchi individuellement et à la hausse, le 25 mai 2024, le
seuil de 5 % du capital et des droits de vote et détenir
individuellement à cette date 5 181 603 actions Rubis,
soit 5,003 % du capital et des droits.
à la baisse, le 19 décembre 2024, et détenir à cette date
5 119 241 actions Rubis, soit 4,96 % du capital et des
droits de vote.
Le concert composé de la société Compagnie nationale
de navigation, M. Patrick Molis, son Président, Mmes Jade
Molis, Agathe Molis et Victoire Molis et M. Charles
Gravatte a précisé détenir, au 31 mai 2024, 5 487 338
actions Rubis, soit 5,30 % du capital et des droits de
vote ;
Franchissements de seuils déclarés
depuis la clôture del’exercice2024
Entre la clôture de l’exercice 2024 et la date de dépôt du
présent Document d’enregistrement universel :
la société Compagnie nationale de navigation a déclaré
avoir franchi individuellement le seuil de 5 % du capital
et des droits de vote :
la société BlackRock Inc., agissant pour le compte de
fonds et de clients, a déclaré avoir franchi à la hausse, le
21 mars 2025, le seuil de 5 % du capital et des droits de
vote et détenir à cette date 5 354 714 actions Rubis, soit
5,19 % du capital et des droits de vote ;
à la baisse, le 31 mai 2024, par suite d’une augmentation
de capital de la société Rubis et détenir individuellement
à cette date 5 181 603 actions Rubis, soit 4,97 % du
capital et des droits de vote. À cette occasion, le
concert composé de la société Compagnie nationale
par courrier du 9 avril 2025, le concert composé de la
société Compagnie nationale de navigation, M. Patrick
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333
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6
Molis, son Président, Mmes Jade Molis, Agathe Molis et
Victoire Molis et M. Charles Gravatte a informé la Société
avoir franchi à la hausse, les 7 et 8 avril 2025, les seuils
statutaires de 6 %, 7 %, 8 % et 9 % du capital et des
droits de vote et détenir, au 8 avril 2025, 9,37% du capital
et 9,18 % des droits de vote de Rubis.
lieu à une série de call et de put options avec la banque
contrepartie dont l’expiration est prévue entre le
1er novembre 2027 et le 18 septembre 2028 ;
par courrier du 11 avril 2025, la société Plantations des
terres rouges a informé la Société avoir franchi à la
hausse, le 7avril 2025, le seuil statutaire de 6 % du capital
et des droits de vote et détenir à cette date 6 200 067
actions Rubis, soit 6,01 % du capital et des droits de vote ;
Par le même courrier, la société Compagnie nationale de
navigation a informé la Société avoir franchi à la hausse
de manière autonome les seuils statutaires de 6 %, 7%,
8 % et 9 % du capital et de 6 %, 7 % et 8 % des droits
de vote et détenir, au 8 avril 2025, 9,06 % du capital et
8,87 % des droits de vote de Rubis.
la société UBS Group AG a déclaré avoir franchi le seuil
de 5 % du capital et des droits de vote :
à la hausse, le 10 avril 2025, et détenir à cette date, pour
le compte de clients et de fonds, 7 449 012 actions
Rubis, soit 7,22 % du capital et des droits de vote,
Ces franchissements de seuils résultent de l’acquisition
par la société Compagnie nationale de navigation de
743 040 actions sur le marché et de 3 384 860 actions
hors marché, et autant de droits de vote, de la Société
pour les besoins et dans le cadre d’un contrat financier
à terme que Compagnie nationale de navigation a conclu
avec une banque contrepartie le 8 avril 2025 afin de
financer l’acquisition desdites actions. Lopération donne
à la baisse, le 11 avril 2025, et détenir à cette date, pour
le compte de clients et de fonds, 7 833 actions Rubis,
soit 0,01 % du capital et des droits de vote.
Ces franchissements de seuils résultent de l’acquisition
puis de la cession d’actions hors marché.
6.2.3 Évolution du capital social au cours
de l’exercice 2024
Capital et montants
Nombre successifs d’augmentation
d’actions
ou de réduction de capital
ordinaires
103 195 172
447 203
en nominal (en euros)
CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 2023
128 993 965
Émission d’actions de performance
559 003,75
Augmentation de capital réservée aux salariés par l’intermédiaire
du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir
559 881
1 995
699 851,25
2 493,75
Exercice d’options de souscription d’actions
Annulation des actions acquises dans le cadre du programme de rachat d’actions
CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 2024
(1 000 000)
103 204 251
(1 250 000)
129 005 313,75
6.2.4 Capital autorisé par les Assemblées Générales
des actionnaires au 31 décembre 2024
Au cours de l’exercice 2024, le Collège de la Gérance disposait des délégations de compétence et des autorisations
financières, accordées par les Assemblées Générales Mixtes des commanditaires et des commandités du 9 juin 2022, du
8 juin 2023 et du 11 juin 2024 décrites ci-dessous.
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES MIXTES DES COMMANDITAIRES ET DES COMMANDITÉS DU 9 JUIN 2022
Montant maximal
autorisé
Solde disponible Terme de
Résolution
Utilisation
au 31/12/2024
l’autorisation
514 770 actions
de performance
(plan du 20 juillet 2022)
514 770 actions de
performance*
Attribution d’actions de performance (21e résolution)
Néant
9 août 2024
*
0,50 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de lAssemblée correspondant à 514 770 actions de performance.
334
R U B I S
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES MIXTES DES COMMANDITAIRES ET DES COMMANDITÉS DU 8 JUIN 2023
Montant maximal
autorisé
Solde disponible Terme de
Résolution
Utilisation
au 31/12/2024
l’autorisation
100 000 000 €
et 10 % des actions
composant le capital
social (dont 5 % des
actions en vue de
leur conservation
et de remise
en paiement
ou en échange
ultérieure et 1 %
dans le cadre du
contrat de liquidité)
8 décembre
2024 (2)
En vue de
leur conservation
et de remise
en paiement
ou en échange :
néant
Moyens figurant
au contrat de liquidité
au 31 décembre
2023 : 62 531 actions
et 844 745 euros
Autorisation à donner à la Gérance
de procéder à un programme
de rachat d’actions (1)
Néant
(autorisation
ayant expiré
le 11 juin 2024)
(14e résolution)
10 % du capital au
jour de la décision
d’annulation et par
période de 24 mois
8 juin 2025
Autorisation de réduire le capital social
par voie d’annulation des actions autodétenues
(15e résolution)
1 000 000
actions annulées
9 415 812
actions
Augmentation de capital par incorporation
de bénéfices, de réserves ou de primes (1)
(16e résolution)
8 août 2025
8 août 2025
8 août 2025
10 000 000 €
38 000 000 €
Néant
Néant
Totalité
Totalité
Augmentation de capital par offre au public
avec maintien du droit préférentiel de souscription (1)
(17e résolution)
Augmentation de capital avec maintien du droit
préférentiel de souscription en cas de souscriptions
excédant le nombre de titres proposés (option
de surallocation) dans le cadre de la 17e résolution (1)
(18e résolution)
15 % de l’émission
initiale résultant
de (et s’imputant
sur) la 17e résolution
6
Néant
Totalité
Augmentation de capital en rémunération d’apports
en nature de titres de capital ou de valeurs mobilières
donnant accès au capital (1) (19e résolution)
8 août 2025
8 août 2025
8 août 2025
10 000 000 €
10 000 000 €
Néant
Néant
Totalité
Totalité
Augmentation de capital en cas d’offre publique
d’échange (1)
(20e résolution)
40 % du capital
social au jour de
lAssemblée Générale
du 8 juin 2023, dont
10 % du capital
social au jour
Plafond global des émissions d’actions et/ou
de valeurs mobilières donnant accès au capital
en vertu des délégations financières prévues
par les 16e à 20e résolutions et sous-plafond
pour les augmentations de capital avec suppression
du droit préférentiel de souscription prévues
par les 19e et 20e résolutions
Néant
Totalité
de lAssemblée
du 8 juin 2023
(21e résolution)
pour les 19e
et 20e résolutions
Augmentation de capital réservée aux adhérents
d’un PEE (22e résolution)
699 851,25 €
(le 5 janvier 2024)
8 août 2025
700 000 €
148,75 €
(1) Utilisable exclusivement hors période d’offre publique.
(2) Anticipation du terme au 11 juin 2024 par approbation d’une résolution de même nature par lAssemblée Générale Ordinaire du 11 juin 2024.
R U B I S
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335
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES ORDINAIRES DES COMMANDITAIRES ET DES COMMANDITÉS DU 11 JUIN 2024
Montant maximal
autorisé
Terme de
Solde disponible l’autorisation
Résolution
Utilisation
En vue d’une réduction
de capital par annulation
des actions rachetées :
1 000 000 actions
rachetées pour
200 000 000 €
et 10 % des actions
composant le capital
social (dont 5 % des
actions en vue de
leur conservation
et de remise en
paiement ou en
échange ultérieure
et 1 % dans le
24 927 621,78 €
En vue de leur cession
à des salariés dans le
cadre d’une opération
d’actionnariat salarié :
400 000 actions
pour 9 974 839,34 €*
En vue de leur
174 813 277,22 €
au 31/12/2024
(incluant le contrat
de liquidité)
130 195 077,32 €
au 03/02/2025
(hors contrat
de liquidité)
Autorisation à donner à la Gérance
de procéder à un programme de rachat d’actions
(22e résolution)
11 décembre
2025
conservation et
de remise en paiement
ou en échange : néant
Moyens figurant
cadre du contrat
de liquidité)
au contrat de liquidité
au 31 décembre 2024 :
85 679 actions et
259 101 €
*
400 000 actions rachetées entre le 21 janvier et le 3 février 2025.
6.2.5 Programme de rachat d’actions
Utilisation de l’autorisation conférée par lAssemblée Générale Ordinaire
du11juin 2024
LAssemblée Générale Ordinaire du 11 juin 2024 a autorisé
le Collège de la Gérance à acheter des actions de la Société
dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de
rachat d’actions pour une durée de 18 mois. Le prix maximal
d’achat a été fixé à cinquante (50) euros (hors frais et
commissions) par action, sans que le nombre d’actions
pouvant être acquises ne dépasse 10 % du nombre
d’actions composant le capital social de la Société, en ce
compris un pourcentage maximal de :
gratuites d’actions ou dans le cadre de tout plan
d’épargne ou plan d’actionnariat, ainsi que toutes
opérations de couverture afférentes à tout dispositif de
rémunération en actions conformément à la
réglementation applicable ;
de permettre l’animation du marché ou la liquidité de
l’action par un prestataire de services d’investissement,
au travers d’un contrat de liquidité sur actions
satisfaisant aux critères d’acceptabilité définis par
lAutorité des marchés financiers et conforme à une
charte de déontologie reconnue par lAutorité des
marchés financiers ;
5 % du nombre d’actions composant le capital social
acquis en vue de leur conservation et de remise en
paiement ou en échange ultérieure dans le cadre d’une
opération de fusion, de scission ou d’apport ;
de conserver les actions ainsi achetées et les céder, les
transférer, les remettre en paiement ou les échanger
ultérieurement dans le cadre d’éventuelles opérations de
croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ;
1 % du nombre d’actions composant le capital social
racheté dans le cadre du contrat de liquidité.
Le montant maximal des fonds destinés à la réalisation de
ce programme de rachat d’actions a été fixé à deux cents
(200) millions d’euros (hors frais et commissions).
de mettre en œuvre tous autres objectifs et de réaliser
toutes autres opérations conformes à la loi et la
réglementation en vigueur, notamment toute pratique de
marché qui viendrait à être admise par la loi ou la
réglementation applicable ou encore lAutorité des
marchés financiers.
Les objectifs de ce programme sont :
de réduire le capital par voie d’annulation de tout ou
partie des actions ainsi achetées ;
de remettre les actions ainsi achetées lors de l’exercice
de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit,
par remboursement, conversion, échange, présentation
d’un bon ou de toute autre manière, à l’attribution
d’actions de la Société ;
CONTRAT DE LIQUIDITÉ
Au cours de l’exercice 2024, dans le cadre du contrat de
liquidité :
529 914 actions ont été achetées pour un montant de
15 103 266 euros ;
d’attribuer, allouer ou céder les actions ainsi achetées à
des salariés et/ou mandataires sociaux de la Société et/
ou des sociétés qui lui sont liées, conformément à la
réglementation applicable, en particulier dans le cadre
de plans d’options d’achat d’actions, d’attribution
508 516 actions ont été vendues pour un montant de
14 527 698 euros.
336
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
Au titre de ce contrat de liquidité, les moyens suivants
figuraient, au 31 décembre 2024, au compte de liquidité :
85 679 titres Rubis et 259 101 euros.
En vue d’une cession dans le cadre
d’une opération dactionnariat salarié
Entre le 21 janvier et le 3 février 2025, la Société a racheté
400 000 actions (représentant environ 0,39 % du capital
social au 3 février 2025), à un prix moyen de 24,9371 euros
par action et pour un montant brut de 9 974 839,56 euros,
en vue de les céder à des salariés et/ou des mandataires
sociaux de la Société et/ou des sociétés qui lui sont liées
dans le cadre d’une opération dactionnariat salarié réservée
aux adhérents à un Plan d’épargne entreprise. Le montant
des frais de négociation s’est élevé à 39 899,36 euros.
HORS CONTRAT DE LIQUIDITÉ
En vue d’une réduction du capital par voie
dannulation des actions achetées
Au cours de l’exercice 2024, la Société a racheté
1 000 000 actions (représentant environ 0,96 % du capital
social au 1er novembre 2024) en vue de les annuler, à un prix
moyen de 24,9276 euros par action et pour un montant brut
de 24 927 621,78 euros du 7 octobre au 1er novembre 2024.
Le montant des frais de négociation s’est élevé à
99 710,47euros. Lintégralité de ces actions a été annulée le
14 novembre 2024 (en vertu de la 15e résolution de
lAssemblée Générale Mixte du 8 juin 2023).
La cession des 400 000 actions au Fonds Commun de
Placement Rubis Avenir interviendra le 20 mai 2025.
Toutes les informations relatives à ce programme de rachat
d’actions, notamment les présentations détaillées et
agrégées des transactions, sont disponibles sur le site
informations-reglementees/).
À la clôture de l’exercice 2024, la Société ne détenait plus
aucune de ses actions achetées en vue de réduire le capital
social par voie d’annulation de celles-ci.
Autorisation proposée à lAssemblée Générale Mixte du 12juin 2025:
descriptif duprogramme de rachat d’actions
Conformément aux dispositions des articles 241-2 et
suivants du règlement général de lAutorité des marchés
financiers, le programme de rachat dactions qui sera soumis
à l’autorisation de lAssemblée Générale Mixte du 12 juin
2025 fait l’objet du descriptif présenté ci-après.
de conserver les actions ainsi achetées et les céder, les
transférer, les remettre en paiement ou les échanger
ultérieurement dans le cadre d’éventuelles opérations de
croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ;
6
de mettre en œuvre tous autres objectifs et de réaliser
toutes autres opérations conformes à la loi et la
réglementation en vigueur, notamment toute pratique de
marché qui viendrait à être admise par la loi ou la
réglementation applicable ou encore lAutorité des
marchés financiers.
Les objectifs de ce programme seront :
de réduire le capital par voie d’annulation de tout ou
partie des actions ainsi achetées, cet objectif étant
conditionné à l’adoption de la résolution spécifique
(« Autorisation à donner au Collège de la Gérance à l’effet
de réduire le capital par voie d’annulation des actions
autodétenues par la Société (article L. 22-10-62 du Code
de commerce) ») soumise à lAssemblée Générale Mixte
du 12 juin 2025 ou de toute autorisation de même nature
conférée par une Assemblée Générale ultérieure ;
Les opérations d’achat et de cession, d’échange ou de
transfert pourront intervenir à tout moment, sauf en période
d’offre publique portant sur les actions de la Société, dans
le respect de la réglementation applicable.
Les opérations pourront être réalisées par tous moyens
compatibles avec la loi et la réglementation en vigueur, y
compris par acquisition dans le cadre de transactions
négociées.
de remettre les actions ainsi achetées lors de l’exercice
de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit,
par remboursement, conversion, échange, présentation
d’un bon ou de toute autre manière, à l’attribution
d’actions de la Société ;
Le montant maximal des fonds destinés à la réalisation du
programme de rachat d’actions sera de deux cents (200)
millions d’euros (hors frais et commissions), dans le respect
de la réglementation applicable.
d’attribuer, allouer ou céder les actions ainsi achetées à
des salariés et/ou mandataires sociaux de la Société et/
ou des sociétés qui lui sont liées, conformément à la
réglementation applicable, en particulier dans le cadre
de plans d’options d’achat d’actions, d’attribution
gratuites d’actions ou dans le cadre de tout plan
d’épargne ou plan d’actionnariat, ainsi que toutes
opérations de couverture afférentes à tout dispositif de
rémunération en actions conformément à la
réglementation applicable ;
Le prix maximal d’achat sera fixé à cinquante (50) euros
(hors frais et commissions) par action.
En cas d’augmentation de capital par incorporation au
capital de primes, réserves, bénéfices ou autres sous forme
dattribution dactions gratuites, pendant la durée de validité
du programme de rachat, ainsi quen cas de division ou de
regroupement des actions, le Collège de la Gérance aura le
pouvoir d’ajuster s’il y a lieu le prix unitaire maximal visé
ci-dessus afin de tenir compte de l’incidence de ces
opérations sur la valeur de l’action.
de permettre l’animation du marché ou la liquidité de
l’action par un prestataire de services d’investissement,
au travers d’un contrat de liquidité sur actions
satisfaisant aux critères d’acceptabilité définis par
lAutorité des marchés financiers et conforme à une
charte de déontologie reconnue par lAutorité des
marchés financiers ;
Les achats d’actions de la Société pourront porter sur un
nombre d’actions tel que :
les actions achetées par ou pour le compte de la Société
pendant la durée du programme de rachat ne dépasseront
pas 10 % des actions composant son capital social, étant
précisé que :
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337
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6
le nombre d’actions acquises par la Société en vue de
leur conservation et de remise en paiement ou en
échange ultérieure dans le cadre d’une opération de
fusion, de scission ou d’apport est limité à 5 % des
actions composant son capital social conformément
aux dispositions légales, et
pour celles rachetées dans le cadre du contrat de
liquidité, s’applique un pourcentage maximal de 1 %
des actions composant le capital de la Société, sachant
que le nombre d’actions pris en compte pour le calcul
de cette dernière limite de 1 % correspond au nombre
dactions achetées déduction faite du nombre dactions
revendues pendant la durée de validité du programme
de rachat dans les conditions définies par le règlement
général de lAutorité des marchés financiers,
sachant que les limites en pourcentage ci-dessus
s’apprécieront au moment des rachats et s’appliqueront
à un capital ajusté en fonction des opérations qui
pourront l’affecter postérieurement à lAssemblée
Générale Mixte du 12 juin 2025 ;
le nombre dactions que la Société détiendra, directement
ou indirectement, à quelque moment que ce soit ne
dépassera pas 10 % des actions composant son capital.
Le programme sur lequel porte le présent descriptif sera
valable pour une durée de 18 mois sous réserve et à compter
de son autorisation par lAssemblée Générale Mixte du
12 juin 2025, soit jusqu’au 12 décembre 2026.
6.2.6 Capital potentiel au 31 décembre 2024
Les valeurs mobilières susceptibles de donner accès au
capital social sont les suivantes :
69 194 actions de performance du plan du 13 décembre
2021 dont la période d’acquisition était en cours ;
actions de performance dont la période d’acquisition est
en cours ;
514 770 actions de performance du plan du 20 juillet 2022
dont la période d’acquisition était en cours.
options de souscription d’actions non encore exercées.
Si tous ces titres donnant accès au capital avaient été émis
au 31 décembre 2024, le nombre d’actions ordinaires de la
Société aurait été augmenté de 626 604 actions ordinaires
(représentant environ 0,61 % du capital social).
Il n’existait aucun autre titre pouvant donner accès au
capital au 31 décembre 2024.
Les valeurs mobilières susceptibles de donner accès au
capital social se répartissaient au 31 décembre 2024
comme suit :
En conséquence, au 31 décembre 2024, un actionnaire
détenant 1 % du capital sur une base non diluée détenait
0,99 % du capital sur une base diluée.
39 834 options de souscription d’actions du plan du
6 novembre 2020 susceptibles d’être exercées jusqu’au
6 mars 2034 au soir ;
2 806 options de souscription dactions du plan du 1er avril
2021 susceptibles d’être exercées jusqu’au 31 mars 2034
au soir ;
Un état détaillé des plans d’options de souscription
d’actions, d’actions de performance et d’actions de
préférence en cours figure en section 6.5.6 du présent
document.
338
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6.2.7 Tableau d’évolution du capital au cours
des cinq derniers exercices
Montant de
l’augmentation
du capital
Nombre de
titres créés
Capital à l’issue
de l’opération
Actions
composant le capital
Date
Opération
2020
Conversion d’actions de préférence
en actions ordinaires
260 750 €
(2 607,50) €
2 132,50 €
128 546,25 €
115 €
208 600
(2 086)
1 706
100 380 224 actions ordinaires
3 722 actions de préférence
02/03
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
125 479 932,50 €
125 482 065,00 €
125 610 611,25 €
125 610 726,25 €
129 450 511,25 €
129 450 978,75 €
100 380 224 actions ordinaires
5 428 actions de préférence
13/03 Actions de préférence
20/05 Épargne salariale
13/07 Actions de préférence
17/07 PDA*
100 483 061 actions ordinaires
5 428 actions de préférence
102 837
92
100 483 061 actions ordinaires
5 520 actions de préférence
103 554 889 actions ordinaires
5 520 actions de préférence
3 839 785 €
467,50 €
3 071 828
374
103 554 889 actions ordinaires
5 894 actions de préférence
20/07 Actions de préférence
Conversion d’actions de préférence
en actions ordinaires
88 250 €
70 600
(706)
103 625 489 actions ordinaires
5 188 actions de préférence
31/12
6
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
(882,50) €
129 538 346,25 €
2021
103 625 489 actions ordinaires
5 533 actions de préférence
02/03 Actions de préférence
05/03 Actions de préférence
19/05 Épargne salariale
431,25 €
1 446,25 €
345
1 157
129 538 777,50 €
129 540 223,75 €
129 872 256,25 €
126 579 652,50 €
129 972 350,00 €
128 097 350,00 €
128 097 525,00 €
103 625 489 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
103 891 115 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
332 032,50 €
(3 292 603,75) €
3 392 697,50 €
(1 875 000,00) €
175,00 €
265 626
(2 634 083)
2 714 158
(1 500 000)
140
Annulation des actions rachetées dans le
cadre du programme de rachat d’actions
101 257032 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
31/05
103 971 190 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
08/07 PDA*
Annulation des actions rachetées dans le
cadre du programme de rachat d’actions
102 471 190 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
15/10
102 471 190 actions ordinaires
6 830 actions de préférence
19/10 Actions de préférence
Conversion d’actions de préférence
en actions ordinaires
79 875 €
63 900
102 535 090 actions ordinaires
6 191 actions de préférence
31/12
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
(798,75) €
(639)
128 176 601,25 €
2022
Conversion d’actions de préférence
en actions ordinaires
308 625 €
(3 086,25) €
282,50 €
246 900
(2 469)
226
102 781 990 actions ordinaires
3 722 actions de préférence
11/01
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
128 482 140,00 €
128 482 422,50 €
102 781 990 actions ordinaires
3 948 actions de préférence
14/03 Actions de préférence
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6
Montant de
l’augmentation
du capital
Nombre de
titres créés
Capital à l’issue
de l’opération
Actions
composant le capital
Date
Opération
Annulation des actions de préférence
rachetées par la Société
102 781 990 actions ordinaires
514 actions de préférence
09/05
(4 292,50) €
214 470 €
(467,50) €
(175) €
(3 434)
171 576
(374)
128 478 130,00 €
128 692 600,00 €
128 692 132,50 €
128 691 957,50 €
102 953 566 actions ordinaires
514 actions de préférence
19/05 Épargne salariale
Annulation des actions de préférence
rachetées par la Société
102 953 566 actions ordinaires
140 actions de préférence
13/09
Annulation des actions de préférence
rachetées par la Société
102 953 566 actions ordinaires
0 action de préférence
29/11
(140)
2023
102 953 566 actions ordinaires
62 actions de préférence
09/01 Actions de préférence
77,50 €
(77,50) €
62
(62)
128 692 035,00 €
128 691 957,50 €
128 993 965,00 €
Annulation des actions de préférence
rachetées par la Société
102 953 566 actions ordinaires
0 action de préférence
14/02
103 195 172 actions ordinaires
0 action de préférence
23/05 Épargne salariale
302 007,50 €
241 606
2024
07/03 Actions de performance
02/04 Actions de performance
24/05 Épargne salariale
06/06 Options de souscription d’actions
474 147,50 €
27 195,00 €
699 851,25 €
2 493,75 €
379 318
21 756
559 881
1 995
129 468 112,50 €
129 495 307,50 €
130 195 158,75 €
130 197 652,50 €
103 574 490 actions ordinaires
103 596 246 actions ordinaires
104 156 127 actions ordinaires
104 158 122 actions ordinaires
Annulation des actions rachetées dans
12/11
(1 250 000,00) €
57 661,25 €
(1 000 000)
46 129
128 947 652,50 €
129 005 313,75 €
129 005 313,75 €
103 158 122 actions ordinaires
103 204 251 actions ordinaires
le cadre du programme de rachat d’actions
16/12
31/12 ÉTAT DU CAPITAL
PDA : paiement du dividende en actions.
Actions de performance
103 204 251 ACTIONS
ORDINAIRES
*
6.2.8 Éléments complémentaires
Absence de convention prévoyant des conditions
préférentielles de cession ou d’acquisition d’actions
susceptible d’être transmise à lAutorité des marchés
financiers.
Aucune offre publique d’achat ou d’échange et aucune
garantie de cours effectuée par des tiers sur les actions
de la Société.
Aucune offre publique d’échange effectuée par Rubis sur
les actions d’une autre société.
Absence de nantissement d’actions de l’émetteur
détenues au nominatif pur.
340
R U B I S
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Dividendes
6.3
Dividendes
6.3.1 Dividende versé aux associés commanditaires
(ou actionnaires)
La Société poursuit une politique stable en matière de
dividende, avec un taux de distribution de l’ordre de 60 %
à 75 % prenant en considération la génération de cash-flow
libre du Groupe.
Ainsi, la Société proposera à lAssemblée Générale 2025 un
dividende total (acompte exceptionnel sur dividende et
dividende ordinaire annuel) de 2,78 euros par action
ordinaire, soit 0,75 euro par action ordinaire correspondant
à l’acompte sur dividende versé le 8 novembre 2024
et 2,03 euros par action ordinaire à titre de dividende
ordinaire annuel. Hors paiement exceptionnel de l’acompte
sur dividende, le dividende par action est en progression de
plus de 2,5 % par rapport au dividende versé au titre de
l’exercice 2023 (1,98 euro par action ordinaire).
La plus-value enregistrée à la suite de la cession de la
participation de la Société dans RubisTerminal a donné lieu
au paiement exceptionnel, le 8 novembre 2024, d’un
acompte sur dividende pour 2024 de 0,75 euro par action
qui s’ajoutera au montant du dividende ordinaire annuel
versé dans le cadre de la politique de distribution de la
Société.
DIVIDENDES VERSÉS AUX ACTIONNAIRES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES
Dividende net
Total des sommes
nettes distribuées
(en euros)
Exercice
concerné
distribué
6
Date de l’Assemblée Générale
11/06/2024
Nombre d’actions concernées
103 524 854 actions ordinaires
102 876 685 actions ordinaires
(en euros)
2023
2022
1,98
1,92
204 979 211
197 523 235
08/06/2023
102 720 441 actions ordinaires
514 actions de préférence
1,86
0,93
191 060 020
478
09/06/2022
10/06/2021
11/06/2020
2021
2020
2019
100 950 230 actions ordinaires
5 188 actions de préférence
1,80
0,90
181 710 414
4 669
100 345 050 actions ordinaires
3 722 actions de préférence
1,75
0,87
175 603 837
3 238
Les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits et
versés au Trésor public.
6.3.2 Dividende versé aux associés commandités
En raison de la responsabilité indéfinie et solidaire attachée
au statut d’associé commandité, les associés commandités
ont droit à un dividende statutaire qui résulte de lapplication
de la formule fixée à l’article 56 des statuts.
Lévolution de la capitalisation boursière est égale au produit
de la différence entre (i) la moyenne des cours d’ouverture
des 20 dernières séances de bourse de l’Exercice Considéré
et (ii) la plus élevée des moyennes des cours d’ouverture des
20 dernières séances de bourse de chacun des trois
exercices précédant l’Exercice Considéré (le « Cours de
Référence »), par le nombre d’actions en circulation à la
clôture de l’Exercice Considéré. Ce nombre d’actions est
diminué du nombre d’actions autodétenues en vue de leur
annulation et des actions nouvelles créées depuis la clôture
de l’exercice du Cours de Référence (hors actions attribuées
gratuitement en raison d’une augmentation de capital par
incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission
donnant lieu à ajustements).
La Performance Boursière Globale est calculée entre
lannée N (l’« Exercice Considéré ») et lannée faisant ressortir
le cours de l’action Rubis le plus élevé parmi les trois années
précédentes N-1, N-2 et N-3 (le « Cours de Référence »).
La Performance Boursière Globale est l’évolution de la
capitalisation boursière, augmentée des dividendes
distribués aux associés commanditaires et des droits
détachés cumulés, entre l’année du Cours de Référence et
l’année N.
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341
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Dividendes
6
À la somme positive ou négative correspondant à lévolution
de la capitalisation boursière, sont ajoutés le(s) montant(s)
de tous dividende(s) et acompte(s) sur dividendes,
cumulé(s), versé(s) par Rubis à ses associés commanditaires
entre l’exercice au cours duquel a été déterminé le Cours de
Référence et la clôture de l’Exercice Considéré, ainsi que les
sommes correspondant à la valeur de tous droits détachés
des actions et à la valeur de tous titres attribués
gratuitement aux actionnaires autres que des actions de
la Société au cours de cette même période.
Lorsque cette Performance Boursière Globale est positive,
le dividende versé aux associés commandités est égal à
3 % de ce montant dans la limite de 10 % du résultat net
part du Groupe et du bénéfice distribuable.
La moitié de ce dividende est bloquée en actions Rubis par
les associés commandités pendant trois ans.
Les associés commandités se répartissent le dividende
conformément aux dispositions du Pacte dassociés de 1997.
Au titre de 2024, l’application de la formule, telle que définie
à l’article 56 des statuts, fait ressortir une Performance
Boursière Globale positive de l’action Rubis
(375 959 775,74 euros) ouvrant droit à un dividende à verser
aux associés commandités s’élevant à 11 278 793,27 euros.
Au titre des exercices 2020 à 2023, l’application de la
formule n’avait ouvert droit à aucun dividende pour les
associés commandités.
Lorsqu’ils sont cotés en bourse, la valeur des droits détachés
des actions et la valeur de tous titres attribués gratuitement
aux actionnaires correspondent à la moyenne des cours
d’ouverture des premiers jours de cotation, dans la limite de
10 jours.
342
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Actionnariat salarié
6.4 Actionnariat salarié
Au 31 décembre 2024, les salariés du Groupe détenaient 2,17% du capital et des droits de vote de Rubis par l’intermédiaire
du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir. Depuis sa mise en place en 2002, Rubis a lancé chaque année une opération
d’actionnariat salarié réservée aux salariés et/ou aux mandataires sociaux des sociétés éligibles (sociétés ayant leur siège
sur le territoire français). Toutes ces opérations ont remporté une large adhésion de la part des salariés du Groupe.
6.4.1 Augmentation de capital réservée aux salariés
du Groupe : opération 2024
Le 5 janvier 2024, agissant en vertu de la délégation de
lAssemblée Générale Mixte du 8 juin 2023, le Collège de la
Gérance a procédé à une augmentation de capital réservée
aux salariés des sociétés éligibles du Groupe par
l’intermédiaire du Fonds Commun de Placement Rubis
Avenir.
À l’issue de cette opération, 559 881 actions nouvelles ont
été souscrites pour un versement global de
8 795 730,51 euros représentant, à hauteur de
699 851,25 euros, la libération de la valeur nominale et, à
hauteur de 8 095 879,26 euros, la libération de la prime
d’émission. Le taux de souscription par les salariés du
Groupe est ressorti à 65,95 %.
En conformité avec l’article L. 3332-19 du Code du travail
et la délégation accordée par les actionnaires, le prix de
souscription des actions nouvelles a été fixé à 70 % de la
moyenne des premiers cours cotés aux 20 séances de
bourse précédant la réunion du 5 janvier 2024. Cette
moyenne s’élève à 22,44 euros, donnant un prix de
souscription de 15,71 euros.
Une nouvelle opération d’actionnariat salarié par voie de
cession d’actions préalablement rachetées par la Société
dans le cadre du programme de rachat d’actions autorisé
par lAssemblée Générale Ordinaire du 11 juin 2024
(22e résolution) a été décidée par le Collège de la Gérance
du 2 janvier 2025. Lopération porte sur un maximum de
400 000 actions et est en cours à la date de dépôt du
présent document.
6
6.4.2 Tableau de synthèse des augmentations de capital
réservées aux salariés
Le tableau ci-après présente les caractéristiques des trois dernières opérations d’augmentation de capital réservées aux
salariés réalisées par la Société.
2024
1 254
2023
1 073
2022
1 042
Nombre de salariés éligibles
Nombre de souscriptions
Taux de souscription
826
517
505
65,95 %
15,71
48,18 %
17,04
48,46 %
20,07
Prix de souscription (en euros)
Nombre total d’actions souscrites
559 881
241 606
171 576
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INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
6
Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
6.5
Options de souscription d’actions, actions
de performance et actions de préférence
Conformément aux dispositions des articles L. 225-184 et L. 225-197-4 du Code de commerce, cette section constitue le
rapport spécial de la Gérance sur les options de souscription dactions, les actions de performance et les actions de
préférence.
6.5.1 Politique d’attribution
La Société a mis en place des plans doptions de souscription
d’actions et d’actions de performance afin de motiver et de
fidéliser les cadres à haut potentiel et les dirigeants des
filiales qu’elle souhaite maintenir durablement dans les
effectifs pour assurer sa croissance future. Ces plans
permettent également à la Société d’assurer l’alignement
sur le long terme des intérêts des bénéficiaires avec ceux
des actionnaires.
Conformément aux recommandations du Code Afep-
Medef, tous les plans émis par la Société sont intégralement
soumis à des conditions de performance et à une condition
de présence des bénéficiaires dans les effectifs du Groupe.
Cette dernière s’apprécie au jour de la levée des options ou
au jour de l’acquisition des actions de performance.
Les principales caractéristiques de ces plans d’options de
souscription d’actions et d’actions de performance, et en
particulier les conditions de performance auxquelles ils sont
intégralement soumis, figurent en section 6.5.6 du présent
document.
Les Gérants et les associés commandités de la Société ne
bénéficient d’aucun plan. Sous réserve de l’agrément de
lAssemblée Générale du 12 juin 2025, MM. Jean-Christian
Bergeron et Marc Jacquot rejoindront le Collège de la
Gérance à compter du 1er octobre 2025. La politique de
rémunération qui leur sera applicable en qualité de Gérants
à compter de cette date prévoit une attribution annuelle
d’actions soumises à conditions de performance.
Jusqu’en 2019, la Société a également mis en place des
plans d’actions de préférence dont l’historique figure en
section 6.5.6 du présent document.
6.5.2 Options de souscription d’actions
Plans en cours
PLAN MIS EN PLACE EN 2024
La période d’exercice des options s’étend sur une période
de 10 ans. Aucune période de conservation des actions
issues de l’exercice des options n’a été fixée.
Aucun plan d’attribution d’options de souscription d’actions
n’a été mis en place en 2024. La Société ne dispose plus
d’autorisation d’attribution d’options de souscription
d’actions.
2 810 options de souscription dactions ne pourront pas être
exercées en raison de la non-réalisation de la condition de
performance liée au taux de rendement global de l’action
Rubis (50 %).
PLANS MIS EN PLACE ANTÉRIEUREMENT À 2024
Le 1er avril 2021, un plan d’attribution d’options de
souscription d’actions portant sur 5 616 options a été mis
en place. Il a bénéficié à six collaborateurs. Le prix de
souscription des actions a été fixé à 40,47 euros, soit la
moyenne des cours cotés de l’action Rubis pendant les
20 séances de bourse précédant le 1er avril 2021. Aucune
décote n’a été appliquée.
Au cours de l’exercice 2024, aucune des 2 806 options de
souscription d’actions du plan du 1er avril 2021 n’a été
exercée par les bénéficiaires.
Le 6 novembre 2020, un plan d’attribution d’options de
souscription d’actions portant sur 87502 options a été mis
en place. Il a bénéficié à 36 collaborateurs. 3 825 options de
souscription dactions ont été annulées en raison de la sortie
de deux bénéficiaires des effectifs du Groupe (2 762 options
annulées au cours de l’exercice 2023 et 1 063 options
annulées début 2024), ramenant le nombre d’options de
souscription susceptibles d’être acquises à 83 677 options.
Le prix de souscription des actions a été fixé à 29,71 euros,
soit la moyenne des cours cotés de l’action Rubis pendant
les 20 séances de bourse précédant le 6 novembre 2020.
Aucune décote n’a été appliquée.
À l’issue de la période d’acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 2 avril 2024, a constaté la
présence de tous les bénéficiaires dans les effectifs du
Groupe, ainsi que la réalisation de deux des trois conditions
de performance : celles liées au taux de croissance du
résultat net part du Groupe (25 %) et au taux de croissance
du bénéfice par action (25 %). 50 % des options de
souscription attribuées, soit 2 806 options donnant droit à
la souscription d’un même nombre d’actions, pourront ainsi
être exercées par les bénéficiaires.
À l’issue de la période d’acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 7mars 2024, a constaté la
réalisation de deux des trois conditions de performance :
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INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
celles liées au taux de croissance du résultat net part du
de performance liée au taux de rendement global de l’action
Rubis (50 %) ou de la sortie des bénéficiaires des effectifs
du Groupe.
Groupe (25 %) et au taux de croissance du bénéfice par
action (25 %). 50 % des options de souscription attribuées
et non annulées, soit 41 829 options donnant droit à la
souscription d’un même nombre d’actions, pourront ainsi
être exercées par les bénéficiaires.
Au cours de l’exercice 2024, 1 995 options de souscription
d’actions du plan du 6 novembre 2020 ont été exercées par
les bénéficiaires entraînant l’émission simultanée du même
nombre d’actions.
La période d’exercice des options s’étend sur une période
de 10 ans. Aucune période de conservation des actions
issues de l’exercice des options n’a été fixée.
Les conditions de performance attachées aux plans
d’options de souscription d’actions du 1er avril 2021 et du
6 novembre 2020 figurent au chapitre 6.5.2 du Document
d’enregistrement universel 2023.
45 673 options de souscription d’actions ne pourront pas
être exercées en raison de la non-réalisation de la condition
Nombre total d’options desouscription d’actions restant àexercer
au31décembre 2024
42 640 options de souscription d’actions résultant des plans des 6 novembre 2020 et 1er avril 2021.
6.5.3 Actions de performance
Plans en cours
PLAN MIS EN PLACE EN 2024
date de mise en place du plan (soit le 20 juillet 2022)
et la date de fin de la période d’acquisition (soit le
20 juillet 2025)).
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise,
6
Aucun plan d’attribution d’actions de performance n’a été
mis en place en 2024. La Société ne dispose plus
d’autorisation d’attribution gratuite d’actions de
performance.
PLANS MIS EN PLACE ANTÉRIEUREMENT À 2024
taux de croissance du résultat brut dexploitation
consolidé du Groupe (condition portant sur 50 % du
nombre total d’actions de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux de croissance du
résultat brut d’exploitation consolidé du Groupe calculé
entre les exercices clos le 31 décembre 2022 et le
31 décembre 2025 devra être supérieur ou égal sur
l’ensemble de cette période à 15 %.
Toutefois, un taux d’acquisition linéaire sera appliqué
au nombre d’actions initialement attribué si le taux de
croissance du résultat brut d’exploitation consolidé du
Groupe est compris entre 5 % et 15 %. Si ce taux de
croissance est inférieur ou égal à 5 %, la condition de
performance ne sera pas remplie et aucune action de
performance soumise à cette condition ne sera
acquise.
Plan mis en place en vertu de lautorisation
accordée par lAssemblée Générale du 9 juin
2022 (plan du 20 juillet 2022)
Le 20 juillet 2022, un plan d’attribution gratuite d’actions de
performance portant sur 514 770 actions a été mis en place
en vertu de lautorisation accordée par lAssemblée Générale
du 9 juin 2022. Il a bénéficié à 15 collaborateurs.
Conditions attachées au plan du 20juillet 2022
L’acquisition des actions de performance est subordonnée
à la présence du bénéficiaire dans les effectifs du Groupe
aux dates d’acquisition, ainsi qu’à la réalisation des
conditions de performance, appréciées sur trois ans, ci-
dessous :
conditions de nature financière (à hauteur de 75 % de
l’attribution totale) :
Le Collège de la Gérance a souhaité mobiliser les
efforts des dirigeants des filiales et des cadres à haut
potentiel sur la performance opérationnelle (avant
application de la stratégie financière) et, par
conséquent, sur la croissance des bénéfices. C’est
pourquoi il a retenu cette condition de performance et
y a attaché un poids significatif ;
évolution du taux de rendement global de laction
Rubis (Total Shareholder Return ou « TSR ») comparée
à lévolution du taux de rendement global du
SBF 120 (condition portant sur 25 % du nombre total
d’actions de performance attribuées).
conditions de nature extra-financière (à hauteur de
25 % de l’attribution totale).
L’évolution du TSR de l’action Rubis correspond à
l’évolution du cours de bourse augmentée des
dividendes distribués et des droits détachés sur la
période considérée.
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, l’évolution du TSR de
l’action Rubis devra être supérieure à l’évolution duTSR
du SBF 120 sur trois ans, de date à date (i.e., entre la
Ce plan ayant été mis en place postérieurement à la
publication, en juin 2022, par la Société du suivi des
objectifs de sa feuille de route RSE, il est soumis aux
conditions extra-financières, sélectionnées au regard des
enjeux stratégiques et des objectifs figurant dans ce
suivi, suivantes :
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INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
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Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
renforcement de la mixité au sein des instances
dirigeantes du Groupe (hors JV Rubis Terminal)
(condition portant sur 15 % du nombre total d’actions
de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux moyen de femmes
dans les Comités de Direction de Rubis et de lensemble
des business units du Groupe (incluant les entités
Photosol mais hors JV Rubis Terminal), à périmètre
constant, devra être supérieur ou égal à 30 % au
31 décembre 2025.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Cette condition est particulièrement exigeante puisque
plus stricte que l’objectif de même nature figurant dans
la feuille de route RSE lors de sa première publication.
Cette condition couvre en effet un périmètre élargi
incluant les entités Photosol,
d’acquisition de 20 %) et la réalisation de la condition
liée à la notation CDP (maintien de la note B, entraînant
un taux d’acquisition de 5 %). 25 % des actions de
performance attribuées et non annulées, soit 28 830
actions de performance, ont ainsi été acquises par les
bénéficiaires.
40 364 actions de performance n’ont pas été acquises en
raison de la non-réalisation partielle de la condition de
performance liée au taux de croissance du résultat net part
du Groupe (5 %) et de la non-réalisation des conditions de
performance liées au résultat net par action (25 %) et à
l’amélioration de la mixité au sein des Comités de Direction
de Rubis Énergie et de ses filiales (5 %). Le taux dacquisition
total des actions de performance du plan du 13 décembre
2021 s’élève à 65 %.
Conditions attachées au plan du 13décembre
2021
L’acquisition des actions de performance est subordonnée
à la présence du bénéficiaire dans les effectifs du Groupe
à la date dacquisition, ainsi quà la réalisation des conditions
de performance, appréciées sur trois ans, suivantes :
contribution au développement local par la mise en
œuvre dactions sociétales dans 100 % des business
units du Groupe (hors JV Rubis Terminal) (condition
portant sur 10 % du nombre total d’actions de
performance attribuées).
conditions de nature financière (à hauteur de 90 % de
l’attribution totale) :
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, 100 % des business units
du Groupe (incluant les entités Photosol mais hors JV
RubisTerminal), à périmètre constant, devront avoir mis
en œuvre, au plus tard le 31 décembre 2025, une action
sociétale répondant à un besoin local en lien avec l’un
des trois axes suivants : l’éducation, la santé et la
transition énergétique.
évolution du taux de rendement global de laction
Rubis (Total Shareholder Return ou « TSR ») comparée
à lévolution du taux de rendement global du
SBF 120 (condition portant sur 40 % du nombre total
d’actions de performance attribuées).
L’évolution du TSR de l’action Rubis correspond à
l’évolution du cours de bourse augmentée des
dividendes distribués et des droits détachés sur la
période considérée.
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, l’évolution du TSR de
l’action Rubis devra être supérieure à l’évolution duTSR
du SBF 120 sur trois ans, de date à date (i.e., entre la
date de mise en place du plan (soit le 13 décembre
2021) et la date de fin de la période d’acquisition (soit
le 13 décembre 2024)).
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Plan mis en place en vertu de lautorisation
accordée par lAssemblée Générale du 10 juin
2021 (plan du 13 décembre 2021)
Le 13 décembre 2021, un plan dattribution gratuite dactions
de performance portant sur 160 072 actions a été mis en
place en vertu de l’autorisation accordée par lAssemblée
Générale Mixte du 10 juin 2021. Il a bénéficié à
13 collaborateurs. Sur les 160 072 actions de performance
attribuées, 44 749 actions de performance ont été annulées
en raison de la sortie de trois bénéficiaires des effectifs du
Groupe.
Le poids attaché à cette condition a été réduit de 50 %
(au titre des plans précédents) à 40 % afin d’intégrer
dans ce plan les deux nouvelles conditions de nature
extra-financière présentées ci-après,
À l’issue de la période d’acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance a constaté :
taux de croissance du résultat net part du Groupe
figurant dans les comptes consolidés (condition
portant sur 25 % du nombre total d’actions de
performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le produit du taux de
croissance annuel composé du résultat net part du
Groupe calculé sur les exercices sociaux 2022, 2023
et 2024 par trois (i.e., le nombre d’exercices sociaux
constituant la période de performance) devra être
supérieur ou égal à 18 %.
lors de sa réunion du 16 décembre 2024, la réalisation de
la condition de performance liée à l’évolution du taux de
rendement global de l’action Rubis. 40 % des actions de
performance attribuées et non annulées, soit
46 129 actions de performance, ont ainsi été acquises
par les bénéficiaires ;
lors de sa réunion du 14 mars 2025, la réalisation partielle
de la condition de performance liée au taux de croissance
du résultat net part du Groupe (16 %, entraînant un taux
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INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
Toutefois, un taux d’acquisition linéaire sera appliqué
À défaut, la condition de performance ne sera pas remplie
et aucune action de performance soumise à cette condition
ne sera acquise.
au nombre d’actions initialement attribué si ce produit
est compris entre 9 % et 18 %. Si ce produit est
inférieur ou égal à 9 %, la condition de performance ne
sera pas remplie et aucune action de performance
soumise à cette condition ne sera acquise,
taux de croissance du résultat net par action figurant
dans les comptes consolidés comparé au consensus
(condition portant sur 25 % du nombre total d’actions
de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux de croissance du
résultat net par action de Rubis entre les exercices 2021
et 2024 inclus devra être supérieur au consensus
FactSet sur la même période. Pour évaluer la
performance du taux de croissance du résultat net par
action sur la période considérée, il est retenu le premier
consensus publié par FactSet après la mise en place
du présent plan et portant sur l’exercice 2024.
Plans mis en place en vertu de lautorisation
accordée par lAssemblée Générale du 11 juin
2019 (plans du 1er avril 2021, du 6 novembre
2020 et du 17 décembre 2019)
Le 1er avril 2021, un plan d’attribution gratuite d’actions de
performance portant sur 43 516 actions a été mis en place
en vertu de lautorisation accordée par lAssemblée Générale
Mixte du 11 juin 2019. Il a bénéficié à sept collaborateurs.
À l’issue de la période d’acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 2 avril 2024, a constaté la
présence de tous les bénéficiaires dans les effectifs du
Groupe ainsi que la réalisation de deux des trois conditions
de performance : celles liées au taux de croissance du
résultat net part du Groupe (25 %) et au taux de croissance
du bénéfice par action (25 %). 50 % des actions de
performance attribuées, soit 21 756 actions de performance,
ont ainsi été acquises par les bénéficiaires.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise ;
Aucune période de conservation n’a été fixée.
conditions de nature extra-financière (à hauteur de
10 % de l’attribution totale).
21 760 actions de performance ne peuvent pas être
acquises en raison de la non-réalisation de la condition de
performance liée au taux de rendement de l’action Rubis
(50 %).
Ce plan ayant été mis en place postérieurement à la
publication par la Société, le 6 septembre 2021, de sa
feuille de route RSE, il est soumis aux conditions extra-
financières, sélectionnées au regard des enjeux
stratégiques et des objectifs figurant dans celle-ci,
suivantes :
6
Le 6 novembre 2020, un plan d’attribution gratuite d’actions
de performance portant sur 787 697 actions a été mis en
place. Il a bénéficié à 55 collaborateurs. 29 034 actions de
performance ont été annulées en raison de la sortie de trois
bénéficiaires des effectifs du Groupe (18 052 actions de
performance annulées au cours de l’exercice 2023
et 10 982 actions de performance annulées début 2024),
ramenant le nombre d’actions de performance susceptibles
d’être acquises à 758 663 actions.
amélioration de la mixité au sein des Comités de
Direction de Rubis Énergie et de ses filiales (condition
portant sur 5 % du nombre total d’actions de
performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux moyen de femmes
dans les Comités de Direction de Rubis Énergie et de
ses filiales devra être supérieur ou égal à 30 % au
31 décembre 2024.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Cette condition est particulièrement exigeante puisque
plus stricte que l’objectif de même nature figurant dans
la feuille de route RSE d’atteindre cette proportion de
femmes d’ici 2025,
À l’issue de la période d’acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 7mars 2024, a constaté la
réalisation de deux des trois conditions de performance :
celles liées au taux de croissance du résultat net part du
Groupe (25 %) et au taux de croissance du bénéfice par
action (25 %). 50 % des actions de performance attribuées
et non annulées, soit 379 318 actions de performance, ont
ainsi été acquises par les bénéficiaires.
Aucune période de conservation n’a été fixée.
408 379 actions de performance ne peuvent pas être
acquises en raison de la non-réalisation de la condition de
performance liée au taux de rendement de l’action Rubis
(50 %) ou de la sortie des bénéficiaires des effectifs du
Groupe.
notation par le CDP sur le questionnaire Climate
Change (condition portant sur 5 % du nombre total
d’actions de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, la note attribuée par le CDP à
l’issue de la campagne pour 2024 (publiée en
décembre 2024) ne devra pas être inférieure à celle que
Rubis a obtenue le 7 décembre 2021 (soit la note B).
Les conditions de performance attachées aux plans
d’attribution d’actions de performance du 1er avril 2021 et
du 6 novembre 2020 figurent au chapitre 6.5.3 du Document
d’enregistrement universel 2023.
Nombre total d’actions de performance en cours d’acquisition
au31décembre 2024
583 964 actions de performance résultant des plans des 13 décembre 2021 et 20 juillet 2022.
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
6
Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
6.5.4 Nombre d’actions ordinaires susceptibles d’être
émises au 31 décembre 2024 du fait de l’ensemble
des plans en cours
Au 31 décembre 2024, le volume potentiel d’actions ordinaires susceptibles d’être émises du fait de l’ensemble des plans
d’options de souscription d’actions et d’actions de performance en cours d’acquisition était de 626 604 actions, soit 0,61 %
du capital, réparties comme suit :
42 640 actions au titre des plans d’options de souscription d’actions dont la période d’exercice était ouverte ;
583 964 actions au titre des plans d’actions de performance dont la période d’acquisition était en cours.
6.5.5 Suivi des plans d’options de souscription d’actions,
d’actions de performance et d’actions de préférence
Les tableaux ci-dessous présentent, au 31 décembre 2024, les caractéristiques des plans d’options de souscription d’actions,
d’actions de performance et d’actions de préférence en cours, ainsi que l’historique des plans terminés.
PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS EN COURS AU 31 DÉCEMBRE 2024
Plans d’options de souscription d’actions
Date dAssemblée
Plan 2020
11/06/2019
06/11/2020
87 502
Plan 2021
11/06/2019
01/04/2021
5 616
Date d’attribution par le Collège de la Gérance
Nombre total dactions pouvant être souscrites (1)
Nombre total de bénéficiaires
36
6
dont mandataires sociaux
0
0
Date de départ d’exercice des options (au plus tôt)
Date d’expiration d’exercice des options (au plus tôt)
Prix de souscription (en euros)
7 mars 2024
7 mars 2034
29,71
2 avril 2024
1er avril 2034
40,47
Conditions de performance (appréciées sur 3 ans) :
Porte sur 50 % de l’attribution (2)
Taux d’acquisition après constatation Taux d’acquisition après constatation
de la condition de performance : 0 %
Porte sur 25 % de l’attribution (4)
Taux d’acquisition après constatation Taux d’acquisition après constatation
de la condition de performance : 25 % de la condition de performance : 25 %
Porte sur 50 % de l’attribution (3)
taux de rendement global de l’action Rubis (TSR)
résultat net part du Groupe
de la condition de performance : 0 %
Porte sur 25 % de l’attribution (4)
Porte sur 25 % de l’attribution (5)
Taux d’acquisition après constatation Taux d’acquisition après constatation
de la condition de performance : 25 % de la condition de performance : 25 %
Porte sur 25 % de l’attribution(5)
bénéfice par action Rubis (BPA)
Nombre total doptions exercées
1 995
45 673
39 834
0
2 810
2 806
Nombre d’options annulées/caduques
Nombre doptions restantes au 31/12/2024
(1) Une option donne droit à la souscription d’une action.
(2) TSR cumulé de l’action Rubis du 6 novembre 2020 au 6 novembre 2023 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(3) TSR cumulé de l’action Rubis du 1er avril 2021 au 1er avril 2024 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(4) Croissance moyenne annuelle du résultat net part du Groupe de 6 % entre les exercices 2021 et 2023 (soit 18 % au minimum sur les exercices 2021 à 2023,
une dégressivité linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %).
(5) Croissance du BPA de l’action Rubis sur les exercices 2021 à 2023 supérieure au consensus FactSet sur la même période.
348
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
OPTIONS CONSENTIES AUX ET OPTIONS LEVÉES PAR LES 10 PREMIERS SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX
DU GROUPE AU COURS DE LEXERCICE 2024
Prix moyen pondéré
Nombre d’options
consenties/levées
(en euros)
Date des plans
Options consenties par l’émetteur durant l’exercice aux 10 salariés
du Groupe ayant reçu les plus importantes attributions
0
0
-
-
-
Options levées durant l’exercice par les 10 salariés du Groupe
dont le nombre d’options ainsi exercées est le plus élevé
-
HISTORIQUE DES PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS EXPIRÉS
Nombre
d’options
Dont
options
annulées
Nombre Date d’expiration
d’options
exercées
d’exercice
Date des plans
attribuées (1)
des options
17 juillet 2001
222 939 (2)
12 349 (2)
38 143
4 978
0
222 939
16 juillet 2011
13 décembre 2002
19 janvier 2004
0
12 349 12 décembre 2012
0
38 143
4 978
18 janvier 2014
28 juillet 2014
11 juillet 2015
26 juillet 2012
29 juillet 2004
0
12 juillet 2005
6 493
0
6 493
27 juillet 2006
344 980
5 116
21 383
323 597
17 novembre 2006
29 août 2007
0
5 116 16 novembre 2012
8 314
0
0
8 314
24 732
10 392
737 937
58 294
548 525
0
28 août 2013
11 février 2013
3 juin 2014
6
12 février 2008
24 732
4 juin 2008
10 392
752 485
79 376
0
22 juillet 2009
14 548
21 082
0
21 juillet 2014
27 avril 2016
28 avril 2011
9 juillet 2012
548 525
150 276
8 juillet 2017
17 décembre 2019
150 276
Options annulées
(1) Après réajustements suite aux diverses augmentations de capital.
(2) Avant division par deux de la valeur nominale des actions Rubis du 8 juillet 2011.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
349
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
6
Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
PLANS D’ACTIONS DE PERFORMANCE EN COURS AU 31 DÉCEMBRE 2024
Plans d’actions de performance
Date dAssemblée
Plan 2020
Plan 2021
Plan 2021
Plan 2022
11/06/2019
11/06/2019
10/06/2021
09/06/2022
Date d’attribution par le Collège de la Gérance
Nombre dactions attribuées
Nombre total de bénéficiaires
06/11/2020
01/04/2021
13/12/2021
20/07/2022
787 697
43 516
160 072
514 770
55
1
7
13
0
15
0
dont mandataires sociaux (1)
0
4
3
dont résidents français
24
31
2
12
3
dont résidents hors de France
11
Date d’acquisition des actions (au plus tôt) :
Actions soumises
à condition de TSR :
13/12/2024
Actions soumises
aux autres conditions aux autres conditions
de performance : date de performance : date
Actions soumises
à condition de TSR :
20/07/2025
résidents français
Actions soumises
7 mars 2024
1er avril 2024
résidents hors de France
d’arrêté des comptes
annuels 2024
d’arrêté des comptes
annuels 2025
Conditions de performance
(appréciées sur 3 ans) :
Porte sur 50 %
Porte sur 50 %
Porte sur 40 %
de l’attribution (2)
Taux d’acquisition
après constatation
de la condition de
performance : 0 %
de l’attribution (3)
Taux d’acquisition
après constatation
de la condition de
performance : 0 %
de l’attribution (4)
Taux d’acquisition
après constatation
de la condition de
performance : 40 %
taux de rendement global de l’action
Rubis (TSR)
Porte sur 25 %
de l’attribution (5)
Porte sur 25 %
Porte sur 25 %
de l’attribution (6)
Taux d’acquisition
après constatation
de la condition de
performance : 25 %
de l’attribution (6)
Taux d’acquisition
après constatation
de la condition de
performance : 25 %
Porte sur 25 %
résultat net part du Groupe
résultat brut d’exploitation
NA
de l’attribution(7)
Porte sur 50 %
NA
NA
NA
de l’attribution (8)
Porte sur 25 % de
l’attribution (9)
Taux d’acquisition
après constatation
de la condition de
performance : 25 %
Porte sur 25 % de
l’attribution (9)
Taux d’acquisition
après constatation
de la condition de
performance : 25 %
bénéfice par action Rubis (BPA)/résultat net
par action Rubis
Porte sur 25 %
NA
NA
de l’attribution (10)
notation par le CDP – Questionnaire
Climate Change
Porte sur 5 %
NA
NA
NA
NA
NA
NA
de l’attribution (11)
Porte sur 5 %
Porte sur 15 %
mixité dans les instances dirigeantes
actions sociétales
de l’attribution(12)
de l’attribution (13)
Porte sur 10 %
NA
de l’attribution (14)
Nombre dactions acquises définitivement
379 318
21 756
21 760
NA
46 129
44 749
NA
0
Nombre d’actions annulées/caduques
408 379
0
Nombre d’actions soumises au différé d’acquisition NA
NA
Nombre dactions de performance restantes
au 31/12/2024
0
0
69 194
514 770
(1) Des filiales du Groupe exclusivement.
(2) TSR cumulé de l’action Rubis du 6 novembre 2020 au 6 novembre 2023 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(3) TSR cumulé de l’action Rubis du 1er avril 2021 au 1er avril 2024 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(4) Évolution du TSR de l’action Rubis entre le 13 décembre 2021 et le 13 décembre 2024 supérieure à l’évolution du TSR du SBF 120 sur la même période.
(5) Évolution du TSR de l’action Rubis entre le 20 juillet 2022 et le 20 juillet 2025 supérieure à l’évolution du TSR du SBF 120 sur la même période.
(6) Croissance moyenne annuelle du résultat net part du Groupe de 6 % entre les exercices 2021 et 2023 (soit 18 % au minimum sur les exercices 2021 à 2023, une dégressivité
linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %).
(7) Produit du taux de croissance annuel composé du résultat net part du Groupe figurant dans les comptes consolidés sur les exercices 2022, 2023 et 2024 par trois (i.e., par le
nombre d’exercices sociaux constituant la période de performance) 18 %, une dégressivité linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %.
(8) Taux de croissance du résultat brut d’exploitation consolidé du Groupe entre les exercices 2022 et 2025 15 %, une dégressivité linéaire étant appliquée entre 15 % et 5 %.
(9) Croissance du BPA de l’action Rubis sur les exercices 2021 à 2023 supérieure au consensus FactSet sur la même période.
(10) Taux de croissance du résultat net par action Rubis figurant dans les comptes consolidés entre les exercices 2021 et 2024 inclus supérieur au consensus FactSet sur la même
période.
(11) Note attribuée à Rubis par le CDP en 2024 note attribuée à Rubis par le CDP le 7 décembre 2021 (soit la note B).
(12) Taux moyen de femmes au sein des Comités de Direction de Rubis Énergie et de ses filiales au 31 décembre 2024 30 %.
(13) Taux moyen de femmes au sein des Comités de Direction de l’ensemble des business units du Groupe (hors JV Rubis Terminal) au 31 décembre 2025 30 %.
(14) Mise en œuvre d’actions sociétales dans 100 % des business units du Groupe (hors JV Rubis Terminal) au 31 décembre 2025.
350
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX ET ACTIONS DE PERFORMANCE ACQUISES PAR LES 10 PREMIERS
SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX DU GROUPE AU COURS DE LEXERCICE 2024
Nombre d’actions
de performance
attribuées/acquises
Date des plans
Actions de performance attribuées par l’émetteur durant l’exercice aux 10 salariés
du Groupe dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé
0
0
-
-
Actions de performance acquises durant l’exercice par les 10 salariés du Groupe
dont le nombre d’actions ainsi acquises est le plus élevé
HISTORIQUE DES PLANS D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS DE PERFORMANCE EXPIRÉS
Nombre d’actions
de performance
attribuées(1)
Dont
actions
Nombre d’actions
de performance
acquises
Date d’acquisition
définitive
Fin de la période
de conservation
Date des plans
27 juillet 2006
17 novembre 2006
29 août 2007
12 février 2008
4 juin 2008
annulées
44 304 (2)
717 (2)
600 (2)
1 768 (2)
728 (2)
3 054
41 250
717
11 mars 2010
11 mars 2010
15 octobre 2010
14 février 2011
16 juin 2011
11 mars 2012
11 mars 2012
15 octobre 2012
14 février 2014
16 juin 2013
3 août 2014
13 mai 2016
10 juillet 2017
20 juillet 2017
-
0
0
600
0
0
1 768
728
22 juillet 2009
28 avril 2011
106 405
11 356
195 751
1 444
2 080
2 636
0
104 325
8 720
195 751
1 444
0
20 août 2012
13 mai 2014
6
9 juillet 2012
10 juillet 2015
20 juillet 2015
Actions annulées
11 juillet 2016
3 janvier 2017
3 avril 2017
18 juillet 2012
18 septembre 2012
9 juillet 2013
0
3 609
3 609
0
11 395
5 101
11 395
5 101
751
11 juillet 2018
3 janvier 2019
3 avril 2017 (3)
18 août 2019
17 avril 2020
-
3 janvier 2014
31 mars 2014
18 août 2014
17 avril 2015
0
751
0
114 616
17 622
385 759
787 697
43 516
1 500
0
113 116
17 622
0
18 août 2017
17 avril 2018
17 décembre 2019
6 novembre 2020
1er avril 2021
385 759
408 379
21 760
Actions annulées
7 mars 2024
379 318
21 756
-
1er avril 2024
-
(1) Après réajustement suite aux diverses augmentations de capital.
(2) Avant division par deux de la valeur nominale des actions Rubis du 8 juillet 2011.
(3) Période de conservation habituelle de deux ans à compter de l’acquisition définitive non applicable à l’unique bénéficiaire en raison de son invalidité corres-
pondant au classement dans la deuxième catégorie prévue à l’article L. 341-4 du Code de la sécurité sociale.
HISTORIQUE DES PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PRÉFÉRENCE EXPIRÉS
Nombre d’actions
de préférence
Dont Nombre d’actions
Date
d’acquisition
définitive
Nombre d’actions de
préférence converties
en actions ordinaires
actions
de préférence
acquises
Fin de la période de
conservation
Date des plans
9 septembre 2015
11 juillet 2016
13 mars 2017
attribuées annulées
2 884 (1)
3 864 (1)
1 932 (1)
374 (1)
345
0
50
2 884
2 septembre 2017
11 juillet 2019
13 mars 2020
19 juillet 2020
2 mars 2021
5 mars 2021
19 octobre 2021
7 janvier 2023
NA (3)
1er septembre 2019
10 juillet 2020
12 mars 2022
18 juillet 2022
1er mars 2022
4 mars 2022
18 octobre 2022
NA (2)
2 884
3 814
3 814
0
1 932
374
Actions annulées
Actions annulées
Actions annulées
Actions annulées
Actions annulées
Actions annulées
Actions annulées
19 juillet 2017
2 mars 2018
0
345
1 157
140
62
0
5 mars 2018
1 157
140
0
19 octobre 2018
7 janvier 2019
17 décembre 2019
0
62
0
662
662
0
NA (3)
(1) Après division par deux de la valeur nominale des actions Rubis du 28 juillet 2017.
(2) Période de conservation habituelle d’un an à compter de l’acquisition définitive non applicable à l’unique bénéficiaire dont la rémunération était imposable hors de France et
qui avait opté pour un différé d’acquisition d’un an supplémentaire.
(3) Actions de préférence annulées avant la fin de la période d’acquisition par décision du Collège de la Gérance du 12 décembre 2022 après avoir recueilli l’accord du bénéficiaire.
R U B I S
D O C U M E N T D’ E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L 2 0 2 4
351
Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Relations avec les investisseurs et analystes financiers
6
6.6
Relations avec les investisseurs et analystes
financiers
La Direction du Groupe et le département de la
Communication financière entretiennent un dialogue
régulier avec les analystes financiers et l’ensemble des
actionnaires de la Société, qu’ils soient individuels ou
institutionnels, français ou étrangers, actuels ou potentiels.
Une série de rencontres est notamment organisée à
loccasion de la présentation des résultats annuels (en mars),
des résultats semestriels (en septembre), lors de la
publication sur l’activité trimestrielle ou de tout autre
événement significatif.
Des roadshows et des conférences sont régulièrement
organisés par des intermédiaires financiers sur les
principales places financières.
Au total, en 2024, plus de 280 rencontres ont été organisées
en France et à l’international (sept pays couverts).
Documents accessibles au public
Les documents et renseignements relatifs à la Société
(notamment ses statuts et autres documents sociaux tels
que les Brochures de convocation) et les comptes
consolidés 2024 peuvent être consultés sur le site internet
comptes sociaux 2024 et ceux des années précédentes
sont également disponibles au siège social de la Société,
dans les conditions prévues par la loi.
Les présentations réalisées par le Groupe lors de la
publication de ses résultats annuels et semestriels, ainsi
que l’information financière trimestrielle (chiffre d’affaires
des premier, troisième et quatrième trimestres) et les
présentations relatives à la stratégie et aux enjeux de
durabilité peuvent être également consultées sur le site
internet de la Société.
Les informations réglementées sont mises en ligne sur le site
internet de la Société pendant au moins cinq ans, ainsi que
sur le site internet de la Direction française de l’information
légale et administrative (www.info-financiere.fr).
Les communiqués de la Société, les Documents
d’enregistrement universel 2022 et 2023, ainsi que les
Documents de Référence antérieurs déposés auprès de
lAutorité des marchés financiers (AMF), et, le cas échéant,
leurs actualisations, sont disponibles sur le site internet de
la Société.
Enfin, les déclarations de franchissements de seuils sont
publiées sur le site internet de lAMF (www.amf-france.org).
352
R U B I S
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
Relations avec les investisseurs et analystes financiers
Calendrier financier 2025
5 mai 2025
Activité du 1er trimestre 2025 (après bourse)
Assemblée Générale (14 heures)
12 juin 2025
9 septembre 2025
4 novembre 2025
12 mars 2026
Résultats semestriels 2025 (après bourse)
Activité du 3e trimestre 2025 (après bourse)
Résultats annuels 2025 (après bourse)
Identité
RCS : 784 393 530 RCS Paris
LEI : 969500MGFIKUGLTC9742
Code APE : 6420Z
Code ISIN : FR0013269123
Place de cotation : Euronext Paris
Principaux indices : CAC MID 60 et SBF 120
Contacts
6
Dénomination, siège social
Rubis
Contact actionnaires
Uptevia
46, rue Boissière – 75116 Paris
+ 33 (0)1 44 17 95 95
Service Assemblées Générales
90-110 Esplanade du Général de Gaulle
92931 Paris La Défense Cedex
Relations investisseurs
Mme Clémence Mignot-Dupeyrot
Responsable des Relations Investisseurs
+ 33 (0)1 45 01 87 44
Assemblées Générales
Relations presse
+ 33 (0)1 45 01 99 51
R U B I S
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353
Not named
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
7.1 COMPTES CONSOLIDÉS 2024 ET ANNEXE
356
7.2 COMPTES SOCIAUX 2024 ET ANNEXE
415
7.3 AUTRES INFORMATIONS RELATIVES AUX COMPTES SOCIAUX
428
7.3.1
Résultats financiers de Rubis SCA au cours des cinq derniers exercices
428
7.3.2 Informations relatives aux délais de paiement
428
7.4 RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
429
7.4.1
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
429
7.4.2 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
433
7.4.3 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
437
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
355
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
7.1
Comptes consolidés 2024 et annexe
Bilan consolidé
ACTIF
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2024
31/12/2023
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
4.3
113 618
90 665
Écarts d'acquisition
4.2
1 763 436
1 659 544
Immobilisations corporelles
4.1.1
1 895 219
1 746 515
Immobilisations corporelles – droits d'utilisation
4.1.2
248 901
230 764
Participations dans les coentreprises
9
29 385
310 671
Autres actifs financiers
4.5.1
127 522
168 793
Impôts différés
4.6
24 687
28 770
Autres actifs long terme
4.5.3
188 463
11 469
TOTAL ACTIFS NON COURANTS (I)
4 391 231
4 247 191
Actifs courants
Stocks et en-cours
4.7
715 790
651 853
Clients et autres débiteurs
4.5.4
871 761
781 410
Créances d'impôt
30 844
34 384
Autres actifs courants
4.5.2
48 095
42 214
Trésorerie et équivalents de trésorerie
4.5.5
676 373
589 685
TOTAL ACTIFS COURANTS (II)
2 342 863
2 099 546
TOTAL ACTIF (I + II)
6 734 094
6 346 737
356
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
PASSIF
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2024
31/12/2023
Capitaux propres – part du Groupe
Capital
129 005
128 994
Primes liées au capital
1 537 708
1 553 914
Résultats accumulés
1 166 915
948 449
TOTAL
2 833 628
2 631 357
INTÉRÊTS MINORITAIRES
127 739
131 588
CAPITAUX PROPRES (I)
4.8
2 961 367
2 762 945
Passifs non courants
Emprunts et dettes financières *
4.10.1
1 206 174
1 166 074
Obligations locatives
4.10.1
220 350
200 688
Consignations d'emballages
152 681
151 785
Engagements envers le personnel
4.12
52 907
40 929
Autres provisions
4.11
184 542
137 820
Impôts différés
4.6
73 177
83 659
Autres passifs long terme
4.10.3
163 472
148 259
TOTAL PASSIFS NON COURANTS (II)
2 053 303
1 929 214
Passifs courants
Emprunts et concours bancaires (part à moins d'un an) *
4.10.1
762 505
783 519
Obligations locatives (part à moins d'un an)
4.10.1
37 116
38 070
Fournisseurs et autres créditeurs
4.10.4
863 686
792 512
Dettes d'impôt
39 601
25 245
Autres passifs courants
4.10.3
16 516
15 232
TOTAL PASSIFS COURANTS (III)
1 719 424
1 654 578
TOTAL PASSIF (I + II + III)
6 734 094
6 346 737
*
Cf. note 4.10.1 sur les covenants financiers.
R U B I S
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357
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Compte de résultat consolidé
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
Variation
31/12/2024
31/12/2023
CHIFFRE D'AFFAIRES NET
5.1
0 %
6 643 939
6 629 977
Achats consommés
5.2
(4 943 668)
(4 945 929)
Charges externes
5.4
(540 764)
(488 810)
Charges de personnel
5.3
(289 855)
(253 739)
Impôts et taxes
(148 659)
(143 646)
Résultat brut d'exploitation
- 10 %
720 993
797 853
Autres produits de l'activité
2 834
6 740
Amortissements et provisions nets
5.5
(214 617)
(189 454)
Autres produits et charges d'exploitation
5.6
(5 415)
6 222
Résultat opérationnel courant
- 19 %
503 795
621 361
Autres produits et charges opérationnels
5.7
86 396
7 350
Résultat opérationnel avant quote-part de résultat des coentreprises
- 6 %
590 191
628 711
Quote-part de résultat des coentreprises
9
6 806
14 930
Résultat opérationnel après quote-part de résultat des coentreprises
- 7 %
596 997
643 641
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie
12 828
15 869
Coût de l'endettement financier brut
(95 940)
(87 858)
Coût de l'endettement financier net
5.8
+ 15 %
(83 112)
(71 989)
Charge d'intérêt sur obligations locatives
(13 463)
(12 370)
Autres produits et charges financiers
5.9
(67 884)
(134 409)
Résultat avant impôt
+ 2 %
432 538
424 873
Impôt sur les bénéfices
5.10
(81 435)
(57 860)
Résultat net total
- 4 %
351 103
367 013
Résultat net part du Groupe
- 3 %
342 293
353 694
Résultat net minoritaire
- 34 %
8 810
13 319
Résultat net par action (en euros)
5.11
- 4 %
3,30
3,43
Résultat net dilué par action (en euros)
5.11
- 4 %
3,30
3,42
État des autres éléments du résultat global
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
RÉSULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ (I)
351 103
367013
Réserves de conversion (hors coentreprises)
161 516
(182 210)
Instruments de couverture
(7 553)
(26 782)
Impôts sur les instruments de couverture
1 951
6 917
Actifs financiers à la juste valeur par résultat global
(21 259)
(21 006)
Retraitements liés à l'hyperinflation
38 801
18 647
Impôts sur les retraitements liés à l'hyperinflation
-
(215)
Éléments recyclables du résultat des coentreprises
2 454
(7 596)
Éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat (II)
175 910
(212 245)
Gains et pertes actuariels
(9 149)
(3 836)
Impôts sur les gains et pertes actuariels
1 020
65
Variation de juste valeur d'option de rachat sur participations ne donnant pas le contrôle
(16 100)
(39 200)
Éléments non recyclables du résultat des coentreprises
-
73
Éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat (III)
(24 229)
(42 898)
RÉSULTAT GLOBAL DE LA PÉRIODE (I + II + III)
502 784
111 870
Part attribuable aux propriétaires de la société mère du Groupe
494 113
104 559
Part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle
8 671
7 311
358
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
État des variations des capitaux propres consolidés
Actions en
Dont
actions
circulation propres Capital
Primes propres
Actions
Réserves
et résultat
consolidés conversion
Écarts de
Capitaux propres
attribuables aux
propriétaires de
la société mère
du Groupe
Participations
ne donnant
pas le contrôle
(intérêts
minoritaires)
Capitaux
propres de
l'ensemble
consolidé
(en nombre d'actions)
(en milliers d'euros)
CAPITAUX PROPRES
AU 31/12/2022
102 953 566
84 987
128 692
1 550 120
(1 990)
1 247 246
(190 604)
2 733 464
126 826
2 860 290
Résultat global
de la période
283 586
(179 027)
104 559
7311
111 870
Variation de
pourcentage d'intérêts
(22 399)
(22 399)
9 673
(12 726)
Paiement en actions
8 666
8 666
8 666
Augmentation
de capital
241 606
302
3 794
4 096
1 763
5 859
Actions propres
(22 456)
633
(131)
502
502
Distribution
de dividendes
(197524)
(197524)
(13 985)
(211 509)
Autres variations
(7)
(7)
(7)
CAPITAUX PROPRES
AU 31/12/2023
103 195 172
62 531
128 994
1 553 914
(1 357)
1 319 437
(369 631)
2 631 357
131 588
2 762 945
Résultat global
de la période
334 071
160 042
494 113
8 671
502 784
Variation de
pourcentage d'intérêts
(1 170)
(1 170)
(855)
(2 025)
Paiement en actions
8 415
8 415
67
8 482
Augmentation
7
de capital
1 009 079
1 261
7571
8 832
537
9 369
Réduction de capital
(1 000 000)
(1 250)
(23 777)
(25 027)
(25 027)
Actions propres
23 148
(796)
182
(614)
(614)
Distribution
de dividendes
(282 284)
(282 284)
(12 269)
(294 553)
Autres variations
6
6
6
CAPITAUX PROPRES
AU 31/12/2024
103 204 251
85 679
129 005
1 537 708
(2 153)
1 378 657
(209 589)
2 833 628
127 739
2 961 367
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
359
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Tableau de flux de trésorerie consolidés
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
RÉSULTAT NET TOTAL CONSOLIDÉ DES ACTIVITÉS POURSUIVIES
351 103
367 013
Ajustements :
Élimination du résultat des coentreprises
(6 806)
(14 930)
Élimination du résultat des amortissements et provisions
250 269
222 146
Élimination des résultats de cession
(89 197)
1 344
Élimination des produits de dividende
(708)
(363)
Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie (1)
14 702
7 623
CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT APRÈS COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET ET IMPÔT
519 363
582 833
Élimination de la charge d'impôt
81 435
57 860
Élimination du coût de l'endettement financier net et de la charge d'intérêt sur obligations
locatives
96 574
84 359
CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT AVANT COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET ET IMPÔT
697 372
725 052
Incidence de la variation du BFR*
38 792
(91 682)
Impôts payés
(70 986)
(70 752)
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
665 178
562 618
Incidence des variations de périmètre (trésorerie acquise – trésorerie cédée)
6 592
387
Acquisition d'actifs financiers : branche Distribution d'énergies
(8 291)
(3 396)
Acquisition d'actifs financiers : branche Production d'électricité renouvelable (2)
(10 210)
(8 543)
Cession d'actifs financiers : JV Rubis Terminal(2)
124 403
-
Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles
(247 862)
(283 340)
Variation des prêts et avances consentis
13 230
(30 252)
Cession d'immobilisations corporelles et incorporelles
4 619
6 175
(Acquisition)/cession d'actifs financiers autres
(161)
(193)
Dividendes reçus
6 340
6 111
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT
(111 340)
(313 051)
360
R U B I S
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Not named
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Tableau de flux de trésorerie consolidés (suite)
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2024
31/12/2023
Augmentation de capital
4.8
8 832
4 096
Rachat d'actions (réduction de capital)
4.8
(25 027)
-
(Acquisitions)/cessions d'actions propres
(796)
633
Émissions d'emprunts
4.10.1
1 303 894
1 028 541
Remboursements d'emprunts
4.10.1
(1 328 075)
(1 092 443)
Remboursements des obligations locatives
4.10.1
(41 993)
(36 516)
Intérêts financiers nets versés (3)
(97 384)
(81 285)
Dividendes mis en paiement
(282 284)
(197 524)
Dividendes mis en paiement (participations ne donnant pas le contrôle)
(12 269)
(13 993)
Acquisition d'actifs financiers : branche Production d'électricité renouvelable
(2 827)
(14 627)
Autres flux liés aux opérations de financement
1 065
8 502
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
(476 864)
(394 616)
Incidence de la variation des taux de change
9 714
(70 173)
VARIATION DE LA TRÉSORERIE
86 688
(215 222)
Trésorerie des activités poursuivies
Trésorerie d'ouverture (4)
4.5.5
589 685
804 907
Variation de la trésorerie
86 688
(215 222)
Trésorerie de clôture (4)
4.5.5
676 373
589 685
Dettes financières hors obligations locatives
4.10.1
(1 968 679)
(1 949 593)
Trésorerie nette de dettes financières
(1 292 306)
(1 359 908)
(1) Dont variations de juste valeur des instruments financiers, charge IFRS 2, etc.
7
(2) Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3.
(3) Les intérêts financiers nets versés incluent les impacts liés aux retraitements des contrats de location (IFRS 16).
(4) Trésorerie hors concours bancaires.
* Ventilation de l'incidence de la variation du BFR
Référence
annexe
31/12/2024
31/12/2023
Incidence de la variation des stocks et en-cours
4.7
(41 465)
(79 897)
Incidence de la variation des clients et autres débiteurs
4.5.4
38 788
(68 257)
Incidence de la variation des fournisseurs et autres créditeurs
4.10.4
41 469
56 472
Incidence de la variation du BFR
38 792
(91 682)
R U B I S
D O C U M E N T
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361
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Annexe des comptes consolidés au 31 décembre 2024
SOMMAIRE
1. Généralités
362
N
o
t
e
2. Principes comptables
t
e
N
o
362
3. Périmètre de consolidation
t
e
N
o
364
4. Notes annexes au bilan
t
e
N
o
366
5. Notes annexes au compte de résultat
t
e
N
o
392
6. Information sectorielle résumée
t
e
N
o
399
7. Intérêts ne conférant pas le contrôle
402
N
o
t
e
8. Participations dans les entreprises communes
t
e
N
o
404
9. Participations dans les coentreprises
t
e
N
o
405
10. Autres informations
t
e
N
o
405
11. Événements postérieurs à la clôture
t
e
N
o
407
12. Liste des sociétés consolidées au 31ώdécembre 2024
t
e
N
o
408
Note 1.
Généralités
1.1 Information financière annuelle
Les états financiers de l'exercice clos le 31 décembre 2024
ont été arrêtés par le Collège de la Gérance le 16 avril 2025
et examinés par le Conseil de Surveillance le 17 avril 2025,
qui a autorisé leur publication.
Les états financiers consolidés 2024 ont été établis
conformément aux normes comptables internationales
publiées par l'IASB (International Accounting Standards
Board) et adoptées par l'Union européenne. Ces normes
comprennent les IFRS (International Financial Reporting
Standards) et les IAS (International Accounting Standards),
ainsi que les interprétations de l'IFRS Interpretations
Committee.
1.2 Présentation des activités du Groupe
Rubis SCA (ci-après « la Société » ou, avec ses filiales, « le
Groupe ») est une société en commandite par actions
enregistrée et domiciliée en France . Son siège social est
situé 46 rue Boissière 75116 Paris.
Le Groupe exerce deux métiers :
la Distribution d'énergies qui intègre la distribution de
carburants, de fi ouls, de lubrifi ants, de gaz liquéfi és et de
bitumes ainsi que la logistique, qui regroupe le négoce-
approvisionnement, l'activité de raffi nage et le transport
maritime ;
la Production d'électricité renouvelable, qui comprend
principalement l'activité Production d'électricité
photovoltaïque (Rubis Photosol) spécialisée dans les
grandes installations au sol, les ombrières de parking et
les installations sur toitures pour les professionnels.
La coentreprise Rubis Terminal Invest (ci-après « Rubis
Terminal ») est spécialisée dans le Stockage de produits
liquides en vrac (carburants et combustibles, produits
chimiques et agroalimentaires) pour des clients
commerciaux et industriels. Elle a été comptabilisée dans
les comptes du Groupe selon la méthode de la mise en
équivalence jusqu'au 31 mars 2024 (cf. note 3.2.1).
Le Groupe est présent en Europe, en Afrique et aux Caraïbes.
Note 2.
Principes comptables
2.1 Base de préparation
Les comptes consolidés sont établis selon la convention du
coût historique, à l'exception de certaines catégories d'actifs
et passifs, conformément aux règles IFRS. Les catégories
concernées sont mentionnées dans les notes suivantes.
Pour établir ses comptes, la Direction du Groupe doit
procéder à des estimations et faire des hypothèses qui
affectent la valeur comptable des éléments d'actif et de
passif, des produits et des charges, ainsi que des
informations données en notes annexes.
362
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
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2 0 2 4
Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
La Direction du Groupe procède à ces estimations et
appréciations de façon continue sur la base de son
expérience passée ainsi que de divers facteurs jugés
raisonnables qui constituent le fondement de ces
appréciations.
Les montants qui figureront dans ses futurs états financiers
sont susceptibles de différer de ces estimations en fonction
de l'évolution de ces hypothèses ou de conditions
différentes.
Les principales estimations faites par la Direction du
Groupe portent notamment sur les justes valeurs des actifs
et passifs acquis lors de regroupements d'entreprises, la
valeur recouvrable des écarts d'acquisition et des
immobilisations incorporelles et corporelles, l'évaluation des
engagements envers les salariés (y compris les paiements
en actions), l'évaluation des autres provisions, les contrats
de location (durée de location retenue et taux d'endettement
marginaux, décrits en note 4.1.2) et l'évaluation des options
de rachat sur participations ne donnant pas le contrôle.
Les états financiers consolidés comprennent les états
financiers de Rubis SCA et de ses filiales de l'exercice clos
le 31 décembre 2024.
Les états financiers des filiales étrangères sont établis dans
leur monnaie fonctionnelle.
Les résultats et la situation financière des filiales du Groupe
dont la monnaie fonctionnelle diffère de la monnaie de
présentation des comptes (à savoir l'euro) et n'est pas la
monnaie d'une économie en hyperinflation sont convertis
selon les principes suivants :
les actifs et passifs sont convertis au taux de change en
vigueur à la date de clôture ;
les produits et charges sont convertis au taux de change
moyen ;
ces écarts de change sont comptabilisés dans les autres
éléments du résultat global, au poste « Réserves de
conversion » ;
les écarts de conversion cumulés sont recyclés en
résultat en cas de cession ou de liquidation de la
participation à laquelle ils se rapportent.
Les écarts d'acquisition et réévaluations à la juste valeur
découlant de l'acquisition d'une entité étrangère sont
considérés comme des actifs et passifs de cette dernière
et convertis aux taux de change en vigueur à la clôture.
Toutes les transactions significatives réalisées entre les
sociétés consolidées ainsi que les profits internes sont
éliminés.
Les écarts de change issus de l'élimination des transactions
et flux entre sociétés consolidées libellés en monnaies
étrangères font l'objet du traitement suivant :
les écarts de change issus de l'élimination des
transactions internes sont inscrits au poste « Écarts de
conversion » dans les capitaux propres et au poste
« Intérêts minoritaires » pour la part revenant aux tiers,
de manière à neutraliser l'incidence sur le résultat
consolidé ;
les écarts de change sur flux de financement réciproques
sont, quant à eux, classés dans une rubrique distincte du
tableau des flux de trésorerie consolidés.
Les comptes consolidés sont établis en euros et les états
financiers sont présentés en milliers d'euros.
HYPERINFLATION AU SURINAME ET À HAÏTI
Depuis 2021, le Suriname figure parmi les pays
hyperinflationnistes. Les impacts de l'hyperinflation de ce
pays sont, sur l'exercice, non significatifs aux bornes du
Groupe.
Depuis 2023, Haïti est considéré comme un pays en
hyperinflation sur la base des critères énoncés par la norme
IAS 29 – Information financière dans les économies
hyperinflationnistes et, notamment, d'un taux d'inflation
cumulé au cours des trois dernières années à Haïti supérieur
à 100 %.
La norme IAS 29 requiert que les états financiers basés sur
la valeur historique soient retraités afin de corriger la perte
du pouvoir d'achat générale de la devise locale. Celle-ci
consiste à appliquer un indice des prix à la consommation
à chaque valeur historique présente dans les états financiers
de manière à ce que les états financiers soient présentés
en unité courante à la clôture. L'évolution des indices des
prix à la consommation, par exemple ceux publiés par
l'Institut haïtien de Statistique et d'Informatique pour Haïti,
a été utilisée par le Groupe pour tenir compte des impacts
de l'hyperinflation.
Les impacts comptabilisés dans les comptes consolidés du
Groupe sont les suivants :
la réévaluation de l'écart d'acquisition et des actifs
corporels (y compris le droit d'utilisation) à hauteur
respectivement de 20 millions d'euros et 18 millions
d'euros ;
une augmentation des capitaux propres consolidés hors
résultat de la période de 39 millions d'euros (autres
éléments du résultat global) et une charge de 10 millions
d'euros constatée en « Autres produits et charges
financiers ».
R U B I S
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D' E N R E G I S T R E M E N T
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2 0 2 4
363
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
2.2 Référentiel comptable appliqué
NORMES, INTERPRÉTATIONS ET AMENDEMENTS ADOPTÉS PAR L'UNION EUROPÉENNE
ET D'APPLICATION OBLIGATOIRE À COMPTER DU 1ER JANVIER 2024
Les normes, interprétations et amendements suivants parus au Journal officiel de l'Union européenne à la date de clôture
sont appliqués pour la première fois en 2024 :
Norme/Interprétation
Amendements à IAS 1
Classement des passifs en tant que passifs courants ou non courants
et passifs non courants assortis de clauses restrictives
Amendements à IFRS 16
Passif locatif découlant d'une cession-bail
Amendements à IAS 7 et IFRS 7
Accords de financements fournisseurs
Ces normes, interprétations et amendements n'ont pas eu d'impact matériel sur les comptes du Groupe au 31 décembre
2024.
NORMES, INTERPRÉTATIONS ET AMENDEMENTS APPLICABLES PAR ANTICIPATION SUR OPTION
Le Groupe n'a pas appliqué par anticipation les normes, interprétations et amendements dont l'application n'est pas
obligatoire au 31 décembre 2024 ou qui n'ont pas encore été adoptés par l'Union européenne.
2.3 Informations spécifiques aux conséquences du conflit entre l'Ukraine
et la Russie
Le Groupe ne réalise aucune opération en Ukraine ou en Russie et ne dispose d'aucun actif sur ces territoires. En outre, il ne
s'approvisionne pas auprès de fournisseurs ukrainiens ou russes. À ce jour, le Groupe ne recense aucune exposition directe
à ce risque.
Note 3.
Périmètre de consolidation
Principes comptables
Le Groupe applique les normes relatives au périmètre de consolidation IFRS 10, 11, 12 ainsi qu'IAS 28 amendée.
Intégration globale
Toutes les sociétés dans lesquelles Rubis exerce le contrôle, c'est-à-dire dans lesquelles il a le pouvoir de diriger les
politiques financière et opérationnelle afin d'obtenir des avantages de leurs activités, sont consolidées par intégration
globale.
Le contrôle défini par la norme IFRS 10 est fondé sur les trois critères suivants à remplir simultanément afin de conclure
à l'exercice du contrôle par la société mère :
la société mère détient le pouvoir sur la filiale lorsqu'elle a des droits effectifs qui lui confèrent la capacité actuelle de
diriger les activités pertinentes, à savoir les activités ayant une incidence importante sur les rendements de la filiale.
Le pouvoir peut être issu de droits de vote (existants et/ou potentiels) et/ou d'accords contractuels. L'appréciation de
la détention du pouvoir dépend de la nature des activités pertinentes de la filiale, du processus de décision en son
sein et de la répartition des droits des autres actionnaires de la filiale ;
la société mère est exposée ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec la filiale qui peuvent
varier selon la performance de celle-ci ;
la société mère a la capacité d'exercer son pouvoir afin d'influer sur les rendements.
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Partenariats
Dans un partenariat, les parties sont liées par un accord contractuel leur conférant le contrôle conjoint de l'entreprise.
L'existence d'un contrôle conjoint est déterminée dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes
requièrent le consentement unanime des parties qui contrôlent collectivement l'entreprise.
Les partenariats sont classés en deux catégories :
les entreprises communes : il s'agit de partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle conjoint sur
l'entreprise ont directement des droits sur les actifs, et des obligations au titre des passifs liés, relatifs à celle-ci. Les
entreprises communes sont comptabilisées selon les intérêts détenus par le Groupe dans les actifs et passifs de
chaque entreprise commune ;
les coentreprises : il s'agit de partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'entreprise
ont des droits sur l'actif net de celle-ci. Le Groupe comptabilise ses coentreprises selon la méthode de la mise en
équivalence conformément à la norme IAS 28.
3.1 Périmètre de consolidation
Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2024 regroupent les états financiers de Rubis SCA et des
filiales listées dans le tableau de la note 12.
3.2 Variations du périmètre de consolidation
Les variations du périmètre de consolidation concernent les regroupements d'entreprises au sens d'IFRS 3, les acquisitions
de groupes d'actifs et les cessions.
Seules les transactions les plus significatives sont détaillées ci-après.
3.2.1 CESSION DE LA PARTICIPATION DE 55 %
DANS RUBIS TERMINAL
Suite à l'accord définitif signé le 10 avril 2024, Rubis a
finalisé le 16 octobre 2024 la cession de sa participation de
55 % dans la JV RubisTerminal (désormais appeléeTepsa)
à I Squared Capital pour un prix de vente de 384 millions
Rubis a reçu en 2024 un premier versement d'un montant
de 124 millions d'euros. Le solde (260 millions d'euros hors
intérêts) sera perçu sous forme de trois versements de
montant identique en 2025, 2026 et 2027.
La plus-value de cession nette des commissions et autres
frais s'élève à 89 millions d'euros et est présentée sur la ligne
« Autres produits et charges opérationnels ».
La ligne « Quote-part de résultat des coentreprises » au
31 décembre 2024 inclut la quote-part de Rubis au résultat
de la JV Rubis Terminal pour la période du 1er janvier 2024
au 31 mars 2024, date de classement de la participation en
« actifs destinés à la vente » conformément à IFRS 5.
3.2.2 AUTRES VARIATIONS
Au cours de l'année 2024, Rubis Photosol a poursuivi son
développement en réalisant notamment plusieurs
investissements dans des projets situés en France et en
Italie et ayant atteint le stade RTB (Ready-to-Build). L'actif
incorporel reconnu au 31 décembre 2024 au titre de ces
d'euros.
opérations s'élève à 9,8 millions d'euros. Rubis Photosol a
également acquis 51 % des parts de la société ENER 5
spécialisée dans les activités photovoltaïques sur toitures.
Les impacts sur les comptes consolidés ycompris les écarts
d'acquisition à fin décembre 2024 ne sont pas matériels.
Parallèlement, le secteur Distribution d'énergies a réalisé
deux prises de participation dans le secteur des énergies
renouvelables. Les sociétés Soleco Energy Limited (35,3 %)
et EZdrive Antilles (49 %) sont toutes deux qualifiées de
partenariat et consolidées selon la méthode de la mise en
équivalence. Leurs contributions aux états financiers 2024
ne sont pas matérielles.
Par ailleurs, la filiale Rubis Energy Burundi a été intégrée au
périmètre de consolidation au 1er janvier 2024. Cette entité,
acquise en 2019 dans le cadre de l'acquisition KenolKobil,
n'était pas consolidée en raison de problèmes politiques et
monétaires. La situation s'est normalisée et les activités
sont dorénavant opérées sans entrave. Les impacts sur les
états financiers consolidés au 31 décembre 2024 ne sont
pas matériels.
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Note 4.
Notes annexes au bilan
4.1 Immobilisations corporelles et droits d'utilisation
4.1.1 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Principes comptables
La valeur brute des immobilisations corporelles correspond à leur coût d'acquisition.
Les frais d'entretien et de réparation sont enregistrés en charges dès qu'ils sont encourus, sauf ceux engagés pour la
prolongation de la durée d'utilité du bien, notamment lors d'arrêts pour grand entretien, alors inscrits en immobilisations
et amortis sur la période séparant deux arrêts.
L'amortissement est calculé selon la méthode linéaire sur la durée d'utilisation estimée des différentes catégories
d'immobilisations, soit :
Durée
Constructions
10 à 40 ans
Installations complexes
10 à 20 ans
Matériel et outillage
5 à 30 ans
Matériel de transport
4 à 5 ans
Agencements et installations
10 ans
Matériel, mobilier de bureau
5 à 10 ans
Les durées d'amortissement résultent des natures distinctes des immobilisations corporelles au sein des différentes
activités, notamment les constructions, les installations complexes et le matériel ou outillage.
Les coûts d'emprunts sont inclus dans le coût des immobilisations lorsqu'ils sont significatifs.
Au 31 décembre 2024, aucun indice de perte de valeur n'a été identifié.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2023
de périmètre
Variations
Acquisitions
Diminutions
Reclassements Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2024
Autres
immobilisations
350 308
corporelles
427
17 103
(4 376)
10 864
7 254
6 033
387 613
Avances et
acomptes sur
immobilisations
8 908
corporelles
6 727
(127)
(12 794)
171
2 885
Immobilisations
en cours
222 978
3 668
179 079
(1 697)
(192 900)
553
7 372
219 053
Installations
techniques,
matériel
et outillage
2 037 943
1 049
31 806
(31 200)
94 624
18 807
43 340
2 196 369
Terrains et
constructions
1 135 881
2 790
4 899
(12 941)
100 035
41 106
26 061
1 297 831
TOTAL
3 756 018
7 934
239 614
(50 341)
(171)
67 720
82 977
4 103 751
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Amortissements
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Variations
de périmètre
Augmentations
Diminutions Reclassements Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2024
Autres
immobilisations
corporelles
(189 433)
(256)
(16 783)
3 629
(73)
(7 141)
(2 556)
(212 613)
Installations
et matériel
(1 323 040)
(543)
(98 127)
28 048
628
(14 687)
(18 968)
(1 426 689)
Terrains et
constructions
(497030)
(491)
(45 215)
14 325
39
(30 491)
(10 367)
(569 230)
TOTAL
(2 009 503)
(1 290)
(160 125)
46 002
594
(52 319)
(31 891)
(2 208 532)
VALEURS
NETTES
1 746 515
6 644
79 489
(4 339)
423
15 401
51 086
1 895 219
Les variations de périmètre sont décrites en note 3.2.
4.1.2 DROITS D'UTILISATION (IFRS 16)
Principes comptables
La norme IFRS 16 définit le droit d'utilisation relatif à un contrat de location comme étant un actif qui représente le droit
du preneur d'utiliser le bien sous-jacent pour une période donnée. Ce droit d'utilisation est reconnu par le Groupe à la
date de prise d'effet du contrat de location (dès la mise à disposition de l'actif).
Les exemptions suivantes offertes par la norme ont été retenues par le Groupe :
les contrats avec une durée de location inférieure à 12 mois ne donnent pas lieu à la comptabilisation d'un actif et
d'une dette ;
les contrats relatifs aux actifs de faible valeur ont été exclus.
Les taux d'actualisation utilisés pour la valorisation des droits d'utilisation sont déterminés à partir du taux d'emprunt
7
marginal du secteur d'activité dans lequel opère le Groupe, auquel est ajouté un spread pour tenir compte des
environnements économiques spécifiques à chaque pays. Ces taux sont définis en fonction de la durée d'utilisation des
actifs.
Le droit d'utilisation est évalué à son coût et comprend :
le montant initial de l'obligation locative ;
les paiements d'avance faits au bailleur nets, le cas échéant, des avantages reçus du bailleur ;
les coûts directs initiaux significatifs encourus par le preneur pour la conclusion du contrat, correspondant aux coûts
qui n'auraient pas été encourus si le contrat n'avait pas été conclu ;
une estimation des coûts de démantèlement ou de remise en état du bien loué selon les termes du contrat le cas
échéant.
L'amortissement est comptabilisé en charge au compte de résultat selon le mode linéaire sur la durée du contrat de
location. Le droit d'utilisation fait l'objet d'une dépréciation s'il existe un indice de perte de valeur.
La durée de location du contrat correspond à la période non résiliable du contrat pendant laquelle le preneur a le droit
d'utiliser l'actif sous-jacent, après prise en compte des options de renouvellement ou de résiliation que le preneur est
raisonnablement certain d'exercer.
Les immobilisations financées au moyen de contrats de location-financement sont présentées à l'actif en « Droits
d'utilisation ». La dette correspondante est inscrite en « Obligation locative ».
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Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2023
de périmètre
Variations
Acquisitions
Diminutions Reclassements
Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2024
Autres
immobilisations
corporelles
1 525
15
134
(240)
15
1 449
Matériel
de transport
64 064
105
39 873
(13 667)
3 753
94 128
Installations
techniques,
matériel
et outillage
32 551
1 095
(337)
5 111
1 088
39 508
Terrains et
constructions
266 418
2 113
23 874
(11 639)
1 083
5 660
13 532
301 041
TOTAL
364 558
2 233
64 976
(25 883)
1 083
10 771
18 388
436 126
Amortissements
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Variations
de périmètre
Augmentations
Diminutions Reclassements Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2024
Autres
immobilisations
(696)
corporelles
(321)
130
(7)
(894)
Matériel de
transport
(31 717)
(22 179)
2 386
(1 805)
(53 315)
Installations
techniques,
matériel et
outillage
(19 430)
(2 306)
299
(4 346)
(803)
(26 586)
Terrains et
constructions
(81 951)
(21 247)
5 446
(101)
(4 072)
(4 505)
(106 430)
TOTAL
(133 794)
(46 053)
8 261
(101)
(8 418)
(7 120)
(187 225)
VALEURS NETTES
230 764
2 233
18 923
(17 622)
982
2 353
11 268
248 901
4.2 Écarts d'acquisition
Principes comptables
Regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2010
Les regroupements d'entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 ont été comptabilisés selon la norme IFRS 3 avant sa
révision applicable à partir de cette même date. Ces regroupements n'ont pas été retraités, IFRS 3 révisée étant
d'application prospective.
Lors de la première consolidation d'une entreprise contrôlée exclusivement, les actifs, passifs et passifs éventuels ont été
évalués à leur juste valeur conformément aux prescriptions des normes IFRS. Les écarts d'évaluation dégagés à cette
occasion ont été comptabilisés dans les actifs et passifs concernés, ycompris pour la part des minoritaires et non seulement
pour la quote-part des titres acquis. L'écart résiduel représentatif de la différence entre le coût d'acquisition et la quote-
part de l'acquéreur dans les actifs nets évalués à leur juste valeur a été comptabilisé en écart d'acquisition lorsqu'il était
positif et en résultat dans la rubrique « Autres produits et charges opérationnels » lorsqu'il était négatif (badwill).
Regroupements d'entreprises postérieurs au 1er janvier 2010
Les normes IFRS 3 révisée et IAS 27 amendée modifient les principes comptables applicables aux regroupements
d'entreprises réalisés après le 1er janvier 2010.
Les principales modifications ayant un impact sur les comptes consolidés du Groupe sont :
la comptabilisation en charges des coûts directs liés à l'acquisition ;
la réévaluation à la juste valeur par résultat des participations détenues antérieurement à la prise de contrôle, dans
le cas d'une acquisition par achats successifs de titres ;
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la possibilité d'évaluer, au cas par cas, les intérêts minoritaires soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle dans
l'actif net identifiable ;
la comptabilisation à la juste valeur des compléments de prix à la date de prise de contrôle, les ajustements éventuels
ultérieurs étant comptabilisés en résultat s'ils interviennent en dehors du délai d'affectation ;
les corrections de prix constatées sur les acquisitions réalisées par le Groupe sont présentées en flux de trésorerie
liés aux activités d'investissement au même titre que le prix initial.
En application de la méthode de l'acquisition, le Groupe comptabilise à la date de prise de contrôle les actifs acquis et
passifs repris identifiables à leur juste valeur. Il dispose alors d'un délai maximal de 12 mois à compter de la date
d'acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement d'entreprises considéré. Au-delà de ce délai, les
ajustements de juste valeur des actifs acquis et passifs repris sont comptabilisés directement en résultat.
L'écart d'acquisition est déterminé par différence entre, d'une part, la contrepartie transférée (principalement le prix
d'acquisition et le complément de prix éventuel hors frais d'acquisition) et le montant des intérêts minoritaires et, d'autre
part, la juste valeur des actifs acquis et passifs repris. Cet écart est inscrit à l'actif du bilan consolidé lorsqu'il est positif
et en résultat dans la rubrique « Autres produits et charges opérationnels » lorsqu'il est négatif (badwill).
Suite à la mise en place d'IFRS 3 révisée, une option existe pour l'évaluation des intérêts minoritaires à la date d'acquisition :
soit pour la quote-part qu'ils représentent dans l'actif net acquis (méthode du goodwill partiel), soit pour leur juste valeur
(méthode du goodwill complet). L'option est exerçable au cas par cas lors de chaque regroupement d'entreprises.
Dans le cadre de l'affectation des écarts d'acquisition dégagés lors des différents regroupements d'entreprises, les
groupes d'unités génératrices de trésorerie (UGT) retenus par Rubis sont :
l'activité Distribution d'énergies (Europe) ;
l'activité Distribution d'énergies (Afrique) ;
l'activité Distribution d'énergies (Caraïbes) ;
l'activité Production d'électricité photovoltaïque.
Cette allocation est calquée sur l'organisation de la Direction Générale des opérations du Groupe et sur le reporting
interne permettant, outre le pilotage de l'activité, le suivi du retour sur capitaux employés, i.e., le niveau le plus bas auquel
l'écart d'acquisition est suivi pour des besoins de gestion interne.
Dépréciation des écarts d'acquisition
7
Les écarts d'acquisition font l'objet d'un test de perte de valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 36
« Dépréciation des actifs », au moins une fois par an ou plus fréquemment s'il existe des indices de perte de valeur. Les
tests annuels sont effectués au cours du quatrième trimestre.
Le test de perte de valeur consiste à comparer la valeur recouvrable et la valeur nette comptable de l'UGT ou du groupe
d'UGT, ycompris les écarts d'acquisition. Une UGT est un ensemble homogène d'actifs (ou groupe d'actifs) dont l'utilisation
continue génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d'autres
groupes d'actifs.
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de cession et la valeur d'utilité.
La valeur d'utilité est déterminée sur la base des valeurs actualisées des flux de trésorerie attendus.
La juste valeur diminuée des coûts de cession correspond au montant qui pourrait être obtenu de la vente de l'actif (ou
groupe d'actifs), dans des conditions de concurrence normale, diminué des coûts directement liés à la cession.
Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable de l'actif (ou groupe d'actifs), une perte de valeur
est enregistrée en résultat pour le différentiel et est imputée en priorité sur les écarts d'acquisition.
Ces pertes de valeur imputées sur les écarts d'acquisition sont irréversibles.
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Variations
de périmètre
Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2024
Activité Distribution d'énergies (Europe)
283 022
(922)
282 100
Activité Distribution d'énergies (Afrique)
521 894
(2 780)
66 430
585 544
Activité Distribution d'énergies (Caraïbes)
312 284
3 527
19 533
17 152
352 496
Activité Production d'électricité photovoltaïque
542 344
952
543 296
ÉCARTS D'ACQUISITION
1 659 544
1 699
19 533
82 660
1 763 436
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Conformément à IFRS 3, toute différence matérielle
résultant de l'évaluation finale des actifs acquis et passifs
repris des sociétés acquises est comptabilisée comme un
ajustement rétrospectif de l'écart d'acquisition si elle est
constatée dans les 12 mois suivant la date d'acquisition et
relative à des événements existants à la date d'acquisition.
Tests de dépréciation au 31 décembre 2024
Les valeurs recouvrables ont été déterminées sur la base
du calcul de la valeur d'utilité.
Pour l'activité Distribution d'énergies :
les calculs des valeurs d'utilité reposent sur des
projections de flux de trésorerie sur la base de budgets
financiers, pour l'exercice 2024, et de projections à moyen
terme approuvés en fin d'exercice par la Direction. La
durée de projection retenue par le management est de
cinq ans ;
les principales hypothèses formulées concernent les
volumes traités et les marges unitaires. Les flux de
trésorerie sont extrapolés en appliquant un taux de
croissance déterminé en fonction des prévisions de
croissance propres à chaque UGT ou groupe d'UGT. Ces
taux sont compris dans une fourchette allant de - 1 % à
4 % dans les tests de dépréciation au 31 décembre 2024.
Pour l'activité Production d'électricité photovoltaïque :
la valeur d'utilité repose sur des projections de flux de
trésorerie d'une durée de 35 ans, sur la base du plan
d'affaires établi par le management, intégrant les SPV en
opération, le portefeuille de projets existants et futurs, le
développement à l'international ainsi que les activités
connexes de stockage de l'énergie et de toiture ;
les principales hypothèses sont le prix de revente de
l'électricité, les taux d'actualisation, ainsi que la capacité
à développer le portefeuille existant et à générer de
nouveaux projets.
Le taux d'actualisation retenu, qui repose sur le concept du
coût moyen pondéré du capital (encore appelé « WACC »),
reflète les appréciations actuelles du marché de la valeur
temps de l'argent et les risques spécifiques à chaque UGT
ou groupe d'UGT.
Les taux d'actualisation pondérés utilisés sont les suivants :
Groupe d'UGT
Taux 2024
Taux 2023
Activité Distribution d'énergies (Europe)
5,7 %
5,5 %
Activité Distribution d'énergies (Afrique)
10,1 %
10,5 %
Activité Distribution d'énergies (Caraïbes)
9,9 %
10,1 %
Activité Production d'électricité photovoltaïque (France)
8,1 %
8,5 %
Activité Production d'électricité photovoltaïque (développement international)
11,7 %
Pour l'activité Distribution d'énergies, les taux d'actualisation
présentés ont été déterminés en retenant le résultat brut
d'exploitation 2024 de chaque pays comme base de la
pondération au sein d'un groupe d'UGT.
Pour l'activité Production d'électricité photovoltaïque, les
WACC sont déterminés par zone géographique en fonction
du statut des projets.
Sensibilité des valeurs recouvrables au 31 décembre 2024
Pour l'activité Distribution d'énergies une hausse de 1 % du
taux d'actualisation ou une baisse de 1 % du taux de
croissance ne générerait pas de dépréciation des écarts
d'acquisition au 31 décembre 2024.
Le Groupe rencontre des difficultés opérationnelles à Haïti
compte tenu de l'environnement politique, économique et
sécuritaire du pays qui affecte l'ensemble des secteurs
d'activité. La valeur recouvrable au 31 décembre 2024 a été
déterminée sur la base de la valeur d'utilité. La valeur d'utilité
est basée sur les flux de trésorerie attendus actualisés à un
taux de 16,5 %. Une hausse de 1 % du taux d'actualisation
aurait un impact de l'ordre de 14 millions d'euros sur la valeur
recouvrable de l'UGT.
Pour l'activité Production d'électricité photovoltaïque, les
analyses de sensibilité aux courbes de prix de vente Aurora
et au taux d'actualisation (+ 0,5 %) excluent le risque de
dépréciation de l'écart d'acquisition Photosol au
31 décembre 2024.
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4.3 Immobilisations incorporelles
Principes comptables
Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées à leur coût d'acquisition.
Les immobilisations incorporelles à durée définie sont amorties selon le mode linéaire sur des périodes qui correspondent
à la durée d'utilisation prévue et sont soumises à un test de perte de valeur chaque fois que les événements ou
changements de circonstances indiquent que les valeurs comptables pourraient ne pas être recouvrables.
Conformément à la norme IFRS 15, les coûts d'obtention de contrats liés à la distribution de GPL en France sont inscrits
à l'actif en « Autres immobilisations incorporelles » et amortis sur la durée de vie moyenne observée pour les contrats
correspondants (10 ans).
Une immobilisation incorporelle résultant du développement (ou de la phase de développement d'un projet interne) peut
être comptabilisée si, et seulement si, les critères définis par IAS 38.57sont remplis. Sur l'activité Production d'électricité
renouvelable, les coûts de développement, directs et indirects, externes ou internes, sont immobilisés à partir du moment
où le succès des projets correspondants est probable et les autres critères de la norme IAS 38 respectés. Le Groupe
considère que ces critères sont remplis au moment où un projet rentre dans le portefeuille de développement, c'est-à-
dire lorsque les éléments contractuels et les études techniques indiquent que la faisabilité d'un projet est probable.
Lorsque les conditions pour la comptabilisation d'une immobilisation générée en interne ne sont pas remplies, les dépenses
liées au développement de projets sont comptabilisées en charges durant l'exercice au cours duquel elles sont encourues.
La capitalisation des coûts prend fin à la mise en service industrielle de la centrale.
Conformément à IAS 36 « Dépréciation d'actifs », le Groupe examine à la fin de chaque période de présentation de
l'information financière s'il existe un indice de perte de valeur sur les actifs incorporels à durée d'utilité déterminée et les
immobilisations incorporelles en cours. S'il existe de tels indices, le Groupe effectue un test de perte de valeur afin
d'évaluer si la valeur comptable de l'actif est supérieure à sa valeur recouvrable, définie comme la valeur la plus élevée
entre la juste valeur diminuée des coûts de transaction et la valeur d'utilité.
Au 31 décembre 2024, aucun indice de perte de valeur n'a été identifié.
7
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2023
de périmètre
Variations
Acquisitions
Diminutions Reclassements
Écarts de
conversion
31/12/2024
Autres
concessions,
brevets, droits
similaires et coûts
de développement
38 587
678
16 223
(437)
1 065
1 276
57 392
Droit au bail
2 197
62
2 259
Autres
immobilisations
incorporelles
88 951
10 079
2 734
(390)
(1 062)
62
100 374
TOTAL
129 735
10 757
18 957
(827)
3
1 400
160 025
Amortissements
(en milliers d'euros)
31/12/2023 de périmètre Augmentations
Variations
Diminutions Reclassements
Écarts de
conversion
31/12/2024
Autres
concessions,
brevets et droits
similaires
(13 380)
(349)
(1 399)
107
6
(865)
(15 880)
Autres
immobilisations
(25 690)
incorporelles
(5 247)
390
20
(30 527)
TOTAL
(39 070)
(349)
(6 646)
497
6
(845)
(46 407)
VALEURS NETTES
90 665
10 408
12 311
(330)
9
555
113 618
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Les autres immobilisations incorporelles en valeurs brutes
incluent notamment :
l'actif incorporel de 40 millions d'euros reconnu en 2022,
dans le cadre de l'acquisition Photosol, au titre des
contrats d'achat d'électricité à longue durée conclus à
un prix fixe contractuel avec les distributeurs d'électricité ;
à l'acquisition des projets développés et prêts à construire
en France et en Italie pour un montant de 9,8 millions d'euros
(cf. note 3.2).
les actifs incorporels pour 19 millions d'euros
correspondant aux coûts d'acquisition des projets
développés et prêts à construire (activité Production
d'électricité renouvelable).
Les variations de périmètre correspondent principalement
4.4 Participation dans les entreprises associées
Les informations concernant les participations ne donnant pas le contrôle, les participations dans les entreprises communes
et les participations dans les coentreprises sont données dans les notes 7 à 9 de la présente annexe.
4.5 Actifs financiers
Principes comptables
L'évaluation et la comptabilisation des actifs financiers sont définies par la norme IFRS 9 « Instruments financiers ».
Classification et évaluation
Les actifs financiers sont comptabilisés dans le bilan du Groupe lorsqu'il devient partie aux dispositions contractuelles
de l'instrument.
La classification proposée par IFRS 9 détermine la façon dont les actifs sont comptabilisés ainsi que leur méthode
d'évaluation. Le classement des actifs financiers est fonction de deux critères cumulatifs : le modèle de gestion qui est
appliqué à l'actif et les caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels.
En fonction de l'analyse combinatoire des deux critères, la norme IFRS 9 distingue trois catégories d'actifs financiers,
dont l'évaluation et le traitement comptable sont spécifiques à la catégorie concernée :
soit les actifs financiers sont évalués au coût amorti ;
soit les actifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie des autres éléments du résultat global ;
soit les actifs financiers sont évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat.
Les actifs financiers au coût amorti comprennent principalement les obligations et titres de créances négociables, les
prêts et les créances.
Les actifs financiers évalués à la juste valeur par autres éléments du résultat global comprennent principalement les
titres de participation, anciennement classés en titres disponibles à la vente.
Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat comprennent les disponibilités, les Sicav et autres fonds.
Le Groupe a utilisé la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 7 pour déterminer le niveau de classement des actifs
financiers :
niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques ;
niveau 2 : utilisation de données autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le
passif concerné, soit directement soit indirectement ;
niveau 3 : utilisation de données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables
de marché.
Dépréciation des actifs financiers
La norme IFRS 9 introduit un modèle de dépréciation fondé sur les pertes attendues.
Évaluation et comptabilisation des instruments dérivés
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés afin de gérer son exposition aux fluctuations des taux d'intérêt, des
cours de change en devises étrangères et des prix de matière première. Dans le cadre de sa politique de couverture, le
Groupe a recours à des swaps, des caps et des floors. Les instruments dérivés utilisés par le Groupe sont évalués à leur
juste valeur. Sauf exception détaillée ci-dessous, la variation de juste valeur des instruments dérivés est toujours
enregistrée en résultat.
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Les instruments dérivés peuvent être désignés comme instruments de couverture dans une relation de couverture de
juste valeur ou de flux futurs de trésorerie :
une couverture de juste valeur permet de couvrir le risque de variation de valeur de tout élément d'actif ou de passif,
du fait de l'évolution des taux de change ;
une couverture de flux de trésorerie futurs permet de couvrir des variations de valeur des flux futurs de trésorerie
attachés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.
Seule la couverture de flux de trésorerie est appliquée par le Groupe.
La comptabilité de couverture est applicable si :
la relation de couverture est clairement définie et documentée à la date de sa mise en place ;
l'efficacité de la relation de couverture est démontrée dès son origine et tant qu'elle perdure.
L'application de la comptabilité de couverture des flux de trésorerie a pour conséquence que la partie efficace de la
variation de juste valeur de l'instrument de couverture est enregistrée directement dans les autres éléments du résultat
global. La variation de la valeur de la part inefficace est comptabilisée en résultat dans la rubrique « Autres produits et
charges financiers ». Les montants enregistrés dans les autres éléments du résultat global sont recyclés au compte de
résultat pendant les périodes au cours desquelles les flux de trésorerie couverts affectent le résultat.
Répartition des actifs financiers par classes
(IFRS 7) et par catégories (IFRS 9)
(en milliers d'euros)
Note
Valeur au bilan
Juste valeur
31/12/2024
31/12/2023
31/12/2024
31/12/2023
Coût amorti
1 151 152
885 822
1 151 152
885 822
Autres créances rattachées à des participations
(long terme)
4.5.1
12 739
11 241
12 739
11 241
Prêts, dépôts et cautionnements (long terme)
4.5.1
61 364
65 552
61 364
65 552
Prêts, dépôts et cautionnements (court terme)
4.5.2
16 825
16 150
16 825
16 150
Créances clients et autres débiteurs
4.5.4
871 761
781 410
871 761
781 410
Autres actifs long terme
4.5.3
188 463
11 469
188 463
11 469
Juste valeur en contrepartie des autres éléments
du résultat global
58 413
95 730
58 413
95 730
Titres de participation
4.5.1
15 812
41 883
15 812
41 883
Instruments dérivés non courants
4.5.1
37 607
50 117
37 607
50 117
Instruments dérivés courants
4.5.2
4 994
3 730
4 994
3 730
Juste valeur par résultat
676 373
589 685
676 373
589 685
Trésorerie et équivalents de trésorerie
4.5.5
676 373
589 685
676 373
589 685
TOTAL ACTIFS FINANCIERS
1 885 938
1 571 237
1 885 938
1 571 237
Juste valeur des instruments financiers par niveau (IFRS 7)
Les titres de participation HDF Energy (Hydrogène de
France), société cotée, sont de niveau 1.
Les titres de participation non cotés et autres actifs
financiers disponibles à la vente sont considérés être de
niveau 3 (données non observables).
La juste valeur des instruments dérivés est déterminée à
l'aide de modèles de valorisation basés sur des données
observables (niveau 2).
La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont détaillés
en note 4.5.5 de la présente annexe. Ils sont de niveau 1, à
l'exception des dépôts à terme pour 116 millions d'euros
classés en niveau 2.
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Comptes consolidés 2024 et annexe
4.5.1 AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
Les autres actifs financiers non courants comprennent notamment les titres de participation, les autres créances rattachées
à des participations à plus d'un an, les titres immobilisés, les prêts à plus d'un an, les dépôts et cautionnements versés à
plus d'un an et la part à plus d'un an des valeurs mobilières n'entrant pas dans la catégorie des équivalents de trésorerie.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Titres de participation
86 134
91 749
Autres créances rattachées à des participations
12 739
11 241
Prêts, dépôts et cautionnements versés
61 364
66 325
Juste valeur des instruments financiers
37 607
50 117
TOTAL DES AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
197 844
219 432
Dépréciation
(70 322)
(50 639)
VALEURS NETTES
127 522
168 793
Les titres de participation correspondent essentiellement :
à la participation à hauteur de 17,2 % dans la société HDF
Energy souscrite en 2021 pour un montant total de
78,6 millions d'euros ;
aux participations minoritaires détenues par la raffinerie
SARA dans des projets de diversification ;
aux parts de GIE détenues par la société Rubis Antilles
Guyane.
Les autres créances rattachées à des participations
incluent essentiellement les avances faites à des GIE ou
entreprises communes.
Les prêts, dépôts et cautionnements versés comprennent
principalement des bons du trésor détenus par les entités
de distribution implantées au Kenya sur l'État kényan pour
un montant de 34,7 millions d'euros.
Les dépréciations intègrent à hauteur de 67,9 millions d'euros
l'impact de l'évaluation à la juste valeur de la participation
dans HDF Energy en raison de la baisse de son cours de
bourse par rapport au prix de souscription à l'origine. La
contrepartie est portée en autres éléments du résultat
global.
4.5.2 AUTRES ACTIFS COURANTS
Les autres actifs courants comprennent principalement des
charges constatées d'avance ainsi que la part à moins d'un
an des créances rattachées à des participations, des prêts
et des dépôts et cautionnements versés, des avances et
dépôts versés en vue de l'acquisition de nouvelles activités,
des valeurs mobilières de placement qui ne peuvent pas
être considérées comme de la trésorerie ou équivalents de
trésorerie et des instruments de couverture à la juste valeur.
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Prêts, dépôts et cautionnements versés
17 122
16 150
Juste valeur des instruments financiers
4 994
3 730
Actifs financiers courants bruts
22 116
19 880
Dépréciation
(297)
Actifs financiers courants nets
21 819
19 880
Charges constatées d'avance
26 276
22 334
Actifs courants
26 276
22 334
TOTAL AUTRES ACTIFS COURANTS
48 095
42 214
4.5.3 AUTRES ACTIFS LONG TERME
(en milliers d'euros)
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Autres créances (part à plus d'un an)
175 624
66
Charges constatées d'avance (part à plus d'un an)
12 773
TOTAL
188 397
66
Les autres créances correspondent principalement à la part à plus d'un an de la créance relative à la cession de la JV Rubis
Terminal (cf. note 3.2.1).
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
4.5.4 CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS
Principes comptables
Les créances clients, dont les échéances sont généralement inférieures à un an, sont reconnues et comptabilisées pour
le montant initial de la facture, déduction faite des dépréciations constatées à hauteur des montants non recouvrables.
Une estimation du montant de créances douteuses est effectuée lorsqu'il n'est plus probable que la totalité de la créance
pourra être recouvrée. Les créances irrécouvrables sont constatées en perte lorsqu'elles sont identifiées comme telles.
Le Groupe utilise l'approche simplifiée d'IFRS 9 pour calculer les provisions relatives aux pertes attendues sur les créances
commerciales. En raison du faible taux de pertes historiques enregistré par le Groupe, l'application du modèle de
dépréciation des actifs financiers basé sur les pertes attendues n'a pas d'impact significatif pour le Groupe.
Rubis met en place dans certaines filiales des programmes de cessions de créances lui permettant de céder des créances
commerciales et de recevoir un paiement en numéraire.
Les créances clients sont déconsolidées dès lors que le Groupe a transféré ses droits à recevoir des paiements au titre
de l'actif ainsi que tous les risques et avantages attachés aux créances.
Lorsque les risques et avantages de l'actif n'ont pas été totalement transférés, les créances cédées restent inscrites à
l'actif du bilan tandis que les financements reçus sont traités comme des dettes financières en échange des créances
concernées.
Les clients et autres débiteurs comprennent les créances clients et comptes rattachés, les créances liées au personnel, les
créances sur l'État et les autres créances d'exploitation.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Créances clients et comptes rattachés
583 374
607 140
Créances liées au personnel
6 226
2 167
Créances sur l'État
146 824
126 167
Autres créances d'exploitation
176 391
78 318
TOTAL
912 815
813 792
Dépréciations
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Variations de
périmètre
Dotations
Reprises
31/12/2024
Créances clients et comptes rattachés
27 206
26
10 603
(4 865)
32 970
Autres créances d'exploitation
5 176
2 941
(33)
8 084
TOTAL
32 382
26
13 544
(4 898)
41 054
Les autres créances d'exploitation correspondent notamment à la part à moins d'un an de la créance relative à la cession
de la JV Rubis Terminal (cf. note 3.2.1).
En 2024, les pertes sur créances sont demeurées stables et non matérielles.
Cession de créances
Rubis a mis en place des programmes de cession de
créances et d'affacturage, notamment en Martinique et aux
îles Caïmans, aux termes desquels la filiale cède des
créances commerciales au factor ou à l'organisme financier
en contrepartie de trésorerie. Certains programmes sont
déconsolidants.
Au 31 décembre 2024, la valeur nette des créances cédées
et déconsolidées s'élève à 32 millions d'euros, la quasi-
totalité des risques et avantages au titre de ces créances
ayant été transférée.
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ÉTATS FINANCIERS
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Comptes consolidés 2024 et annexe
RAPPROCHEMENT AVEC LA VARIATION DU BFR AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
(en milliers d'euros)
VALEUR NETTE AU BILAN 31/12/2024
871 761
Valeur nette au bilan 31/12/2023
781 410
Variation des clients et autres débiteurs au bilan
(90 351)
Incidence des variations de périmètre
5 254
Incidence des écarts de conversion et des retraitements en lien avec l'hyperinflation
41 140
Incidence des reclassements de poste à poste
(1 145)
Incidence de la variation des créances sur cession d'actif
87 085
Incidence de la variation des autres actifs courants et des autres créances à plus d'un an
(3 195)
Variation des clients et autres débiteurs au TFT
38 788
4.5.5 TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE
Principes comptables
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les comptes courants bancaires et les parts d'OPCVM qui
sont mobilisables ou cessibles à très court terme (d'une durée inférieure à trois mois) et ne présentent pas de risque
significatif de changement de valeur au regard des critères prévus par la norme IAS 7. Ces actifs sont comptabilisés à
leur juste valeur par le biais du compte de résultat.
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
OPCVM
47 042
59 183
Autres fonds
87 989
130 644
Intérêts à recevoir
2 197
3 205
Disponibilités
539 145
396 653
TOTAL
676 373
589 685
Risque sur actions
L'exposition du Groupe au risque sur actions porte principalement sur les titres HDF Energy acquis en 2021 (cf. note 4.5.1).
4.5.6 RISQUE DE CRÉDIT
Risque clients du Groupe
Il n'y a pas de client qui représente 10 % ou plus du chiffre d'affaires réalisé par le Groupe en 2024 ou en 2023.
L'exposition maximale au risque de crédit concernant les créances commerciales à la date de clôture, analysée par zone
géographique, est la suivante :
En valeur nette (en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Europe
98 338
103 561
Caraïbes
151 120
145 878
Afrique
300 946
330 495
TOTAL
550 404
579 934
Sur les deux exercices, le ratio des créances clients rapportées au chiffre d'affaires est inférieur à 10 %.
376
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
L'antériorité des actifs courants à la date de clôture s'analyse comme suit :
(en milliers d'euros)
Valeur
comptable Dépréciation
Valeur nette
comptable
Montants
des actifs
non échus
Montant des actifs échus
Moins
de 6 mois
De 6 mois
à 1 an
Plus
d'1 an
Clients et autres débiteurs
912 815
41 054
871 761
655 015
130 642
66 468
19 636
Créances d'impôt
30 844
30 844
29 014
1 112
5
713
Autres actifs courants
48 391
296
48 095
47 627
120
347
1
TOTAL
992 050
41 350
950 700
731 656
131 874
66 820
20 350
La ventilation, par échéance, des créances clients dépréciées est la suivante :
(en milliers d'euros)
31/12/2024
Montants des
actifs non
échus
Montant des actifs échus
Moins
de 6 mois
De 6 mois
à 1 an
Plus
d'1 an
Valeur brute des créances clients dépréciées
35 267
729
1 527
3 406
29 605
Dépréciation des créances clients
(32 970)
(558)
(1 435)
(2 682)
(28 295)
TOTAL
2 297
171
92
724
1 310
4.6 Impôts différés
Principes comptables
Des impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires entre les valeurs comptables et les valeurs
fiscales, selon la méthode du report variable.
7
Des actifs d'impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires déductibles, reports en avant
de pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés, dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable sera disponible
dans un avenir prévisible, sur lequel ces différences temporaires déductibles, reports en avant de pertes fiscales et crédits
d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les actifs et passifs d'impôts différés sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au
cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d'impôt (et réglementations fiscales) qui ont été
adoptés à la date de clôture. Cette évaluation est mise à jour à chaque arrêté.
Les actifs et passifs d'impôts différés ne sont pas actualisés.
Les impôts différés sont enregistrés au titre des différences constatées entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales
des actifs et des passifs. Les soldes d'impôts différés actifs et passifs peuvent s'analyser comme suit :
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Immobilisations et amortissements
(93 098)
(88 777)
Droits d'utilisation et obligations locatives (IFRS 16)
6 911
5 998
Reports déficitaires
31 985
25 887
Différences temporaires
7 953
3 601
Provisions pour risques
1 395
1 658
Provisions pour coûts environnementaux
5 378
4 745
Instruments financiers
(7 677)
(9 868)
Hyperinflation
(11 295)
(6 164)
Engagements de retraite
9 088
8 917
Autres
870
(886)
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS
(48 490)
(54 889)
Impôts différés actifs
24 687
28 770
Impôts différés passifs
(73 177)
(83 659)
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS
(48 490)
(54 889)
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Les impôts différés représentatifs de reports déficitaires
concernent essentiellement le report en avant des pertes
fiscales des intégrations fiscales françaises (telles que
définies ci-dessous) et des entités Photosol. Les prévisions
d'activité mises à jour à la clôture justifient le caractère
probable de l'imputation à moyen terme des impôts différés
actifs.
Les impôts différés relatifs aux instruments financiers sont
essentiellement constitués par l'impôt différé relatif à la
juste valeur des instruments de couverture.
Les impôts différés portant sur les immobilisations sont
constitués principalement :
de l'annulation des amortissements dérogatoires ;
de l'homogénéisation des rythmes d'amortissement des
installations techniques ;
de la différence entre la valeur consolidée et la valeur
fiscale de certains actifs.
Les impôts différés actifs et passifs sont compensés par
entité ou par groupe d'intégration fiscale. Seul figure au
bilan le solde actif ou passif d'impôt différé par entité ou
par groupe d'intégration fiscale. Il existe deux périmètres
d'intégration fiscale en France dans le Groupe :
celui de la société mère Rubis SCA, qui comprend les
entités : Rubis Énergie, Vitogaz France, Coparef, Rubis
Patrimoine, Vito Corse, Frangaz, Sicogaz, Rubis Antilles
Guyane, Rubis Saint-Barthélemy, SIGL, Rubis Caraïbes
Françaises, Rubis Guyane Française, Société Antillaise
des Pétroles Rubis, Rubis Restauration et Services,
Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP), Rubis
Renouvelables et Rubis HyDev ;
celui formé par Rubis Photosol SAS et 57 de ses filiales.
4.7 Stocks
Principes comptables
Les stocks sont évalués au plus faible du prix de revient et de la valeur nette de réalisation.
Le prix de revient est déterminé selon la méthode du prix moyen pondéré.
Les coûts d'emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité diminué des coûts estimés
nécessaires pour réaliser la vente.
Une dépréciation est constatée lorsque la valeur probable de réalisation est inférieure à la valeur nette comptable.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Stocks de matières premières et fournitures
97 835
114 421
Stocks de produits finis et intermédiaires
121 706
128 633
Stocks de marchandises et autres
520 444
431 435
TOTAL
739 985
674 489
Dépréciations
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Dotations
Reprises
31/12/2024
Stocks de matières premières et fournitures
17 609
16 530
(14 874)
19 265
Stocks de produits finis et intermédiaires
3 120
4 468
(3 120)
4 468
Stocks de marchandises et autres
1 907
281
(1 726)
462
TOTAL
22 636
21 279
(19 720)
24 195
378
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
RAPPROCHEMENT AVEC LA VARIATION DU BFR AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
(en milliers d'euros)
VALEUR NETTE AU BILAN 31/12/2024
715 790
Valeur nette au bilan 31/12/2023
651 853
Variation des stocks et en-cours au bilan
(63 937)
Incidence des variations de périmètre
1 085
Incidence des reclassements de poste à poste
240
Incidence des écarts de conversion et des retraitements en lien avec l'hyperinflation
21 147
Variation des stocks et en-cours au TFT
(41 465)
4.8 Capitaux propres
Au 31 décembre 2024, le capital social est composé de
103 204 251 actions entièrement libérées de 1,25 euro
chacune et s'élève à 129 005 milliers d'euros.
Conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée
Générale Ordinaire du 11 juin 2024 (22e résolution), le Collège
de la Gérance a décidé en 2024 de procéder à l'annulation
de la totalité des 1 000 000 actions qui ont été acquises
dans le cadre du programme de rachat d'actions lancé le
7 octobre 2024. La réduction du capital afférente a été
réalisée avec effet au 12 novembre 2024.
Les différentes opérations sur capital, intervenues au cours de la période, sont reprises dans le tableau ci-après :
Nombre
d'actions
Capital social
(en milliers d'euros)
Primes
(en milliers d'euros)
Au 1er janvier 2024
103 195 172
128 994
1 553 914
Levée d'options de souscription
1 995
2
57
Plan d'épargne entreprise
559 881
700
8 096
Actions gratuites de performance acquises
447 203
559
(559)
7
Réduction de capital par voie d'annulation des actions rachetées
(1 000 000)
(1 250)
(23 777)
Frais sur augmentations de capital
(23)
AU 31 DÉCEMBRE 2024
103 204 251
129 005
1 537 708
Au 31 décembre 2024, Rubis possédait 85 679 actions d'autocontrôle.
Convention de ligne de capital avec Crédit Agricole CIB de novembre 2021
En novembre 2021, le Groupe avait signé une convention de
ligne de capital avec Crédit Agricole CIB pour une période
de 37mois et dans la limite autorisée de 4 400 000 actions
de 1,25 euro de nominal. Au 31 décembre 2024, cette
convention est échue sans que le Groupe en ait fait usage.
RAPPROCHEMENT AVEC L'AUGMENTATION DE CAPITAL AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
(en milliers d'euros)
Augmentation (réduction) du capital social
11
Augmentation (réduction) des primes
(16 206)
Augmentation (réduction) de capital au bilan
(16 195)
Rachat d'actions (réduction de capital)
25 027
Augmentation de capital au tableau de flux de trésorerie
8 832
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
4.9 Options de souscription d'actions et actions gratuites
Principes comptables
La norme IFRS 2 prescrit de constater une charge de personnel correspondant aux services rémunérés par des avantages
octroyés aux salariés sous la forme de paiements fondés sur des actions. Ces services sont évalués à la juste valeur des
instruments accordés.
L'ensemble des plans octroyés par le Groupe prend la forme d'instruments réglés en actions, la contrepartie de la charge
de personnel étant comptabilisée en capitaux propres.
Les plans contiennent une condition de présence des bénéficiaires dans les effectifs du Groupe à la fin de la période
d'acquisition des droits, ainsi que des conditions de performance hors marché et/ou de marché selon les plans.
Les conditions de performance de marché ont un impact sur l'estimation initiale à la date d'attribution de la juste valeur
unitaire de l'instrument attribué, sans révision ultérieure au cours de la période d'acquisition des droits.
Les conditions de performance hors marché ont un impact sur l'estimation initiale à la date d'attribution du nombre
d'instruments à émettre, celui-ci faisant l'objet d'une révision ultérieure, lorsque cela est nécessaire, tout au long de la
période d'acquisition des droits.
Plans d'options de souscription d'actions
Des plans d'options de souscription d'actions sont accordés à certains membres du personnel du groupe Rubis.
Ces options sont évaluées à la juste valeur à la date d'attribution en utilisant un modèle binomial (Cox Ross Rubinstein).
Ce modèle permet de tenir compte des caractéristiques du plan (prix d'exercice, période d'exercice, conditions de
performance) et des données de marché lors de l'attribution (taux sans risque, cours de l'action, volatilité, dividendes
attendus).
Cette juste valeur à la date d'attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d'acquisition
des droits par contrepartie des capitaux propres.
Attributions d'actions gratuites
Des plans d'attributions d'actions gratuites sont accordés à certains membres du personnel du Groupe.
Ces attributions d'actions gratuites sont évaluées à la juste valeur à la date d'attribution en utilisant un modèle binomial.
Cette évaluation est effectuée notamment sur la base du cours de bourse de l'action à la date d'attribution, en tenant
compte de l'absence de dividende sur la période d'acquisition des droits et des conditions de performance contenues
dans les plans.
Cette juste valeur à la date d'attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d'acquisition
des droits par contrepartie des capitaux propres.
Attributions d'actions de préférence
Des plans d'attributions d'actions de préférence sont également accordés à certains membres du personnel du Groupe.
Ces attributions d'actions de préférence sont évaluées à la juste valeur à la date d'attribution en utilisant un modèle
binomial. Cette évaluation est effectuée notamment sur la base du cours de bourse de l'action à la date d'attribution,
en tenant compte, sur la période d'acquisition des droits, de l'absence de dividendes et des conditions de performance
contenues dans les plans.
Cette juste valeur à la date d'attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d'acquisition
des droits par contrepartie des capitaux propres.
Plans d'épargne entreprise (PEE)
Le Groupe a mis en place plusieurs plans d'épargne entreprise au profit de ses salariés. Ces plans consistent à offrir aux
salariés la possibilité de souscrire à une augmentation de capital réservée, à une valeur décotée par rapport au cours
de bourse. Ils remplissent les conditions d'application des plans d'achats d'actions.
La juste valeur de chaque action est alors estimée comme correspondant à l'écart entre le cours de l'action à la date
d'attribution du plan et le prix de souscription.
En l'absence de période d'acquisition des droits, la charge de personnel est comptabilisée sans étalement par contrepartie
des capitaux propres.
La charge correspondant à l'abondement octroyé aux salariés est également comptabilisée en résultat, en charges de
personnel.
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7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Les modalités des plans d'actions gratuites en cours au 31 décembre 2024 sont illustrées dans les tableaux ci-après :
Actions gratuites de performance
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2023
Droits
émis
Droits
exercés
Droits
annulés
En circulation
au 31/12/2024
6 novembre 2020
769 645
(379 318)
(390 327)
1er avril 2021
43 516
(21 756)
(21 760)
13 décembre 2021
115 323
(46 129)
69 194
20 juillet 2022
514 770
514 770
TOTAL
1 443 254
(447 203)
(412 087)
583 964
Options de souscription
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2023
Droits
émis
Droits
exercés
Droits
annulés
En circulation
au 31/12/2024
6 novembre 2020
84 740
(1 995)
(42 911)
39 834
1er avril 2021
5 616
(2 810)
2 806
TOTAL
90 356
(1 995)
(45 721)
42 640
Options de souscription
Options
Date du Collège de la Gérance
Nombre
d'options en
circulation
Date limite
d'exercice
Prix
d'exercice
(en euros)
exerçables
6 novembre 2020
39 834
Mars 2034
29,71
39 834
1er avril 2021
2 806
Avril 2034
40,47
2 806
TOTAL
42 640
42 640
L'attribution définitive des actions aux bénéficiaires ne
pourra intervenir qu'au terme d'une période d'acquisition de
trois ans, en règle générale, qui court à compter de leur
attribution par le Collège de la Gérance. L'attribution
définitive est également soumise à l'atteinte des conditions
de performance prévues dans les règlements des plans.
Dans le cadre de la transaction Photosol, les managers du
groupe acquis par Rubis SCA ont bénéficié d'un plan de
rémunération en actions de la holding Rubis Photosol, tête
du groupe Photosol qui a donné lieu à l'octroi de 8,4 millions
d'actions gratuites et 1 million d'actions de préférence. Ces
éléments, évalués à la juste valeur, sont accompagnés de
clauses de rachat par le Groupe. À ce titre, sur l'exercice
2024, le Groupe a racheté 901 500 actions ordinaires. Les
impacts sur les états financiers du Groupe ne sont pas
matériels.
Valorisation des plans d'options et des actions gratuites
Le taux d'intérêt sans risque utilisé dans les calculs de
valorisation de ces plans est le taux d'intérêt des obligations
d'État pour la zone euro de duration équivalente à celle des
options (source Iboxx).
En ce qui concerne l'exercice anticipé des options, le modèle
repose sur une hypothèse d'anticipations rationnelles de la
part des détenteurs d'options, qui peuvent exercer
continûment leur option sur toute la période d'exerçabilité.
La volatilité implicite retenue a été estimée à partir de la
volatilité historique observée.
Les taux de dividendes annuels retenus pour les valorisations
sont les suivants :
Date du Collège de la Gérance
Actions gratuites
6 novembre 2020
3,1 %
1er avril 2021
3,3 %
13 décembre 2021
4,0 %
20 juillet 2022
5,4 %
Plan d'épargne entreprise – Valorisation des PEE
Le taux d'incessibilité est estimé à 3,32 % pour le plan 2024 (2,93 % pour le plan 2023).
Le taux d'intérêt sans risque utilisé dans les calculs de valorisation des PEE est le taux d'intérêt des obligations d'État pour
la zone euro de duration équivalente à celle des instruments évalués (source Iboxx).
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
4.10 Passifs financiers
Principes comptables
L'évaluation et la comptabilisation des passifs financiers sont définies par la norme IFRS 9 « Instruments financiers ».
Les passifs financiers sont comptabilisés dans le bilan du Groupe lorsqu'il devient partie aux dispositions contractuelles
de l'instrument.
La norme IFRS 9 distingue deux catégories de passifs financiers, faisant l'objet d'un traitement comptable spécifique :
les passifs financiers évalués au coût amorti ; ils comprennent principalement les dettes fournisseurs et les emprunts
avec utilisation, le cas échéant, de la méthode dite du taux d'intérêt effectif ;
les passifs financiers évalués à la juste valeur, par résultat, qui ne représentent pour le Groupe que des cas de figure
très restreints et n'ont pas d'incidence significative sur les comptes.
Évaluation et comptabilisation des instruments dérivés
Les principes comptables relatifs à l'évaluation et la comptabilisation des instruments dérivés sont exposés en note 4.5.
Répartition des passifs financiers par classes
(IFRS 7) et par catégories (IFRS 9)
(en milliers d'euros)
Note
Valeur au bilan
Juste valeur
31/12/2024
31/12/2023
31/12/2024
31/12/2023
Coût amorti
3 143 534
2 987 792
3 149 757
2 982 107
Emprunts et dettes financières
4.10.1
1 658 121
1 630 622
1 664 344
1 624 936
Obligations locatives
4.10.1
257 466
238 758
257 466
238 758
Consignations d'emballages
4.10.1
152 681
151 785
152 681
151 785
Autres passifs long terme
4.10.3
155 968
139 544
155 968
139 544
Fournisseurs et autres créditeurs
4.10.4
863 686
792 512
863 686
792 512
Dette d'impôt
39 601
25 245
39 601
25 245
Autres passifs courants
4.10.3
16 011
9 326
16 011
9 326
Juste valeur en contrepartie des autres éléments
du résultat global
8 009
14 621
8 009
14 621
Instruments dérivés non courants
4.10.3
7 504
8 715
7 504
8 715
Instruments dérivés courants
4.10.3
505
5 906
505
5 906
Juste valeur par résultat
310 558
318 971
310 558
318 971
Concours bancaires courants
4.10.1
310 558
318 971
310 558
318 971
TOTAL PASSIFS FINANCIERS
3 462 101
3 321 384
3 468 324
3 315 699
La juste valeur des instruments dérivés est déterminée à l'aide de modèles de valorisation basés sur des données observables
(niveau 2).
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
4.10.1 DETTES FINANCIÈRES ET OBLIGATIONS LOCATIVES
Les dettes financières sont présentées dans le tableau ci-dessous en distinguant les passifs non courants des passifs
courants :
Courants
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Emprunts auprès des établissements de crédit
432 729
421 522
Intérêts courus non échus sur emprunts et concours bancaires
7 424
7 882
Concours bancaires
310 295
318 493
Autres emprunts et dettes assimilées
12 057
35 622
TOTAL EMPRUNTS ET CONCOURS BANCAIRES (PART À MOINS D'UN AN)
762 505
783 519
Non courants
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Emprunts auprès des établissements de crédit
1 154 536
1 125 525
Consignations citernes
15 025
15 670
Consignations bouteilles
137 656
136 115
Autres emprunts et dettes assimilées
51 638
40 549
TOTAL EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES
1 358 855
1 317 859
TOTAL
2 121 360
2 101 378
Emprunts et dettes financières (non courants)
(en milliers d'euros)
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Emprunts auprès des établissements de crédit
741 521
413 015
Autres emprunts et dettes assimilées
35 195
16 443
TOTAL
776 716
429 458
Au 31/12/2024
(en milliers d'euros)
Nantissements
de titres
Autres
garanties
Non garantis
Total
Emprunts auprès des établissements de crédit
269 213
72 000
1 246 052
1 587 265
Concours bancaires
33 233
277 062
310 295
Autres emprunts et dettes assimilées
1 601
62 094
63 695
TOTAL
269 213
106 834
1 585 208
1 961 255
La variation des emprunts et autres passifs financiers courants et non courants entre le 31 décembre 2023 et le 31 décembre
2024 s'analyse comme suit :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
de périmètre
Variations
Émissions Remboursements
Écarts de
conversion
31/12/2024
Emprunts et dettes
financières courantes
et non courantes
1 949 593
884
1 307 960
(1 334 274)
44 516
1 968 679
Obligations locatives
courantes et non courantes
238 758
2 147
67 099
(61 167)
10 629
257 466
TOTAL
2 188 351
3 031
1 375 059
(1 395 441)
55 145
2 226 145
Les émissions réalisées au cours de la période s'expliquent principalement par le refinancement des lignes de crédit utilisées
et les nouveaux financements obtenus sur Photosol.
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Covenants financiers
L'endettement net consolidé du Groupe atteint 1 292 millions
d'euros au 31 décembre 2024.
L'essentiel des emprunts et contrats de crédit souscrits par
la branche Distribution d'énergies intègre l'engagement aux
bornes du périmètre Rubis Énergie de respecter, pendant la
durée des emprunts, les ratios financiers suivants :
endettement net sur fonds propres inférieur à 1 ;
endettement net sur Ebitda inférieur à 3,5.
Certains emprunts intègrent d'autres covenants basés sur
le BFR ou l'actif net.
Au 31 décembre 2024, les ratios aux bornes de la branche
Distribution d'énergies sont respectés, écartant ainsi toute
probabilité d'occurrence des faits générateurs d'exigibilité
anticipée.
Sur l'activité Production d'électricité renouvelable, l'essentiel
des emprunts et contrats de crédit souscrits par les sociétés
de Photosol font l'objet de ratios financiers, correspondant :
pour une grande partie, à un Debt Service Coverage Ratio
(DSCR), défini comme le ratio entre le cash disponible
pour le service de la dette et le coût du service de la
dette. Le seuil minimal à respecter est compris, selon les
entités, entre 1,05 et 1,15 ;
dans une moindre mesure, un LoanToValue (LtV) devant
atteindre un seuil minimal de 60 %.
Au 31 décembre 2024, certaines clauses du DSCR n'ont pas
été respectées concernant plusieurs financements de projets
sans recours pour un total de 135 millions d'euros, dont 127
millions d'euros de dette non courante. Cela fait suite à des
événements exceptionnels (en lien avec le refinancement
d'un contrat de crédit pour y intégrer les corporate PPA
récemment signés sur ce portefeuille ou encore les conditions
météorologiques), étant précisé que la documentation de
crédit donne aux emprunteurs la capacité de remédier à la
défaillance par un apport de capital complémentaire limité
(environ 900 milliers d'euros) postérieurement à la remise
de l'attestation des ratios financiers.
Les sociétés concernées ont fait face à l'ensemble des
échéances de dettes.
L'intégralité de ces emprunts a été présentée au bilan en
dette courante, conformément à IAS 1.
Le Groupe est en discussion avec les prêteurs et considère
que ces défauts ne devraient pas avoir d'impact récurrent
à long terme sur les financements. Le Groupe estime que
les ratios tels qu'ils sont définis seront respectés à l'avenir.
Mise en place d'un financement privé américain (USPP)
Le Groupe, par l'intermédiaire de sa filiale Rubis Énergie SAS,
a signé son tout premier financement privé américain US
Private Placement (USPP) sous droit français avec PGIM
Private Capital (PPC).
Ce nouveau financement USPP permet à Rubis de diversifier
ses sources de financement tout en allongeant la maturité
moyenne actuelle de sa dette de trois à cinq ans et ouvre
la voie à d'autres opérations USPP potentielles.
Au 31 décembre 2024, Rubis Énergie SAS a émis trois séries
de 70 millions d'euros chacune d'obligations non garanties
de premier rang avec des échéances in fine de huit, 10
et 12 ans.
Supply chain factoring
Certaines filiales de l'activité Distribution d'énergies ont mis
en place des contrats d'agents payeurs avec des institutions
financières permettant à certains fournisseurs du Groupe
de céder leurs créances dues par le Groupe.
Ce programme de financement a permis au Groupe de
bénéficier d'une prolongation des délais de paiement des
dettes vis-à-vis de ces fournisseurs. Les dettes ayant fait
l'objet d'une prolongation des délais de paiement sont
présentées dans la ligne « Emprunts et concours bancaires
(part à moins d'un an) » sur la ligne « Autres emprunts et
dettes assimilées ». Au 31 décembre 2024, les montants dus
au titre de ces programmes s'élèvent à 12 millions d'euros.
Les flux de trésorerie liés à ces dettes sont classés en flux
de trésorerie liés aux activités de financement.
Échéancier des obligations locatives
(en milliers d'euros)
Moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
31/12/2024
ÉCHÉANCIER DES OBLIGATIONS LOCATIVES
37 116
88 901
131 449
257 466
Autres informations relatives aux contrats de location (IFRS 16)
Au 31 décembre 2024, le montant des loyers décaissés
(contrats retraités et contrats exemptés) s'élève à
119,5 millions d'euros et le produit des sous-locations à
6,9 millions d'euros.
Les charges de loyers qui n'ont pas été retraitées au
31 décembre 2024 s'analysent comme suit :
loyers bénéficiant d'une exemption de comptabilisation :
durée inférieure à 12 mois pour 52,7 millions d'euros,
bien de faible valeur unitaire pour 1,2 million d'euros ;
part variable des loyers pour 14 millions d'euros.
(en milliers d'euros)
Taux fixe
Taux variable
Emprunts auprès des établissements de crédit
312 801
841 735
Emprunts auprès des établissements de crédit (part à moins d'un an)
63 615
369 114
TOTAL
376 416
1 210 849
384
R U B I S
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Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
4.10.2 INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS
Couverture
Nominal couvert
Valeur de marché
au 31/12/2024
(en milliers d'euros)
Change
255 MUSD
101
5 MCHF
(66)
86 MUSD
2 481
Taux (swaps et caps)
912 M€
30 582
Trading (swap de taux)
2 M€
11
Matière
62 432 t
1 578
TOTAL INSTRUMENTS FINANCIERS
34 687
L'évaluation de la juste valeur des instruments financiers dérivés portés par le Groupe intègre une composante « risque de
contrepartie » pour les instruments dérivés actifs et une composante « risque de crédit propre » pour les instruments dérivés
passifs. L'évaluation du risque de crédit est déterminée à partir de modèles mathématiques usuels pour des intervenants
de marché.
Risque de taux
Caractéristique
des emprunts contractés
(en milliers d'euros)
Taux
Montant global
des lignes
À moins
de 1 an
Entre 1
et 5 ans
À plus
de 5 ans
Existence
ou non de
couverture
Euro
Fixe
344 466
59 588
72 251
212 627
Variable
1 200 541
367 838
637 643
195 060
OUI
Roupie indienne
Fixe
Variable
394
121
273
Dollar américain
Fixe
2 014
973
1 041
Variable
9 914
1 155
8 759
Dollar de la Barbade
Fixe
24 608
3 054
21 554
Variable
Ariary malgache
Fixe
5 328
5 328
Variable
TOTAL
1 587 265
432 729
741 521
413 015
Le risque de taux est limité aux emprunts souscrits par le Groupe.
Au 31 décembre 2024, le Groupe a mis en place des contrats de protection de taux (cap et floor) à hauteur de 912 millions
d'euros sur un total de 1 211 millions d'euros d'endettement à taux variable représentant 75 % de ce montant.
(en milliers d'euros)
JJ à 1 an (3)
De 1 à 5 ans
Au-delà
Emprunts et dettes financières hors consignations (1)
762 505
776 716
429 458
Actifs financiers (2)
676 373
Exposition nette avant couverture
86 132
776 716
429 458
Instruments de couverture
(912 000)
EXPOSITION NETTE APRÈS COUVERTURE
86 132
(135 284)
429 458
(1) Emprunts auprès des établissements de crédit, concours bancaires, intérêts courus non échus et autres emprunts et dettes assimilées.
(2) Trésorerie et équivalents de trésorerie.
(3) Y compris les actifs et dettes à taux variable.
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ÉTATS FINANCIERS
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Comptes consolidés 2024 et annexe
Sensibilité à la variation des taux d'intérêt
L'endettement net à taux variable s'élève à 844,7 millions
d'euros : emprunts confirmés à taux variables (1 210,8 millions
d'euros) plus concours bancaires courants (310,3 millions
d'euros) moins la trésorerie disponible (676,4 millions d'euros).
Compte tenu des couvertures mises en place, une variation
de 1 % des taux court terme n'aurait pas d'impact
significatif sur le coût de l'endettement financier net 2024.
Risque de change
Les achats de produits pétroliers sont réalisés en dollars ;
c'est donc vis-à-vis de cette seule monnaie que le Groupe
reste potentiellement exposé.
L'activité Distribution d'énergies affiche, au 31 décembre
2024, une position bilancielle créditrice nette en dollars de
182 millions, correspondant à des dettes (y compris
intragroupes), des créances ainsi que des découverts
bancaires et des disponibilités. L'exposition du Groupe est
essentiellement concentrée sur les filiales Rubis Energy
Kenya, Ringardas (Nigéria), RWIL Suriname et Dinasa (Haïti).
Les variations par rapport au 31 décembre 2023 s'expliquent
par les mesures mises en œuvre par le Groupe pour réduire
son exposition. Ainsi, au Kenya, le Groupe a couvert l'encours
des créances USD par des financements libellés en USD.
Dans l'hypothèse d'une évolution défavorable de l'euro d'un
centime par rapport au dollar le risque de change ne serait
pas matériel (inférieur à 2 millions d'euros avant impôt).
L'exposition des entités Photosol n'est pas matérielle.
(en millions de dollars US)
31/12/2024
Actifs
149
Passifs
(331)
POSITION NETTE AVANT GESTION
(182)
Position hors bilan
POSITION NETTE APRÈS GESTION
(182)
Risque de variation des prix des produits pétroliers
Le risque lié aux variations des prix des produits pétroliers doit être analysé à partir des deux éléments suivants :
le risque de variation de prix des produits pétroliers est atténué par la courte durée de stockage du produit ;
les tarifs commerciaux sont régulièrement révisés en fonction des conditions de marché.
4.10.3 AUTRES PASSIFS
Autres passifs courants
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Produits constatés d'avance et autres comptes de régularisation
16 011
9 326
Juste valeur des instruments financiers
505
5 906
TOTAL
16 516
15 232
Autres passifs long terme
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Dettes sur acquisitions d'immobilisations et autres actifs non courants
57
469
Juste valeur des instruments financiers (part à plus d'un an)
7 504
8 715
Autres dettes (part à plus d'un an)
154 905
137 690
Produits constatés d'avance (part à plus d'un an)
1 006
1 385
TOTAL
163 472
148 259
Dans le cadre de la transaction Photosol, le Groupe a
reconnu, à la date de prise de contrôle une option de rachat
sur participations ne donnant pas le contrôle, constatée en
« Autres passifs long terme » par contrepartie d'une
diminution des intérêts minoritaires, ainsi que des capitaux
propres part du Groupe pour la part excédentaire, présentés
dans les capitaux propres totaux. Cette option de rachat
s'élève à 145,6 millions d'euros au 31 décembre 2024
(129,5 millions d'euros au 31 décembre 2023).
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
4.10.4 FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉDITEURS (PASSIFS D'EXPLOITATION COURANTS)
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Dettes fournisseurs
544 795
519 011
Dettes sur acquisitions d'immobilisations et autres actifs non courants
32 492
21 323
Dettes sociales
61 667
54 783
Dettes fiscales
123 544
115 551
Charges à payer
222
145
Comptes courants
21 780
11 490
Dettes diverses d'exploitation
79 186
70 209
TOTAL
863 686
792 512
Rapprochement avec la variation du BFR au tableau de flux de trésorerie
(en milliers d'euros)
VALEUR AU BILAN 31/12/2024
863 686
Valeur au bilan 31/12/2023
792 512
Variation des fournisseurs et autres créditeurs au bilan
71 174
Incidence des variations de périmètre
(16 816)
Incidence des écarts de conversion et des retraitements en lien avec l'hyperinflation
(13 566)
Incidence des reclassements de poste à poste
12 357
Incidence de la variation des dettes sur acquisitions d'actifs (en investissement)
(11 168)
Incidence de la variation des dividendes à verser et intérêts courus sur dettes (en financement)
15
Incidence de la variation des autres passifs courants et des autres dettes à plus d'un an
(527)
Variation des fournisseurs et autres créditeurs au TFT
41 469
4.10.5 RISQUE DE LIQUIDITÉ
Risque de liquidité
Au 31 décembre 2024, le Groupe utilise des lignes de crédit confirmées pour un montant global de 572 millions d'euros. Le
montant des lignes de crédit confirmées mais non utilisées au 31 décembre 2024 s'élève à 389 millions d'euros.
L'échéancier des emprunts auprès des établissements de crédit est présenté dans la note 4.10.2 (risque de taux).
Parallèlement, il est précisé que le Groupe présente à l'actif de son bilan une trésorerie immédiatement disponible de
676 millions d'euros.
Les échéances contractuelles résiduelles des passifs financiers s'analysent comme suit (y compris les paiements d'intérêts) :
Passifs financiers
(en milliers d'euros)
Valeur
comptable contractuels
Flux de
trésorerie
Moins
d'1 mois
De 1 à
3 mois
De
3 mois
à 1 an
De
1 à 5 ans
Plus de
5 ans
Total
Emprunts et dettes
financières
1 206 174
1 484 702
896 601
588 101
1 484 702
Consignations d'emballages
152 681
152 681
69
130
783
126 196
25 503
152 681
Autres passifs long terme
163 472
163 472
163 472
163 472
Emprunts et concours
bancaires
762 505
865 424
276 545
128 100
458 683
2 096
865 424
Fournisseurs et autres
créditeurs
863 686
863 686
533 699
169 899
111 646
40 010
8 432
863 686
Autres passifs courants
16 516
16 516
8 692
2 038
1 768
4 018
16 516
TOTAL
3 165 034
3 546 481
819 005
300 167
572 880
1 232 393
622 036
3 546 481
La différence entre les flux de trésorerie contractuels et les valeurs comptables des passifs financiers est principalement
constituée par les intérêts futurs.
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Comptes consolidés 2024 et annexe
4.11 Autres provisions (hors avantages au personnel)
Principes comptables
Les provisions sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) à l'égard d'un tiers
résultant d'un événement passé, qu'il est probable qu'une sortie de ressources représentative d'avantages économiques
sera nécessaire pour éteindre l'obligation et que le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Démantèlement et dépollution
Les dépenses futures de restitution des sites (démantèlement et dépollution), résultant d'une obligation actuelle, légale
ou implicite, sont provisionnées sur la base d'une estimation raisonnable de leur juste valeur, au cours de l'exercice durant
lequel apparaît l'obligation. La contrepartie de cette provision est incluse dans la valeur nette comptable de l'actif
concerné et amortie sur la durée d'utilité de cet actif. Les ajustements ultérieurs de la provision, consécutifs notamment
à une révision du montant de la sortie de ressources ou du taux d'actualisation, sont symétriquement portés en déduction
ou en augmentation du coût de l'actif correspondant. L'impact de l'accrétion (passage du temps) sur la provision pour
restitution des sites est mesuré en appliquant au montant de la provision un taux d'intérêt sans risque. L'accrétion est
comptabilisée dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
Litiges et réclamations
Des provisions pour litiges et réclamations sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation liée à des actions en
justice, contentieux fiscaux, procédures contentieuses ou autres réclamations résultant d'événements antérieurs qui
sont en instance, qu'il est probable qu'une sortie de ressources représentant des avantages économiques sera nécessaire
pour éteindre cette obligation et qu'une estimation fiable du montant de cette sortie de ressources peut être faite. Le
Groupe s'appuie sur ses conseils et avocats pour évaluer la probabilité de réalisation des risques et estimer les provisions
pour litiges et réclamations en intégrant les probabilités de réalisation des différents scénarios envisagés.
Certificats d'économie d'énergie
Certaines entités françaises sont soumises à l'obligation de collecte de certificats d'économie d'énergie. Cette obligation
fait l'objet d'une provision uniformément répartie sur la période triennale de collecte. Parallèlement, le Groupe constate
les achats de certificats réalisés tout au long de la période triennale en stocks, à leur coût d'acquisition ou de collecte.
À l'issue de chaque période triennale, les stocks sont consommés et les provisions reprises. Ces éléments sont constatés
en « Résultat brut d'exploitation ».
Restructurations
Dans le cas des restructurations, une obligation est constituée dès lors que le Groupe dispose d'un plan de restructuration
détaillé et formalisé et que les principales dispositions de la restructuration ont fait l'objet d'une annonce aux personnes
concernées, ou que la restructuration a fait l'objet d'un début d'exécution.
Si l'effet de la valeur temps est significatif, les provisions sont actualisées.
Non courants
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Provisions pour risques et charges
129 618
90 714
Provisions pour démantèlement et dépollution
54 924
47 106
TOTAL
184 542
137 820
Les provisions pour risques et charges comprennent
notamment :
les obligations du Groupe en matière de certificats
d'économie d'énergie. Ces provisions sont constatées
tout au long de la période triennale en vigueur
(2022/2025) ;
des provisions relatives à des risques ou litiges pouvant
conduire à la mise en cause éventuelle du groupe Rubis.
Le Groupe peut être amené à constituer des provisions
lorsqu'il existe un risque de remise en cause des tarifs
appliqués par les sociétés projets (SPV). Toutefois, au
31 décembre 2024, il n'existe aucune provision constituée
au titre de ce risque.
Les provisions pour démantèlement et dépollution sont
conformes à la norme IAS 16. Les coûts de dépollution et
de démantèlement font l'objet d'estimations par le Groupe,
reposant notamment sur les conclusions de conseils
externes. Conformément à la norme IAS 16, la valeur actuelle
de ces dépenses a été incorporée au coût des installations
correspondantes.
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Dotations
Reprises*
Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2024
Provisions pour risques et charges
90 714
66 932
(28 876)
848
129 618
Provisions pour démantèlement
et dépollution
47 106
3 738
(1 822)
3 735
2 167
54 924
TOTAL
137 820
70 670
(30 698)
3 735
3 015
184 542
*
Dont 5,4 millions d'euros de reprises sans objet.
Les variations de provisions pour risques et charges de l'exercice correspondent notamment :
aux nouvelles obligations du Groupe en matière de collecte de certificats d'économie d'énergie ;
aux obligations du Groupe en matière de dépollution et remise en état.
Litiges et passifs éventuels
En décembre 2021, l'Autorité de la concurrence s'est saisie
d'office d'une mission d'enquête sur des pratiques observées
dans le secteur de l'approvisionnement, du stockage et de
la distribution des carburants. Fin 2023, les services
d'instruction de l'Autorité de la concurrence ont adressé à
plusieurs acteurs du secteur pétrolier en France – parmi
lesquels figurent deux entités du Groupe – une notification
de griefs relative à des pratiques d'entente prétendument
mises en œuvre dans ce secteur. La réception de ce
document ne préjuge en rien d'une condamnation future
éventuelle. Durant l'exercice 2024, le Groupe a présenté ses
observations et contesté intégralement et fermement le
bien-fondé des procédures en cours. La séance devant le
Collège de l'Autorité est intervenue fin 2024. Au 31 décembre
2024, aucune provision n'a été constituée, le management
considérant que les critères de comptabilisation d'une
provision ne sont pas remplis au regard des normes IFRS.
4.12 Avantages au personnel
Principes comptables
Les salariés du Groupe bénéficient :
des régimes de droit commun à cotisations définies en vigueur dans le pays concerné ;
de suppléments de retraite et d'indemnités de départ à la retraite (sociétés françaises, suisse et bermudienne, entités
situées à la Barbade, au Guyana et certaines entités malgaches) ;
d'un régime fermé de complément de retraite (fonds de pension FSCI – îles anglo-normandes) ;
de régimes de couvertures médicales post-emploi (sociétés bermudienne et sud-africaine).
Dans le cadre des régimes à cotisations définies, le Groupe n'a pas d'autre obligation que le paiement de primes ; la
charge qui correspond aux primes versées est inscrite au compte de résultat de l'exercice.
Dans le cadre des régimes à prestations définies, les engagements de retraites et assimilés sont évalués suivant la
méthode actuarielle des unités de crédits projetées avec salaire de fin de carrière. Les calculs effectués intègrent des
hypothèses actuarielles dont les principales portent sur la mortalité, le taux de rotation du personnel, le taux de projection
des salaires de fin de carrière et le taux d'actualisation. Ces hypothèses tiennent compte des conditions économiques
propres à chaque pays ou chaque entité du Groupe. Le taux est déterminé par référence aux obligations d'entreprises
de première catégorie de la zone concernée.
Ces évaluations sont effectuées deux fois par an.
Les gains et les pertes actuariels des régimes à prestations définies d'avantages postérieurs à l'emploi, résultant de
changements d'hypothèses actuarielles ou d'ajustements liés à l'expérience (différences entre les hypothèses actuarielles
antérieures et les événements effectifs constatés) sont enregistrés dans les autres éléments du résultat global en totalité
sur la période durant laquelle ils ont été constatés. Il en est de même de tout ajustement dû au plafonnement des actifs
de couverture en cas de régimes surfinancés. Ces éléments ne sont jamais recyclés en résultat ultérieurement.
Conformément à l'interprétation IFRIC 14, l'actif net résultant du surfinancement du régime de retraite à prestations
définies de la société FSCI n'est pas reconnu dans les comptes du Groupe, ce dernier ne disposant pas d'un droit
inconditionnel à recevoir ce surplus.
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ÉTATS FINANCIERS
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Comptes consolidés 2024 et annexe
Les salariés des sociétés Vitogaz France, Rubis Énergie, Frangaz, Vito Corse, Rubis Antilles Guyane, SARA, SRPP, Rubis
Energy Bermuda et Vitogaz Switzerland bénéficient également de primes d'ancienneté liées à l'attribution d'une médaille
du travail qui entrent dans la catégorie des autres avantages à long terme au sens de la norme IAS 19. Le montant des
primes qui seront susceptibles d'être attribuées a été évalué selon la même méthode que celle retenue pour l'évaluation
des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies, à l'exception des gains et pertes actuariels
comptabilisés dans le résultat de la période où ils surviennent.
Les salariés de la société SARA bénéficient des dispositifs de préretraite progressive, préretraite anticipée (« postée »)
et de congés de fin de carrière. Le montant des engagements correspondant aux allocations de préretraite et des congés
de fin de carrière a été évalué selon la même méthode que décrite précédemment.
Les avantages au personnel accordés par le Groupe sont détaillés par nature dans le tableau ci-dessous :
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Provision pour retraite
33 070
26 812
Provision pour couverture assurance maladie et mutuelle
16 886
11 669
Provision pour médailles du travail
2 951
2 448
TOTAL
52 907
40 929
La variation des provisions liées aux avantages au personnel se détaille comme suit :
(en milliers d'euros)
2024
2023
Provisions au 1er janvier
40 929
40 163
Charge d'intérêt de la période
2 101
2 078
Coût des services rendus de la période
3 720
2 588
Rendement attendu des actifs de la période
(3 897)
(1 034)
Prestations payées sur la période
(2 412)
(3 505)
Pertes (gains) actuariels et limitation des actifs
12 493
1 837
Écarts de conversion
(27)
(1 198)
PROVISIONS AU 31 DÉCEMBRE
52 907
40 929
Avantages postérieurs à l'emploi
Aux 31 décembre 2023 et 2024, les avantages postérieurs à l'emploi ont fait l'objet d'évaluations par un actuaire indépendant,
selon les hypothèses suivantes :
Hypothèses (comprises dans une fourchette selon structure)
2024
2023
Taux d'actualisation
de 0,3 à 21,2 %
de 1 à 15,50 %
Taux d'inflation
de 0 à 3,2 %
de 0 à 3,2 %
Taux de revalorisation des salaires
de 0 à 17 %
de 0 à 17,5 %
Âge de départ volontaire à la retraite
de 60 à 65 ans
de 60 à 65 ans
Les écarts actuariels sont constatés en contrepartie des
capitaux propres.
Les taux d'actualisation ont été utilisés par référence aux
rendements procurés par les obligations émises par des
entreprises de première catégorie (notation minimale AA)
sur des durées équivalentes à celles des engagements à la
date d'évaluation.
Le calcul de sensibilité de la provision pour engagements à
la variation d'un quart de point de pourcentage du taux
d'actualisation, montre que le montant de l'obligation et des
éléments de résultats ne seraient pas affectés
significativement au regard du total reconnu au titre des
avantages au personnel dans les comptes du Groupe.
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Hypothèses de sensibilité
(en milliers d'euros)
Provision pour
engagements
Évaluation de la provision au 31/12/2024
52 907
Évaluation de la provision – hypothèse taux d'actualisation en diminution de 0,25 %
54 681
Évaluation de la provision – hypothèse taux d'actualisation en augmentation de 0,25 %
51 179
Détail des engagements
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Dette actuarielle des engagements non couverts par des actifs
35 106
27 308
Dette actuarielle des engagements couverts par des actifs
29 482
25 114
Valeur de marché des actifs de couverture
(29 482)
(25 114)
Déficit
35 106
27 308
Limitation des actifs (régimes surfinancés)
14 850
11 173
PROVISION CONSTITUÉE AU 31 DÉCEMBRE
49 956
38 481
Évolution de la dette actuarielle
(en milliers d'euros)
2024
2023
Dette actuarielle au 1er janvier
52 422
54 438
Coût des services rendus de la période
3 086
2 273
Charge d'intérêt de la période
2 037
2 011
Prestations payées sur la période
(3 019)
(4 134)
Pertes (gains) actuariels et limitation des actifs
8 817
(1 156)
Écarts de conversion
1 245
(1 010)
DETTE ACTUARIELLE AU 31 DÉCEMBRE
64 588
52 422
Évolution des actifs de couverture
(en milliers d'euros)
2024
2023
Actifs de couverture au 1er janvier
25 114
28 953
Écart de conversion
1 271
207
Rendement attendu des fonds
3 897
(3 228)
Prestations payées
(800)
(818)
Actifs de couverture au 31 décembre
29 482
25 114
Limitation des actifs
(14 850)
(11 173)
ACTIFS RECONNUS AU 31 DÉCEMBRE
14 632
13 941
Les actifs de couverture sont détaillés ci-après :
Répartition des actifs de couverture
31/12/2024
Actions
22 %
Obligations
26 %
Actifs garantis par des contrats d'assurance
52 %
TOTAL
100 %
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2 0 2 4
391
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Analyse géographique des avantages au personnel
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Hypothèses actuarielles
de 0,3 à 4,40 %
de 3 à 4,52 %
de 3 à 21,2 %
Provision pour retraite et couverture assurance maladie
7 810
39 377
2 769
Provision pour médailles du travail
1 098
1 582
271
Note 5.
Notes annexes au compte de résultat
Principes comptables
Le Groupe utilise le résultat brut d'exploitation comme indicateur de performance. Le résultat brut d'exploitation
correspond au chiffre d'affaires net déduction faite :
des achats consommés ;
des charges externes ;
des charges de personnel ;
des impôts et taxes.
Le Groupe utilise le résultat opérationnel courant comme principal indicateur de performance. Le résultat opérationnel
courant correspond au résultat brut d'exploitation après prise en compte :
des autres produits de l'activité ;
des amortissements et provisions nets ;
des autres produits et charges d'exploitation.
Afin de présenter au mieux la performance opérationnelle dans les pôles de métier, le résultat des sociétés mises en
équivalence est classé sur une ligne spécifique au sein du résultat opérationnel.
5.1 Chiffre d'affaires
Principes comptables
Le chiffre d'affaires des activités du Groupe est reconnu lorsque le contrôle de l'actif est transféré à l'acheteur, c'est-à-
dire au moment de la livraison du bien au client conformément aux dispositions contractuelles, et que le client est en
mesure de décider de l'utilisation de cet actif et de bénéficier de la quasi-totalité de ses avantages :
pour les produits issus de l'activité Distribution d'énergies – Retail & Marketing, à la livraison. Pour l'activité bitume, le
chiffre d'affaires est majoritairement reconnu en sortie de bac. En cas de marge administrée, le chiffre d'affaires est
retraité par le biais de la comptabilisation d'un produit à recevoir, le cas échéant, ou d'un produit constaté d'avance
afin de tenir compte de la substance des opérations ;
pour les produits issus de l'activité Distribution d'énergies – Support & Services, à la livraison et selon la durée du
contrat de prestations. Concernant la raffinerie SARA, le chiffre d'affaires relatif à la vente de produits pétroliers est
reconnu en sortie de bac, lorsque le produit quitte la raffinerie ou les autres dépôts ;
pour les produits issus de l'activité Production d'électricité renouvelable, lors de la livraison des MWh par les parcs
photovoltaïques. Le chiffre d'affaires enregistré par chaque parc est reconnu en fonction des quantités produites et
injectées dans le réseau de distribution au cours de la période. Il correspond à la vente de l'électricité produite et cédée
soit conformément aux différents contrats dont les prix de vente sont définis par arrêté ou dans le cadre d'appels
d'offres, soit sur le marché.
Les opérations réalisées pour compte de tiers sont exclues du chiffre d'affaires et des achats conformément aux pratiques
du secteur.
392
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Le chiffre d'affaires net est détaillé dans le tableau ci-dessous par secteur d'activité et par zone d'implantation des sociétés
consolidées.
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
Production
d'électricité
renouvelable
Société
mère
Total
Zone géographique
Europe
816 485
49 153
165
865 803
Caraïbes
3 260 829
3 260 829
Afrique
2 517 307
2 517 307
TOTAL
6 594 621
49 153
165
6 643 939
Métier
Carburants, combustibles, gaz liquéfiés et bitumes
5 596 916
5 596 916
Raffinage
806 732
806 732
Négoce, approvisionnement, transport et services
190 973
190 973
Électricité photovoltaïque
49 153
49 153
Autre
165
165
TOTAL
6 594 621
49 153
165
6 643 939
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
Production
d'électricité
renouvelable
Société
mère
Total
Zone géographique
Europe
799 955
48 639
89
848 683
Caraïbes
3 284 819
3 284 819
Afrique
2 496 475
2 496 475
7
TOTAL
6 581 249
48 639
89
6 629 977
Métier
Carburants, combustibles, gaz liquéfiés et bitumes
5 548 978
5 548 978
Raffinage
864 282
864 282
Négoce, approvisionnement, transport et services
167 989
167 989
Électricité photovoltaïque
48 639
48 639
Autre
89
89
TOTAL
6 581 249
48 639
89
6 629 977
5.2 Achats consommés
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Achats de matières premières, fournitures et autres approvisionnements
277 259
401 726
Variation de stocks de matières premières, fournitures et autres approvisionnements
19 314
(45 378)
Production stockée
(12 097)
23 901
Autres achats
41 659
37 428
Achats de marchandises
4 682 176
4 584 598
Variation de stocks de marchandises
(69 536)
(52 150)
Dotations nettes de reprises de dépréciations sur stocks de matières premières
et marchandises
4 893
(4 196)
TOTAL
4 943 668
4 945 929
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
393
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
5.3 Frais de personnel
Les frais de personnel du Groupe se ventilent comme suit :
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Salaires et traitements
196 477
175 442
Rémunération de la Gérance
3 117
2 972
Charges sociales
90 261
75 325
TOTAL
289 855
253 739
L'effectif moyen du Groupe se ventile comme suit :
Effectif moyen des sociétés intégrées globalement par catégorie
31/12/2024
Cadres
883
Employés et ouvriers
2 986
Agents de maîtrise et techniciens
679
TOTAL
4 548
Effectif moyen des sociétés intégrées globalement
31/12/2023
Entrées*
Sorties
31/12/2024
TOTAL
4 290
745
(487)
4 548
*
Dont 77 au titre des entrées de périmètre.
Quote-part de l'effectif moyen des sociétés intégrées proportionnellement
31/12/2024
TOTAL
12
5.4 Charges externes
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Locations et charges locatives
13 086
15 106
Honoraires
42 552
36 221
Autres services extérieurs*
485 126
437 483
TOTAL
540 764
488 810
*
Comprend également des charges de loyers (cf. note 4.1.2 Droits d'utilisation IFRS 16 ; exemptions offertes par la norme et retenues par le Groupe).
5.5 Amortissements et provisions nets
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Immobilisations incorporelles
6 191
5 587
Immobilisations corporelles
206 753
182 404
Actifs circulants
7 297
2 111
Risques et charges d'exploitation
(5 624)
(648)
TOTAL
214 617
189 454
394
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
5.6 Autres produits et charges d'exploitation
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Subventions d'exploitation
177
94
Produits divers de gestion courante
11 264
14 348
Autres produits d'exploitation
11 441
14 442
Charges diverses de gestion courante
(16 856)
(8 220)
Autres charges d'exploitation
(16 856)
(8 220)
TOTAL
(5 415)
6 222
5.7 Autres produits et charges opérationnels
Principes comptables
Le Groupe distingue les produits et charges opérationnels qui sont de nature inhabituelle, non fréquente ou de manière
générale non récurrente et qui pourraient nuire à la lisibilité de la performance opérationnelle.
Ces produits et charges comprennent l'impact sur le résultat :
des acquisitions et cessions d'entreprises (écart d'acquisition négatif, frais d'acquisition stratégiques, plus ou moins-
value de cession, etc.) ;
des plus ou moins-values de cessions ou mise au rebut d'actifs corporels et incorporels ;
des autres produits et charges de nature inhabituelle et non récurrente ;
des dotations aux provisions et pertes de valeur d'actifs corporels ou incorporels de montant significatif.
Les coûts liés aux acquisitions stratégiques correspondent
notamment aux coûts encourus dans le cadre de
l'acquisition du groupe Photosol.
Impact des acquisitions/cessions d'entreprises :
Rubis a finalisé le 16 octobre 2024 la cession de sa
participation de 55 % dans la JV Rubis Terminal
(désormais appelée Tepsa) à I Squared Capital
(cf. note 3.2.1). La plus-value de cession nette des
commissions et autres frais s'élève à 89 millions d'euros ;
en 2023, le Groupe avait comptabilisé un produit de
14 millions d'euros à la suite de la décision favorable
émise dans le cadre de la procédure d'arbitrage initiée
suite à l'acquisition d'une activité de distribution en
Afrique de l'Est.
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Résultat de cession d'immobilisations incorporelles et corporelles
(1 694)
(513)
Coûts liés aux acquisitions stratégiques
(403)
(6 235)
Autres charges et provisions
9
(65)
Impact des acquisitions/cessions d'entreprises
88 484
14 163
TOTAL
86 396
7 350
5.8 Coût de l'endettement financier net
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Revenus des équivalents de trésorerie
10 206
15 718
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
2 622
151
Intérêts sur emprunts et autres dettes financières
(95 940)
(87 858)
TOTAL
(83 112)
(71 989)
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
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395
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
5.9 Autres produits et charges financiers
Principes comptables
Les opérations libellées en monnaies étrangères sont converties par la filiale dans sa monnaie fonctionnelle au cours du
jour de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis au taux de change
en vigueur à la date de clôture de chaque arrêté comptable. Les écarts de change correspondants sont enregistrés au
compte de résultat dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Résultat de change
(46 645)
(105 365)
Autres produits et charges financiers nets
(21 239)
(29 044)
TOTAL
(67 884)
(134 409)
Les pertes de change proviennent essentiellement des activités basées au Kenya et au Nigéria.
Les autres produits et charges financiers nets incluent une charge de 25 millions d'euros au titre de la contrepartie en résultat
des réévaluations constatées dans le cadre de l'hyperinflation à Haïti et au Suriname. L'impact de ces réévaluations sur le
résultat net s'élève à 10 millions d'euros.
5.10 Impôts sur le résultat
5.10.1 CHARGE D'IMPÔT SUR LES RÉSULTATS DES SOCIÉTÉS FRANÇAISES INTÉGRÉES FISCALEMENT
Impôts courants
La charge d'impôt courant est égale aux montants d'impôt
sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre
de la période, en fonction des règles et des taux d'imposition
en vigueur en France.
Le taux de base de l'impôt en France est de 25 %.
La loi sur le financement de la Sécurité sociale n° 99-1140
du 29 décembre 1999 a instauré un complément d'imposition
égal à 3,3 % de l'impôt de base dû ; pour les sociétés
françaises, le taux légal d'imposition se trouve ainsi majoré
de 0,83 %. En conséquence, le résultat de l'intégration
fiscale française en 2024 est taxé au taux de 25,83 %.
Impôts différés
La charge d'impôts différés est déterminée selon la
méthode décrite en note 4.6. Le taux d'impôt sur les sociétés
retenu pour toutes les entreprises françaises est de 25,83 %.
Les normes IFRS prévoient que les impôts différés doivent
être évalués en utilisant le taux d'impôt en vigueur au
moment de leur probable date de retournement.
5.10.2 RÉCONCILIATION ENTRE L'IMPÔT THÉORIQUE CALCULÉ AVEC LE TAUX D'IMPÔT EN VIGUEUR
EN FRANCE ET LA CHARGE D'IMPÔT RÉELLE
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Résultat
Impôt
Taux
Résultat au taux normal
425 732
(109 967)
+ 25,83 %
Effet géographique
52 362
- 12,3 %
Impôt de distribution (quote-part F&C, RAS)
(7 845)
+ 1,8 %
Crédits d'impôts
1 273
- 0,3 %
Autres différences permanentes
1 031
- 0,2 %
Redressements et risques fiscaux/remboursements reçus
148
0,0 %
Effet des changements de taux
119
0,0 %
Hyperinflation
(5 411)
+ 1,3 %
Impôt complémentaire dit Pilier 2
(22 988)
+ 5,4 %
Divers autres
9 843
- 2,3 %
Résultat avant impôts et quote-part de résultat des coentreprises
425 732
(81 435)
+ 19,13 %
Quote-part de résultat des coentreprises
6 806
Résultat avant impôts
432 538
(81 435)
+ 18,83 %
396
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
5.10.3 RÉFORME DE LA FISCALITÉ INTERNATIONALE
La réforme de la fiscalité internationale arrêtée par l'OCDE
fin 2021, dite Pilier 2, visant à établir un taux d'imposition
minimum de 15 %, a été adoptée par la France dans le cadre
de la loi de finances pour 2024 votée avant le 31 décembre
2023. En raison de son chiffre d'affaires, le groupe Rubis
entre dans le champ d'application de cette réforme dès le
1er janvier 2024. Dans ce cadre, la société Rubis SCA est
l'Entité Mère Ultime (EMU) et devient redevable, le cas
échéant, d'un impôt complémentaire au titre de ses filiales
faiblement imposées. Le texte est assorti d'un certain
nombre de mesures de simplification et exemption
applicables pendant trois ans.
En lien avec cette réforme, certains pays dans lesquels le
Groupe est implanté ont augmenté les taxations locales.
Pour l'année 2024, le Groupe a constaté une charge
complémentaire d'impôt sur les sociétés s'élevant à
23 millions d'euros au titre de cette réglementation dite
Pilier 2. Ce chiffrage intègre les réformes fiscales locales
adoptées dans le contexte de cette taxe minimale mondiale.
Le Groupe a maintenu, dans ses états financiers au titre de
l'exercice 2024, l'exception de non-comptabilisation
d'impôts différés liés à Pilier 2 telle que prévue par les
amendements à IAS 12 « Impôts sur le résultat ».
5.11 Résultat par action
Principes comptables
Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen pondéré
d'actions en circulation au cours de l'exercice.
Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est calculé sur la base des différentes évolutions du capital social au
cours de la période, multipliées par un facteur de pondération en fonction du temps, et corrigées, le cas échéant, des
détentions par le Groupe de ses propres actions.
Le résultat net dilué par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen pondéré
d'actions ordinaires en circulation, majorés de l'impact maximal de la conversion de tous les instruments dilutifs. Le
nombre d'actions, dont l'émission est conditionnelle à la date de clôture incluses dans le calcul du résultat dilué par action,
est basé sur le nombre d'actions (i) qui seraient à émettre si la date de clôture de la période était la fin de la période
d'éventualité, et (ii) qui ont un effet dilutif.
7
Dans les deux cas, les actions prises en considération pour le calcul du nombre moyen pondéré d'actions en circulation
au cours de l'exercice sont celles qui donnent un droit illimité aux bénéfices.
Sont présentés ci-dessous les résultats et actions ayant servi au calcul des résultats de base et dilué par action.
Résultat par action
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Résultat net consolidé part du Groupe
342 293
353 694
Nombre d'actions à l'ouverture
103 195 172
102 953 566
PEE
338 996
146 949
Levée d'options de souscription
1 137
Actions gratuites de performance
328 897
Réduction de capital par voie d'annulation des actions rachetées
(200 110)
Nombre moyen d'actions d'autocontrôle sur l'exercice
(67 343)
(77 764)
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation
103 596 749
103 022 751
Actions gratuites (de performance et de préférence)
406 581
Options de souscription d'actions
42 640
Nombre moyen pondéré dilué d'actions
103 639 389
103 429 331
RÉSULTAT NON DILUÉ PAR ACTION (en euros)
3,30
3,43
RÉSULTAT DILUÉ PAR ACTION (en euros)
3,30
3,42
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
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397
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
5.12 Dividendes
5.12.1 DIVIDENDES VOTÉS
Rubis a toujours mené une politique active de distribution de dividendes en faveur de ses actionnaires, comme le démontre
le taux de distribution par rapport au bénéfice qui a représenté, pour les cinq dernières années, en moyenne 64 % des
résultats nets non dilués par action part du Groupe.
Date de distribution
Exercice
concerné
Nombre
d'actions
concernées
Dividende
net distribué
(en euros)
Total des sommes
nettes distribuées
(en euros)
AGM 07/06/2013
2012
33 326 488
1,84
61 320 738
AGM 05/06/2014
2013
37 516 780
1,95
73 157 721
AGM 05/06/2015
2014
38 889 996
2,05
79 724 492
AGM 09/06/2016
2015
43 324 068
2,42
104 844 245
AGM 08/06/2017
2016
45 605 599
2,68
122 223 005
AGO 07/06/2018
2017
95 050 942
1,50
142 574 358
AGM 11/06/2019
2018
97 185 200
1,59
154 522 276
AGO 11/06/2020
2019
100 348 772
1,75
175 607 076
AGM 10/06/2021
2020
100 955 418
1,80
181 715 083
AGM 09/06/2022
2021
102 720 955
1,86
191 060 498
AGM 08/06/2023
2022
102 876 685
1,92
197 523 235
AGO 11/06/2024
2023
103 524 854
1,98
204 979 211
Pour rappel, la valeur nominale de chaque action a été divisée par deux en 2017.
Le 4 novembre 2024, le Collège de la Gérance a autorisé le versement d'un acompte sur dividende exceptionnel de 0,75 euro
par action, soit 77305 566 euros, payé le 8 novembre 2024. Cet acompte viendra en déduction du dividende qui sera décidé
par l'Assemblée Générale 2025.
5.12.2 DIVIDENDE STATUTAIRE
Compte tenu de la performance boursière globale positive de l'action Rubis en 2024, telle que définie par l'article 56 des
statuts, le dividende des associés commandités s'élève à 11 279 milliers d'euros (nul au titre de l'exercice 2023).
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D' E N R E G I S T R E M E N T
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Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Note 6. Information sectorielle résumée
Principes comptables
Conformément à la norme IFRS 8, les secteurs opérationnels sont ceux examinés par les principaux décideurs opérationnels
du Groupe (les Gérants). Cette analyse des secteurs est fondée sur les systèmes internes d'organisation et la structure
de gestion du Groupe. Cette approche conduit à distinguer les deux segments suivants :
le segment Distribution d'énergies qui intègre la distribution de carburants, de fiouls, de lubrifiants, de gaz liquéfiés
et de bitumes ainsi que la logistique, qui regroupe le négoce-approvisionnement, l'activité de raffinage et le transport
maritime ;
le segment Production d'électricité renouvelable, spécialisé dans la production d'électricité photovoltaïque.
Par ailleurs, le Groupe a déterminé trois zones géographiques : l'Europe, l'Afrique et les Caraïbes.
6.1 Information par secteur d'activité
6.1.1 ÉLÉMENTS DU COMPTE DE RÉSULTAT PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ
Le tableau suivant présente, pour chaque secteur d'activité, des informations sur les produits des activités ordinaires et les
résultats 2024 et 2023. Chacune des colonnes du tableau ci-dessous reprend les chiffres propres de chaque secteur compris
comme une entité indépendante ; la colonne « Éliminations » regroupe la suppression des opérations et comptes entre les
différents secteurs.
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Distribution d'électricité
d'énergies renouvelable
Production
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère Éliminations
Chiffre d'affaires
6 594 621
49 153
165
6 643 939
Chiffre d'affaires inter-secteurs
317
7 421
(7 738)
Chiffre d'affaires
6 594 938
49 153
7 586
(7 738)
6 643 939
Résultat brut d'exploitation
731 072
26 167
(36 246)
720 993
Résultat opérationnel courant
548 726
(7 696)
(37 235)
503 795
Quote-part de résultat des coentreprises
1 955
(128)
4 979
6 806
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat des coentreprises
549 534
(8 291)
4 979
50 775
596 997
Coût de l'endettement financier
(79 028)
(27 799)
6 748
16 967
(83 112)
Charge d'impôt
(84 589)
6 918
(3 764)
(81 435)
RÉSULTAT NET TOTAL
304 346
(30 829)
4 979
72 607
351 103
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Distribution d'électricité
d'énergies renouvelable
Production
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère Éliminations
Chiffre d'affaires
6 581 249
48 639
89
6 629 977
Chiffre d'affaires inter-secteurs
330
4 867
(5 197)
Chiffre d'affaires
6 581 579
48 639
4 956
(5 197)
6 629 977
Résultat brut d'exploitation
796 898
29 360
(28 405)
797 853
Résultat opérationnel courant
647 132
3 719
(29 490)
621 361
Quote-part de résultat des coentreprises
1 989
(311)
13 252
14 930
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat des coentreprises
662 965
(3 085)
13 252
(29 491)
643 641
Coût de l'endettement financier
(72 653)
(20 046)
7 051
13 659
(71 989)
Charge d'impôt
(61 735)
4 448
(573)
(57 860)
RÉSULTAT NET TOTAL
386 523
(23 405)
13 252
(9 357)
367013
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
399
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
6.1.2 ÉLÉMENTS DU BILAN PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Distribution d'électricité
d'énergies renouvelable
Production
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère Éliminations
Actifs immobilisés
2 973 264
1 148 826
199 259
(1)
4 321 348
Titres de participation
18 981
173
1 091 118
(1 094 461)
15 811
Participations dans les coentreprises
24 234
5 151
29 385
Actifs d'impôt différé
20 382
4 305
24 687
Actifs sectoriels
1 899 998
91 801
786 001
(434 937)
2 342 863
Actif total
4 936 859
1 250 256
2 076 378
(1 529 399)
6 734 094
Capitaux propres consolidés
1 829 441
416 835
1 809 549
(1 094 458)
2 961 367
Dettes financières
1 570 011
654 613
1 521
2 226 145
Passifs d'impôt différé
(32 761)
11 257
94 681
73 177
Passifs sectoriels
1 570 168
167 551
170 627
(434 941)
1 473 405
Passif total
4 936 859
1 250 256
2 076 378
(1 529 399)
6 734 094
Emprunts et dettes financières
(hors obligations locatives)
1 367 723
599 435
1 521
1 968 679
Trésorerie et équivalents de trésorerie
398 332
32 409
245 632
676 373
Dette financière nette
969 391
567 026
(244 111)
1 292 306
Investissements
165 352
81 794
716
247 862
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Distribution d'électricité
d'énergies renouvelable
Production
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère Éliminations
Actifs immobilisés
2 765 035
1 075 376
25 457
3 865 868
Titres de participation
23 739
268
1 434 530
(1 416 655)
41 882
Participations dans les coentreprises
21 519
(378)
289 530
310 671
Actifs d'impôt différé
18 598
10 172
28 770
Actifs sectoriels
1 772 528
67 790
626 584
(367 356)
2 099 546
Actif total
4 601 419
1 153 228
289 530
2 086 571
(1 784 011)
6 346 737
Capitaux propres consolidés
1 581 397
442 944
289 530
1 865 725
(1 416 651)
2 762 945
Dettes financières
1 605 862
580 968
1 521
2 188 351
Passifs d'impôt différé
(18 278)
25 437
76 500
83 659
Passifs sectoriels
1 432 438
103 879
142 825
(367 360)
1 311 782
Passif total
4 601 419
1 153 228
289 530
2 086 571
(1 784 011)
6 346 737
Emprunts et dettes financières
(hors obligations locatives)
1 422 379
525 693
1 521
1 949 593
Trésorerie et équivalents de trésorerie
332 209
18 946
238 530
589 685
Dette financière nette
1 090 170
506 747
(237 009)
1 359 908
Investissements
205 861
77 150
329
283 340
400
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
6.2 Information par zone géographique (après élimination des opérations
entre secteurs)
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Chiffre d'affaires
865 638
3 260 829
2 517 307
165
6 643 939
Résultat brut d'exploitation
131 969
393 084
232 187
(36 247)
720 993
Résultat opérationnel courant
51 302
304 623
185 105
(37 235)
503 795
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat des coentreprises
52 967
302 144
186 132
4 979
50 775
596 997
Investissements
122 124
66 712
58 310
716
247 862
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Chiffre d'affaires
848 594
3 284 819
2 496 475
89
6 629 977
Résultat brut d'exploitation
129 003
375 059
322 196
(28 405)
797 853
Résultat opérationnel courant
63 613
299 618
287 619
(29 489)
621 361
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat des coentreprises
59 939
298 586
301 355
13 252
(29 491)
643 641
Investissements
115 001
100 764
67 246
329
283 340
Au 31 décembre 2024, le chiffre d'affaires réalisé en France (y compris l'Outre-mer) s'élève à 2 101 millions d'euros.
7
Le chiffre d'affaires réalisé au Kenya s'élève à 964 millions d'euros au 31 décembre 2024.
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Actifs immobilisés
1 807 450
1 133 490
1 181 150
199 258
4 321 348
Titres de participation
10 921
4 601
258
31
15 811
Participations dans les coentreprises
20 134
5 654
3 597
29 385
Actifs d'impôt différé
5 446
7 664
11 577
24 687
Actifs sectoriels
335 602
893 466
759 800
353 995
2 342 863
ACTIF TOTAL
2 179 553
2 044 875
1 956 382
553 284
6 734 094
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Actifs immobilisés
1 740 980
1 045 611
1 053 821
25 456
3 865 868
Titres de participation
34 769
6 831
257
25
41 882
Participations dans les coentreprises
17 823
3 318
289 530
310 671
Actifs d'impôt différé
11 241
6 035
11 494
28 770
Actifs sectoriels
289 982
807 218
742 098
260 248
2 099 546
ACTIF TOTAL
2 094 795
1 865 695
1 810 988
289 530
285 729
6 346 737
Au 31 décembre 2024, les actifs non courants détenus en France (y compris l'Outre-mer) s'élèvent à 2 023 millions d'euros.
Les actifs non courants détenus au Kenya s'élèvent à 444 millions d'euros.
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
401
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Note 7.
Intérêts ne conférant pas le contrôle
Au 31 décembre 2024, les principaux intérêts minoritaires
sont calculés sur les entités ou sous-groupes suivants :
SARA
Le Groupe consolide selon la méthode de l'intégration
globale l'entité SARA avec un taux de détention de 71 % ;
les intérêts minoritaires à hauteur de 29 % correspondent
au groupe Sol Petroleum Antilles SAS.
ENTITÉS EASIGAS
Les entités Easigas sont consolidées par le Groupe selon la
méthode de l'intégration globale avec un taux de détention
Groupe de 55 %.
ENTITÉS PHOTOSOL
Depuis le 1er avril 2022, le Groupe consolide selon la méthode
de l'intégration globale les entités Photosol (France) dont
certaines sont détenues à moins de 100 % (cf. périmètre
de consolidation en note 12).
7.1 Informations financières résumées – Filiale avec intérêts ne conférant
pas le contrôle : SARA
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Actifs immobilisés
210 786
224 580
Dette financière nette (trésorerie – dettes)
(102 931)
(70 226)
Passifs courants (y compris emprunts à moins d'un an et concours bancaires courants)
255 228
244 244
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Chiffre d'affaires net
1 182 995
1 260 170
Résultat net total
24 722
21 299
part du Groupe
16 522
14 428
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
8 200
6 871
Autres éléments du résultat global
(2 131)
571
part du Groupe
(1 513)
405
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
(618)
166
Résultat global de la période
22 591
21 870
part du Groupe
15 009
14 833
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
7 582
7 037
Dividendes payés aux intérêts ne conférant pas le contrôle
6 827
6 825
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
12 717
110 693
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
(14 898)
(23 552)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
2 099
(118 994)
Variation de la trésorerie
(82)
(31 853)
402
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
7.2 Informations financières résumées – Filiale avec intérêts ne conférant
pas le contrôle : Easigas SA et ses filiales
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Actifs immobilisés
89 416
92 455
Dette financière nette (trésorerie – dettes)
2 296
4 363
Passifs courants (y compris emprunts à moins d'un an et concours bancaires courants)
14 152
18 810
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Chiffre d'affaires net
178 563
170 744
Résultat net total
11 191
15 834
part du Groupe
5 812
8 503
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
5 379
7 331
Autres éléments du résultat global
part du Groupe
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
Résultat global de la période
11 191
15 834
part du Groupe
5 812
8 503
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
5 379
7 331
Dividendes payés aux intérêts ne conférant pas le contrôle
3 834
5 883
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
15 955
24 968
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
(8 811)
(10 273)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
(8 219)
(14 116)
Incidence de la variation des taux de change
70
1 570
Variation de la trésorerie
(1 005)
2 149
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
403
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Note 8.
Participations dans les entreprises communes
Les participations du Groupe dans des entreprises communes ne sont pas matérielles au 31 décembre 2024.
7.3 Informations financières résumées – Filiale avec intérêts ne conférant
pas le contrôle : Photosol et ses filiales
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Actifs immobilisés
555 353
476 873
Dette financière nette (trésorerie – dettes)
(567 514)
(507 843)
Passifs courants (y compris emprunts à moins d'un an et concours bancaires courants)
328 674
136 836
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Chiffre d'affaires net
49 153
48 639
Résultat net total
(28 031)
(20 806)
part du Groupe
(21 782)
(16 093)
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
(6 249)
(4 713)
Autres éléments du résultat global
(4 093)
(13 018)
part du Groupe
(3 168)
(10 031)
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
(925)
(2 987)
Résultat global de la période
(32 124)
(33 824)
part du Groupe
(24 950)
(26 124)
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
(7 174)
(7 700)
Dividendes payés aux intérêts ne conférant pas le contrôle
1
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
18 426
(10 629)
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
(91 783)
(87 811)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
87 428
73 172
Variation de la trésorerie
14 071
(25 267)
404
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Note 10. Autres informations
Note 9.
Participations dans les coentreprises
Principes comptables
Ces participations, consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, regroupent les coentreprises et les sociétés
sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable. Elles sont initialement enregistrées au coût d'acquisition, comprenant
le cas échéant l'écart d'acquisition dégagé. Leur valeur comptable est, par la suite, augmentée ou diminuée pour prendre
en compte la part du Groupe dans les bénéfices ou les pertes, réalisés après la date d'acquisition. Lorsque les pertes
sont supérieures à la valeur de l'investissement net du Groupe dans une société mise en équivalence, ces pertes ne sont
pas reconnues, à moins que le Groupe n'ait contracté un engagement de recapitalisation ou de mise de fonds vis-à-vis
de cette société.
S'il existe un indice de perte de valeur, la valeur recouvrable est testée selon les modalités décrites dans la note 4.2. Les
pertes de valeur résultant de ces tests de dépréciation sont comptabilisées en diminution de la valeur comptable des
participations correspondantes.
Le Groupe qualifie plusieurs partenariats de coentreprises au sens d'IFRS 11. Leurs contributions dans les états financiers
du Groupe ne sont pas matérielles au 31 décembre 2024.
10.1 Engagements financiers
ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS
7
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Dettes garanties
376 047
398 392
Engagements donnés
715 875
641 118
Avals et cautions
525 695
510 378
Autres engagements donnés
190 180
130 740
Engagements reçus
749 413
483 290
Lignes de crédit confirmées
389 035
442 157
Avals et cautions
27 189
26 233
Garantie reçue sur créance relative à la cession de Rubis Terminal (cf. note 3.2.1)
259 159
Autres
74 030
14 900
Les avals et cautions donnés concernent essentiellement :
des garanties bancaires accordées sur les emprunts
souscrits par les filiales du Groupe ;
des garanties demandées par des fournisseurs de
produits pétroliers ;
des garanties accordées aux autorités douanières ;
des garanties accordées à la Commission de régulation
de l'énergie dans le cadre de procédures d'appel d'offres.
Les autres engagements reçus concernent essentiellement
des garanties reçues de fournisseurs de panneaux solaires.
Au 31 décembre 2024, le Groupe a mis en place des contrats
de protection de taux (cap et floor) à hauteur de 912 millions
d'euros sur un total de 1 211 millions d'euros d'endettement
à taux variable représentant 75 % de ce montant.
Dans le cadre de ses opérations d'acquisitions et de
cessions de filiales, le Groupe est amené à accorder ou à
recevoir des garanties de passif qui ne présentent aucune
spécificité quant à leur durée ou à leur montant.
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
405
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
10.2 Obligations contractuelles et engagements commerciaux
Obligations contractuelles au 31/12/2024
(en milliers d'euros)
Paiements dus par période
Total
À moins
de 1 an
Entre 1
et 5 ans
À plus
de 5 ans
Emprunts auprès des établissements de crédit
1 587 265
305 561
774 079
507 625
Lettres de crédit
68 257
68 257
Autres obligations à long terme
21 440
9 223
12 217
TOTAL
1 676 962
383 041
786 296
507 625
10.3 Transactions avec les parties liées
RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS
La rémunération fixe de la Gérance relève de l'article 54 des
statuts. Elle s'élève, pour la période, à 3 100 milliers d'euros
et comprend aussi bien la rémunération due au titre de la
Gérance de la société mère (2 624 milliers d'euros pour
laquelle les charges sociales correspondantes sont
entièrement supportées par les Gérants) que celle due au
titre des fonctions de Direction dans les filiales (soit
476 milliers d'euros bruts).
L'Assemblée Générale Ordinaire du 11 juin 2024
(15e résolution) a approuvé la politique de rémunération de
la Gérance pour l'exercice 2024. Celle-ci comprenait une
part variable annuelle dont les modalités sont décrites au
chapitre 5 du Document d'enregistrement universel 2023.
La rémunération variable annuelle de la Gérance au titre de
l'exercice 2024 a fait l'objet d'une provision à hauteur de
475 milliers d'euros.
Le montant de la rémunération revenant aux membres du
Conseil de Surveillance de la société mère est de 316 milliers
d'euros pour l'exercice 2024.
10.4 Risque climatique
Les principaux risques du Groupe relatifs au changement
climatique proviennent à la fois d'un risque physique et d'un
risque de transition.
Le risque physique porte sur la survenance d'événements
extrêmes, dont l'intensité a tendance à augmenter et qui
pourraient, d'une part, porter atteinte à l'intégrité des sites
et, d'autre part, entraîner la perturbation des opérations des
filiales concernées et donc des pertes d'exploitation. Le
Groupe observe que les incidences financières des
dégradations directement liées à des événements
climatiques extrêmes, tels que les derniers cyclones
intervenus dans les Caraïbes, ont modérément affecté les
résultats. La diversification géographique et l'élargissement
du périmètre du Groupe ainsi que le caractère non matériel
individuellement de ses sites limitent fortement l'exposition
aux aléas climatiques susceptibles d'intervenir sur une zone.
La nouvelle activité Production d'électricité photovoltaïque
intégrée dans le Groupe depuis avril 2022 est à ce jour
concentrée en France et ainsi moins exposée à des
événements climatiques extrêmes.
Rubis est également exposé aux enjeux de son secteur en
matière de transition énergétique. L'évolution parfois rapide
de l'environnement réglementaire et des politiques vers une
économie bas-carbone pourrait imposer une réduction
significative des émissions de CO2 et rendre d'autres
énergies moins carbonées plus compétitives à terme.
L'impact à court terme du risque climatique est considéré
comme faible à modéré selon les produits et les zones
concernés et non matériel à date sur les états financiers
consolidés du Groupe. À travers l'acquisition d'une activité
de production d'électricité photovoltaïque, le Groupe vise à
réduire son exposition à ce type de risques.
Ces risques sont gérés par le Comité Stratégique Durabilité
en lien avec les différentes filiales et les directions
fonctionnelles, avec l'appui de consultants spécialisés.
Le Groupe a pris en considération les impacts des potentiels
enjeux climatiques et les conséquences de son ambition
2030 tels qu'identifiés à ce jour dans le cadre de l'arrêté des
comptes au 31 décembre 2024. En particulier, le Groupe a :
considéré les effets à court terme des engagements pris
dans la détermination de la valeur recouvrable des écarts
d'acquisition (cf. note 4.2) ;
considéré des données externes de marché dans la
détermination du taux de croissance à long terme pris en
compte dans la détermination de la valeur recouvrable
des écarts d'acquisition ;
considéré les risques climatiques dans l'évaluation des
autres provisions (cf. note 4.11).
À ce jour, le Groupe n'a identifié aucun indice de perte de
valeur sur ses actifs immobilisés du fait du risque climatique
et l'impact lié aux enjeux climatiques n'est pas significatif
dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2024.
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7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Note 11. Événements postérieurs à la clôture
10.5 Honoraires des Commissaires aux comptes
Les honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux au titre des exercices 2024 et 2023 se
détaillent comme suit :
(en milliers d'euros)
2024
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG
Montant HT
%
Montant HT
%
2023
2024
2023
2024
2023
2024
2023
Certification des comptes
Commissariat aux comptes,
certification, examen des comptes
individuels et consolidés :
émetteur
451
434
19 %
22 %
550
529
30 %
30 %
filiales intégrées globalement
1 256
1 266
53 %
65 %
1 179
1 147
65 %
65 %
Sous-total
1 707
1 700
72 %
87 %
1 729
1 676
95 %
95 %
Certification des
informations en matière
deώdurabilité
émetteur
490
21 %
Sous-total
490
21 %
Services autres que
laώcertification des comptes
et des informations
enώmatière de durabilité
émetteur
10
95
0 %
5 %
10
1 %
filiales intégrées globalement
159
149
7 %
8 %
85
81
5 %
5 %
Sous-total
169
244
7 %
13 %
95
81
5 %
5 %
TOTAL
2 366
1 944
100 %
100 %
1 824
1 757
100 %
100 %
Les services autres que la certification des comptes et des informations en matière de durabilité correspondent principalement
à la délivrance d'attestations (covenants financiers, etc.).
Il n'existe pas d'événements post-clôture de nature à avoir une incidence significative sur les comptes consolidés au
31 décembre 2024.
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Note 12. Liste des sociétés consolidées au 31 décembre 2024
Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2024 regroupent les états financiers de Rubis SCA et des
filiales listées dans le tableau ci-dessous.
Nom
Siège
31/12/2024
social/Pays
% contrôle
31/12/2023
% contrôle
31/12/2024
% d'intérêt
31/12/2023
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Rubis SCA
46, rue Boissière
75116 Paris
SIREN :
784 393 530
Mère
Mère
Mère
Mère
Rubis Patrimoine
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Coparef
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Renouvelables
(ex-Cimarosa Investissements)
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis HyDev
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
RT Invest
France
55,00 %
55,00 %
JV (MEE)
Rubis Terminal Infra
France
55,00 %
55,00 %
JV (MEE)
Rubis Énergie
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz France
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sicogaz
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sigalnor
France
65,00 %
65,00 %
65,00 %
65,00 %
IG
Starogaz (TUP)
France
100,00 %
100,00 %
IG
Norgal
France
20,94 %
20,94 %
20,94 %
20,94 %
JO
Frangaz
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vito Corse
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
RD3A
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Restauration et Services
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Switzerland AG
Suisse
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energia Portugal SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sodigas Seixal Sociedade
de Distribuição de Gás SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sodigas Açores SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sodigas Braga Sociedade
de Distribuição de Gás, SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Spelta – Produtos Petrolíferos SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Companhia Logistica
de Combustiveis SA
Portugal
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
JV (MEE)
Electropalma Sociedade
de Distribuição de Gás SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogas España SA
Espagne
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Fuel Supplies Channel
Islands Ltd (FSCI)
Îles anglo-
normandes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
La Collette Terminal Ltd
Îles anglo-
normandes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
St Sampson Terminal Ltd
Îles anglo-
normandes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Maroc
Maroc
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Lasfargaz
Maroc
82,89 %
82,89 %
82,89 %
82,89 %
IG
Kelsey Gas Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Madagascar
Madagascar
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
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Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Nom
Siège
31/12/2024
social/Pays
% contrôle
31/12/2023
% contrôle
31/12/2024
% d'intérêt
31/12/2023
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Eccleston Co Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Comores
Union des
Comores
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Gazel
Madagascar
49,00 %
49,00 %
49,00 %
49,00 %
IG
Rubis Antilles Guyane
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Stocabu
France
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
JO
Société Industrielle de Gaz et
de Lubrifiants
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Société Anonyme de la Raffinerie
des Antilles (SARA)
France
71,00 %
71,00 %
71,00 %
71,00 %
IG
Société Antillaise des Pétroles
Rubis
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Guyane Française
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Caraïbes Françaises
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Saint-Barthélemy
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Société Réunionnaise
de Produits Pétroliers (SRPP)
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Société d'Importation et
de distribution de Gaz Liquéfiés
dans l'Océan Indien (Sigloi
Réunion SAS)
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Bermuda Ltd
Bermudes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sinders Ltd
Bermudes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Bermuda Gas & Utility
Company Ltd
Bermudes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Eastern Caribbean SRL
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Caribbean Holdings Inc.
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Renewstable (Barbados) Inc.
La Barbade
51,00 %
51,00 %
51,00 %
51,00 %
IG
Rubis West Indies Ltd
Royaume-Uni
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Guyana Inc.
Guyana
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Bahamas Ltd
Bahamas
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Cayman Islands Ltd
Îles Caïmans
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Turks & Caicos Ltd
Îles Turques-
et-Caïques
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Jamaica Ltd
Jamaïque
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Easigas (Pty) Ltd
Afrique du Sud
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Easigas Botswana (Pty) Ltd
Botswana
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Easigas Swaziland (Pty) Ltd
Eswatini
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Easigas Lesotho (Pty) Ltd
Lesotho
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Rubis Asphalt South Africa
(Pty) Ltd
Afrique du Sud
74,00 %
74,00 %
74,00 %
74,00 %
IG
Rubis Asphalt et Spécialités Togo
Togo
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Ringardas Nigeria Ltd
Nigéria
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
European Railroad Established
Services SA (Eres SA)
Sénégal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
European Railroad Established
Services Togo SA (Eres Togo SASU)
Togo
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Eres Cameroun
Cameroun
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Eres Liberia Inc.
République
du Libéria
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Eres Gabon
Gabon
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
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Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Nom
Siège
31/12/2024
social/Pays
% contrôle
31/12/2023
% contrôle
31/12/2024
% d'intérêt
31/12/2023
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
REC Bitumen SRL
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Bahama Blue Shipping Corporation
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Morbihan Shipping Corporation
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Bitu River Shipping Corp.
Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Demerara Shipping Corporation
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Pickett Shipping Corp.
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Blue Round Shipping Corp.
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Biskra Shipping SA
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Atlantic Rainbow Shipping
Company SA
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Saint James LG Shipping
Corporation
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Kensington LG Shipping
Corporation
La Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Woodbar Co Ltd
République
de Maurice
85,00 %
85,00 %
85,00 %
85,00 %
IG
Rubis Énergie Djibouti
République
de Djibouti
85,00 %
85,00 %
85,00 %
85,00 %
IG
Distributeurs Nationaux SA
(Dinasa)
Haïti
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Chevron Haïti Inc.
Îles Vierges
britanniques
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Société de Distribution
de Gaz SA (Sodigaz)
Haïti
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Terminal Gazier de Varreux SA
Haïti
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
JO
RBF Marketing Ltd
Jamaïque
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Blue Mahoe Energy Company
Jamaïque
39,33 %
39,33 %
JV (MEE)
Galana Distribution Pétrolière
Company Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Galana Distribution Pétrolière SA
Madagascar
90,00 %
90,00 %
90,00 %
90,00 %
IG
Galana Raffinerie Terminal
Company Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Galana Raffinerie et Terminal SA
Madagascar
90,00 %
90,00 %
90,00 %
90,00 %
IG
Plateforme Terminal Pétrolier SA
Madagascar
80,00 %
80,00 %
80,00 %
80,00 %
IG
Rubis Middle East Supply DMCC
Émirats Arabes
Unis
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
RAME Rubis Asphalt Middle East
DMCC
Émirats Arabes
Unis
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Maritec Tanker Management
Private Ltd
Inde
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Gulf Energy Holdings Ltd
Kenya
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Kenya Plc
Kenya
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Kobil Petroleum Ltd
États-Unis
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Ethiopia Ltd
Éthiopie
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Rwanda Ltd
Rwanda
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Uganda Ltd
Ouganda
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Zambia Ltd
Zambie
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Zimbabwe
(Private) Ltd
Zimbabwe
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
410
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D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
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Not named
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Nom
Siège
31/12/2024
social/Pays
% contrôle
31/12/2023
% contrôle
31/12/2024
% d'intérêt
31/12/2023
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Soida Indùstria de Derivados
Asfálticos, LDA
Angola
35,00 %
35,00 %
35,00 %
35,00 %
JV (MEE)
Alengás, Sociedade Alentejana
de Gás, SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
IG
Antilles Shipping Services
France
100,00 %
100,00 %
IG
Camarship
France
100,00 %
100,00 %
IG
Canopy Services Limited
Kenya
100,00 %
100,00 %
IG
Eres Guinée SASU
Guinée
100,00 %
100,00 %
IG
EZdrive
France
49,00 %
49,00 %
JV (MEE)
Rubis Énergie Burundi SA
Burundi
100,00 %
100,00 %
IG
Maritimes Shipping Services
(Marship)
France
100,00 %
100,00 %
IG
Oil & Sea Services
France
100,00 %
100,00 %
IG
Probakery Solutions Limited
Kenya
25,00 %
25,00 %
IG
SAAGA, Sociedade Açoreana
de Armazenagem de Gás SA
Portugal
25,00 %
25,00 %
JV (MEE)
Soleco Energy Ltd
Royaume-Uni
35,30 %
35,30 %
JV (MEE)
Upper Valley Energy Limited
Kenya
50,00 %
50,00 %
IG
Vito New Energies Solutions SA
Suisse
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Photosol
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Aedes & Photosol Développement
France
39,33 %
39,26 %
39,33 %
39,26 %
JV (MEE)
Airefsol Énergies 1
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Airefsol Énergies 7
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Alpha Énergies Renouvelables
France
78,17 %
78,02 %
78,17 %
78,02 %
IG
Centrale Photovoltaïque
7
de Ychoux
France
78,65 %
78,50 %
78,65 %
78,50 %
IG
Centrale Photovoltaïque Lagune
de Toret
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Centrale Photovoltaïque le Bouluc
de Fabre
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Cilaos
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Clotilda
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Cpes de l'Ancienne Cokerie
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Dynamique Territoires
Développement
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
EPV
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Firinga
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Inti SAS
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Maïdo
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Phoebus
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photom Services
France
78,60 %
77,20 %
78,60 %
77,20 %
IG
Photosol
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol Bordezac Développement
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol Bourbon
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol Brossac
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol CRE 4
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol Développement
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol Hermitage
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol Invest 2
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
411
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Nom
Siège
31/12/2024
social/Pays
% contrôle
31/12/2023
% contrôle
31/12/2024
% d'intérêt
31/12/2023
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Photosol Maransin
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol Roullet (TUP)
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol Sarrazac Développement
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 1
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 2
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 3
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 4
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 5
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 6
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 7
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 9
France
56,58 %
56,47 %
56,58 %
56,47 %
IG
Photosol SPV 10
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 11
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 12
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 13
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 14
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 15
France
52,78 %
52,68 %
52,78 %
52,68 %
IG
Photosol SPV 16
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 17
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 18
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 22
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 25
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 26
France
52,78 %
78,51 %
52,78 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 27
France
78,65 %
78,50 %
78,65 %
78,50 %
IG
Photosol SPV 28
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 29
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 30
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 31
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 32
France
78,65 %
72,68 %
78,65 %
72,68 %
IG
Photosol SPV 33
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 34
France
78,65 %
71,36 %
78,65 %
71,36 %
IG
Photosol SPV 35
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 36
France
66,09 %
65,96 %
66,09 %
65,96 %
IG
Photosol SPV 37
France
78,65 %
72,01 %
78,65 %
72,01 %
IG
Photosol SPV 38
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 39
France
64,47 %
64,34 %
64,47 %
64,34 %
IG
Photosol SPV 40
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 43
France
67,22 %
67,09 %
67,22 %
67,09 %
IG
Photosol SPV 44
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 45
France
78,65 %
78,51 %
78,65 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 46
France
78,49 %
78,51 %
78,49 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 48
France
52,78 %
52,69 %
52,78 %
52,69 %
IG
Photosol SPV 49
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 50
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 51
France
52,78 %
52,69 %
52,78 %
52,69 %
IG
Photosol SPV 52
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 53
France
52,78 %
52,69 %
52,78 %
52,69 %
IG
Photosol SPV 54
France
52,78 %
52,69 %
52,78 %
52,69 %
IG
412
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
Not named
7
ÉTATS FINANCIERS
Comptes consolidés 2024 et annexe
Nom
Siège
31/12/2024
social/Pays
% contrôle
31/12/2023
% contrôle
31/12/2024
% d'intérêt
31/12/2023
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Photosol SPV 55
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 56
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 57 (TUP)
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 58
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 59
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 60
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 61
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 63
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 65
France
78,65 %
78,51 %
78,65 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 67
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 68
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 69
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 70
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 71
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 72
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 73
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 74
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 75
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 76
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 77
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 78
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 79
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 80
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol SPV 81
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 82
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 83
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 84
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 85
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 86
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 88
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 89
France
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol SPV 94
France
47,20 %
47,20 %
IG
Rubis Photosol SPV 95
France
47,20 %
47,20 %
IG
Photosol Villefranche sur Cher
Développement
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
PV Écarpière
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Société du Parc Photovoltaïque
de la Commanderie
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Solaire du Lazaret
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Territoires Énergies Nouvelles
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Thorenc PV
France
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol Mobexi
France
74,73 %
77,69 %
74,73 %
77,69 %
IG
Rubis Photosol Mobexi 2
France
74,73 %
74,73 %
IG
Rubis Photosol Mobexi 4
France
74,73 %
74,73 %
IG
Photosol Développement France
France
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol Énergies Locales
France
78,66 %
78,66 %
IG
Énergie du Partage 6
France
70,79 %
70,79 %
IG
ENER 5
France
40,12 %
40,12 %
IG
Hexa Solaire 1
France
40,12 %
40,12 %
IG
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L
2 0 2 4
413
Not named
ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes consolidés 2024 et annexe
Nom
Siège
31/12/2024
social/Pays
% contrôle
31/12/2023
% contrôle
31/12/2024
% d'intérêt
31/12/2023
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
EuroRidge Solar Holding SARL
Luxembourg
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Thorenc PV Holding SARL
Luxembourg
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol Energia Italia
Italie
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Photosol Italia
Italie
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
VPD Solar 01
Italie
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
VPD Solar 03
Italie
78,65 %
78,65 %
IG
VPD Solar 04
Italie
78,65 %
78,65 %
IG
VPD Solar 05
Italie
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
VPD Solar 06
Italie
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
VPD Solar 09
Italie
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
VPD Solar 10
Italie
78,65 %
78,65 %
IG
Photosol España assets
Espagne
78,65 %
78,49 %
78,65 %
78,49 %
IG
Photosol Desarrollos
Espagne
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Desarrollos Renovables Ayala
Espagne
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Desarrollos Renovables Balmaseda
Espagne
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 3 Global
Kindo SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 4 Global
Cayon SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 5 Global
Nioka SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 6 Global
Tresimeno SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 7Global
Trebia SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 8 Global
Timeo SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 9 Global
Olidi SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 10 Global
Nosis SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 11 Global
Albonita SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 12 Global
Atreides SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 13 Global
Bromeli SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 14 Global
Costino SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 15 Global
Delambre SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 16 Global
Ginaz SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 17Global
Hagal SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 18 Global
Harkonen SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 19 Global
Metuli SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Rubis Photosol ES SPV 20 Global
Moritani SL
Espagne
78,66 %
78,66 %
IG
Photosol Energia Polska
Pologne
78,66 %
78,51 %
78,66 %
78,51 %
IG
*
IG : Intégration globale ; JO : entreprise commune ; JV : coentreprise (MEE) ; MEE : mise en équivalence.
La société Rubis Antilles Guyane détient une participation
minoritaire dans cinq GIE situés aux Antilles ; ces entités
n'étant pas significatives, elles ne sont pas consolidées.
Les sociétés Rubis Energia Portugal, SARA et Photosol
Développement détiennent des participations non
significatives et non consolidées à ce jour.
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes sociaux 2024 et annexe
7.2
Comptes sociaux 2024 et annexe
PASSIF
7
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2024
31/12/2023
Capitaux propres
Capital social
129 005
128 994
Primes d'émission
1 537 708
1 553 914
Réserve légale
12 954
12 954
Réserve indisponible
1 763
1 763
Autres réserves
94 626
94 626
Report à nouveau
47 433
118 607
Bénéfice de l'exercice
301 261
211 111
Provisions réglementées
1 242
1 242
Total des capitaux propres (I)
4.5
2 125 992
2 123 211
Provisions pour risques et charges (II)
667
734
Dettes
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
169
169
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
5 086
1 574
Dettes fiscales et sociales
11 052
5 014
Autres dettes
4 372
2 189
Total des dettes (III)
4.6
20 679
8 946
TOTAL PASSIF (I + II + III)
2 147 338
2 132 891
Bilan
ACTIF
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
Amortissements
Brut et dépréciations
Net
31/12/2024
Net
31/12/2023
Actif immobilisé
Immobilisations incorporelles et corporelles
2 736
1 573
1 163
1 131
Participations
4.1
1 101 567
1 101 567
1 424 718
Autres immobilisations financières
4.2
2 166
2 166
1 471
Total de l'actif immobilisé (I)
1 106 469
1 573
1 104 896
1 427 320
Actif circulant
Créances clients et autres créances
4.4
803 029
208
802 821
472 734
Valeurs mobilières de placement
4.3
119 462
119 462
175 028
Disponibilités
119 346
119 346
57 354
Charges constatées d'avance
813
813
455
Total de l'actif circulant (II)
1 042 650
208
1 042 442
705 571
TOTAL ACTIF (I + II)
2 149 119
1 781
2 147 338
2 132 891
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes sociaux 2024 et annexe
Compte de résultat
(en milliers d'euros)
Référence annexe
31/12/2024
31/12/2023
Prestations de services
7 588
4 958
Produits d'exploitation
7 588
4 958
Autres achats et charges externes
(17 839)
(10 137)
Impôts, taxes et versements assimilés
(398)
(363)
Frais de personnel
(10 097)
(7 432)
Dotations aux amortissements sur immobilisations
(198)
(221)
Dotations et reprises de provisions pour risques et charges
67
(24)
Autres charges
(3 434)
(3 258)
Charges d'exploitation
(31 899)
(21 435)
Résultat d'exploitation
(24 311)
(16 477)
Produits financiers de participation
231 439
194 705
Produits financiers d'autres valeurs mobilières
1 500
2 846
Autres intérêts
20 764
14 944
Résultat net sur cessions de valeurs mobilières de placement
2 804
20
Reprises de provisions financières
278
Résultat financier
256 507
212 793
Résultat courant avant impôts
232 196
196 316
Résultat exceptionnel
5.1
60 405
Impôt sur les bénéfices
5.2
8 660
14 795
RÉSULTAT NET TOTAL
301 261
211 111
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes sociaux 2024 et annexe
Tableau de flux de trésorerie
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Activité opérationnelle
Résultat de l'exercice
301 261
211 111
Amortissements et provisions
131
(33)
Plus ou moins-values sur cessions d'immobilisations
(60 400)
Capacité d'autofinancement (A)
240 992
211 078
Variation du besoin en fonds de roulement (B) :
(57 661)
15 981
créances clients et autres créances
(69 370)
15 302
dettes fournisseurs et autres dettes
11 709
679
Flux de trésorerie provenant de l'exploitation (A + B) (I)
183 331
227 059
Activité investissement
Cessions de participations :
Rubis Terminal
124 403
Autres
(934)
523
Trésorerie affectée aux investissements (II)
123 469
523
Flux de trésorerie généré par l'activité (I + II)
306 800
227 582
Financement
Augmentation (diminution) des capitaux propres
(16 194)
4 096
Dividende mis en paiement
(282 285)
(197 524)
Autres flux liés aux opérations de financement
(1 895)
Trésorerie résultant du financement (III)
(300 374)
(193 428)
7
Variation globale de la trésorerie (I + II + III)
6 426
34 154
Trésorerie disponible au début de la période
232 382
198 228
Variation globale de la trésorerie
6 426
34 154
Trésorerie disponible à la fin de la période
238 808
232 382
Dettes financières
(169)
(169)
TRÉSORERIE NETTE DE DETTES FINANCIÈRES À LA FIN DE LA PÉRIODE
238 639
232 213
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ÉTATS FINANCIERS
7
Comptes sociaux 2024 et annexe
Annexe des comptes sociaux au 31 décembre 2024
Note 1.
Présentation de la Société
SOMMAIRE
1. Présentation de la Société
418
N
o
t
e
2. Événements significatifs de l'exercice
t
e
N
o
418
3. Règles et méthodes comptables
t
e
N
o
419
4. Notes relatives à certains postes du bilan
421
N
o
t
e
5. Notes relatives à certains postes du compte deώrésultat 424
t
e
N
o
6. Autres informations
t
e
N
o
425
Rubis SCA est une Société en Commandite par Actions
enregistrée et domiciliée en France. Son siège social est
situé 46 rue Boissière 75116 Paris.
La société Rubis SCA est une société holding, mère du
groupe Rubis (« le Groupe »).
Le groupe Rubis exerce deux métiers :
la Distribution d'énergies qui intègre la distribution de
carburants, de fiouls, de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de
bitumes ainsi que la logistique, qui regroupe le négoce-
approvisionnement, l'activité de raffinage et le transport
maritime ;
La Production d'électricité renouvelable qui comprend
principalement les activités de production d'électricité
photovoltaïque (Rubis Photosol) spécialisée dans les
grandes installations au sol, les ombrières de parking et
les installations sur toitures pour les professionnels.
Le Groupe est présent en Europe, en Afrique et aux Caraïbes.
Note 2.
Événements significatifs de l'exercice
À la suite de l'accord définitif signé le 10 avril 2024, Rubis a
finalisé le 16 octobre 2024 la cession de sa participation de
55 % dans la JV RubisTerminal (désormais appeléeTepsa)
à I Squared Capital pour un montant de 384 millions d'euros
avant impôt et frais. Rubis a reçu un premier versement d'un
montant de 124 millions d'euros en 2024. Le solde
(260 millions d'euros hors intérêts) sera perçu sous forme
de trois versements de montant identique en 2025, 2026 et
2027. La plus-value de cession nette des commissions et
autres frais s'élève à 60 millions d'euros et est présentée au
sein du résultat exceptionnel.
La loi de finance pour 2024 (article 33 de la loi n° 2023-1322
du 29 décembre 2023) a transposé la directive Pilier 2
(Directive (UE) 2022/2523 du Conseil du 14 décembre 2022)
visant à instaurer un impôt minimum mondial. Compte tenu
de son chiffre d'affaires, le groupe Rubis entre dans le champ
d'application de cette nouvelle législation. Dans ce cadre,
la société Rubis SCA est l'Entité Mère Ultime (EMU) et
devient redevable, le cas échéant, d'un impôt
complémentaire au titre de ses filiales faiblement imposées.
En lien avec cette réforme, certains pays dans lesquels le
Groupe est implanté ont augmenté les taxations locales.
Au titre de l'exercice clos au 31 décembre 2024, une charge
d'impôt complémentaire a été évaluée et incluse dans
l'impôt sur le résultat (cf. note 5.2).
En vertu de la 22e résolution de l'Assemblée Générale en date
du 11 juin 2024, Rubis SCA a procédé à un programme de
rachat de ses propres actions en vue d'une réduction de
capital par voie d'annulation des actions rachetées. Au
1er novembre 2024, 1 000 000 actions ordinaires ont été
rachetées par Rubis SCA pour un montant de 25 027milliers
d'euros représentant à hauteur de 1 250 milliers d'euros la
valeur nominale et à hauteur de 23 777 milliers d'euros la
différence entre le prix de rachat net des actions, y compris
les frais, et leur valeur nominale. Consécutivement, le
Collège de la Gérance a procédé à une réduction de capital
social par voie d'annulation de ces 1 000 000 actions
ordinaires autodétenues par la Société.
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes sociaux 2024 et annexe
Note 3.
Règles et méthodes comptables
Les comptes au 31 décembre 2024 sont élaborés et
présentés conformément aux principes, normes et
méthodes comptables en vigueur en France selon les
dispositions du plan comptable général (règlement ANC
2014-03 relatif au PCG).
Les conventions comptables d'établissement et de
présentation des comptes sociaux ont été appliquées dans
le respect du principe de prudence, conformément aux
hypothèses de base suivantes :
continuité d'exploitation ;
permanence des méthodes comptables d'un exercice à
l'autre ;
indépendance des exercices.
Seules sont mentionnées dans cette annexe les informations
significatives.
La règle d'évaluation utilisée pour établir ces comptes est
celle du coût historique.
Les comptes annuels de la société Rubis SCA sont
présentés en milliers d'euros.
3.1 Immobilisations incorporelles et corporelles
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition.
Le coût d'acquisition comprend le prix d'achat, ainsi que tous les coûts directement attribuables à l'acquisition des
immobilisations concernées. Les frais d'acquisition (droits de mutation, honoraires, etc.) sont comptabilisés directement en
charges.
L'amortissement est calculé en fonction du rythme de consommation des avantages économiques attendus de l'actif. À ce
titre, l'amortissement est calculé selon la méthode linéaire sur le plan suivant :
Durée
Immobilisations incorporelles
1 à 10 ans
Agencements et installations
4 à 10 ans
Matériel de bureau
3 à 10 ans
Mobilier
4 à 10 ans
Lorsqu'une immobilisation est destinée à être vendue, ou lorsqu'elle n'a plus de potentiel, elle est testée à son seul niveau.
Dans ce cas, lorsque sa valeur nette comptable est significativement supérieure à sa valeur actuelle estimée, la valeur nette
comptable de l'immobilisation est immédiatement dépréciée pour la ramener à sa valeur actuelle.
3.2 Participations
Les titres de participation sont inscrits pour leur coût d'acquisition ou leur valeur d'apport. La Société a opté pour la
comptabilisation des frais d'acquisition dans le prix de revient des titres de participation.
À la clôture de l'exercice, les participations sont estimées à leur valeur d'utilité déterminée sur la base d'une analyse
multicritère tenant compte notamment de la quote-part des capitaux propres de la filiale que ces titres représentent, des
projections de flux de trésorerie futurs ou de la valeur de marché. Si la valeur d'utilité est inférieure à la valeur comptable,
une charge de dépréciation est reconnue en résultat financier.
3.3 Autres immobilisations financières
Figurent essentiellement dans ce poste les actions propres Rubis SCA détenues au travers d'un contrat de liquidité.
Les actions sont comptabilisées au coût d'achat qui inclut, le cas échéant, les frais d'acquisition. En cas de cession, le prix
de revient des actions cédées est déterminé selon la méthode « premier entré – premier sorti ».
3.4 Créances et dettes
Les créances et dettes sont comptabilisées à leur valeur nominale.
Les créances font l'objet d'une dépréciation lorsque la valeur actuelle, déterminée au regard du risque de non-recouvrement,
est inférieure à la valeur comptable.
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ÉTATS FINANCIERS
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Comptes sociaux 2024 et annexe
3.5 Valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement sont enregistrées à
leur coût d'acquisition. En cas de cessions concernant des
titres de même nature conférant les mêmes droits, le prix
de revient des titres cédés est déterminé selon la méthode
« premier entré – premier sorti ».
À la clôture de chaque exercice, une dépréciation est
enregistrée si la valeur comptable est supérieure :
pour les titres cotés ou titres d'OPCVM, à la valeur de
marché ;
pour les titres de créances négociables, à leur valeur
probable de réalisation.
3.6 Disponibilités
Les disponibilités comprennent les espèces ou valeurs assimilables en banque.
Les disponibilités sont évaluées à leur valeur nominale.
3.7 Engagements en matière de retraite
Le seul engagement en matière de retraite supporté par
l'entreprise est constitué par les indemnités de fin de
carrière (IFC) du personnel, la législation prévoyant que des
indemnités sont versées aux salariés au moment de leur
départ en retraite, en fonction de leur ancienneté et de leur
salaire à l'âge de la retraite. Ces indemnités de fin de carrière
figurent en engagements hors bilan (cf. note 6.2.1).
Par application de la modification à la recommandation
ANC 2013-02 du 7 novembre 2013 modifiée le 5 novembre
2021, la Société a décidé d'adopter la nouvelle méthode de
répartition des droits à prestations de ses régimes à
prestations définies en vertu desquels une indemnité n'est
due que si le salarié est présent à la date de son départ en
retraite, dont le montant dépend de l'ancienneté et est
plafonnée à un certain nombre d'années de services
consécutives. L'impact de ce changement de méthode
comptable est une diminution non significative du montant
de l'engagement de retraite.
L'évaluation du montant des indemnités de fin de carrière
acquises par les salariés de la société Rubis SCA est
réalisée selon la méthode des unités de crédit projetées.
3.8 Provisions pour risques et charges
Des provisions pour risques et charges sont constatées
lorsqu'il existe une obligation à l'égard d'un tiers et qu'il est
probable que cette obligation provoquera une sortie de
ressources estimée avec une fiabilité suffisante au bénéfice
de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue
de celui-ci.
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais font
l'objet d'une information dans les notes aux états financiers
sauf si la probabilité d'une sortie de ressources est très
faible.
3.9 Chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaires est principalement constitué par les redevances de gestion facturées aux filiales.
Ces redevances sont comptabilisées lorsque le produit est certain dans son principe et son montant.
3.10 Calcul de l'impôt
Rubis SCA est tête de groupe de l'intégration fiscale qu'elle
constitue avec ses filiales en France. Les filiales du périmètre
d'intégration fiscale contribuent à la charge d'impôt du
groupe d'intégration à hauteur du montant d'impôt dont
elles auraient été redevables en l'absence d'intégration.
L'économie ou la charge d'impôt complémentaire résultant
de la différence entre l'impôt dû par les filiales intégrées et
l'impôt résultant de la détermination du résultat d'ensemble
est enregistrée par l'entreprise tête de groupe Rubis SCA.
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes sociaux 2024 et annexe
Note 4.
Notes relatives à certains postes du bilan
4.1 Participations
(en milliers d'euros)
Valeur nette au
31/12/2024
Valeur nette au
31/12/2023
Titres de participation
1 101 567
1 424 718
Dépréciations des titres
TOTAL
1 101 567
1 424 718
La diminution des titres de participation s'explique par la cession de la participation de 55 % dans RubisTerminal (cf. note 2).
4.2 Autres immobilisations financières
L'Assemblée Générale autorise annuellement le Collège de
la Gérance, avec faculté de délégation, à faire racheter par
la Société ses propres actions, en vue d'assurer la liquidité
ou l'animation du marché du titre Rubis dans le cadre d'un
contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de
l'Association française des entreprises d'investissement.
Au 31 décembre 2024, la société Rubis SCA possède
85 679 actions Rubis pour un prix d'achat de 2 153 milliers
d'euros. Aucune dépréciation n'a été constatée au
31 décembre 2024.
Les mouvements intervenus sur l'exercice sont les suivants :
(en milliers d'euros)
Valeur brute
au 31/12/2023
Acquisitions
Valeur brute
Cessions au 31/12/2024
Actions propres
1 357
15 142
(14 346)
2 153
TOTAL
1 357
15 142
(14 346)
2 153
4.3 Portefeuille de valeurs mobilières de placement
Au 31 décembre 2024, le portefeuille des valeurs mobilières de placement s'élève à 119 462 milliers d'euros en valeur brute
et en valeur nette :
(en milliers d'euros)
Valeur brute
au 31/12/2024
Dépréciation au 31/12/2024
Valeur nette
Valeur de
marché au
Valeur nette
31/12/2024* au 31/12/2023
OPCVM
44 793
44 793
45 979
56 520
Autres fonds
73 786
73 786
79 067
116 675
Intérêts à recevoir sur autres fonds
883
883
883
1 833
TOTAL
119 462
119 462
125 929
175 028
*
Valeur de marché estimée au 31 décembre 2024.
3.11 Résultat exceptionnel
Les produits et charges exceptionnels incluent l'impact des événements majeurs non relatifs à l'activité courante de la
Société ou qui correspondent à des éléments inhabituels, significatifs et peu fréquents.
3.12 Identité de la société consolidante
Au 31 décembre 2024, Rubis SCA (Siren : 784 393 530) est la société mère pour la préparation des comptes consolidés du
groupe Rubis.
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Comptes sociaux 2024 et annexe
4.4 Créances
Les créances clients et autres créances d'un montant de
803 029 milliers d'euros se décomposent de la façon
suivante :
521 511 milliers d'euros de créances intragroupe ;
20 126 milliers d'euros de créances sur le Trésor public
français ; ce poste inclut notamment un règlement
d'impôt de 7570 milliers d'euros dont la société Rubis SCA
compte obtenir le remboursement par l'administration
fiscale, 4 555 milliers d'euros de créances liées à
l'intégration fiscale et un remboursement de TVA à
recevoir de 7 286 milliers d'euros ;
261 054 milliers d'euros à recevoir, solde du prix de
cession de 55 % de la JV Rubis Terminal intervenue en
octobre 2024 ;
338 milliers d'euros (nets de dépréciation) de créances
diverses.
Les créances clients et autres créances ont toutes une
échéance inférieure à un an à l'exception de la créance
relative au solde du prix de cession de la JV Rubis Terminal
dont la part supérieure à un an est de 173 957milliers d'euros.
4.5 Capitaux propres
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Capitaux propres au début de l'exercice
2 121 969
2 104 286
Augmentation (réduction) de capital
11
302
Augmentation (réduction) de la prime d'émission
(16 207)
3 793
Distribution de dividende
(282 285)
(197 524)
Résultat de l'exercice
301 261
211 111
Capitaux propres à la fin de l'exercice*
2 124 750
2 121 969
*
Hors provisions réglementées.
Au 31 décembre 2024, le capital social est composé de
103 204 251 actions entièrement libérées de 1,25 euro
chacune et s'élève à 129 005 milliers d'euros.
Au 31 décembre 2024, la société Rubis SCA possédait
85 679 actions d'autocontrôle.
Conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée
Générale Ordinaire du 11 juin 2024 (22e résolution), le Collège
de la Gérance a décidé en 2024 de procéder à l'annulation
de la totalité des 1 000 000 actions qui ont été acquises
dans le cadre du programme de rachat d'actions lancé le
7 octobre 2024. La réduction du capital afférente a été
réalisée avec effet au 12 novembre 2024.
Les différentes opérations sur capital intervenues au cours
de la période sont reprises dans le tableau ci-après :
Nombre
Capital social
d'actions (en milliers d'euros)
Primes
(en milliers d'euros)
Au 1er janvier 2024
103 195 172
128 994
1 553 914
Levée d'options de souscription
1 995
2
57
Plan d'épargne entreprise
559 881
700
8 096
Actions gratuites de performance acquises
447 203
559
(559)
Réduction de capital par voie d'annulation des actions rachetées
(1 000 000)
(1 250)
(23 777)
Frais sur augmentations de capital
(23)
AU 31 DÉCEMBRE 2024
103 204 251
129 005
1 537 708
CONVENTION DE LIGNE DE CAPITAL AVEC CRÉDIT AGRICOLE CIB DE NOVEMBRE 2021
En novembre 2021, le Groupe avait signé une convention de ligne de capital avec Crédit Agricole CIB pour une période de
37 mois et dans la limite autorisée de 4 400 000 actions de 1,25 euro de nominal. Au 31 décembre 2024, cette convention
est échue sans que le Groupe en ait fait usage.
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Comptes sociaux 2024 et annexe
OPTIONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS ET ACTIONS GRATUITES
Les caractéristiques des plans d'option de souscription d'actions et d'actions gratuites de performance en cours au
31 décembre 2024 sont illustrées dans les tableaux ci-après :
Options de souscription
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2023
Droits
émis
Droits
exercés
Droits
En circulation
annulés au 31/12/2024
6 novembre 2020
84 740
(1 995)
(42 911)
39 834
1er avril 2021
5 616
(2 810)
2 806
TOTAL
90 356
(1 995)
(45 721)
42 640
Options de souscription
Date du Collège de la Gérance
Nombre
d'options en
circulation
Date
limite
d'exercice
Prix
d'exercice
(en euros)
Options
exerçables
6 novembre 2020
39 834
Mars 2034
29,71
39 834
1er avril 2021
2 806
Avril 2034
40,47
2 806
TOTAL
42 640
42 640
Actions gratuites de performance
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2023
Droits
émis
Droits
exercés
Droits
En circulation
annulés au 31/12/2024
6 novembre 2020
769 645
(379 318)
(390 327)
1er avril 2021
43 516
(21 756)
(21 760)
13 décembre 2021
115 323
(46 129)
69 194
20 juillet 2022
514 770
514 770
TOTAL
1 443 254
(447 203)
(412 087)
583 964
7
L'attribution définitive des actions aux bénéficiaires ne
pourra intervenir qu'au terme d'une période d'acquisition de
trois années en règle générale, qui court à compter de leur
attribution par le Collège de la Gérance. L'attribution est
soumise à des conditions fixées par le Collège de la Gérance.
4.6 Dettes et charges à payer
Les charges à payer s'élèvent à 6 709 milliers d'euros dont
1 766 milliers d'euros concernent des fournisseurs,
169 milliers d'euros les intérêts courus et 4 686 milliers
d'euros les dettes fiscales et sociales. Ces charges à payer
ont le caractère de charges d'exploitation et de charges
financières.
Les dettes fournisseurs qui figurent au bilan pour un
montant de 3 319 milliers d'euros ont toutes une échéance
inférieure à trois mois. Toutes les autres dettes inscrites au
bilan ont des échéances inférieures à un an.
4.7 Éléments concernant les entreprises liées
Toutes les transactions avec les parties liées concernent des transactions effectuées avec les filiales détenues en totalité
par Rubis SCA et sont conclues à des conditions normales de marché.
(en milliers d'euros)
31/12/2024
Créances
521 511
Dettes
(3 346)
Produits de participations
227 800
Produits financiers
17 098
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7
Comptes sociaux 2024 et annexe
Note 5.
Notes relatives à certains postes du compte
de résultat
5.1 Résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel présenté ci-dessous est principalement constitué par la plus-value de 60 410 milliers d'euros
réalisée sur la cession de la participation de 55 % dans Rubis Terminal (cf. note 2).
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Cessions d'immobilisations
383 562
1
Autres produits exceptionnels
15
1
PRODUITS EXCEPTIONNELS
383 577
2
Valeur nette comptable des immobilisations cédées
(323 162)
(1)
Autres charges exceptionnelles
(10)
(1)
CHARGES EXCEPTIONNELLES
(323 172)
(2)
5.2 Impôt sur les bénéfices
(en milliers d'euros)
Assiette
Taux
Impôt brut
Crédit
Impôt net
IS sur résultat courant au taux de droit commun
26 576
25,83 %
6 838
(806)
6 032
IS calculé sur frais relatifs aux augmentations
de capital imputés sur la prime d'émission
30
25,83 %
8
8
Charge (Produit) d'impôt lié à l'intégration fiscale
(19 446)
(19 446)
Divers (dont Pilier 2, etc.)
4 746
4 746
TOTAL
(7 854)
(806)
(8 660)
La société Rubis SCA bénéficie du régime fiscal des sociétés mères et filiales. Les dividendes éligibles sont soumis à la
taxation d'une quote-part de frais et charges de 1 % ou 5 %.
La société Rubis SCA a opté pour le régime de l'intégration fiscale depuis le 1er janvier 2001. Le périmètre est le suivant :
DATE D'ENTRÉE DES SOCIÉTÉS MEMBRES DU PÉRIMÈTRE D'INTÉGRATION FISCALE À LA CLÔTURE
1er janvier 2001
Rubis
1er janvier 2006
Rubis Énergie
Rubis Antilles Guyane
SIGL
Sicogaz
Starogaz
1er janvier 2011
Frangaz
Vito Corse
1er janvier 2012
Société Antillaise des Pétroles Rubis (SAPR)
Rubis Guyane Française (RGF)
Rubis Caraïbes Françaises (RCF)
1er janvier 2013
Coparef
Vitogaz France
1er janvier 2014
Rubis Restauration et Services (RRS)
1er janvier 2016
Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP)
1er janvier 2018
Rubis Patrimoine
1er janvier 2019
Rubis Renouvelables
1er janvier 2023
Rubis Saint Barthélemy
Rubis Hydev
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes sociaux 2024 et annexe
Note 6. Autres informations
DATE DE SORTIE DES SOCIÉTÉS ANCIENNEMENT MEMBRES DU PÉRIMÈTRE D'INTÉGRATION FISCALE
1er janvier 2024
Starogaz (transmission universelle du patrimoine à Vitogaz France)
La convention de répartition de l'impôt est la suivante (sauf
convention particulière) :
les charges d'impôts sont supportées par les sociétés
comme en l'absence d'intégration fiscale ;
les économies d'impôts réalisées par le groupe fiscal sont
constatées en résultat par la société mère ;
les économies d'impôts ne sont pas réallouées aux filiales
sauf éventuellement en cas de sortie du groupe fiscal.
6.1 Effectif
L'effectif moyen pour l'exercice 2024 est de 24 personnes (23 en 2023).
6.2 Engagements hors bilan et passifs éventuels
6.2.1 ENGAGEMENTS EN MATIÈRE DE RETRAITE
Le montant des indemnités de fin de carrière acquises par les salariés de la société Rubis SCA est de 474 milliers d'euros,
charges sociales comprises. La méthode d'évaluation est décrite en note 3.7.
6.2.2 ENGAGEMENTS FINANCIERS ET OBLIGATIONS CONTRACTUELLES
Engagements reçus
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Garantie reçue sur créance relative à la cession de Rubis Terminal (cf. note 2)
259 159
TOTAL
259 159
Obligations contractuelles
(en milliers d'euros)
31/12/2024
31/12/2023
Contrats de location simple*
2 423
3 151
TOTAL
2 423
3 151
*
En faveur de la filiale Rubis Patrimoine.
6.2.3 PASSIFS ÉVENTUELS
En décembre 2021, l'Autorité de la concurrence s'est saisie
d'office d'une mission d'enquête sur des pratiques observées
dans le secteur de l'approvisionnement, du stockage et de
la distribution des carburants. Fin 2023, les services
d'instruction de l'Autorité de la concurrence ont adressé à
plusieurs acteurs du secteur pétrolier en France – parmi
lesquels figurent deux entités du Groupe – une notification
de griefs relative à des pratiques d'entente prétendument
mises en œuvre dans ce secteur. La réception de ce
document ne préjuge en rien d'une condamnation future
éventuelle. Durant l'exercice 2024, le Groupe a présenté ses
observations et contesté intégralement et fermement le
bien-fondé des procédures en cours. La séance devant le
Collège de l'Autorité est intervenue fin 2024. Au 31 décembre
2024, aucune provision n'a été constituée, le management
considérant que les critères de comptabilisation d'une
provision ne sont pas remplis au regard des normes
comptables en vigueur.
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Comptes sociaux 2024 et annexe
6.3 Rémunération des dirigeants et des membres du Conseil de Surveillance
La rémunération fixe de la Gérance relève de l'article 54 des
statuts. Elle s'élève, pour l'exercice 2024, à 2 624 milliers
d'euros.
L'Assemblée Générale Ordinaire du 11 juin 2024
(15e résolution) a approuvé la politique de rémunération de
la Gérance pour l'exercice 2024. Celle-ci comprenait une
part variable annuelle dont les modalités sont décrites au
chapitre 5 du Document d'enregistrement universel 2023.
La rémunération variable annuelle de la Gérance au titre de
l'exercice 2024 a fait l'objet d'une provision à hauteur de
475 milliers d'euros.
Le montant de la rémunération revenant aux membres du
Conseil de Surveillance est de 316 milliers d'euros pour
l'exercice 2024.
6.4 Tableau des filiales et participations
Filiales : 50 % au moins de capital détenu par Rubis SCA
(en milliers d'euros)
Rubis
Énergie SAS
Kelsey*
Coparef SA
Rubis
Patrimoine SARL
Rubis
Renouvelables
Capital
335 000
1
40
1 402
39 216
Capitaux propres autres que le capital
505 380
227
(28)
(871)
278 412
Subventions d'investissement et provisions
réglementées
18 218
Quote-part du capital détenu
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
Valeur brute comptable des titres détenus
685 503
4
34
23 911
392 115
Valeur nette comptable des titres détenus
685 503
4
34
23 911
392 115
Prêts et avances consentis par Rubis SCA
et non remboursés
353 951
51
3 212
151 654
Chiffre d'affaires du dernier exercice clos
232 921
1 853
896
Résultat net du dernier exercice clos
245 218
79
(4)
(108)
(24 410)
Dividendes encaissés par Rubis SCA
au cours de l'exercice
227 800
*
Les comptes de la Société sont tenus en dollars US. Les taux de conversion suivants ont été retenus :
capitaux propres : taux de clôture (1 € = 1,0389 $) ;
chiffre d'affaires et résultat net : taux moyen (1 € = 1,08205 $).
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ÉTATS FINANCIERS
Comptes sociaux 2024 et annexe
6.5 Inventaire des participations et des valeurs mobilières
(en milliers d'euros)
Valeur nette
au 31/12/2024
I – Actions et parts sociales
Titres de participations français
Coparef
34
Rubis Énergie
685 503
Rubis Patrimoine
23 911
Rubis Renouvelables
392 115
Titres de participations étrangers
Kelsey
4
TOTAL TITRES DE PARTICIPATIONS
1 101 567
II – OPCVM et assimilés
OPCVM
Sicav BNP PAR Money 3M
246
Sicav SG Monétaire Plus Part I
17 294
RMM Rothschild MM
27 253
Autres
Fonds Agipi
21 267
Fonds Open Capital
15 622
Fonds HR Patrimoine Capitalisation
26 536
Fonds Open Perspectives Capitalisation
11 243
TOTAL OPCVM ET ASSIMILÉS
119 461
6.6 Honoraires des Commissaires aux comptes
Les honoraires des Commissaires aux comptes au titre de l'exercice sont détaillés dans la note 10.5 de l'annexe des comptes
consolidés 2024.
6.7 Événements postérieurs à la clôture de l'exercice
Aucun événement significatif n'est intervenu postérieurement à la clôture.
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ÉTATS FINANCIERS
7
Autres informations relatives aux comptes sociaux
7.3
Autres informations relatives aux comptes
sociaux
7.3.1 Résultats financiers de Rubis SCA au cours
des cinq derniers exercices
(en milliers d'euros)
2020
2021
2022
2023
2024
Situation financière en fin d'exercice
Capital social
129 538
128 177
128 692
128 994
129 005
Nombre d'actions émises
103 630 677
102 541 281
102 953 566
103 195 172
103 204 251
Résultat global des opérations effectuées
Chiffre d'affaires hors taxes
7 496
2 972
12 461
4 958
7 588
Bénéfice avant impôt, amortissements et provisions
324 540
141 930
187 295
196 282
292 730
Impôt sur les bénéfices
14 211
11 507
1 096
14 795
8 660
Bénéfice après impôt, amortissements et provisions
336 674
154 649
187 183
211 111
301 261
Montant des bénéfices distribués aux associés
181 715
191 061
197 524
204 979
298 089*
Résultat des opérations réduit àώuneώseule action (en euros)
Bénéfice après impôt, mais avant amortissements
et provisions
3,27
1,50
1,83
2,05
2,92
Bénéfice après impôt, amortissements et provisions
3,25
1,51
1,82
2,05
2,92
Dividende attribué à chaque action
1,80
1,86
1,92
1,98
2,78*
Personnel
Nombre de salariés
22
21
22
23
26
Montant de la masse salariale
3 488
3 037
3 359
4 888
6 439
Montant des sommes versées au titre des
avantages sociaux
1 933
1 759
1 796
2 317
3 450
*
Montant proposé à l'AG du 12 juin 2025. Dividende par action : dont acompte exceptionnel de 0,75 euro versé en novembre 2024.
7.3.2 Informations relatives aux délais de paiement
Au 31 décembre 2024, toutes les créances clients sont non échues. Les informations relatives aux dettes fournisseurs sont
présentées ci-dessous :
Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice
dont le terme est échu
0 jour
1 à
(indicatif)
30 jours
31 à
90 jours
91 jours
et plus
Total
(1 jour et plus)
(A) Tranches de retard de paiement
Nombre de factures concernées
Montant total des factures concernées TTC
(en milliers d'euros)
Pourcentage du montant total des achats TTC
de l'exercice
0,0 %
0,0 %
0,0 %
0,0 %
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues
Montant total des factures exclues (en milliers d'euros)
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal)
Délais de paiement de référence utilisés
pour le calcul des retards de paiement
Délai légal
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ÉTATS FINANCIERS
Rapports des Commissaires aux comptes
7.4
Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.1 Rapport des Commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés
(Exercice clos le 31 décembre 2024)
À l'assemblée générale de la société Rubis,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes
consolidés de la société Rubis relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière
et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'Audit et RSE.
Fondement de l'opinion
RÉFÉRENTIEL D'AUDIT
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les
7
éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie
« Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
INDÉPENDANCE
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le code de commerce et
par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d'émission
de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE)
n° 537/2014.
Justification des appréciations – Points clés de l'audit
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives
qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi
que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et
de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes
consolidés pris isolément.
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ÉTATS FINANCIERS
7
Rapports des Commissaires aux comptes
Evaluation de la valeur recouvrable des écarts d'acquisition
(Note 4.2 "Ecarts d'acquisition" de l'annexe aux comptes consolidés)
Risque identifié
Notre réponse
Au 31 décembre 2024, les écarts d'acquisition figurent au bilan pour
une valeur nette comptable de 1 763,4 millions d'euros.
Le Groupe effectue, au moins une fois par an ou plus fréquemment
s'il existe des indices de perte de valeur, un test de dépréciation sur
les écarts d'acquisition.
Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur recouvrable
devient inférieure à la valeur nette comptable, la valeur recouvrable
correspondant au montant le plus élevé entre la valeur d'utilité,
déterminée sur la base des valeurs actualisées des flux de trésorerie
futurs attendus, et la juste valeur diminuée des coûts de cession
(comme décrit dans la note 4.2 « Ecarts d'acquisition » de l'annexe
aux comptes consolidés).
Nous avons considéré que l'évaluation de la valeur recouvrable des
écarts d'acquisition est un point clé de notre audit en raison de la
valeur significative des écarts d'acquisition figurant au bilan et du
recours important au jugement de la Direction dans la détermination
des projections de flux de trésorerie futurs et des principales
hypothèses retenues.
Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre par Rubis des
tests de dépréciation en lien avec les normes comptables en vigueur.
Nous avons apprécié le processus d'élaboration des projections de
flux de trésorerie mis en œuvre par la Direction pour déterminer la
valeur d'utilité, examiné, avec l'aide de nos experts en évaluation,
les modèles mathématiques utilisés et vérifié le correct calcul de
ces modèles.
Nous avons apprécié le caractère raisonnable des principales
estimations, et plus particulièrement :
La cohérence des projections de flux de trésorerie avec les
plans d'affaires établis par la Direction.
Pour les unités génératrices de trésorerie (UGT) ou groupes
d'UGT de l'activité Distribution d'énergies, nous avons
également réalisé une comparaison des prévisions de la
Direction avec les performances passées et les perspectives de
marché, en lien avec nos propres analyses.
Pour l'UGT relative à l'activité Production d'électricité
photovoltaïque, nous avons apprécié le plan de développement
du portefeuille de projets futurs au regard des réalisations
passées et des différents stades d'avancement du portefeuille
de projets identifiés. Nous avons également examiné les
hypothèses utilisées en termes de prix futurs de vente
d'électricité ;
Les taux d'actualisation appliqués aux flux de trésorerie
futurs en comparant les paramètres les composant avec des
références externes, avec l'aide de nos experts en évaluation.
Nous avons examiné les analyses de sensibilité effectuées par la
Direction et avons effectué nos propres calculs de sensibilité sur
les hypothèses clés pour apprécier les impacts éventuels de ces
hypothèses sur les conclusions des tests de dépréciation.
Nous avons également apprécié le caractère approprié des
informations présentées dans la note 4.2 « Ecarts d'acquisition »
de l'annexe aux comptes consolidés.
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications
spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport
de gestion du Collège de la Gérance.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux
et réglementaires
FORMAT DE PRÉSENTATION DES COMPTES CONSOLIDÉS DESTINÉS À ÊTRE INCLUS DANS LE RAPPORT
FINANCIER ANNUEL
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux
comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen,
à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans
la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-
1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Collège de la Gérance. S'agissant de comptes consolidés,
nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement
précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport
financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le
rapport financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
DÉSIGNATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Rubis par votre assemblée générale du 11 juin 2020 pour
le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 9 juin 2022 pour le cabinet KPMG SA.
Au 31 décembre 2024, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la cinquième année de sa mission sans interruption
et le cabinet KPMG SA dans la troisième année.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant
le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS
tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à
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l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes
ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son
exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation
et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son
activité.
Il incombe au Comité d'Audit et RSE de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité
des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne
les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Collège de la Gérance.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit
des comptes consolidés
OBJECTIF ET DÉMARCHE D'AUDIT
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que
les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable
correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice
professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes
ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles
puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes
prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à
garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire
aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
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Rapports des Commissaires aux comptes
En outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci
proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille
des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie
significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la
fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement
du contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations
comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;
il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation
et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des
circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation
s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou
événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude
significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au
sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification
avec réserve ou un refus de certifier ;
il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations
et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;
concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte
des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable
de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur
ces comptes.
RAPPORT AU COMITÉ D'AUDIT ET RSE
Nous remettons au Comité d'Audit et RSE un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme
de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le
cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures
relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'Audit et RSE figurent les risques d'anomalies significatives
que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce
fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'Audit et RSE la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014
confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les
articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux
comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'Audit et RSE des risques pesant sur notre indépendance
et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 24 avril 2025
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Cédric Le Gal
Frédéric Nusbaumer
Jacques-François Lethu
Agathe Labaquère
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Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.2 Rapport des Commissaires aux comptes
sur les comptes annuels
(Exercice clos le 31 décembre 2024)
À l'assemblée générale de la société Rubis,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes
annuels de la société Rubis relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'Audit et RSE.
Fondement de l'opinion
RÉFÉRENTIEL D'AUDIT
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les
éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des
commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
INDÉPENDANCE
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le code de commerce et
par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d'émission
de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE)
n° 537/2014.
Justification des appréciations – Points clés de l'audit
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives
qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que
les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de
la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels
pris isolément.
Evaluation des titres de participation
(Note 3.2 "Participations" de l'annexe aux comptes annuels)
Risque identifié
Notre réponse
Les titres de participation, figurant à l'actif du bilan au 31 décembre
2024 pour un montant net de 1 101,6 millions d'euros, représentent
environ 51 % du total des actifs.
Ces titres de participation sont comptabilisés pour leur coût
d'acquisition ou leur valeur d'apport. A la clôture de l'exercice, les
participations sont estimées à leur valeur d'utilité déterminée
sur la base d'une analyse multicritère tenant compte notamment
de la quote-part des capitaux propres de la filiale que ces titres
représentent, des projections de flux de trésorerie futurs ou de
la valeur de marché. Si la valeur d'utilité est inférieure à la valeur
comptable, une charge de dépréciation est reconnue en résultat
financier.
Nous considérons l'évaluation des titres de participation comme
un point clé de notre audit, compte tenu de leur valeur significative
à l'actif du bilan de Rubis et du degré de jugement élevé de la
Direction, tant au niveau du choix de la méthode d'évaluation que
des hypothèses retenues.
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes
comptables suivis par votre société, nous avons apprécié les
méthodes de valorisation retenues afin de déterminer la valeur
d'utilité des titres de participation au 31 décembre 2024.
Pour les évaluations reposant sur des éléments historiques, nous
avons apprécié la concordance des capitaux propres retenus dans
l'évaluation des titres de participation avec les comptes des entités
qui ont fait l'objet d'un audit ou de procédures analytiques et nous
avons vérifié le calcul arithmétique réalisé.
Pour les évaluations reposant sur des éléments prévisionnels, nous
avons apprécié le caractère raisonnable des hypothèses utilisées
et des estimations retenues par la Direction pour déterminer les
valeurs actualisées des flux futurs de trésorerie.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications
spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
INFORMATIONS DONNÉES DANS LE RAPPORT DE GESTION ET DANS LES AUTRES DOCUMENTS
SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES COMPTES ANNUELS ADRESSÉS AUX ACTIONNAIRES
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations
données dans le rapport de gestion du Collège de la Gérance et dans les autres documents sur la situation financière et
les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de
paiement mentionnées à l'article D.441-6 du code de commerce.
RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du Collège de la Gérance sur le gouvernement d'entreprise, des informations
requises par les articles L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.22-10-9 du code de commerce sur les
rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur
faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces
comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont
comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces
informations.
AUTRES INFORMATIONS
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du
capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux
et réglementaires
FORMAT DE PRÉSENTATION DES COMPTES ANNUELS DESTINÉS À ÊTRE INCLUS DANS LE RAPPORT
FINANCIER ANNUEL
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux
comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen,
à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans
la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-
1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Collège de la Gérance.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport
financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport
financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
DÉSIGNATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Rubis par votre assemblée générale du 11 juin 2020 pour
le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 9 juin 2022 pour le cabinet KPMG SA.
Au 31 décembre 2024, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la cinquième année de sa mission sans interruption
et le cabinet KPMG SA dans la troisième année.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Responsabilités de la direction et des personnes constituant
le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes
comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes
annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son
exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation
et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son
activité.
Il incombe au Comité d'Audit et RSE de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité
des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne
les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Collège de la Gérance.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit
des comptes annuels
OBJECTIF ET DÉMARCHE D'AUDIT
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les
comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond
à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel
permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter
d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises
individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant
sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à
garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
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Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire
aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent
de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des
éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie
significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la
fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement
du contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations
comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ;
il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation
et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des
circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation
s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou
événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude
significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au
sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification
avec réserve ou un refus de certifier ;
il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et
événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
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Rapports des Commissaires aux comptes
RAPPORT AU COMITÉ D'AUDIT ET RSE
Nous remettons au Comité d'Audit et RSE un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme
de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le
cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures
relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'Audit et RSE figurent les risques d'anomalies significatives,
que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait
les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'Audit et RSE la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014
confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les
articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux
comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'Audit et RSE des risques pesant sur notre indépendance
et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 24 avril 2025
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Cédric Le Gal
Frédéric Nusbaumer
Jacques-François Lethu
Agathe Labaquère
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Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.3 Rapport spécial des Commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées
(Exercice clos le 31 décembre 2024)
À l'assemblée générale de la société Rubis,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions
réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les
modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés
ou que nous aurions découvertes à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé
ni à rechercher l'existence d'autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 226-2 du code de commerce,
d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 226-2 du code de
commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la
Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la
concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Conventions soumises à l'approbation de l'Assemblée Générale
CONVENTIONS AUTORISÉES ET CONCLUES AU COURS DE L'EXERCICE ÉCOULÉ
En application de l'article L. 226-10 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au
cours de l'exercice écoulé qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil de Surveillance.
Avenant n° 1 à la Convention d'assistance en matière de consolidation, de moyens
informatiques, de conformité et RSE signée le 4 avril 2023 avec la société Rubis Photosol SAS
Entités concernées : Rubis SCA ; Rubis Photosol SAS
Personnes concernées : Jacques Riou : Président d'Agena SAS, société co-gérante de Rubis SCA, et Administrateur de Rubis
Photosol SAS ; Clarisse Gobin-Swiecznik : co-gérante de Sorgema SARL, société co-gérante de Rubis SCA, et Administratrice
de Rubis Photosol SAS.
Nature, objet et modalités : Le Conseil de Surveillance, en date du 5 septembre 2024, a autorisé la conclusion d'un avenant
n° 1 à la convention d'assistance en matière de consolidation, de moyens informatiques, de conformité et RSE conclue le
4 avril 2023 avec la société Rubis Photosol SAS.
Cet avenant n° 1 a été conclu le 9 septembre 2024 avec effet rétroactif au 1er janvier 2024.
Il a pour objet d'ajouter une prestation relative aux travaux à mener dans le cadre du projet « Remplacement de l'outil
Consolidation et Reporting Groupe » aux prestations d'assistance relatives à la consolidation fournies par Rubis SCA à Rubis
Photosol SAS et à ses filiales.
Motif de la conclusion de l'avenant n° 1 : L'arrêt annoncé des prestations de maintenance par l'éditeur de l'outil de Consolidation
et Reporting utilisé par les sociétés du Groupe a conduit Rubis SCA à entreprendre des travaux visant à sélectionner un
nouveau logiciel, notamment pour sa filiale Rubis Photosol.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Convention d'assistance en matière de consolidation, de moyens informatiques,
de conformité et RSE signée le 4 avril 2023 avec la société Rubis Photosol SAS
Entités concernées : Rubis SCA ; Rubis Photosol SAS
Personnes concernées : Jacques Riou : Président d'Agena SAS, société co-gérante de Rubis SCA, et Administrateur de Rubis
Photosol SAS ; Clarisse Gobin-Swiecznik : co-gérante de Sorgema SARL, société co-gérante de Rubis SCA, et Administratrice
de Rubis Photosol SAS.
Nature, objet et modalités : Le Conseil de Surveillance, en date du 16 mars 2023, a autorisé la signature d'une convention
d'assistance en matière de consolidation, de moyens informatiques, de conformité et RSE avec la société Rubis Photosol SAS.
Cette convention a été conclue le 4 avril 2023 pour une durée initiale de 12 mois à effet rétroactif du 1er janvier 2023. Elle
se renouvelle par tacite reconduction pour une durée de 12 mois sauf dénonciation par l'une des parties contractantes.
Cette convention d'assistance a pour objet de définir la nature des prestations et des services fournis par Rubis SCA à Rubis
Photosol SAS, ainsi que le montant et les modalités afférentes à la rémunération versée à Rubis SCA.
En contrepartie de ces prestations d'assistance, Rubis SCA perçoit de la société Rubis Photosol SAS une rémunération
déterminée comme suit :
si le résultat opérationnel courant de Rubis Photosol SAS et ses filiales représente moins de 20 % du résultat opérationnel
courant consolidé de Rubis SCA et ses filiales : la rémunération s'élève à 20 % des frais engendrés par les prestations
d'assistance fournies.
si le résultat opérationnel courant de Rubis Photosol SAS et ses filiales représente au moins 20 % du résultat opérationnel
courant consolidé de Rubis SCA et ses filiales : la rémunération est un produit calculé en fonction des coûts engendrés
par les prestations d'assistance, d'un pourcentage du résultat opérationnel courant et d'un taux de marge de 5 %.
Le Conseil de Surveillance du 5 septembre 2024 a autorisé le renouvellement par tacite reconduction pour une durée de
12 mois à compter du 1er janvier 2025 (soit jusqu'au 31 décembre 2025) de cette convention et de son avenant N°1 du
9 septembre 2024.
Un produit de 400 000 euros HT a été comptabilisé au titre de la rémunération due par Rubis Photosol au titre de l'exercice
clos au 31 décembre 2024.
Motif du renouvellement par tacite reconduction de la convention et de son avenant n° 1 : Compte tenu des besoins de
Rubis Photosol SAS en matière de consolidation, de moyens informatiques, de conformité et RSE et du remplacement de
l'outil de consolidation et de reporting du Groupe, il a été jugé nécessaire de poursuivre cette convention d'assistance pour
l'exercice 2025.
Conventions approuvées dont l'exécution s'est poursuivie au cours
de l'exercice écoulé
En application de l'article R. 226-2 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes,
déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs ou de l'exercice écoulé, s'est poursuivie au cours
de l'exercice écoulé.
CONTRAT DE LICENCE DE MARQUE SIGNÉ LE 30 AVRIL 2020 AVEC LES SOCIÉTÉS RUBIS TERMINAL SA
ET RUBIS TERMINAL INFRA SAS
Entités concernées : Rubis SCA ; Rubis Terminal SA ; Rubis Terminal Infra SAS
Personne concernée : Jacques RIOU : Président d'Agena SAS, société co-gérante de Rubis SCA, Président du conseil
d'administration de RubisTerminal SA jusqu'au 30 avril 2020) et administrateur de RT lnvest SA, société présidente de Rubis
Terminal Infra SAS
Nature, objet et modalités : Le conseil de surveillance, en date du 12 mars 2020, a autorisé la signature d'un contrat de
licence de marque qui vise à formaliser l'usage de la marque « Rubis » par la société Rubis Terminal Infra SAS dans sa
dénomination sociale et dans ses documents commerciaux. Le contrat est d'une durée déterminée de 5 ans à compter de
sa date de signature.
Cette licence est concédée à titre gratuit.
Le contrat de licence de marque prendra fin le 30 avril 2025.
Motifs : Le contrat de licence de marque avec la société Rubis Terminal Infra SAS a été signé à la suite de la réorganisation
structurelle et capitalistique de RubisTerminal SA et des différentes entités dans lesquelles celle-ci détient directement ou
indirectement une participation, dans le cadre du partenariat avec Cube Storage Europe HoldCo Ltd, afin de remplacer
celui signé le 25 septembre 2019 avec Rubis Terminal SA.
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Rapports des Commissaires aux comptes
CONVENTION D'ASSISTANCE EN MATIÈRE DE CONSOLIDATION, DE MOYENS INFORMATIQUES,
DE CONFORMITÉ ET RSE SIGNÉE LE 4 AVRIL 2023 AVEC LA SOCIÉTÉ RUBIS PHOTOSOL SAS
Le renouvellement par tacite reconduction de cette convention, autorisé a posteriori par le Conseil de Surveillance du 7mars
2024 pour une durée de 12 mois à compter du 1er janvier 2024 (soit jusqu'au 31 décembre 2024), a été ratifié par l'Assemblée
Générale du 11 juin 2024.
CONVENTION D'ASSISTANCE (TRANSITIONAL SERVICES AGREEMENT) EN MATIÈRE DE
CONSOLIDATION, DE MOYENS INFORMATIQUES ET DE COMPLIANCE SIGNÉE LE 30 AVRIL 2020
AVEC LA SOCIÉTÉ RT LNVEST SA
Entités concernées : Rubis SCA ; RT lnvest SA
Personne concernée :
Jacques RIOU : Président d'Agena SAS, société co-gérante Rubis SCA, et Administrateur de RT lnvest SA
Nature, objet et modalités : Le conseil de surveillance, en date du 12 mars 2020, a autorisé la signature d'une convention
d'assistance (« Transitional Services Agreement ») en matière de consolidation, de moyens informatiques et de compliance
avec la société RT lnvest SA.
Cette convention a été conclue le 30 avril 2020 pour une durée initiale de 12 mois. Elle se renouvelle par tacite reconduction
pour une durée de 12 mois sauf dénonciation par l'une des parties contractantes.
Cette convention d'assistance a pour objet de définir la nature des prestations et des services fournis par Rubis SCA à RT
lnvest SA, ainsi que le montant et les modalités afférentes à la rémunération versée à Rubis SCA.
En contrepartie de ces prestations d'assistance, Rubis SCA perçoit de la société RT lnvest SA un produit, calculé en fonction
des coûts engendrés par les prestations d'assistance, d'un pourcentage du résultat opérationnel courant et d'un taux de
marge de 5 %
Le renouvellement par tacite reconduction de cette convention jusqu'au 29 avril 2025 (autorisé préalablement par le Conseil
de Surveillance du 7 mars 2024) a été approuvé par l'Assemblée Générale du 11 juin 2024.
Cette convention s'est poursuivie jusqu'au 16 octobre 2024 date à laquelle elle a pris fin à la suite de la cession par Rubis
de sa participation de 55 % dans la société RT Invest SA.
Un produit de 66 652 euros HT a été comptabilisé au titre des prestations d'assistance relatives à l'exercice clos au
7
31 décembre 2024.
Motifs : La conclusion de la convention d'assistance entre Rubis SCA et RT lnvest SA fait suite à la réorganisation des
conventions d'assistance intra-groupe dans le cadre de la mise en place du partenariat avec Cube Storage Europe HoldCo Ltd
et de la résiliation subséquente de la convention d'assistance technique entre Rubis SCA, Rubis Energie et Rubis Terminal
conclue en date du 30 septembre 2014, et son avenant n° 1 conclu en date du 1er octobre 2018.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 24 avril 2025
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Cédric Le Gal
Frédéric Nusbaumer
Jacques-François Lethu
Agathe Labaquère
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INFORMATIONS
COMPLÉMENTAIRES
8
8.1 ATTESTATION DES PERSONNES RESPONSABLES
442
Personnes responsables du Document d'enregistrement universel
442
Attestation des responsables du Document d'enregistrement universel
442
Informations concernant les Commissaires aux comptes titulaires et suppléant
443
8.2 INCORPORATION PAR RÉFÉRENCE
443
8.3 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL
444
8.4 TABLES DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL
ET DU RAPPORT DE GESTION
446
8.4.1 Table de concordance du Rapport financier annuel
446
8.4.2 Table de concordance du rapport de gestion auquel sont joints le rapport
sur le gouvernement d'entreprise et les informations en matière de durabilité
447
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
8
Attestation des personnes responsables
8.1
Attestation des personnes responsables
Personnes responsables du Document d'enregistrement
universel
Gilles Gobin : Gérant
Jacques Riou : Président d'Agena, société co-Gérante de Rubis SCA
Clarisse Gobin-Swiecznik : co-Gérante de Sorgema, société co-Gérante de Rubis SCA
Attestation des responsables du Document
d'enregistrement universel
Nous attestons que les informations contenues dans le présent Document d'enregistrement universel sont, à notre
connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au
corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d'actif et de passif, de la
situation financière et des profits ou pertes de l'émetteur et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation,
et que le rapport sur la gestion du Groupe, dont les différentes rubriques sont mentionnées dans la table de concordance
figurant au chapitre 8, section 8.4.2 du présent Document d'enregistrement universel aux pages 447 et 448, présente un
tableau fidèle de l'évolution et des résultats de l'entreprise et de la situation financière de l'émetteur et de l'ensemble des
entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont
confrontés, et qu'il a été établi conformément aux normes d'information en matière de durabilité applicables.
Fait à Meudon et à Paris le 28 avril 2025
Gilles Gobin
Jacques Riou
Clarisse Gobin
Gérant
Président d'Agena,
société co-Gérante de Rubis SCA
Co-Gérante de Sorgema,
société co-Gérante de Rubis SCA
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Incorporation par référence
Informations concernant les Commissaires aux comptes
titulaires et suppléant
Commissaires aux comptes titulaires
Date de nomination
Date d'expiration
PricewaterhouseCoopers Audit
AG 11 juin 2020
Exercice 2025 – AG 2026
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
représenté par Cédric Le Gal et Frédéric Nusbaumer
KPMG
AG 9 juin 2022
Exercice 2027 – AG 2028
Tour Eqho – 2 avenue Gambetta
CS 60055
92066 Paris la Défense cedex
représenté par Jacques-François Lethu et Agathe Labaquerè
Commissaire aux comptes suppléant
Date de nomination
Date d'expiration
Patrice Morot
AG 11 juin 2020
Exercice 2025 – AG 2026
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
8.2
Incorporation par référence
Conformément à l'article 19 du règlement (UE) 2017/1129
du 14 juin 2017, les informations suivantes sont incluses par
référence dans le présent Document d'enregistrement
universel et sont disponibles sur le site internet de la Société
investisseurs/) :
les états financiers consolidés et sociaux de l'exercice
clos le 31 décembre 2023 et les rapports des
Commissaires aux comptes y afférents sont inclus dans
le Document d'enregistrement universel 2023 déposé
auprès de l'Autorité des marchés financiers le 29 avril
2024, répertorié sous le n° D. 24-0351, aux pages 258
à 333 et aux pages 334 à 340 ;
les états financiers consolidés et sociaux de l'exercice
clos le 31 décembre 2022 et les rapports des
Commissaires aux comptes y afférents sont inclus dans
le Document d'enregistrement universel 2022 déposé
auprès de l'Autorité des marchés financiers le 28 avril
2023, répertorié sous le n° D. 23-0372, aux pages 232
à 304 et aux pages 305 à 311.
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
8
Table de concordance du Document d'enregistrement universel
8.3
Table de concordance du Document
d'enregistrement universel
La table de concordance ci-dessous reprend les rubriques prévues par les annexes I et II du règlement délégué (UE)
n° 2019/980 du 14 mars 2019 ayant complété les dispositions du règlement (UE) 2017/1129 du 14 juin 2017 et renvoie aux
pages du présent Document d'enregistrement universel.
Rubriques de l'annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019
Chapitres
1
Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d'experts et approbation
de l'autorité compétente
1.1
Nom et fonction des personnes responsables
8.1
1.2
Attestation des personnes responsables
8.1
1.3
Nom, adresse, qualifications et intérêts potentiels des personnes intervenant en qualité d'experts
NA
1.4
Attestation relative aux informations provenant d'un tiers
NA
1.5
Déclaration de dépôt auprès de l'autorité compétente
-
2
Contrôleurs légaux des comptes
8.1
3
Facteurs de risque
3.1
4
Informations concernant l'émetteur
4.1
Raison sociale et nom commercial
6.6
4.2
Lieu d'enregistrement, numéro d'enregistrement et identifiant d'entité juridique (LEI)
6.6
4.3
Date de constitution et durée de vie
6.1.4
4.4
Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d'origine,
adresse du siège social, n° de téléphone du siège social, site internet
6.1 – 6.6
5
Aperçu des activités
5.1
Principales activités
1
5.2
Principaux marchés
1
5.3
Événements importants dans le développement de l'activité
2.1 à 2.2 - 7.1
5.4
Stratégie et objectifs
1 – 2.1
5.5
Dépendance à l'égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux
ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication
NA
5.6
Position concurrentielle
1
5.7
Investissements
2.1
5.7.1
Principaux investissements réalisés
2.1 – 7.1
5.7.2
Principaux investissements en cours
2.1
5.7.3
Coentreprises et entreprises dans lesquelles l'émetteur détient une part du capital susceptible
d'avoir une incidence significative sur l'évaluation de son actif et de son passif, de sa situation
financière ou de ses résultats
7.1
5.7.4
Question environnementale pouvant influencer l'utilisation des immobilisations corporelles
4.2
6
Structure organisationnelle
6.1
Description sommaire du Groupe
1
6.2
Liste des principales filiales
1 – 7.1
7
Examen de la situation financière et du résultat
7.1
Situation financière
2.1 – 7.1
7.1.1
Évolution des résultats et de la situation financière de l'émetteur
7.3.1
7.2
Résultat brut d'exploitation
1 – 2.1 – 7.1
7.2.1
Explication de l'évolution du chiffre d'affaires net ou des produits nets
2.1
7.2.2
Facteurs externes ayant influencé (ou pouvant influencer) sensiblement les activités
2.1 – 3.1
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Table de concordance du Document d'enregistrement universel
Rubriques de l'annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019
Chapitres
8
Trésorerie et capitaux
8.1
Informations sur les capitaux propres
7.1
8.2
Source, montant et description des flux de trésorerie
2.1 – 7.1
8.3
Informations sur les conditions d'emprunt et structure de financement
2.1 – 7.1
8.4
Restrictions à l'utilisation de capitaux ayant une influence ou pouvant influer sur les opérations
de l'émetteur
NA
8.5
Sources de financement prévues pour les principaux investissements envisagés et charges
majeures pesant sur les immobilisations corporelles les plus significatives
2.1 – 7.1
9
Environnement réglementaire
3.1.2.3
10
Information sur les tendances
2.2
11
Prévisions ou estimation du bénéfice
NA
12
Organes de Direction et de Surveillance
12.1
Informations concernant les membres des organes de Direction et de Surveillance
5.2 – 5.3
12.2
Conflits d'intérêts, engagements relatifs aux nominations, restrictions aux cessions
de participations dans le capital social de l'émetteur
5.5
13
Rémunération et avantages des organes de Direction et de Surveillance
13.1
Rémunérations versées et avantages en nature
5.4.4
13.2
Sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions,
retraites ou autres avantages
7.1
14
Fonctionnement des organes de Direction et de Surveillance
14.1
Date d'expiration des mandats actuels et dates d'entrée en fonction
5.3.1
14.2
Contrats de service liant les membres du Conseil de Surveillance
5.5
14.3
Informations sur les Comités
5.3.2
14.4
Déclaration de conformité au régime de gouvernement d'entreprise en vigueur en France
5.1
14.5
Incidence significative potentielle sur la gouvernance d'entreprise
NA
15
Salariés
15.1
Effectif
4.3.1 – 7.1
15.2
Participations au capital et stock-options
6.2.2 – 6.4 – 6.5 – 7.1
15.3
Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de l'émetteur
6.4 – 7.1
16
Principaux actionnaires
16.1
Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote
6.2.2
16.2
Droits de vote des principaux actionnaires excédant leur quote-part du capital
NA
17
Transactions avec des parties liées
5.5 – 7.1
18
Informations financières concernant l'actif et le passif, la situation financière et les résultats
de l'émetteur
18.1
Informations financières historiques
7.3.1
18.2
Informations financières intermédiaires et autres
NA
18.3
Audit des informations financières annuelles historiques
7.4
18.4
Informations financières proforma
NA
18.5
Politique en matière de dividendes
6.3
18.6
Procédures judiciaires et d'arbitrages
3.1.2.3 – 3.1.2.4
18.7
Changement significatif de la situation financière de l'émetteur
NA
19
Informations supplémentaires
19.1
Capital social
6.2 – 7.2
19.1.1
Capital souscrit et capital autorisé
6.2 – 7.2
19.1.2
Actions non représentatives du capital
NA
19.1.3
Actions détenues par l'émetteur ou par ses filiales
6.2.2 – 6.2.5 – 7.1
19.1.4
Valeurs mobilières donnant accès à terme au capital social de l'émetteur
6.2.6 – 6.5.5
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
8
Tables de concordance du Rapport financier annuel et du rapport de gestion
Rubriques de l'annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019
Chapitres
19.1.5
Conditions régissant tout droit d'acquisition et/ou toute obligation attachée
au capital autorisé mais non émis, ou toute entreprise visant à augmenter le capital
6.2.5 – 6.5
19.1.6
Capital de tout membre du Groupe faisant l'objet d'une option ou d'un accord
NA
19.1.7
Historique du capital social de l'émetteur
6.2.7 – 7.3.1
19.2
Acte constitutif et statuts
6.1.4
19.2.1
Objet social de l'émetteur
6.1.4
19.2.2
Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d'actions existantes
6.1.4
19.2.3
Dispositions statutaires, charte ou règlement de l'émetteur pouvant retarder,
différer ou empêcher un changement de son contrôle
NA
20
Contrats importants (autres que les contrats conclus dans le cadre normal des affaires)
NA
21
Documents disponibles
6.6
8.4 Tables de concordance du Rapport financier
annuel et du rapport de gestion
8.4.1 Table de concordance du Rapport financier annuel
Afin de faciliter la lecture du présent Document d'enregistrement universel, la table de concordance ci-après permet
d'identifier les informations qui constituent le Rapport financier annuel devant être publié par les sociétés cotées
conformément aux articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement général de l'Autorité des
marchés financiers.
Le Collège de la Gérance expose dans un document séparé (la Brochure de convocation à l'Assemblée Générale Mixte du
12 juin 2025) le projet des résolutions soumis au vote des actionnaires, ainsi que leur présentation.
Chapitres
Comptes annuels 2024
7.2
Comptes consolidés 2024
7.1
Rapport de gestion
8.4.2
Rapport sur le gouvernement d'entreprise, joint au rapport de gestion
5 – 6.1.4
6.2.4 – 8.4.2
État de durabilité
4
Déclaration des personnes responsables du Rapport Financier Annuel
8.1
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
7.4.2
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
7.4.1
446
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Tables de concordance du Rapport financier annuel et du rapport de gestion
8.4.2 Table de concordance du rapport de gestion
auquel sont joints le rapport sur le gouvernement
d'entreprise et les informations en matière
de durabilité
Afin de faciliter la lecture du présent Document d'enregistrement universel, la table de concordance ci-après permet
d'identifier les informations devant figurer au sein du rapport de gestion, selon les dispositions du Code de commerce
applicables aux sociétés en commandite par actions.
Chapitres
Situation et activité du Groupe
Situation de la Société durant l'exercice écoulé, analyse de l'évolution des affaires, des résultats
et de la situation financière de la Société et du Groupe
1 - 2.1 à 2.2 - 7.1
Indicateurs clés de performance de nature financière
2.1
Indicateurs clés de performance de nature non financière, notamment les informations relatives
aux questions d'environnement et de personnel
4.2 à 4.3
Événements importants survenus entre la date de clôture de l'exercice et la date à laquelle le rapport
de gestion est établi
2.2 – 7.1
Identité des principaux actionnaires et détenteurs des droits de vote aux Assemblées Générales,
modifications intervenues au cours de l'exercice
6.2.2
Succursales existantes
NA
Prises de participations significatives dans des sociétés ayant leur siège social sur le territoire français
7.1 – 7.2
Aliénations de participations croisées
NA
Évolution prévisible de la situation de la Société et du Groupe et perspectives d'avenir
1
Activités en matière de recherche et de développement
NA
Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices
7.3.1
Informations sur les délais de paiement des fournisseurs et des clients
7.3.2
Montant des prêts interentreprises consentis et déclaration du Commissaire aux comptes
NA
Incidence des activités sur la lutte contre l'évasion fiscale
3.1.2.3 - 4.3.2
Informations sur les actions visant à promouvoir le lien entre la Nation et ses forces armées
NA
Contrôle interne et gestion des risques
Description des principaux risques et incertitudes
3.1
Indications sur les risques financiers liés aux effets du changement climatique, mesures prises pour
les réduire
3.1.2.2 – 7.1
Principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives
à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière
3.2
Objectifs et politique de couverture et exposition aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie
3.1.2.4 – 7.1
Dispositif anticorruption
4.4
Plan de vigilance et compte rendu de sa mise en œuvre effective
NA
Rapport sur le gouvernement d'entreprise
Politique de rémunération des mandataires sociaux
5.4.1 à 5.4.3
Rémunération et avantages de toute nature versés durant l'exercice ou attribués au titre de l'exercice
à chaque mandataire social
5.4.4
Proportion relative à la rémunération fixe et variable
5.4.2
Utilisation de la possibilité de demander la restitution d'une rémunération variable
5.4.2
Engagements pris par la Société au bénéfice des mandataires sociaux correspondant à des éléments
de rémunération, des indemnités ou des avantages à raison de la prise, de la cessation ou du changement
de leurs fonctions
5.4.2
Rémunération versée ou attribuée par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation
5.4.4
Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire social et les rémunérations
moyenne et médiane des salariés de la Société
5.4.4
Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la Société, de la rémunération moyenne
des salariés et des ratios susvisés au cours des cinq derniers exercices
5.4.4
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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
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Tables de concordance du Rapport financier annuel et du rapport de gestion
Chapitres
Manière dont la rémunération totale respecte la politique de rémunération adoptée, dont elle contribue
aux performances à long terme de la Société et dont les critères de performance ont été appliqués
5.4.1
Manière dont a été pris en compte le vote de la dernière Assemblée Générale Ordinaire
5.4.1
Écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération et toute dérogation
NA
Application de la suspension du versement de la rémunération des membres du Conseil de Surveillance
en cas de non-respect de la mixité
NA
Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux
5.4.2 – 6.5.1
Attribution et conservation d'actions gratuites par les mandataires sociaux
5.4.2 – 6.5.1
Liste de l'ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires
durant l'exercice
5.2.1 – 5.3.1
Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale
5.5
Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l'Assemblée Générale en matière
d'augmentations de capital
5.5 – 6.2.4
Composition, conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de Surveillance
5.3
Application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil
de Surveillance
5.3.1
Référence à un Code de gouvernement d'entreprise et application du principe comply or explain
5.1
Modalités particulières de participation des actionnaires à l'Assemblée Générale
5.5 – 6.1.4
Procédure d'évaluation des conventions courantes – Mise en œuvre
5.5
Informations susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange
5.5
Actionnariat et capital
Structure, évolution du capital de la Société et franchissements des seuils
6.2
Acquisition et cession par la Société de ses propres actions
6.2.4 à 6.2.5
État de la participation des salariés au capital social au dernier jour de l'exercice
6.2.2 – 6.4
Mention des ajustements éventuels pour les titres donnant accès au capital en cas de rachat d'actions
ou d'opérations financières
6.5.5
Information sur les opérations des dirigeants et personnes liées sur les titres de la Société
5.5
Montant des dividendes mis en distribution au titre des trois exercices précédents
6.3.1
Informations en matière de durabilité (article L. 233-28-4 du Code de commerce)
Cf. table de concordance détaillée
4.6.1
Autres informations
Informations fiscales complémentaires
NA
Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentielles
NA
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Not named
Siège social
46, rue Boissière - 75116 Paris
784 393 530 RCS Paris
Tél. : +33 (0) 1 44 17 95 95
Relations Investisseurs
Tél.: +33 (0) 1 45 01 87 44
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Crédits photographiques
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PROSPECTUS
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